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23 avril 2025
Sports
MERCATO- LE CAS MIKAYIL FAYE SÈME LA DISCORDE À BARÇA
Le FC Barcelone est confronté à un casse-tête persistant concernant l'avenir de Mikayil Faye. Le jeune international sénégalais, en manque d'opportunités, aspire à plus de temps de jeu, tandis que son entourage critique la gestion de sa situation...
Performant dans les équipes de jeunes du Barça aux côtés de Cubarsi, le défenseur central sénégalais Mikayil Faye n’a toujours pas eu sa chance en A. Et alors que d’autres clubs souhaitent recruter le jeune âgé de 19 ans, le Catalan va vite devoir trouver une solution pour satisfaire son joueur.
Convoqué à plusieurs reprises dans le groupe professionnel, Mikayil Faye pourrait quitter le FC Barcelone l’été prochain. Le défenseur sénégalais âgé de 19 ans avait pour ambition de rester au Barça, mais sa gestion par la direction barcelonaise laisse place aux doutes alors qu’un chèque de 20 millions pourrait suffire à le recruter. Depuis quelques semaines, sa situation n’a pas évolué et le FC Barcelone est face à un casse-tête qu’il va vite falloir régler. D’après les médias espagnols, l’international sénégalais aimerait avoir sa chance alors que son entourage ne comprend pas la gestion du Barça.
Une réunion a eu lieu avec la direction des catalans
Depuis le début de saison, Xavi suit avec attention son évolution et n’a pas hésité à le convoquer plusieurs fois dans le groupe professionnel. Mais pour le moment, il n’a pas encore eu la chance de débuter avec le maillot A du Barça. Si le joueur avait pour ambition de rester au club Catalan, sa gestion par la direction barcelonaise pouvait laisser place aux doutes alors qu’un chèque de 20 millions pourrait suffire à l’enrôler. Mais voilà, sa situation n’a pas évolué depuis et le FC Barcelone est face à un casse-tête qu’il va vite falloir régler, surtout dans ce secteur de jeu alors qu’on annonce qu’un Ronald Araujo pourrait partir cet été. Une réunion a eu lieu il y a quelques jours entre l’entourage du joueur et Deco, directeur sportif catalan, pour évoquer ce sujet. Un autre point sera fait dans les prochaines semaines pour parler clairement de l'avenir du joueur et le plan du Barça avec lui. Car dans le même temps, d’autres clubs poussent et son potentiel, jugé très intéressant, pourrait passer entre les doigts du FC Barcelone.
NICOLAS JACKSON, UNE MIRE À PROBLÈMES
Nicolas est encore loin du genre de cohérence dans la performance. L’international sénégalais a besoin d’être façonné et se faire vi0lence pour être plus adroit devant les buts.
Bés bi-Le jour |
Par Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 22/04/2024
Chelsea de Nicolas Jackson a été battu (0-1) samedi en demi-finale de la Fa Cup par Manchester City. Un revers qui prive les Blues de finale dans une rencontre où l’attaquant sénégalais aura fait preuve d’une maladresse devant les buts et où il a récolté une pluie de critiques sur une inefficacité qui ne cesse de faire jaser.
Titularisé une nouvelle fois à la pointe de l’attaque de Chelsea lors de la demi-finale de la Fa Cup contre Manchester City dans le mythique de Wewbley, Nicolas Jackson a raté une belle occasion de se racheter après son implication dans l’embrouille dans le «penaltygate» de lundi dernier. Il avait voulu reprendre le ballon à ses coéquipiers Cole Palmer et Noni Madueke après que Chelsea ait obtenu un penalty et qui a créé une polémique inutile lors d’une soirée où son équipe avait gagné 6- 0. L’attaquant sénégalais a, en effet, manqué deux grosses occasions qui n’ont pas aidé Chelsea à se sortir victorieux de la demi-finale de la Fa Cup contre Manchester City pour disputer une deuxième finale de coupe cette saison. Il a d’abord réussi à dribbler Ortega mais n’a ensuite plus su quoi faire avec le ballon avec un centre en retrait pour un Citizen à la 30ème minute avant de manquer un nouveau face-à-face avec le dernier rempart de City et manquer sa tête dans la continuité de cette action à la 50ème minute. L’ancien joueur de Villarreal a été remuant à la pointe de l’attaque mais il lui a manqué cette efficacité qui lui a souvent fait défaut cette saison. «Il avait le match en main et il n’a pas tenu ses promesses», a déclaré Jermaine Jenas, ancien joueur et consultant à la Bbc. Une phrase qui résume la production de Jackson.
