Louga, 3 jan (APS) - Birima Fall dit Baye Manga, metteur en scène de la troupe Renaissance, lauréate du premier prix en danse de la neuvième édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC), lance un appel pour un accompagnement des artistes primés lors de cette manifestation culturelle tenue en fin décembre à Kolda.
‘’Nous espérons qu’avec ce titre, nous aurons un accompagnement et des opportunités pour nous ouvrir au monde extérieur’’, a dit Baye Manga dans un entretien avec l’APS. Il a évoqué notamment la possibilité d’avoir des contacts pour des tournées artistiques à l’étranger comme en avait bénéficié en 2005 la troupe communale de Louga, vainqueur de ce même prix.
‘’Au-delà de la récompense (un million par catégorie : danse ; musique et théâtre et 1,5 million pour le Grand Prix), le FESNAC doit être un tremplin pour les artistes appuyés par les autorités", a estimé l’artiste qui souhaite ‘’une ouverture pour enrichir l’expérience de ses protégés’’.
Baye Manga attire l’attention des Lougatois sur la nécessité d’assurer la relève en favorisant la formation des jeunes qui doivent selon lui ‘’maintenir le statut de ville culturelle de la capitale du Ndiambour’’.
Cette victoire a été bâtie selon lui sur la bonne maîtrise du thème de cette année— "Patrimoine culturel- tourisme et développement durable"— sur lequel un bon travail a été réalisé par l’encadrement des artistes de la région.
Baye Manga se félicite ainsi du beau spectacle basé sur la danse traditionnelle offerte par ses protégés qui ont ébloui le public de Kolda par leur maîtrise de la chorégraphie, le bon décor l’accompagnant et la rythmique présentée.
Parlant de l’organisation du FESNAC, il a évoqué un évènement sans aucun couac et salué le bon accueil réservé aux festivaliers par les organisateurs.
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LES MILLE ET UNE FACETTES DE MAYA ANGELU
Traumatisée par l’extrême violence de l’Amérique raciste, c’est en l’art que Maya trouve refuge. Elle est tour à tour écrivain, poète, journaliste, cuisinière conductrice , prostituée, actrice, productrice, réalisatrice, chanteuse, danseuse...
Ecrivain et poète dans l’âme, Maya Angelou qui incarne avec d’autres la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis a, avant de connaitre la notoriété et d’atteindre la gloire connu de multiples vies.
Traumatisée par l’extrême violence de l’Amérique raciste, c’est en l’art et l’art dans toute sa vastitude que Maya Aneglou trouve refuge. Elle est tour à tour écrivain, journaliste, cuisinière conductrice de tramway, prostituée, actrice, productrice, réalisatrice, chanteuse, danseuse professeur de poésie. Une artiste compète. Qui a élevé l'Amérique par sa plume, par le verbe.
A sa mort en 2014, Michèle Obama lui rendant un hommage dû à son rang, avait dit que c’est grâce à une écrivaine noire, qu’il y a eu un couple noir à la Maison Blanche. En tout cas, cette icône noire américaine a une présence particulière chez les Obama à tel enseigne qu’une sœur d’Obama porte le nom de Maya.
Celle qui avait battu campagne pour Barack est tantôt qualifiée de Victor Hugo national pour sa plume, ou Nelson Mandela américain pour son combat pour les droits des Noirs. Si Maya porte tous ces glorieux noms c’est qu’elle le mérite bien. Compagnon de lutte de Martin Luther King et de Malcom X, France2 nous dresse le portrait en images de cette femme drôle et digne à qui beaucoup de chanteurs pop et rap voue un culte particulier.
Le Sénégal vient de perdre un de ses plus dignes fils. Le professeur Bassirou Dieng de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a été rappelé à Dieu la nuit du vendredi 23 au samedi 24 décembre et inhumé à Touba. Un homme d’une dimension incommensurable.
