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7 octobre 2024
Sports
L’EQUIPE NATIONALE FÉMININE DE BASKET-BALL TIENT SON NOUVEAU SÉLECTIONNEUR
Le technicien espagnol Alberto Antuño est le nouveau Sélectionneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball, a annoncé, mercredi, la Fédération sénégalaise de basket.
Dakar, 8 nov (APS) – Le technicien espagnol Alberto Antuño est le nouveau Sélectionneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball, a annoncé, mercredi, la Fédération sénégalaise de basket.
Âgé de 33ans, Alberto Antuño, technicien expérimenté, était sur le banc de l’équipe nationale de l’Ouganda lors du dernier Afrobasket féminin 2023 organisé au Rwanda.
Il remplace Moustapha Gaye à la tête de la sélection féminine de basket-ball, vice-championne d’Afrique.
AMADOU GALLO FALL DECLINE LES GRANDS AXES
La saison 4 du Basket-ball africain va bientôt ouvrir ses portes. Hier, en conférence de presse, Amadou Gallo Fall a dévoilé les grands axes de cette compétition qui va regrouper 12 clubs et qui va se jouer désormais sur 4 pays.
La saison 4 du Basket-ball africain va bientôt ouvrir ses portes. Hier, en conférence de presse, Amadou Gallo Fall a dévoilé les grands axes de cette compétition qui va regrouper 12 clubs et qui va se jouer désormais sur 4 pays.
Dans les bureaux de la BAL à Dakar, devant un parterre d’invités dont le président de FIBA Afrique, Anibal Aurelio Manave, le président de la BAL a donné les détails de l’organisation de la saison du Basket-ball africa League. « Pour cette saison, on va jouer dans 4 pays. L'Afrique du Sud rejoint les trois autres, Sénégal, Égypte et Rwanda. Nous avons retenu l'Afrique du Sud parce que c'est un pays que nous connaissons. Donc, c'est l'Afrique du Sud qui va ouvrir cette saison 4 en mars 2024. Après, suivront le Sénégal en avril, l'Egypte en mai. Les finales se joueront toujours au Rwanda à la fin du mois de mai », a déclaré le patron de la BAL.
Pour Amadou Gallo Fall, cette saison, cette compétition sera plus relevée que les précédentes. « Nous entamons cette saison avec beaucoup d’enthousiasme. Nous œuvrons pour que la BAL soit un moteur de développement pour l’Afrique et favorise l’inclusion sociale pour booster l’économie locale, le tourisme. Lors de la saison 3, on avait annoncé une compétition plus compétitive. Nous allons continuer dans ce sens », a annoncé Amadou Gallo Fall. Comme pour les trois prochaines éditions, le Rwanda abritera les play-offs, autrement appelés Final 8. Comme chez les hommes, les responsables du Basket-ball africain sont en train de peaufiner des stratégies pour créer une compétition chez les filles dans les années à venir. « Nous sommes en train de travailler avec FIBA Afrique pour développer le basket féminin qui est très populaire. L’instance africaine a organisé l’année dernière un championnat d’Afrique de clubs à Maputo (Mozambique). Parallèlement, avec le programme BAL4Her, on travaille à recruter les 20 meilleures moins de 23 ans pour les amener à Kigali et les faire participer à la fête. Lors de l’Afrobasket féminin, le Rwanda a fini quatrième. Cela démontre le résultat de l’investissement qui a été fait », a soutenu le président Amadou Gallo Fall.
Pour rappel, les douze équipes qualifiées seront judicieusement réparties en trois groupes composés chacun de quatre équipes. Les deux formations de tête de chaque groupe, en sus des deux équipes ayant obtenu les meilleurs résultats parmi les troisièmes, auront le privilège de se qualifier pour le très attendu Final 8, qui aura lieu à Kigali à la fin du mois de mai et au début du mois de juin.
