Qui va succéder à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la Commission de l'Union africaine ? Dans quelques jours, le 30 janvier, lors du 28ème sommet de l'UA, les 54 chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine devront choisir entre 5 candidats. Parmi eux, le Sénégalais Abdoulaye Bathily qui expose à RFI sa stratégie de campagne et ses projets pour l'UA .
RFI : Qu’est-ce qui changera à la tête de l’Union africaine si vous êtes élu à la fin de ce mois de janvier ?
Abdoulaye Bathily : Si j’étais élu, je m’emploierais à insuffler une dynamique nouvelle à notre organisation continentale qui en a besoin. Et j’ai une expérience de plusieurs décennies. Pas seulement en tant que membre du gouvernement, mais également en tant qu’universitaire ayant fait des recherches sur les problèmes africains, publié des travaux sur les problématiques du développement de la sécurité sur le continent africain. Expérience universitaire, mais aussi expérience d’un acteur politique majeur sur le continent africain avec des amis, des camarades. J’ai participé peu ou prou à leur lutte.
Vous pensez notamment aux militants anti-apartheid ?
Oui, les militants anti-apartheid de l’ANC et ceux des luttes de libération dans les colonies portugaises. Mais également, il y a une autre dimension, c’est ma carrière internationale aux Nations unies au service de la paix au Mali, en Afrique centrale, les onze pays de l’Afrique centrale que j’ai eu à suivre du point de vue politique et sécuritaire pendant plus de deux ans. Et j’ai aussi travaillé avec l’Union africaine elle-même, puisque j’en ai été envoyé spécial sur la question des migrations pastorales, aussi bien en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique centrale. Mais également en 2001, j’ai été dans le groupe de contact de l’Union africaine sur Madagascar.
Voulez-vous dire que vous avez une dimension panafricaniste que n’ont peut-être pas les autres candidats ?
Je ne connais pas, je ne sais pas… Je ne suis pas habilité à parler de l’expérience des autres, mais je crois que si on prend mon profil et on le compare, objectivement, mon expérience est unique.
Vous dites vouloir insuffler une nouvelle dynamique à l’Union africaine. Voulez-vous dire qu’elle a tendance à s’endormir un peu avec la direction de madame Dlamini-Zuma ?
Ce que je veux dire, c’est qu’il y a eu, certes, des avancées, mais il reste énormément à faire parce que de nouveaux défis ont surgi. Par exemple, la crise libyenne, la crise de la RDC qui n’a pas encore été résolue, la situation dans les Grands Lacs. Donc aujourd’hui, je crois que la commission - son rôle - c’est évidemment de travailler sous l’autorité des chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi d’être capable de présenter des propositions bien motivées à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement pour qu’ils puissent voir les problématiques pour agir.
En fait ce que vous dites, c’est que pour l’instant la commission n’existe pas vraiment et qu’il faut en faire un véritable partenaire des chefs d’Etat africains ?
La commission existe, mais elle doit être mieux structurée. Et sur ce plan-là, fort heureusement, il y a un an, le président Paul Kagame a été mandaté pour faire des propositions de réforme et normalement le prochain sommet doit considérer ses propositions. Moi-même, je lui ai envoyé un certain nombre de propositions. Notamment en matière d’expertise, il faut rendre la commission plus opérationnelle.
Il y a six mois, avec 27 pays autres pays de l'Union africaine, le Sénégal a signé une pétition en faveur du retour du Maroc et de la suspension de la République arabe sahraouie démocratique. Est-ce que vous ne craignez pas que cette position de votre pays vous mette à dos notamment l’Algérie et l’Afrique du Sud ?
Je crois qu’aujourd’hui le retour du Maroc n’est pas conditionné et ne peut pas être conditionné à cette question. Je crois que c’est très clair maintenant. Ensuite, je voudrais vous dire que, de mon point de vue, le président de la commission n’est pas là pour appliquer la politique de son pays, pas plus que la politique d’un autre pays. D’ailleurs, lorsqu’il entre en fonction, il prête un serment qui lui fait obligation de neutralité par rapport à la position de son pays ou de tout autre pays. Il est là pour servir la commission. Et quelqu’un comme moi, qui pendant des décennies a lutté pour l’unité du continent, a lutté pour la libération de ce continent, ne peut pas être là pour défendre la position particulière d’un pays. Il s’agit pour le président de la commission de travailler dans un esprit panafricain au service des peuples, des Etats, dans ce qui les réunit, pas dans ce qui les divise. Je suis militant, je suis le citoyen de l’Afrique. Pas le citoyen pour une cause.