Un homme d’une grande culture dira le Professeur Hamidou Dia à l’annonce de sa disparition. Depuis, samedi, les témoignages se succèdent et se ressemblent, la plupart mettent l’accent sur ses travaux destinés à mieux faire connaitre les fondements de la société ouest africaine et sénégalaise. Le Professeur Bassirou Dieng a contribué à montrer comment la société sénégalaise est passée du Ceeddo au talibé.
« Du Tiédo au Talibé » est d’ailleurs le titre qu’il donna à un de ses nombreux et importants ouvrages portant sur l’épopée autrement dit l’analyse du discours sur le pouvoir et les institutions sociales et politiques d’une ère culturelle. L’épopée de Songo Aminata Diop, héros de la Communauté Lébou, Dakar, PUD, 2008, « Contes et mythes Wolof » L’épopée de Boubou Ardo.
L’islamisation des traditions de l’Ouest africain, Médiévales n°34, Amiens, Université de Picardie Jules Verne, Presses du Centre d’Etudes Médiévales, 2004, 90 p. (en collaboration avec I.Wane), sont autant d’ouvrages que le professeur Directeur de la revue Ethiopiques de la Fondation Senghor depuis 2002, laisse comme héritage aux futures générations afin de les aider à mieux construire leur imaginaire.
Il a montré au cours de ses travaux que finalement les crises politiques depuis le 13 eme siècle en Afrique sont, à peu près, de le même nature nous donnant ainsi des clés pour résoudre les remous actuels et futurs. Son rappel constant de la Charte du Mandé est une invite formidable à la jeunesse d’aujourd’hui pour qu’elle croit davantage en soi.
Dans cette perspective, ses travaux sont éternels et participeront inéluctablement à la construction du Sénégal de demain.
En ces temps où le débat sur l’identité, sur la place de l’islam dans nos sociétés est mis en exergue, les travaux du Professeur Bassirou Dieng témoignent également de l’apport de l’Islam dans la transformation de la société Ceeddo en une société plus juste et plus libre.
Son ouvrage intitulé L’épopée de Cheikh Ahmadou Bamba de Serigne Moussa Ka (Jasaa u sakÓor u géej gi, Jasaa u sakÓor u jéerj ji), Dakar, PUD, 2006 (en collaboration avec D. Faye) est une illustration parfaite de ce témoignage.
Outre, l’abondance des ouvrages et des articles scientifiques qu’il a commis, le Professeur Bassirou Dieng, Directeur de la Formation doctorale Etudes Africaine à l’Université Cheikh Anta Diop a été véritablement un intellectuel de son temps.
Alors que l’immigration dite clandestine occupe la Une des médias, le Professeur, a consacré une grande partie de son temps, ses dernières années, à ce phénomène. C’est ainsi qu’il va publier en 2001 l’article "La culture de l'émigré : fondements historiques et transformations", in revue Sociologia urbana e rurale, n°64-65, Milan, 2001, p.35-63, avant de prendre part en mai 2004 à la Conférence prononcée à l’Université de Lecce (Italie) sur « Culture et migration nord-sud ».
Le Professeur Bassirou Dieng qui repose depuis samedi dernier à Touba la ville sainte a eu une vie utile et remplie. Utile à sa confrérie, utile à son pays, utile à son continent. Ne mérite-t-il pas un repos digne du travailleur acharné qu’il fut sur terre ?
Que Dieu l’accueille en lui disant " Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ; entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis›. » Sourate 89 intitulée l'Aube
CAN : ALIOU CISSÉ POUR UNE PÉRIODE DE STAGE PLUS LONGUE
Dakar, 3 jan (APS) – Le sélectionneur national, Aliou Cissé, souhaite une préparation d’une quinzaine de jours pour les équipes nationales devant prendre part à la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
‘’Je pense que les délais de préparation sont très courts, on doit aller jusqu’à deux semaines’’, a indiqué le sélectionneur national à la presse.
La Confédération africaine de football (CAF) doit peser de son poids pour amener la FIFA à allonger la date de préparation qui est très courte, a-t-il estimé.
