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23 avril 2025
Sports
CHAQUE ANNEE, DES MILLIARDS DE DENIERS PUBLICS SE VOLATISENT DANS L’ARENE
Aujourd’hui, nous revenons sur les relations entre les responsables politiques et les acteurs de la lutte pour poser la question : Rupture ou continuité ?
Dans son édition du vendredi 05 avril dernier, « Le Témoin » se félicitait de la déroute des lutteurs et promoteurs avec la chute du régime de Macky Sall. Et surtout quand on sait que la plupart d’entre eux ne s’activaient qu’au rythme des tam-tams financiers des responsables politiques de l’Apr/Bby. D’où l’instrumentalisation de la lutte, rimant avec la tympanisation des citoyens, à des fins politiques. Aujourd’hui, nous revenons sur les relations entre les responsables politiques et les acteurs de la lutte pour poser la question : Rupture ou continuité ?
Pour mieux camper le « face-to-face » de la déroute électorale des lutteurs et responsables politiques d’une part ; lutteurs et « businessman » de la frappe (door marteau !) d’autre part, il nous « déplait » de rappeler que, durant les douze de règne de l’Alliance pour le Progrès (Apr) de Macky Sall, tous ces acteurs de la lutte s’étaient ligués contre les leaders de l’opposition. Et particulièrement les responsables politiques aux colorations « Pastef ». D’où l’instrumentalisation de la lutte sénégalaise — et la tympanisation des citoyens ! — à des fins politiques. Pour matérialiser cette politisation politicienne de l’arène, managers, lutteurs et promoteurs avaient fini par loger dans leur agenda financier annuel d’innombrables combats ou « drapeaux » dédiés aux « Aperistes » : « Drapeau Boun Abdallah Dionne», «Drapeau Cheikh Kanté », «Drapeau Youssou Ndour », «Drapeau Marieme Faye Sall », «Drapeau Matar Ba », « Drapeau Amadou Ba », «Drapeau ElHaj Mansour Mbaye », «Drapeau Lat Diop » etc. Au delà de ces drapeaux aux parrainages « Apéristes », les promoteurs-politiciens, en complicité avec le ministre des Sports Lat Diop, remplacé juste avant l’élection présidentielle par Mame Mbaye Niang, ont eu à ficeler plusieurs combats en pleine pré-campagne et campagne électorale. Ce pour divertir le bon peuple et détourner son attention des multiples scandales du pays. Voire d’un éventuel holdup électoral. Les combats montés étaient les suivants : Siteu /Narou Sogas, Modou Lo /Boy Niang, Landy Fall /Tidiane, Gora Gaye/Khérou Ngor, Gris Bordeaux /Ama Baldé et autres affiches passionnantes.
En organisant ces chocs de gladiateurs, promoteurs «door marteau » et leaders de la mouvance présidentielle pensaient que la lutte pouvait détourner les jeunes de l’opposition incarnée par Ousmane Sonko. Ils s’étaient trompés de calcul électoral ! Comme l’avait si bien révélé « Le Témoin », la coalition Apr-Bby a perdu au soir du scrutin du 25 mars dernier dans tous les grands centres de vote et quartiers populaires où habitent des lutteurs et promoteurs pro-Macky à savoir Boy Niang 2, Moustapha Guèye « Fass », Balla Gaye 2, Modou Lo, Pape Abdou Fall, Baye Niang 2, Gaston Mbengue, Luc Nicolaï, Mansour Ba, Gris Bordeaux, Kandji Production etc. Ils ont tous subi les quatre appuis infligés par le duo « Diomaye-Sonko » dépourvu de drapeaux, de sponsors, de gris-gris et de marabouts.
Le reveil de l’arène !
Dommage que les politiciens n’apprennent pas des erreurs des autres. Surtout face à l’éveil de la conscience citoyenne des jeunes devenus de plus en plus matures sur le plan politique. Toujours est-il que depuis le président Abdou Diouf jusqu’à ses successeurs Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, les promoteurs et managers de lutte sont prompts à s’allier avec les régimes en place. Pourtant, ils ne sont pas des militants politiquement engagés mais des hommes d’affaires intéressés par l’argent. Et rien que par l’argent ! Selon un ancien célèbre chroniqueur de lutte à la retraite, seul le regretté Serigne Modou Niang de « Mouniang Productions » a été fidèle à Abdoulaye Wade jusqu’à son rappel à Dieu. « D’ailleurs, On le surnommait le ‘Promoteur de l’alternance’. Et Serigne Modou Niang l’est resté après le départ du pouvoir de Me Wade en continuant à revendiquer son appartenance au Pds jusqu’à son décès survenu le 28 janvier 2023 » se souvient notre interlocuteur.
