Buteur samedi lors du succès de Everton (1-0) devant Brentford, Idrissa Gana Guèye a encore fait forte impression. Un retour en forme de l’international sénégalais (2 buts en 3 matchs) qui tombe au bon moment pour son club qui a assuré son maintien dans l’élite du football anglais.
De retour à Everton depuis la saison dernière après une fin d’aventure mouvementée au Paris Saint-Germain, il était écrit que le maintien de l’autre club de la Mersey passerait par les pieds de son expérimenté milieu de terrain sénégalais. A 34 ans, Idrissa Gana Guèye a répondu présent au bon moment pour décrocher le maintien qui paraissait compliqué pour une équipe qui a été défalquée de 8 points suite au non-respect du fair-play financier.
Absent lors de la déculottée de Stamford Bridge (revers 6-0 devant Chelsea), Gana a su redonner un nouveau souffle à Everton. Depuis son retour comme titulaire dans l’entrejeu des Toffees, les matchs se suivent et se ressemblent pour Idrissa Gana Guèye qui a imprimé sa patte dans le collectif de Sean Dyche avec à la clé trois victoires en autant de rencontres (5 buts marqués contre 0 encaissé).
Buteur contre Nottingham Forest (1-0) lors du match comptant pour la 33ème journée puis omniprésent lors de la victoire dans le derby de la Merseyside contre Liverpool (2-0), Gana Guèye a récidivé en trouvant le chemin des filets. Il a inscrit le seul but du succès (1-0) de Everton devant Brentford. Une troisième réalisation cette saison ô combien importante puisqu’il assure le maintien de son équipe à trois journées de la fin. Un symbole d’une formation résiliente qui a tout donné et n’a pas craqué au moment le plus important.
Un avenir toujours en suspens
Une bonne période qui n’enflamme pas le joueur âgé de 34 ans qui garde les pieds sur terre et met tout sous le compte de la main divine. «Je fais de mon mieux. Ce n’est rien de ma part, c’est juste que Dieu m’a donné ces buts. On prend du plaisir parce qu’on gagne trois matchs cette semaine sans encaisser de but. C’est le niveau que nous devons avoir toute la saison Nous méritons plus que cela (batailler pour le maintien). Nous devons faire plus pour la saison prochaine», a-t-il déclaré après le match de samedi.
Un prochain exercice qu’il n’est pas sûr de continuer avec Everton dont le contrat prend fin en juin prochain. Récemment les Toffees ne semblaient pas être dans les dispositions de s’aligner sur la clause dans le contrat pour prolonger d’une année supplémentaire avec les difficultés financières du club qui pourraient pousser le board à alléger sa masse salariale. Avec un salaire de 80 000 £ (environ 61 millions de francs CFA) par semaine, une prolongation du contrat d’une année pourrait inclure une légère revalorisation à un moment où les finances du club ne sont pas au top. Mais les dernières performances de Gana pourraient tout chambouler et pousser la direction de Everton à lui offrir une dernière danse à Goodison Park.
ALIOU CISSE VEUT GAGNER LA COUPE DU MONDE ET SE LIVRE SUR LES BINATIONAUX
Sélectionneur du Sénégal avec qui il a remporté la CAN en 2022, Aliou Cissé est un homme ambitieux avec un projet.
Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, s'est exprimé sur le sujet des binationaux. Evoquant au passage son ambition de gagner la Coupe du monde.
Sélectionneur du Sénégal avec qui il a remporté la CAN en 2022, Aliou Cissé est un homme ambitieux avec un projet.
