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28 avril 2025
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JEAN MICHEL LAT NDAM SÈNE, LA JEUNE PÉPITE DE L’ASER
À seulement 29 ans, l'ingénieur formé à Polytech Paris prend la tête de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale avec pour objectif de faire de l'accès à l'électricité pour tous une réalité
À seulement 29 ans, Jean Michel Lat Ndam Sène promet d'illuminer l'avenir du Sénégal. Ce prodige de l'électricité, formé à Polytech Paris, a court-circuité une carrière prometteuse en France pour se brancher sur les besoins de sa patrie.
Membre du Pastef, il a pour vocation de canaliser son engagement politique pour éclairer les zones d'ombre du pays.
Jean Michel incarne cette nouvelle génération qui refuse de laisser le Sénégal dans le noir.
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MAIN BASSE SUR LES MEDIAS AFRICAINS
Vincent Bolloré renforce son emprise sur le continent noir. Des tribunaux aux plantations, en passant par les chaînes de télévision, son influence s'étend comme une ombre. La journaliste Fanny Pigeaud lève le voile sur cette stratégie tentaculaire
Dans un entretien saisissant pour l'émission « Décrypter l'Afrique » du Média, la journaliste Fanny Pigeaud lève le voile sur l'empire grandissant de Vincent Bolloré en Afrique. Loin de se retirer du continent comme annoncé, le milliardaire français renforce son emprise, particulièrement dans le secteur des médias.
Au cœur de cette stratégie : Canal Plus. La chaîne, déjà présente dans 25 pays africains, s'apprête à avaler le géant sud-africain MultiChoice. Cette acquisition donnerait à Bolloré le contrôle de 65% du marché de la télévision payante sur le continent. Un monopole de fait qui soulève de sérieuses questions sur la liberté de l'information et l'influence politique.
Pigeaud souligne les antécédents troubles de Bolloré en France, où ses médias sont accusés de propager des discours controversés. Que fera-t-il en Afrique avec un tel pouvoir médiatique ? L'inquiétude est grande, notamment en Afrique du Sud, où des voix s'élèvent contre cette concentration sans précédent.
Mais l'influence de Bolloré ne s'arrête pas aux médias. La journaliste rappelle les démêlés judiciaires du groupe, notamment autour du port de Douala au Cameroun, où des accusations de manipulation d'une cour d'arbitrage ont récemment refait surface.
Enfin, Pigeaud pointe du doigt les intérêts persistants de Bolloré dans l'agro-industrie africaine via la société SOCFIN. Les conditions de travail et l'impact environnemental de ces plantations sont tels qu'un fonds de pension norvégien envisage de se désengager, jetant une lumière crue sur les pratiques du groupe.
LA JUSTICE SÉNÉGALAISE À L'AUBE D'UNE RÉVOLUTION
Les conclusions des Assises de la justice 2024 dessinent les contours d'un système judiciaire repensé. Jean Louis Corréa, coédacteur du rapport, lève le voile sur les enjeux et les défis de cette transformation attendue
Dans une intervention remarquée ce dimanche 7 juillet dans l'émission "Objection" de Sud FM, Jean Louis Corréa, éminent juriste, vice-recteur de l'université numérique Cheikh Hamidou Kane et coédacteur du rapport des Assises de la justice, a dévoilé les contours d'une réforme judiciaire ambitieuse pour le Sénégal.
Les Assises de la justice, tenues du 28 mai au 4 juin 2024, ont marqué un tournant décisif dans l'histoire judiciaire du pays. Corréa souligne l'urgence d'une « décolonisation » du système, appelant à une refonte complète des symboles et pratiques hérités de l'ère coloniale.
Au cœur des débats, deux questions épineuses ont émergé : la présence du président de la République au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l'ouverture de ce conseil à des personnalités extérieures. «Ces points cristallisent les tensions entre tradition et modernité, entre indépendance et contrôle», affirme Corréa. Il expose les arguments des deux camps, soulignant la nécessité d'un équilibre délicat entre la garantie de l'indépendance judiciaire et le maintien d'un lien avec l'exécutif.
