Nicolas Jackson a encore été performant ce week-end, avec le septième but inscrit ce samedi lors de la victoire de Chelsea devant Sheffield United. L’attaquant des Lions comble un passage à vide de quatre journées et relance du coup les Blues suite à deux défaites successives en Premier League. La bonne nouvelle du week-end est l’annonce le retour du latéral droit de Youssouf Sabaly qui devrait reprendre la compétition à partir de janvier prochain. C’est moins le cas pour un autre cadre de la Tanière. Après l’indisponibilité de Nampalys Mendy, l’incertitude plane sur le gardien Seny Dieng qui est sorti sur blessure.
Nicolas Jackson a encore été décisif ce week-end en relançant son Chelsea. Après quatre journées sans marquer, l’international sénégalais a fait trembler les filets en marquant le deuxième but de la victoire contre Sheffield United (2-0) dans le cadre de la 17e journée de Premier League. Après l’ouverture du score à la 54e, les Blues se sont appuyés sur le Sénégalais pour faire le break à la 61e minute. Arrivé cette saison, en Angleterre, l’attaquant des Lions épingle ainsi son 7e but dans le champion anglais. En Ecosse, le week-end s’est achevé sur une bonne note pour son compère Abdallah Sima qui a remporté hier, dimanche, avec Glasgow Rangers, le trophée de la League Cup écossaise suite à sa victoire contre Aberdeen en finale au Hampden Park (1-0).
L’autre bonne nouvelle du weekend est le retour de Yousouph Sabaly. Victime d’une entorse du ligament du genou droit, contractée depuis novembre, le latéral droit du Réal Bétis devrait reprendre la compétition au début du mois de janvier. Son entraîneur Manuel Pellegrini qui l’a annoncé ce samedi en conférence laisse entrevoir une bonne nouvelle prés d’un mois avant la CAN. «Il devrait être en conditions sur les premiers jours du mois de janvier. Il a commencé à retoucher le ballon et on espère le récupérer après les fêtes de Noel », a-t-il déclaré. Une annonce qui devrait satisfaire Aliou Cissé qui compte sur son polyvalent latéral droit pour la Coupe d’Afrique des Nations, dont le coup d’envoi est prévu le 13 janvier prochain en Côte d’Ivoire. Le sélectionneur des Lions croise toutefois les doigts pour un autre cadre. Après l’indisponibilité de Nampalys Mendy, une autre incertitude plane en effet sur Seny Dieng. A moins d’un mois de la CAN, le gardien de but de Middlesbrough s’est blessé ce samedi et a été contraint de sortir à la fin de la rencontre remportée contre Swansea (1-2).
TEUNGUETH FC GARDE SON FAUTEUIL, LE CASA SPORTS SIGNE SA PREMIERE VICTOIRE
Teungueth FC va encore garder les commandes de la Ligue 1 après le partage des points concédé ce dimanche en déplacement contre la Sonacos (0-0) pour le compte de la 8e journée
Teungueth FC va encore garder les commandes de la Ligue 1 après le partage des points concédé ce dimanche en déplacement contre la Sonacos (0-0) pour le compte de la 8e journée. Avec 16 points, le club rufisquois reste en tête et garde une avance de deux points sur son dauphin le Jaraaf qui a été accroché à domicile par l’As Pikine. Cette journée a été marquée par la première victoire que le Casa Sports, lanterne rouge, signée sur sa pelouse à Kolda.
Teungueth FC, a conforté son fauteuil avec le point du match nul (0-0) obtenu en déplacement du stade Lat Dir de Thiès devant le Sonacos de Diourbel, désormais première équipe relégable (13e ; 6 points). C’était pour le compte de 8e journée de la Ligue 1. Leaders avec 16 pts, les Rufisquois maintiennent encore au classement une minime avance sur leur dauphin, le Jaraaf (2e, 14 pts). Des «Vert Blanc» qui ont été accrochés (0-0) sur leur pelouse par l’As Pikine (4e, 12 points). Une rencontre que les Pikinois ont disputé sans leur public. Contraints au match nul (1- 1) par l’US Ouakam (7e ; 9 points), les Académiciens de Dakar Sacré- cœur (3e, 14 pts), conservent leur place sur le podium à deux points du leader. Après le changement d’entraîneur intervenu au lendemain de la 6e journée, le Casa Sports a réussi sous la direction de son entraîneur intérimaire Cheikh Cissé, à se donner un bol d’air au stade municipal de Kolda en décrochant sa première victoire (1-0) face à Génération Foot (10e ; 8 points).
Le club Ziguinchorois est toutefois loin du compte puisqu’il reste toujours lanterne rouge (14e, 5 points), de la saison. Pour les autres rencontres, l’Us Gorée a dominé hier, dimanche (2-1) au stade Iba Mar Diop, le Stade de Mbour (12e ; 6 points). Un précieux succès qui permet aux Insulaires de se maintenir à la 11e place (7 pts).