Dans une interview accordée au Parisien, le coach sénégalais évoque notamment le sujet des binationaux. Comment convaincre des joueurs a priori attirés plutôt par la France de jouer avec les Lions de la Teranga ? « D'abord, nous ne courons derrière personne. Je connais les joueurs, je les vois arriver dans les centres de formation, puis avec l'équipe de France Espoirs. Leur premier choix, je le sais, c'est la France, mais ils ne sont pas non plus fermés au pays de leurs parents. Ils peuvent se dire qu'avec la France ils ne joueront jamais de Coupe du monde, alors qu'avec le Sénégal ils pourraient. Moi-même, j'aurais pu jouer pour la France. Ma sélection m'a appelé quand j'étais joueur du PSG et j'ai d'abord dit que je n'étais pas prêt. Ce qui ne m'a pas empêché d'en être le capitaine et de faire un quart de Coupe du monde plus tard. Il faut y aller doucement. Les joueurs ont besoin de bien réfléchir. Et surtout, ils ne connaissent pas le continent africain...C'est important, de les laisser venir d'eux-mêmes, de les inviter à venir voir ce qui se passe en Afrique. Et quand ils viennent, ils tombent amoureux ! »
CISSE VEUT FAIRE MIEUX QUE LE MAROC
Un Aliou Cissé qui explique par la suite la manière dont il établit les contacts. Révélant au passage sa grande ambition pour le projet sénégalais. Après l'exploit du Maroc, demi-finaliste en 2022, Cissé vise tout simplement le sacre mondial pour son Sénégal !
« C'est moi qui les appelle directement. Je me débrouille pour trouver leur numéro de téléphone et j'appelle. J'ai besoin d'une discussion franche. En parlant directement, je peux plus facilement toucher le cœur du garçon. Ensuite, je contacte ses parents parce qu'ils ont leur mot à dire. Le projet du Sénégal n'est pas un projet de seconde zone. Au-delà d'une CAN, nous travaillons pour gagner une Coupe du monde. Le Maroc nous a montré qu'une équipe africaine pouvait aller jusqu'en demi-finale. On aspire à devenir la première équipe africaine à remporter la Coupe du monde. On ne donnera pas aux joueurs ce qu'ils n'ont pas dans leurs clubs. Mais on peut leur donner l'amour et la reconnaissance des Sénégalais. Être adulé, c'est au-delà de l'argent, c'est vraiment au-delà de tout », assure Cissé.
TEUNGUETH FC, GFC ET JARAAF EN PISTE POUR LE DERNIER SPRINT
La Ligue sénégalaise de football entame la 21ᵉ journée avec les 7 rencontres toutes prévues ce dimanche 28 avril. Une journée qui sera décisive dans la course vers le titre de champion.
La course vers le titre entre dans une phase décisive, ce dimanche 28 avril, pour le leader Teungueth Fc, son dauphin Guédiawaye et le Jaraaf qui surplombent le classement. A six journées de la fin du championnat de Ligue 1, le trio de tête sont à coude à coude et n’entendent lâcher aucun point dans ce sprint. Parallèlement la bataille pour le maintien s’annonce rude entre les équipes qui se tiennent de près dans la seconde moitié du classement.
La Ligue sénégalaise de football entame la 21ᵉ journée avec les 7 rencontres toutes prévues ce dimanche 28 avril. Une journée qui sera décisive dans la course vers le titre de champion.
A six journées de l’épilogue, le suspense n’a jamais été aussi entier entre le leader Teungueth Fc, son dauphin Guédiawaye Foot club et le Jaraaf. Trois équipes qui peuvent chacun prétendre au sacre final. Au vu de la cadence imprimée depuis le début de la phase retour, le leader Rufisquois (1er ; 40 points) semble avoir les reins solides pour filer droit vers le sacre.
En recevant au stade Ngalandou Diouf la Sonacos (5ᵉ, 28 pts), l’équipe du président Babacar Ndiaye a une bonne occasion de fausser compagnie à ses suivants immédiats et de maintenir l’écart.
A cinq points du leader, le Guédiawaye Football club (2ᵉ, 35 pts) fera le déplacement à Saint-Louis où il affrontera Linguère (8ᵉ, 23 pts). Après leur défaite et leur élimination en 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal, les Crabes seront à la relance. Ils devront sortir le grand jeu pour décrocher une victoire qui leur permettra de rester en contact des Rufisquois.
