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19 avril 2025
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FRAYEUR À UN MEETING DE TRUMP
Au beau milieu de son discours en Pennsylvanie, l'ancien président américain a dû être évacué d'urgence par le Secret Service. Le candidat républicain, visiblement blessé, a été vu avec du sang sur l'oreille après des détonations
(SenePlus) - Le meeting de campagne de Donald Trump à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie, a viré au chaos lorsque l'ex-président républicain a dû être précipitamment évacué de la scène. Des images saisissantes ont capturé l'ancien locataire de la Maison Blanche entouré d'agents du Secret Service après que des détonations ont été entendues dans les rangs de ses partisans.
Selon des journalistes de l'AFP présents sur place, Trump venait à peine de commencer son discours lorsque le tumulte a éclaté. "On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l'air confus. J'ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre", a témoigné John Yeykal, un sympathisant du milliardaire new-yorkais.
Dans des scènes rappelant les pires cauchemars sécuritaires, les agents du Secret Service ont promptement plaqué au sol le candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle de novembre. Quelques instants plus tard, Trump s'est relevé, le visage marqué par une traînée de sang sur son oreille droite.
Malgré la tension palpable, l'ex-président n'a pas perdu son caractère combatif. Encadré par un imposant dispositif de sécurité, il a quitté l'estrade en levant le poing, sous les ovations de ses fidèles partisans. Un geste de défiance qui en dit long sur l'âpreté de la campagne à venir face au président démocrate sortant, Joe Biden.
Cet épisode rocambolesque survient à quelques jours seulement de la convention républicaine où Trump doit être investi officiellement comme le candidat du parti pour briguer un second mandat.
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LA GUERRE EST DÉCLARÉE ENTRE MANSOUR FAYE ET ALIOU SALL
Les tensions étaient manifestement latentes, elles explosent désormais au grand jour. Le frère de Macky Sall et ancien édile de Guédiawaye balance ses vérités sur le maire de Saint-Louis, accusé d'avoir conduit à la perte de l'ex-président
(SenePlus) - La relation était-elle déjà tendue entre l'ex-maire de Guédiawaye et le maire de Saint-Louis ? Dans un entretien accordé à RFM ce vendredi 12 juillet 2024, Aliou Sall n'a pas mâché ses mots pour décrire sa réalation avec Mansour Faye : "Nous ne sommes pas amis. Je ne lui ai jamais rendu visite. Lui aussi n’est jamais venu chez moi".
Plus encore, Aliou Sall accuse Mansour Faye de l'avoir "envoyé des filles pour des marchés de communication" lorsqu'il était à la CDC. Des allégations graves qu'il justifie en soulignant : "Quand j’ai reçu ces jeunes femmes, je les ai toutes éconduites, en leur disant que je ne leur donnerai pas le marché, vu leur habillement vulgaire".
Aliou Sall se dit étonné des attaques de Mansour Faye à son encontre : "Je ne comprends pas pourquoi Mansour Faye se permet de tenir des tels propos à mon endroit, bien que je peux dire énormément de choses sur lui".
Mais le frère du président ne s'arrête pas là et accuse l'ancien ministre d'avoir "entaché le parcours du président Macky Sall" à travers "la manière dont il a géré ses charges publiques" et "son arrogance".
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ALIOU SALL LÂCHE SES VÉRITÉS
L'ancien maire de Guédiawaye révèle le peu de contacts qu'il a eu avec son frère, Macky Sall, en 12 ans. Il dément aussi avec véhémence toute accusation de trahison en expliquant n'avoir jamais vraiment fait partie de la garde rapprochée présidentielle
(SenePlus) - Invité vendredi de l'émission "Rfm matin" ce vendredi 12 juillet 2024, Aliou Sall n'y est pas allé de main morte pour régler ses comptes avec ceux qui l'accusent de "trahison". Visiblement irrité par les attaques de Mansour Faye, l'ancien maire de Guédiawaye, récemment démissionnaire de l'APR, a livré une interview cash où il a levé le voile sur ses relations très distantes avec son grand frère, l'ex-président Macky Sall.
