Thiès, 1er janv (APS) - L’homme d’affaires, Bara Tall, patron de l’entreprise, Jean Lefèvre, a été désigné homme de l’année 2016, à Thiès, à l’occasion de la nuit de l’Internet, organisée par l’administrateur du site d’information ‘’Thiès-info-News’’, a appris l’APS.
Bara Tall a été désigné pour avoir construit sur ses fonds propres, un établissement scolaire moderne, dans son quartier à Takhikao, a expliqué le promoteur de l’évènement, Oumar Seye.
Des acteurs politiques de la ville de Thiès dont Demba Diouf, Abdou Mbow, Yankhoba Diattara, Babacar Pascal Dione, Maodo Malick Mbaye, ont été également primés.
L’administrateur de Thiès-info-news, engagé dans l’information en ligne depuis 2007, a réaffirmé son ambition de vulgariser l’actualité régionale de Thiès à travers la toile, afin de ’’rendre plus visible la cité du rail’’ dans le monde.
’’Des Thièssois de la diaspora ont découvert le site en ligne qui leur permet de participer à la vie de la cité, mais aussi de contribuer au niveau social, notamment à travers des dons de médicaments, d’ambulances, la construction de salles de classes etc’’, a t-il dit.
’’J’œuvre pour faire de la ville de Thiès, la capitale de l’Internet, afin de développer un lien fort entre les jeunes et cet outil des temps moderne. Pour qu’ils trouvent un emploi direct à travers les réseaux sociaux, tout en restant dans leur propre environnement et gagner leur vie, sans prendre les navires pour émigrer vers l’Europe’’, a t-il ajouté.
Le jeune élève Alfred Mango qui a réussi au Brevet de fin d’étude moyen (BFEM) 2016, à l’âge de 11 ans, a été désigné enfant de l’année.
LE MIRACLE DE NOËL
Tout le clan Wade se retrouve au Quatar - Première réunion de famille en 4 ans - L'INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION D'ABDOULAYE WADE
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité de la déclaration d'Abdoulaye Wade suite à la réunion de famille qu'il a eu au Quatar. Cette déclaration a été publiée ce 31 décembre sur sa page Facebook de l'ancien président de la République.
"Certains s'étonneront qu'un musulman croyant et pratiquant proclame son éblouissement d'avoir vu se produire en famille un véritable miracle avec les fêtes de Noël. Je dis certains car ceux qui savent savent que Jésus est aussi prophète d'Allah cité plusieurs fois dans le Coran, l'Inimitable Parole de Dieu.
Avec tout ce qui est arrivé à ma famille, celle-ci ne s'est pas trouvée une seule fois réunie depuis quatre ans. Cette fois, nous étions tous là, par lagrâce d'Allah, en très bonne santé : Karim, Syndiély et leur maman ainsi que moi-même, le chef de la tribu, comblés que nous étions par la présence de nos petits enfants. Je regrette que nous n'ayons pu nous retrouver chez nous au Sénégal en raison de l'exil forcé de Karim au Qatar.
C'est donc que, tous ensemble, nous souhaitons une bonne et heureuse année d'abord, à tous les enfants, garçons et filles, du Sénégal, d'Afrique, de la diaspora et du monde car Noël et le Nouvel An sont, avant tout, les fêtes des enfants qui sont la jeunesse de demain. Ensuite aux mamans, occasion de penser aux orphelins qui doivent retrouver auprès de nous l'affection d'un père, d'une mère disparus.
Nous aurons une pensée affectueuse mais aussi de contrition pour tous les jeunes engloutis par la mer pour avoir tenté de chercher ailleurs ce qu'ils n'ont pu trouver chez nous, par suite de notre manque de volonté et de courage.
Aussi nous exhortons tous nos compatriotes, Sénégalais, Africains du continent et de la diaspora, à engager résolument, au coude à coude, la lutte pour la libération et l'épanouissement de notre peuple sur son propre sol.
Que le Tout Puissant fasse progresser l'unité politique de notre continent et renforce notre capacité à lutter et triompher de tous les obstacles à notre liberté et notre progrès parmi des nations libres.