Doublé par Guédiawaye FC , le Jaraaf (3e ; 33 points) n’aura d’autre choix que de resserrer les boulons lors d’un déplacement qui s’annonce périlleux à Amadou Barry. Ce sera face à l’As Pikine qui n’est rien d’autre que son suivant immédiat et qui le talonne actuellement au classement ( 4e, 30 points).
Freinés lors de la précédente journée, les « Vert et Blanc » n’entendent, selon leur coach Malick Daff, lâcher le moindre point lors de six derniers matchs, dont un à domicile face au leader Rufisque. Comme pour les Pikinois lors de la manche aller au stade Iba Mar Diop, (0-0), les visiteurs devront jouer sans leurs supporters. L’ambition des Pikinois, quant à elle, ne varie pas. Il s’agit de s’imposer de rejoindre le podium et de mettre la pression sur le duo de tête.
Outre le trio de tête, la bataille fera rage dans la seconde moitié du tableau où les équipes se tiennent de prés. Dans le ventre mou du classement, l’Us Ouakam (9e ; 22 points) affrontera sur sa pelouse du stade municipal de Ngor, le Dakar Sacré cœur ( 7e ; 27 points).
De leur côté, les Académiciens de Génération Foot (10ᵉ, 21 pts) récevront au stade Lat Dior, le Casa Sports (11ᵉ, 21 points). Une rencontre cruciale pour les deux formations toujours sous la menace de la relégation puisqu’ils pointent à deux points seulement du premier club relégable.
Pour sa part l’Union sportive de Gorée ( 6e, 27 points) se rend au stade Caroline Faye où il affrontera un Stade de Mbour classé (13e ; 18 points). Mal en point, les Stadistes ont un bon coup à jouer. Un succès à domicile, combiné à une défaite de Jamono Fatick, première équipe relégable leur permettra de se repositionner et espérer sauver leur saison. Avec un point d’avance, les Fatickois (12e, 19 points) ne se laisseront pas conter à l’heure d’affronter l’équipe de Diambars, lanterne rouge ( 14e ; 14 points). Les promus savent qu’une défaite, de surcroît à domicile, sera malvenue dans ces ultimes moments de lutte pour le maintien. Mais le duel de mal classés sera loin d’être une simple promenade de santé face à une équipe de Diambars FC, au plus bas et qui lance sans doute ses derniers cartouches pour la survie dans l’élite.
Omar DIAW
PROGRAMME
21E JOURNÉE LIGUE 1
DIMANCHE 28 AVRIL
Stade Municipal de Ngor
17H : Us Ouakam- Dakar Sacré- cœur
Stade Mawade Wade
17H : Linguère- Guédiawaye Fc
Stade Caroline Faye
17H : Stade de Mbour- Us Gorée
Stade Lat Dior
17H : Génération Foot- Casa Sport
Stade Ngalandou Diouf
17H : Teungueth FC- Sonacos
Stade Massène Sène
17H : Jamono de Fatick- Diambars FC
Stade Amadou Barry
17H : As Pikine- Jaraaf
SUSPENSION DE KRÉPIN, LA FÉDÉRATION SAISIT LA CAF
C'est fait. Comme annoncé à la mi-février, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a finalement fait appel de la suspension de la Confédération africaine de football (CAF) infligée à Krépin Diatta.
iGFM (Dakar) C'est fait. Comme annoncé à la mi-février, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a finalement fait appel de la suspension de la Confédération africaine de football (CAF) infligée à Krépin Diatta.
Le 15 février dernier, dans une volte-face pour le moins cocasse, la FSF confirmait la suspension du polyvalent défenseur des Lions, Krépin Diatta (41 sélections, 2 buts) par la CAF. En effet, 24 heures après avoir vigoureusement démenti les premières rumeurs de la presse, et notamment de L’Observateur, l’instance officialisait la sanction prononcée contre le Monégasque.