Officiellement, le stage a démarré dans la nuit du 1er au 2 janvier, mais jusqu’à ce mercredi, certains sélectionnés évoluant en Angleterre étaient mobilisés par leur championnat à l’image de Mame Birame Diouf de Stoke City qui doit jouer ce mercredi contre Watford pour la 20-ème journée de Premier league.
Mais en dépit de cet impair, le jeune technicien assure qu’il va s’adapter avec son staff pour préparer de la meilleure manière le premier match devant l’opposer à la Tunisie. ‘’Ce sera un gros match’’, a prévenu Aliou Cissé, qui, après avoir joué deux phases finales en 2002 et 2004, débutera pour sa carrière d’entraîneur à la tête d’une sélection nationale à la CAN.
En plus de la Tunisie, le Sénégal jouera respectivement contre le Zimbabwe le 19 janvier et contre l’Algérie, quatre jours plus tard pour les matchs du groupe B de la CAN 2017 (14 janvier au 5 février). SD
CHEIKH NDOYE PAS SATISFAIT D’UN STATUT DE REMPLAÇANT
Dakar, 3 jan (APS) – Le capitaine d’Angers (élite française), Cheikh Ndoye a laissé entendre, lundi, qu’il ne se satisfait pas d’un statut de remplaçant parce qu’il vient en compétiteur comme le reste des joueurs sélectionnés.
"Je suis un compétiteur" a dit le milieu de terrain international interrogé sur son statut en équipe nationale. Le natif de Rufisque s’est empressé d’ajouter qu’il reste à la disposition de l’équipe nationale qu’il soit remplaçant ou partant.
"Je suis là pour le pays" a insisté le milieu de terrain international, auteur d’une entrée remarquée contre l’Afrique du Sud (1-2), en novembre dernier lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Evoquant la CAN qu’il va découvrir à 30 ans, il a relevé que c’est un rêve de gosse qui va se réaliser. "C’est une compétition que j’ai l’habitude de suivre à la télévision maintenant, je suis heureux de devenir un des acteurs" a-t-il par ailleurs ajouté, soulignant que la victoire passe par le respect des adversaires.
"Et aussi, il faudrait prendre les matchs les uns après les autres" a-t-il insisté, faisant remarquer qu’il y aura 11 autres footballeurs devant eux. "C’est un rapport de forces qu’il faudra gagner" a-t-il par ailleurs ajouté.
Dakar, 2 jan (APS) – La Coupe d’Afrique des nations (CAN) ‘’est une compétition spéciale’’ où aucun relâchement n’est permis pour le footballeur qui y participe, a indiqué ce lundi le défenseur sénégalais Kara Modj, à la fin de la première séance des Lions en perspective de l’édition de 2017 de cette compétition qui démarre le 14 janvier au Gabon.
‘’De l’expérience que j’ai eue de cette compétition, elle n’admet aucun relâchement, il faudrait être à 100 pour cent pour gagner des matchs’’, a dit le défenseur d’Anderlecht (élite belge), rappelant qu’elle regroupe les meilleurs joueurs africains.
‘’C’est dans ce sens qu’elle est différente d’un match de championnat où on peut se relâcher et se rattraper ensuite’’, a ajouté l’ancien pensionnaire de Diambars de Saly Portudal.
Il est certes utile de gagner son premier match, mais cette victoire ne garantit rien pour la suite, a-t-il relevé, donnant l’exemple du Sénégal qui, après avoir battu le Ghana 2-1 en ouverture, a été éliminé malgré tout dès le premier tour à la CAN 2015.
Le Sénégal qui avait enchaîné par la suite par un nul 1-1 contre l’Afrique du Sud et une défaite 0-2 contre l’Algérie, sait à quoi s’en tenir, a prévenu le défenseur central. Selon lui, il s’agit de mouiller le maillot pour espérer gagner quelque chose.
