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21 avril 2025
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LE PARI DE L'AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Alors que 280.000 Sénégalais vivent actuellement en situation de crise alimentaire selon les dernières analyses, Jean-Pierre Senghor appelle à la mobilisation générale derrière les stratégies du Conseil national de sécurité alimentaire
Ce dimanche, l'émission phare de Sud FM "Objection" recevait un invité de marque en la personne de Jean-Pierre Senghor. L'agroéconomiste n'est autre que le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA), organisme stratégique dans la lutte contre l'insécurité alimentaire au Sénégal.
Les chiffres sont alarmants mais l'heure est à l'action résolue. Selon la dernière analyse du Cadre harmonisé, pas moins de 2% de la population sénégalaise, soit près de 280.000 personnes, est actuellement en situation de crise alimentaire. Un pourcentage qui pourrait grimper à 3% durant la période de soudure.
Mais Jean-Pierre Senghor affiche la détermination d'un stratège : "Il n'est pas acceptable que l'État tende la main en permanence." La riposte immédiate est déjà enclenchée avec le prochain déploiement du Fonds national de solidarité et du Programme alimentaire mondial dans les zones les plus à risque comme Salmata et Goudiri.
Cependant, l'invité de Baye Omar Gueye ne se cantonne pas à l'urgence. "Il faut s'attaquer aux causes profondes", plaide-t-il. C'est pourquoi le CNSA promeut les "nouveaux terroirs résilients" : des exploitations familiales de près d'un hectare, entièrement équipées de serres, bergeries, poulaillers et étangs piscicoles.
L'objectif ? Permettre aux ménages vulnérables de produire, transformer et consommer leurs propres denrées agricoles. Un pas vers l'autonomisation, déjà soutenu par l'UE et l'UEMOA, dans la quête de la souveraineté alimentaire.
Jean-Pierre Senghor appelle ainsi à la mobilisation de tous les leviers du développement agricole national : des ressources hydriques aux avancées de la recherche agronomique en passant par la maîtrise des technologies et pratiques résilientes.
Au-delà du plaidoyer technique, c'est un message d'espoir qu'a véritable fait passer l'invité d'Objection. "L'Eldorado est chez nous" a-t-il lancé aux jeunes auditeurs, les exhortant à investir le secteur agricole, porte potentielle de sortie de la dépendance alimentaire.
La ton résolue de Senghor fait d'ailleurs fait écho aux 23 recommandations exprimées récemment par le Premier ministre sur la souveraineté alimentaire. L'agroéconomiste se félicite de la « clairvoyance » affichée, à l'image de l'implication de l'armée pour sécuriser l'acheminement des entrants.
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OSC : CES RESSOURCES DISPONIBLES INSOUPÇONNÉES
Dans leur élan de mobilisation des ressources, les OSC ont une tendance compulsive à ne viser que les partenaires étrangers alors que localement, les ressources sont disponibles, les financements alternatifs peuvent faire l’affaire pour bien des projets.
Dépendre d’une seule sources de revenue n’est pas viable pour une organisation de la société civile. Mieux, toujours viser les ressources de partenaires étrangers est une erreur que les Organisations de la société civile devraient corriger afin de garantir leur durabilité.
D’ailleurs la pandémie de Covid-19 a montré la vulnérabilité et la fragilité des organisations qui ne dépendaient que d’une seule source de revenus. D’où l’urgence pour ces associations de diversifier absolument leurs partenariats pour la mobilisation des ressources.
En effet, pour l’Institut de la société civile ouest-africaine (WACSI), un think thank base au Ghana, les ressources sont localement disponible et mobilisables auprès des concitoyens, en l'occurrence des celebrites, des artistes et autres personnalites nanties sans idees precises de comment utiliser leurs ressources.
C’est grosso modo le message délivré par cette organisation lors de la formation qu’elle a délivré en mars à Abidjan, à l’endroit des OSC de l’Afrique de l’Ouest francophone, Une formation commandité par Open Society Africa ( Ex-Osiwa, qui s’est séparée de ses partenaires classique à la suite de sa restructuration sous-régionale.
En marge de cette formation, AfricaGlobe a interviewé Farouk Alhassan, le chargé des programmes de WACSI pour approfondir certaines questions discute avec les participants. Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv.
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NAISSANCE HISTORIQUE DE QUADRUPLÉS À RICHARD-TOLL
Fatou Bintou, 26 ans, a accouché de trois garçons et une fille, tous en parfaite santé malgré leur naissance prématurée. "Un miracle, un don du ciel" s'exclame la jeune maman à propos de cet événement extrêmement rare qui défie les probabilités
Une jeune femme de 26 ans a accouché de quadruplés le 8 avril dernier à l'hôpital de Richard-Toll, un événement extrêmement rare qui défie les probabilités. Fatou Bintou a donné naissance par césarienne à trois garçons et une fille, tous en parfaite santé malgré leur naissance prématurée.
