VIDEOLE PACTE N'APPARTIENT NI À MADEMBA NI À MAPENDA
Non seulement le Pacte n’appartient à personne, mais il est « une urgence » pour l’avenir de ce pays, de l’avis de Mademba Ndiaye parce que les réformes institutionnelles sont une urgence en vue de proportionner les pouvoirs du président.
Le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) devrait bénéficier d’une grande promotion auprès de toutes les franges de la société même si sa mise en œuvre par le régime se fait attendre de manière préoccupante. Cet outil consensuel de gouvernance devrait surtout être connu des porteurs de voix et peu importe si l’on n'a pas idée avec précision ou pas de ce qu’il contient. C’est l’avis du journaliste et consultant Mademba Ndiaye dans l’extrait dans une entrevue accordée à AfricaGlobe Tv. Il est surtout important de noter que le Pacte n’est la propriété de personne. Même si Sursaut citoyen se dit disposer à accompagner le pouvoir dans la mise en œuvre de son contenu.
On peut bien associer le pacte national de bonne gouvernance démocratique aux personnalités comme Dior Fall sow, Mamadou Lamine Loum, Mamadou Ndoye et tant d’autres de Sursaut citoyen pour la bonne et simple raison que ce sont eux qui ont souvent occupé le présidium pour organiser les discussions qui ont abouti à la réalisation de ce document.
Toutefois, il est important de garder à l’esprit que le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) n’est pas la chose de ces personnalités d’expérience.
Il s’agit d’un document consensuel issu d’un large consensus d’une grande coalition des organisations de la société civile sénégalaise et signé par 13 des 19 candidats à la dernière présidentielle du 24 mars. Mieux encore, le Pacte est surtout issus de deux substrats que sont d’une part, les Conclusions des Assises nationales tenus en 2009 - et qui avaient vu la participation et la contribution des différentes forces vives de la nation-, et d’autre part, les recommandations de la Commission nationale de la réforme des institutions instituée à la demande expresse du président Sall, se fondant notamment sur les conclusions des Assises.
Malheureusement, l’ancien président ne semble n’en avoir rien fait de sa bonne intention pour reformer les institutions. Fort de ce constat, la société civile a décidé de remettre en selle les Assises dans un format plus synthétique tout en montrant sa disposition à accompagner les dirigeants dans la mise en œuvre du PNBGD.
Partant, le Pacte a donc toute sa légitimité et ne vise que l’intérêt général, le vivre-ensemble. Il n’est la propriété de personne, mais plutôt vise l’intérêt de chacun et de tous y compris ceux qui gouvernent le pays en ce moment puis ceux qui gouverneront demain.