REPOS PROLONGE POUR YOUSSOUF SABALY
Absent des pelouses depuis le 12 septembre dernier après sa blessure aux adducteurs lors du match amical face à l’Algérie Youssouf Sabaly ne sera pas de retour de si tôt. Un autre gros coup dur pour son club mais aussi pour l’équipe nationale du Sénégal.
Absent des pelouses depuis le 12 septembre dernier après sa blessure aux adducteurs lors du match amical face à l’Algérie, Youssouf Sabaly avait fait son come-back dans le groupe du Bétis Seville lors de la réception de Majorque samedi en suivant depuis le banc le succès de son équipe (2-0).
S’il espérait retrouver le pré dimanche à l’occasion du derby sévillan contre Séville Fc, l’ancien sociétaire de Bordeaux a été malheureusement rattrapé par une nouvelle tuile. Le club sévillan a en effet annoncé que Youssouf Sabaly s’est blessé à l’entraînement. «Après examens effectués par les services médicaux du Club, il est confirmé qu’il souffre d’une entorse de grade 2 du ligament latéral interne du genou droit. La date de son retour dépend de son évolution», lit-on dans le communiqué publié sur le site du Betis Seville.
Fiable mais fragile, le joueur âgé de 30 ans devrait être sur la touche entre 4 à 6 semaines pour cette entorse de grade 2. Un gros coup dur pour son club mais aussi pour l’équipe nationale du Sénégal. Une nouvelle fois stoppé dans son élan par une nouvelle blessure, Sabaly est d’ores et déjà out pour les matchs contre le Soudan du Sud et le Togo comptant pour les deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2026. Si sa présence à la Can n’est pas totalement compromise, à près de deux mois du tournoi continental, l’inquiétude est de mise au vu de la fragilité de Youssouf Sabaly et du risque de rechute.
MAIS OU EST DONC PASSE BAMBA DIENG ?
Ce n’est pas un avis de recherche, mais ce document pourrait servir à élucider le mystère. Car en regardant les derniers matchs du FC Lorient en Ligue 1, cela ne vous a sûrement pas surpris de ne pas retrouver une trace de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Dien
Malgré un retour à l’entraînement depuis plusieurs jours, Bamba Dieng a été laissé de côté lors des deux derniers matchs de Lorient. L’attaquant sénégalais ne semble plus entrer dans les choix de son entraîneur.
Ce n’est pas un avis de recherche, mais ce document pourrait servir à élucider le mystère. Car en regardant les derniers matchs du FC Lorient en Ligue 1, cela ne vous a sûrement pas surpris de ne pas retrouver une trace de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Dieng. Et ça en dit long sur la situation que traverse l’attaquant sénégalais de 23 ans, lui qui n’était pas dans le groupe des Merlus à Reims et face au RC Lens. Comme souvent d’ailleurs depuis de longues semaines maintenant pour un joueur qui n’a plus joué un match de Ligue 1 depuis le 20 août dernier.
Bamba Dieng tarde à lancer son aventure lorientaise
Effectivement, il y a des raisons. La principale, nous la connaissons tous. Victime d’une blessure aux adducteurs face à l’OGC Nice lors de la 2e journée du Championnat français, l’ancien pensionnaire de l’Institut Diambars s’est retrouvé sur la touche pendant plusieurs rencontres. C’est seulement le 26 octobre dernier qu’il a pu faire son retour à l’entraînement collectif, et on pouvait déjà penser le voir réintégrer le groupe lorientais pour défier Reims deux jours plus tard ou, au pire des cas, être convoqué pour la réception du Racing Club de Lens le week-end dernier.
Hélas ! L’entraîneur du club breton Régis Le Bris en a décidé autrement, en écartant Bamba Dieng pour ces deux matchs. Difficile de dire si le champion d’Afrique sénégalais aurait pu éviter une défaite (1-0) et un match nul (0-0) à son équipe. Oui, difficile. D’autant plus que le principal intéressé, tout en étant titulaire, avait livré deux timides prestations contre le Paris Saint-Germain et l’OGC Nice, pour ses deux uniques apparitions cette saison. La souffrance de Dieng perdure. Oui, rien que cela. Ses premiers mois en Bretagne n’ont pas été des franches réussites.
