L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 26 NOVEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - DISCOURS IRRESPONSABLES
Dans ce charmant pays des paradoxes, on aime les qualificatifs qui font peur. Et bien plus souvent, cela sonne creux. Aucune rigueur scientifique dans la démarche de ces diffuseurs de mauvaises nouvelles. Ils nous avaient habitués aux termes : Salfaliste, rebelle, terroriste etc., Pendant que les plus serviles sont allés déterrer de vieilles lectures surannées pour nous plonger dans un environnement fasciste. Il faudra désormais vous habituer à leur délirium d’un pouvoir totalitariste. Les laudateurs de ces gens défaits en mars puis renvoyés dans les cordes, il y a moins de deux semaines, ne sont pas prêts à nous foutre la paix avec leur rengaine d’une démocratie dévoyée ou de nous faire peur avec un pouvoir autocratique. Faut-il leur dire qu’aucune liberté n’est piétinée et que le Sénégal où nous vivons ce 26 novembre n’est pas pire que celui d’il y a moins de neuf mois où toutes les libertés étaient bâillonnées avec des centaines de jeunes en prison. Faut-il permettre à un vieux aigri d’insulter presque deux millions de Sénégalais. Qu’en serait-il si ceux qu’il insulte de façon si jouissive se levaient pour laver l’affront ? Depuis qu’il est dans ses bouffées délirantes, s’est-il trouvé une seule organisation des droits de l’Homme pour le rappeler à l’ordre ? A écouter toutes ces vidéos depuis leur retentissante défaite de mars, on peut dire que l’Etat a trop tardé à sévir. Et le vieux aigri n’est pas le seul sur le terrain de l’insolence et de l’irrévérencieux. Aux Cassandres constipés qui nous prédisent le pire, nous sommes tentés de leur dire que le pire s’est déroulé entre mars 2021 et février 2024. Et qu’il ne pourrait y avoir que le meilleur à moins que leur funeste désir soit de voir le pays basculer dans le chaos. Personne ne peut les empêcher la critique. Mais faudrait-il qu’ils le fassent dans les règles de la bienséance pour ne pas disputer l’insolence aux charretiers. C’est même vexer ces braves gens que de les comparer à ceux qui s’agitent depuis mars 2024 au niveau des radios et télévisions locales, déversant leur trop plein de rancune. Oui à la liberté d’expression que personne ne peut nous ôter. Mais que tout se fasse dans l’élégance républicaine. Il est temps que cessent les fanfaronnades puériles. Laisser le désordre s’installer avec des gens qui n’ont que l’insolence à la bouche, c’est justement mettre en péril la paix sociale. Aucune dérive autoritaire ne se dessine. Ce pays ne s’est jamais senti libéré que depuis mars 2024. Et tant pis pour les esprits grincheux à qui on a ôté la soupe de la bouche. Comme l’a si bien énoncé le Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), il faut de la responsabilité et de la sérénité dans le discours. C’est ce qui manque cruellement à toutes ces personnes qui s’accrochent à une liberté d’expression pour mentir et médire. C’est notre intime conviction !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ABUS DE BIENS SOCIAUX SAMUEL SARR DEFERE CE MARDI
Vendredi dernier, le richissime ancien ministre Samuel Sarr est arrété par la police des frontières dès son arrivée à l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Il a été remis aux gendarmes de la Section de Recherches ( Sr) suite à une plainte de l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye qui lui reproche un écart de près de 15 milliards cfa de dépenses non justifiées. Même si l’avocat de Samuel Sarr tente de minimiser les fonds en parlant d’un contentieux de deux (02) milliards cfa. « Le Témoin » quotidien a appris hier, lundi, que l’ancien ministre Samuel Sarr allait passer sa cinquième nuit de garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Toujours est-il qu’il sera déféré ce mardi pour abus de biens sociaux et autres délits. Sauf si le procureur de la République autorise la prolongation de la garde à vue pour complément d’informations.
TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE L’APPEL DU PIED DE ROBERT BOURGI !
Invité de l'émission Grand Jury sur Rfm, l'avocat franco-sénégalais, Robert Bourgi est en train de remuer ciel « médiatique » et terre « diplomatique » pour s’inviter dans les bonnes grâces du pouvoir Diomaye-Sonko. En écoutant cet activiste international, la plupart des auditeurs se sont offusqués de colère. Un triste constat du quotidien « Le Témoin » : chaque phrase de Robert Bourgi à l’endroit du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko est enrobée… d’un appel du pied. Une sorte de tentative de transhumance transfrontalière d’un vrai ressortissant français qui veut migrer vers les prairies gazières et pétrolières du Sénégal. Après avoir côtoyé plusieurs chefs d’Etat africains Houphouët Boigny, Omar Bongo, Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, Blaise Compaoré, Alassane Ouattara, Idriss Deby, Abdou Diouf Abdoulaye Wade, Macky Sall et autres, l’avocat français en l’occurrence Robert Bourgi ne compte pas ranger sa robe d’influence sur terre sans partager le pauvre « Thiébou-Dieune » avec ses petits-enfants (Diomaye et Sonko). En tout cas, si un « monsieur-Casamance » qui fut le grand pourfendeur de Ousmane Sonko a réussi la prouesse de « re » fréquenter le Palais et la Primature, pourquoi pas Robert Bourgi ? Un seul et unique conseil d’ami du quotidien « Le Témoin » aux autorités de Pastef: Attention aux mauvaises fréquentations !