De son côté Diambars de Saly s’est imposé (1-0) au stade Lat Dior de Thiès, devant les promus de Jamono de Fatick (8e ; 9 points). Ce court succès, permet aux Académiciens de grimper à la 6e place (9 pts). Tenu en échec (0- 0) sur sa pelouse du stade Amadou Barry, par la Linguère de Saint-Louis (5e ; 11 points), le Guédiawaye FC ne bouge pas et stagne encore à la 9e place avec 9 points).
LE PROGRAMME FIFA « SPORT FOR SCHOOL » LANCÉ À THIÈS
Le but de ce programme est de promouvoir les valeurs éducatives et sportives dans 220 écoles du Sénégal sur une durée de trois ans.
Thiès, 17 déc (APS) – Le chef de la division des sports et des activités de jeunesse au ministère de l’Education nationale, Moussa Dia, a lancé dimanche à Thiès le programme FIFA »Sport for School », dont le but est de promouvoir les valeurs éducatives et sportives dans 220 écoles du Sénégal sur une durée de trois ans.
Moussa Dia, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a procédé au lancement de ce programme au Stade Lat-Dior, où 26 enseignants issus des cinq inspections de l’éducation et de la formation (IEF) composant l’académie de Thiès, terminaient deux jours de formation.
Après une phase initiale de formation de formateurs lancée en août dernier, le programme FIFA Sport for School est passé, ce weekend à l’étape de démultiplication, organisée concomitamment dans les 16 inspections d’académie du Sénégal.
La cérémonie de lancement officiel a eu lieu en présence de l’inspecteur d’académie de Thiès, Elhadji Mamadou Diouf, de Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football, du directeur technique de de ladite fédération, Mayacine Mar. Des élèves d’écoles de football étaient aussi présents.
Le programme »Sport for School » vise à « installer des compétences de vie » et des « valeurs positives » de la société chez les enfants de 8 à 12 ans à l’école, à travers le football, a expliqué Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football.
Il s’agira de leur inculquer des valeurs comme le respect de l’adversaire, l’acceptation de l’autre, le respect des juges et des règles du jeu, des résultats, l’acceptation de la défaite, l’humilité dans la célébration de la victoire, a dit M. Baldé, par ailleurs président du comité de pilotage du programme Football for School.
Les 220 enseignants formés à travers les 16 Académies du pays au programme de la FIFA devront le développer dans leurs établissements respectifs, pour qu’avant la fin de l’année, plus de 10.000 écoles soient touchées.
L’académie de Thiès a été choisie pour le lancement officiel de ce programme, en raison des résultats qu’elle a obtenus dans le cadre de la relance du sport scolaire, a dit Moussa Dia. Selon lui, cette académie est “l’une des meilleures sur le plan de la massification de la pratique sportive et de la qualité du management“.
Elle compte le plus d’enseignants formés à ce programme, avec 26 bénéficiaires, devant Saint-Louis, qui arrive en deuxième position, avec 19 instituteurs, a-t-il noté.
“Au retour des vacances de Noël, les enseignants vont entrer de plein pied dans le programme », a annoncé Baldé, estimant que cette initiative est “bénéfique pour l’éducation de notre pays“, où surgit chez les jeunes un “esprit contestataire » qui va jusqu’à défier les institutions de la République.
Le programme vise aussi à faire comprendre aux enfants qu’ils n’ont pas besoin de quitter l’école pour vivre leur passion du football et qu’ils peuvent allier sport et études, a-t-il dit.
Pour Moussa Dia, “ce projet est en congruence et dans la continuité de l’une de nos priorités au ministère de l’Education nationale, qui est la systématisation de l’éducation aux valeurs“.
“Nous avons remarqué depuis quelques années, avec l’abandon de l’éducation morale à l’élémentaire, un comportement déviant, qui a des causes multiples, dont les réseaux sociaux et d’autres éléments qui n’existaient pas avant », a-t-il relevé.
“Notre objectif principal à travers ce projet, c’est de réussir à construire le comportement de l’enfant à l’école à travers le football », a renseigné M. Dia.
Il a été créé une plateforme en ligne dédiée à ce programme, et dont l’application peut être téléchargée au Sénégal. Elle donne accès à des leçons et fiches d’activités proposées par le programme aux enseignants et éducateurs.
Le choix de l’école élémentaire pour mettre en œuvre ce programme s’explique par le fait que depuis quelques années, la pratique du sport à l’école est »un peu délaissée » dans le primaire.
Ce projet devrait permettre de relancer l’effectivité de l’éducation physique à l’élémentaire, où dans la pratique, “il n’y a que les (enseignants) candidats au CAP qui font les cours d’EPS normalement“.
Dans le cadre de ce programme qui implique les ministères en charge des Sports, de l’Education et la Fédération sénégalaise, entité reconnue par la FIFA, il a été question de faire un maillage du pays.