En tout cas, de nombreux promoteurs ont tourné casaque après la chute de Me Wade. Les drapeaux qui portaient les noms des responsables politiques « Sopistes » (ministres, Dg, députés, maires) ont changé radicalement de parrains. Du jour au lendemain, les parrains étaient des responsables de l’Apr ou de Benno qu’ils soient ministres, Dg, députés et maires. Oubliés, les responsables du Pds ! Ignorés, les leaders de l’opposition surtout ceux de Pastef ! A quelques mois de la dernière présidentielle, croyant sans doute qu’ils pourraient détourner les jeunes du parti Pastef qui les fascinait tant, le désormais ancien président de la République Macky Sall le jour avait battu le rappel des lutteurs et promoteurs au Palais de la République. Confidences d’un ancien Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (Dage) d’un grand ministère. « Il est déplorable que le président Macky Sall avait mis en place un fonds de promotion de la lutte doté de plus de 500 millions cfa pour accompagner les promoteurs. Un geste qui avait encouragé certains ministres, directeurs de société et maires à puiser dans les deniers publics qu’ils distribuaient aux lutteurs et promoteurs. Un jour, j’ai remis une enveloppe de 25 millions cfa à un promoteur de lutte dont le drapeau portait le nom de mon ministre « apériste ». Et chacun des deux lutteurs à l’affiche avait reçu un montant de 5 millions cfa en guise de soutien. Sans oublier un montant de 2 millions en guise de tickets d’entrée au stade et de transports destinés aux supporteurs. Et tous ces fonds étaient puisés dans les caisses de l’Etat. Car aucun ministre, maire ou directeur de société ne va dépenser ses fonds propres dans l’arène, jamais ! » se désole notre interlocuteur qui nous révèle que chaque année, des dizaines de milliards de deniers publics se volatisent dans l’aréne.
Les confidences d’un ex-Dage…
Il est vrai que la lutte étant le sport le plus populaire après le football donne l’occasion aux responsables politiques de montrer leur capacité de mobilisation en venant au stade avec une cohorte de militants, en plus des cars remplis de supporters nourris, transportés et habillés par…l’Etat. « Ces millions de francs dépensés peuvent pourtant servir à aider les populations démunies qui sont un électorat considérable. Comment peut-on donner autant d’argent public à un seul promoteur privé qui fait le montage d’un combat à plus de 100 millions cfa alors qu’il avait déjà le soutien des sponsors ? » s’étrangle un ancien conseiller technique du ministre des Sports interrogé par « Le Témoin ». Avant de déplorer : « C’est la même chose pour les lutteurs qui, après le combat, ne remercient jamais l’entraîneur ou le manager qui a négocié le contrat, mais le responsable politique qui a affrété les cars, payé les billets et le repas pour les supporters. Si ce n’est pas de l’ingratitude, c’est tout comme ! » pense-t-il.
La razzia électorale de Pastef dans les « fiefs » de toute cette faune a montré l’inconscience des responsables « Apr » qui avaient du mal à comprendre que les lutteurs et promoteurs n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts. Il est à souhaiter que les nouveaux dirigeants du pays rompent avec ces vieilles méthodes. Même si le sport occupe une bonne place dans leur programme, ne doivent pas accepter de parrainer des combats de lutte ou des soirées mondaines auxquelles nous étions habitués et lors desquelles, on assistait à des ballets de driankés, d’épouses de ministres parées de bijoux dont les montants distribués pouvaient construire des postes de santé ou des bornes-fontaines. Sans oublier les hommes politiques qui rivalisaient de générosité et de richesses en faisant du « battré » qui agaçait l’opinion publique.
En tout cas, les hommes et femmes du nouveau régime sont élus pour faire la rupture et combattre le gaspillage. Ils doivent en être conscients car si ces pratiques de parrainages et de gaspillages étaient payantes, les pouvoirs qui les ont devancés ne seraient jamais battus et trôneraient encore à la tête de ce pays !
LEVER LES ECUEILS JURIDIQUES ET ECONOMIQUES AU DEVELOPPEMENT DU SPORT
Dans le projet décliné par Khady Diène Faye, nouvellement portée à la tête du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, l’adoption du code du sport constitue sans doute un des points majeurs parmi les dix-sept mesures énumérées
Annoncée depuis des années, l’adoption du nouveau code du sport sera l’une des attentes majeures dans la batterie de mesures annoncées par la nouvelle ministre en charge du sport, Khady Diène Gaye. Elle devrait répondre aux préoccupations des acteurs suivant les mutations intervenues dans le domaine du sport. Dans sa déclinaison, ledit code devrait donner au secteur les outils lui permettant d’améliorer le cadre juridique du spot sénégalais et lui assurer les moyens de financer son développement.
Dans le projet décliné par Khady Diène Faye, nouvellement portée à la tête du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, l’adoption du code du sport constitue sans doute un des points majeurs parmi les dix-sept mesures énumérées lors de son installation.
Après la refonte de la loi portant charte du sport qui date de 1984, l’élaboration de nouveaux textes, permettra d’aller vers une meilleure prise en charge des exigences modernes du sport mais aussi l’intégration des nouvelles préoccupations et mutations dans le domaine du sport. Ce, en levant les écueils juridiques et économiques. Comme il a été porté par la quasi-totalité des candidats de la dernière présidentielle, les acteurs du sport accueillent favorablement l’application de ce nouveau code qui devrait donner une nouvelle orientation au sport. si l’on sait que les sportifs s’accordent depuis longtemps que le financement du sport reste une urgence incompressible pouvant assurer la survie du secteur et le mettre sur la rampe de l’émergence.
LE FONDS DE DEVELOPPEMENT DU SPORT, L’INDISPENSABLE OUTIL
Car, en plus de cette vielle doléance visant à porter le budget alloué au sport à plus de 1%, le mouvement sportif attend des nouvelles autorités l’application de ce code qui n’est pourtant pas une nouveauté. Fortement annoncé il y a moins de cinq mois, par le dernier ministre Lat Diop son application n’est toujours pas effectif.
