LES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ MENACENT
Les travailleurs de la santé affiliés à la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont organisé, mercredi, une assemblée générale à l’hôpital de Pikine pour exiger le respect du protocole d’accord signé avec l’Etat.
Les travailleurs de la santé affiliés à la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont organisé, mercredi, une assemblée générale à l’hôpital de Pikine en présence des secrétaires généraux des différents syndicats de la santé pour exiger le respect du protocole d’accord signé avec l’Etat. « Si aujourd’hui nous continuons à nous battre, c’est parce que nous attendons du gouvernement l’exécution ou la matérialisation de ce qui avait été retenu. Mais nous sommes au regret de vous dire que cela n’a pas été respecté. La première des choses, c’est que cela concerne les fonctionnaires. C’est valable aussi pour le personnel contractuel et le personnel communautaire », a déclaré Cheikh Seck.
Le coordonnateur de la F2S et ses camarades se désolent aussi de l’arrestation de leurs confrères à Tivaouane, dans le cadre de l’affaire des 11 bébés morts calcinés à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh. « Aujourd’hui l’hôpital est devenu l’antichambre de la prison par le biais d’un parquet qui a une facilité déconcertante de mettre en prison les agents de Santé. Mardi, le chef du service de maintenance de l’hôpital de Tivaouane a été arrêté et avant lui d’autres agents. Et pourtant les enquêtes ont révélé, sur la base d’un rapport d’une structure qui est accréditée, 12 anomalies qui ont été constatées. On n’a jamais dit qui a donné ce marché et à qui on l’a donné. D’ailleurs, même avec le camarade qui a été arrêté, nous allons l’accompagner dans ce combat. Il faut que l’on libère nos camarades parce qu’ils n’ont rien fait », a insisté Cheikh Seck.