Au moins trois écoles ont été choisies dans chacune des 59 IEF du Sénégal, soit 177 écoles auxquelles ont été joints des établissements, membres d’autres programmes, pour arriver à 220 écoles au niveau national.
Un lot de matériel sportif a été remis aux stagiaires représentants les écoles cibles, qui ont eu droit chacune à 20 ballons, 10 chasubles, 20 coupelles, un chronomètre et un sifflet.
La FIFA s’est dit prête à aider le Sénégal à pérenniser le programme, si les résultats s’avèrent concluants au bout des trois ans de mise en œuvre, a dit M. Dia. Cet appui portera surtout sur les supports, comme les ballons.
L’organisation du football mondial a remis 15.580 ballons au Sénégal et dégagé 30 millions de FCFA pour accompagner le démarrage du projet, a dit Moussa Dia. Selon lui, les investissements consentis par la Fédération sénégalaise de football depuis le début, dépasse cette enveloppe
CAN 2023, UN RECORD DE PLUS DE 5000 DEMANDES D’ACCRÉDITATION DES MÉDIAS
La Confédération Africaine de Football (CAF) a reçu plus de 5 000 demandes d'accréditation des médias pour la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023, soit 90% de plus que l'édition 2021 au Cameroun.
iGFM (Dakar) La Confédération Africaine de Football (CAF) a reçu plus de 5 000 demandes d'accréditation des médias pour la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023, soit 90% de plus que l'édition 2021 au Cameroun, renseigne un communiqué de l'instance.
Le processus d'accréditation des médias s'est achevé le 24 novembre 2023. Plus de 70 nationalités se sont portées candidates pour couvrir le plus grand événement africain.
La forte demande a nécessité que la CAF mette en place des quotas pour tous les pays en raison de la demande d'espace.
La CAF reste engagée à s'assurer que l'équité est appliquée de manière générale dans l'attribution et la mise en œuvre des quotas.
La CAF croit en la création d'un accès pour les médias et en la promotion de la liberté des médias. Pour protéger les médias (TV) détenteurs de droits, la CAF introduira de nouvelles directives pour les non-détenteurs de droits et appliquera des restrictions sur les tournages et autres activités.
Comment les quotas fonctionneront : (liste de priorité + allocation)
Pays hôte : 30%
Pays participants : 35%
Pays régionaux (voisins) : 10%
Reste du monde (pays) : 25%
La CAF travaille actuellement en étroite collaboration avec toutes les associations membres participantes afin d'assurer une représentation équitable dans l'attribution des quotas de chaque pays.
La priorité est également donnée aux Agences.
L’ALTERNATIVE D’UN DOUBLE PIVOT, SI CISSE PERD SA POINTE BASSE !
Le diagnostic est tombé. Nampalys Mendy sera absent «3 à 4 semaines» suite à sa blessure à la cuisse. Du coup, le milieu récupérateur des Lions, s’il est retenu, sera très juste pour les premiers matchs du Sénégal à la Can.
Le diagnostic est tombé. Nampalys Mendy sera absent «3 à 4 semaines» suite à sa blessure à la cuisse. Du coup, le milieu récupérateur des Lions, s’il est retenu, sera très juste pour les premiers matchs du Sénégal à la Can. En l’absence de sa pointe basse attitrée, l’alternative d’un double pivot pourrait tenter Aliou Cissé, surtout avec le retour de Pape Guèye.
Les matchs des Lions ont laissé entrevoir au niveau de l’entrejeu, un milieu en losange, avec comme pointe basse, Nampalys Mendy. Absent lors des deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2026, contre Soudan du Sud et Togo, le Lensois a été remplacé à ce poste, soit par Gana Guèye ou Pathé Ciss, soit par Cheikhou Kouyaté. Ce dernier profitant de sa position hybride, entre l’axe et le milieu. Evidemment, l’intensité, le jeu court et long de Nampalys Mendy, très à l’aise dans son rôle de sentinelle, apportent un peu plus de fluidité à l’animation au niveau de l’entrejeu de l’Equipe sénégalaise.
D’où des interrogations qui rebondissent sur le gazon à l’annonce de l’indisponibilité de l’ancien joueur de Leicester City.
En effet, blessé contre le Fc Séville mardi dernier, l’international sénégalais souffre d’une lésion au niveau de la cuisse gauche qui lui fera manquer les derniers matchs de Lens avant la trêve hivernale. Et l’info est tombée hier concernant le diagnostic final.
Selon le coach des «Sang et Or», Franck Haise, Nampalys ne devrait pas revenir sur les terrains avant au moins 3 à 4 semaines. «On a évoqué (une absence) trois à quatre semaines au vue de la nature de sa blessure», a précisé le technicien français en conférence de presse, ce vendredi.
Evidemment, quand l’incertitude plane sur un élément aussi précieux pour une compétition majeure comme la Can, ça fait désordre. Mais Cissé a sous la main des alternatives lui permettant de maintenir une pointe basse ou de jouer avec un double pivot. Le retour de Pape Guèye pouvant faciliter le passage vers un tel dispositif défensif.