‘’Nous avons beaucoup appris de notre dernier échec et le mot d’ordre est d’être à plus de 100 pour cent’’, a-t-il dit.
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ASCENSION DES GHETTO KIDS
Depuis leur première vidéo où ils dansaient sur la musique de Eddy Kenzo, la montée en puissance de ces enfants des rues de Kampala ne s'arrête plus - ils enchainent des concerts et leur vie a changé.
Au commencement était les rues de Kampala. C’était le lieu de flânerie des ghettos kids, aujourd’hui devenus des stars, regardés et admirés par tout un pays et l’extérieur.
C’est dans ces rues qu’un jeune professeur de maths déniche et coache ces bouts de bois de Dieu, enfants rue, devenus espoirs pour leurs familles. Ils n’avaient alors ni de quoi manger, ni de quoi se vêtir a fortiori aider leurs parents et payer leur scolarité. Mais aujourd’hui tout cela est du passé. Leur ascension va crescendo, depuis leur toute première vidéo a fait du buzz sur internet
PAR OUMOU WANE
MACKY ET SES COURTISANS
I est de notoriété publique qu'il est sensible à la flatterie, il se rendra compte au lendemain des législatives, qu'il a été berné dans tous les sens
Macky Sall, dans son élan effréné d’un autre âge et cette obsession qui l’habite à se revisser sur son trône dont il a pris goût et du haut duquel on le fait toiser le petit peuple, me fait penser à mes lectures de jeunesse et me rappelle un certain Ubu Roi. Quand le Président envoie un SMS ou tapote sur son Samsung, son service de sécurité sur les dents vous ceinture et vous agresse littéralement… Sciemment entouré de cerbères agressifs, il semblerait que sa vie en dépende. Mais, c’est de coutume, vous dis-je, puisque le Roi écrit un message ! Non mais allô quoi ?!
D’ailleurs le Roi a organisé sa rupture !
Non, disons qu’il a été roulé, pour mieux le couper et l’isoler de ce qui le réveille et mettrait à nu les intérêts des organisateurs de son royaume, ou devrait-on dire de son asile ! Pauvre Président de la farce !
Ce faisant, puisque doté d’une seule oreille il n’est en mesure de se rebiffer. Il s’ostracise méthodiquement de son peuple auquel il sérine à longueur de journée qu’il s’occupe de questions physiques. Il en délaisse donc les états d’âme, ceux-ci juste bon pour les orties, et soigne les maux par des maux ! Il a en presque oublié que surplomber n’est pas forcément dominer. On en regretterait presque Napoléon, qui pourrait lui enseigner bien des choses en la matière !
Comme tous les éditorialistes équidistants et sincères ou cherchant à l’être, je ne me suis pas forcément sentie obligée de commenter à chaud l’actualité de son Altesse sur son séjour à Paris surtout lorsque celle-ci a glorifié la niaiserie qui en a occulté les aspects importants.
La fierté de le voir à ces cérémonies, m’a tellement emplie de satisfaction et de joie et le peuple avec moi que j’en ai minoré les couacs !
Cependant, il serait bien difficile d’ignorer ce qui s’est réellement passé à Paris et a provoqué notre ire, enfin de ce que nous en avons vu car apparemment nous n’aurions pas tout vu !
« Oui, et nous éblouirons nos compatriotes des récits de nos aventures merveilleuses »
Acte V, Scène IV, Ubu Roi
Le voyage de Son Altesse à Paris, dont le folklore a levé les doutes subsistants sur les paradoxes notés chez notre sujet nous a empli de méfiance et d’incertitudes sur celui que nous pensions avoir élu sur le thème de la rupture !
A savoir ce coté austère et retenu qui n’a rien à voir avec toute cette saga, devenue une tendance récurrente chez lui et finit de nous donner des haut-le-cœur tant cela jure avec ce que nous sommes et vivons, nous Sénégalais.
Ce que notre Président fut, ou semble avoir été, est finalement devenu !
