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21 avril 2025
SENEPLUS TV
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LA RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE EST BIEN POSSIBLE MAIS PAS À COURT TERME…
Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Diakhare Faye avait fait une déclaration audacieuse, s'engageant à trouver des solutions contre la hausse des prix une fois élu au pouvoir.
En campagne présidentielle, Diomaye Diakhare Faye avait fait une annonce forte. Il avait promis une fois au pouvoir d’apporter des solutions face à la cherté de la vie. Une annonce qui intéresse plus d’un vue les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les sénégalais.
Depuis quelques jours, le gouvernent avec le Patronat, les commerçants, les centrales syndicales et les consommateurs essaient de trouver la bonne formule pour y arriver. Aujourd’hui, il vient de passer un mois à la magistrature suprême et les Sénégalais sont convaincus qu’il tiendra ses promesses.
Le Docteur Abdou Diaw, journaliste, initiateur du magazine Le Marché affirme qu’il est bien possible de diminuer. Mais, il ne faudra pas se précipiter et prendre les bonnes décisions.
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MOUSSA DIOP RÉFUTE LES CONCLUSIONS DE LA COUR DES COMPTES
L'ancien directeur de Dakar Dem Dikk nie en bloc les accusations de malversations. Devant la presse ce mercredi, il a démontré sa version des faits
(SenePlus) - L'ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fermement réfuté les conclusions du rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion de la société de transport public de 2017 à 2020, lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi 1er mai 2024.
Devant les nombreux journalistes présents à son domicile de Liberté 6, l'avocat a balayé d'un revers de main les accusations de malversations financières à son encontre. "Je dois préciser que je n'ai pas peur du président Macky Sall, mais je le respecte. J'ai toujours respecté les textes et règlements de ce pays", a-t-il martelé.
Moussa Diop a déclaré avoir agi "dans la plus grande transparence" durant son mandat à la tête de DDD. "Un voleur qui circule dans le pays avec une voiture volée depuis quatre ans, ça c'est grave", a-t-il ironisé en référence à son véhicule de fonction qu'il utilise toujours.
Interrogé sur les augmentations salariales accordées sans l'approbation du conseil d'administration, comme le souligne le rapport, l'avocat a soutenu que celle-ci visaient à "maintenir la paix sociale" au sein de l'entreprise. "Le conseil d'administration a salué cette mesure", a-t-il assuré.
Cependant, la Cour des comptes affirme n'avoir "aucune trace" d'une délibération du conseil sur le sujet. Une divergence qui jette le trouble sur les procédures suivies à l'époque.
Moussa Diop a conclu en mettant en garde contre une "mauvaise information" des médias et en réaffirmant sa "confiance dans la vérité".
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À MBOUR 4, LA COLÈRE DE DIOMAYE CONTRE L'ACCAPAREMENT DES TERRES
Le président déplore que des proches du pouvoir déchu se soient accaparés des centaines d'hectares, bafouant l'équité. "Comment un simple citoyen lambda peut-il se voir octroyer 13 hectares quand toute une ville n'en a que 3 ?", a-t-il tonné
Dans une tournée musclée à Mbour 4 ce mercredi 1er mai 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a dénoncé avec force un vaste scandale dans l'attribution irrégulière de centaines d'hectares de terres. Constant de visu les dégâts, il a mis en garde contre cette injustice criante et promet des mesures fermes pour y remédier.
Les révélations sont accablantes : alors que la commune de Nguéniène n'a reçu que 25 parcelles et Thiès seulement 3 hectares au total, de vastes superficies allant jusqu'à 100, 200 voire 300 hectares ont été illégalement allouées à des individus. "On ne peut pas laisser passer ça !" a tonné M. Faye, excédé par ces irrégularités "notoires".
Fustigeant un "scandale foncier" orchestré par "l'ancien régime", il a déploré que des politiciens et hommes d'affaires proches du pouvoir déchu se soient accaparés des centaines d'hectares, bafouant l'équité.
