DETENUS VIVANT AVEC LE VIH/SIDA : PLAIDOYER POUR UN AMENAGEMENT DES PEINES
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida
Dans la lutte contre le Vih/Sida, les consommateurs de drogues sont une cible prioritaire. Mais, en détention, il est souvent compliqué de leur faire appliquer un traitement approprié. C’est dans ce sens que l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs) mène le plaidoyer auprès des autorités judiciaires afin de leur trouver des aménagements.
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida. C’est pour leur trouver un assouplissement, afin qu’ils puissent avoir un accès convenable aux soins, que l’Ancs intervient auprès des acteurs judiciaires pour porter le plaidoyer », a expliqué M. Thiandoum.
La structure a réuni, jeudi 13 janvier, à la Somone, dans le département de Mbour, les agents de la chaîne judiciaire, en particulier les juges d’application des peines, les médecins mais aussi les acteurs communautaires. Ces échanges sont destinés à discuter ensemble et voir comment il serait possible d’améliorer les dispositions de la loi pour que les personnes condamnées puissent accéder à des services de santé. Un plaidoyer en faveur des consommateurs de drogues où le taux de prévalence est supérieur à 9 %.
Le président du Tribunal départemental de Linguère, Mamadou Ndiaye, a promis de soutenir les actions visant à améliorer les conditions sanitaires des prisonniers vivant avec le Vih/Sida.