Tous les espoirs attendus de ce voyage ont fait pschitt, et les français ne sont pas à blâmer! Ils vendent leurs sauces et ont trouvé acheteur en nous! C’est la dure loi du marché !
Notre propension aux excès et nos négociateurs en amont des contrats de l’Etat, sont les seuls à blâmer à moins que notre Président, qui signe pour notre peuple, leur ait forcé la main pour des raisons d’Etat ou pour plaire aux maitres. Faites votre choix !
L’un dans l’autre, c’est de coutume, le self-interest est inscrit dans nos ADN et nos intérêts basiques prévalent toujours sur notre patriotisme, pauvres de nous !
La pauvreté de la communication de l’Etat sur les décisions prises pour notre “bien-être” a encore transformé en consternation un moment de fierté en cul-de-sac de colère notre frustration.
Ce bal de Zoo negro à Paris a fini de ternir un moment civilisé et digne en zoo negro du fait de nos comportements grégaires depuis l’aéroport et qui se sont propagés jusque dans les halls d’hôtels !
Heureusement, le peuple français n’a pas tout vu. Nous, binationaux, avons tendance à oublier car nous sommes que trop habitués à ces meurtrissures épisodiques. Contusions infligées par nos propres dirigeants avec leurs hordes hétéroclites de griots en smoking, de DG grivois qui se paient des voyages aux frais du Comte, de copains et coquins qui touchent des dividendes pour on ne sait quels services rendus, et de certains ministres et ministrons qui devraient être sur le terrain mais encombrent ces voyages et gênent les véritables ministres en charge.
Si le citoyen lambda sénégalais n’a pas compris grand-chose à ce spectacle sordide, espérons que les apparences soient sauves, et cela n’est même pas sûr!
Les citoyens en ont néanmoins souffert de long en large et en travers de ce remake du grand théâtre à Dakar où il ne manquait que Kiné Lam et les feux d’artifice de gros billets, parrainés par un tel ou une telle, accroupis devant nos deniers qui ne servent qu’à eux !
Les marchés de gré à gré, c’est pour eux ! Les appels d’offres, eux-mêmes sont régis par la loi du plus fort, ce n’est pas le meilleur qui gagne mais le plus introduit ! Tout cela serait déjà indigne du sultanat de Brunei !
Comment en est-on arrivé là ?
Le pouvoir, disons ! Celui qui rend fou. “Combat des voraces contre les coriaces, mais les voraces ont complètement mangé et dévoré les coriaces”
Acte V, Scène 1, Ubu Roi
Nos géants ne se réveillent que lorsque leur trône est affaissé et qu’ils sont les derniers à s’en rendre compte.
Diouf a cru en sa victoire jusqu’à la veille. Wade a été déboulonné sous péridurale. Et Macky Sall, trompé qu’il est puisqu’il n’y voit plus rien est en passe de connaître le même sort. Surtout lorsque qu’il est de notoriété publique que l’on est sensible à la flatterie, il se rendra compte au lendemain des législatives, qu'il a été berné dans tous les sens.
“Mais c’est égal, je pars en guerre et je tuerai tout le monde. Gare à qui ne marchera pas droit”
Scène 1, Acte 3, Ubu Roi
Mais comme me l’a enseigné la lecture d’Alfred Jarry, gare à l’excès de confiance.
Oumou Wane est la présidente d'Africa 7
THIÈS : BARA TALL, ’’HOMME DE L’ANNÉE 2016’’ DE THIES INFO NEWS
Thiès, 1er janv (APS) - L’homme d’affaires, Bara Tall, patron de l’entreprise, Jean Lefèvre, a été désigné homme de l’année 2016, à Thiès, à l’occasion de la nuit de l’Internet, organisée par l’administrateur du site d’information ‘’Thiès-info-News’’, a appris l’APS.