Pour rappel, le débat s’était posé entre le ministère des Sports et le Cnoss sur l’utilité de la mise en place d’un fonds ou d’une fondation pour financer le sport sénégalais. La tutelle était pour un Fonds de développement là où le mouvement olympique jugeait plus intéressant la création d’une fondation, afin d’avoir l’avantage «des dons défiscalisés». Mais, le ministre du sport d’alors Matar Ba avait annoncé l’option de ce Fonds de développement du sport. Un fonds, qui devrait être logé dans un compte, devant permettre au patron du sport sénégalais et son équipe de mieux gérer les compétitions internationales.
Outre l’équipe nationale de foot, ce fonds qui sera mis en place permettra de faciliter la prise en charge les besoins liés aux compétitions internationales. Dans son offre programmatique et les grandes réformes dans le domaine sportif, la coalition Diomaye Président avait fait de la mise en place d’un Fonds national de développement du sport (Fnds) en premier ligne Il est aujourd’hui l’une des mesures centrales de la gouvernance sportive du nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
«Un fonds national de développement du sport sera créé. Ce fonds sera alimenté par les taxes de droits de télévision, les loteries, les parrainages, les casinos, etc. afin de compléter les limites budgétaires de l'État et de soutenir le développement du sport », promettait le futur chef de l’Etat.
Remis au goût du jour, par la nouvelle patronne du sport, Khady Diéne Gaye, cette disposition majeure de son programme devrait répondre aux attentes de différentes fédérations sportives dont le manque de financement entrave leur épanouissement et les performances nationales et internationales.
Pour une entité comme la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), la promotion d’un nouveau mode de financement vient en tout cas à son heure et répond aux objectifs de financement de son championnat local par les grandes entreprises nationales et internationales ou encore la commercialisation des droits TV.
VERS UNE AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SELECTIONNEURS NATIONAUX
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de bons résultat
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
”Il y a des sélectionneurs qui ont un vécu international. Ils ont gagné des trophées continentaux et ils sont allés en coupe du monde. Il y a des nouveaux sélectionneurs qui sont arrivés (…)’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier de partage d’expérience organisé par la Direction technique nationale. Cette rencontre, selon lui, ‘’permet de faire un partage des acquis et d’expérience et surtout, de prendre du temps, de gagner des raccourcis pour que ceux qui arrivent puissent travailler” sur la base de l’organisation déjà mise en place. ”La performance de haut niveau, c’est la coordination de beaucoup de travail. Nous avons montré l’exemple à l’Afrique toute entière (…) en recrutant des entraîneurs locaux (…) nous avons l’expertise technique nécessaire”, a dit Me Augustin Senghor qui a présidé cette réunion d’échange avec les différents staffs techniques nationaux. ”Tout le monde a suivi le cursus du football sénégalais ces dix (10) derrières années. (…) Un pays, qui en l’espace d’une année, a remporté cinq (5) à six (6) trophées continentaux, c’était du jamais vu’’, a souligné le président de la FSF. Il a annoncé le démarrage prochain, du championnat de Futsal.
Equipes nationales : l’osmose entre les staffs en ligne de mire
La Direction technique nationale (DTN) a réuni ce lundi, à Dakar, les membres des staffs techniques des différentes sélections nationales de football, “pour créer une osmose’’ entre ces différents staffs et ‘’essayer d’améliorer les acquis’’. L’objectif recherché est notamment de ‘’voir qu’est-ce qu’on peut améliorer pour mieux faire’’ dans l’encadrement des équipes nationales’’, a précisé le directeur technique national, Mayacine Mar.
Concrètement, il s’agit pour la DTN d’écouter les staffs des sélections nationales et ‘’essayer de voir ce que nous avons pu faire’’ depuis leur arrivée à la tête de ces sélections. En définitive, l’objectif consiste à ‘’permettre à l’ensemble des staffs de créer une osmose entre eux et essayer d’améliorer ce que nous avons pu faire depuis longtemps”, a expliqué Mayacine Mar. La dernière réunion de ce genre remonte à deux ans. Celle de ce lundi a permis, pendant une journée, d’aborder des thèmes, comme la philosophie de jeu et le profil des joueurs. Et c’est le coach de l’équipe A, Aliou Cissé, qui s’en est chargé, tandis qu’Alioune Badara Sène a abordé la question de l’utilisation des équipements sportifs. Quant à Adama Mbaye, il a évoqué celle des infrastructures sportives et de manière spéciale les centres de développement technique de Toubab Dialao et Guéréo dont il a la charge. Le directeur technique national, Mayacine Mar, souligne qu’il s’est agi de ‘’se retrouver, travailler mutuellement et créer une osmose entre les acteurs’’. Selon lui, avec le réaménagement des staffs, beaucoup de leurs membres, comme Ansou Diadhiou (adjoint des U20) viennent fraîchement de les intégrer. Il a indiqué que la tenue de cette réunion est guidée par la volonté de continuer à gagner en Afrique et dans le monde comme cela a été le cas avec les cinq trophées continentaux remportés en une année, dont la CAN sénior au Cameroun. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a saisi l’occasion pour afficher sa fierté à l’endroit de la DTN qui, selon lui, a toujours cru en l’expertise locale. Augustin Senghor a relevé, par exemple, le patriotisme dont a fait preuve le coach des Lions, Aliou Cissé, en 2012 en laissant tout en France pour venir travailler au Sénégal. D’abord chez les Olympiques en tant qu’adjoint de feu Karim Séga Diouf puis chez les A.
