Dakar, 25 jan (APS) – Le député-maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, comparaît ce mercredi en audience spéciale dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf.
Le 1er décembre, à l’ouverture de son procès, ses avocats avaient obtenu le renvoi de la comparution de leur client afin de mieux prendre connaissance du dossier.
Le maire socialiste de Mermoz-Sacré Cœur dont l’immunité parlementaire a été levée, est poursuivi pour le meurtre de Ndiaga Diouf, tué en décembre 2011, lors d’une attaque de la mairie éponyme par un groupe de nervis.
Dakar - Le retour en Gambie du nouveau président gambien Adama Barrow, accueilli au Sénégal voisin depuis le 15 janvier, est prévu jeudi après-midi, a-t-on appris mercredi de sources officielles concordantes.
Interrogé sur la véracité d’un message publié mercredi matin sur un compte Facebook au nom du nouveau président selon lequel "son arrivée à Banjul est prévue jeudi 26 janvier 2017 à 16H00" GMT, son conseiller Mai Fatty a répondu: "Oui, demain (jeudi) après-midi", dans un texto à l’AFP à Dakar.
Une source à la présidence sénégalaise a également confirmé que cette information était "exacte", de même qu’une source diplomatique à Banjul. "Tout changement à ce programme sera communiqué", ajoute le message.
Ni Adama Barrow ni son entourage n’ont jusqu’à présent officiellement annoncé de date pour son retour, attendu depuis le départ en exil le 21 janvier au soir de l’ex-président Yahya Jammeh, accueilli en Guinée équatoriale.
Le président a demandé la poursuite de l’opération de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans son pays, lancée le 19 janvier pour forcer M. Jammeh à partir, jugeant les conditions de sécurité insuffisantes pour rentrer.
"Le président Adama Barrow nous a demandé deux ou trois semaines pour que nous puissions étudier s’il y a des stocks d’armes quelque part. Et s’il y a des mercenaires cachés quelque part", a déclaré mardi le président de la Commission de la Cédéao Marcel Alain de Souza.
"Aujourd’hui (mardi) ou demain (mercredi), nous serons capables d’indiquer que le président Adama Barrow, s’il se sent confortable, peut s’envoler" pour Banjul, a-t-il ajouté.
M. Barrow a demandé aux forces de la Cédéao de rester six mois dans le pays, une décision qui appartiendra aux responsables militaires de la Cédéao, selon M. De Souza,
L’artiste Moussa Traoré vient de sortir un tout nouvel album qu’il a présenté, vendredi dernier 20 janvier, lors d’une séance d’écoute. Intitulé «Weusseum», le quatrième opus du batteur de Jolof Band qui est composé de douze titres devra lui permettre de reconquérir le public après 5 ans d’absence de la scène musicale.
Moussa Traoré, le batteur de l’orchestre de Viviane Chidid, Jolof Band, a lancé, vendredi 20 janvier dernier, dans son fief de la Médina, son tout nouvel album lors d’une séance d’écoute. Intitulé «Weusseum», l’opus qui comprend une douzaine de titres annonce le retour de l’artiste après 5 ans d’absence de la scène musicale. «Je ne veux pas sortir précipitamment un album car je préfère que les gens consomment ce que je fais», dit l’artiste pour justifier cette absence.
Dans «Weusseum», Moussa Traoré évoque plusieurs thèmes de société pour éveiller les consciences. Parmi ces thèmes, il y a l’acceptation de la volonté divine avec le single dénommé «Nangu Dogal». Il a aussi chanté la lutte avec «Lamb Ji» dans le nouvel album avant de rendre hommage aux mamans avec le morceau «Fonkal sa yaye». Pour ce nouvel album «Weusseum», Moussa Traoré ne s’est pas seulement limité à son unique voix, d’autres célébrités ont également ajouté leur grain de sel en prêtant leurs voix dans cette composition. Il s’agit de SidySamb, Viviane Chidid, Daba Sèye et Pape NdiayeThiopet.