Rappel des développements depuis le scrutin présidentiel du 1er décembre en Gambie, officiellement remporté par Adama Barrow face au sortant Yahya Jammeh qui refuse sa défaite.
- Défi inédit pour Jammeh -
- 1ER DECEMBRE 2016: Les Gambiens votent pour désigner leur nouveau président parmi trois candidats en lice, dont Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, et Adama Barrow, candidat d'une large coalition de l'opposition.
Le lendemain, la Commission électorale annonce la victoire de M. Barrow. Des manifestations de joie éclatent à Banjul et dans ses environs.
M. Jammeh reconnaît sa défaite et téléphone à M. Barrow pour le féliciter. "Vous êtes le président élu de Gambie et je vous souhaite le meilleur", dit-il.
- 3 déc: M. Barrow assure qu'il ne lancera de "chasse aux sorcières contre personne".
- 5 déc: Un tribunal ordonne la libération sous caution du chef du Parti démocratique uni (UDP, principal parti d'opposition) Ousainou Darboe, et de 18 co-prévenus, condamnés en juillet à trois ans de prison ferme. Une quarantaine d'opposants seront libérés sous caution dans les jours qui suivent.
Ils étaient poursuivis notamment pour avoir manifesté illégalement.
- Brusque revirement de M. Jammeh -
- 5 déc: La Commission électorale indique qu'Adama Barrow l'a emporté sur Yahya Jammeh avec une avance plus réduite qu'annoncé initialement et une participation inférieure. Selon les résultats révisés, M. Barrow est élu avec 43,2% des voix, M. Jammeh arrive deuxième avec 39,6% des voix, soit quelque 19.000 voix d'écart.
Le 9 décembre, Yahya Jammeh annonce qu'il ne reconnaît plus les résultats. "Tout comme j'ai loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité", dit-il, dénonçant des "erreurs inacceptables".
Condamnations de la communauté internationale, qui le presse de reconnaître sa défaite et de céder le pouvoir.
- Médiations de la Cédéao -
- 13 déc: Une délégation de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dépêchée en Gambie ne parvient pas à convaincre M. Jammeh de reconnaître sa défaite. Au contraire, le même jour son parti saisit la Cour suprême pour réclamer l'annulation de l'élection, arguant d'irrégularités dans la comptabilisation des votes et l'organisation du scrutin.
Nouvelle mission de dirigeants ouest-africains en janvier.
Le 31 décembre, M. Jammeh estime que la Cédéao lui a fait "une déclaration de guerre" en affirmant envisager tous les moyens pour le pousser à quitter le pouvoir.
- Pas de décision de la Cour suprême -
- 9 JANVIER 2017: Le président sortant limoge douze ambassadeurs qui l'avaient invité à céder le pouvoir. Plusieurs ministres ont depuis été limogés ou ont démissionné.
- 10 jan: La Cour suprême juge impossible de statuer sur le recours de M. Jammeh avant plusieurs mois, faute de juges.
- 13 jan: L'Union africaine somme M. Jammeh de quitter le pouvoir pacifiquement, sous peine de "sérieuses conséquences", prévenant qu'elle ne le considérera plus comme légitime à partir du 19 janvier.
Des milliers de Gambiens craignant des troubles fuient au Sénégal et en Guinée-Bissau.
- Adama Barrow accueilli au Sénégal -
- 15 jan: Le Sénégal affirme avoir accepté d'accueillir jusqu'à son investiture Adama Barrow, à la demande de la Cédéao.
- 16 jan: Le président de la Cour suprême se récuse de l'examen du recours porté par Yahya Jammeh contre l'investiture de M. Barrow.
- Etat d'urgence - Des troupes africaines prêtes -
- 17 jan: Yahya Jammeh proclame l'état d'urgence, invoquant "un niveau d'ingérence étrangère exceptionnel et sans précédent" dans le processus électoral et les affaires du pays.
- 18 jan: Des troupes des pays ouest-africains --dont le Nigeria et le Sénégal-- se tiennent prêtes à intervenir en cas d'échec de la négociation.
- 19 jan: Adama Barrow prête serment comme président de Gambie à l'ambassade gambienne à Dakar.
L'armée nigériane effectue des vols de reconnaissance au-dessus de Banjul.
Vote dans la soirée à l'ONU sur une intervention militaire de la Cédéao.