"En 12 ans, j'ai eu à peine trois entretiens en tête-à-tête avec Macky Sall et je n'ai mis les pieds chez lui que deux fois. Je ne fais clairement pas partie de son cercle politique restreint", a-t-il lâché d'entrée, citant cette proximité très limitée pour réfuter l'idée d'une quelconque "trahison". Pire, il accuse Mansour Faye et sa famille d'avoir "poussé Macky Sall dans des impasses" comme le fameux projet de troisième mandat qu'il a lui-même "combattu à visage découvert".
Les révélations ne s'arrêtent pas là. Aliou Sall affirme également entretenir des rapports très froids avec Marième Faye Sall, qu'il ne considère que comme "l'épouse de son frère". Surtout, il confirme ne rien devoir à Mansour Faye, laissant entendre que les rumeurs de tensions entre les deux clans sont fondées. Autant de déclarations choc qui jettent une lumière crue sur les luttes intestines qui mineraient l'ancienne famille présidentielle.
Autre révélation de taille : Aliou Sall explique publiquement pourquoi il a soutenu Amadou Ba contre la volonté de la mouvance présidentielle. Selon lui, c'était le choix le plus judicieux et rationnel face à la menace d'une victoire de l'opposition radicale. Une prise de parole cash où le frère de Macky Sall signe clairement sa rupture avec le clan Faye et assume ses positions discordantes sur les grandes orientations politiques de ces dernières années.
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DE LA DPG
Cet exercice crucial, où le Premier ministre expose sa feuille de route devant les députés, est désormais menacé par un imbroglio juridique et des tensions politiques. Mais qu'est-ce que la Déclaration de politique générale ?
La Déclaration de politique générale (DPG), pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, se retrouve aujourd'hui au cœur d'une tempête politique. Mais qu'est-ce que le DPG et pourquoi est-elle si importante ?
Tradition républicaine ancrée depuis l'indépendance, la DPG est le moment où le Premier ministre nouvellement nommé présente devant l'Assemblée nationale les grandes orientations et les programmes de son gouvernement. C'est l'occasion pour les représentants du peuple d'évaluer, de débattre et potentiellement d'approuver la feuille de route gouvernementale.
Encadrée par l'article 55 de la Constitution, cette cérémonie est censée être un exercice de transparence et de responsabilité. Elle permet aux Sénégalais de comprendre la vision et les objectifs de leurs dirigeants pour les années à venir.
Cependant, la DPG 2024 est au centre d'une polémique sans précédent. Un règlement intérieur obsolète de l'Assemblée nationale, qui ne mentionne même pas le poste de Premier ministre, conduit à un blocage institutionnel. Le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de présenter sa DPG, arguant de cette incohérence juridique.
Alors que le pays attend de connaître les orientations de son nouveau gouvernement, la DPG, censé être un moment d'unité nationale, est devenu le symbole des divisions politiques actuelles.
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LE PACTE N'APPARTIENT NI À MADEMBA NI À MAPENDA
Non seulement le Pacte n’appartient à personne, mais il est « une urgence » pour l’avenir de ce pays, de l’avis de Mademba Ndiaye parce que les réformes institutionnelles sont une urgence en vue de proportionner les pouvoirs du président.
Le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) devrait bénéficier d’une grande promotion auprès de toutes les franges de la société même si sa mise en œuvre par le régime se fait attendre de manière préoccupante. Cet outil consensuel de gouvernance devrait surtout être connu des porteurs de voix et peu importe si l’on n'a pas idée avec précision ou pas de ce qu’il contient. C’est l’avis du journaliste et consultant Mademba Ndiaye dans l’extrait dans une entrevue accordée à AfricaGlobe Tv. Il est surtout important de noter que le Pacte n’est la propriété de personne. Même si Sursaut citoyen se dit disposer à accompagner le pouvoir dans la mise en œuvre de son contenu.