Alors que l’Olympique de Marseille l’avait poussé vers la sortie, l’attaquant avait fait l’objet d’un intérêt de Lorient, qui l’a donc recruté contre 7 millions d’euros pour s’attacher de ses services lors du mercato hivernal de 2023. De la petite sortie à Marseille à l’arrivée en grande pompe à Lorient, notamment après avoir manqué le train menant à Leeds et Nice, on aurait pu croire à un retour au premier plan du Bamba Dieng aux 7 buts et 3 passes décisives en Ligue 1 lors de la campagne 2021-2022. D’autant plus que l’environnement du côté du Moustoir semblait idoine.
Bamba Dieng parti pour ne pas repartir à la CAN
Sauf que l’auteur du plus beau but aux Trophées UNFP 2022 n’a pas retrouver de sa superbe sur le court terme. Il n’est pas parvenu à faire oublier le départ de Terem Moffi et, pour 15 apparitions, il n’aura inscrit que trois buts durant la seconde moitié de la saison dernière. Sixième meilleure attaque de Ligue 1 après 11 journées cette saison, Lorient et Le Bris semblent décidés de s’appuyer sur d’autres attaquants, quitte à placer un jeune sénégalais de la réserve comme Bassirou Ndiaye (21 ans) et Eli Junior Kroupi (17 ans) devant Bamba Dieng, sans citer Siriné Doucouré (21 ans).
Cependant, force est de reconnaître que rien n’est figé et qu’a 23 ans seulement, l’ex-pépite de Marseille a toute une carrière devant lui. Toutefois, il n’est pas anormal de se poser des questions sur son avenir à court terme en sélection. Dans le groupe des champions d’Afrique au Cameroun, l’international aux 18 sélections et 2 buts n’est absolument pas certain d’être parmi ces Lions-là qui tenteront de répéter, en Côte d’Ivoire dans un peu plus de deux mois, l’exploit réalisé en 2022. À ce jour, on peut même légitimement penser qu’il ne sera pas convoqué pour la CAN 2023.
Bien que parfois ronronnant, le secteur offensif d’Aliou Cissé dispose de plusieurs noms. Nicolas Jackson, Habib Diallo, Boulaye Dia pour ne citer que les potentiels concurrents de Bamba Dieng semblent disposer une longueur d’avance. Ce dernier, lui qui n’a plus joué en sélection depuis l’élimination en huitièmes de finale de la Coupe du Monde, peut alors déjà faire une petite croix sur une participation à la prochaine CAN. À moins qu’il n’empile les buts avec le FC Lorient d’ici mi-décembre. Ce qui passe tout d’abord par retrouver du temps de jeu chez les Merlus.
UNE DECISION «RATIFIEE EN AOUT DERNIER» ET «DICTEE PAR LES NORMES DE LA FIFA»
Me Augustin Senghor sur les règlements des stades et terrains - L a décision de la Fédération sénégalaise de football (FSF) d’interdire la tenue des rencontres dans les centres et autres académies n’est pas nouvelle.
Si la décision de la Ligue sénégalaise de football professionnel excluait la réception des rencontres de football au niveau des Académies et/ou centres a surpris à la veille du démarrage de la saison, elle n’est pas nouvelle. Elle émane du règlement des stades et terrains qui a été prise et ratifié en réunion du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football, le 10 août dernier à la veille de son Assemblée générale du 12 août. Dans le compte-rendu de la réunion, le président Augustin Senghor a évoqué des raisons de sécurité selon les normes de la CAF et de la Fifa.