PAR SY SIRÉ
GOUVERNANCE ET POLITIQUES ÉCONOMIQUES
SEN-ECONOMICUS : Le plus grand problème que nous avons au Sénégal en termes de management de la très haute performance dans nos orientations stratégiques et nos choix publics, c’est le déficit d’articulation entre l’Economie (PSE) et le Politique (Acte 3)
Avant, l’Etat (central et unitaire) fut le seul, principal et exclusif acteur sur la scène politique, économique, sociale, culturelle. Aujourd’hui, il est un acteur parmi tant d’autres. A partir des années 80, sont apparus de nouveaux acteurs devenus tout aussi puissants que l’Etat: les Grandes entités systémiques (Multinationales et Transnationales), la Société civile/ONG et les Collectivités territoriales.
Les innovations technologiques aidant et les Capitaux facilitant, ces derniers vont grignoter, empiéter, émietter et se partager avec l’Etat, ses sphères d’influence, de décision et de pouvoir. Cependant, jamais, le Territorial et le Central ne sont aussi interférés. Pour beaucoup de problèmes de dimensions nationales, il faut des solutions locales et pour beaucoup de problèmes locaux, il faut des solutions centrales.
Et du coup, on passe du ‘’Contrat social’’ à travers le pacte social au ‘’Contrat Citoyen’’ à travers un ‘’Pacte Citoyen’’ pour la construction des intelligences collectives. D’une traditionnelle dichotomie ‘’espace public-espace privé’’ et ‘’bien public-bien privé’’, nous allons vers des ‘’espaces communs’’ et ‘’biens communs’’, sur fond de choc démographique, de défi de compétition des terroirs/territoires et de celui du ‘’Vivre ensemble’’.
C’est ainsi que s’agissant du pilotage du Plan Sénégal Emergent (PSE), c’est l’Administration centrale, à travers le ministère de l’économie et des finances qui en est le cadre des résultats des politiques économiques et sociales; et particulièrement la Direction générale de la planification et des politiques économiques qui en est la cheville ouvrière dans la mise en œuvre.
Le Bureau Opérationnel de Suivi (BOS) du PSE, est quant à lui, dans le Suivi-évaluation notamment à travers le suivi de l’état d’avancement des réformes, projets et programmes d’une part et d’autre part, dans l’analyse des performances économiques et sociales.
Et c’est là où le PSE et l’ACTE 3 de la Décentralisation gagneraient à dialoguer et à se parler pour se nourrir et s’enrichir mutuellement, par le biais de la Contractualisation. Car, l’Administration centrale et ses dépendances, ne sauraient à elles seules, apporter des réponses adéquates à la multitude de questions qui se posent en Société et surtout dans les Terroirs.
Même s’il (l’Etat central) a l’exclusivité de l’orientation publique, la traduction effective de celle-ci nécessite le concours d’autres acteurs (société civile, élus locaux, experts et de porteurs d’enjeux) pour produire de bonnes décisions de nature à agir positivement au niveau des zones critiques de changement et de transformation sociale. Une des limites dans la mise en œuvre du PSE depuis trois ans, c’est qu’il (PSE) s’est inscrit dans une perspective du ‘’management sur’’ et l’ACTE 3 lui offre l’opportunité d’aller vers du ‘’management avec’’.
Le plus grand problème que nous avons au Sénégal en termes de management de la très haute performance dans nos orientations stratégiques et nos choix publics, c’est le déficit d’articulation entre l’Economie (PSE) et le Politique (Acte 3).
Sans oublier, la grande confusion dans la communication gouvernementale, où on confond, les objectifs aux résultats; les résultats aux impacts etc. Manifestement, il y a dans la communication gouvernementale, un problème ‘’d’archéologie conceptuelle’’ pour parler comme Foucault, une difficulté dans la syntaxe, dans les éléments de langage mais surtout et c’est le plus préoccupant, un problème d’angle d’approche, d’accroche et de méthodologie dans la communication de notre Gouvernement.
Comme nous en sommes dans la mise en œuvre de la phase 2 de l’Acte 3 et dans la quatrième année dans la mise en œuvre du PSE, nos Décideurs et Dirigeants gagneraient à ne pas perdre de vue que l’approche décisionnelle qui est aujourd’hui, au cœur de la théorie des organisations et des processus de pouvoir.
Surtout que la dictature du court terme et de l’urgence, font que les choix publics et politiques envers les Terroirs, sont pris au coup par coup sous la pression des contingences et des événements. A cet effet, la dialectique entre le PSE et l’Acte 3 devrait nous offrir une perspective heureuse en étant le lieu par excellence, de négociations dans le Jeu des Acteurs, de conception, d’élaboration et de mise en œuvre des stratégies et planification de territorialisation de politique publiques.
Quand justement, cette nécessaire dialectique est assortie de la mise en place de procédures formalisées de comptes-rendus, de mesures de performance et des structures de changement et d’évaluation. Afin que ce ne soit plus parce que nous avons tels types de Terroirs que nous avions telles politiques de décentralisation mais, parce que nous voulons telle territorialisation de politiques publiques que nous planifions, aménagions et structurions de telle manière.
