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21 avril 2025
International
LA CÉNA VALIDE LE BON DÉROULEMENT DU SCRUTIN
L'organe de supervision électorale loue l'esprit démocratique des électeurs et des parties prenantes. Cependant, elle tient à rappeler que la publication des résultats n'appartient qu'aux organes habilités
La Commission électorale nationale autonome (CENA) estime que le scrutin présidentiel ”s’est globalement bien déroulée dans une atmosphère calme, pacifique et sereine” non sans rappeler à ”toutes les parties prenantes que la proclamation des résultats est du ressort exclusif des organes habilités”.
”L’élection présidentielle du 24 mars 2024 s’est globalement bien déroulée sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, dans une atmosphère calme, pacifique et sereine”, indique la CENA dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
Elle note que ”de l’ouverture des bureaux, à 8 h, à leur fermeture, aux alentours de 18 h, les citoyens se sont acquittés de leur droit de vote, confirmant une nouvelle fois l’attachement du Sénégal et des Sénégalais aux principes de la démocratie”.
L’organe de supervision ”salue le comportement exemplaire des citoyens qui ont mis en avant leur esprit civique et rend un hommage appuyé aux forces de défense et de sécurité, dont la présence était visible dans tous les lieux de vote”.
Il dit confondre dans ces hommages ”les différents candidats au scrutin, leurs partisans et leurs mandataires pour le civisme et l’esprit démocratique dont ils ont fait montre, permettant un dépouillement calme et transparent du vote”.
La CENA salue enfin les missions d’observation électorale qui ”ont déployé sur le terrain des agents engagés et vigilants qui ont, chaque fois que de besoin, attiré l’attention des organes de gestion des élections sur des dysfonctionnements constatés”.
Toutefois, elle rappelle à ”toutes les parties prenantes que la proclamation des résultats est du ressort exclusif des organes habilités”.
AMADOU BA DONNE RENDEZ-VOUS POUR CE LUNDI
Le candidat du régime sortant s'exprimera aujourd'hui midi au plus tard sur les résultats, d'après sa déclaration depuis le siège de sa coalition. Après un vote salué comme bien organisé, il promet une appréciation des tendances sorties des urnes
Le candidat de la coalition au pouvoir, Amadou Ba, a promis à ses partisans de se prononcer lundi au plus tard à midi sur les résultats sortis des urnes à l’occasion du scrutin présidentiel de dimanche.
‘Je suis respectueux du droit et de la République. Nos équipes sont en train de travailler sur les résultats et dès demain à 12 heures au plus tard je reviendrai pour donner une appréciation des premiers résultats issus des urnes’’, a déclaré l’ancien Premier lors d’une brève allocution au siège du parti au pouvoir, à Dakar.
Il a salué le bon déroulement et la bonne organisation de l’élection présidentielle et remercié tous les électeurs qui ont porté leurs suffrages sur lui.
Le candidat à la succession de Macky Sall au pouvoir depuis 12 ans intervenait après que le directoire de sa campagne électorale a publié un communiqué dans lequel il assure qu’au pire des cas, Amadou Ba serait admis à un second tour.
Dimanche dans la soirée, des partisans de l’opposant, Bassirou Diomaye Faye ont commencé à célébrer la victoire après que les médias ont publié des tendances largement favorables à leur leader.
par Thierno Alassane Sall
LE PEUPLE SÉNÉGALAIS A PARLÉ
Si les tendances se confirment, le candidat Bassirou Diomaye Faye aura reçu un plebiscite. Je l'en félicite. Je souhaite, pour la survie du pays, que le "projet" adoubé par les Sénégalais, puisse répondre aux promesses
Le peuple sénégalais a parlé. Malgré les tentatives de report et les pressions, cette élection a pu se tenir, témoignant de notre attachement commun à la démocratie. C'est avec une grande humilité et un profond respect que je salue la détermination de chaque Sénégalaise et Sénégalais qui a participé à ce moment historique.
Votre volonté de changement, exprimée clairement dans les urnes, est le reflet d'une aspiration à une nouvelle alternance, à un renouveau politique que nous appelons tous de nos vœux.
Si les tendances se confirment, le candidat Bassirou Diomaye Faye aura reçu un plebiscite enthousiaste du peuple sénégalais. Je l'en félicite. Je souhaite, pour la survie du pays, que le "projet" adoubé par les Sénégalais, puisse répondre aux promesses faites aux conducteurs de Jakarta, aux marchands ambulants, aux chômeurs, à ceux qui sont tentés par la mer, à la détresse profonde des etudiants et des Sénégalais en général.
