SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 avril 2025
Éducation
BACCALAUREAT 2023, UN TAUX DE REUSSITE DE 51,54 % ENREGISTRE AU SENEGAL
Sur les 155 109 candidats ayant passé les épreuves du Baccalauréat 2023, 51,54 % ont obtenu leur diplôme. L’annonce a été faite par Pr Sossé Ndiaye, Directeur de l’Office du Baccalauréat.
Sur les 155 109 candidats ayant passé les épreuves du Baccalauréat 2023, 51,54 % ont obtenu leur diplôme.
L’annonce a été faite par Pr Sossé Ndiaye, Directeur de l’Office du Baccalauréat. D’après Pr Ndiaye, «le taux de réussite a augmenté de manière significative depuis 2020, où il n’atteignait même pas les 40 %. Cette amélioration est le fruit des efforts déployés par les établissements scolaires et les autorités compétentes pour améliorer la qualité de l’éducation et mieux préparer les candidats aux examens». Le Directeur de l’Office du Bac s’exprimait dans le journal L’Observateur.
par Lamine Niang
BACCALAURÉAT : INJUSTICES D'UNE SÉLECTION
Le baccalauréat, une autre relique de l’héritage colonial dont on a encore du mal à se départir, illustre en réalité les limites d’un système éducatif inégalitaire
Chaque année, on revit la même tradition de sélection académique, rythmée par un festival de cris de bonheur et de larmes de déception. Un sort scolaire scellé en l’espace de quelques jours. Le baccalauréat, ce fameux sésame qui ouvre la porte des études supérieures aux plus chanceux et recale les malchanceux qui n’auront pas satisfait aux exigences de réussite dans les différentes disciplines administrées. Aux yeux des lycéens, décrocher ce diplôme c’est plus qu’une évaluation formelle, c’est une marque de distinction sociale, un rite de passage obligatoire qui honore ou sanctionne. On se souvient encore de ce moment d’angoisse et d’anxiété qui vient nous délivrer d’un fardeau social ou nous plonger dans le jugement négatif d’une société qui accepte mal l’échec alors qu’elle nous y prédispose très souvent.
Le baccalauréat, une autre relique de l’héritage colonial dont on a encore du mal à se départir, illustre en réalité les limites d’un système éducatif inégalitaire. Entre le fossé qui sépare les écoles publiques et les institutions scolaires privées d’un côté, et, de l’autre, le favoritisme entretenu par l’État de certaines écoles publiques dites d’excellence au détriment de la grande majorité des établissements scolaires persiste l’existence d’un système scolaire à plusieurs vitesses qui n’offre pas les mêmes chances de réussite à tous les élèves. C’est à l’image d’une société marquée par ses profondes inégalités à différents niveaux.
Les projecteurs sont toujours braqués sur les réussites et on oublie ceux qui ont été évalués négativement en l’espace de quelques jours. La famille, les proches et l’État s’approprient fièrement le mérite de chaque réussite. Tant mieux. En cas d’échec, un seul coupable est pointé du doigt : l’élève. On lui reproche très souvent de n’avoir pas travaillé suffisamment. Et pourtant…A-t-il été placé dans les mêmes conditions de réussite qu’un autre élève qui n’a vécu ni grève ni manque d’enseignants pendant toute l’année scolaire? A-t-il complété l’ensemble des jours de classe et étudié dans un environnement sain, sécuritaire et propice aux apprentissages? Dispose-t-il de toute l’aide nécessaire aussi bien humaine qu’académique en cas de difficultés scolaires? Les parents ont-ils été suffisamment outillés aux besoins d’encadrement éducatif de l’enfant? Il est injustice de poser un verdict scolaire final en trois jours lorsque l’élève patauge depuis plusieurs années dans un environnement scolaire défaillant sans aucun soutien.
En 2022, le directeur de l’Office du baccalauréat s’enorgueillissait d’un taux de réussite qui dépassait à peine 50%. Comme d’habitude, on a encore applaudi les plus méritants en oubliant l’autre moitié laissée en rade, contrainte de reprendre une année scolaire entière. Pour certains, c’est la deuxième ou troisième tentative. En comparaison, la France a enregistré au Bac 2023, un taux de réussite à 90,9%, selon le ministère de l’Éducation.