Parce que nous sommes des êtres des lointains pour parler comme Heidegger. D’autant plus que la compétition des Nations ne se fait plus seulement à travers les Etats (Etat central) mais surtout et davantage au niveau de ses Terroirs et de ses Multinationales. C’est la nouvelle logique de l’économie globalisée sous fond d’innovations technologiques et de révolution numérique.
Avec les témoignages de René Lake, chef d'entreprise sénégalais installé aux USA, le 44ème président des Etats-Unis, orateur hors normes, est en version originale sous-titrée dans la Marche du monde, la grande émission de RFI
Avec le témoignage de René Lake, chef d'entreprise sénégalais installé aux USA, le 44ème président des Etats-Unis, orateur hors normes, est en version originale sous-titrée dans la Marche du monde, la grande émission de RFI.
De son investiture historique à la Maison Blanche aux 50 ans de la marche pour les droits civiques à Selma, réécoutez ses plus grands discours avec l’historienne Caroline Rolland Diamond ! L'émission est réalisée par Sophie Janin.
LE ZIMBABWE MÉRITE PLUS DE RESPECT, SELON SON CAPITAINE
Franceville, 15 jan (APS) – Le match joué dimanche par l’équipe du Zimbabwe contre l’Algérie (2-2) doit lui valoir le respect du football continental, a laissé entendre son capitaine, Willard Katsande, dans un entretien avec l’envoyé spécial de l’APS à la CAN 2017.
"Quand on disait la veille du match qu’on ne craignait personne, peu de gens nous croyaient. Mais ce soir, nous avons fait une belle performance contre une très grande équipe", a dit Katsande, se réjouissant d’avoir fait match nul avec la sélection algérienne.
A la question de savoir s’il ne pense pas que le Zimbabwe a perdu deux points au cours de cette rencontre, le capitaine des Warriors a répondu par l’affirmative.
"C’est clair qu’on a bien réagi après l’ouverture du score de l’Algérie, mais cette équipe dispose de joueurs de très haut niveau comme Riyad Mahrez", expliqué le capitaine de la sélection zimbabwéenne, soulignant qu’il voir comment gagner les prochains matchs.
"Ce sera contre le Sénégal, une autre grande nation de football, que nous avons eu la possibilité de voir jouer contre la Tunisie", a-t-il dit avant le coup d’envoi du match Tunisie-Sénégal (0-2).
Willard Katsande assure que "ce qui est sûr et certain, c’est que le Zimbabwe ne va pas dévier de sa philosophie de jeu, quel que soit l’adversaire".
CAN 2017 : LA GÉNÉRATION ACTUELLE DES LIONS ‘’EST PLUS DANS L’ESPRIT’’
Franceville, 15 jan (APS) – La génération actuelle du Sénégal ‘’est plus dans l’esprit de la gagne, plus motivée’’ que celle de 2008, a dit l’ancien sélectionneur national, Henri Kasperczak, actuel coach de la Tunisie battue 0-2 par le Sénégal, ce dimanche.
‘’Cette génération est plus dans l’esprit, plus motivée’’, a indiqué le sélectionneur de la Tunisie interrogée sur l’équipe qu’il avait conduite en 2008 et qu’il avait laissée à quai en pleine compétition après la défaite contre l’Angola 1-3.
‘’L’équipe de 2008 était formée de joueurs ayant connu la coupe du monde (2002), qui pensaient avoir beaucoup fait’’, a laissé entendre le technicien franco-polonais indiquant que c’était une période très difficile.
‘’Ce n’est pas le cas pour cette équipe qui a été chanceuse ce soir (dimanche) au vu du nombre d’occasions que la Tunisie s’est procurées’’, a-t-il dit regrettant le manque de réussite de ses joueurs.
‘’Cette équipe est aussi plus équilibrée, elle dispose de bons joueurs à tous les niveaux et surtout elle sait se battre pour aller chercher la victoire et la
garder’’, a explicité le technicien.
Au sujet de la Tunisie, il a dit avoir aimé la belle réaction en deuxième période malgré la défaite indiquant que ça augure d’un bon match contre l’Algérie où l’objectif est d’aller chercher la victoire.
‘’Ce sera certainement le tournant du tournoi’’,
indiqué le sélectionneur de la Tunisie sur le match devant opposer son équipe à celle de l’Algérie, jeudi à partir de 16h GMT.