Le pire, selon le président, est que certains de ces privilégiés "se sont empressés d'obtenir des titres fonciers définitifs" avant l'alternance, pour sécuriser juridiquement leurs attributions de complaisance. Pis, d'aucuns ont même commencé à morceler et revendre ces terres indûment acquises.
"C'est inacceptable ! Comment un simple citoyen lambda peut-il se voir octroyer 13 hectares quand toute une ville n'en a que 3 ? C'est une injustice criante, une offense à l'égalité des chances", a expliqué un Bassirou Diomaye Faye qui ne décolérait pas.
Ces pratiques alimentent un déséquilibre flagrant dans la répartition des terres et privent des populations entières d'un accès décent au foncier, un droit fondamental selon le chef de l'État. "Cette situation anormale doit cesser !" at-il martelé.
Mettant en garde contre toute tentative de fait accompli, M. Faye a instruit les services compétents d'auditeur et de régulariser en profondeur ce dossier brûlant. Des mesures drastiques et un rééquilibrage semblent se profiler, au nom de « la justice sociale » et de « l'équité » prônées par le président.
Cette sortie au vitriol de Bassirou Diomaye Faye fait souffler un vent de fermeté sur un scandale immobilier qui pourrait avoir de lourdes répercussions.
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DIOMAYE FAYE À MBOUR 4, SUR LE FRONT DES LITIGES FONCIERS
Le chef de l'État veut comprendre les problèmes complexes liés aux différends avant d'engager des réformes. Il réaffirmé sa ferme volonté de mettre fin à toutes ces "forfaitures“ relatives au foncier
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué mercredi, une visite surprise sur le site de lotissement Mbour 4, à la périphérie de la ville de Thiès pour, dit-on, comprendre de visu la situation et d’envisager des solutions adaptées pour résoudre les problèmes complexes liés aux litiges fonciers.
Cette visite inopinée du chef de l’Etat fait suite à sa récente décision de faire arrêter les travaux de construction dans certaines zones litigieuses allant de Dakar sur la petite côte à Saint Louis, en passant par la région de Thiès.
“Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué ce mercredi 1er mai 2024, une visite surprise à Mbour 4 (Département de Thiès)“, peut-on lire sur le site de la présidence de la République.
Le chef de l’Etat était accompagné du maire de la ville de Thiès, Babacar Diop, des maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, de quatre ministres, de plusieurs directeurs centraux, du gouverneur et de membres de l’administration de la région et du département de Thiès.
La même source précise que “ce déplacement inattendu a été l’occasion pour le chef de l’État de s’enquérir de la situation suite à sa récente décision de faire arrêter les travaux de construction dans certaines zones“.
Elle explique que “cette visite témoigne de l’intérêt que les nouvelles autorités du Sénégal porte désormais à la gestion foncière du pays“.
Cette initiative, indique-t-on, ‘’a permis au président Faye de mieux comprendre la situation et d’envisager des solutions adaptées pour résoudre les problèmes complexes liés aux litiges fonciers“.
Lors de cette visite, le chef de l’Etat a notamment échangé avec les directeurs centraux, les directeurs régionaux et départementaux sur la répartition des parcelles et leurs affectations.
Sur place, “le président de la République a également réaffirmé sa ferme volonté de mettre fin à toutes ces forfaitures“, poursuit le document.
D’où sa décision de “suspendre toutes les opérations sur les terrains de Mbour 4 et sur tous les terrains présentant des situations similaires“.
“La première partie du site de Mbour 4 se trouve dans la commune de Thiès Ouest, dans la ville de Thiès, (et) la deuxième partie, plus récente et couvrant plus de 2000 hectares, est située dans la commune de Keur Mousseu“, relève encore le texte.
La question foncière de Mbour 4 a eu un retentissement médiatique surtout en 2021, suite à la démolition de dizaines de maisons par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS).