PAR Ousseynou Nar Gueye
DIOMAYE ET BA ÉCRABOUILLENT LES 17 AUTRES CANDIDATS
On ne peut même pas dire que les autres candidats-croupions venus de la majorité présidentielle lui ont fait ombrage, à ce candidat capillotracté de Macky Sall : Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Boye Diao, ne sont même pas à 1% des voix
Ce dimanche 24 mars 2024, alors qu’il est 22h15 GMT, les choses sont claires : pour l’élection présidentielle de ce jour, les Sénégalais ont décidé de « voter utile », et de ne pas s’encombrer de la formule qui veut que « au premier tour, on choisit, au second tour, on élimine ». Ils ont tenu à trancher le nœud gordien dès le premier tour et ils ont majoritairement accordé leur voix, soit à Bassirou Diomaye Faye soit à Amadou Ba. C’est-à-dire, soit au clone d'Ousmane Sonko, le principal opposant du pays (on n’avait plus besoin de sondages pour le savoir !) ou soit à l’ex-Premier ministre et dauphin tardif de Macky Sall.
Le match est plié dès ce dimanche entre Diomaye et Bâ. Lesquels n’ont laissé que des miettes aux 17 autres candidats, qui ont récolté, égrenés par les radios FM et télés locales, que des scores de 1, 2 ou 3 voix par bureau de vote. Des candidats réduits au virtuel du code binaire informatique : 0 et 1. Là où Diomaye et Bâ prenaient des centaines ou plusieurs centaines de votes. Et la dynamique victorieuse semble très fortement être du côté de Diomaye, alors que Dakar où je me trouve bruit de sons de klaxons et d’explosions de pétards, qui célèbrent d’ores et déjà cette victoire de l’opposition.
Victoire, d’ailleurs, dès le premier tour, de Diomaye. Nos estimations donnent le candidat de l’ex-Pastef à 56% ce dimanche soir, avec 31% des voix pour Amadou Bâ. Un vrai génocide électoral donc, perpétré par Diomaye et Bâ sur les autres 17 candidats. Son entourage proche présentant vendredi dernier, dans un débat sur Radio France Internationale (RFI), des sondages le plaçant à 43% des intentions de vote et plaçant Diomaye à 39%, Amadou Bâ finit plus proche des seulement 30%, malgré tous les moyens publics mis à sa disposition pour faire campagne. Dès vendredi, sur mes réseaux sociaux et sorties publiques, je lui prédisais un score de 30%. On ne peut même pas dire que les autres candidats-croupions venus de la majorité présidentielle lui ont fait ombrage, à ce candidat capillotracté de Macky Sall qu’est Amadou Bâ : Mahammed Boune Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Mamadou Boye Diao, ne sont même pas à 1% des voix.
En plus de l’effet-victimisation que lui offrait son emprisonnement sans jugement depuis un an, Bassirou Diomaye Faye, libéré mercredi dernier, a certainement aussi bénéficié du coup de pouce décisif du ‘‘peuple du Sopi’’, l’électorat du PDS d’Abdoulaye Wade, qui reste à près de 100 ans d’âge, le Secrétaire général de son parti, dont son fils Karim Wade n’aura été qu’un candidat putatif, velléitaire et fantomatique. Abdoulaye Wade après avoir appelé ses militants et sympathisants à voter pour lui, a reçu Bassirou Diomaye Faye hier samedi, et l’a adoubé pour ce nouveau Sopi. Troisième alternance politique donc au Sénégal, en moins de 25 ans. Paris valait une messe ? Eh bien, Dakar vaut bien une masse ; et le fief de Ziguinchor, base arrière du départ de cette reconquête de l’ex-Pastef, valait bien un massage.
La messe est dite et le bissap est tiré. Il faut désormais le boire. Plusieurs des 17 autres candidats ont concédé leur défaite et salué la victoire de Diomaye dès ce dimanche soir, par tweets. Nous espérons tous nous réveiller ce lundi matin du 25 mars 2024, avec l’annonce du coup de fil de félicitations d’Amadou Bâ à Bassirou Diomaye Faye.
LE PEUPLE S’EST EXPRIMÉ, IL A FAIT LE CHOIX DE LA RUPTURE
Plus qu’une élection, c’est une révolution et un référendum pour la souveraineté totale et la prise en charge par le peuple Sénégalais de son propre destin
Plus qu’une élection, c’est une révolution et un référendum pour la souveraineté totale et la prise en charge par le peuple Sénégalais de son propre destin.
C’est l’aboutissement d’une lutte sans compromissions, d’une jeunesse déterminée qui a réussi à déraciner un système, un baobab qui a toujours exhibé ses biceps.
C’est aussi la victoire d’un homme, Ousmane Sonko, qui est gardien du temple et l’artisan pour la réalisation du projet de société qui a emballé toute une nation, forcé le respect de l’Afrique et du monde progressiste.