Cissé va-t-il faire du Ismaïla Sarr avec Nampalys ?
Alors la question est de savoir si Cissé va voyager en Côte d’Ivoire avec Nampalys. Surtout quand on sait que la liste des 27 devrait atterrir sur la table de la Caf avant le 3 janvier. La trêve du championnat de France étant calée à partir de ce 20 décembre
Il est sûr qu’il faudra suivre médicalement l’évolution de la blessure du Lensois, en relation bien sûr avec les médecins de son club et ceux de l’Equipe nationale. Avec aussi le risque de manque de compétition
Mais connaissant «El Tactico» qui n’entend pas laisser ses principales forces derrière lui au moment d’aller au combat, on le voit mal se priver de l’un de ses meilleurs milieux récupérateurs. Du coup, tout indique, sauf décision médicale de dernière minute, qu’il fera tout pour emmener dans ses bagages le natif de La Seyne-sur-Mer (28 capes) ; en espérant le récupérer en cours de compétition. Le cas de Ismaïla Sarr, lors de la dernière Can, lui ayant surtout donné quelques idées par rapport au jeu de yo-yo des dirigeants de clubs, souvent enclin à «bloquer» leurs joueurs.
En attendant, prions qu’il n’y ait pas de nouveaux candidats à l’infirmerie de la Tanière
L’UNIVERSITE BIMODALE : UNE SOLUTION RESILIENTE ET EFFICIENTE POUR L’UCAD
Le débat sur la formation à distance s’est invité dans l’arène publique depuis que l’UCAD et d’autres universités ont basculé par nécessité dans le distanciel en prévision d’un horizon de reprise en présentiel encore flou à ce jour.
Le débat sur la formation à distance s’est invité dans l’arène publique depuis que l’UCAD et d’autres universités ont basculé par nécessité dans le distanciel en prévision d’un horizon de reprise en présentiel encore flou à ce jour. Il faut reconnaître que l’environnement est complexe, car les différentes parties se réorganisent, affinent leurs agendas, ajustent leurs budgets financiers, sous la pression des amicales des étudiants et des syndicats d’enseignants, pour ne citer que ceuxlà. Alors la responsabilité des acteurs académiques doit forcément préserver la continuité pédagogique dans l’excellence académique (UCAD 1ère dans le classement des universités francophones) seule garantie capable de sauver l’année universitaire. L’unanimité est faite sur un constat que tout le monde affirme avec beaucoup de force : il ne saurait y avoir d’année blanche. Au-delà des étudiants, des enseignants, des politiques, il était important que la cible que constituent la société civile et les parents d’étudiants en particulier soit sensibilisée à ce paradigme nouveau. Il a fallu 2 décennies pour mettre la Formation A Distance (FAD) sur orbite et créer les universités numériques. Il est temps d’expliquer au grand public les tenants et les aboutissants de la bimodalité et de l’hybridation pour assurer et accélérer les apprentissages sur un socle de qualité, en ce moment précis où l’inquiétude s’installe concernant l’avenir des étudiant(e)s, nos frères, sœurs et enfants.
La formation à distance (FAD) est une stratégie à la fois efficace et durable, bien ancrée maintenant au Sénégal et qui permet aux étudiants d'apprendre, avec un minimum de déplacements physiques dans les universités où dans les espaces numériques d’accès à l’information selon le taux de virtualisation de la typologie des disciplines dans les facultés (20% à 80%). Elle est de plus en plus utilisée dans le monde entier, comme réponse au sureffectif, au manque d’enseignants spécialisés, dans des contextes de crise sanitaire, sociopolitique, voire sécuritaire, et le Sénégal d’aujourd’hui vient de démontrer qu’elle ne fait pas exception !
La FAD, une solution équitable et accessible
La FAD permet de garantir l'équité de l'accès à l'éducation, quel que soit le lieu de résidence des étudiants. En effet, elle permet aux étudiants qui vivent dans des zones rurales ou éloignées d'avoir accès aux mêmes ressources pédagogiques que les étudiants qui vivent dans les grandes villes. Cette équité est consubstantielle à l’école. Cependant, la question majeure est la suivante : comment garantir l’équité et l’accessibilité ? Dans le riche débat qui s’est instauré et auquel nous contribuons ici, des réponses concrètes ont été apportées et peuvent même être étendues eu égard aux engagements des autorités politiques. La couverture internet du Sénégal est supérieure à 95%. Des accords avec les opérateurs de télécommunication offrent la gratuité de la connexion aux étudiants pour accéder aux plateformes techno-pédagogiques de l’ensemble des établissements. Là aussi, pour le choix de l’équipement, un smartphone de modeste performance suffit pour participer aux activités pédagogiques. Plusieurs enquêtes confirment la disponibilité de téléphones mobiles pour les étudiants. Cependant, des dispositifs d’acquisition sont mis en place avec des opérateurs démarchés et qui acceptent de pratiquer des montages et des coûts solidaires. L’environnement sera particulièrement favorable, car, avec l’appui et l’expertise avérée de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (FASTEF), des Ingénieurs pédagogiques seront disponibles et prêts au renforcement des capacités de tous les enseignants qui le souhaitent en matière de scénarisation et d’évaluation en ligne.