Dans ces voeux nous unissons les militants de la démocratie partout dans le monde pour qu'ils engagent ensemble la bataille contre la fabrication et l'usage des armes de destruction sournoise et toutes les autres dont le seul but est de surprendre et tuer."
Dans le milieu du football, le Brésil compte le plus grand nombre de dribbleur. Cette technique footballistique a d’ailleurs été inventée dans ce pays, il y a des années. Pourquoi donc cette technique du jeu est beaucoup plus répandue chez les joueurs du Brésil ?
La réponse dans cette vidéo
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BILAN DE L'ANNÉE 2016
Les élections en Afrique, le terrorisme, la montée des droites extrêmes et du populisme en Europe et aux USA, la disparition de grandes figures du monde politique et culturel - René Lake est l'invité de l'émission de télévision Washington Forum
Bilan de l'année 2016. Les élections en Afrique, le terrorisme, la montée des droites extrêmes et du populisme en Europe et aux USA, la disparition de grandes figures du monde politique et culturel, de Fidel Castro au sculpteur sénégalais Ousmane Sow, en passant par la grande vedette de la chanson africaine Papa Wemba...
René Lake, l'administrateur de SenePlus.com et d'AbidjanPlus.com est l'invité de la grande émission de télévision de la VOA, Washington Forum.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
UNE VISITE EN CLAIR-OBSCUR
EXCLUSIF SENEPLUS - Visite de Macky à Paris - Les liens de dépendance économique, politique et diplomatique du Sénégal vis-à-vis de la France, sont hélas, une constante
La visite d’état de quatre jours que le Président Macky Sall vient d’effectuer en France devait clôturer en apothéose une année politique en pointillés, au cours de laquelle, le Président a alterné le bon et le pire ! L’impression généralement ressentie est en quelque que le fond a pâti de la forme. Tous ces accords et conventions signés avec le gouvernement français, pour doper le Plan Sénégal Emergent à travers des infrastructures structurantes vont dans le bon sens. Ils reflètent le cheminement linéaire des relations politiques et économiques entre une puissance tutélaire et son ex-colonie. Mais l’habillage folklorique et les dérapages festifs de la visite en ont sûrement atténué les retombées potentiellement positives.
Tous les gouvernements précédents des deux côtés de l’Atlantique ont sacrifié à la tradition séculaire des visites d’état. Et le fait d’avoir voulu donner une si grande sacralité et une si forte résonance au séjour français du Président Sall en a quasiment altéré l’esprit. Au-delà des accords et conventions préparés depuis longtemps comme dans les vieilles traditions diplomatiques, le Président Sall avait toutes les raisons de rencontrer pour la dernière, en tant que tel, son homologue français dont le mandat expire, sans espoir de renouvellement, en avril prochain. La France de Sarkozy avait manifestement soutenu le Président Sall, pour déraciner l’atypique chef d’Etat Wade, coupable yeux de Paris d’avoir fait la part belle, dans la coopération internationale, aux monarchies arabes du Golfe et à la Chine à son détriment. Peu après son élection en mars 2012, le Président Sall avait rendu visite à un Nicolas Sarkozy, malmené dans les sondages par l’actuel locataire de l’Elysée, Hollande. Ironie de l’histoire, le Président Sall a été quatre jours durant l’hôte d’un président en partance pour la retraite politique, exactement dans la même ambiance qu’à un Sarkozy sur les marches de la porte de sortie.
La visite d’état du Président Sall en France a pris les allures de reconnaissants remerciements et d’adieux à Hollande partant, quasiment dans le même ton qu’à Nicolas Sarkozy donné perdant. Entretemps, le Président Sall a réorienté sa diplomatie économique dans le sens souhaité par Paris. Et la reprise en main de notre économie par le patronat français, nargué par naguère par Wade n’en est qu’effective. Les gages donnés à Sarkozy ont été confirmés sous Hollande. Les Boloré, Alsthom, Eiffage, Thales, Total, entre autres, ont repris du poil de la bête et se paient sur la bête, avec à la clé des contrats juteux, sur fond d’alignement inconditionnel du Sénégal sur les thèses sécuritaires de la France dans son obstiné combat contre le terrorisme.