Une partie de ces maisons étaient, disait-on, bâties dans la forêt classée.
L’ancien président de la République Macky Sall avait, par la suite, accédé à la demande des premiers habitants en leur offrant les parcelles sur lesquelles ils avaient construit leur maison.
Il avait ensuite déclassé une bonne partie de la forêt classée qui devait abriter une nouvelle ville.
Plusieurs voix s’étaient par la suite élevées pour dénoncer le mode d’attribution des parcelles.
Dans les derniers jours de la campagne pour la présidentielle du 24 mars dernier, le candidat Bassirou Diomaye Faye, de passage à Thiès, s’était engagé, s’il est élu président de la République, à faire la lumière sur l’attribution des parcelles de ce site.
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LE DÉSIR FRANÇAIS DE RECOLONISATION
60 ans d'indépendances formelles... et toujours l'ombre de la Françafrique. Boubacar Boris Diop, Aminata Dramane Traoré et Abdou Aziz Ndao décryptent dans un riche échange, les ambitions impérialistes d'une puissance résolue à conserver ses intérêts
Dans le 10ème épisode de son émission "Où va le Sénégal ?", le chercheur Florian Bobin recevait l'écrivain Boubacar Boris Diop, l'essayiste Aminata Dramane Traoré et le militant Abdou Aziz Ndao. Un échange percutant qui remet en cause la présence militaire française jugée néo-coloniale au Sahel.
Décryptant les récentes déclarations du général Lecointre sur un possible retour en force au nom des "intérêts" français, les invités dénoncent les cibles impérialistes de l'Hexagone. Boubacar Boris Diop évoque « un désir de recolonisation » tandis qu'Aminata Traoré pointe « un agenda de prédation » niant la démocratie.
Le Sénégal est vu comme un maillon clé du dispositif français, avec ses bases stratégiques à Dakar. Malgré l'alternance, on espère que le nouveau régime résistera aux pressions pour exiger le départ des troupes étrangères.
Échaudée par son échec cuisant au Mali, chassée par la fronde populaire, la France cherchait à se refaire une santé en embarquant d'autres puissances dans une nouvelle croisade militaro-économique contre la Russie et la Chine émergentes.
Face à ce risque, les intervenants appellent à l'unité africaine pour briser le jeu néo-colonial via une véritable souveraineté économique, politique et stratégique.
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LE SÉNÉGAL DE DIOMAYE, UNE DIPLOMATIE RENOUVELÉE EN AFRIQUE DE L'OUEST
Réaffirmation de l'influence régionale, défense des intérêts économiques et énergétiques, médiation avec les juntes au pouvoir... Le président semble bien décidé à imprimer sa marque dès les premiers mois de son mandat
(SenePlus) - L'arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye au Sénégal marque un tournant dans les relations régionales. Après une visite en Mauritanie puis en Guinée-Bissau, le nouveau président semble vouloir imprimer sa marque sur les dossiers sensibles qui lient le Sénégal à ses voisins.
Les liens historiques entre Dakar et Bissau devraient se renforcer selon Mamadou Lamine Sarr, enseignant à l'Université de Dakar: "Il y a quand même des intérêts économiques et, surtout, de sécurité au niveau de la frontière. (…) Il y a des intérêts communs mutuels pour que ces deux pays consolident leurs relations."
La présence des 120 soldats sénégalais déployés dans le cadre de la force de la Cédéao devrait ainsi se poursuivre. "Avec le contingent sénégalais, le président Macky Sall a pu consolider son alliance avec le président Sissoco contre les rebelles casamançais. Et vous pensez qu'avec Diomaye Faye, c'est la même politique qui va être poursuivie ? Tout à fait", analyse M. Sarr.
Mais c'est sur le dossier des gisements pétroliers et gaziers offshore que le président Faye semble le plus déterminé à marquer sa différence. Voulant renégocier les contrats avec British Petroleum, il s'est rendu en Mauritanie, pays co-propriétaire de ces ressources.
