SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 avril 2025
SENEPLUS TV
VIDEO
ÉVITER LA CONFUSION DES RÔLES
"Il faut accepter qu'Ousmane Sonko n'est pas un Premier ministre ordinaire." Alioune Tine pointe du doigt l'inédit de la situation politique actuelle et la nécessité d'une meilleure communication gouvernementale
C’est un esprit libre qui a fait face aux Rédactions de E-Media, hier. Alioune Tine dénonce les insultes et accusations gratuites. Mais souhaite une pédale douce dans la répression judiciaire. Justice, politique.
"J’ai été victime de Bah Diakhaté, mais…"
C’est l’une des affaires qui ont marqué les premières semaines du régime de Diomaye Faye. Bah Diakhaté, proche de l’Apr, a été condamné pour des propos jugés outrageants contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, relativement à l’homosexualité. «Les accusations de Bah Diakhaté sont inadmissibles. Moi-même j’ai été victime de ses sorties. Il faut qu’on en finisse avec cette façon de s’opposer. Alors, que tous ceux qui ont fait dans l’excès présentent leurs excuses. Mais je pense aussi que dans le cas de diffamation, un démenti devrait suffire au lieu d’envoyer les gens en prison», a dit le fondateur de Afrikajom Center.
Alioune Tine prudent sur la plainte contre Macky Sall
Les démons de la division commencent à resurgir avec l’idée d’une plainte contre l’ancien président, Macky Sall, brandie par Boubacar Sèye et Cie. Alioune Tine préfère ne pas en parler «pour le moment», pour préserver son statut de médiateur. Il a rappelé, cependant, que c’est «la loi d’amnistie qui a sorti le pays d’une crise politique» et qui a «sauvé notre vivre-ensemble». Le droit-de-l’hommiste prône la «réparation pour les détenus» des événements politiques et même l’érection d’un monument.
«Il faut communiquer pour lever cette confusion des rôles»
C’est la suite de sa sortie relatée par la presse de ce vendredi sur l’alerte contre un «Etat pastéfien». Alioune Tine constate que Ousmane Sonko est un «hyper premier ministre». «Il faut que l’on accepte qu’il n’est pas un Premier ministre ordinaire et qu’il est investi d’une forte légitimité. C’est inédit et ça c’est depuis la campagne. Mais Comment il faut gérer ça ?», se demande M. Tine. Qui préconise une «communication gouvernementale pour lever la confusion des rôles». Il a ajouté que leur travail, en tant que société civile, c’est de «prévenir des menaces». Sur les audiences que le chef du gouvernement accorde à des diplomates, Alioune Tine n’y voit pas de problème, si tant est «qu’ils s’entendent sur ces questions». Pour lui, c’est aussi peutêtre l’occasion de régler l’hyperprésidentialisme.
VIDEO
UNE AUBAINE POUR LES ARTISTES
Signature de convention entre le Synaprocs et UNMCS
Signature de convention entre le Synaprocs et UNMCS
VIDEO
LE FARDEAU DE L'EMPIRE FRANÇAIS
Plus de 60 ans après les indépendances, le ressentiment né de la colonisation française reste tenace. Excuses, restitutions, fin de la "Françafrique" : les demandes pleuvent de toutes parts. Jusqu'à quand l'Hexagone pourra-t-il faire la sourde oreille ?
Dans un échange instructif, les historiens français Pascal Blanchard et Benjamin Stora ont dressé un constat glaçant : les cicatrices de la colonisation française en Afrique restent grandes ouvertes, empoisonnant les relations entre l'ex-puissance coloniale et ses anciennes possessions.
"Le cas africain cristallise les tensions autour du legs colonial", assène Pascal Blanchard, fin connaisseur des faits coloniaux. De l'Algérie au Mali en passant par le Burkina Faso, les jeunes générations africaines ont les yeux rivés sur l'Histoire. Elles réclament à cor et cri vérité et réparations à l'ancienne métropole.
Un vent de rébellion souffle sur le continent, avive les braises de la colère contenue trop longtemps. Comme le souligne Benjamin Stora, "Les demandes affluent de toutes parts : restitution des biens pillés, excuses officielles, fin de la gestion opaque héritée de la Françafrique...Ces questions ne sont plus de l'ordre de l'anecdotique, elles sont entrées dans le champ diplomatique."
Sur les berges de la Seine, le malaise est palpable. Les élites dirigeantes, de droite comme de gauche, ont longtemps fui le débat. "La repentance idéologique est brandie pour museler la réflexion", dénonce Blanchard. Coincée entre la nostalgie réactionnaire d'un passé mythifié et l'agressivité des révisionnistes, la recherche historique peine à se faire entendre.