Toute la symbolique de la visite d’état du Président Sall à Paris, Strasbourg et Toulouse peut ainsi se résumer. Il ne s’agit ni plus ni moins que de renvoyer l’ascenseur au « bienfaiteur » français, pour son coup de main « salutaire», qui aura contribué à la faveur de l’exaspérant ras-le-bol des électeurs sénégalais, de bouter Wade hors du pouvoir. Qu’à cela ne tienne ! La mémoire dit-on est la reconnaissance du cœur. Il eût été assez inconvenant de la part du Président Sall de ne pas chercher à consoler Hollande, contraint après sa mémorable déroute politique et ses échecs économiques, de renoncer à briguer un second mandat. Mais ce lot de consolation suffira-t-il à justifier et crédibiliser les énormes et historiques contrats octroyés à la France sur un plateau d’argent ?
Autrement dit, le retour en force des entreprises françaises au Sénégal, sera-t-il aussi profitable au Sénégal en termes de coût et de profitabilité sociale ? Il est pour l’heure, encore trop tôt pour savoir si la gestion de Necotrans, les promesses de construction de terminal pétrolier, l’exploitation des mines, du pétrole et du gaz, les infrastructures routières, les services sociaux de base (comme l’eau, l’assainissement et la santé), la réalisation du TER, les politiques touristiques, éducatives et de formation, revenus aux mains des Français, suffiront à donner corps au Plan Sénégal Emergent, notre référentiel de décollage économique et de croissance inclusive.
Au bout du compte, c’est le résultat qui comptera plus que les récriminations et autres accusations de recolonisation économique et de perte de souveraineté. Rien de nouveau sous les cieux dans la diplomatie du Président Sall comparativement à ses prédécesseurs. Les liens de dépendance économique, politique et diplomatique du Sénégal vis-à-vis de la France, sont hélas, une constante, une diagonale continue inscrite dans le temps et de laquelle, il nous sera difficile de nous défausser. A moins d’une révolution copernicienne, on voit mal, comment la puissance césarienne de la France prendra fin alors même que tout contribue à la renforcer et à la prolonger. Ce n’est pas du défaitisme, mais bien un constat d’impuissance, au moment où, même à l’intérieur des espaces communautaires, le repli identitaire, la préférence nationale, le protectionnisme ont pignon sur rue.
Le Brexit (sortie de la Grande Bretagne de l’Europe), l’élection aux USA de l’Américain Donald Trump farouche théoricien et futur propagateur de l’isolationnisme, la montée des partis nationalistes, racistes et exclusivistes en France, Italie, Autriche, Allemagne et dans les anciens pays de « l’ex empire » soviétique, amplifient la psychose des petits pays de se voir de plus en plus isolés politiquement et économiquement précarisés. La mondialisation tant claironnée au début du 21 ème siécle perd du terrain, alors même que dans les pays en développement, on craignait que les APE pulvérisassent nos économies nationales. Le renforcement de la zone franc en Afrique, face à un euro aux mouvements hiératiques, mais encore fort, confirme le besoin de protection des pays du pré-carré français, toujours d’actualité, malgré tout.
Dans un tel contexte, le sentiment d’impuissance ne peut céder la place qu’au besoin de protection par un puissant sponsor. Et ce, en dépit de l’effet désastreux (sur notre égo et notre économie) d’une poursuite de l’odieux système de domination post coloniale. La visite du Président Sall s’inscrit dans cette ligne et traduit l’absence ou la faiblesse de la marge de manœuvre des pays enserrés dans ce cercle vicieux, de la dépendance, relique ou continuation d’un système colonial. C’est cela constante du fond. Peu importe que le Président ait été reçu par Annick Girardin, anonyme ministre de la fonction publique, par le Premier ministre ou le Président Hollande lui-même. Ce gouvernement français, après le renoncement de Hollande ne laissera pas beaucoup de trace dans l’histoire de la France. Il n’a que cinq mois pour assurer la transition et inaugurer les chrysanthèmes, avant de céder la place. Parader ou fanfaronner après quatre jours de visite d’état chez des hôtes aussi fugaces et éphémères relève, de l’incongruité. Et ne méritait certainement ce déploiement d’énergie et de moyens. Même dans un onctueux contexte de solennité, la mesure aurait dû être la règle d’or.