Ces deux opportunités nettes manquées ne sont pas passés inaperçues aux yeux des supporters des Blues qui comptaient sur cette coupe pour espérer jouer l’Europe la saison prochaine. Jackson s’est ainsi fait lyncher sur les réseaux sociaux. Une myriade de critiques qui l’ont propulsé en tendances sur X (ex Twitter). Un nouvel épisode qui prouve les difficultés de Nicolas à se montrer efficace dans le dernier. Celui qui est l’attaquant qui a été le plus pris en position de hors-jeu en Premier League et qui a le plus vendangé d’occasions nettes, les ratés de ce samedi ne sont pas une nouveauté mais font parler au vu de l’ampleur de la partie. Une mauvaise soirée à rapidement oublier pour Jackson comme l’a conseillé Diomansy Kamara sur Instagram. Il peut aussi compter sur la confiance de son club selon Fabrizio Romano. «Nicolas Jackson est un peu devenu un bouc émissaire après avoir raté quelques grosses occasions, mais c’est sa première saison, venant de Villarreal, et il est encore très jeune. Il faut comprendre que les joueurs ne sont pas des robots, la saison a été difficile pour Chelsea mais Jackson a marqué un nombre important de buts et le club pense qu’il a un potentiel important», a relativisé Fabrizio Romano dans des propos relayés par Caught Offside.
Nicolas est encore loin du genre de cohérence dans la performance. L’international sénégalais a besoin d’être façonné et se faire violence pour être plus adroit devant les buts. A 22 ans, le temps joue en sa faveur. Mais il est difficile de savoir jusqu’à quand il continuera de bénéficier de la confiance de son entraineur et de son club qui rêve de retrouver les sommets. Nicolas a encore quelques semaines pour prouver à ses dirigeants qu’il est ce neuf providentiel dont ils rêvent désespérément.
LE MEETING INTERNATIONAL DE SAINT-LOUIS SUR UNE BONNE RAMPE
Initié par l’ancien athlète international Mounirou Dembélé et organisé samedi au stade Mawade de Saint Louis, le meeting international de Saint-Louis a répondu aux attentes des organisateurs
Initié par l’ancien athlète international Mounirou Dembélé et organisé samedi au stade Mawade de Saint Louis, le meeting international de Saint-Louis a répondu aux attentes des organisateurs. Près de 150 athlètes issus de 14 nationalités se sont alignés sur les 8 disciplines qui étaient en lice. Cette participation massive dans cette compétition permet, selon la Fédération sénégalaise d’athlétisme de vulgariser davantage la première discipline olympique et offre aux athlètes l’occasion de s’affirmer et d’être en contact avec le haut niveau. «Je voudrais me réjouir de ce meeting international de la ville de Saint-Lous. C’est l’occasion de remercier l’initiateur du meeting, Manirou Dembélé, la Ligue de Saint Louis et la FSF qui a apporté son appui sur le plan technique. La participation massive de plusieurs nationalités pour rehausser la manifestation, nous permet de vulgariser la discipline dans la ville de Saint-Louis, de communier avec le public mais aussi créer un cadre pour les athlètes de s’affirmer et essayer de titiller les records. On a assisté de très belles courses. Aujourd’hui, si on regarde les résultats, il y a eu des surprises. Sur le plan économique et touristique, il y a un impact. C’est l’occasion rêvée pour la ville de Saint- Louis d’appuyer la ligue régionale. Nous lançons un appel à toutes les composantes pour qu’ils soutiennent la Ligue de SaintLouis», s’est félicité le capitaine des Douanes El Hadji Barra Thiam Premier Vice-président de la FSA.