On peut bien associer le pacte national de bonne gouvernance démocratique aux personnalités comme Dior Fall sow, Mamadou Lamine Loum, Mamadou Ndoye et tant d’autres de Sursaut citoyen pour la bonne et simple raison que ce sont eux qui ont souvent occupé le présidium pour organiser les discussions qui ont abouti à la réalisation de ce document.
Toutefois, il est important de garder à l’esprit que le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) n’est pas la chose de ces personnalités d’expérience.
Il s’agit d’un document consensuel issu d’un large consensus d’une grande coalition des organisations de la société civile sénégalaise et signé par 13 des 19 candidats à la dernière présidentielle du 24 mars. Mieux encore, le Pacte est surtout issus de deux substrats que sont d’une part, les Conclusions des Assises nationales tenus en 2009 - et qui avaient vu la participation et la contribution des différentes forces vives de la nation-, et d’autre part, les recommandations de la Commission nationale de la réforme des institutions instituée à la demande expresse du président Sall, se fondant notamment sur les conclusions des Assises.
Malheureusement, l’ancien président ne semble n’en avoir rien fait de sa bonne intention pour reformer les institutions. Fort de ce constat, la société civile a décidé de remettre en selle les Assises dans un format plus synthétique tout en montrant sa disposition à accompagner les dirigeants dans la mise en œuvre du PNBGD.
Partant, le Pacte a donc toute sa légitimité et ne vise que l’intérêt général, le vivre-ensemble. Il n’est la propriété de personne, mais plutôt vise l’intérêt de chacun et de tous y compris ceux qui gouvernent le pays en ce moment puis ceux qui gouverneront demain.
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LA FUMÉE BLANCHE SE FAIT TOUJOURS ATTENDRE
Le Sénégal a-t-il besoin d’un nouveau consensus national? Que cache le silence autour du Pacte de Bonne gouvernance ? Les Assises de la Justice seraient-elles un jalon vers d’autres assises disparates pour contourner le Pacte ? L’analyse de Mademba
Les 13 candidats qui ont signé le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) pendant la campagne électorale semblaient l’avoir fait avec beaucoup d’enthousiasme. Le président Diomaye Faye y compris. Et fort heureusement, toutes les signatures sont faites sans réserve aucune.
Seulement le président Faye a bouclé récemment 100 jours au pouvoir et la fumée blanche annonciatrice d’un début de mise en œuvre, n’est aperçue nulle part dans le pays. Bien entendu, cela n’est pas bien grave puisqu’il a encore 100 autres jours devant conformément à l’horizon temporel de 200 jours qui avait retenu en commun accord avec les anciens candidats à la présidentielle du 24 mars 2024.
En effet, le Pacte prévoit que tout candidat ayant signé et qui serait élu, s’engagerait à le mettre en œuvre durant les 200 jours qui suivent sa prise de fonction comme président. C’est d’ailleurs une contre-proposition de certains candidats puisque les membres de Sursaut citoyen eux préconisaient un horizon de 100 jours. Théoriquement très court.
Mais quand bien même le président aurait encore quelques mois pour épuiser ses 100 autres jours, on doit à la vérité de dire que l’absence de signaux clairs jusqu’ici, pose question et incite à la réflexion. Le Pacte, ne serait-il pas en accord avec « Le Projet » de Pastef dont d’aucuns pensent que celui-ci n’est même pas encore finalisé ? Le président, hésiterait-il ? Le parti aurait-il pris le dessus sur la patrie (l’intérêt général) ? Surtout avec ces Assises de la Justice récemment tenues qui auraient dû être faite dans le cadre global du Pacte puisque a tout est prévu l’on est en droit de s’interroger. En tout cas la société civile observe sereinement.