Jugé coupable d’avoir accusé de corruption les arbitres et des officiels de la CAF, suite à l’élimination frustrante du Sénégal en huitièmes de finale de la CAN 2023 par le pays hôte la Côte d’Ivoire et futur vainqueur, le Dakarois a écopé de quatre matches de suspension dont deux fermes, plus une amende de 10 000 dollars (9 318,35 euros). Il doit donc purger sa peine en juin pour la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, contre la RDC et la Mauritanie.
La Fédération sénégalaise confirme l'appel
Moment choisi par la FSF pour acter son appel. En effet selon les informations de PressAfrik, qui cite des sources internes de la CAF, l’instance dirigée par Augustin Senghor a saisi la Chambre d’appel de la confédération. Objectif ? Casser la suspension de la Commission de discipline.
Contacté par L’Observateur, le secrétaire général de la FSF Victor Ciss, a confirmé que cette dernière a “fait l'appel dans les délais”. La Chambre d’appel devrait se réunir avant le match face aux Léopards le 3 juin, et pourrait ainsi trancher favorablement. En attendant le verdict, Diatta ne devrait pas être sélectionné pour les deux prochains matches.
LE PRINTEMPS DES ENTRAINEURS SENEGALAIS
Marginale et limitée dans certains pays africains, l’expertise sénégalaise dans le football s’exporte bien.
Marginale et limitée dans certains pays africains, l’expertise sénégalaise dans le football s’exporte bien. Plus que les autres années, les techniciens sénégalais continuent de tisser leur toile aussi bien sur la scène continentale que dans les championnats d’Europe. Comme l’illustre à l’orée de cette saison par la distinction de meilleur entraineur pour honorer la première expérience de Youssou Dabo dans le championnat de la Tanzanie ou encore le retour gagnant de Lamine Ndiaye avec le Tout Puissant Mazembé sur les compétitions interafricaines. Mais aussi l’accession en Ligue 2 française du Red Star, club coaché par l’ancien international Habib Bèye. Comme on peut relever les performances de Ngalla Sylla, entraineur de l’équipe du Maroc, au Beach Soccer.
Après le passage bien marqué des précurseurs hors des frontières sénégalaises, l’expertise des entraineurs s’affirme encore un peu plus. Iba Dia, Bamour Fall ou encore Momar Thioune, avaient ouvert la voie en l’exportant dans la sousrégion et au Maghreb, l’expertise sénégalaise a repris du galon sur la scène continentale. Elle ne s’est jamais affirmée autant que durant cette fin de saison.
HABIB BEYE REJOINT OMAR DAFF DANS L’ELITE FRANÇAISE
La nouvelle accession du club Red Star le 19 avril dernier en Ligue 2 à l’issue de la 30e journée a porté la signature de Habib Bèye et met au crédit du football sénégalais. Même s’il a accompli l’intégralité de son parcours dans les formations françaises de Strasbourg, Olympique de Marseille et ensuite à Newcastle United, le natif de de Suresnes (France) il continue de porter les couleurs du Sénégalais et de son expertise. Ce, pour avoir écrit avec les Lions du Sénégal, ses plus belles pages. Quart de finaliste avec le Sénégal à la Coupe du Monde 2002 et finaliste à la CAN 2002, Habib Bèye avait décidé de se lancer dans une carrière d’entraîneur. Après ses diplômes d’entraîneur, il était à la recherche d’une expérience dans le monde professionnel. Le 31 mai 2021, il intègre le staff du Red Star FC en tant qu’adjoint. Mi-septembre 2021, il devient entraîneur intérimaire après le départ de Vincent Bordot. En fin de contrat avec le Red Star en fin de saison, l’entraineur sénégalais est aujourd’hui convoité en France par des équipes de l’élite comme Lyon, que Reims et Lens. Habib Bèye n’est pas moins annoncé comme un potentiel alternatif à la succession de Aliou Cissé sur le banc de l’équipe du Sénégal. Quoiqu’il en soit, le consultant de Canal + rejoindra comme coach de l’élite française, son compatriote et ancien coéquipier en sélection, Omar Daf, entraîneur d’Amiens (L2). Une des piliers de la génération de 2002.