DIAMBARS ET LE SPECTRE GRANDISSANT D’UNE RELEGATION
Battu ce samedi pour la 10ème fois de la saison, Diambars traverse une saison très compliquée et est plus que jamais au bord du gouffre.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 16/04/2024
Battu ce samedi pour la 10ème fois de la saison, Diambars traverse une saison très compliquée et est plus que jamais au bord du gouffre. La crainte d’une relégation à l’échelon inférieur, comme en 2018, plane dans les têtes des Académiciens à six journées de la fin avec cette inconstance chronique et un calendrier tout sauf facile.
Ce samedi 13 avril, Diambars (14ème, 14 pts) a perdu à domicile le match de la peur devant le Stade de Mbour (13ème, 18 pts) qui est juste devant lui au classement avec quatre points de plus. Une mauvaise opération qui confirme les déboires des Académiciens qui ont presque toujours végété cette saison dans la seconde partie de tableau. Un exercice 2023-2024 compliqué du champion du Sénégal 2013 qui peut s’expliquer par un ensemble de facteurs dont la délocalisation de ses rencontres au stade Lat-Dior, loin de son antre de Fodé Wade de Saly, le gros changement dans l’effectif avec le départ de plusieurs joueurs ou encore l’absence du président, Saer Seck, jadis au cœur de la gestion de l’Académie.
Sur le plan comptable, Diambars ne compte que 2 victoires contre 8 nuls et 10 défaites après 20 journées. L’actuelle lanterne rouge de la Ligue 1 est la pire formation à l’extérieur (4 points sur 30 points possibles) et 2ème plus mauvaise équipe à domicile (10 points pris sur 30 possibles). Si elle est tout sauf ridicule offensivement 17 buts marqués), c’est sa défense qui constitue son talon d’Achille avec 29 buts encaissés. Ce qui en fait la pire défense du championnat avec le pire goal-avérage (-12).
« Nous n’avons pas le droit de lâcher»
Des chiffres affligeants qui expliquent quelque peu le downfall de Diambars cette saison. Mais en dépit de cette spirale négative, Bruno Rohart montre toujours un brin d’optimisme à six journées de la fin. «Nous avons une équipe jeune qui commet de grosses erreurs individuelles, mais tant que ce n’est pas fini, nous devons nous battre. Il reste 6 matchs, soit 18 points à prendre, et il faudra prendre le maximum, travailler et espérer. Nous savons que ce sera extrêmement difficile, mais rien n’est fini pour nous», a confié le technicien français après le revers de son équipe dans le derby de Mbour. Mais l’ancien entraineur de Dsc ne veut pas pour autant baisser et croit plus que jamais à un sursaut d’orgueil de ses poulains. «C’est un point négatif, mais cela nous motivera encore plus. Nous savons que cela sera très dur, mais quelque part, c’est aussi de notre faute. Nous devons nous réfugier dans le travail, ne pas lâcher, car nous sommes Diambars, nous n’avons pas le droit de lâcher, même si nous sommes une équipe jeune. Nous devons aller chercher les points nécessaires et jouer jusqu’au bout. Nous croyons toujours au maintien, cela sera difficile, mais nous serons là», ajoute-t-il.
13 matchs de rang sans succès
Mais le calendrier s’annonce dantesque pour son équipe. Les prochaines sorties seront toutes des finales pour le maintien avec des déplacements compliqués à Jamono Fatick (21ème journée), la Linguère de Saint-Louis (23ème journée) et Dakar Sacré-Cœur (25ème journée) et les réceptions tout aussi difficiles de l’Us Ouakam (22ème journée), Guédiawaye Fc (24ème journée) et Génération (26ème journée).
A six journées de la fin, il faudra donc batailler ferme pour se maintenir dans l’élite pour les Académiciens de Saly qui se dirigent journée après journée vers la relégation. Le discours de Bruno Rohart se veut certes optimiste en dépit de ce calendrier compliqué et de cette spirale négative de 13 matchs sans victoire. Le dernier en date remonte au 16 décembre dernier devant Jamono Fatick (1-0). Une équipe que les Académiciens croiseront ce week-end avec l’objectif de renouer avec le succès pour endiguer cette mauvaise passe et se donner les moyens de croire au maintien.
VERS UNE AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SÉLECTIONNEURS NATIONAUX
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
Dakar, 15 avr (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
”Il y a des sélectionneurs qui ont un vécu international. Ils ont gagné des trophées continentaux et ils sont allés en coupe du monde. Il y a des nouveaux sélectionneurs qui sont arrivés (…)’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier de partage d’expérience organisé par la Direction technique nationale.
Cette rencontre, selon lui, ‘’permet de faire un partage des acquis et d’expérience et surtout, de prendre du temps, de gagner des raccourcis pour que ceux qui arrivent puissent travailler” sur la base de l’organisation déjà mise en place.