C’est une tare sociétale d’instituer l’échec comme une normalité. Pensez par exemple à l’université où reprendre une année ou une session pour un étudiant reste encore l’expérience la mieux partagée. Le culte de l’excellence s’accompagne de l’égalité dans le traitement de tous les citoyens pour laisser éclore les talents de chaque enfant quelle que soit son origine sociale. L’exposition médiatique à outrance des rares élèves doués ou du nombre de réussite au bac avec la mention d’honneur cache mal les nombreuses failles et injustices d’un système scolaire qui exclue plus qu’il ne participe à l’inclusion des plus vulnérables. En effet, il est d’abord attendu de la part d’un État moindrement sensible à l’égalité des chances et conscient de la très sérieuse mission de l’éducation pour un peuple de mettre en place toutes les conditions de réussite scolaire avant de se dédouaner. Sinon, il lui sera totalement imputable tous les échecs.
Il y a ainsi une indifférence sidérante proche d’un cynisme collectif volontaire à laisser toute la responsabilité d’un échec sur les frêles épaules d’un élève à peine sorti de l’adolescence, en pensant que de simples mots d’encouragements suffiront. Un jeune d’à peine 18 ou 20 ans qui commence sa vie d’adule par un cuisant échec, c’est un sacré coup pour l’estime de soi. On ne mesure pas souvent l’étendue psychologique de recevoir une première claque à l’aube d’une vie et d’être parfois la risée bien dissimulée d’une société. La confiance en soi d’un peuple dont on espère qu’il saura compétir plus tard avec le reste du monde se construit et se forge d’abord sur les bancs de l’école.
En plus des conséquences psychologiques qui pourrait entraîner une succession d’échecs, il y a une médiocrité étatique dans la gouvernance scolaire d’accepter de dépenser annuellement des milliards pour aboutir à des échecs…
Lorsque des pratiques institutionnalisées donnent les mêmes piètres résultats, il y a alors lieu de faire un temps d’arrêt et de questionner la pertinence de ces pratiques. Le lourd héritage colonial français, dans ses différentes ramifications, nous enferme dans un immobilisme atavique.
Ailleurs dans le monde, le baccalauréat, tel qu’il se vit et se déroule en France comme dans ses ex-colonies, n’existe pas. Les évaluations de fin de parcours, en plus de leur caractère plus humain, intègrent des dimensions plus représentatives du réel niveau de l’élève tout au long de sa scolarité.
Reconnu dans le monde entier pour ses travaux sur l’esclavage et la traite négrière, l'ancien recteur de l'Ucad a formé des générations d’étudiant(e)s, qui a leur tour enseignent dans les meilleures universités africaines, américaines et européennes
Reconnu dans le monde entier pour ses travaux sur l’esclavage et la traite négrière, il a formé plusieurs générations d’étudiantes et d’étudiants, qui a leur tour enseignent dans les meilleures universités africaines, américaines et européennes. Réputé pour sa capacité à affronter tous les tabous sans jamais déroger à la rigueur de la recherche scientifique, Ibrahima Thioub est un enfant du village de Malicounda, un fils de paysan devenu recteur de la plus grande université d’Afrique de l’Ouest.
Ibrahima Thioub a suscité de nombreuses vocations, transformé l’écriture de l’histoire africaine, multiplié les centres de recherche et créé l’UCAD rural pour diffuser le savoir au plus près des populations. À l’heure des honneurs, l’historien reste fidèle à sa vocation d’enseignant. Une vocation que nous interrogeons dans toutes ses dimensions, professionnelles et personnelles, avec ses anciens étudiants devenus historiens Dior Konaté, professeur à l'Université de Caroline du Sud et Ahmadou Séhou, professeur d'histoire à l'Université de Maroua au Cameroun, son ancien camarade de promotion Kaba Diakhaté, inspecteur de l'éducation nationale et sa chère fille Astou Mbene Thioub, journaliste spécialiste de l'éducation, histoire de poser la question fondamentale de la transmission du savoir au grand historien mais aussi au père de famille et au grand-père aimé et respecté.