"C'est une condition. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le président Diomaye Faye s'est rendu en Mauritanie. Il est important de discuter de cela", estime Lamine Sarr, tout en ajoutant: "Le président Diomaye Faye a très certainement réévalué l'accord et s'est rendu compte, peut-être, que les intérêts du Sénégal n'étaient pas assez défendus."
Malgré les réticences de BP, "le Sénégal, en tant qu'État souverain, a la possibilité de revoir ces accords. Il y aura plusieurs leviers sur lesquels le président pourra jouer", affirme le professeur.
Enfin, les nouvelles autorités sénégalaises semblent vouloir jouer un rôle de médiation avec les régimes militaires du Sahel. Selon M. Sarr, "S'il y a quelqu'un qui peut essayer de rapprocher nos frères du Burkina, du Mali et du Niger, c'est bien le président Diomaye Faye."
La question du franc CFA, sur laquelle le Sénégal partage la position des juntes, "peut être un levier pour faire retourner ces pays qui avaient quitté la Cédéao", affirme l'enseignant, ajoutant: "Je pense que c'est quelque chose qui est fort probable" qu'une rencontre ait lieu.
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LE CRÉPUSCULE DU FRANC CFA
« Battre sa monnaie » pour recouvrer la pleine souveraineté : quel chemin emprunter ? Dialo Diop, Demba Moussa Dembélé et Abdoulaye Seck ont confronté leurs visions pour le nécessaire divorce d'avec le franc CFA
Invités de marque pour cet épisode consacré à la question brûlante de la souveraineté monétaire du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest : Dialo Diop, Demba Moussa Dembélé et Abdoulaye Seck ont livré une analyse percutante sur les voies de sortie possibles du franc CFA .
Emblème du néocolonialisme français, le franc CFA continue 60 ans après les indépendances à entraver le développement économique et politique de la région. "Une faillite multidimensionnelle" pour Dialo Diop, vice-président du Pastef, tandis que l'économiste Dembélé pointe "un goulot d'étranglement" profitant à l'ancien colonisateur.
Face à ce constat, plusieurs alternatives ont été explorées. L'ECO, future monnaie unique de la CEDEAO, peine à émerger tant les défis de convergence sont importants. Réformer l'UEMOA en revoyant les règles de sa banque centrale ? Une piste difficile selon les intervenants. Une sortie nationale non concertée du franc CFA pour le Sénégal est envisageable mais avec d'importantes préalables économiques et institutionnelles.
L'hypothèse d'un rattachement à l'alliance monétaire naissante des pays du Sahel a également été avancée. Mais l'option idéale, de l'avis de tous, reste le fédéralisme politique et monétaire panafricain, même si l'objectif semble lointain.
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LE PARI D'ATÉPA POUR L'EMPLOI
Pour président du Club des Investisseurs du Sénégal, priorité doit être donnée à l'agriculture, créatrice d'emplois. Il propose des "autoroutes agricoles" avec l'Armée pour relancer ce secteur vital. Objectif : un million d'emplois agricoles
Dans l'émission dominicale "Point de Vue" du 28 avril 2024 sur la RTS, Pierre Goudiaby Atepa, entrepreneur chevronné et président du Club des Investisseurs du Sénégal, a lancé un vibrant plaidoyer pour un nouvel élan économique porté par le secteur privé national.
Pour M. Atepa, la priorité est de créer de la richesse en transformant les matières premières locales plutôt que de les exporter brutes. Des projets d'envergure sont sur les rails : route de l'acier et de l'aluminium, complexe pétrochimique, raffinerie d'or, aquaculture marine, etc. L'objectif ? Faire émerger enfin une économie forte et souveraine.
L'agriculture, gement d'emplois à ne pas négliger, est également au cœur de la vision de ce bâtisseur. Atepa prône une approche novatrice avec la mise en place d'"autoroutes agricoles" sur les entreprises routières, en partenariat avec l'Armée. Un million d'emplois dans ce secteur vital serait à la clé.