”La performance de haut niveau, c’est la coordination de beaucoup de travail. Nous avons montré l’exemple à l’Afrique toute entière (…) en recrutant des entraîneurs locaux (…) nous avons l’expertise technique nécessaire”, a dit Me Augustin Senghor qui a présidé cette réunion d’échange avec les différents staffs techniques nationaux.
”Tout le monde a suivi le cursus du football sénégalais ces dix (10) derrières années. (…) Un pays, qui en l’espace d’une année, a remporté cinq (5) à six (6) trophées continentaux, c’était du jamais vu’’, a souligné le président de la FSF.
Il a annoncé le démarrage prochain, du championnat de Futsal.
KHADY DIENE GAYE «OUBLIE» LES JOJ 2026 !
Dans sa déclaration lors de sa passation de services, vendredi, comme nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye a annoncé 17 mesures. Mais aucun mot sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», que l’Afrique va accueillir pour la première foi
Dans sa déclaration lors de sa passation de services, vendredi, comme nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye a annoncé 17 mesures. Mais aucun mot sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», que l’Afrique va accueillir pour la première fois.
9e ministre des Sports depuis l’indépendance, Mme Khady Diène Gaye a été officiellement installée vendredi, à l’issue de la passation de services avec son prédécesseur Mame Mbaye Niang.
Dans sa déclaration, la première femme à diriger le sport sénégalais a ratissé large, en annonçant 17 mesures qu’elle compte prendre, en droite ligne du projet de la Coalition «Diomaye Président».
Parmi ces mesures déclinées et qui sont très ambitieuses, on peut citer, entre autres, «la redynamisation du sport scolaire et universitaire pour mieux assurer la démocratisation de l’accès au sport». Dans ce cas, il faudra nécessairement, selon Mme Gaye, «reprendre l’organisation des Festivals nationaux du sport scolaire, relancer l’organisation des championnats nationaux universitaires, veiller à la régularité de la tenue des championnats du sport scolaire et favoriser la pluridisciplinarité dans les compétitions». Il y a aussi «l’accompagnement des collectivités territoriales dans l’aménagement d’installations sportives de proximité».
Longtemps réclamé par les anciens sportifs, «un processus de mise en place d’une mutuelle pour les sportifs pendant et après leur carrière» fait aussi partie des 17 mesures. Et cela passe par «l’élaboration d’un plan de reconversion des sportifs de haut niveau avec l’adoption du statut du sportif de haut niveau».
Mais le fait marquant de cette première sortie officielle de l’ex-Inspectrice régionale de la Jeu¬nesse et des sports de la région de Dakar, est la non-évocation, dans sa prise de parole, des Jeux Olympiques de la Jeu¬nesse (Joj) que Dakar va ac¬cueillir en 2026. Et qui est une pre¬mière pour le continent africain.
Un «oubli» d’autant plus étonnant que la nouvelle patronne du sport sénégalais sera «triplement» impliquée, car son ministère devant désormais gérer le sport, la jeunesse et la culture. Trois volets essentiels qui seront au cœur des Jeux de Dakar 2026. Surtout quand on sait que le compte à rebours a démarré depuis, marqué par les activités et initiatives du Comité d’organisation (Cojoj) qui se poursuivent.
Sûrement que la ministre aura l’occasion de se «réajuster» par rapport à cet évènement olympique et mondial, prévu dans deux ans et qui sera précédé, dans trois mois, des Jeux de «Paris 2024» où le Sénégal compte faire bonne figure.
Le Code du sport, le Fonds de financement… des dossiers qui dormaient dans les tiroirs
En attendant, il est bon de revenir sur quelques-unes des 17 mesures annoncées et où on note des «dossiers réchauffés» et qui dormaient dans les ti¬roirs.
Il y a celui de «l’adoption du Code du sport pour doter le secteur d’un cadre juridique qui intègre les nouvelles préoccupations et mutations intervenues dans le domaine du sport». Une réforme, selon la ministre, «qui va consacrer la refonte de la loi portant Charte du sport. L’élaboration de nouveaux textes pour une meilleure prise en charge des exigences modernes du secteur».
Vieille doléance du monde sportif, la mise en place d’un Fonds national de développement du sport (Fnds) a encore été évoquée au chapitre du financement du sport. Et dans la même foulée, il y a l’autre vieux dossier de «l’accompagnement de nos clubs sur le chemin de la professionnalisation», avec la participation de l’Etat qui se fait toujours attendre.
Une transition vite trouvée pour parler de «l’incitation des entreprises du secteur parapublic et du privé à orienter leur Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) vers le sport».
L’Office de gestion des infrastructures relooké ?
Sur la gestion des infrastructures sportives, Mme Gaye parle de «la mise en place d’un cadre de gestion formelle et optimisée des infrastructures sportives de grande envergure».
Evidemment, à travers ces mots, on pense directement à l’Office national de gestion des infrastructures sportives. Une structure mise en place par l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, et qui a même nommé un nouveau Directeur général récemment.