En revanche, on peut faire constat que les ruptures promises par le régime, dans ce domaine, ont fait long feu. Le folklore kaléidoscopique qui a ponctué cette visite peut vraiment prêter à sourire. Toute l’armada de directeurs de publication, de militants en surchauffe, accompagnateurs zélés, dames de compagnie ont carrément déparé le décor et la solennité attendus. Les « reportages » en boucle, sans distance et sans discernement avant pendant et après la visite donnent dans la démesure et transforme une séquence officielle en une sorte de « Bercy politique», en totale opposition avec les ruptures promises. Plutôt que de désacraliser cet évènement normal dans le calendrier diplomatique international, on l’a transformé en fiesta avec tous les dérapages d’une communication évènementielle ratée. Sans nier le caractère impactant des investissements annoncés, on n’en retiendra qu’une impression désastreusement négative, le France butine notre économie.
La contre-manifestation de l’opposition, quant à elle, relève de pratiques passéistes, puériles. Utiliser l’espace d’une visite d’état, pour dénoncer des dérives, paraît totalement improductif et inutilement «conflictogène.» Cette démarche surannée a sans doute obligé l’APR à battre le ban et l’arrière ban de ses troupes pour donner une réplique tout aussi puérile à l’opposition. La démocratie sénégalaise ne s’accommode mal de ces artifices dignes d’un autre âge, et qui la ravale au rang d’un pays immature, incapable de circonscrire ses contradictions dans les limites de son territoire. Et l’opposition de donner cette amère sensation de recourir à un tuteur pour recadrer la majorité qu’elle accuse paradoxalement d’être sous la coupe réglée de la France.
Après 3 ans d’absence de la scène musicale, le groupe Safary refait surface avec un single intitulé ‘’Fat Ndiaye Coumba Anta’’. Et c’est lors du tournage de la vidéo de cette chanson que les deux Khadidja et Deffa Sow ont accordé un entretien à EnQuête. Un prétexte pour les Queens sénégalaises de la pop de revenir sur leur divorce d’avec Gelongal et présenter leur nouveau label ‘’Savane’’ ainsi que leur prochain album qui sera sur le marché en début 2017.
Vous êtes restés longtemps sans production. Qu’est-ce qui explique ce long silence du groupe Safary?
Actuellement, nous sommes en studio pour un nouvel album qu’on mettra sur le marché d’ici avril 2017. Cela nous a pris beaucoup de temps. On était dans un label, maintenant on se lance dans une autoproduction. Donc, il nous fallait refaire le temps de retourner en studio et préparer de nouvelles choses.
On vous appelle les ‘’Queens sénégalaises de la pop’’. Est-ce que vous vous identifiez à ce nom ?
Oui, c'est en adéquation avec les perspectives et ambitions qu’on a. Cela répond également à nos aspirations artistiques. Disons que Safary a toujours une pensée pour la femme, sa protection, sa défense et surtout l'amour qu'on doit lui vouer. Safary est là pour dire que toutes les femmes sont des reines comme l'a chanté notre tonton et grande vedette mondiale, Ismaëla Lô qu’on salue très respectueusement.
Pourquoi le label Gelongal ne vous produit plus ?
Actuellement, Safary se lance dans la production. Mais les membres de Gelongal restent nos frères et cela ne va jamais changer. C’est grâce à eux qu’on est arrivée sur le marché musical et on a travaillé avec eux pendant un bon moment. Maintenant, on a tracé notre chemin et on essaye d’aller vers de nouvelles choses, partir à l’aventure à trois.
Qu’est-ce qui n’a pas réellement marché entre vous et Gelongal ?
Rien ne s’est passé entre nous encore une fois. Ce sont nos frères et amis. C’est juste qu’on arrive à des moments où on a envie d’aller vers de nouveaux horizons.
