Dakar, 15 déc (APS) – Invité de la Fondation Afrivac, une structure visant à promouvoir la vaccination en Afrique, Diégo Maradona, l’ancienne star du football mondial, sera présent à Dakar du 15 au 18 décembre, confirment des médias argentins.
L’ancien numéro 10 argentin viendra prendre part aux manifestations organisées par Afrivac (une fondation d’utilité publique visant à promouvoir l’engagement du secteur privé (sociétés et individus) dans le financement de la vaccination des enfants en Afrique, en compagnie de son épouse et de la Princesse Haya Bint Al Hussein, présidente d’une Association humanitaire à Dubai.
Au cours de son séjour dakarois, l’ancien sélectionneur de l’Argentine pourrait prendre part au match de gala prévu entre les Amis d’El Hadj Diouf et ceux de Nicolas Anelka.
Diégo Maradona devrait visiter des structures sanitaires dakaroises en compagnie de son épouse et de la Princesse Haya Bint Al Hussein.
Le match de gala aura lieu samedi 17 décembre au stade Léopold Sédar Senghor. De la Fondation Afrivac, on apprend que les premiers invités sont déjà arrivés à Dakar ce mercredi, le gros de la troupe étant attendus jeudi et vendredi.
ADDIS ABEBA (AFP) - Entre les piles de papiers et les tasses de café froid à moitié vides qui garnissent son bureau à Addis Abeba, la photographe Aida Muluneh enchaîne cigarette sur cigarette et peste contre ses collègues étrangers, auxquels elle reproche de faire la part trop belle aux maux de l'Afrique.
Éthiopienne de la diaspora rentrée au pays il y a neuf ans, cette photographe accomplie de 42 ans, récompensée par plusieurs prix, s'est fixé pour but de promouvoir un regard africain sur l'Afrique. Elle a fondé à cet effet le festival Addis Foto Fest, dont la quatrième édition s'ouvrait jeudi dans la capitale éthiopienne.
Jetant un regard sur le quartier animé de Sidist Kilo par la fenêtre de son bureau, au troisième étage d'un immeuble, elle raconte comment elle tente de développer une culture photographique dans son pays, et dit rêver d'une Ethiopie où sortir un appareil photo ne serait plus considéré comme une atteinte à la sécurité nationale.
Lors de son enfance passée au Yémen et au Canada, Aida Muluneh a cultivé la nostalgie d'une Ethiopie quittée à l'âge de cinq ans.
Elle apprend la photographie aux États-Unis, aux côtés de photographes noirs américains, et entre ensuite au Washington Post "obsédée", dit-elle, par l'Afrique, et agacée de voir l?Éthiopie toujours ramenée à la famine des années 80.
Quand elle rentre en Éthiopie, après 28 ans d?absence, elle trouve un pays en pleine mutation, "coincé entre le passé, le présent et l'avenir", entre les nombreuses crises alimentaires et le tramway flambant neuf, le seul d'Afrique subsaharienne, qui serpente entre les luxueux immeubles en construction et les taudis où s'entassent encore la plus grande partie des habitants d'Addis Abeba.
"L?Éthiopie offre tout l'éventail de l'humanité, la misère absolue comme la joie absolue, et vous pouvez voir tous ces éléments en l'espace d?une seule journée", dit-elle.
"L'Afrique est traitée de manière injuste", martèle Aida Muluneh, traçant une comparaison avec les Noirs américains. "Les images venant des États-Unis quand il s'agit des Noirs sont toujours celles de trafiquants de drogue, de proxénètes, de meurtriers". "De la même façon, l'Afrique est toujours présentée par des images négatives, d'Africains affamés et de conflits".
- "Painted Faces" -
Le festival Addis Foto Fest est né de cette volonté de rapprocher les photographes noirs américains et africains, et d'inciter les photographes éthiopiens à s'approprier le récit de leur pays.
"Nous n'avons pas besoin que des photographes étrangers viennent nous raconter notre histoire", s'emporte-t-elle en feuilletant quelques images de son travail à Lalibela, site touristique emblématique de l'Éthiopie avec ses églises taillées dans la roche.
Ses photos en noir et blanc mettent en exergue des détails de la vie quotidienne. Des intérieurs, des visages, des gestes pris sur le vif.