Et, c’est pour «multiplier les touches que l’artiste les a choisis pour les duos», explique Moussa Traoré. L’artiste qui en est avec son quatrième album, avec «Weusseum», ne compte pas toutefois se limiter au duo avec les chanteurs de mbalax. «J’aimerai aussi faire des duos avec les musiciens de hip hop parce que j’adore bien le hip hop», soutient-il. Moussa Traoré qui a fait 27 ans de musique, entend se faire une place de choix dans le champ artistique. L’ancien membre du groupe LemzoDiamono compte se frayer un passage dans le paysage musical sénégalais. Avec la sortie de cet album, il «démontre, si besoin en est, sa farouche volonté de se faire un nom». Pour la promotion de l’album, l’artiste compte d’abord jouer dans son quartier de la Médina pour ensuite chercher à animer dans d’autres lieux.
AU MOINS 8.000 RÉFUGIÉS DE RETOUR DEPUIS LE DÉPART DE JAMMEH
Au moins 8.000 personnes qui avaient fui la Gambie par crainte de troubles liés à la crise politique y sont retournées depuis le départ en exil de l’ex-président Yahya Jammeh, a affirmé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
"Plusieurs milliers de personnes sont revenues en Gambie depuis que l’ex-président Yahya Jammeh a cédé le pouvoir" et "les mouvements de retour se poursuivent", a indiqué le HCR dans un article diffusé sur son site régional, évoquant "une estimation de 8.000 personnes" rentrées à la date de lundi.
A l’exception de sa façade atlantique, la Gambie, ex-colonie britannique de moins de deux millions d’habitants, est enclavée dans le Sénégal, ex-colonie française de près de 15 millions d’habitants.
La crise, qui a duré six semaines, a éclaté le 9 décembre avec le rejet par Yahya Jammeh des résultats de l’élection présidentielle donnant vainqueur Adama Barrow, qu’il avait pourtant félicité une semaine auparavant.
Elle a pris fin avec le départ en exil de M. Jammeh le soir du 21 janvier, après d’intenses pressions diplomatiques et militaires.M. Barrow, accueilli à Dakar depuis le 15 janvier pour raison de sécurité, a prêté serment dans l’ambassade gambienne dans cette ville le 19 janvier.
Le blocage en Gambie "a déclenché une crise régionale et a poussé plus de 76.000 personnes à se réfugier au Sénégal selon les autorités sénégalaises", a dit le HCR, précisant que ces chiffres concernaient la période du 1er au 22 janvier.
Les dernières estimations du HCR, communiquées le 20 janvier, faisaient état d"environ 45.000 personnes" arrivées au Sénégal depuis la Gambie, et d’"au moins 800 personnes" parties en Guinée-Bissau depuis le 1er janvier.
D’après l’agence de l’ONU, en plus des réfugiés qui s’organisent pour rentrer par leurs propres moyens, "les autorités en Gambie envoient des cars aux postes frontaliers pour aider les déplacés à retourner chez eux".
Le HCR note que des milliers de réfugiés ont été accueillies par des familles au Sénégal, ce qu’a aussi souligné l’ONG Enda Tiers-Monde dans un communiqué mardi, saluant "la mobilisation spontanée et fraternelle des familles sénégalaises" ces dernières semaines.
Les familles sénégalaises "se sont dévouées pour accueillir les milliers de déplacés" de Gambie, indique l’ONG, relevant également des efforts de l’État sénégalais "en soutien" aux réfugiés et aux familles d’accueil.
"Nous notons avec satisfaction une tendance à un retour au calme", ajoute-t-elle.Elle exhorte cependant les autorités gambiennes à poursuivre les efforts en faveur des déplacés, notant qu’il s’agit "pour la plupart de femmes et d’enfants".
SenePlus.Com vous propose de visionner cette vidéo de présentation du panafricaniste Abdoulaye Bathily qui souhaite dirriger l'Union Africaine.
PORTRAIT du militant, de l'intellectuel, du leader politque...
PAR NOTRE REPORTER FODÉ MANGA
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ADAMA BARROW, ON COMPTE SUR VOUS...
EXCLUSIF SENEPLUS - Des transporteurs du garage Bignona de Grand Yoff expriment leur espoir de voir s'améliorer fortement les conditions de traversée de la Gambie
Notre reporter Fodé Manga est allé à la rencontre des transporteurs du garage Bignona de Grand Yoff qui expriment leur espoir de voir s'améliorer fortement les conditions de traversée de la Gambie.