Il soulignera que ce meeting entre dans le programme d’organisation des meetings sur le plan national. «On a testé SaintLouis et les prochaines éditions, nous allons choisir une autre région. Histoire de mettre un modèle de compétitions sur le plan national et booster ainsi la pratique de l’athlétisme sénégalais sur le territoire nationale», précise-t-il.
En l’absence du numéro 1 sénégalais, Louis François Mendy en préparation en France pour les JO Paris 2024, le Sénégal s’est illustré chez les hommes avec les victoires dans quatre disciplines. Il s’agit chez les hommes de Cheikh Ahmed Tidiane Seck en saut en hauteur (16m34) et en Longueur avec Lys Mendy (7m58). Chez les, les dames, Ndeye Ngoné Ngom s’est imposée au 800 mètres (2’26’’73) alors que Khady Libain Mané remportait l’épreuve de lancer de poids (11m21).
LES LIONS LANCENT LA CAMPAGNE DU CAIRE
Judo- 45e Edition des championnats d’Afrique - Le Sénégal engage dans quelques jours les championnats d’Afrique de judo qui se dérouleront du 25 au 28 avril prochain au Caire
Le Sénégal affûte ses armes en direction des championnats d’Afrique de judo prévus du 25 au 28 prochain au Caire. Quelques semaines après la bonne moisson aux jeux africaines, 14 combattants sénégalais sont attendus sur les tatamis. Avec en ligne de mire des médailles aussi bien dans les compétitions individuelles qu’en équipes. Mais aussi une qualification aux Jeux olympiques Paris 2026. Avant de rallier la capitale égyptienne, ce lundi 22 avril, l’équipe sénégalaise a parachevé sa dernière séance d’entrainement au camps Leclerc. Pour lancer ces 45emes joutes continentales, la Fédération Sénégalaise de judo, accompagnée par les anciennes gloires et autres personnalités du judo sénégalais, a saisi de la dernière séance de préparation pour gonfler à bloc les judokas sénégalais et les sensibiliser sur leur mission.
Le Sénégal engage dans quelques jours les championnats d’Afrique de judo qui se dérouleront du 25 au 28 avril prochain au Caire. Après les jeux africains où il a fait une moisson de quatre médailles, le Sénégal alignera une équipe complète de 14 combattants dans cette 45e édition. Ce sera sous l’encadrement technique regroupé autour du Directeur des équipes nationales Karim Seck, de Maître Zerbo et du préparateur physique des équipes nationales Maître Alexandre Diédhiou. L’objectif sera de défendre le titre en individuel de Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique et de faire mieux que la dernière édition. Après la qualification de Mbagnick Ndiaye, le judo sénégalais ambitionne de décrocher deux autres athlètes pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Abdourahmane Dia et Libasse Ndiaye, vice-champion sont ainsi en pole position pour figurer sur la plus haute marche du podium. Revenue des Jeux africains avec la médaille d’or au cou, Monica Sagna sera très également attendue pour la réalisation de performances. Dans cet élan, la dernière séance de préparation s'est déroulée ce vendredi 19 avril au dojo de l'ASFA situé au camp Leclerc mis par les autorités militaires à la disposition de l’équipe du Sénégal, suite de la démolition du Dojo National maître Amara Dabo a été mis en profit par le Président Me Ababacar Ngom pour inviter les anciens judokas disponibles à monter sur le tatami
Autour du Président Ngom et de son équipe dont les maîtres Nafy Guèye, Idrissa DIOP, Maître Malick Fall, les anciens maîtres comme Alassane Thioube, Niokhor Diongue, Ndiouga Niang, Souleymane Boun Daouda Dop sont montés sur le tatami pour sensibiliser les Lions sur la portée et l'importance de leur mission qui est de représenter dignement le Sénégal en terre égyptienne. À cet effet, ils leur ont demandé d'incarner sur le tapis et en dehors du tapis les valeurs sociales et culturelles du Sénégal de «Fiit, de Diom, de Ngor, De Foula, de Fayda et Yar». Une séance de prières pour une mission couronnée de succès a clôturé la rencontre.