L a décision de la Fédération sénégalaise de football (FSF) d’interdire la tenue des rencontres dans les centres et autres académies n’est pas nouvelle. Si elle fait débat depuis quelques jours au sommet du football sénégalais, elle a été pourtant ratifiée il y a plusieurs mois par la Fédération sénégalaise de football à l’issue de sa réunion du Comité exécutif. Dans le compte rendu de la réunion le 10 août dernier renvoyé dans les réseaux sociaux, Augustin Senghor a clairement spécifié les raisons de cette mesure qui touche principalement les stades Djibril Diagne et Fodé Wade où reçoivent respectivement de Génération foot et Diambars de Saly. Pour justifier la mesure, le président de la Fédération sénégalaise de football a évoqué des raisons sécuritaires mais aussi des normes définies par la CAF et la FIFA.
«Un règlement sur les terrains de football va être institué à partir de la saison prochaine. L’un des changements majeurs ce sera que tous les matchs se joueront soient dans des stades nationaux, soient régionaux, départementaux ou municipaux parce que c’est là-bas où doivent se tenir les compétitions selon les normes de sécurité définies par la Caf et la Fifa», indiquait-il, avant d’évoquer le cas du stade Ibrahima Boye de Guédiawaye qui figure parmi les stades qui n’abriteront plus de compétitions.
«Nous avons obtenu la ratification du PV du comité d’urgence qui a pris la décision de la suspension des compétitions au niveau du stade Ibrahima Boye de Guédiawaye. Parce que nous jouons dans beaucoup de stades qui ne sont pas aux normes qui peuvent constituer une menace à l’intégrité physique des acteurs, des officiels mais aussi du public. Lors de la demi-finale de la Coupe du Sénégal nous avons frôlé le pire. Il a été décidé désormais que des matchs à enjeux ne puissent plus être joués dans ce stade. Parce qu’il ne remplit pas les normes. Si nous voulons valoriser le championnat d’élite, des compétitions phares comme la Coupe du Sénégal doivent se jouer dans les stades nationaux ou municipaux», soulignait-il. Kosso Diané, président de la Commission juridique de la FSF est plus explicite et parle d’équité sportive, la sécurité et la réglementation de la CAF. «Il y a une question de sécurité. La configuration des centres n’offre pas une sécurité aux acteurs et au public. Souvent il n’y a qu’une seule entrée et une seule sortie. Certes, il n’y a jamais eu d’incidents. Mais gouverner, c’est prévoir. Nous n’allons pas attendre qu’une catastrophe se produise pour agir. Les gens pourront nous reprocher ne d’avoir pas été prévoyants », avait-il précisé dans les colonnes de Sud Quotidien.
RIGOBERT SONG RASSURE SON PAYS A DEUX MOIS DE LA CAN
Lors de l’annonce de la liste des Lions Indomptables en perspective des matchs des deux premières journées des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Rigobert Song, a tenu à rassurer les Camerounais.
iGFM (Dakar) En conférence de presse, ce mardi en marge de l’annonce de la liste des Lions Indomptables en perspective des matchs des deux premières journées des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Rigobert Song, a tenu à rassurer les Camerounais.
"Pour le moment, le plus important dans un match c'est de gagner. Maintenant si vous pensez que je me qualifie toujours à la dernière minute, c'est peut-être une stratégie. Mais je pense que le meilleur sera de se rassurer en avance. Je suis en train d'apprendre. Il y a eu beaucoup d'erreurs dû au manque de vigilance mais aujourd'hui, je n'ai plus droit à l'erreur. Ces deux matchs déjà, vous verrez une équipe compétitive avec un nouveau visage. Je pense qu'on a plus droit à l'erreur. Que les camerounais ne stressent pas", a-t-til déclaré avant d'affronter l'Île Maurice le 17 novembre à Douala puis la Libye le 21 novembre à Benghazi. Mais aussi à deux mois de la Coupe d'Afrique des Nations "Côte d'Ivoire 2023".
"Je sais ce que je cherche"
Revenant sur les prestations décevantes des Lions Indomptables, Songo soutient : "Depuis 18 mois que je suis à la tête de la sélection, c'est vrai que vous êtes restés sur les défaites mais, j'ai atteint les objectifs qui étaient de me qualifier pour la Coupe d'Afrique et la Coupe du monde. Les matchs amicaux, on ne m'a pas dit de les gagner mais ça fait partie d'une préparation, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Moi, je sais ce que je cherche durant ces matchs amicaux. La victoire n'est pas très importante mais sur le plan moral c'est bien. Je pense que le moment est arrivé pour moi de savoir avec qui je peux aller à la Coupe d'Afrique."