LE "TRIOMPHE DE LA SOLUTION NON-VIOLENTE" EN GAMBIE SALUÉ
Ziguinchor, 22 jan (APS) – Des associations féminines leaders de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée Bissau ont salué dimanche à Ziguinchor (sud), le dénouement de la crise postélectorale gambienne et le "triomphe de la solution non-violente".
"Le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau exprime toute sa satisfaction suite au triomphe de la solution non-violente dans le dénouement de la crise politique en Gambie", indique cette structure.
Dans une déclaration transmise dimanche à l’APS, le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau pour la paix et la sécurité salue "la fermeté, mais surtout l’ouverture au dialogue de la CEDEAO pour la restauration de la démocratie’’ en Gambie.
De même, cette fédération d’organisations féminines de la Sénégambie méridionale souhaite un "retour à la normale dans une démocratie stable et une paix durable".
Le Forum qui fédère plusieurs organisations dont la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) adresse des "encouragements et félicitations à l’armée gambienne qui a su écouter son peuple, les médiateurs et toutes les personnes éprises de paix au profit d’une solution pacifique".
Les femmes de la Sénégambie méridionale disent partager le "désarroi et l’inquiétude des populations et surtout les femmes et enfants qui se sont déplacés et réfugiés massivement vers des abris plus sûrs tout en espérant que chacun pourra retourner chez soi sain et sauf".
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JAMMEH ANNONCE SON DÉPART
URGENT - "J'ai décidé aujourd'hui en conscience de quitter la direction de cette grande nation, avec une infinie gratitude envers tous les Gambiens"
Yahya Jammeh a annoncé samedi à la télévision d'Etat gambienne qu'il allait quitter le pouvoir, après des discussions de dernière heure avec les médiateurs et sous la menace d'une intervention militaire ouest-africaine.
"J'ai décidé aujourd'hui en conscience de quitter la direction de cette grande nation, avec une infinie gratitude envers tous les Gambiens", a déclaré M. Jammeh.
A la tête de la Gambie depuis 1994, M. Jammeh refusait auparavant de céder le pouvoir à Adama Barrow malgré sa défaite à l'élection présidentielle du 1er décembre dont il contestait le résultat.
M. Jammeh a déclaré que son départ du pouvoir, après des semaines de crise, relevait de sa seule décision, malgré la très forte pression exercée par les dirigeants de l'Afrique de l'ouest pour qu'il se retire et malgré une opération militaire ouest-africaine en territoire gambien, opération actuellement suspendue dans l'attente des résultats de la médiation en cours.
Cette médiation de la dernière chance était menée à Banjul par les présidents guinéen Alpha Condé et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Ma décision d'aujourd'hui n'a pas été dictée par quoi que ce soit d'autre que l'intérêt suprême du peuple gambien et de notre cher pays", a assuré M. Jammeh à la télévision.
Une source mauritanienne proche du dossier a indiqué vendredi soir à l'AFP que les choses étaient "quasiment réglées". "Jammeh a accepté de quitter le pouvoir. Les tractations tournent autour d'un point de chute pour son exil et des conditions qui doivent accompagner cet exil", a déclaré cette source.
BATHILY ENTEND "INSUFFLER UNE DYNAMIQUE NOUVELLE À L'UA"
RFI |
Propos recueillis par Christophe Boisbouvier |
Publication 19/01/2017
Qui va succéder à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la Commission de l'Union africaine ? Dans quelques jours, le 30 janvier, lors du 28ème sommet de l'UA, les 54 chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine devront choisir entre 5 candidats. Parmi eux, le Sénégalais Abdoulaye Bathily qui expose à RFI sa stratégie de campagne et ses projets pour l'UA .
RFI : Qu’est-ce qui changera à la tête de l’Union africaine si vous êtes élu à la fin de ce mois de janvier ?