Après avoir entrainé Sochaux et Dijon en L2, l’ancien défenseur l’international reste sans doute un modèle achevé de la reconversion des anciens footballeurs professionnels. Avec Habib Bèye, ils sont d’ailleurs les seuls anciens internationaux sénégalais à diriger un club professionnel dans les grands clubs européens et notamment en France. En dehors, d’autres joueurs ont réussi à tracer leurs voies dans certains championnats européens.
En Belgique, l’ancien sociétaire de la Jeanne d’Arc de Dakar et de l’équipe nationale des années 80, Sadio Demba est un des exemples types de la réussite de l’expertise sénégalaise. Titulaire de la Licence Pro UEFA, la plus haute certification délivrée par l’UEFA, l’ancien défenseur a marqué son passage dans différents clubs dont Charleroi, Westerlo ou l’AFC Tubize.
Son compatriote Mbaye Lèye marche sur ses pas. Après avoir entrainer tour à tour le Standard de Liège et Zulte-Waregem en Belgique, entre 2020 et 2023, Mbaye Lèye a poursuivi cette expérience dans le coaching. L’ancien attaquant des Lions, de La Gantoise, de Zulte Waregem et du Standard de Liège, est revenu en 2024 sur le banc du FC Seraing club de deuxième division belge. Un club où il s’est engagé pour six mois avec le RFC, cherchant à redonner vie à son parcours d’entraîneur. Dans d’autres cieux, le nom du Sénégalais Daniel Thioune, entraîneur d’Hambourg en Allemagne ne passe pas inaperçu dans le registre des performances réussies lors des dernières saisons.
Même s’il n’a jamais évolué sous les couleurs du Sénégal (Allemand nationalité), il reste toutefois sénégalais d’origine, l’ancien joueur notamment Osnabrück, Lübeck et Ahlen entre 1992 et 2010 s’est révélé entre 2017 et 2020 comme entraîneur d’Osnabrück. Avant de rejoindre Hambourg en 2020, le Sénégalais a fini champion de D3 allemande avec le club et une promotion en D2.
LAMINE NDIAYE OU LE RETOUR GAGNANT DU TP MAZEMBE
Sur la scène africaine, l’expertise sénégalaise a droit de cité. Après les précurseurs, Lamine Ndiaye fait office référence. Comme Amara Traoré, Moustapha Seck qui ont vécu des expériences assez mitigées, respectivement avec les clubs de Soumba et Fc Horoya, Lamine Ndiaye reste le plus coté à la bourse des valeurs des entraineurs sénégalais. Après une carrière en France, l’ancien milieu de terrain des Lions et entraineur du Sénégal à la CAN 2008 est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs de l’histoire du TP Mazembe. Revenu à la tête du TP Mazembe en avril 2023 après l’avoir quitté en 2014, le coach sénégalais a redonné des couleurs au club de la RD Congo après trois ans de disette. Aujourd’hui, le club congolais a réussi grâce à lui à jouer les grands rôles, cette année avec une place en demi-finales de la Ligue des champions de la CAF. Cette bonne percée et la réussite des entraîneurs est aujourd’hui incarnée par Youssou Dabo. Pour sa première saison dans le championnat de la Tanzanie, l’ancien entraineur de Guédiawaye Fc et du Jaraaf a été honoré du titre de meilleur technicien du mois de mars de la première division tanzanienne. C’est la troisième fois qu’il reçoit cette distinction après avoir déjà remporté les prix des mois de novembre et décembre. Une consécration qui récompense actuellement la deuxième place au classement de Azam FC à quatre points du leader Young Africans. Dans un tout autre domaine, le tableau est complété par les performances du Sénégalais Ngalla Sylla qui a pris depuis avril 2022 les rênes du Beach Soccer marocain. Avec en prime la Coupe Internationale du Salvador en dominant en finale les Etats-Unis.