Parlez-nous un peu de votre label, dénommé ‘’Savane’’, que vous venez de mettre en place
On y travaille. On y est, même si ce n’était pas évident au départ parce que ce n’est pas un label de renom. On essaye de lancer notre propre structure. Il faut savoir que cette autoproduction est couverte par une autre structure qu’on a nous-mêmes mise en place, qui s’appelle ‘’Savane’’. C’est cette dernière qui nous produit. Depuis notre départ de Gelongal, on a préféré structurer ce label qui renferme beaucoup de projets. On prévoit aussi à l’avenir de produire d’autres personnes.
Pourquoi avez-vous senti le besoin de vous autoproduire ?
Il arrive des moments où on a envie d’aller vers de nouvelles choses, scruter d’autres horizons. En plus, Safary a beaucoup d’ambitions. Et en tant que groupe de femmes, il est devenu une référence pour de nombreuses dames. Donc, on essaye de donner un bon message et motiver toutes les femmes à aller toutes seules. Leur faire comprendre que quand on croit en quelque chose, il faut foncer et ne rien lâcher.
Changer de producteur ne signifie-t-il pas pour vous changer de style musical ?
Pas forcément ! Parce qu’on est venue avec notre style et c’est un répertoire qu’on a proposé dans ce label. Aujourd’hui, on est dans de nouvelles choses. En plus, on est des artistes et cela demande plus de créativité. C’est avec le temps qu’on y arrive mais on reste toujours fidèles à notre style. Mais on continue de chercher et de créer. On ne change pas de direction car c’est un style qui nous est propre, depuis 2007. C’était avant Gelongal. On est venues avec ce que nous avons, eux, ils ont mis leur contribution et cela a marché.
Pouvez-vous nous faire un bilan de la promotion de votre dernier album ‘’Inata’’ ?
Inata, c’est l’album qui a fait découvrir au grand public Safary. Un album riche en couleurs et qui a beaucoup marché au Sénégal et à l’international. On a eu beaucoup de retours concernant cet album. Il a fait son chemin depuis 3 ans qu’on l’a sorti. Maintenant, on est sur un autre produit, espérant que ça va dépasser le succès de ‘’Inata’’.
Est-ce que vous pouvez donner des détails sur votre prochain album ?
C’est un album qui sera dans le registre où l’on connaît Safary. C’est-à-dire une musique africaine et hip-hop. L’afro pop, c’est notre style. On fait une musique moderne qu’on a l’habitude de jouer dans les pays occidentaux mais on essaye d’y rajouter toujours cette coloration qui rappelle l’Afrique. On ne change pas de style et Safary ose. On a osé de nouvelles choses, de nouveaux instruments, toujours dans l’esprit d’imposer notre style et de faire plaisir à tout le monde.
Quels sont les thèmes développés dans cet album ?
Pour les thèmes, on ne peut pas en dire beaucoup pour le moment. On attend juste que l’album soit disponible. Tout ce que je peux vous dire est que c’est un album très varié et très riche en couleurs. En 2017, avec Safary qui revient sur le marché, c’est juste des nouveautés ; on va vous faire voyager. Safary va vous faire plaisir. Et à travers nous, le Sénégal va oublier ses soucis. C’est un défi.
Pour montrer que vous êtes à nouveau sur le marché, vous avez servi à votre public le single ‘’Fat Ndiaye Coumba Anta’’. Pouvez-vous revenir sur le contenu de cette chanson?
Il est vrai qu’on a baptisé ce single ‘’Fat Ndiaye Coumba Anta’’ et il est sorti depuis le 21 décembre passé. ‘’Fat Ndiaye Coumba Anta’’ est une femme sénégalaise qui travaille sans arrêt et sans pour autant penser à se faire plaisir. Sur ce morceau, on a voulu rendre hommage à toutes ces femmes qui travaillent sans relâche et qui n’ont pas un moment pour s’ouvrir. A la base, c’est une chanson de fête.