Le peuple Sénégalais, ce grand peuple, vient de résoudre la contradiction principale, qui était de terrasser le mammouth, le néocolonialisme et les compradores.
Bassirou Diomaye Faye a porté avec dextérité le projet Pastef avec à ses côtés le grand timonier et le peuple Sénégalais qui l’a validé.
C’est tout un Etat qu’il y aura à construire, mais les patriotes qui regorgent de compétences aiguës, de forces physiques et de technicités, sont pressés de servir sans réserves et ils relèveront à coup sûr le défi.
Enfin la délivrance !!!
LA SOCIÉTÉ CIVILE INVITE LES CANDIDATS À LA RETENUE
Le collectif des organisations de la société civile pour les élections a fait un bilan a mis à parcours sur le déroulement du scrutin d’hier, dimanche 24 mars
Le collectif des organisations de la société civile pour les élections a demandé à tous les candidats et leurs partisans de s’abstenir face aux tendances qui se dégagent des urnes. Le COSCE qui s’est félicité de la mobilisation des électeurs, salue les organes de gestion des élections pour la bonne organisation du scrutin.
Le collectif des organisations de la société civile pour les élections a fait un bilan a mis à parcours sur le déroulement du scrutin d’hier, dimanche 24 mars. D’après le COSCE, « Le dispositif mis en place sur l’étendue du territoire national, conformément à son mandat et aux principes en vigueur, a permis de constater dans l’ensemble un bon déroulement du scrutin malgré quelques disfonctionnements constatés qui ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité de l’élection. »
Tout en se félicitant de la mobilisation des électeurs qui ont fait montre « encore une fois leur maturité et leur profond attachement à la démocratie », salue « les organes de gestion des élections pour la bonne organisation du scrutin », note le même communiqué
Toutefois, « Le COSCE, tout en prenant acte des tendances qui se dégagent des urnes, exhorte les candidats et leurs partisans à faire preuve de retenue en attendant la publication des résultats par les instances habilitées », a fait savoir le document signé Pr Babacar Gueye, chef de mission du COSCE.
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DIOMAYE EN TÊTE DES PREMIERS DÉPOUILLEMENTS
Le candidat de l'opposition tiendrait la corde, à en croire les premiers résultats partiels obtenus par Reuters. Une avance initiale qui suscite déjà l'espoir du changement et des scènes de liesse dans la capitale
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/03/2024
Les premiers dépouillements dans les bureaux de vote de l'élection présidentielle de ce dimanche montrent l'opposant Bassirou Diomaye Faye en tête, selon les informations publiées par l'agence Reuters. Cette avance initiale a provoqué des scènes de liesse dans les rues de la capitale Dakar après une journée de vote paisible, suscitant l'espoir d'un changement pour de nombreux électeurs.
Des millions de Sénégalais se sont déplacés pour élire le cinquième président du pays, après trois années de turbulences politiques inédites qui ont donné lieu à de violentes manifestations anti-gouvernementales et renforcé le soutien envers l'opposition. Était en jeu la fin possible d'un régime qui a promu des politiques favorables aux investisseurs mais n'a pas réussi à atténuer les difficultés économiques dans cette démocratie d'Afrique de l'Ouest connue pour sa stabilité, bien que touchée par des coups d'État par le passé.
Les électeurs avaient le choix entre 19 candidats pour remplacer le président Macky Sall, qui se retire après un deuxième mandat émaillé d'agitations à cause de la poursuite du chef de file de l'opposition Ousmane Sonko ainsi que des craintes qu'il ne veuille prolonger son mandat au-delà de la limite constitutionnelle. L'actuel chef de l'État ne figurait pas sur les bulletins de vote, une première dans l'histoire du pays. Sa coalition au pouvoir a désigné comme candidat l'ancien Premier ministre Amadou Ba, 62 ans.
Les résultats définitifs provisoires sont attendus mardi. Un second tour aura lieu si aucun candidat n'atteint les 50% de voix plus une requises pour l'emporter dès le premier tour. L'élection s'est déroulée sans incident majeur rapporté.
BOUN DIONNE ÉVACUÉ EN FRANCE POUR DES SOINS
L'état de santé de Dionne s'était soudainement dégradé ces derniers jours, le contraignant à interrompre sa campagne électorale. Son absence avait alors alimenté diverses rumeurs
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/03/2024
L'information, révélée en exclusivité par Dakaractu, a de quoi surprendre. L'ancien Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne a finalement été évacué médicalement vers la France dans la nuit de samedi au dimanche, pour y recevoir des soins de meilleure qualité.
L'état de santé de Dionne s'était soudainement dégradé ces derniers jours, le contraignant à interrompre sa campagne électorale. Son absence avait alors alimenté diverses rumeurs.