Deux autres chantiers prioritaires : la bonne gouvernance, via une lutte résolue contre la corruption, et la préservation du littoral, menacé par la marchandisation effrénée du domaine public maritime.
Message fort à l'endroit des nouvelles autorités : "Nous voulons être la locomotive du développement". Un appel qui semble avoir été entendu, puisque le président et son Premier ministre montrent leur ferme volonté de s'appuyer sur le dynamisme des investisseurs privés nationaux.
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TENSIONS ET ESPOIRS AUTOUR DES NOUVEAUX DÉFIS
Dans une analyse argumentée, des spécialistes passent au crible les enjeux de la volonté affichée de défendre la souveraineté du Sénégal sur ses ressources face aux intérêts privés et pressions extérieures
Dans le nouveau numéro de "Décrypter l'Afrique" sur Le Media TV animé par Théophile Kouamouo, les invités Fabrice Wuimo, Frank Toti, Geneviève Goëtzinger et Laurent Bigot ont décortiqué les enjeux brûlants qui ont fait face au nouveau pouvoir sénégalais.
La volonté de renégocier les accords de pêche léonins avec l'UE et les contrats miniers opaques est claire. Mais les rapports de force sont déséquilibrés face aux multinationales aidées par la culture du secret. Comment le tandem Bassirou Diomaye Faye - Ousmane Sonko parviendra-t-il à plus de transparence et à défendre la souveraineté du Sénégal ?
L'absence de majorité parlementaire jusqu'en novembre avec un frein aux réformes promises. Remise en cause des pratiques antérieures, rééquilibrage du poids entre président et Premier ministre, construction d'alliances... Les défis institutionnels sont énormes pour ce pouvoir issue d'une vague de contestation populaire.
Misant sur leur légitimité démocratique, les nouveaux dirigeants résisteront aux pressions, tant intérieures qu'extérieures. Leur crédibilité se jouera dans leur capacité à concrétiser leurs engagements sans se laisser corrompre par les intérêts privés. Un exercice d'équilibriste sur la corde raide.
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SELLY BA DÉCRYPTE LES ENJEUX DU GENRE
La sociologue dresse un constat sans concession sur la place des femmes au Sénégal. Entre sous-représentation, nécessité de réformes et insécurité des acquis, son éclairage replonge le débat au cœur de l'actualité
La sociologue Selly Ba, spécialiste des questions de genre, était l'invitée phare de l'émission dominicale "Objection" sur les ondes de Sud FM ce 28 avril 2024. Pédagogue, elle a livré une analyse éclairante sur le féminisme, le concept de genre, leur importance dans l'élaboration des politiques publiques et les défis à relever.
Dans un Sénégal en pleine mutation, l'experte a insisté sur la nécessité d'intégrer l'approche genre pour capter les besoins spécifiques des différents groupes. Un impératif aujourd'hui exigé par les bailleurs pour des politiques inclusives et efficaces.
Décodant les données de l'OFNAC 2022 qui révèlent un faible taux de plaintes féminines, Mme Ba pointe un frein socio-culturel à l'accès des femmes à la justice, malgré les avancées institutionnelles.
La sous-représentation féminine dans les sphères décisionnelles et forces de sécurité a également été pointée du doigt. Un défi de taille pour un pays qui peine encore à valoriser le leadership des femmes dans l'espace public.
Au-delà des acquis, la spécialiste alerte sur les régressions possibles et prône des réformes juridiques pour sécuriser les droits durablement acquis. La territorialisation des politiques publiques en tenant compte du genre est également un chantier crucial.
Enfin, Selly Ba appelle à une clarification du rôle de la nouvelle structure des Affaires religieuses pour mieux organiser ce secteur et relever les défis liés à l'encadrement des cérémonies et lieux de culte.