Un de ses travaux les plus populaires, la série de portraits hors-sol "Painted Faces", met en scène de jeunes femmes africaines, visages peints en bleu, blanc ou rouge vif. Les modèles deviennent des sujets artistiques, plutôt que d'être réduits à leur "africanité".
"Une grande partie de mon travail consiste à effacer le temps et l'espace. Je regarde l'universalité. Je veux penser le continent de manière différente", explique t-elle.
- Autorisations pour tout -
Mais en Ethiopie, Aida Muluneh se heurte à l'absence de culture photographique, largement réduite aux photos de mariage. D'autant que dans un pays autocratique et bureaucratique, les photographes sont souvent traités avec hostilité. "La photo est vue avec suspicion", explique-t-elle. "Je peux photographier un simple mur et quelqu?un viendra me demander pourquoi je prends ce mur en photo".
Lorsqu'elle envoie ses étudiants à Mercato, le plus grand marché à ciel ouvert d'Afrique, les jeunes photographes se font rudoyer par des commerçants ou harceler par la police. "Il faut des autorisations pour tout. Et celle donnée par le ministère de la Communication n'est pas reconnue par la police. Cela n'a pas de sens".
Cette année, l'organisation du festival est compliquée par l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis deux mois. Certains lieux ont refusé d'accueillir des expositions par crainte d'être associés à des activités politiques. Les partenaires financiers sont rares et les tirages photos doivent être imprimés à Nairobi.
Il n'empêche. Les photographes éthiopiens sont de plus en plus nombreux: en 2010, ils n?étaient que quatre à participer à Addis Foto Fest, contre une trentaine cette année.
"La visibilité internationale s'accroît", assure Aida Muluneh. "Je vois les talents se développer. On a bien avancé, pas seulement en Ethiopie, mais sur tout le continent."
Dakar, 14 déc (APS) - La manager culturelle de l’ambassade d’Espagne au Sénégal, Alexandra Gil, a annoncé mercredi à Dakar que vingt photographes sénégalais ont été sélectionnés pour le Prix Descubrimientos 2017 de l’entreprise photoEspaña.
’’Un concours a été organisé au mois d’août, nous avons reçu plusieurs photographes, amateurs ou professionnels du Sénégal. Et parmi tout ces photographes, on a sélectionné 20 d’entre eux, et ce sont ces 20 photographes qui seront là aujourd’hui et demain pour présenter leur travail à des experts internationaux’’, a-t-elle dit, à l’ouverture de l’atelier Portfolio, au centre culturel espagnol de Dakar (Aula Cervantès).
Alexandra Gil a ensuite annoncé que la sélection a été faite à Madrid par un comité d’experts de l’entreprise photoEspaña.
Selon elle, ‘’cet atelier de deux jours permettra à ces photographes d’avoir plus d’outils et de connaissance". Elle a souligné que ces derniers "seront conseillés et encadrés par cinq professionnels". "Et à la fin de l’atelier, dit-elle, le gagnant bénéficiera d’une exposition à Madrid et recevra le prix."
Elle a par ailleurs souligné que c’est la première fois que ‘’ce concours de photographie (PhotoEspaña), reconnu dans tout les pays [et] l’un des plus importants", est organisé au Sénégal.
Pour sa part, le directeur du centre culturel d’Espagne à Dakar, Ignacio Villapadierna, s’est réjoui de l’initiative, avant d’ajouter que ‘’le but est de mettre en contact les photographes sénégalais, avec des spécialistes internationaux, ce qui peut leur ouvrir les portes professionnelles‘’.
Europa League: la maman des Pogba ne veut "pas de perdant"
"Moi je veux deux matches nuls entre mes enfants, je ne veux pas de perdant", a dit à l'AFP Yeo Moriba, la maman des frères Pogba, avant la double confrontation entre le Manchester United de Paul et le Saint-Étienne de Florentin Pogba, en 16e de finale de l'Europa League.
"Je sais que malheureusement l'un des deux sera éliminé", a concédé celle qui ira "voir les deux matches", le 16 février (à Manchester) et le 22 février (à Saint-Étienne).