Le rapport préconise des changements radicaux, notamment la création d'une Cour constitutionnelle et d'une Haute Autorité de la justice. «Ces nouvelles institutions visent à renforcer l'État de droit et à restaurer la confiance des citoyens», explique le juriste.
Corréa insiste sur l'importance de la digitalisation et de l'amélioration de la communication judiciaire. « Nous devons rendre la justice accessible et compréhensible pour tous les Sénégalais », déclare-t-il, évoquant des projets de dématérialisation des procédures et de simplification du langage juridique.
Le rapport recommande également une augmentation substantielle du budget de la justice et une réforme en profondeur de la formation des magistrats. « Nous visions une justice plus humaine, plus démocratique, ancrée dans les réalités sénégalaises », affirme Corréa.
Enfin, le juriste souligne l'importance cruciale de la mise en œuvre effective de ces recommandations. Il propose la création d'une commission permanente de suivi pour garantir que ces réformes ne resteront pas lettre morte.
LUDOVIC BARON, L'EXPATRIÉ FRANÇAIS QUI A CONQUIS LE WOLOF
Français de 27 ans installé au Sénégal il y a un peu plus d'un an et qui maîtrise la langue locale au point que ses vidéos d'apprentissage sont devenues virales sur internet
Ludovic Baron, un Français de 27 ans installé au Sénégal il y a un peu plus d'un an et qui maîtrise la langue wolof au point que ses vidéos d'apprentissage du wolof sont devenues virales sur internet.
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PROMESSES ET ÉCUEILS DES 100 JOURS DE DIOMAYE FAYE
Réformes de la justice, réorganisation des semences, baisse des coûts : Moundiaye Cissé salue les premiers "actes" du nouveau régime. Mais les tensions avec la presse et la crise autour de la DPG viennent ternir ce début de mandat
Dans une interview exclusive accordée à l'émission "Le Point" de la RTS, Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l'ONG 3D (Démocratie, Droits humains, Développement), dresse un bilan nuancé des 100 premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye.
Le chef de la société civile salue plusieurs « actes forts » du nouveau chef d'État, notamment le lancement d'un dialogue sur la réforme de la justice, la réorganisation de la distribution des semences et des engrais confiés à l'armée, et les efforts pour réduire le coût de la vie. Cependant, Cissé pointe du doigt certaines tensions, comme la confrontation avec la presse et la crise institutionnelle autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Sur le plan diplomatique, l'expert applaudit l'approche de proximité du président envers les pays voisins, tout en notant un manque de clarté dû aux initiatives parallèles du Premier ministre vers les pays du Sahel.
Concernant la lutte contre la corruption, Cissé appelle à des actions concrètes suite à la publication des rapports des organes de contrôle. « Il faut qu'il y ait une suite, sinon ce sont les mêmes pratiques », insiste-t-il, plaidant pour une reddition des comptes transparente et équitable.
Enfin, sur la question cruciale du pétrole et du gaz, le directeur de la 3D exhorte à la transparence et à une répartition équitable des ressources, soulignant l'importance d'impliquer l'Assemblée nationale et la société civile dans les décisions futures.
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J'AVAIS UNE PROFESSION, MAIS J'AI CHOISI MA PASSION
Analyste programmeuse de formation, après plusieurs années d’exercice, Huguette Diatta a opéré un virage à 180 pour se lancer dans la mode. Après deux ans de formation, elle lance une école qui capte entre autres des professionnels passionnés de mode
Il est des passions dont on ne réussit pas à s’en débarrasser facilement. Même quand elles sont mises en veilleuse ou négligées, ils finissent toujours par reprendre le dessus et s’imposent. C’est selon toute vraisemblance ce qui a dû se produire avec Huguette Coly Diattta, cette styliste-modéliste qui a enfin trouvé son chemin, sa passion dans la mode.
Analyste programmeuse de formation, après plusieurs années d’exercice, elle a opéré un virage à 180 pour se lancer dans la mode où elle se sent plus épanouie.
Son parchemin en poche, elle n’eut même pas besoin d’aller faire un stage de perfectionnement avant de commencer sa carrière. Elle n’eut non plus besoin d’aller se faire employer par un tiers dans le domaine.