"C'est un miracle, un don du ciel" s'exclame la jeune maman, émue, qui n'en revenait pas aux premières échographies. Son mari journalier peine lui aussi à réaliser. "Un bébé c'est déjà difficile financièrement, alors imaginez quatre!"
Face à cet événement historique, les autorités sanitaires se sont mobilisées. Un gynécologue, un pédiatre et des sages-femmes ont renforcé l'équipe de l'hôpital, désormais équipé pour ce défi hors-norme.
Après un mois de soins, la mère et ses quatres bébés pourront rentrer chez eux à Ndiongo, où les préparatifs vont bon train. Mais les défis seront nombreux pour cette famille modeste. Un appel à la solidarité est lancé pour venir en aide à ces nouveau-nés miraculés.
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CHANGEMENT DE CAP À LA RTS
Le nouveau DG, Pape Alé Niang, a pris service ce vendredi 10 mai 2024, s'engageant à faire de l'organe de service public "un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès". Il appelle à "écouter les différentes sensibilités"
C'est un vent de renouveau qui souffle sur la Radiotélévision Sénégalaise (RTS). Lors d'une cérémonie très suivie par le personnel, Pape Alé Niang (PAN) a pris les rênes de la radiotélévision publique, succédant à Racine Talla.
Dans un discours offensif, le nouveau directeur général s'est engagé à faire de la RTS "un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès". PAN prône une approche participative, appelant à "écouter les différentes sensibilités" et à "favoriser l'esprit de groupe" au sein de la rédaction.
Son prédécesseur n'a pas manqué de vanter les réalisations de son mandat, citant notamment la hausse des recettes commerciales. Racine Talla ambitionne désormais de faire du Sénégal "la plaque tournante de l'audiovisuel en Afrique".
Un défi de taille attend PAN, qui entend s'appuyer sur le personnel et les partenaires sociaux pour mener à bien sa mission.
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LA CONVERGENCE INATTENDUE ENTRE DAKAR ET ABIDJAN
Génération et vision politiques les séparent. À 82 ans, Ouattara est un poids lourd libéral de la vieille garde africaine. Diomaye, 44 ans, se veut l'incarnation de la rupture panafricaniste. Pourtant, les deux font front commun face à la crise sahélienne
(SenePlus) - Malgré leurs différences générationnelles et idéologiques, les présidents sénégalais Bassirou Diomaye Faye et ivoirien Alassane Ouattara ont affiché leur "totale convergence de vue" lors de la visite du nouveau chef d'État sénégalais à Abidjan le 7 mai, d'après une analyse du journal Le Monde.
Cette rencontre intervient dans un contexte de crise politique sans précédent en Afrique de l'Ouest, après les coups d'État militaires au Mali, Burkina Faso et Niger. Selon Le Monde, "le Sénégal pourrait s'affirmer comme un médiateur avec les régimes putschistes du Sahel."
Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, se décrit comme un "panafricaniste de gauche" incarnant la rupture après son élection démocratique fin mars. À l'inverse, Alassane Ouattara, 82 ans, est un libéral de droite prônant la continuité à la tête de la Côte d'Ivoire pour un troisième mandat.
Comme le souligne Le Monde, "deux hommes que peu de choses rapprochent à première vue, mais à la tête des poids lourds francophones d'Afrique de l'Ouest".
Pourtant, les deux présidents ont mis en avant leurs visions communes. Ouattara a adressé ses "chaleureuses félicitations" à Faye, avec qui il partage une "convergence totale des points de vue" sur les questions internationales et régionales.
Faye a confirmé vouloir "œuvrer à dissiper les incompréhensions" avec la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), un "outil formidable d'intégration" à préserver selon ses dires rapportés par Le Monde.
"Bassirou Diomaye Faye semble vouloir se poser en médiateur pour empêcher les pays" du Sahel de quitter la Cédéao, analyse pour Le Monde Caroline Roussy de l'Institut de relations internationales et stratégiques.
Son élection démocratique à 44 ans et son discours de rupture pourraient faciliter le dialogue avec les juntes, qui partagent certaines de ses aspirations comme la fin du franc CFA.
"Bassirou Diomaye Faye est dans une position qui nécessite beaucoup d'intelligence diplomatique" pour ne pas "crisper" ces régimes, estime Mamadou Hady Dème, chercheur à l'université de Dakar, cité par le journal.
Alors qu'Ouattara entretient des liens glacials avec les juntes, c'est donc le Sénégal, "rare pays à pouvoir parler à tous", qui pourrait être la "clé de l'apaisement" régional, poursuit l'analyse. Une visite du Premier ministre sénégalais au Sahel est d'ailleurs prévue.