La FAD est également une solution plus accessible financièrement pour les parents. Elle permet aux parents d'économiser sur les frais de transport, de logement et de restauration. En plus, la vie en cité universitaire peut être dangereuse. Les parents qui peuvent garder leurs enfants à la maison les protègent mieux des risques auxquels ils sont exposés en vivant en cité universitaire.
La FAD, une solution pédagogique de qualité
La FAD ne signifie nullement que la qualité de l'enseignement est inférieure à celle de l'enseignement en présentiel. Au contraire, les cours en ligne sont souvent très bien conçus et utilisent des technologies innovantes pour favoriser l'apprentissage. D’ailleurs, la très crédible ANAQ-SUP, dans sa stratégie d’évaluation de la qualité des formations de l’enseignement supérieur, applique une égale dignité entre les formations présentielles et distancielles. Les cours en ligne permettent aux étudiants de bénéficier d'un accompagnement personnalisé de la part de leurs tuteurs. En effet, selon une charte signée, les enseignants sont disponibles et assignés pour répondre aux questions des étudiants par vidéoconférence en synchrone ou par e-mail et forum en asynchrone.
La FAD, une solution ouverte sur le monde
La FAD présente plusieurs avantages : elle permet aux étudiants de bénéficier d'une formation de qualité, quel que soit leur lieu de résidence. Elle leur permet également de se connecter à des espaces de formation du monde entier et d'obtenir de la sorte des certifications ou des diplômes internationaux. Pour les parents désireux d’envoyer leurs enfants à l’étranger dans la quête d’obtention d’un diplôme à l’extérieur, la FAD est une alternative abordable et crédible. La FAD est donc une solution durable pour l'éducation et la formation des étudiants sénégalais. Elle permet de garantir l'équité, l'accessibilité, la qualité et une insertion professionnelle ouverte sur le monde bien au-delà de la zone de chalandage d’emplois du Sénégal
En conclusion, nous avons eu confiance au système présentiel qui a très largement contribué à la formation de l’élite africaine ces six dernières décennies. Concernant le distanciel, il faut oser et s’y plonger dans la confiance rassurante de la gouvernance académique contemporaine qui a conscience des défis de l’heure et de la responsabilité à former l’élite des générations futures. Ce n’est nullement une aventure, car nous avons conscience de l’ensemble des problèmes et des enjeux qu’il faut absolument prendre en compte. Notre position est le résultat d’une analyse lucide de la situation. Alors, acceptons de nous adapter à ce monde qui a changé et offrons, via les usages intelligents du numérique, le meilleur à nos étudiant(e)s.
Claude LISHOU
Directeur de l'Institut Supérieur de Formation à Distance de l'UCAD
UN COLLECTIF DE JOUEURS MET EN PLACE UNE FEDERATION PARALLELE
Un groupe de joueurs de dames a fixé la date du 24 décembre pour la mise en place une fédération parallèle, dénommée Fédération Populaire du Jeu de Dames au Sénégal (FPJDS).
Un groupe de joueurs de dames a fixé la date du 24 décembre pour la mise en place une fédération parallèle, dénommée Fédération Populaire du Jeu de Dames au Sénégal (FPJDS). C’est ce qui ressort du point de presse par des joueurs de dames. Une occasion pour ledit groupe de déclarer la sanction à l’endroit président de l’équipe fédérale du jeu.
Dans un communiqué reçu ce vendredi 15 décembre, le groupe qui dit « constitué toute la crème du jeu de dames sénégalais» a formulé un nombres griefs l’encontre de l’actuelle équipe dirigeante et sa décision de donner au grand public les raisons de leur décision en 2022 comme en 2023 de ne plus participer dans un évènement organisé par l’équipe fédérale sous la coupole de l’actuel président.
Dans cette perspective, le collectif de joueur dit avoir répondu positivement à l’appel des joueurs pour le lancement de la fédération populaire de jeu de dames au Sénégal. «Il leur apportera toutes les ressources nécessaires avec à l’appui un calendrier à la hollandaise muni de 2 divisions qui impliquera toutes les ligues et tous les clubs du pays », précisera le communiqué dudit collectif
TEUNGUETH FC POUR CONSOLIDER SA PLACE DE LEADER, LE CHOC JARAAF-AS PIKINE EN VEDETTE
Ligue 1 (8e journée) - Cette journée sera marquée par le choc très attendu entre le Jaraaf et l’As Pikine au stade Iba Mar Diop.