J’AI ETE TRES SURPRIS PAR LA DECISION DE GORGUI SY DIENG…
Présentement à Dakar, avec des amis américains venus pour découvrir le basket sénégalais, Ngagne Desagana Diop s’est confié au journal Le Quotidien. Sur ses projets, l’avenir des jeunes qui s’expatrient, sur la retraite de son capitaine Gorgui Sy Dieng
Recueillis par Woury DIALLO |
Publication 25/04/2024
Présentement à Dakar, avec des amis américains venus pour découvrir le basket sénégalais, le coach des Lions s’est confié au journal Le Quotidien. Sur ses projets, l’avenir des jeunes qui s’expatrient, sur la retraite de son capitaine Gorgui Sy Dieng… Ngagne Desagana Diop fait «panier plein».
Qu’est-ce qui explique votre séjour à Dakar ?
Je suis venu avec mon ancien coach lorsque j’étais au collège, aux Etats-Unis, en 1999. Il est resté longtemps là-bas. Aujourd’hui, c’est le coach principal. On a gardé de très bonnes relations jusqu’à aujourd’hui. Son rêve était de venir au Sénégal. Malheureusement, pendant des années, on ne pouvait pas le faire. C’est seulement cette année que j’ai pu avoir du temps libre. Il en est de même pour lui et on a décidé, avec quelques amis aussi, d’organiser ce voyage. Ce n’est pas facile d’avoir du temps libre aux Etats-Unis. C’était donc l’occasion de lui faire découvrir le Sénégal, mais aussi de visiter certains centres de basket.
Qu’est-ce que vous avez pu faire depuis que vous êtes là ?
On est allés à Seed Academy à Thiès lundi. On a pu faire quelques séances avec les pensionnaires et les coaches. C’étaient de bons moments d’échanges et de partage, et ils ont beaucoup apprécié. Aujourd’hui (mardi), on est venus à Bopp pour la même chose. On ira ensuite voir les équipes de la Jeanne d’Arc et de Mermoz. Je suis un peu lié à ces centres, c’est la famille. J’ai des amis dans certains centres. Du coup, c’était normal de leur faire découvrir ces centres. Ils ont été impressionnés par le physique, la vitesse des jeunes, même s’ils notent quelques déchets techniques. Je leur ai fait comprendre qu’au Sénégal, dès la naissance, l’enfant joue d’abord avec un ballon de football, avant de choisir plus tard le ballon de basket. Contrairement aux Américains où l’enfant découvre le basket très tôt.
Est-ce que vous avez des projets ensemble à mettre en place au Sénégal ?
Je crois que c’est possible. Ils ont beaucoup apprécié le séjour. Ils ont eu l’occasion de visiter l’île de Gorée, le Lac Rose… Ils ne connaissaient rien de l’Afrique. Les gens sont souvent étonnés lorsqu’ils découvrent le continent. Ils souhaitent revenir chaque année avec d’autres projets et programmes pour les jeunes basketteurs, alors qu’ils ne sont là que depuis trois jours. Maintenant, penser à un centre, ce n’est pas encore dans mes plans, mais on ne doit jamais dire jamais. Juste qu’avec le travail aux Etats-Unis, ce n’est pas évident de se lancer dans certains projets. Il faut du temps pour pouvoir faire les choses correctement. Mais c’est possible. Ce sont des gens qui sont prêts à aider, à accompagner le basket sénégalais, autant sur le plan matériel que financier. J’ai pensé être président d’un club, mais on verra. Il faut d’abord tout mettre en place, avoir des hommes de confiance qui peuvent gérer, sachant qu’on n’est pas sur place. Voilà tous les éléments qu’il faut d’abord régler avant de se lancer dans ce genre de projet. Mais on verra à l’avenir.