Abdoulaye Cissé et Mohamed Mbougar Sarr évoquent avec Elgas ses œuvres, sa passion pour le foot et la littérature, l'immigration, le mouvement décolonial
Dans cette discussion avec Mohamed Mbougar Sarr et Abdoulaye Cissé, Elgas évoque son parcours personnel entre le Sénégal et la France, mettant en avant ses passions pour le football et la littérature. Il partage son attachement au Sénégal ainsi que les conflits familiaux liés à son départ précoce.
Malgré des fragilités et des illusions, il exprime son enthousiasme initial pour la découverte de la France et l'opportunité d'étudier. Il mentionne l'influence de sa mère dans son amour pour la littérature, tandis que son père était un professeur de lettres classiques.
Elgas aborde également la perception de l'immigration et le mirage de l'Eldorado en soulignant les réalités complexes et les fragilités tant en Occident qu'au Sénégal. Il insiste sur la nécessité de comprendre les récits de l'immigration dans toute leur dualité.
IBRAHIMA THIOUB, ÉLEVÉ AU PANTHÉON DU SAVOIR
Rendre hommage au professeur Ibrahima Thioub, historien émérite et universitaire sénégalais, enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pendant plus d’un demi-siècle : voilà l’objet du colloque international qui a débuté hier, ce 13 juillet 2023
Rendre hommage au professeur Ibrahima Thioub, historien émérite et universitaire sénégalais, enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pendant plus d’un demi-siècle : voilà l’objet du colloque international qui a débuté hier, jeudi 13 juillet 2023, à l’Ucad. Pendant trois jours, les anciens étudiants de l’historien venus des quatre coins du monde vont, à travers moult thèmes, « gratifier » leur formateur, de surcroit ancien Recteur de l’Ucad.
L a cérémonie d’ouverture du colloque international s’est tenue hier, jeudi, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour rendre hommage au Professeur Ibrahima Thioub qui est un historien et universitaire sénégalais, professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. A l’ouverture du colloque, les anciens étudiants du Pr Thioub, devenus aujourd’hui des professeurs d’université, ont pris la parole pour faire part de leur reconnaissance et remerciements envers l’historien émérite, ancien recteur de l’Ucad. Ibra Sène, professeur d’histoire et ancien étudiant du professeur Thioub, est revenu sur l’importance de ce colloque international. «La raison pour laquelle on a organisé ce colloque, c’est pour dire merci au professeur Thioub. C’est lui qui nous a formés, il a vraiment beaucoup fait pour nous et nous avons donc senti que nous avions une grosse dette envers M.Thioub et pour nous, le meilleur moment de lui montrer notre gratitude, c’était à sa retraite d’organiser une conférence qui colle avec ses valeurs, c’est-à-dire la protection du savoir, les discussions scientifiques. C’est dans ce cadre qu’on a organisé ce colloque».
En réponse, le Pr Thioub a tenu à exprimer son émotion et sa fierté. «Je suis habité par un sentiment de fierté, fierté d’avoir servi mon pays à travers son école pendant plus d’un demi-siècle et d’espérer continuer ce service, et aussi la fierté d’avoir formé des générations d’enseignants et de chercheurs qui, comme le souhaite tout maitre, m’ont aujourd’hui largement dépassé parleurs compétences, leur dévouement et leur engagement au service de l’école. Je suis très fier qu’ils aient eu l’idée de m’honorer parce que j’aime le mieux, le savoir».