Membre de Sursaut citoyen, Mademba Ndiaye craint d’ailleurs une flambée d’Assises de ceci ou de cela dans les prochains mois et années à venir de manière disparate alors que tout est dans le PNBGD. Lequel Pacte tire lui-même sa légitimité de deux substrats que sont les Conclusions des Assises nationales et du Rapport de la Commission nationale de la réforme des institutions conduite par le doyen Amadou Makhtar Mbow qui n’est pas n’importe quelle personnalité.
Que reprocherait donc le régime actuel au Pacte puisqu’aussi bien le Premier ministre Sonko comme le Président Diomaye ont participé aux Assises nationales en tant que représentants du syndicat des impôts et domaines dont ils sont issus comme l’a récemment rappelé le Pr Penda Mbow ?
Quoiqu’optimiste Mademba Ndiaye pense que le président pourrait être dans une dynamique de contournement pour créer un nouveau consensus autour de lui allant d’Assises en Assises en passant outre le Pacte. Ce serait bien dommage que cette hypothèse se confirme dans un futur lointain le long du magistère du président Diomaye.
Le Pastef a battu campagne sur le thème de la rupture. Mais Mademba Ndiaye se pose la question sur la faisabilité de cette rupture. Le Projet, peut-il réellement se substituer au PSE ? N’est-il pas plus raisonnable d’apporter les correctifs au PSE et le poursuivre ? D’ailleurs beaucoup se demandent si le « Projet n’est pas encore en construction, en cours d’amélioration.
Cela pose aussi la question, selon Mademba, de la propension des chef d’État en Afrique à concevoir des plans de développement en les personnalisant au lieu de faire des plans inclusifs, participatifs et ouverts qui permettent à tous les citoyens de se les approprier et surtout d’inciter les futurs dirigeants à les adopter et de continuer dans le même sillage. En clair, si le PSE de Macky Sall avait été participatif, le régime actuel n’aurait peut-être pas voulu le remplacer par son Projet. Même si l’attitude vis-à-vis du Pacte pourrait jusqu’ici pourrait battre en brèche ce postulat.
Mademba ne nie pas le fait qu’il est légitime que le président défende ses intérêts en tant que politicien, mais il doit aussi prendre en compte l’urgence des réformes institutionnelles qui sont aussi dans son intérêt. Sur un autre plan, le journaliste croit que le Pacte devrait faire davantage l’objet de promotion et de vulgarisation. Il faudra même arriver à faire en sorte que les candidats ne soient pas obligés de signer le PNBGD mais qu’il l’adoptent tout naturellement.
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JEAN MICHEL LAT NDAM SÈNE, LA JEUNE PÉPITE DE L’ASER
À seulement 29 ans, l'ingénieur formé à Polytech Paris prend la tête de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale avec pour objectif de faire de l'accès à l'électricité pour tous une réalité
À seulement 29 ans, Jean Michel Lat Ndam Sène promet d'illuminer l'avenir du Sénégal. Ce prodige de l'électricité, formé à Polytech Paris, a court-circuité une carrière prometteuse en France pour se brancher sur les besoins de sa patrie.
Membre du Pastef, il a pour vocation de canaliser son engagement politique pour éclairer les zones d'ombre du pays.
Jean Michel incarne cette nouvelle génération qui refuse de laisser le Sénégal dans le noir.
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MAIN BASSE SUR LES MEDIAS AFRICAINS
Vincent Bolloré renforce son emprise sur le continent noir. Des tribunaux aux plantations, en passant par les chaînes de télévision, son influence s'étend comme une ombre. La journaliste Fanny Pigeaud lève le voile sur cette stratégie tentaculaire
Dans un entretien saisissant pour l'émission « Décrypter l'Afrique » du Média, la journaliste Fanny Pigeaud lève le voile sur l'empire grandissant de Vincent Bolloré en Afrique. Loin de se retirer du continent comme annoncé, le milliardaire français renforce son emprise, particulièrement dans le secteur des médias.