La solution ? Donner un écrin, une vitrine nationale, à l'exploration apaisée de ce pan douloureux de l'Histoire française. "Un Musée de la colonisation s'impose en France, à l'image de ce qui existe déjà ailleurs", plaide Blanchard. Un lieu pour transmettre, pédagogiquement, les mémoires plurielles et le récit partagé du fait colonial.
Le message est clair selon les deux spécialistes : la France ne pourra plus longtemps éluder les demandes de vérité et de justice émanant d'Afrique. Jusqu'à quand la France pourra-t-elle tourner le dos à cette part d'elle-même ? L'avenir de ses relations avec le continent pourrait bien en dépendre.
VIDEO
MACKY SALL DANS LE COLLIMATEUR DES VICTIMES DE SON RÉGIME
Malgré une loi d'amnistie, les proches des 86 victimes décédées lors des manifestations de 2021 et 2024 n'entendent pas tourner la page. Ils se sont constitués en collectif et demandent l'arrestation de l'ancien président
(SenePlus) - Les familles de ceux qui ont perdu la vie ou ont été injustement emprisonnés au cours des manifestations de l'opposition ces trois dernières années réclament que justice soit faite. Constituées en collectif dénommé "le collectif des victimes du régime du président Macky Sall", elles demandent aux autorités judiciaires d'émettre un mandat d'arrêt international à l'encontre de l'ancien président pour qu'il réponde de ses actes devant la justice, selon un reportage de RFI.
Le collectif rassemble 650 personnes, des individus arrêtés de façon arbitraire, selon leurs dires, et des proches de victimes décédées lors des manifestations depuis 2021. Babacar Seye, président du collectif, appelle les autorités sénégalaises à émettre un mandat d'arrêt international contre l'ex-président Macky Sall. "Macky Sall ne peut pas être au-dessus de la loi. Nous avons besoin de comprendre... Macky Sall devra être extradé au Sénégal pour répondre de ses actes !", a-t-il déclaré, cité par RFI.
Malgré une loi d'amnistie générale adoptée dans les derniers jours du régime de Macky Sall et portant sur les crimes commis dans le cadre des manifestations entre février 2021 et 2024, Makhou Mandela, dont la femme enceinte de sept mois a été arrêtée en 2023, estime qu'il faut pouvoir examiner cette période devant la justice. "C'est vraiment donner une mauvaise jurisprudence à ceux qui dirigent ce pays ! Il y a des familles déchirées à jamais, des disparus, il faut que justice se fasse ! C'est une obligation pour les générations futures", a-t-il déclaré selon RFI.
Dans l'immédiat, un peu plus de 12 650 personnes ont signé une pétition demandant l'extradition de Macky Sall. Le collectif a également demandé à rencontrer le président Bassirou Diomaye Faye pour exposer leur besoin de vérité, de justice et de réparation, indique le média français.
Cet appel à la justice intervient dans un contexte de tensions politiques au Sénégal, où l'opposition accuse l'ancien président Macky Sall de dérives autoritaires et de violations des droits humains au cours de son mandat. Les manifestations qui ont secoué le pays ces dernières années ont fait de nombreuses victimes et donné lieu à des arrestations massives, selon les opposants.
VIDEO
DIRECT DU CICAD: CONCLUSION DES ASSISES DE LA JUSTICE
En direct du Cicad: Conclusions des assises de la justice
VIDEO
LE PACTE NE DOIT PAS TOMBER À L’EAU
Faire vivre le Pacte, c'est donner corps à ce nouveau contrat social ardemment désiré et démocratiquement défini, selon Penda Mbow. "De nombreux décideurs actuels étaient aux assises. Comment peuvent-ils aujourd'hui s'en détourner", s'interroge-t-elle ?
Après les Assises nationales et le travail de la Commission nationale de réforme des institutions, le Pacte de bonne gouvernance démocratique est né. Signé par la majorité (13) des candidats à la dernière présidentielle, dont l'actuel chef de l'État Bassirou Diomaye Faye, ce document synthèse porte les germes d'un profond renouveau démocratique au Sénégal. Son application est un impératif pour Penda Mbow.
Trop souvent, le pouvoir est perçu comme une prérogative personnelle plutôt qu'un mandat au service des citoyens. Penda Mbow voit dans le Pacte un moyen de redonner tout son sens à la fonction présidentielle. "On a besoin d'institutions fortes, pas d'hommes forts", martèle-t-elle, reprenant les mots d'Obama. En remettant le pouvoir dans un cadre institutionnel renforcé, le Pacte limiterait les dérives autocratiques.
Au-delà du seul exercice du pouvoir, le respect du Pacte permet selon Mbow une véritable "implantation de la démocratie" au Sénégal. En tant que référentiel pour les acteurs politiques, économiques et sociaux, le texte insufflerait une nouvelle culture civique vertueuse. Pour la première fois, des normes claires de bonne gouvernance républicaine seraient posées.