C'est donc suite à l'aggravation de son état de santé que la décision a été prise de l'évacuer vers un hôpital français, avec le soutien du président Macky Sall. Dakaractu indique que le transport s'est effectué à bord d'un avion médicalisé de la compagnie Airlec médical (F-HMED), qui a décollé de Dakar à 04h52 pour rejoindre l'aéroport du Bourget, près de Paris.
Cette évacuation d'urgence, même si elle permettra sans doute à Dionne de bénéficier des meilleurs soins, l'empêchera cependant de pouvoir accomplir son devoir électoral comme il l'avait prévu. L'ancien ministre et candidat à la présidentielle devait normalement aller voter du côté de sa ville natale de Gossas.
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IDRISSA SECK ASPIRE À UNE NOUVELLE ÈRE
De retour des urnes, le candidat à la présidentielle a diffusé une déclaration apaisante aux Sénégalais. Il a lancé un vibrant appel au calme pour les jours à venir, exprimant aussi sa vision d'un pays uni
Dans une déclaration sobre mais pleine d'espoir, le candidat Idrissa Seck a détaillé à la nation ses vœux pour des fêtes de Ramadan et de Carême apaisées. Après avoir accompli son devoir civique, il a lancé un appel solennel à la paix et à la sérénité durant cette période électorale cruciale.
Seck aspire à l'avènement, sous la prochaine présidence, d'une ère nouvelle pour le Sénégal - une ère de stabilité, de sécurité renforcée, de prospérité économique et d'emplois massifs pour la jeunesse.
Il a conclu en exprimant l'espoir fervent que le Sénégal, uni, sorte vainqueur et renforcé de ce scrutin démocratique. Un message apaisant, en cette période de tous les possibles.
L'HEURE DU CHOIX
Deux visions diamétralement opposées s'affrontent: d'un côté la pérennisation d'un système établi, de l'autre l'avènement d'une nouvelle ère de changements. Un tournant majeur dans l'histoire politique récente du pays
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/03/2024
Les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche 24 mars pour élire leur président de la République. Ils devront départager deux candidats aux projets de société radicalement opposés: Amadou Ba, représentant de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar, et Bassirou Diomaye Faye, qui porte les couleurs de l'ex-Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), formation dissoute par le gouvernement en juillet dernier. Selon le politologue Moussa Diaw, cité par le journal Le Monde, "jamais, dans leur longue histoire démocratique, la tenue d’une présidentielle n’aura été aussi éprouvante".
En effet, cet intense scrutin, inédit de par son accouchement difficile, consacre une nette polarisation entre les partisans d'une continuité politique et les tenants d'une rupture franche. D'un côté, Amadou Ba, ancien premier ministre et ministre des finances de 62 ans, prône une stabilité dans la gouvernance du pays. De l'autre, Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, dauphin de l'opposant Ousmane Sonko, défend des changements radicaux notamment dans la lutte contre la corruption et la réforme de la gouvernance.
Cette division se reflète également sur les plans économique et diplomatique. Candidat décrit comme "pro-français" par ses adversaires, Amadou Ba propose de poursuivre les relations privilégiées avec la France, premier partenaire économique et commercial du Sénégal. Bassirou Diomaye Faye, issu de l'ex-Pastef qui milite pour une sortie du franc CFA et la remise en question des accords liés à l'exploitation future des hydrocarbures, appelle à une plus grande souveraineté et à un rééquilibrage des alliances du pays.
Sur le plan économique, le Fonds monétaire international a conditionné son soutien financier au maintien du programme d'ajustement structurel, comprenant une réduction des subventions. Or, selon Abdourahmane Diouf, allié de la coalition "Diomaye président", "le Sénégal est un pays souverain qui décide des secteurs de son économie à subventionner ou non". L'opposition, méfiante vis-à-vis des plans d'ajustement, promet de trouver "d'autres financements alternatifs".
Fort de son image d'intégrité forgée par son leader Ousmane Sonko, ancien agent des impôts "qui n'a jamais rien détourné", l'ex-Pastef peut compter sur une partie de la jeunesse et de l'élite urbaine, lasses des "acteurs classiques (...) déconnectés des réalités" selon M. Diaw. Le parti s'est hissé à la troisième place à la présidentielle de 2019 avant de rafler près de la moitié des sièges au Parlement en 2022.
Amadou Ba tente pour sa part d'attaquer la probité de son rival, régulièrement accusé, sans preuves, de corruption. Tout porte ainsi à croire que les Sénégalais devront trancher, lors de ce scrutin crucial, entre la continuité d'un modèle établi et une remise en question profonde des équilibres sociétaux et géopolitiques actuels.