BASKETBALL AFRICA LEAGUE : LES DATES DE LA SAISON 4 DÉVOILÉES
Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall.
iGFM (Dakar) Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall. La nouveauté est l'arrivée de l'Afrique du Sud dans le cercle des pays hôtes.
"Je suis emballé par la saison 4. Pour cette saison, on va jouer dans 4 pays. L'Afrique du Sud rejoind les trois autres, Sénégal, Égypte et Rwanda. Nous avons retenu l'Afrique du Sud parce que c'est un pays que nous connaissons. Donc, c'est l'Afrique du Sud qui va ouvrir cette saison 4 en mars 2024. Après, suivra le Sénégal en avril, l'Egypte et mai. Les finales se joueront toujours au Rwanda à la fin du mois de mai", a déclaré le patron de la BAL. Et de préciser : "il y aura 12 équipes divisées en trois groupes. 48 matchs se joueront au total. Il y aura 10 matchs de plus."
Les pays hôtes de la saison 4 :
Conference Kalahari (Afrique du Sud) : 24 MARS
Conference Sahara (Sénégal) : 24 AVRIL)
Conference Nil (Egypye) : 24 MAI
Play-offs (Rwanda) : MAI-JUIN 2024
RIA DREAM’S VILLAGE PREND QUARTIER AUX PARCELLES
Dans le cadre de son programme social et sportif, l’institution Ria Money Transfer en collaboration avec l’Inter Milan a lancé une école de football aux Parcelles assainies, plus connu sous le pseudo Ria Dream’s Village
Dans le cadre de son programme social et sportif, l’institution Ria Money Transfer en collaboration avec l’Inter Milan a lancé une école de football aux Parcelles assainies, plus connu sous le pseudo Ria Dream’s Village, au profit d’une large partie de ceux qui profitent actuellement de la pratique du football. Après le Maroc et bientôt aussi en Ile Maurice, le choix a été porté sur le Sénégal à cause de la place que le pays de la Téranga occupe actuellement dans le football continental mais aussi mondial. Un projet qui vise à offrir aux 60 enfants de l’Académie des activités culturelles et sportives mettant l’accent sur des valeurs telles que le respect, la collaboration, l’endurance et la persévérance. Le lancement de ce «programme de développement communautaire» a eu lieu ce lundi au stade municipal des Parcelles assainies devant ) devant Malick Seck, directeur Ria Afrique, José Cabral, vice-président Ria Money Transfer, Sophie Camara, 1ère adjointe au maire des Parcelles, mais aussi Sébastien Frey, représentant de l’Inter Milan.
Ancien portier de club lombard, Frey se réjouit du choix du Sénégal et s’attend à voir éclore de futurs talents. «Je représente l’Inter Milan qui a créé ce partenariat via Ria. C’est le village des rêves, il s’agit de faire en sorte que beaucoup d’enfants africains qui ont un rêve dans le sport et dans la vie puissent le réaliser. Les enfants sont le présent et surtout le futur. Essayons de leur offrir un futur joyeux, heureux et plein de bonheur. C’est le premier pas qui vient d’être posé. L’Inter est beaucoup dans le social avec des académies dans le monde. Cela va nous ouvrir de belles portes. La deuxième étape sera de donner de la continuité pour pouvoir, à travers des stages, faire en sorte que les enfants prennent du plaisir, que ce soit sportivement et humainement parlant. Aujourd’hui, il y a 60 enfants. J’espère qu’il y en aura plus. Cela fait partie du projet, qu’ils soient recrutés à l’Inter. A partir de l’année prochaine, j’espère qu’il y aura des stages à l’Inter Academy. Et, pourquoi pas, dans quelques années, découvrir un nouveau Koulibaly, Sadio Mané. C’est l’honneur qu’on leur souhaite. C’est le rêve de tout footballeur comme cela a été mon cas. On parle beaucoup d’immigration, avec la collaboration avec l’Inter, le projet de Ria envoie un message de paix pour lutter contre le racisme», a affirmé l’ancien international français (2 sélections).