LIGA, LE REAL RENVERSE LE BARÇA GRÂCE À BELLINGHAM
Mené à deux reprises, le Real Madrid est revenu de loin ce dimanche pour s'imposer devant le Barça et prendre 11 points d'avance au sommet de la Liga (3-2).
iGFM (Dakar) Mené à deux reprises, le Real Madrid est revenu de loin ce dimanche pour s'imposer devant le Barça et prendre 11 points d'avance au sommet de la Liga (3-2). La rencontre a également été marquée par un but non accordé au Barça, la faute à l'absence de goal-line technology.
Le Real Madrid est un modèle de ténacité et a joué ce dimanche une de ses partitions préférées. Menés à deux reprises face au Barça, les Madrilènes n'ont jamais perdu leur jeu et sont revenus au score par deux fois. Jude Bellingham, transparent jusqu'ici, est sorti du bois dans le temps additionnel pour offrir la victoire aux Merengues (3-2) et 11 points d'avance sur le rival catalan. Lequel risque de se plaindre de ce but non accordé à Lamine Yamal, invérifiable à cause de l'absence de goal-line technology.
COUPE DU SÉNÉGAL, LES MATCHS DE 16E DE FINALE SONT REPORTÉS AU 30 AVRIL
Les 16es de finale sont « déprogrammées du 30 avril au 2 mai. »
Le communiqué de la Fédération sénégalaise de football indique que les rencontres du championnat amateur sont maintenues en raison des problèmes rencontrés dans la programmation des matchs des championnats et de la Coupe du Sénégal.
Les 16es de finale sont donc « déprogrammées du 30 avril au 2 mai. » Les rencontres de Ligue amateur prévues en premier sont conservées.
RED STAR – APRÈS LA MONTÉE, HABIB BÈYE DÉVOILE SES AMBITIONS
L’entraîneur du Red Star s’est exprimé après avoir acquis la montée en Ligue 2 ce vendredi 20 avril- Mes critères de choix sont liés à mon plan carrière, mon ambition, et la perspective de travailler dans un club qui me donne les moyens de le faire.
Après l’avoir raté de peu la saison dernière, le Red Star atteint enfin son objectif. Malgré la défaite 0-2 contre Dijon ce vendredi lors de la 30e journée de National 1, le club audonien a officiellement validé la montée en Ligue 2, suite au match nul de Martigues contre Cholet (2-2). Après la fin de la rencontre, l’entraîneur Habib Bèye s’est exprimé dans Le Parisien. Occasion pour le consultant de Canal+ d’évoquer son avenir. Il n’écarte pas l’idée de rester au Red Star et mener l’équipe en Ligue 2, mais Bèye veut de réelles garanties.
« Je suis en fin de contrat. J’ai été sollicité par deux clubs du Top 10 de Ligue 1 dont Lyon, mais je suis resté pour finir ma mission, confie l’ancien latéral international sénégalais. Ce n’est pas un secret. On va prendre le temps de s’asseoir et de manger avec mon président, avec qui j’ai une relation privilégiée, pour prendre les bonnes décisions. Si on repart ensemble, ça sera à 2000 % comme l’an dernier. On prendra la décision avant le match de Versailles (3 mai). Ma décision est avancée. Mais j’ai besoin d’éléments pour nourrir ma réflexion ».
J’ai peu de temps dans mon ambition
Depuis qu’il a pris les clés du Red Star, Habib Bèye ne cesse d’attirer les convoitises. Si deux de ses adjoints sont partis – Pierre Sage à l’Olympique Lyonnais et Sébastien Bichard à Clermont, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a voulu être fidèle à un projet. Pour autant, il ne cache pas ses ambitions en tant qu’entraîneur. « J’ai besoin de savoir où le club veut aller dans le futur, dit-il. Le Red Star, je ne veux plus jamais le revoir en National. Je ne le cache pas, j’ai des ambitions d’entraîner au plus haut niveau le plus vite possible. Mais je me suis donné le temps pour ça car j’aurais pu partir. Mais il fallait que je sois prêt ».
CASA SPORTS - GENERATION FOOT, AS PIKINE - STADE DE MBOUR, CHOCS DES 16ES
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF).