Abdoulaye Bathily : Si j’étais élu, je m’emploierais à insuffler une dynamique nouvelle à notre organisation continentale qui en a besoin. Et j’ai une expérience de plusieurs décennies. Pas seulement en tant que membre du gouvernement, mais également en tant qu’universitaire ayant fait des recherches sur les problèmes africains, publié des travaux sur les problématiques du développement de la sécurité sur le continent africain. Expérience universitaire, mais aussi expérience d’un acteur politique majeur sur le continent africain avec des amis, des camarades. J’ai participé peu ou prou à leur lutte.
Vous pensez notamment aux militants anti-apartheid ?
Oui, les militants anti-apartheid de l’ANC et ceux des luttes de libération dans les colonies portugaises. Mais également, il y a une autre dimension, c’est ma carrière internationale aux Nations unies au service de la paix au Mali, en Afrique centrale, les onze pays de l’Afrique centrale que j’ai eu à suivre du point de vue politique et sécuritaire pendant plus de deux ans. Et j’ai aussi travaillé avec l’Union africaine elle-même, puisque j’en ai été envoyé spécial sur la question des migrations pastorales, aussi bien en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique centrale. Mais également en 2001, j’ai été dans le groupe de contact de l’Union africaine sur Madagascar.
Voulez-vous dire que vous avez une dimension panafricaniste que n’ont peut-être pas les autres candidats ?
Je ne connais pas, je ne sais pas… Je ne suis pas habilité à parler de l’expérience des autres, mais je crois que si on prend mon profil et on le compare, objectivement, mon expérience est unique.
Vous dites vouloir insuffler une nouvelle dynamique à l’Union africaine. Voulez-vous dire qu’elle a tendance à s’endormir un peu avec la direction de madame Dlamini-Zuma ?
Ce que je veux dire, c’est qu’il y a eu, certes, des avancées, mais il reste énormément à faire parce que de nouveaux défis ont surgi. Par exemple, la crise libyenne, la crise de la RDC qui n’a pas encore été résolue, la situation dans les Grands Lacs. Donc aujourd’hui, je crois que la commission - son rôle - c’est évidemment de travailler sous l’autorité des chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi d’être capable de présenter des propositions bien motivées à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement pour qu’ils puissent voir les problématiques pour agir.
En fait ce que vous dites, c’est que pour l’instant la commission n’existe pas vraiment et qu’il faut en faire un véritable partenaire des chefs d’Etat africains ?
La commission existe, mais elle doit être mieux structurée. Et sur ce plan-là, fort heureusement, il y a un an, le président Paul Kagame a été mandaté pour faire des propositions de réforme et normalement le prochain sommet doit considérer ses propositions. Moi-même, je lui ai envoyé un certain nombre de propositions. Notamment en matière d’expertise, il faut rendre la commission plus opérationnelle.
Il y a six mois, avec 27 pays autres pays de l'Union africaine, le Sénégal a signé une pétition en faveur du retour du Maroc et de la suspension de la République arabe sahraouie démocratique. Est-ce que vous ne craignez pas que cette position de votre pays vous mette à dos notamment l’Algérie et l’Afrique du Sud ?
Je crois qu’aujourd’hui le retour du Maroc n’est pas conditionné et ne peut pas être conditionné à cette question. Je crois que c’est très clair maintenant. Ensuite, je voudrais vous dire que, de mon point de vue, le président de la commission n’est pas là pour appliquer la politique de son pays, pas plus que la politique d’un autre pays. D’ailleurs, lorsqu’il entre en fonction, il prête un serment qui lui fait obligation de neutralité par rapport à la position de son pays ou de tout autre pays. Il est là pour servir la commission. Et quelqu’un comme moi, qui pendant des décennies a lutté pour l’unité du continent, a lutté pour la libération de ce continent, ne peut pas être là pour défendre la position particulière d’un pays. Il s’agit pour le président de la commission de travailler dans un esprit panafricain au service des peuples, des Etats, dans ce qui les réunit, pas dans ce qui les divise. Je suis militant, je suis le citoyen de l’Afrique. Pas le citoyen pour une cause.
Rappel des développements depuis le scrutin présidentiel du 1er décembre en Gambie, officiellement remporté par Adama Barrow face au sortant Yahya Jammeh qui refuse sa défaite.
