LA CASC DÉNONCE SON EXCLUSION DANS LA VALIDATION DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT
La Commission des acteurs de la société civile indique avoir fait des recommandations lors de la journée de concertation sur le nouveau référentiel. Mais, elle dit avoir constaté que la plupart des recommandations émises n’ont pas été prises en compte.
La Commission des acteurs de la société civile pour le suivi des politiques publiques (Casc) se désole de ne pas être impliquée par le gouvernement du Sénégal dans la présentation et la validation de la Stratégie nationale de développement (Snd) Vision Sénégal 2050.
Même si elle «félicite» le gouvernement pour l’organisation de la cérémonie. Pourtant, rappelle cette entité de la société civile, elle s’est réunie le vendredi 6 septembre 2024 avec le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération à travers la Direction générale de la planification des politiques économiques (Dgppe) et le Comité technique logé à la Primature. Le comité souligne que cette rencontre avait permis de «faire des observations sur le draft du document de la stratégie nationale de développement (2024-2028)».
Ces acteurs de la société civile indiquent avoir fait des observations et recommandations lors de la journée de concertation sur le nouveau référentiel. Mais, aujourd’hui, ils disent avoir constaté que «la plupart des recommandations émises n’ont pas été prises en compte dans le document final».
La Casc a fait valoir «son expérience de 24 ans dans le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques» et «sa longue tradition de participation dans la formulation et la mise en œuvre de politiques publiques qui remonte respectivement à l’élaboration du Drsp1, du Drsp2, du Dpes, de la Snds et enfin, du Pse».
Tout compte fait, la Casc «réaffirme son engagement à accompagner le gouvernement dans l’identification de mesures d’urgence dans les politiques publiques pour répondre aux besoins pressants des Sénégalais exposés à de multiples problèmes que sont la cherté de la vie, le coût excessif du loyer, la facture élevée de l’électricité et de l’eau, du transport urbain et de l’autoroute à péage».