VIDEORWANDA : LES RÉVISIONNISTES SORTENT DU BOIS
Comme dans tous les génocides : la shoah, le génocide des Arméniens, des Cambodgiens, etc. après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence. Le Rwanda n’y échappe pas
Comme dans tous les génocides : shoah (extermination des juifs, des roms…), le génocide des Arméniens, des Cambodgiens ou des Ukrainiens, après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence, de minimiser l’ampleur ou encore de travestir les faits pour se tirer d’affaire.
Au Rwanda, le génocide perpétré contre les tutsis, trente ans après suit lui aussi le même processus pendant que les rescapés dont certains ont parfois perdu toute leur famille continuent de se reconstruire. Et c’est toujours la phase finale de tout génocide génocide. Aujourd’hui avec le relais extraordinaire qui constituent les réseaux sociaux numériques, certains Rwandais sont devenus des chantres de ce révisionnisme qui le don, sans conteste, de remuer le couteaux dans la plaie des victimes en voie de reconstruction même si leur capacité de résilience reste exemplaire.
Ce mercredi, en marge de la projection du film de deux Rwandaises de la diaspora sur la résilience à travers le profils de quelques jeunes femmes, le débat sur cet aspect du génocide a été posé et discuté lors d’un panel à la Place du Souvenir de Dakar dans le cadre des 30 ans de commémoration de ce massacre de la minorité tutsi.
Pour certains, c’est l’un des plus grand génocide du 20e siècle. Il est toujours colle au Rwanda à tel point que la réalisatrice Divine Gashugi et sa compatriote ont décidé de faire un film pour montrer qu’au-delà de cette tragédie, le Rwanda a fait du chemin, tente de se réconcilier et tient debout malgré tout. Voir le reportage.