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF). Si Teungueth FC et le Jaraaf qui occupent actuellement la 1ère et la 3e place ont été épargnés, ce n’est pas le cas pour quatre autres clubs appartenant à l’élite. En plus du duel entre Casa Sport et Génération Foot, on assistera à un choc prometteur entre l’As Pikine (L1) et le Stade de Mbour (L1). Ces affiches sont prévues entre les 22, 23 et 24 avril prochains.
Le tirage des 16es de finale de la Coupe du Sénégal qui a eu lieu hier, vendredi 19 avril au siège de la Fédération sénégalais de football présente deux affiches alléchantes entre clubs de Ligue 1. Le premier choc opposera le Casa Sports à Génération foot. Ces deux formations qui occupent respectivement la 8ème et la 10ème places du classement de Ligue 1 profiteront de cette intervalle pour se repositionner et mieux aborder cette phase cruciale de fin du championnat où il faudra batailler pour s’accrocher pour se maintenir dans l’élite. Mais aussi tenter de sauver sa saison avec un trophée majeur.
L’autre duel tout aussi attendu mettra aux prises l’As Pikine au Stade de Mbour, deux pensionnaires de la Ligue 1. Si les Pikinois restent sur une bonne lancée avec une quatrième place à six journées de la fin, ce n’est pas le cas pour les Mbourois finalistes malheureux lors de la dernière saison première équipe relégable du championnat. Le tirage au sort a ainsi épargné aussi bien Teungueth FC, actuel leader de la Ligue 1 et le Jaraaf (3e) qui sont tombés sur des adversaires largement à leurs portées. Les Rufisquois vont affronter l’As Bambèye, évoluant en National 1. De leur côté, les «Vert et Blanc» vont croiser l’équipe de Haayo Agnam de la National 2.
Outre les rencontres, entre les équipes de la Ligue 1 le tirage offre des duels entre les équipes de la Ligue 2. Au menu, les rencontres HLM contre Ajel de Rufisque, Wallydan-Duc, l’As Douanes-Thies FC. Après avoir éjecté Guediawaye FC, actuellement à la 2e place de Ligue 1, les Mbourois de Keur Madior (Ligue 1) seront aux prises avec Avenir Dakar (National 1). Dakar Sacré Cœur (L 1) va se mesurer au modeste club de Sandiara FC (D5). Quant à Jamono Fatick (L1), il est tombé sur Africa Promo (National 1).
IDRISSA GANA GUEYE, UNE RETRAITE DOUILLETTE EN ARABIE SAOUDITE ?
Idrissa Gana Guèye pourrait changer d’air, cet été. Le milieu de terrain serait dans le viseur des clubs de la Saudi Pro League, selon les médias anglais. Les Saoudiens seraient revenus à la charge après le feuilleton inachevé d’Al-Ahli la saison dernière
Après une occasion manquée l’été dernier, l’Arabie saoudite serait de retour dans le dossier Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain sénégalais âgé de 34 ans devrait pouvoir rejoindre la bande à Sadio Mané et se faire une retraite confortable en Saudi Pro League.
Idrissa Gana Guèye pourrait changer d’air, cet été. Le milieu de terrain serait dans le viseur des clubs de la Saudi Pro League, selon les médias anglais. Les Saoudiens seraient revenus à la charge après le feuilleton inachevé d’Al-Ahli, la saison dernière.
‘’Le milieu de terrain d’Everton, Idrissa Gana Guèye, est recherché par les clubs de la Pro League saoudienne avant le mercato d’été. Guèye, 34 ans, est en fin de contrat à Goodison Park à la fin de la campagne 2023-2024’’, a indiqué Football Insider.
Même s’il existe une clause dans le contrat pour prolonger d’une année supplémentaire le Sénégalais, Football Insider est convaincu que les Toffees ne sont pas dans les dispositions de lever cette option. Le club de la Merseyside connaissant des difficultés financières en ce moment souhaiterait alléger sa masse salariale. Ainsi, il espère économiser ‘’les 80 000 £ (environ 61 millions de francs CFA) du salaire hebdomadaire de la star du milieu de terrain’’. ‘’Les Toffees restent dans le désarroi financier après leur déduction totale de huit points, enregistrant 89,1 millions de livres sterling de pertes sur leurs derniers comptes et l'incertitude persistante autour de leur rachat imminent par la société d'investissement américaine 777 Partners’’, a renseigné la même source.