Huguette décide de s’établir illico presto à son propre compte.
Mieux, l’idée de lancer une école va vite germer sur la base de la suggestion d’un collaborateur. Elle tente de résister avant de céder, et ce, au plus fort de la pandémie de Covid- 19 où tout le monde était dans la plus grande incertitude.
Tenace, elle finit par réussir son projet d’école avec des matières plus que complètes pour ce secteur. Toute chose qui ouvre de facto beaucoup de perspectives pour ses apprenants.
Aussi curieux que cela paraisse, son école capte aussi des personnes qui comme elle avaient une carrière professionnelle bien remplie, mais qui décident d’investir le secteur de la mode et du stylisme.
C’est le cas de cet expert financier qui a travaillé 20 ans dans la finance et décide de virer vers sa passion de la mode ou encore de cette ingénieure en génie civil ou cette autre diplômée en hôtellerie entre autres profils.
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CHRISTIAN DIATTA, FUTUR SOUVERAIN PONTIFE DE LA MODE ?
Après 20 ans dans la finance, Christian Fostin Diatta met en veilleuse sa profession pour mettre en lumière sa passion. Étudiant en première année de mode, il rêve de devenir un manitou de la mode africaine.
Les chemins de la passion sont insondables et comme le dit si bien le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770 - 1831), « rien de grand dans ce monde ne s’est accompli sans passion ».
La passion pousse à l’action et à la création. La passion nourrit et entretient la création. Sans la passion, les créateurs de mode ne feraient certainement pas ce qu'ils font et être des ambassadeurs de leurs pays.
Fostin Christian Diatta, l’invité d’AfricaGlobe Tv qui veut être une élite de la mode africaine l’a fort bien compris, lui qui veut défendre l’Afrique de demain à travers la mode. En effet, la mode est un métier noble qui n’est pas toujours vu comme tel en Afrique.
D’aucuns, incultes, la perçoivent, à tort, comme un choix de désespoir. Et pourtant, c’est un domaine artistique, de créativité, de culture et surtout pourvoyeur d’emplois quand on sait que plus d’une quarantaine de métiers gravitent autour de ce secteur.
Dans un contexte où l’emploi se faire rare, la mode est une niche au même titre que l’agriculture qui est souvent perçue comme telle.
Fort heureusement, de plus en plus de diplômés de l’enseignement supérieur ou autre domaine de la formation professionnelle ont compris toute la noblesse du modélisme et s’y sont engagés, guidés par leur passion. Car oui le stylisme et le modélisme, c’est avant tout une question de passion avant que ce ne soit une profession. Christian Fostin Diatta en est l’illustration parfaite.
Diplômé en finance, il a exercé comme comptable pendant 20 bonnes années avant de décider de repartir à l’école pour étudier cette fois-ci la mode tout en restant consultant dans sa formation première.
En première année de mode, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que Christian parle de sa passion pour la mode ainsi que ses ambitions dans ce domaine.
Pour lui, la mode devrait être un outil de soft power pour le continent africain en étant premier à l’échelle la plante puisque c’est le continent premier de tous. Afrique, berceau de l’humanité et berceau de la mode ?
Très clairement, si Christian s’est lancé dans la mode, poussé par sa passion, l’objectif est clair, c’est de faire partie de l’élite qui va positionner l’Afrique dans le monde à travers la mode. Ainsi, le comptable rêve d’être une sorte de souverain pontife de la mode africaine.
D’ailleurs, de son point de vue, le fait que le cinéma mondial commence à mettre la mode africaine au-devant de la scène, devrait interpeller les Africains de ce point de vue à prendre au sérieux ce secteur d’activité qui véhicule de toute évidence la culture des créateurs, leur vision du monde et leurs perspectives.