REPORTAGE DE FODÉ MANGA
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KHALIFA À LA MÉDINA
EXCLUSIF SENPLUS - Le maire de Dakar parle de la mobilisation de ses troupes
Khalfa Sall a rendu visite vendredi 13 janvier dans l'après-midi à des miltants de la Médina.
Regardez ce reportage de Fodé Manga.
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«MEILLEURS CONTEURS» D’AFRIQUE FRANCOPHONE
Bak'in Gado ou l'art du conte musical - finalistes de "L'Afrique a un incroyable talent", ces jeunes ivoiriens présentent cette expression artistique sous une autre forme, très originale -
Leur groupe s’appelle Bak’in Gado. Ils faisaient partie de l’attraction de la première édition de L’Afrique a un incroyable talent d’Afrique francophone.
Excellents dans le conte musical, ils étaient parvenus jusqu’à la finale, mais n’auront pas réussi à remporter le lot de 10 millions mis en compétition. Mais le talent de ces jeunes ivoiriens, lui, reste intact. SenePlus vous propose de redécouvrir les meilleurs conteurs d’Afrique francophone.
PAR NOS REPORTERS FRED ATAYODI, FODE MANGA ET BOUBACAR BADJI
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L’IVOIRIEN SAIT SE BATTRE POUR SES CONVICTIONS
EXCLUSIF ABIDJANPLUS : Aurait-on pu imaginer que les récents rendez-vous électoraux se seraient déroulés sans heurts ? Ouattara a-t-il tenu ses promesses ? Quel visage présente la nouvelle Côte d’Ivoire ? – Réponse d’un jeune ivoirien
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA ET BOUBACAR BADJI |
Publication 15/01/2017
Parler entreprenariat le passionne comme l’atteste la fluidité de son langage dans la première partie de notre entrevue. En revanche, parler politique lui est laborieux. Fastidieux voire !
Quand il s’essaie, il est hésitant. Mais pour se tirer d’affaire, il a une parade. Une question politique servie, il la transforme pour trouver une réponse aux couleurs entrepreneuriales.
Dans la deuxième partie de notre entrevue avec Abdel-Latif, nous parlons de la vie politique ivoirienne : du style de gouvernance de Ouattara, du cas Gbagbo, la nouvelle version du FPI, des acteurs de la scène politique ivoirienne. Précautionneux dans le choix de ses mots, modeste dans ses explications et mesuré dans le ton.
Regardez la deuxième partie de l'entretien avec Abdel-Latif KOFFI, étudiant en audit au Centre africain d'études supérieures de gestion (CESAG).
PAR NOS REPORTERS FRED ATAYODI, FODE MANGA ET BOUBACAR BADJI
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SECRETS D’ENTREPREUNEUR
EXCLUSIF ABIDJANPLUS : Comment d’un investissement initial de 30.000F, on parvient à faire un chiffre d’affaires de 7 millions deux ans plus tard ? Entreprenariat et études peuvent-ils faire bon ménage ? Réponse d’Abdel-Latif Koffi, fondateur de KEALE
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA ET BOUBACAR BADJI |
Publication 15/01/2017
Il est généreusement et constamment souriant. Il est d'un commerce agréable. Entrepreneur dans l’âme, il semble ne jurer que par cela. Son histoire est belle, merveilleuse et inspirante. Lui, c’est Abdel-Latif KOFFI, fondateur et manager du Groupe KEALE, spécialisé dans l’imprimerie et autres services.
Extraverti et jovial, ce jeune homme de 23 ans a le sens des affaires et sait faire le distinguo entre partenaire et concurrent.
Venu à Dakar en 2014 pour ses études au CESAG, Abdel-Latif flaire une bonne affaire autour de lui. Idée bien murie, vision bien claire, il se lance dans l’entreprenariat avec juste une imprimante. Investissement initial 30.000 FCFA. La foi en bandoulière. Photocopiant et reliant des documents pour ses camarades étudiants. Un business banal en apparence. Mais un projet que le jeune homme prenait très au sérieux.
Raillé et moqué par ses camarades, Abdel est resté inflexible. Il avait juste besoin de foncer. Impérieux, il l'a fait. Deux ans après, son affaire est prospère, son chiffre d’affaire s’évalue en millions. Et il ne s'arrête pas là. Pour lui, sky is the limit.
Ambition intacte, il déborde encore de bons projets pour développer son affaire qui, d’ores et déjà, s’est agrandie avec deux filiales, dirigées par ses amis. Avec un portefeuille qui s’étend à des entreprises. Dans cette interview exclusive avec AbidjanPlus.Com, Abdel-Latif KOFFI se livre à cœur ouvert. Il nous dit tout sur sa belle expérience et sur comment entreprendre.