Chahuté par l’ancien Directeur de la haute compétition (Dhc), Boun Daouda Diop, qui a émis des réserves par rapport à cette structure qu’il ne trouve pas opportune, cet Office de gestion va-t-il être un mort-né ? On attend de voir
HABIB BEYE REVE DE L’OM ET DU SENEGAL
Leader incontesté du National, le Red Star se prépare à retrouver une Ligue 2 qu’il avait quittée en 2019. Il le doit en partie à l’exceptionnel travail de son entraîneur, Habib Beye. Mais ce dernier sera en fin de contrat en fin de saison et a de l’ambit
Leader incontesté du National, le Red Star se prépare à retrouver une Ligue 2 qu’il avait quittée en 2019. Il le doit en partie à l’exceptionnel travail de son entraîneur, Habib Beye. Mais ce dernier sera en fin de contrat en fin de saison et a de l’ambition…
Comment devenir entraîneur professionnel en Ligue 1 ? En étant l’adjoint d’Habib Beye en National ! On caricature bien sûr, mais force est de constater que ses deux derniers adjoints officient désormais au plus haut niveau : Pierre Sage est depuis décembre l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais et Sébastien Bichard est depuis mars le coach (en tandem avec Pascal Gastien) du Clermont Foot Auvergne.
BICHARD QUITTE LE RED STAR POUR CLERMONT
Le départ de ce dernier à l’aube du dernier tiers de la saison aurait pu être refusé d’un revers de main par Habib Beye, mais l’ancien international sénégalais a ouvert la porte à son adjoint :« On est assez armé et structuré dans le staff pour pallier à son départ, a-t-il expliqué en conférence de presse. Le voir en L1 aujourd’hui comme Pierre Sage à Lyon est une fierté qui montre la grande force du club et du staff. Quand Sébastien est venu me voir, j’aurais pu ne voir que mon intérêt personnel. Mais je n’aurais pas pu me regarder dans un miroir si je l’avais empêché de vivre cette expérience en L1 qui va changer sa vie. J’ai dit à mon président de le laisser vivre cette opportunité qui ne peut pas se refuser. » Un tel projet se présentera-t-il prochainement pour Habib Beye ?
Pour le monde du football, cela paraît inéluctable : l’ex Marseillais a la dimension pour devenir coach de Ligue 1. A la tête du Red Star depuis septembre 2021, l’ancien capitaine de l’OM impressionne le milieu. L’entraîneur du GOAL FC (National) Fabien Pujo, l’un des rares à l’avoir battu cette saison, n’a que des mots élogieux à son égard : « Le Red Star va être champion de National et c’est amplement mérite. De notre côté, on peut se dire que c’est prestigieux de les avoir battus en début de saison (3- 1). Il y a chez eux un projet de jeu, propre, très visible. »
LA LIGUE 1 LUI TEND LES BRAS
L’entraîneur des gardiens du GOAL FC, Nicolas Puydebois (notamment ancienne doublure à l’OL dans les années 2000), poursuit avec un enthousiasme similaire : « Il a beaucoup de notoriété caril est dans la lumière en tant que consultant Canal +. Après, comme coach, on voit bien par les résultats qu’il a une vraie philosophie de jeu et que les joueurs adhèrent à son discours. Aujourd’hui, oui, il a des prédispositions pour aller plus haut. Il mérite potentiellement d’aller en Ligue 2 voire au-dessus. » Fabien Pujo n’en doute absolument pas : « Habib, c’est le meilleur consultant Ligue des Champions. Le mec, on ne va pas lui apprendre le football ! Il maîtrise le foot à la perfection. Si je dois être visionnaire, je me dis qu’on aura Habib Beye dans quelques années à la tête d’une grosse équipe de Ligue 1, d’autant qu’il est aussi très méthodique dans son parcours. J’ai un profond respect pour le technicien et également pour l’homme car on peut avoir une vraie relation avec lui.»
BEYE RESTE HUMBLE
Comme beaucoup de techniciens de sa génération, Habib Beye s’inspire de Pep Guardiola. Comme l’Espagnol à Manchester City, il a mis en place au Red Star un jeu tourné vers l’offensive. « Si on s’intéresse à son projet de jeu, j’adore ce qu’il dégage : c’est un football protagoniste, explique Pierre Thimonier. L’entraîneur adjoint du GOAL FC décrypte : « Il aime prendre l’initiative du jeu. Il met l’accent sur le fait de marquer un but de plus que l’adversaire plutôt que sur la volonté de réaliser un clean-sheet. Quand on étudie le projet de jeu du Red Star, on sent une grande réflexion sur la position des joueurs, la façon de figer la défense adverse par du jeu de position avant d’utiliser les espaces. C’est délicat de défendre contre eux, on a beaucoup de respect pour le coach qu’il est et surtout le football que son équipe propose. » Seulement sous contrat avec le Red Star jusqu’à la fin de cette saison, Habib Beye serat-il toujours sur le banc du club de la Seine Saint-Denis la saison prochaine ? Sollicité par le Stade Brestois il y a un an et demi, par Sochaux et Amiens l’été dernier, le Sénégalais devrait sûrement recevoir d’autres propositions. Et cela n’aurait rien d’étonnant de le voir débarquer très vite au même étage que ses anciens adjoints. Ses rêves ultimes ? L’Olympique de Marseille et la sélection du Sénégal.
(SOURCES QUOTIENFOOT)
TEUNGEUTH FC FONCE VERS LE TITRE, GFC DOUBLE LE JARAAF
Le Teungeuth FC poursuit La marche victorieuse après sa performance sur la plus petite des marges ce samedi 13 avril face à l’US Gorée dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1.