Poursuivant, l’historien dira, en déplorant le saccage subi dernièrement par l’université Cheikh Anta Diop : « Celui qui ouvre une école, ferme une prison. Le lieu de savoir, c’est le lieu le plus sacré. Pour illustration, le Prophète Mohamed nous a dit d’aller chercher le savoir jusqu’en Chine, ce savoir qu’il nous demandait de chercher, c’était le savoir scientifique et culturel et ce savoir se dispense dans des institutions que sont les écoles, bibliothèques et les lieux de savoir. Y porter le feu, y porter le saccage, y porter la destruction, c’est remettre en cause tous nos héritages et patrimoines. C’est pourquoi nous ne pouvons qu’exprimer notre profond regret, notre désolation face à tout cela». Et de renchérir : « Espérons que ceux qui ont failli, en portant le feu au lieu de savoir, se ressaisirons pour savoir que la lutte politique peut se dérouler dans d’autres espaces, mais que l’espace universitaire, c’est l’espace du savoir, de la controverse qui se fait par les idées et non par le feu…Si tous, nous le comprenons, nous allons préserver tous nos espaces de savoir parce qu’il y va de notre devenir en tant qu’humain». La conférence inaugurale du colloque a été donnée après l’ouverture officielle fixée à 9 heures, à l’amphithéâtre Ucad 2 par le professeur Mamadou Fall de l’Ucad et était axée sur le thème : « Ecrire l’Histoire en Afrique contemporaine.
Organisé par ses anciens étudiants aujourd’hui devenus ses collègues, le colloque réunit pour trois jours des universitaires venant du Cameroun, du Togo, du Maroc, du Gabon, du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de l’Ile Maurice, de la République démocratique du Congo, de la France, des Etats-Unis, du Royaume Uni, entre autres. Des conférences, des tables rondes et des panels se tiendront à l’Ucad 2 et au Centre de recherche ouest africain (Warc). Le colloque permettra de passer en revue plusieurs thèmes : « Mémoire de l’esclavage Atlantique », « L’école publique : état et devenir », « Questionner les sources et l’écriture de l’histoire africaine », « L’agriculture et le foncier à l’époque coloniale », « Formation des enseignants, curricula et performances scolaires », « Colonisation, genre et violence ».
BON DEMARRAGE DES EPREUVES DU BFEM
L e Brevet de fin d’études moyennes a débuté hier, mercredi 12 juillet 2023, sur l’étendue du territoire national, par les épreuves de français. Ils sont au total 189.361 candidats, répartis dans 1276 jurys implantés dans 1135 centres d’examen
Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré hier, mercredi 12 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Aucun couac n’a été relevé, selon les autorités du ministère de l’Education, au terme d’une visite aux Cours Sainte Marie de Hann et au lycée de Hann.
L e Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) a débuté hier, mercredi 12 juillet 2023, sur l’étendue du territoire national, par les épreuves de français. Ils sont au total 189.361 candidats, répartis dans 1276 jurys implantés dans 1135 centres d’examen, à la recherche du diplôme marquant le passage au cycle secondaire. Comme chaque année, les autorités territoriales et du ministère de l’Education ont effectué une traditionnelle visite dans deux centres d’examens. Il s’agit des Cours Sainte Marie de Hann et du lycée de Hann.
Ce qui leur a permis de constater un bon démarrage des épreuves. «Pour cette année, nous avons 189.361 candidats dont plus de 109.000 filles. Ce qui représente plus de 57% du taux. Nous constatons donc qu’il y a plus de filles que de garçons et cela depuis l’année dernière. Nous avons visité les deux centres : les Cours Sainte Marie de Hann et le lycée de Hann, et nous pouvons dire l’appréciation que nous avons. C’est une appréciation générale que tout se passe très bien. Nous avons eu l’écho des autres Académies et rien à signaler», a déclaré Khadidiatou Diallo, directrice de cabinet du ministre de l’Education nationale. Poursuivant son propos, elle ajoute que «tout se passe très bien et même au niveau des régions du Sud, il n’a pas plu»
Prenant la parole, Babacar Niang, adjoint du Gouverneur de Dakar chargé des Affaires administratives, s’est aussi réjoui du bon démarrage des épreuves du Bfem. «Notre impression, après avoir visité ces deux centres, les examens se déroulent dans d’excellentes conditions. Toutes les dispositions qui ont été prises ont été respectées», a-t-il fait savoir. En plus du volet organisationnel, la sécurisation de l’examen a également nécessité une mobilisation générale des Forces de l’ordre
En effet, après les violents évènements de début juin dernier, des inquiétudes avaient plané sur la tenue des examens de fin d’année. «Ça, c’est la vie d’un système et cela montre que nous avons un système résilient. Il y a eu certes de heurts. Tout le monde avait peur qu’on reporte les examens ; mais tout s’est bien passé. Nous avons développé la résilience dans notre système éducatif et actuellement, tout se passe très bien», a fait savoir la Directrice de cabinet du ministre de l’Education nationale. Pour rappel, cette année, une hausse de plus de 9000 candidats, sur le nombre de candidats au Brevet de fin d’études moyennes, est notée par rapport à l’année dernière.