On dit que c’est le week-end, on a envie de nous lâcher et ‘’Fat Ndiaye Coumba Anta’’ illustre toutes les femmes qui se lèvent et qui ont un quotidien pesant, compliqué et difficile. C’est une sorte d’hommage à ces femmes qu’on a envie de valoriser à travers cette chanson, histoire de faire baisser un peu la pression. On a eu un bon retour de nos fans qui nous attendaient parce que cela faisait un moment quand même qu’on n’a pas été visibles.
Est-ce que ce n’est pas le fait de ne plus travailler avec Gelongal qui a créé cette absence ?
Non, pas forcément ! Il faut dire que notre séparation avec Gelongal ne date pas de très longtemps. Mais l’aventure continue, on ne lâche pas. On continue de se faire plaisir car pour nous, la musique, c’est une passion.
Actuellement, quels sont les projets de Safary ?
Il faut dire que ce single annonce notre album qui va sortir bientôt. Et c’est un de nos projets qui nous tient à cœur et pour l’instant, on est concentrées dessus en studio. On est aussi sur la scène avec un orchestre, avec des programmes à venir et on verra plein de choses. Safary se lâche et va vous faire régaler. Faire le tour du monde, nous imposer à travers le monde, gagner le Grammy, que les Africains soient fiers de nous, c’est notre ambition ultime et faire partie demain de ces gens qui vont contribuer à l’évolution de la musique sénégalaise.
On voit de nos jours que beaucoup de groupes finissent par se séparer après un succès. Qu’est-ce qui fait que vous êtes toujours ensemble ?
Ce n’est pas quelque chose qu’on force. C’est juste de l’amour vrai, la sincérité. Il n’y a pas à chercher de gauche à droite ce qui maintient le groupe Safary. Mis à part qu’on est un groupe de filles, c’est qu’on est des sœurs. On n’est pas du même sang, mais c’est au-delà de la musique et de beaucoup d’autres choses. C’est juste de l’amour, du respect, de la confiance. Il n’y a pas de secret.
Espagne: l'Agence antidopage enquête sur un traitement de Samir Nasri
Le milieu français Samir Nasri (Séville FC) est visé par une enquête de l'Agence espagnole antidopage après avoir été mentionné par une clinique de Los Angeles comme l'un des bénéficiaires d'un traitement vitaminé, a-t-elle confirmé mercredi à l'AFP.
"Suite à la parution de cette information, l'Agence a déclenché une enquête pour savoir de quel traitement il s'agit", a déclaré une source de l'AEPSAD à l'AFP, sous couvert de l'anonymat.
L'information a été révélée par le quotidien El Pais, mercredi après-midi. "La présence d'un sportif dans une clinique comme celle-ci est suspecte en tant que telle", avait déclaré au journal une source de l'AEPSAD.
L'enquête a été déclenchée par un tweet de la clinique en question, Drip Doctors, de Los Angeles, dans lequel l'établissement se targue d'avoir fourni un traitement "à domicile" à Samir Nasri.
"Le traitement au goutte à goutte Immunity Drip IV lui permettra de rester hydraté et en top forme pendant son intense saison au Séville FC", assure la clinique.
Drip Doctors offre des traitements cosmétiques et anti-âge, mais aussi des cures à base de vitamines injectées en intraveineuse, voire des piqûres pour "booster" le système immunitaire, l'énergie, le métabolisme. Sur son site, la clinique se félicite d'avoir une "clientèle de haut vol".
Elle précise que l'Immunity Drip IV contient des vitamines C et B, de la Lysine (un acide aminé) et du zinc, mélangés à des nutriments spécialement créés pour mieux combattre les virus.
L'affaire est devenue virale en raison de l'apparent piratage du compte Twitter de Samir Nasri, qui a répondu à ce tweet le mentionnant en précisant qu'il avait ensuite aussi profité "d'un service sexuel complet" avec la belle doctoresse brune apparaissant sur la photo de la clinique.
jsuis en laaarmes regarder Nasri il à tweeter quoi ptdrrr il a supprimer apres pic.twitter.com/yijcLq8CNI
Le joueur s'est excusé mercredi, assurant que son compte avait été piraté et sans mentionner le traitement.
Les règles en vigueur en matière de dopage interdisent les infusions intraveineuses de plus de 50 millilitres.