Le Teungeuth FC poursuit La marche victorieuse après sa performance sur la plus petite des marges ce samedi 13 avril face à l’US Gorée dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1. Les Rufisquois (1er, 40 pts) comptent provisoirement 5 points d’avance sur son dauphin de Guédiawaye FC (2e, 35 pts). Après le match nul concédé dans le classico, face au Casa Sports, le Jaraaf a perdu la deuxième place. C’est au profit de Guédiawaye FC qui a réussi la bonne opération en allant battre l’Us Ouakam. Au bas du tableau, le statu quo reste de mise au classement. Le Stade de Mbour et Diambars qui se sont opposés dans le duel des «mal-classés», soldé par un large succès des Stadistes (3-0), restent toujours en position de relégables.
Teungueth FC reste toujours perché en haut du peloton de la Ligue 1 qui a abordé ce week-end sa 20e journée. En déplacement ce samedi sur la pelouse de l’US Gorée (6e ; 27 points), les Rufisquois ont réussi encore à accentuer leur avance au classement en s’imposant sur la plus petite des marques (0-1) . Un précieux succès qui leur permet de faire un pas ferme dans la course vers le titre de champion au terme de la 20e journée. Le leader garde désormais une avance de cinq points sur son nouveau dauphin. Il s’agit de Guédiawaye Fc (2e ; 35 points) qui a réussi l’une des meilleures opérations de la journée en allant battre (2- 4) au stade de Ngor, l’Us Ouakam ( 9e ; 22 points). Un large succès qui permet aux «Banlieusards» de déloger le Jaraaf de sa position de dauphin en le reléguant à la troisième place (32 points). Ralentis suite à une première défaite de la saison essuyée lors de la précédente journée devant Génération Foot, les «Vert et Blanc» ont été contraints au partage des points (0-0) dans le «classico» qui les a opposé hier, dimanche au stade de Ngor, aux Ziguinchorois du Casa sports (11e ; 21 points). Le Jaraaf peut valablement nourrir des regrets en laissant échapper trois précieux points au vu de ce pénalty raté en plein match par son joueur vedette Fallou Fall. Les lignes du classement se sont aussi resserrées à l’issue de la journée. Revenue avec le point de nul (0-0) lors de son déplacement sur la pelouse de la Sonacos de Diourbel, l’As Pikine, s’est maintenue à la 4e place (30 points). Les Pikinois sont à deux longueurs de leurs adversaires du jour (5e ; 28 points). Pour les autres rencontres, la Linguère de Saint-Louis ( 8e ; 28 points) a été contrainte à domicile au partage des points ( 0-0) par Dakar Sacré-cœur ( 7e ; 27 points).
Au même moment, le promu Jamono Fatick faisait la meilleure sensation de la 20e journée en s’imposant largement (1-3) devant Dakar Sacré cœur ( 7e, 27 points).
Un succès qui fait grandement du bien puisqu’il permet au promu de relever un peu la tête dans sa lutte qu’il va désormais mener pour le maintien.
Pour l’heure, les Fatickois restent confinés à la 12e place et premiers non-relégables (19 points). De son côté, le Stade de Mbour a réalisé un carton dans le derby de la Petite côte, Diambars (3-0)
Respectivement lanternes rouges 14e et 15e avant le coup d’envoi, les deux équipes mbouroises restent confinés au bas du tableau. Surpris lors de la précédente journée par Dakar Sacré cœur (0-1), les Stadistes se sont offerts une bonne bouffée d’oxygène (18 points).
A six journées de la fin, il faudra encore batailler ferme pour se maintenir dans l’élite. Tout comme les Académiciens de Saly qui foncent après journée vers la relégation.
TEUNGETH–US GOREE ET LE «CLASSICO» JARAAF–CASA SPORT AU SOMMET
Football, La Ligue 1 entre ce samedi 13 avril dans sa 20ème journée avec en ouverture trois rencontres.
La Ligue 1 entre ce samedi 13 avril dans sa 20ème journée avec en ouverture trois rencontres. Outre le derby et non moins duel des mal classés entre Diambars et Stade de Mbour, le déplacement du leader sur la pelouse de l’Us Gorée sera l’une des affiches attendues à sept journées de la fin du championnat. La journée se poursuivra demain dimanche avec un certain «classico» qui promet entre le Jaraaf et le Casa sports.
Haut perché depuis le début de la phase retour, Teungueth Fc amorce ce samedi 13 avril une étape encore décisive dans la course vers le titre à l’occasion de la 20eème journée. A sept journées de la fin de l’exercice, les Rufisquois (1er ; 37 points), tenteront lors de leur déplacement sur la pelouse de l’Us Gorée au stade municipale de Patte d’oie, d’accentuer leur avance et surtout de tenir à bonne distance leur dauphin du Jaraaf qu’ils larguent à 5 longueurs (2ème ; 32 points).
Là où leurs hôtes goréens (7ème ; 27 points), auront à cœur de sortir du ventre mou et de regagner le peloton de tête. Les autres rencontres, aux allures de lutte pour le maintien, seront toutes aussi attendues. C’est principalement le derby mbourois qui opposera Diambars FC (14ème, 14 pts) au Stade de Mbour (13ème, 15 pts).