En tant qu’ancien basketteur qui a eu l’opportunité d’évoluer sur place avant de partir aux Etats-Unis, comment vous voyez l’évolution du basket local ?
Je suis parti à 16 ans. Aujourd’hui, avec les académies, les jeunes partent très tôt. Je crois que c’est à ce niveau que se situe le problème. Je ne dis pas que les jeunes ne doivent pas s’expatrier, mais on doit davantage travailler sur les fondamentaux avant que les jeunes ne partent. On a de très bons coaches, mais c’est au niveau des fondamentaux qu’on doit travailler davantage. Cela leur permettra de s’adapter rapidement en Europe ou aux Etats-Unis.
Mais quand les infrastructures et les moyens manquent…
Effectivement ! D’ailleurs, mes gars étaient surpris quand ils ont vu le terrain de Bopp. A Seed, c’est une salle fermée, mais à Bopp, c’est en plein air. Il y a des salles partout aux Etats-Unis. Il faut que l’on revoie les infrastructures. On espère qu’avec le nouveau régime, les choses vont changer. Même avec l’Equipe nationale A, c’est un problème de disposer d’une bonne salle. C’est ce qui explique que les jeunes ne sont pas adroits. Ce n’est pas compliqué d’avoir des salles fermées dans ce pays.
Il faudrait pour cela que des anciens comme vous puissent poser le débat…
A chaque fois qu’on a l’occasion d’en parler, on le fait. Avec le président de la Fédération (Me Babacar Ndiaye), avec Amadou Gallo Fall et certains anciens joueurs, on en parle souvent. Si aujourd’hui, on est reconnu, c’est grâce au basket. A nous de porter le combat pour que les choses changent. On a beaucoup d’espoir avec le nouveau régime. On prie pour que leur vœu pour le pays puisse se réaliser. Il faut aider le basket à se développer. On joue au basket partout au Sénégal, même sous le soleil et sur des terrains en plein air. Si les pratiquants et les infrastructures sont dans les meilleures conditions, cela va beaucoup aider la discipline.
Parlons de votre équipe, les Westchester Knicks, en G-League, qui a été sacrée championne cette année. Qu’est-ce que ce titre représente pour vous dans votre jeune carrière d’entraîneur ?
Je rends grâce à Dieu. C’est le fruit d’un long travail. La première année n’a pas été facile. Cette année, on a eu de très bons joueurs et Dieu a fait qu’on a gagné à la fin. Le rôle du coach est important, mais il devient plus facile lorsqu’on a des joueurs qui respectent et suivent les consignes. J’avais des gagneurs cette année et ils m’ont beaucoup facilité la tâche. On rêve de ces moments quand on devient coach.
Avec ce titre, est-ce que vous aspirez à rejoindre une équipe de la Nba cette année ?
Je m’étais donné deux à trois ans en G-League. J’y suis allé en 2022, alors que j’avais un contrat à Houston. Mais je voulais apprendre et je ne regrette pas mon choix. On verra maintenant à mon retour, ce que l’avenir me réserve. S’il y a une opportunité qui se présente, je veux bien rejoindre une équipe de la Nba. Je ne souhaite pas y retourner juste pour y retourner. Je veux un vrai challenge pour continuer ma progression. A défaut, je peux rester en GLeague encore une année. Je suis en contact avec mon agent et on prendra la bonne décision le moment venu.
Est-ce que c’est facile pour les techniciens africains d’intégrer les équipes de la Nba ?
La philosophie des Américains est simple : tu mérites le poste, on te le donne. Ils ne perdent pas de temps à voir d’où tu viens ou ta nationalité. On ne m’a pas nommé coach en G-League parce que cela leur fait plaisir. Il faut travailler et mériter le poste. Si je veux rejoindre une équipe de la Nba, je dois continuer à travailler. On voit beaucoup de jeunes coaches en Nba.