Au cœur de cette stratégie : Canal Plus. La chaîne, déjà présente dans 25 pays africains, s'apprête à avaler le géant sud-africain MultiChoice. Cette acquisition donnerait à Bolloré le contrôle de 65% du marché de la télévision payante sur le continent. Un monopole de fait qui soulève de sérieuses questions sur la liberté de l'information et l'influence politique.
Pigeaud souligne les antécédents troubles de Bolloré en France, où ses médias sont accusés de propager des discours controversés. Que fera-t-il en Afrique avec un tel pouvoir médiatique ? L'inquiétude est grande, notamment en Afrique du Sud, où des voix s'élèvent contre cette concentration sans précédent.
Mais l'influence de Bolloré ne s'arrête pas aux médias. La journaliste rappelle les démêlés judiciaires du groupe, notamment autour du port de Douala au Cameroun, où des accusations de manipulation d'une cour d'arbitrage ont récemment refait surface.
Enfin, Pigeaud pointe du doigt les intérêts persistants de Bolloré dans l'agro-industrie africaine via la société SOCFIN. Les conditions de travail et l'impact environnemental de ces plantations sont tels qu'un fonds de pension norvégien envisage de se désengager, jetant une lumière crue sur les pratiques du groupe.
LA JUSTICE SÉNÉGALAISE À L'AUBE D'UNE RÉVOLUTION
Les conclusions des Assises de la justice 2024 dessinent les contours d'un système judiciaire repensé. Jean Louis Corréa, coédacteur du rapport, lève le voile sur les enjeux et les défis de cette transformation attendue
Dans une intervention remarquée ce dimanche 7 juillet dans l'émission "Objection" de Sud FM, Jean Louis Corréa, éminent juriste, vice-recteur de l'université numérique Cheikh Hamidou Kane et coédacteur du rapport des Assises de la justice, a dévoilé les contours d'une réforme judiciaire ambitieuse pour le Sénégal.
Les Assises de la justice, tenues du 28 mai au 4 juin 2024, ont marqué un tournant décisif dans l'histoire judiciaire du pays. Corréa souligne l'urgence d'une « décolonisation » du système, appelant à une refonte complète des symboles et pratiques hérités de l'ère coloniale.
Au cœur des débats, deux questions épineuses ont émergé : la présence du président de la République au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l'ouverture de ce conseil à des personnalités extérieures. «Ces points cristallisent les tensions entre tradition et modernité, entre indépendance et contrôle», affirme Corréa. Il expose les arguments des deux camps, soulignant la nécessité d'un équilibre délicat entre la garantie de l'indépendance judiciaire et le maintien d'un lien avec l'exécutif.
Le rapport préconise des changements radicaux, notamment la création d'une Cour constitutionnelle et d'une Haute Autorité de la justice. «Ces nouvelles institutions visent à renforcer l'État de droit et à restaurer la confiance des citoyens», explique le juriste.
Corréa insiste sur l'importance de la digitalisation et de l'amélioration de la communication judiciaire. « Nous devons rendre la justice accessible et compréhensible pour tous les Sénégalais », déclare-t-il, évoquant des projets de dématérialisation des procédures et de simplification du langage juridique.
Le rapport recommande également une augmentation substantielle du budget de la justice et une réforme en profondeur de la formation des magistrats. « Nous visions une justice plus humaine, plus démocratique, ancrée dans les réalités sénégalaises », affirme Corréa.
Enfin, le juriste souligne l'importance cruciale de la mise en œuvre effective de ces recommandations. Il propose la création d'une commission permanente de suivi pour garantir que ces réformes ne resteront pas lettre morte.
LUDOVIC BARON, L'EXPATRIÉ FRANÇAIS QUI A CONQUIS LE WOLOF
Français de 27 ans installé au Sénégal il y a un peu plus d'un an et qui maîtrise la langue locale au point que ses vidéos d'apprentissage sont devenues virales sur internet
Ludovic Baron, un Français de 27 ans installé au Sénégal il y a un peu plus d'un an et qui maîtrise la langue wolof au point que ses vidéos d'apprentissage du wolof sont devenues virales sur internet.