La Ligue 1 aborde ce week-end sa 8e journée avec encore des duels à distance qui opposeront encore les équipes de tête. Aux commandes lors de la précédente journée, Teungueth Fc tentera de conforter son fauteuil lors du déplacement qu’il effectuera sur la pelouse de Sonacos au stade Lat Dior de Thiès. Cette journée sera marquée par le choc très attendu entre le Jaraaf et l’As Pikine au stade Iba Mar Diop.
Après s’être emparé des commandes du championnat, Teungueth FC aborde ce samedi 16 décembre, la 8e journée avec le déplacement qu’il effectue sur la pelouse de la Sonacos de Diourbel au stade Lat Dior. Les Rufisquois (1er ; 15 points) vont s’employer à consolider la première place du classement qui passe par un troisième succès consécutif. Dans cet élan, ils mèneront en même temps un duel à distance avec ses suivants immédiats que sont le Jaraaf et Dakar Sacré-cœur. La grande attraction de cette journée se situe au stade Iba Mar Diop où le Jaraaf (2e ; 13 points) accueillera l’As Pikine. Un choc très attendu au vu de la forte rivalité entretenue depuis quelques temps par les supporters des deux clubs. A domicile, les «Vert et Blanc» voudront cependant décrocher trois précieux points qui pourraient le propulser sur le fauteuil. Alors que les Pikinois (4e ; 11 points), qui n’ont pas encore de victoires à l’extérieur, auront besoin de grappiller des points pour se maintenir au podium.
Troisième au classement, Dakar Sacré Cœur (13 pts) reçoit l'Us Ouakam (7e, 8 pts). Les académiciens dakarois sont à l’affût et comptent sur un résultat positif pour retrouver le fauteuil qu’ils ont perdu la semaine dernière et à défaut se maintenir dans le trio de tête.
Au stade Amadou Barry, Guédiawaye FC (9e, 8pts) accueille la Linguère de Saint-Louis (5e, 10 pts)
Au bas du classement, le Stade de Mbour, première équipe non relégable (12e ; points) rendra visite à l’US Gorée (11e ; 7 points) au stade Iba Mar Diop. Lanterne rouge, le Casa Sports, (14e ; 2pts), en ce qui le concerne, sera encore en quête d’une première victoire. Mais aussi de ce déclic tant espéré après le changement de son entraineur Ansou Diadhiou. Les Ziguinchorois iront défier au stade Lat Dior, une équipe de Génération Foot (10e, 8 pts), à cœur de reprendre la main après cette défaite sur lors de la journée précédente devant Jaraaf (3-0).
Stade Iba Mar Diop 16 h 30 : Us Gorée -Stade de Mbour
Stade Lat Dior 16h30 : Sonacos- Teungueth
Stade de Kolda 16h 30 : Casa Sport- Génération foot
LES LISTES PROVISOIRES DE 55 JOUEURS DES ÉQUIPES QUALIFIÉES SOUMISES A LA CAF
Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions. Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match"
Dakar, 15 déc (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a reçu, jeudi, les listes provisoires de 55 joueurs des 24 nations qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir de janvier 2024 en Côte d’Ivoire, a annoncé l’instance en charge du football africain, dans un communiqué publié, vendredi.
Les équipes qualifiées à la prochaine CAN avaient jusqu’au 14 décembre pour soumettre une liste provisoire de 55 joueurs, en attendant la date limite d’envoie des listes définitives fixée au 3 janvier 2024.
Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions.
Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match du tournoi. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation’’.
L’instance dirigeante du sport africain informe qu’en ‘’cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match de l’équipe, le joueur blessé pourra être remplacé, sur présentation du certificat médical et après validation par la Commission médicale de la CAF’’.
La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.
En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.
Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, le Guinée et la Gambie.
Les Lionnes du Sénégal joueront leur premier match contre Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h.
NOUS VOULONS SERVIR DE LOCOMOTIVE AU BASKET DE LA BANLIEUE
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais.
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais. C’est donc un président comblé qui nous a accueilli à Coté Keur Gorgui où son équipe a pris quartier pour réussir ce double objectif. Dans cet entretien accordé à un groupe de médias dont Emedia.sn, Mamadou Pathé Keita est revenu sur les péripéties de coup double, les ambitions de son club en vue de la saison prochaine mais aussi ce désir de recevoir à Amadou Barry.
Sentiment après la montée des garçons et des filles
« Un sentiment de fierté pour tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette mission, à l’atteinte de ces objectifs. C’est aussi un sentiment de fierté pour la population de Guédiawaye, mes joueuses, entraîneurs, staff technique et administratif. Ce sont des objectifs qu’on s’était fixés. On avait planifié d’évoluer en première division la saison prochaine. C’est pour cela même qu’on avait commencé à investir sur les infrastructures, avec le stadium Amadou Barry pour y recevoir nos matchs. Avec l’aide de Dieu nous avons accompli notre mission. On a travaillé dur pour ça pendant 12 mois. On a commencé à s’entraîner le 10 décembre 2022, avant même le tournoi de montée de l’année dernière, quand les filles sont descendues en deuxième division. On a rapidement recommencé à travailler. Quand les garçons n’avaient pas atteint leur objectif, on a fait pareil. On a donc travaillé pendant 12 mois de manière très acharnée pour parvenir à ces résultats ».