Le ManU de Paul, international français âgé de 23 ans, sera ultra favori contre l'ASSE de Florentin (26 ans), qui a choisi de représenter la Guinée, le pays d'origine des Pogba.
Mais ses deux enfants "sont très contents de se croiser sur un terrain", a-t-elle assuré, et se sont promis d'"échanger leurs maillots".
Le frère jumeau de Florentin, Mathias, est également footballeur professionnel (et international guinéen), il joue au Sparta Rotterdam aux Pays-Bas.
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DONALD TRUMP ET KANYE WEST APPARAISSENT ENSEMBLE À LA TRUMP TOWER
Donald Trump, président élu des Étas-Unis s'est affiché ce mardi en compagnie de l'époux de Kim Kardashian, le rappeur Kanye West.
"Nous sommes amis depuis longtemps", a déclaré Trump à la fin de cette rencontre.
L'apparition des deux amis est très commentée sur les réseaux sociaux.
Donald Trump et Kanye West ensemble, Ivanka Trump en arrière-plan, peu avant une conférence de presse à la Trump Tower à New York #AFPpic.twitter.com/vUEcFMwF4h
Loin des zones talibanes d'Afghanistan où il vivait il y a encore quelques mois, c'est à Doha que Murtaza Ahmadi, six ans, a croisé pour la première fois la star argentine du FC Barcelone, en déplacement avec son club qui devait disputer plus tard un match amical contre l'équipe saoudienne Al-Ahli.
"L'image que le monde voulait voir", ont tweeté les organisateurs qataris de la Coupe du monde 2022, à l'origine de cette rencontre, accompagnant leur message de photos et vidéos montrant le petit Afghan donnant la main à son héros, un maillot de Barcelone - bien réel cette fois-ci, mais beaucoup trop grand pour lui - sur le dos.
On y voit également l'Argentin porter le jeune garçon dans ses bras et poser longuement devant les photographes, dans l'enceinte du stade Al-Gharrafa de Doha.
"Je suis très heureux d'avoir rencontré mon héros. C'est un rêve pour moi", a réagi le petit Murtaza, selon une déclaration publiée par le comité de surveillance de l'organisation de la Coupe du monde 2022.
Murtaza, originaire de la province afghane de Ghazni, au sud de Kaboul, avait touché le monde entier en janvier dernier, avec la publication de photos de lui, arborant avec fierté son maillot aux rayures bleues et blanches - couleurs de l'Argentine. Le maillot avait été confectionné de toutes pièces par son grand frère Homayoun dans un sac plastique sur lequel le numéro 10 de Messi avait été tracé au feutre.
Ému, le joueur du Barça avait par la suite offert au jeune garçon un équipement complet du FC Barcelone et un maillot dédicacé de la sélection albiceleste.
A l'époque, son père Mohammad Arif Ahmadi avait raconté à l'AFP qu'en tant que "pauvre fermier", il n'avait "pas de quoi offrir un maillot de Messi à Murtaza."
"Je veux que mon fils soit un bon joueur de football et qu'il devienne le Messi afghan", avait-il ajouté.
Menacée, la famille Ahmadi avait fui l'Afghanistan au printemps 2016 et avait dû demander l'aide du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Manchester City: amende et permis suspendu pour Yaya Touré pour conduite en état d'ivresse
Le milieu international ivoirien de Manchester City Yaya Touré a été condamné à une amende de 54.000 livres (64.600 euros) et à une suspension de permis de conduire de 18 mois pour conduite en état d'ivresse, a-t-il annoncé mardi sur sa page Facebook.
Touré, 33 ans, avait été inculpé fin novembre après avoir été arrêté au volant de sa voiture dans l'est de Londres avec un taux d'alcoolémie au-dessus de la limite autorisée. Lundi, il a plaidé coupable devant le tribunal londonien de Barkingside qui l'a condamné.
Le joueur a cependant nié avoir consommé intentionnellement de l'alcool.
"J'ai toujours refusé de consommer de l'alcool. Quiconque me connaît ou s'intéresse au football m'a vu refuser le champagne offert pour +l'homme du match+ en raison de mon engagement religieux", écrit-il.
L'international n'explique toutefois pas comment il a pu se retrouver avec ce taux d'alcoolémie.