Le premier jalon posé ce lundi lance officiellement ce projet qui vise à aider la jeunesse par le biais du football qui unit tous les peuples.
LE POINT SUR LE PROJET DE REMISE À NIVEAU DU STADE IBA MAR DIOP
En visite à Dakar, le ministre française des Sports a annoncé la signature d’une convention de financement de 60 millions d’euros pour la mise à niveau des infrastructures sportives.
En visite à Dakar, le ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Elisabeth Borne en France, Amélie Oudéa-Castéra a annoncé la signature d’une convention de financement d’une enveloppe de 60 millions d’euros dont les 15 millions restants, après 45 millions en 2022, ont été paraphés ce matin, pour la mise à niveau des infrastructures sportives.
C’est dans ce contexte qu’accompagné du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (Cojoj) Dakar 2026, le Directeur général de l’Agence française de développement (Afd), Rémy Rioux, a visité le site du stade Iba Mar Diop, ce lundi 6 novembre. A l’occasion, a-t-il rappelé : « c’est l’ambition continentale du Sénégal qui s’exprime. Le Sénégal accueille en 2026 les premiers Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) en terre africaine. C’est le moment d’investir dans le sport africain. C’est ce que nous au nom de la France et d’autres partenaires on veut faire de plus en plus. On est venu ensuite au stade Iba Mar Diop pour voir comment ces investissements allaient se concrétiser. »
A la manoeuvre, Babacar Senghor, coordonnateur du projet de réhabilitation et de reconstruction d’infrastructures sportives au niveau de l’Ageroute, s’est d’abord félicité de « recevoir le bailleur principal, qui est l’Afd, pour visiter l’avancement du projet concernant deux grandes infrastructures que sont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique. »
Avant d’expliquer : « Il s’agit de reconfigurer complètement ce complexe en procédant à la démolition de la tribune principale au niveau du stade Iba Mar Diop mais également le terrain de Handball qui sera démoli et reconstruit. »
« Peser sur l’héritage »
Ainsi, a-t-il ajouté, « sur le stade principal, on va passer d’une capacité de 5000 à 8000 places. Puis, deux terrains de football vont être aménagés », à côté « d’autres aménagements qui vont faire l’objet de réhabilitation » dont « l’Inseps (l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport) avec ses gymnases, qui vont être démolis et reconstruits. »
Des travaux sont prévus « pour permettre à d’autres activités de disposer d’endroits spécifiques pour bénéficier de l’apport des Joj », a-t-il relevé. Il souligne dans ce sillage que « le volet héritage est important pour nous. » Ce qui fait, dit-il, « que toute la partie terrain multisport va être reconfigurée », mais également dans le cadre du financement, il est prévu d' »impacter l’intérieur des quartiers. » C’est ce qu’on appelle, détaille-t-il, « les équipements de proximité » qui vont concerner dix sites installés « un peu partout à Dakar, Diamniadio et Saly. Ils vont faire l’objet d’aménagements de terrains multifonctionnels, d’éclairage, de parking, d’aménagements de vestiaires pour tenir compte aussi de l’aspect genre. C’est important. On en a tenu compte dans la conception du projet. L’héritage, c’est ce qu’on va laisser aux jeunes pratiquants. »
Évoquant les travaux de rénovation prévus à la piscine olympique, il insiste aussi sur l’entretien, expliquant qu’il s’agit de permettre aux futurs gestionnaires « de pouvoir générer des revenus pour assurer un entretien » parce que ce volet « est important. C’est beaucoup d’argent qui va être injecté sur ces infrastructures là, si souhaite que ce soit des ouvrages pérennes. »
A l’en croire, le volet social a été « largement » pris en compte pour l’indemnisation des catégories de métiers gravitant autour du stade. « Après discussions avec les différentes parties, il a été retenu de construire sur 1000 m2, une maison du cuir, un bâtiment dédié à l’activité. Il va recueillir tous les cordonniers », a-t-il expliqué, confiant que les autres corps (restauratrices, femmes pileuses, etc.) sont inclus dans la prise en charge.