Dans son plan de dégraissage, Everton se résoudrait à se départir de certaines stars. Parmi elles, Amadou Onana. À en croire Football Insider, Les Toffees ‘’exigeraient cet été jusqu’à 60 millions de livres sterling’’ pour libérer le milieu de terrain Sénégalo-Belge.
‘’Une proposition attrayante pour Guèye’’
De retour à Everton la saison dernière (2022-2023), après un séjour de trois années dans la capitale française, au Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye a dû mal à enchainer les matchs. A cause d’une blessure à l'aine, le milieu de terrain sénégalais n’a joué que 19 matchs cette saison (23 apparitions toutes compétitions confondues), en 33 journées de Premier League. Du fait de ses pépins physiques, il n’a plus rejoué depuis deux semaines, manquant ainsi deux rencontres en championnat.
À 34 ans, bientôt 35 en septembre, le Sénégalais est au crépuscule de sa carrière. En plus, Everton n’est pas encore sûr de rester en Premier League cette saison. Les Toffees n’ont que deux points d’avance sur le premier relégable.
Compte tenu de tous ses facteurs, Football Insider, qui cite une source bien placée, croit savoir qu’‘’un changement au Moyen-Orient est une proposition attrayante pour Guèye’’, qui devrait pouvoir se payer une retraite confortable dans la très opulente Saudi Pro League.
L’ancien pensionnaire de Diambars pourrait donc grossir la colonie des joueurs sénégalais en Arabie saoudite. Très actifs dans le mercato estival précédent, les clubs saoudiens avaient réussi à attirer dans leurs filets plusieurs Lions. Promu en Saudi Pro League, Al-Ahli a reçu la signature d’Édouard Mendy, en provenance de Chelsea. Le portier des Blues avait rejoint le club de Djeddah en paraphant un contrat de trois ans pour la somme de 19 millions d'euros. Il émarge pour un joli salaire de 11 millions d’euros.
Dans la foulée, son coéquipier à Chelsea, Kalidou Koulibaly, a emprunté la même trajectoire, en déposant toutefois ses valises dans la capitale saoudienne sous le maillot d’Al-Hilal de Riyad. Le capitaine des Lions a un salaire de 25 millions d’euros par an. Puis, c’est au tour de Sadio Mané, auteur d’une saison difficile, de quitter le Bayern en direction d’Al-Nassr. Dans cet autre club de Riyad, où il va toucher un salaire annuel de 40 millions d’euros, il va faire équipe avec la star portugaise Cristiano Ronaldo. C’est Mamadou Loum Ndiaye et Habib Diallo qui ont fermé la longue file des Sénégalais en rejoignant respectivement Al-Raed et Al-Shabab.
Si l’intérêt des Saoudiens pour lui se confirme, Idrissa Gana Guèye ne devrait pas réfléchir trop longtemps avant de se décider.
LA POLITISATION DE LA LUTTE NE PROFITE QU’AUX PROMOTEURS ET MANAGERS
Après avoir démissionné il y a quelques années du Cng, Biram Bigué Mbaye se félicite de la nomination de Mme Khady Diène Gaye — qu’il considère comme la femme qu’il faut à la place qu’il faut — à la tête du ministère des Sports.
Ancien membre du Comité national de gestion (Cng) de la lutte où il était chargé de la commission de règlement et discipline, Biram Bigué Mbaye est diplômé en management du sport, marketing et sponsoring. Il est également diplômé en lutte internationale. Après avoir démissionné il y a quelques années du Cng, Biram Bigué Mbaye se félicite de la nomination de Mme Khady Diène Gaye — qu’il considère comme la femme qu’il faut à la place qu’il faut — à la tête du ministère des Sports. Et se dit prêt à la soutenir pour réformer la lutte, une discipline qui, à l’en croire, ne profite qu’aux promoteurs et managers.