Bilan du parcours des garçons
« C’est un long processus avec les garçons. GBA est une académie et les gens ont tendance à l’oublier. La preuve, l’équipe des filles a été montée il y a trois ans. C’est quand Badiène (la capitaine) devait être surclassée en seniors qu’on l’a fait. Badiène est la plus âgée de cette équipe puisqu’elle en est à sa troisième année, le reste ce sont des juniores et cadettes. On voulait quand même conserver notre formation. On l’a monté et on est automatiquement monté en première division. Cela ne s’est pas bien passé une première fois en première division parce qu’on a un peu dévié sur nos valeurs en allant chercher des joueuses. On va beaucoup apprendre des erreurs qu’on avait faites quand on est monté pour la première fois. Cette année, on a senti qu’il fallait plus investir sur le staff technique. On est allé chercher coach Malick Diop, qui est un entraîneur qu’on ne présente plus. On a aussi motivé les jeunes entraîneurs qui l’ont un peu assisté et qu’il a aussi encadrer pour au moins avoir une équipe très homogène. C’est cette équipe de choc qui a travaillé pour nous ramener toute cette joie. Ils ont atteint les objectifs qu’on leur avait fixés. Il nous manquait un entraîneur de qualité chez les garçons mais aussi un entraîneur réceptif. Souvent les entraîneurs sénégalais pensent détenir le monopole des connaissances. Même le journaliste qui suit le basket peut avoir son mot à dire. L’entraîneur est obligé de l’écouter. Après, c’est à lui de prendre ses décisions. Malick a été très réceptif sur toutes les suggestions que ce soit des dirigeants et même des supporters. Cela lui a beaucoup servi. Il n’a pas eu à faire les mêmes erreurs que ses prédécesseurs. L’organisation a aussi été parfaite. Il y a beaucoup de paramètres qui jouent dans un tournoi de montée. Là (Cité Keur Gorgui) on est à 10 minutes du stade. C’était pour gérer la récupération parce que quand on jouait on rentrait à Guédiawaye et on pouvait perdre deux heures de temps pour rentrer. C’est pour ça qu’il nous fallait être à côté du stade pour au moins rentrer rapidement afin de bien récupérer. Il y a aussi un code alimentaire très strict parce que les athlètes ne devaient pas manger n’importe quoi. Ça pouvait aussi jouer sur leur récupération car sur deux ou trois jours, tu peux augmenter ton poids de performance. J’ai même pris mes congés pour veiller à tout ça. J’ai été très strict, très dur même et rigoureux. Je les ai beaucoup emmerdés mais c’était pour mettre en place les conditions de performance. Si on veut atteindre des performances il faut être exigeant sur tous les plans avec les entraînements, la récupération, la diététique avec même la consommation énergétique… Il faut veiller sur tout cela. C’est ce qui a fait la différence. Malgré l’accumulation des matchs, l’équipe montait en régime. Hier (mercredi) en dépit de la demi-finale difficile, l’équipe féminine est montée en régime. Lors de la finale des garçons, l’équipe a marqué 90 points. Les filles ont marqué pratiquement 70 points lors de chacun de leurs matchs. C’est la récupération et le code alimentaire qui ont fait la différence ».
Objectif des garçons
« Nous restons une académie. Nous n’allons pas être prétentieux. Nous faisons évoluer de jeunes joueurs. La preuve, le meneur titulaire des garçons est un cadet. Pareil chez les filles. Nous n’allons pas chercher de grands joueurs mais peut-être prendre des joueurs qu’on va développer pour rester dans notre philosophie. On ne va pas refaire les erreurs du passé. Mais l’objectif c’est d’abord rester en première division et consolider nos acquis. Peut-être qu’après les moyens vont suivre parce que cette année, on a évolué sans l’aide de personne. Il n’y a pas un seul franc qui nous a été donné par une autorité de Guédiawaye. On s’est débrouillés. C’est ça d’ailleurs la force de Gba. Ce sont les dirigeants qui mettent la main à la poche. On a aussi nos relations qui nous aident. On a eu un gros budget pour ce tournoi de montée ».
Budget
« On a dépensé minimum 5 millions pour les deux équipes. Certains ont donné 500 mille Fcfa, d’autres 1 million Fcfa. Ce sont des dirigeants très généreux. Le club a aussi beaucoup contribué parce que nous avons une politique de recherche de moyens qui nous permettent d’avoir des sous. Nous avons aussi des sponsors. On a une bonne organisation au niveau de Gba. Je profite de l’occasion pour remercier les dirigeants de leur générosité. Ils donnent facilement des chèques pour participer. Ce ne sont pas des choses qu’on voit souvent dans les clubs. Ailleurs, il y a souvent des tiraillements pour des questions d’argent. Ici c’est le contraire. Les gens sont contents de venir mettre leurs sous. C’est ce qu’on a réussi à faire à Guédiawaye ».