Les travaux vont démarrer début 2024 pour être livrés avant fin 2025 afin de permettre au Cojoj de faire les tests nécessaires.
DAKAR ET PARIS SIGNENT UN ACCORD DE FINANCEMENT DE PRÈS DE 10 MILLIARDS DE FCFA
Le Sénégal a signé avec l’AFD, lundi, un accord ‘’de prêt’’ de 9.832.490.347 de francs Cfa pour le financement additionnel du projet de réhabilitation et l’aménagement d’équipements sportifs.
Dakar, 6 nov (APS) – Le Sénégal a signé avec l’Agence française de développement (AFD), lundi à Dakar, un accord ‘’de prêt’’ de 9.832.490.347 de francs Cfa soit 15 millions d’Euros, pour le financement additionnel du projet de réhabilitation et l’aménagement d’équipements sportifs en vue des Jeux olympiques de la Jeunesse 2026, a constaté l’APS.
‘’Face à l’organisation de cet évènement d’envergure planétaire, l’Agence française de développement a bien voulu octroyer au gouvernement du Sénégal un nouveau financement complémentaire de 15 millions d’euros pour prendre en charge les coûts additionnels liés à la rénovation et à l’extension de nos équipements sportifs’’, a déclaré le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Kâ.
Selon le ministre, ‘’les JOJ 2026 qui seront organisés par le Sénégal, seront une célébration planétaire de la jeunesse (…) ».
Il a invité à cet effet les acteurs impliqués dans ce ‘’processus exigeant’’, à ‘’prendre les dispositions appropriées pour mener à terme les activités retenues selon le calendrier indiqué’’.
Selon lui, »le sport n’est pas seulement une activité ludique mais aussi un vecteur et un levier économique qui requiert des investissements importants’’.
Le Directeur général de l’AFD, Rémy Riou, a relevé que ‘’cette signature d’un accord de prêt de 15 millions d’Euros vient renforcer encore le partenariat financier entre le Sénégal et la France’’.
‘’Ce prêt s’ajoute, selon lui, à un autre de vingt-neuf milliards quatre cent quatre-vingt-dix-sept millions soit 45 millions d’Euros, portant à 39,329 milliards de FCFA soit 60 millions d’Euros au total pour l’ensemble des appuis du groupe auprès des acteurs de l’écosystème du sport au Sénégal’’.
M. Riou a souligné que cette confiance est le signe de l’importance du sport pour le développement.
‘’Quand un pays décide de s’endetter pour le sport, cela veut dire que dans dix ou 20 ans, le sport aura généré de la valeur, aura créé de la croissance, de l’inclusion sociale qui permettront de rembourser le moment venu’’, a t-il soutenu.
La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, Amélie Oudéa-Castéra, s’est réjouie de la signature de l’accord, estimant qu’elle va permettre »l’accès à des infrastructures de qualité pour le plus grand nombre ».
‘’Je suis heureuse que la France, à travers l’AFD, puisse vous accompagner dans cette direction avec la signature de cette convention de financement de 15 millions d’Euros qui vient s’ajouter à celle de 45 millions d’Euros, déjà signés en 2022’’, a-t-elle dit.
Selon l’officielle française, la double rénovation du stade Iba Mar Diop va s’accompagner ‘’d’une requalification de ses abords favorisant les opportunités économiques pour les activités informelles qui s’y développent’’.
Des infrastructures de proximité, a t-on annoncé, vont être réalisées dans différents quartiers de »Grand Dakar ».
Pour Lat Diop, ministre des Sports du Sénégal, ‘’ce financement marque une étape significative dans le renforcement du développement du sport en Afrique en général et au Sénégal en particulier’’.