SEUL DEPUTE PROGRESSISTE MBAYE DIONE RECLAME A LA TETE DE L’AFP
Après 25 ans d’existence, l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne progresse jamais ! Et ne fait jamais progresser ses militants et alliés tant que le président Moustapha Niasse est à la tête de cette formation. La preuve par les élections législatives 2024 où l’Afp n’a pas apporté grand-chose à « Jam Ak Njariñ » d’Amadou Ba alors qu’elle était la plus vieille formation politique de cette coalition. Heureusement, le futur député-maire progressiste de Ngoundiane, Mbaye Dione, a limité les dégâts. Investi 5e sur la liste nationale Jamm Ak Njarin, le maire de Ngoundiane, a gagné largement ses quatre bureaux de son village natal de Thiangaye avec 743 voix contre 260 voix pour le Pastef. Une performance communautaire qui n’a pas pu arrêter les violentes vagues de la razzia de Pastef d’Ousmane Sonko qui a raflé la mise. Toujours est-il que de nombreux cadres et militants de l’Afp s’accordent à reconnaitre que le maire Mbaye Dione est en pole position pour succéder à Moustapha Niasse. Lui, Mbaye Dione le seul et un unique progressiste élu député dans la 15e législature.
6EME SUR 41 LISTES MOUSTAPHA DIOP, « EL PHENOMENO »,LA PROUESSE
En débriefing des législatives, le cas Moustapha Diop maire de Louga est une curiosité. L’ancien ministre a réussi en un temps court à engranger 28.303 voix qui l’ont envoyé à l’Assemblée nationale comme député de la 15ème législature. La performance du maire de Louga à la tête de la coalition Farlu est d’autant remarquable que certains pensaient qu’il allait se suicider en décidant de s’éloigner de la coalition Takku Wallu du Président Macky Sall ou de la coalition Jaam ak Njarin du Premier ministre Amadou Ba. Surtout que ces dites coalitions avec celle de Saam Saa Kaddu de Barthélémy Dias étaient considérées comme celles qui devaient pouvoir tenir la dragée haute à Pastef. Moustapha Diop s’en éloignait et surtout avait réussi à garder secrète sa stratégie qui sera dévoilée presque à moins d’un mois du démarrage de la campagne électorale des législatives. « J’ai fait le pari de monter la coalition Farlu en un temps record » indique-t-il au téléphone. « J’étais persuadé que les actes que j’allais poser vont porter des fruits et au moins je serai présent à l’Assemblée nationale parque ce mon ancrage dans la région de Louga est une réalité incontournable » souligne le maire de Louga. A l’arrivée, Moustapha Diop a démontré sa toute puissance politique, mais aussi sa représentativité puisqu’à part quelques maires de la région de Louga, des députés, des jeunes et femmes dynamiques, aucune grosse pointure politique locale, ni nationale, ni de sa famille politique n’a osé le rejoindre. D’ailleurs l’homme nous dira qu’il n’en voulait pas d’ailleurs. Il comptait sur ses propres forces. Tête de file de la coalition Farlu, l’ancien ministre Moustapha Diop a réussi à faire le tour des 45 départements du pays pour battre campagne. «Nous avons choisi des hommes, des femmes, des jeunes compétents, au diapason de ce qui se passe dans leurs localités pour les mettre sur la liste ; des compatriotes très respectés par les siens. Les gens choisis, ce sont des gens très responsables et qui respectent la population et qui sont prêts à se battre pour les populations qui les ont élus. Nous avons l’expérience. Depuis 16 voire 17 ans, nous sommes au pouvoir et nous savons les problèmes de tous les Sénégalais et les solutions. Nous demandons juste votre vote pour être votre voix au sein de l’hémicycle. Le 17 novembre, votez la liste Farlu» dira-t-il partout où il est passé. Son message est passé. Il reste que l’homme est une bête politique. En 2014, Moustapha Diop avait réussi à déboulonner la toute puissante Aminata Mbengue Ndiaye du PS. Ilse verra coller le sobriquet « d’El phenomeno » par le président Macky Sall. Les législatives démontrent que l’homme est resté un « El phenomeno »
NIOKOLO KOBA UN SITE D’ORPAILLAGE DEMANTELE
Un site d’orpaillage clandestin a été démantelé, dimanche, dans le sud-est du Parc de Niokolo Koba et une trentaine d’orpailleurs dont la majorité est originaire de la sous-région arrêtée, a appris l’APS lundi d’un agent des Parcs nationaux. « Nous avons appréhendé hier des orpailleurs qui occupaient de façon illicite le parc pendant un certain nombre d’années, ils étaient au nombre de 32 dont les 24 sont originaires de la sous-région », a dit la source. Les agents des Parcs nationaux ont saisi 7 groupes électrogènes et14 motos. « On a saisi également des marteaux piqueurs et d’autres outils qu’ils utilisent dans le cadre de l’activité illicite qu’ils faisaient dans le parc. Il faut souligner que ces orpailleurs sont aguerris vu la hauteur où ils ont été appréhendés. Il faut une certaine ingéniosité pour arriver sur place avec tour ce matériel », a déclaré la source.
MATAM TROIS MORTS ET 15 BLESSES DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Un accident de la route survenu lundi matin entre Trawo Dendoudy et Danthialy, dans la région de Matam (nord), a fait quatre morts et 14 blessés, a apprisl’APS du Lieutenant Ignace François Ndiaye, Commandant de la compagnie locale d’incendie et de secours. Quatre des blessés se trouvent dans un état grave, a-t-il signalé, précisant que les passagers se trouvaient dans deux minibus entrés en collision vers 5 heures. Ignace François Ndiaye avait signalé la mort de trois personnes et avait fait état de 15 blessés, dans un premier temps. Par la suite, l’une des personnes blessées a rendu l’âme, selon le sapeur pompier.