De nombreux décideurs actuels étaient présents lors des assises à l'origine du Pacte. Penda Mbow s'interroge : comment peuvent-ils aujourd'hui s'en détourner ? Appliquer ses préceptes serait la garantie d'une action politique cohérente et légitime, dans la lignée d'un processus démocratique vaste et inclusif. Faire fi du Pacte reviendrait à trahir la parole citoyenne.
Les conclusions des assises nationales, la réforme des institutions, le Pacte : tout ce chantier participatif inédit a engagé le Sénégal sur la voie d'une véritable « révolution » sociétale selon Mbow. Faire vivre le Pacte, c'est donner corps à ce nouveau contrat social ardemment désiré et démocratiquement défini. Une obligation morale pour les autorités.
Face au risque de voir cette opportunité historique délabrée, Penda Mbow appelle la société civile et les mouvements citoyens à poursuivre leur mobilisation. Dans les quartiers, les femmes, les jeunes : chacun doit s'approprier le Pacte et en faire la rampe de lancement d'uneère nouvelle de changement et de progrès partagés.
VIDEO
LE FRANC CFA EN DÉBAT AU PARLEMENT FRANÇAIS
Cette monnaie cristallise les tensions entre héritage colonial, avantages économiques et désir de souveraineté. La commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a récemment ausculté ce serpent de mer monétaire aux réalités complexes
La commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a réuni, le 29 mai dernier, des experts et débattu sans concession du dossier très épineux de la souveraineté monétaire en Afrique et du devenir du franc CFA. Si les interventions ont permis de bien cerner les enjeux, forces et faiblesses de ce système hérité de la colonisation, elles ont aussi et surtout mis en lumière sa grande complexité et l'absence de solution miracle.
D'un côté, le franc CFA apporte une stabilité monétaire et des prix appréciés, facilite l'intégration régionale et mutualise les réserves de change. Mais de l’autre, il prive les États de leur pleine souveraineté, son arrimage à l’euro apparaît de plus en plus inadapté, et son symbole colonial reste une pièce ouverte.
La nouvelle marginalisation du rôle de la France n'a pas suffi à éteindre les critiques, bien ancrées dans un rejet plus large de la tutelle européenne persistante. L'alternative d'une monnaie régionale autonome comme l'Eco se heurte à d'immenses défis techniques et politiques.
"On ne peut que constater l'extrême difficulté de ce dossier monétaire, miné par les spectres de la domination économique et de la souveraineté bafouée, sans parler des complications économiques objectives", résume un intervenant.
Faut-il tout remettre à plat ? Conserver les avantages acquis en réformant en profondeur ? La table ronde a surtout fait émerger la nécessité d'arbitrages douloureux, sans issue claire pour l'instant. Une chose est sûre : le statu quo actuel, aussi complexe soit-il, ne pourra pas durer éternellement.
VIDEO
LE RÉQUISITOIRE ANTICOLONIAL DE FOKA
"Critiquer la France ne fait pas de nous des anti-Français !" L'ancien journaliste de RFI répond aux accusations d'Anne Sophie Ave, ambassadrice pour la diplomatie publique de la France en Afrique devant la commission d’enquête du Sénat français
Dans une vidéo à la fois incisive et passionnée, le journaliste Alain Foka dresse un réquisitoire implacable contre la politique française en Afrique, qu'il accuse de perpétuer un « néo-colonialisme » indigne du 21ème siècle.
S'attaquant aux propositions tenues par Anne-Sophie Avé, ambassadrice française pour la diplomatie publique, qui a déclaré ce qu'elle qualifie de "propagande anti-française" de certains médias, Foka réfute catégoriquement cette accusation. Selon lui, critiquer l'ingérence de Paris et remettre en cause son influence ne fait pas des Africains des "anti-Français", mais des citoyens libres et conscients du lourd tribut payé par le continent à la traite négrière et à la colonisation.
"Critiquer une action, une mauvaise politique, une décision négative ne fait pas de l'auteur un anti-français", martèle le journaliste, ancienne figure emblématique de RFI. Il dénonce avec vigueur la propension des autorités françaises à vouloir imposer leurs vues, leur modèle, et même parfois leurs chefs d'États fantoches aux pays africains.
Au cœur de sa diatribe se trouve le rejet grandissant, notamment par la jeunesse africaine ultra-connectée, du système de la « Francafrique » - ce modèle d'influence économique, militaire et politique d'énoncé comme une forme moderne de colonialisme. Foka pointe du doigt la survie du Franc CFA, les interventions répétées dans les affaires intérieures, ou encore le maintien de bases militaires vues comme des "forces d'occupation".
"La jeunesse africaine n'a plus envie d'être dans tel ou tel camp, d'être obligée de servir la cause de telle ou telle puissance qui ne la concerne pas", lance-t-il, appelant à l'avènement d 'un partenariat enfin respectueux de la souveraineté africaine.