Objectifs chez les filles pour leur retour en N1
« Les filles, je touche du bois, je n’ai aucune inquiétude par rapport à elles en toute modestie. C’est une équipe qui avait une envergure d’une équipe de National 1. On s’est qualifié en demi-finale de Coupe du maire en éliminant des équipes de première division. Ce sont de jeunes joueuses qui développent des qualités techniques très confortables. Je pense qu’avec un petit renforcement, elles peuvent jouer les play-offs ».
Prochain entraîneur des garçons
« J’ai reçu beaucoup de coups de fil. Mais on va faire de la promotion interne. Malick Bachir va continuer avec les filles mais chez les garçons on fera de la promotion interne. On a de jeunes entraîneurs et on va les promouvoir. Ils étaient là quand c’était difficile. Ils ont accepté de souffrir avec le projet. On va les promouvoir au lieu d’aller chercher un entraîneur. Je suis à l’aise avec ce staff technique. Je ne vais pas amener quelqu’un qui va me créer des problèmes. On va faire une promotion interne, encadrer un des jeunes entraîneurs, le soutenir, l’encadrer pour qu’il se fasse un nom ».
Modèle économique de Gba
« Je suis financier de formation. Je suis très rigoureux sur ces questions. On met en place un budget, on planifie. On avait d’ailleurs planifié notre montée. C’est pourquoi, on avait acheté des panneaux, des chronos, un tapis au stadium Amadou Barry parce qu’on prévoyait d’y recevoir. Le bon Dieu a exaucé notre vœu. Mais on planifie. On met en place un budget qui est adopté en Comité directeur. Il y a un vice-président qui est exclusivement chargé de la gestion financière. On a aussi des gestionnaires qui font leur travail au quotidien. Nous allons aller en AG pour un peu rendre compte de la gestion de cette année et adopter un nouveau budget pour l’année prochaine. On prévoit un budget de 60 millions Fcfa pour l’année prochaine. On a déjà des postes de ressources. On ira en chercher d’autres à travers des sponsors, le mécénat, des subventions. Moi-même je n’interviens pas. Pour les questions budgétaires c’est le président Bass qui se charge périodiquement avec le trésorier de faire l’état des lieux et après ils me rendent compte. Tout est organisé à GBA. Chacun sait ce qu’il a à faire. Je suis très rigoureux sur le modèle d’organisation Si les tâches sont dirigées et que chacun fasse ce qu’il doit faire, souvent on atteint les résultats. Mais si quelqu’un empiète dans les prérogatives des autres ou veut tout faire, ce n’est pas possible ».
GBA en locomotive du basket dans la banlieue
« C’était un problème. Je ne vais pas faire dans la fine bouche. Le projet n’était pas trop accepté en banlieue pour des raisons politiques. On a eu quand même beaucoup de crocs-en-jambe. Mais moi je ne me décourage pas. Quand je mets en place quelque chose et j’ai des idées, je fonce. Chaque année ce sont des désillusions mais chaque année l’équipe monte en envergure. Avec les amis, on savait où on allait. On sait ce qu’on veut pour la ville de Guédiawaye et pour la banlieue en général. Il y a beaucoup de basketteurs à Guédiawaye. L’idée n’est pas de fédérer tout dans une seule équipe. A Dakar, au niveau de toutes les communes, il y a une équipe de première division. A Guédiawaye on a cinq communes et on doit pouvoir avoir deux à trois équipes en première division, dès lors qu’on a une salle. Seuls 4 départements en disposent. Dakar avec Marius Ndiaye, Rufisque avec Dakar Arena qui est pratiquement inaccessible, Thies avec Lat-Dior et Guédiawaye avec Amadou Barry. Donc, il y a de la place pour deux à trois équipes de première division et faire jouer un rôle à Guédiawaye. Ce serait même bénéfique pour la Fédération dans l’organisation de ces matchs d’autant plus que parfois Marius Ndiaye est indisponible. Nous voulons servir de locomotive au basket de la banlieue et de Guédiawaye en particulier ».
Match à domicile à Amadou Barry la saison prochaine
« Le stadium Amadou Barry est plus propice pour recevoir les matchs de l’élite que Joseph Gaye, Mbour. Or, Aline Sitoé qui est en chantier. Il faut d’ailleurs que la Fédération anticipe sur ça par rapport aux deux équipes de Ziguinchor parce que le stade Aline Sitoé est en chantier et le Casa reçoit ses matchs de championnat de football à Kolda. Tout est prêt pour qu’on reçoive à Amadou Barry. On a un chrono et des panneaux qui sont meilleurs que ceux qui sont à Marius Ndiaye. On a aussi un tapis. J’ai demandé qu’on me cherche les appareils de 24 secondes en Europe. C’est sûr qu’on va me les trouver cette semaine. Amadou Barry sera prêt avant le début du championnat ».