WADE BOUDE LE DIALOGUE NATIONAL
Il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye - Le PDS rappelle que sa participation au dialogue est conditionnée par la libération immédiate de Khalifa, et par la révision du procès de Karim - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du PDS, daté du 8 mai 2019, relatif au démarrage ce jeudi, des concertations sur les termes de référence du dialogue national souhaité par Macky Sall.
«Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État », qui démarrera jeudi 09 mai sous la présidence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Le PDS rappelle qu’il a toujours été attaché au dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir, ce principe est d’ailleurs inscrit dans son programme fondamental et l’histoire de notre parti le démontre largement.
Si le PDS prend acte de la volonté du chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye.
Aly Ngouille Ndiaye est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers MITTAL et PETROTIM qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de F.CFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix.
Aly Ngouille Ndiaye est surtout totalement disqualifié pour présider une telle rencontre car il a été le maître d’œuvre de la fraude électorale massive qu’il a annoncée devant la presse et l’opinion en affirmant haut et fort qu’il avait été nommé ministre de l‘Intérieur pour faire gagner son patron Macky Sall. Il s’est révélé être le pire ministre de l’Intérieur que le Sénégal n’ait jamais eu, le ministre de l’Intérieur le plus partisan de notre histoire, celui qui a toujours affiché ses positions dans le mépris le plus total de l’opposition, responsable de l’élimination arbitraire de notre candidat, de la répression violente de l’opposition sénégalaise et de l’arrestation de certains de ses responsables. Il est responsable devant l’histoire du grave recul des libertés et de la régression démocratique de notre pays.
Le PDS rappelle qu’il n’est pas contre le dialogue politique, mais qu’une telle réunion devrait être présidée par une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée.
Le PDS rappelle également que sa participation au dialogue politique est conditionnée par la libération immédiate de Khalifa Sall et par la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision. »