Dénonçant la "propagande" française, le journaliste exhorte Paris à reconnaître ses erreurs et à tourner la page d'un passé douloureux. Seul un dialogue réel d'égal à égal, sans conditionnalités ni ingérences, permettra selon lui de reconstruire une relation apaisée.
LE FRANC CFA, UN BOULET POUR L'AFRIQUE SELON DUPONT-AIGNAN
La position de la France se dégrade dangereusement en Afrique à cause du franc CFA. C'est l'avertissement lancé par le député, qui voit dans cette monnaie le symbole d'une tutelle postcoloniale désormais rejetée par les peuples africains
Lors d'une table ronde à l'Assemblée nationale sur la souveraineté monétaire en Afrique le 29 mai, le député Nicolas Dupont-Aignan a appelé à une refonte complète du système monétaire entre la France et ses anciennes colonies, jugeant que le franc CFA est désormais vu comme "le maintien d'un lien ancien" dont il faut se défaire.
S'exprimant devant la Commission des Affaires étrangères, le président de Debout la France a estimé que "la dégradation de la position de la France en Afrique est catastrophique" en raison notamment du franc CFA. "Si nous continuons comme cela, nous aurons un sérieux problème", a-t-il mis en garde.
"Il n'y a pas de souveraineté nationale sans souveraineté monétaire", a asséné M. Dupont-Aignan, ajoutant: "Moi je comprends totalement la volonté des peuples africains de retrouver leur liberté monétaire qui est indissociable de la construction de leur avenir."
Dénonçant "un contre-sens total que la France s'arqueboute sur cette zone franc CFA", il a jugé que Paris "en devient le bouc émissaire et nous sommes en train de nous fâcher avec toute l'Afrique à cause de cela."
Sur le plan économique, le député souverainiste a plaidé pour que les pays africains puissent ajuster leur taux de change, actuellement arrimé à l'euro au sein de la zone franc. "Quand on a une monnaie trop chère, on ne peut pas se développer", a-t-il tranché, citant l'exemple du Sénégal qui "importe tout".
"C'est quand même incroyable de voir que tous les pays ont utilisé la dévaluation pour se développer et qu'on le nie à ces pays", a-t-il poursuivi, appelant à s'inspirer des stratégies monétaires menées par Singapour, l'Asie et les États-Unis.
M. Dupont-Aignan a donc plaidé pour "un retour à des monnaies nationales dans les pays qui le peuvent, Sénégal, Côte d'Ivoire, etc." Reconnaissant les défis pour les États les plus fragiles, il a souligné que "la difficulté est énorme" mais qu'une "vraie formation à la gestion d'une monnaie nationale" permettra d'y arriver.
Cette prise de position intervient sur fond de critiques grandissantes en Afrique sur le franc CFA, vu comme un symbole du néo-colonialisme français. Plusieurs pays ont déjà engagé une réforme, mais M. Dupont-Aignan appelle à aller plus loin pour rompre définitivement avec "le maintien d'un lien ancien".
VIDEO
RWANDA : LES RÉVISIONNISTES SORTENT DU BOIS
Comme dans tous les génocides : la shoah, le génocide des Arméniens, des Cambodgiens, etc. après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence. Le Rwanda n’y échappe pas
Comme dans tous les génocides : shoah (extermination des juifs, des roms…), le génocide des Arméniens, des Cambodgiens ou des Ukrainiens, après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence, de minimiser l’ampleur ou encore de travestir les faits pour se tirer d’affaire.
Au Rwanda, le génocide perpétré contre les tutsis, trente ans après suit lui aussi le même processus pendant que les rescapés dont certains ont parfois perdu toute leur famille continuent de se reconstruire. Et c’est toujours la phase finale de tout génocide génocide. Aujourd’hui avec le relais extraordinaire qui constituent les réseaux sociaux numériques, certains Rwandais sont devenus des chantres de ce révisionnisme qui le don, sans conteste, de remuer le couteaux dans la plaie des victimes en voie de reconstruction même si leur capacité de résilience reste exemplaire.
Ce mercredi, en marge de la projection du film de deux Rwandaises de la diaspora sur la résilience à travers le profils de quelques jeunes femmes, le débat sur cet aspect du génocide a été posé et discuté lors d’un panel à la Place du Souvenir de Dakar dans le cadre des 30 ans de commémoration de ce massacre de la minorité tutsi.
Pour certains, c’est l’un des plus grand génocide du 20e siècle. Il est toujours colle au Rwanda à tel point que la réalisatrice Divine Gashugi et sa compatriote ont décidé de faire un film pour montrer qu’au-delà de cette tragédie, le Rwanda a fait du chemin, tente de se réconcilier et tient debout malgré tout. Voir le reportage.