LES ETUDIANTS DE L'UGB DECRETENT TROIS JOURNEES SANS TICKET
Depuis ce mardi 11 juillet, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint Louis observent une grève pour dénoncer le manque d’eau dans leur campus, le retard du paiement de leur bourse. Ils ont ainsi décrété trois journées sans ticket
Depuis ce mardi 11 juillet, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint Louis observent une grève pour dénoncer le manque d’eau dans leur campus, le retard du paiement de leur bourse. Ils ont ainsi décrété trois journées sans ticket qui consiste à aller au restaurant sans payer le repas. Selon Marcel NDONG, porte-parole des protestataires qui ont fait face à la presse, cette décision rentre dans le cadre de leur mouvement d’humeur entamé le 7 juillet pour la satisfaction de leurs revendications.
« le retard des paiements affaitant aux allocations du mois de juin. C’est une décision du président qui fait qu’à chaque 5 du mois, les allocations doivent être payées. Mais jusqu’au moment où nous parlons elles ne sont pas payées. Et l’autre point est le manque criard d’eau. Depuis le 21 mai 2023, la coordination a eu à écrire un communiqué pour alerter l’autorité par rapport à ce manque d’eau à l’UGB », dénonce –t-il.
A noter que les cours qui ont été suspendus dans les universités publiques depuis les émeutes du début du mois de juin.
BON DEMARRAGE DU BFEM A ZIGUINCHOR
Les épreuves du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) ont débuté dans de bonnes conditions, jeudi, dans le département de Ziguinchor, avec un taux de présence de 98,06% des candidats, dans les centres Ataba Tabar, CEM Kénia et Amilcar Cabral
Ziguinchor, 12 juil (APS)- Les épreuves du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) ont débuté dans de bonnes conditions, jeudi, dans le département de Ziguinchor, avec un taux de présence de 98,06% des candidats, dans les centres Ataba Tabar, CEM Kénia et Amilcar Cabral, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de formation (IEF), Ibrahima Khalil Sakho.
« L’école avait eu à payer un lourd tribut liées aux manifestations du 1 er juin dernier. Cela n’a pas eu d’impact par rapport au taux de présence. Les élèves sont venus en masse. Dans les trois centres visités, nous avons un taux de présence de 98,06% », a fait observer l’IEF de Ziguinchor.
Il s’exprimait au terme d’une tournée de suivi dans les différents les centres Ataba Tabar, CEM Kénia et Amilcar Cabral de la commune de Ziguinchor, en présence des acteurs de l’éducation.
« Ces quelques absences sont surtout liées aux candidatures libres. Les candidats officiels sont tous présents. Sur les 798 candidats des trois centres visités nous avons 11 absences », a précisé Ibrahima Khalil Sakho, faisant savoir également que les surveillants sont venus en masse.
Il a rappelé que certains centres d’examen ont été délocalisés en raison des pillages survenus début juin dans plusieurs écoles de la commune de Ziguinchor liés aux manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
Le centre de Boucotte-Sud a été transféré au groupe scolaire HLM1, celui de Lyndiane 1 a été délocalisé à l’école Landing-Tamba, et le centre de Lyndiane 2 déplacé à l’école élémentaire Ataba-Tabar.
‘’Ces collèges délocalisés avaient été saccagés et vandalisés […] lors des manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr’’, a rappelé M. Sakho.