En choisissant Abidjan pour sa première visite non limitrophe plutôt que la France comme ses prédécesseurs, Faye illustre "la diplomatie de proximité" que veut privilégier Dakar, une "première rupture" notable selon M. Dème cité par Le Monde.
Les relations apaisées entre les présidents sénégalais et ivoirien semblent ainsi promettre un nouveau partenariat influent face aux défis régionaux en Afrique de l'Ouest.
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NAFI GUEYE, LA REINE-MÈRE DE DES APATRIDES
Tout être humain devrait être inscrit à l’état civil et obtenir toute les pièces administratives qui actent son existence. Mais force est de constater qu’au Sénégal des millions de personnes n’ont pas cette existences légale.
Coach en entrepreneuriat et consultante indépendante, Nafi Gueye est la fondatrice de l’Association J’Existe. Une jeune association qui se dédie à la régularisation des personnes non déclarées à la naissance pour diverses raisons et qui n’ont pas, de ce fait, d’actes d’État civil.
Avec son équipe, Nafi travaille à identifier ces personnes et surtout les enfants concernés. J’Existe enclenche le processus pour que ces documents précieux leur soient établis par l’Administration.
Interrogée à Abidjan en mars dernier, en marge d’un atelier de formation sur la mobilisation des ressources et la durabilité organisationnelle offert par Open Society Africa, la jeune entrepreneure explique face à la camera d’AfricaGlobe Tv en quoi consiste le travail de son association et pourquoi il est pertinent que chaque tout être humain soit muni de tous ses actes d’État civil.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv.
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DOCTEUR WACSI, MÉDECIN CHEF DES SOCIÉTÉS CIVILES
L’institut de la société civile ouest-africaine (WACSI) ausculte, diagnostique et prescrit des solutions aux organisations de la société civile ouest-africaine afin de les rendre plus efficace. L’assistante de programmes Mélissa Juisi Simo explique...
Comme toute structure, les organisations de la société civile ont aussi besoin de temps en temps de renforcement des capacités sur différentes thématiques pour plus d’efficience et d’efficacité.
Un organisme basé à Accra (Ghana) se dédie spécifiquement à ces acteurs de la société civile de la sous-région. Il s’agit de WACSI, West Africa Civile Society Institute, Institut de la société civile ouest africaine, en français).
Ainsi, en mars 2024, cette institution a donné une formation a 28 organisation de la société civile venues de 5 pays de l’Afrique de l’Ouest commandite par Open Society Africa, (ex-OSIWA) qui a entrepris une restructuration et a dû décider de ses séparer de ses partenaires classiques.
Mais sans doute, cette formation est un précieux cadeaux pour ces organisations même si, cette ONG philanthropique s’est séparée de ces partenaires.
Dans cette entrevue réalisée en marge de cette formation, l’assistante de formation de WACI, Melissa Juisi Simo, explique la mission de cette institut ainsi que sa méthode de travail en faveur des sociétés civiles ouest-africaine.
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OSIWA DOPE SES EX-PARTENAIRES OUEST-AFRICAINS
Accumulation d'actifs, entreprise sociale, services conseil, organisation d'événements ... Jusqu'où les ONG peuvent-elles aller dans la mobilisation des ressources ? Y-a-t-il un sens interdit au regard de la législation - Réponses dans ce reportage
Percutées en plein vol, au plus fort de la pandémie de Covid-19, cette pandémie planétaire a révélé la vulnérabilité, voire la fragilité des organisations de la société civile ouest-africaine, en termes de durabilité et de disponibilité des ressources. Une enquête réalisée par l’Institut de la société civile ouest africaine (WACSI) a étudié le phénomène pour constater que 76 à 80 % des OSC sont très peu résilientes. D’ailleurs, la pandémie a dû emporter certaines. C’est donc pour les rendre plus résilientes qu'Open Society Africa a organisé un renforcement des capacités à leur endroit en Côte d’Ivoire au mois de mars.
Open Society Africa (ex-Osiwa) a offert du 18 au 22 mars 2024 une formation aux acteurs de la société civile ouest-africaine sur «la mobilisation des ressources et la durabilité des organisations» à Abidjan. C’est une sorte de cadeau de fin de compagnonnage puisque suite à une restructuration sous-régionale qui a induit d’importants chamboulements au sein de l’Organisation, cette ONG a décidé de se séparer de ses partenaires classiques.
Cette formation est, de ce point de vue, d’une grande préciosité pour ces organisations qui vont devoir se trouver de nouveaux partenaires afin de mobiliser les ressources pour leur fonctionnement et pour garantir la pérennité de leurs actions.