Le Témoin : Comment voyez-vous la politisation de la lutte à travers les « drapeaux » dédiés aux hommes politiques ?
Biram Bigué Ndiaye : La politisation de la l’arène sénégalaise est un constat très amer. Surtout durant ces cinq (05) dernières années où le Comité national de gestion de la lutte (Cng) a politisé la lutte avec la complicité des différents ministres des Sports de l’ancien régime du président Macky Sall. Une politisation qui a fini par agacer de nombreux téléspectateurs du Sénégal et de la Diaspora. Malheureusement, seuls les promoteurs et managers en profitaient.
D’ailleurs je suis en phase avec le nouveau ministre de l’Energie et du Pétrole, Biram Souleye Diop, qui a déclaré le jour de la korité qu’aucun membre du gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko ne va parrainer des combats de lutte. Oui, il a parfaitement raison puisque les promoteurs et managers n’ont jamais fait la part des choses entre sponsoring, marketing et mécénat dans le sport. Donc il est temps de sonner la rupture pour mettre un terme aux agissements politiques des promoteurs qui ont déstabilisé la lutte par ignorance des textes du management du sport.
Pensez-vous que la création d’une Fédération sénégalaise de lutte peut être la solution ?
Une très bonne question ! Oui, la création d’une Fédération sénégalaise de lutte à la place du Cng pourrait être une solution. Car une éventuelle fédération sénégalaise de lutte comme toute fédération affiliée aux instances mondiales ou internationales de lutte interdirait tout drapeau, signe, parrainage manifeste d’une appartenance politique. C’est dans ce sens que le ministre Biram Soulèye Diop entend rompre avec certaines vieilles mauvaises pratiques bien ancrées dans l’arène sénégalaise. Et pour mieux l’appuyer dans son rejet contre les drapeaux et parrainages politiques, Madame la ministre des Sports Khady Diène Gaye doit dissoudre le Cng pour un retour de la Fédération sénégalaise de lutte. D’ailleurs, permettez-moi de déplorer que le Sénégal est un des rares pays au monde à ne pas disposer de Fédération sénégalaise de lutte. Ce alors que la lutte est l’un des sports les plus anciens et les plus populaires au Sénégal. Elle est à la fois moderne et traditionnelle donc mérite une reforme de sa gouvernance et sa gestion. Vous savez, le « Lamb » est comme la musique car il est marqué par tam-tams et chants qui l’accompagnent. Sans oublier la chorégraphie par les danses, la poésie par les « backs » qui touchent la sensibilité des amateurs. « Lamb », c’est-à-dire la lutte, allie sport et culture. Malheureusement, la politique est venue dans l’arène sénégalaise casser le binôme sport/culture.
Donc, selon vous, une réforme est impérative pour sauver l’arène ?
Non seulement elle est impérative mais encore elle est une obligation car correspondant à une demande générale des lutteurs et des amateurs. Et cette réforme tant souhaitée doit s’articuler sur onze (11) points : la mise en place d’une fédération nationale comme tous les pays affiliés à United world Wrestling qui a remplacé la Fila, la révision du statut du lutteur, du promoteur, de l’entraineur et du manager y compris l’obtention de sa carte professionnelle, la formalisation des écuries en association, la décentralisation des programmes de lutte et leur adaptation aux réalités locales etc... De même qu’au niveau de la lutte olympique au Sénégal où la formation n’est pas conforme à la graduation appelée « les maitrises ». Je propose également aux nouvelles autorités un taux de répartition qui peut se constituer comme suit : manager 3 % du cachet déclaré à la Fédération, 7% restants du cachet à partager entre les entraineurs qui ne perçoivent aucun sou, 2,5% du cachet doivent être distribué aux lutteurs n’ayant pas de combat mais qui participent aux entrainements, 0,75% devant retourner aux entraineurs principaux, 1,75% sera versé dans les caisses de l’écurie ou de l’école de lutte etc. Je propose aussi que la future Fédération de lutte ne soit pas être gérée par des gens des « navétanes » comme l’actuel Cng. En tout cas, le chantier sera trop vaste pour Mme la ministre puisque la lutte sénégalaise souffre d’une absence de politique sportive.