- Défi inédit pour Jammeh -
- 1ER DECEMBRE 2016: Les Gambiens votent pour désigner leur nouveau président parmi trois candidats en lice, dont Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, et Adama Barrow, candidat d'une large coalition de l'opposition.
Le lendemain, la Commission électorale annonce la victoire de M. Barrow. Des manifestations de joie éclatent à Banjul et dans ses environs.
M. Jammeh reconnaît sa défaite et téléphone à M. Barrow pour le féliciter. "Vous êtes le président élu de Gambie et je vous souhaite le meilleur", dit-il.
- 3 déc: M. Barrow assure qu'il ne lancera de "chasse aux sorcières contre personne".
- 5 déc: Un tribunal ordonne la libération sous caution du chef du Parti démocratique uni (UDP, principal parti d'opposition) Ousainou Darboe, et de 18 co-prévenus, condamnés en juillet à trois ans de prison ferme. Une quarantaine d'opposants seront libérés sous caution dans les jours qui suivent.
Ils étaient poursuivis notamment pour avoir manifesté illégalement.
- Brusque revirement de M. Jammeh -
- 5 déc: La Commission électorale indique qu'Adama Barrow l'a emporté sur Yahya Jammeh avec une avance plus réduite qu'annoncé initialement et une participation inférieure. Selon les résultats révisés, M. Barrow est élu avec 43,2% des voix, M. Jammeh arrive deuxième avec 39,6% des voix, soit quelque 19.000 voix d'écart.
Le 9 décembre, Yahya Jammeh annonce qu'il ne reconnaît plus les résultats. "Tout comme j'ai loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité", dit-il, dénonçant des "erreurs inacceptables".
Condamnations de la communauté internationale, qui le presse de reconnaître sa défaite et de céder le pouvoir.
- Médiations de la Cédéao -
- 13 déc: Une délégation de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dépêchée en Gambie ne parvient pas à convaincre M. Jammeh de reconnaître sa défaite. Au contraire, le même jour son parti saisit la Cour suprême pour réclamer l'annulation de l'élection, arguant d'irrégularités dans la comptabilisation des votes et l'organisation du scrutin.
Nouvelle mission de dirigeants ouest-africains en janvier.
Le 31 décembre, M. Jammeh estime que la Cédéao lui a fait "une déclaration de guerre" en affirmant envisager tous les moyens pour le pousser à quitter le pouvoir.
- Pas de décision de la Cour suprême -
- 9 JANVIER 2017: Le président sortant limoge douze ambassadeurs qui l'avaient invité à céder le pouvoir. Plusieurs ministres ont depuis été limogés ou ont démissionné.
- 10 jan: La Cour suprême juge impossible de statuer sur le recours de M. Jammeh avant plusieurs mois, faute de juges.
- 13 jan: L'Union africaine somme M. Jammeh de quitter le pouvoir pacifiquement, sous peine de "sérieuses conséquences", prévenant qu'elle ne le considérera plus comme légitime à partir du 19 janvier.
Des milliers de Gambiens craignant des troubles fuient au Sénégal et en Guinée-Bissau.
- Adama Barrow accueilli au Sénégal -
- 15 jan: Le Sénégal affirme avoir accepté d'accueillir jusqu'à son investiture Adama Barrow, à la demande de la Cédéao.
- 16 jan: Le président de la Cour suprême se récuse de l'examen du recours porté par Yahya Jammeh contre l'investiture de M. Barrow.
- Etat d'urgence - Des troupes africaines prêtes -
- 17 jan: Yahya Jammeh proclame l'état d'urgence, invoquant "un niveau d'ingérence étrangère exceptionnel et sans précédent" dans le processus électoral et les affaires du pays.
- 18 jan: Des troupes des pays ouest-africains --dont le Nigeria et le Sénégal-- se tiennent prêtes à intervenir en cas d'échec de la négociation.
- 19 jan: Adama Barrow prête serment comme président de Gambie à l'ambassade gambienne à Dakar.
L'armée nigériane effectue des vols de reconnaissance au-dessus de Banjul.
Vote dans la soirée à l'ONU sur une intervention militaire de la Cédéao.