Battus lors de la précédente journée respectivement par Teungueth FC (2-1) et Dakar Sacré coeur (0-1), Académiciens et Stadistes devront batailler ferme pour décrocher les trois points. Une quête qui sera précieuse dans cette lutte qui s’annonce difficile pour le maintien dans l’élite. Il faut noter que les Stadistes sont à un seul petit point de Jamono de Fatick, première équipe relégable (12ème, 16 points). Les Fatickois seront de leur côté, animés par la même détermination de s’éloigner de la zone de relégation en rendant visite ce samedi à Dakar Sacré-cœur (6e ; 27 points).
La 20ème journée se poursuivra demain dimanche 14 avril avec cette affiche considérée comme le «classico» du championnat de Ligue pro et qui opposera au stade municipal de Ngor, le Jaraaf (2ème, 32 pts) au Casa Sport (11ème, 20 pts). Les «Vert et Blanc» qui ont essuyé leur première défaite face à Génération Foot (1-0) lors de la précédente journée, sont entrés dans une phase cruciale de la course vers le titre et auront un besoin pressant de renouer à domicile avec la victoire afin de rester en contact avec le leader.
Battus à l’aller au stade de Kolda, les Ziguinchorois également dans un tournant. Une contreperformance sera sans doute malvenue car elle risque de peser dans la lutte rencontre pour le maintien.
Les autres rencontres de cette 20e journée mettront aux prises, Guédiawaye FC (3ème, 32 pts) à l’US Ouakam (8ème, 22 pts). Quatrième au classement, l’As Pikine (4ème ; 29 points) effectuera le déplacement chez les Diourbelois de la Sonacos (5ème, 27 pts). Au même moment, la Linguère (9ème, 22 pts) croise sur sa pelouse les Académiciens de Génération Foot (10ème, 20 pts).
PROGRAMME 20 JOURNÉE LIGUE 1
SAMEDI 13 AVRIL
Stade Lat Dior 16h 30 :
Diambars FC- Stade de Mbour
Stade de Ngor 16h 30 :
Dakar-Sacré cœur- Jamono de Fatick Stade
Municipal de Patte d’Oie 16h 30 :
Us Gorée- Teungueth FC
DIMANCHE 14 AVRIL
Stade Mawade Wade de Saint Louis 16h 30 :
Linguère- Génération Foot
Stade Lat Dior de Thiés 16h 30 :
Sonacos- As Pikine
Stade municipal de Ngor 16h 30 :
Jaraaf- Casa Sport
Stade Amadou Barry 16h 30 :
Guédiawaye FC- Us Ouakam
PAPE GUEYE PROCHE D’UN RETOUR EN ESPAGNE
Selon le média Relevo, le milieu de terrain sénégalais, en fin de contrat avec l'Olympique de Marseille en juin, est en passe de trouver un accord total avec Villarreal, l’ancienne formation de son compatriote Nicolas Jackson.
Prêté au Sevilla FC la saison dernière, avec un titre de Ligue Europa, Pape Guèye est proche d’un retour vers l’Espagne. Selon le média Relevo, le milieu de terrain sénégalais, en fin de contrat avec l'Olympique de Marseille en juin, est en passe de trouver un accord total avec Villarreal, l’ancienne formation de son compatriote Nicolas Jackson.
Libre en juin prochain et annoncé depuis quelques jours à l'AS Monaco, Pape Guèye va prendre la direction de Villarreal, l’ex club de Nicolas Jackson. D'après les informations du média espagnol Relevo de mardi dernier, le dossier de l'international sénégalais serait très avancé. Les deux parties, en négociations depuis décembre, seraient proches d'un accord concernant le futur contrat du milieu de terrain des Lions. Lors du dernier mercato d'hiver, la formation espagnole voulait déjà recruter l'ancien joueur du FC Séville mais ce dernier avait finalement choisi d'attendre afin de quitter l'OM au terme de son bail le 30 juin prochain. L’intérêt du club Sous-Marin Jaune a été confirmé par Le quotidien La Provence. Son ancien entraineur à l’OM, Marcelino, qui officie dans le club valencien depuis son départ de la Marseille avait manifesté son intérêt pour le profil du milieu des Lions du Sénégal et aimerait le récupérer.
Le technicien espagnol avait utilisé le natif de Montreuil durant la préparation estivale avant que ce dernier ne purge sa suspension de quatre mois, point final de son litige avec Watford. Le champion d’Afrique avait été prêté au FC Séville à l’hiver 2023, où il avait su rebondir, signant notamment 16 apparitions pour 1 but inscrit. La Provence rappelle que le milieu sénégalais de 24 ans, peu utilisé par l’ex entraineur olympien Gattuso, a été relancé par Louis Gasset dès son arrivée sur le banc de l’OM. « J’ai parlé avec la direction. Si vous me donnez une mission, j’aimerais avoir tous les atouts. C’est un joueur que j’apprécie beaucoup. Ce qui s’est passé, ce n’est pas mon problème", relevait l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire.
A en croire le même quotidien régional, le départ du Sénégalais laissera en tout cas un goût amer à ses dirigeants. Pablo Longoria déclarait à son sujet en janvier, alors qu'il essayait de lui trouver une porte de sortie au mercato d'hiver pour récupérer une indemnité de transfert : "On a soutenu le joueur, on a couvert les frais d’avocat et payé une indemnité à Watford, on lui a permis de s’entraîner..." Malgré cela, la carrière du milieu défensif devrait plutôt se poursuivre du côté de l'Espagne, loin de l'OM.