L'Agence antidopage espagnole est "en contact avec toutes les parties", a assuré la source à l'AFP.
Le club pour sa part n'était pas joignable.
L'international français (41 sélections), âgé de 29 ans, a été prêté par Manchester City au Séville FC jusqu'au 30 juin 2017. Le club occupe actuellement la troisième place du Championnat d'Espagne, avec 33 points, derrière le FC Barcelone et le Real Madrid (34 et 37 points respectivement).
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RÉVOLTE CONTRE L'APARTHEID DES SEXES EN ARABIE SAOUDITE
De l’alcool à gogo dans des foyers, des discothèques clandestines, des moyens subtils de dragues, des tenues de ville à l'occidental, des femmes qui défient les traditions et s’affirment…au pays de l’apartheid des sexes, la religion est reine mais...
Centres commerciaux pour femmes, puis pour hommes, services sanitaires pour femmes distincts de ceux réserves aux hommes, rencontre ou toute proximité proscrite entre célibataires de sexes différents.
Interdiction aux femmes de conduire et de voyager seules, soumission à la tutelle d'un homme y compris un mineur de 12 ans, mixité sociale interdite.
Cinéma, bars, boites de nuit officiellement interdits. Boissons alcoolisées proscrites. Mais officieusement l'alcool serait présent dans 80% des foyers saoudiens et des discothèques clandestines mixtes existent bel bien dans le pays à condition de rester discrètes.
Dans ce reportage de France2, découvrez les mythes et réalités d'une monarchie fermée qui prêche une certaine manière d'être, mais qui ne peut empêcher les voies de contournements pensés par des jeunes qui ont tout simplement envie de vivre leur vie. Mais aussi des portraits de femmes saoudiennes qui luttent pour l'émancipation de la gent féminine dans leur pays.
Au de pays de l'apartheid des sexes, la religions est reine. C'est la face cachée d'une monarchie dépassée par le temps.
Dakar, 24 déc (APS) - Le rappeur franco-congolais Gandhi Djuna, alias Maître Gims s’est engagé, samedi à Dakar, à porter le combat des jeunes par rapport à la santé de la reproduction et contre les mutilations génitales des femmes.
Maître Gims qui s’est dit "surpris" et concerné par la situation des jeunes s’est engagé à être un des porte-paroles dans la défense de leurs préoccupations.
En effet, au cours d’une rencontre initiée par l’UNFPA, quatre militants d’associations de jeunes sénégalais ont exposé, devant le rappeur, des questions ayant trait à la santé de la reproduction, aux mutilations génitales féminines, etc.
Ils ont mis l’accent lors de leurs interventions sur le déficit d’informations des jeunes sur la sexualité, les mutilations génitales féminines, les mariages précoces entre autres.
Les jeunes sénégalais ont par ailleurs demandé à Maître Gims de soutenir la campagne pour le droit des jeunes, la sensibilisation sur la santé de la reproduction, les mutilations génitales des femmes entre autres.
Sensible aux complaintes de ses interlocuteurs, le compositeur franco-congolais qui s’est dit "surpris" de cet état de fait a dit sa volonté de porter ce combat.
Maître Gims donnera, ce soir, un concert au Monument de la Renaissance de Dakar.
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VISION ROYALE, UN CREW DANCE DE HAUT NIVEAU
Grands danseurs, plein d'énergie, ces adolescents ont été des finalistes malheureux de l'Afrique a un incroyable Talent" - Un spectacle de toute beauté à revoir. C’est Vision royale
Ces adolescents sont pleins d'énergie et de vivacité. Finaliste de "L'Afrique a incroyable talent", ils ont enchainé des styles de danse mixant tradition et modernité. Très créatifs.
Candidats de la Côte d'Ivoire, de leur première à la dernière prestation, les danseurs de la troupe Vision Royale ont épaté public, jury et téléspectateurs à travers leur crew danse.
Grande fut leur déception de ne pas être les heureux gagnant de cette compétition consacrée aux talents d'Afrique Francophone.
Revivez le spectacle de Vision Royale sur Seneplus.