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UN PRÉSIDENT ÉLU TROP BAVARD?
Interview du président élu de la Gambie Adama Barrow
Voici l’une des nombreuses interviews accordées à la presse par Adama Barrow après son élection. Si sa victoire ne fait l’objet d’un doute si n’est pas de la part de l’autocrate Jammeh, on peut reprocher au président élu de la Gambie d’être trop bavard.
Comme l’a mentionné dans sa contribution le journaliste Cheikh Diallo, Adama Barrow en état d’ébriété médiatique accorde d’interview tous les médias sans réserve.
En se mettant autant en scène, il n’avait pas songé à la versatilité de Yahya Jammeh, qui au plus fort de l’euphorie a décidé de confisquer le pouvoir et de s’y accrocher puisque ce n’était de gaieté de cœur qu’il avait reconnu sa défaite.
Voici l’une des nombreuses interviews accordées à la presse par Adama Barrow après son élection. Si sa victoire ne fait l’objet d’un doute si n’est pas de la part de l’autocrate Jammeh, on peut reprocher au président élu de la Gambie d’être trop bavard.
Comme l’a mentionné dans sa contribution le journaliste Cheikh Diallo, Adama Barrow en état d’ébriété médiatique accorde d’interview tous les médias sans réserve.
En se mettant autant en scène, il n’avait pas songé à la versatilité de Yahya Jammeh, qui au plus fort de l’euphorie a décidé de confisquer le pouvoir et de s’y accrocher puisque ce n’était de gaieté de cœur qu’il avait reconnu sa défaite.
PAR NOS REPORTERS FRÉDÉRIC ATAYODI, FODÉ MANGA ET BOUBACAR BADJI
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SENGHOR, NIASSE, MAKHTAR MBOW ET MOI
EXCLUSIF SENEPLUS : Comment Senghor m'a dégoté dans mon lycée à Banjul ? - Pourquoi Amadou Makhtar Mbow m'a choisi pour diriger les oeuvres représentatives mondiales à l'Unesco - Sedat Jobe parle de ses connexions au Sénégal
Frederic Atayodi, Fodé Manga et Boubacar Badji de SenePlus |
Publication 12/12/2016
Jeune lycéen à Banjul, c’est un jour des années 1960 que le président Senghor, au détour d’un voyage dans un lycée gambien, identifia le jeune Momodou Lamin Sedat Jobe. C’est lors de l’échange de quelques civilités exprimées à la classe que, la réponse du jeune Sedat avait vraisemblablement marqué feu le président Senghor.
C’est ainsi qu’il instruit son chef de protocole de prendre contact avec le jeune Sedat qui, plus tard rejoindra Dakar sur la demande de Senghor.
Par l’entremise donc du président Senghor, le futur cadre francophile Sedat , se lira d’amitié avec les proches de Senghor tel Moustapha Niasse, Djibo Kâ, Amadou Makhtar Mbow, etc.
La suite de l’histoire dans la vidéo. Regarder.
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LA LISTE DES ARTISTES ET CRÉATEURS SÉNÉGALAIS CONNUE
Dakar, 9 déc (APS) - Le ministère de la Culture et de la Communication a rendu publique vendredi la liste des artistes et créateurs qui représenteront le Sénégal aux 8e Jeux de la Francophonie d’Abidjan, prévus du 21 au 30 juillet 2017, annonce un communiqué reçu à l’APS.
La publication de cette liste est intervenue dans la foulée de celle des résultats des sélections dans les disciplines culturelles et de création de ces jeux, par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).
Ainsi, le Sénégal sera représenté par les artistes et créateurs suivants :
-Crazy elements (hip hop danse) ;
-Moctar Ndiaye Dicko (jonglerie avec ballon - free style ball) ;
-Mbaye Babacar Diouf (peinture) ;
-Balla Ndao (sculpture) ;
-Moona (chanson) ;
-Mame Fara Ndiaye (conte et conteurs) ;
-Compagnie Pasytef (danse de création) ;
-Mohamed Mbougar Sarr (littérature – nouvelle) ;
-Ndèye Fatou Thiam (photographie) ;
-ONG Concept (création pour le développement durable).