La mobilisation des ressources reste un défi majeur pour les organisations de la société civile. S’il s’agit aussi bien sur les ressources humaines, technologiques, matérielles que financières, c’est surtout les finances semblent être le nerf de la guerre dans ce processus. À qui s’adresser ? À quelle porte frapper ? Comment s’y prendre.
Ce sont là quelques questions auxquelles les formateurs de WACSI ont tenté de répondre tant bien que mal dans le cadre de cette formation commanditée par Osiwa en faveur de ses anciens partenaires. Quelques pistes de financements ont été partagées aux acteurs comme l’entreprise sociale, le service conseil, l’accumulation d’actifs, le partenariat public-privé ou encore le don individuel.
Toutefois, un gros débat est apparu lors de la formation en lien avec la législation de certains pays : en tant qu’acteurs de la société civile jusqu’à où peut-on aller ou pas dans la mobilisation des ressources sachant qu’une ONG est une association à but non-lucratif ?
Une ONG, peut-elle faire du service conseil pour gagner de l’argent ? Peut-elle générer des ressources ? Et si oui à quoi ces ressources générées seront destinées ? Autrement, peut-il avoir de sens interdit pour les organisations à but non-lucratif ? In fine, si les formateurs de WACSI encourage fortement les associations à explorer toutes les méthodes proposées, leurs acteurs eux n'entdendent pas s'engager sur la voie de certaines stratégies qui leur semblent incompatibles avec leur identité au regrad de la loi ou pour se protéger contre certains pièges : collusion avec les politiciens, ragent sale, terrorisme, etc.
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THIAGO, LE VILLAGE SACRIFIÉ AUX PORTES DU LAC DE GUIERS
Les habitants privés d'un accès décent à l'eau potable, sont contraints de puiser leurs maigres ressources dans les eaux insalubres du lac voisin, malgré la proximité avecla principale réserve d'eau douce du Sénégal
À quelques encablures du majestueux Lac de Guiers, principale réserve d'eau douce du Sénégal, le village de Thiago étouffe, frappé par une cruelle ironie. Ses habitants, privés d'un accès décent à l'eau potable, sont contraints de puiser leurs maigres ressources dans les eaux insalubres du lac voisin.
Un château d'eau dérisoire dessert péniblement les quelques 6 000 âmes de cette localité oubliée. Conséquence : les femmes vaquent inlassablement aux rives malsaines pour leur lessive, tandis que les enfants s'abreuvent d'une eau croupie, source de diarrhées récurrentes et d'infections respiratoires.
L'unique poste de santé, démuni et sous-équipé, lutte comme il peut contre ce fléau sanitaire. "Je consulte 300 malades par mois, seule avec une sage-femme", déplore une infirmière dépassée.
Pourtant, ce village paradoxal pourrait être prospère. Ses ressources naturelles - pêche, agriculture, élevage - en font un grenier potentiel. Mais les infrastructures de base manquent cruellement, à l'image du collège sans salles de classe dignes de ce nom.
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LES MOTS DE LA RECONQUÊTE
Autour de thématiques comme le foncier, la monnaie ou les bases militaires étrangères, la série "Où va le Sénégal" animée par l'étudiant-chercheur en Histoire à l'Ucad Florian Bobin, aura redessiné sur la trajectoire démocratique du pays
C'est le post-scriptum riche en réflexions d'une série phare qui a rythmé les débats ces derniers mois au Sénégal. "Où va le Sénégal ?", animée en 10 épisodes par l’étudiant-chercheur en Histoire à l'Ucad Florian Bobin, aura donné la parole à 25 diverses - chercheurs, artistes, militants, journalistes - pour mettre des mots sur la trajectoire d' un pays en pleine reconquête démocratique.
Dans ce dernier échange aux allures de bilan, Abdou Aziz Ndao, étudiant en littérature africaine et membre du Front Révolutionnaire Anti-impérialiste Populaire et Panafricain (FRAPP), analyse avec lucidité le sens de cette initiative suscitée par la dynamique organisation de gauche.
"C'était extrêmement important pour une organisation comme le FRAPP de tenir ces discussions, afin de remettre sur la table les problèmes cruciaux de souveraineté nationale", souligne le jeune militant. A l'heure où le Sénégal émerge d'années de dérive autoritaire, ces échanges permettront de "faire évoluer le processus démocratique" par la vertu du débat public.
Au cœur des discussions : des thématiques brûlantes comme le foncier, la monnaie, les bases militaires étrangères ou encore l'éducation populaire. Des sujets majeurs qui « continuent de troubler le sommeil » des peuples africains en quête de souveraineté réelle. Au-delà des constats, un message fort est rédigé aux nouvelles autorités : s'inspirer de l'héritage des luttes passées pour apporter les changements nécessaires.
Quelques épisodes de la série sont disponibles ci-dessous :