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L'AMICALE DES JURISTES SÉNÉGALAISES FÊTE SES 50 ANS AU SERVICE DES DROITS HUMAINS
Amicale des juristes sénégalaises Fête ses 50 ans au service des droits humains
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LE COUP DE GUEULE DE DOUDOU WADE
L'ancien patron des libéraux juge "catastrophiques" les récentes déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko. Il dénonce par ailleurs l'annulation du débat d'orientation budgétaire par le bureau de l'Assemblée nationale
Dans une intervention remarquée ce dimanche sur le plateau de "Point de vue", l'émission phare de la RTS, Doudou Wade, ancien patron des Libéraux du PDS à l'Assemblée nationale, a livré une analyse sans concession de la situation politique actuelle au Sénégal.
Le vétéran de la scène politique sénégalaise n'a pas mâché ses mots, dénonçant avec vigueur l'annulation du débat d'orientation budgétaire par le bureau de l'Assemblée nationale. « C'est une faute grave », a-t-il martelé, estimant que cette décision prive les députés de leur rôle crucial de contrôle.
Wade a également pointé du doigt les tensions croissantes entre l'exécutif et le législatif, appelant à un dialogue urgent pour préserver le bon fonctionnement des institutions. « On ne peut pas mettre nos institutions dans l'informel », a-t-il averti, visant particulièrement les récentes déclarations du Premier ministre qu'il juge « catastrophiques ».
Le député n'a pas épargné son propre camp, abordant sans détour les difficultés internes du PDS. Il a notamment évoqué la controverse entourant les récentes nominations au sein du parti, laissant planer le doute sur l'implication réelle du président Abdoulaye Wade dans ces décisions.
Fidèle à sa réputation d'homme politique expérimenté, Doudou Wade a livré une analyse nuancée des défis auxquels fait face le nouveau gouvernement. Tout en reconnaissant la difficulté de la tâche, il a appelé les nouveaux dirigeants à faire preuve de sérénité et à se concentrer sur les problèmes concrets du pays.
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GOUVERNANCE À L'ÉPREUVE DE LA RÉALITÉ
Du bras de fer parlementaire aux contrôles fiscaux musclés, en passant par une communication jugée populiste, rien n'est épargné dans cette radiographie au vitriol des premiers mois du régime Diomaye-Sonko avec Issa Sall et Pierre Ahmed Ba
Dans l'émission dominicale « LR du temps » sur Iradio ce 30 juin 2024, Issa Sall, directeur de publication de l'hebdomadaire « Comment », et Pierre Ahmed Ba, socioanthropologue et expert en intelligence des systèmes complexes, ont dressé un tableau sans concession des premiers mois du nouveau gouvernement sénégalais.
Au cœur des débats, la polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko cristallise les tensions. Son refus de se présenter à l'Assemblée nationale, conditionnant sa lieu à une révision du règlement intérieur, est perçu comme un bras de fer institutionnel inédit. "C'est une situation qui n'aurait jamais dû se poser", affirme Pierre Ahmed Ba, soulignant le risque d'une crise institutionnelle.
Sur le plan économique, les intervenants ont relevé le paradoxe entre l'importante levée de fonds réalisée par le gouvernement sur les marchés internationaux et l'opacité entourant l'utilisation de ces ressources. Issa Sall s'interroge : "Où est l'argent ? Comment sera-t-il utilisé pour répondre aux attentes des Sénégalais ?"
Les relations entre l’État et le secteur privé sont également au centre des préoccupations. La récente vague de contrôles fiscaux est perçue comme une arme de pression potentielle. « On ne peut pas utiliser la fiscalité pour affaiblir les entreprises. C'est l'emploi et l'économie du pays qu'on menace », alerte Pierre Ahmed Ba.
Le style de communication du nouveau régime n'échappe pas aux critiques. Qualifié de « populiste » par les intervenants, il soulève des inquiétudes quant à la maturité politique de l'équipe au pouvoir. « Nous sommes passés d’un mode de gouvernance basé sur le consentement à une forme de coercition sournoise », analyse Issa Sall.
Enfin, les deux experts appellent le gouvernement à se concentrer sur les défis fondamentaux du pays : l'emploi des jeunes, la formation et la relance économique. « Ce sont ces questions sociales et économiques qu'il faut attaquer et régler pour remettre ce pays debout », conclut Pierre Ahmed Ba.