Selon le président du jury 1 du CEM Amilcar Cabral, Dame Guèye « tous les surveillants ont répondu à l’appel à 8 heures ».
« J’ai un jury de 175 candidats et il y a seulement six absents dont quatre individuels et deux officiels », a fait observer Dame Guèye.
Selon l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye, la région de Ziguinchor présente cette année 11.557 candidats à l’examen du BFEM, contre 10.564 en 2022, soit une hausse de 993 candidats.
Les élèves composent dans 109 centres d’examen et 112 jurys, selon M. Faye.
L’ACADEMIE DE DAKAR PRESENTE 17326 CANDIDATS
Après le baccalauréat, place au Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) démarre ce 12 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette année, l’Inspection d’Académie de Dakar a enregistré 17326 candidats dont 7192 garçons et 10134 filles
Après le baccalauréat, place au Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) qui démarre ce mercredi 12 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette année, l’Inspection d’Académie de Dakar a enregistré 17326 candidats dont 7192 garçons et 10134 filles.
Comparé à l’année dernière, le nombre de candidats a connu une hausse passant de 16426 à 17326, soit un surplus de 900 candidats. L’Inspection d’Education et de la Formation (IEF) des Parcelles assainies présente le plus grand nombre de candidats : 5810 dont 2248 garçons et 3562 filles. Elle est suivie de l’IEF des Almadies avec 4159 candidats et de l’IEF de Dakar Plateau avec 3798 candidats. L’IEF de Grand-Dakar présente le plus petit nombre de candidats avec 3529 inscrits.
Selon toujours les statistiques de l’Inspection d’Académie de Dakar, les 17326 candidats sont ainsi répartis dans 45 centres d’examens et 79 jurys. 1171 enseignants sont mobilisés pour assurer la surveillance. Cette année, les épreuves du BFEM coïncident avec le démarrage des épreuves du second tour du baccalauréat prévu également ce mercredi 12 juillet sur l’étendue du territoire national.
BFEM 2023, KEDOUGOU FAIT LE POINT DE SES CANDIDATS
Mille sept cent quarante-six élèves de la région de Kédougou- 785 filles et 961 garçons- sont inscrits à l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), qui démarre mercredi sur toute l’étendue du territoire national
Kédougou, 11 juil (APS) – Mille sept cent quarante-six élèves de la région de Kédougou- 785 filles et 961 garçons- sont inscrits à l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), qui démarre mercredi sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué à l’APS l’inspecteur d’académie, Mamadou Niang.
‘’Toutes les conditions sont réunies au niveau de l’académie de Kédougou pour que, demain à la première heure, le BFEM puisse bien démarrer à l’instar des autres régions’’, a-t-il assuré.
Les 1746 candidats sont répartis dans 17 jurys, dont huit se trouvent dans le ressort de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Kédougou et quatre dans celui de l’IEF de Saraya. Les trois autres relèvent de l’IEF de Salémata.
Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement du BFEM. C’est ainsi que les correcteurs et les surveillants ont été convoqués, a-t-il signalé. Il a aussi informé que les personnels des jurys seront acheminés ce mardi vers les différents centres d’examen.
L’académie de Kédougou a pris toutes les dispositions sécuritaires pour un bon déroulement de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes dans toute la région.
‘’En relation avec l’administration, nous avons pris les dispositions avec la sécurité, pour que tous les centres soient bien sécurisés. Et également avec les parents d’élèves pour que les conditions soient réunies pour un bon accueil’’, a indiqué Mamadou Niang.
L’inspecteur d’académie de Kédougou a lancé un appel à l’endroit des parents d’élèves, afin qu’ils veillent à ce que les enfants disposent de tout le matériel nécessaire leur permettant de passer l’examen dans les meilleures conditions possibles.
‘’Les élèves sont tenus de ne pas venir avec des documents, particulièrement avec les téléphones portables comme nous l’avons dit dans le baccalauréat’’, a-t-il rappelé.
Il a souhaité bonne chance à tous les candidats au Brevet de fin d’études moyennes, priant pour que l’examen se déroule dans d’excellentes conditions.