Bara Tall a été désigné pour avoir construit sur ses fonds propres, un établissement scolaire moderne, dans son quartier à Takhikao, a expliqué le promoteur de l’évènement, Oumar Seye.
Des acteurs politiques de la ville de Thiès dont Demba Diouf, Abdou Mbow, Yankhoba Diattara, Babacar Pascal Dione, Maodo Malick Mbaye, ont été également primés.
L’administrateur de Thiès-info-news, engagé dans l’information en ligne depuis 2007, a réaffirmé son ambition de vulgariser l’actualité régionale de Thiès à travers la toile, afin de ’’rendre plus visible la cité du rail’’ dans le monde.
’’Des Thièssois de la diaspora ont découvert le site en ligne qui leur permet de participer à la vie de la cité, mais aussi de contribuer au niveau social, notamment à travers des dons de médicaments, d’ambulances, la construction de salles de classes etc’’, a t-il dit.
’’J’œuvre pour faire de la ville de Thiès, la capitale de l’Internet, afin de développer un lien fort entre les jeunes et cet outil des temps moderne. Pour qu’ils trouvent un emploi direct à travers les réseaux sociaux, tout en restant dans leur propre environnement et gagner leur vie, sans prendre les navires pour émigrer vers l’Europe’’, a t-il ajouté.
Le jeune élève Alfred Mango qui a réussi au Brevet de fin d’étude moyen (BFEM) 2016, à l’âge de 11 ans, a été désigné enfant de l’année.
LE MIRACLE DE NOËL
Tout le clan Wade se retrouve au Quatar - Première réunion de famille en 4 ans - L'INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION D'ABDOULAYE WADE
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité de la déclaration d'Abdoulaye Wade suite à la réunion de famille qu'il a eu au Quatar. Cette déclaration a été publiée ce 31 décembre sur sa page Facebook de l'ancien président de la République.
"Certains s'étonneront qu'un musulman croyant et pratiquant proclame son éblouissement d'avoir vu se produire en famille un véritable miracle avec les fêtes de Noël. Je dis certains car ceux qui savent savent que Jésus est aussi prophète d'Allah cité plusieurs fois dans le Coran, l'Inimitable Parole de Dieu.
Avec tout ce qui est arrivé à ma famille, celle-ci ne s'est pas trouvée une seule fois réunie depuis quatre ans. Cette fois, nous étions tous là, par lagrâce d'Allah, en très bonne santé : Karim, Syndiély et leur maman ainsi que moi-même, le chef de la tribu, comblés que nous étions par la présence de nos petits enfants. Je regrette que nous n'ayons pu nous retrouver chez nous au Sénégal en raison de l'exil forcé de Karim au Qatar.
C'est donc que, tous ensemble, nous souhaitons une bonne et heureuse année d'abord, à tous les enfants, garçons et filles, du Sénégal, d'Afrique, de la diaspora et du monde car Noël et le Nouvel An sont, avant tout, les fêtes des enfants qui sont la jeunesse de demain. Ensuite aux mamans, occasion de penser aux orphelins qui doivent retrouver auprès de nous l'affection d'un père, d'une mère disparus.
Nous aurons une pensée affectueuse mais aussi de contrition pour tous les jeunes engloutis par la mer pour avoir tenté de chercher ailleurs ce qu'ils n'ont pu trouver chez nous, par suite de notre manque de volonté et de courage.
Aussi nous exhortons tous nos compatriotes, Sénégalais, Africains du continent et de la diaspora, à engager résolument, au coude à coude, la lutte pour la libération et l'épanouissement de notre peuple sur son propre sol.
Que le Tout Puissant fasse progresser l'unité politique de notre continent et renforce notre capacité à lutter et triompher de tous les obstacles à notre liberté et notre progrès parmi des nations libres.
Dans ces voeux nous unissons les militants de la démocratie partout dans le monde pour qu'ils engagent ensemble la bataille contre la fabrication et l'usage des armes de destruction sournoise et toutes les autres dont le seul but est de surprendre et tuer."