Qu’est-ce qui explique cette tendance ?
Le basket a changé. Il faut pouvoir se connecter avec les joueurs. Il y a bien sûr des anciens, mais la donne a changé. La connexion passe plus facilement avec les jeunes.
Justement, comment ça se passe pour les jeunes basketteurs sénégalais qui sont un peu partout aux Etats-Unis ?
Ça se passe bien. Le jeune qui est à Atlanta, Mouhamed Guèye, est très intéressant. Malheureusement, il n’a pas beaucoup joué cette année à cause des blessures. Il y a de l’espoir. Je connais son coach. On discute beaucoup du potentiel du gamin. Il y a Georges (Niang) qui n’a pas encore la chance de rejoindre la sélection. On a de très bons rapports et il a envie de venir en sélection. J’ai eu la chance de le coacher à Utah. On a prévu de faire quelque chose avec la sélection pendant les vacances. J’espère que cette fois-ci, il sera là et pour l’Afrobasket en 2025. Il y a d’autres jeunes joueurs comme Ndongo Ndiaye. C’est Makhtar Ndiaye qui s’en occupe et il est en train de les suivre.
La transition est toute trouvée pour parler de l’Equipe nationale masculine dont vous êtes le coach. Vous avez été absent lors du tournoi de pré-qualification aux Jeux Olympiques, à Lagos en août dernier, pour raisons de santé. Ça va mieux maintenant ?
Oui, ça va beaucoup mieux maintenant. J’ai subi une opération au niveau de la jambe. Je ne pouvais le faire que pendant cette période. Dieu merci, tout s’est bien passé.
Alors, qu’est-ce qui est prévu cette année avec la sélection ?
J’ai rencontré le président de la Fédération et je lui ai soumis un programme durant les vacances. On ne peut pas rester sans rien faire pendant cette période, même s’il n’y a pas de compétition. Après la Summer League, on a prévu de se regrouper pendant deux semaines à Dakar. On est en train de négocier des matchs amicaux avec la Tunisie et le Maroc, toujours à Dakar. Cela va nous permettre de préparer la fenêtre de novembre.
Est-ce qu’on peut s’attendre à voir de nouveaux joueurs pendant cette période ?
On va ouvrir la liste. Il y a beaucoup de jeunes joueurs. Les places sont chères. Il va falloir que chacun se donne à fond pour prétendre être dans l’équipe. Ce sera malheureusement sans Gorgui Sy Dieng.
Comment avez-vous accueilli sa décision de prendre sa retraite internationale ?
J’ai été très surpris par sa décision. Je crois qu’il peut encore jouer quelques années. Il peut apporter beaucoup à l’équipe. On en a discuté, maintenant c’est son choix. Il connaît son corps mieux que tout le monde. Mais c’est dommage pour nous parce que c’est un leader qui a beaucoup donné à la sélection. Dommage qu’il décide de partir et de se consacrer à autre chose. On lui souhaite bonne chance dans ses projets. Avec la sélection, il est temps qu’on regagne un autre titre. Cela ne sera pas facile en Angola. On aurait aimé jouer à domicile, mais on donnera tout pour décrocher ce trophée, Inchallah. Les autres travaillent beaucoup, à nous de travailler plus qu’eux pour redevenir la meilleure Nation africaine.
LE CASA SPORTS ENGAGE POUR LE MAINTIEN DANS L’ELITE
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien.
Dans le ventre mou du classement de Ligue 1, le Casa Sports est dans le dur. Posté à la 11ème place, le club a six journées pour se repositionner et sauver une saison assez poussive jusqu’ici. Dans cet élan, le président Seydou Sané et le comité des supporters dissipent toute inquiétude et affirmant que l’espoir est plus que jamais permis pour le maintien de l’équipe fanion de Ziguinchor dans l’élite.
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien. Classé à la 11e place (21 points) à deux points du Stade de Mbour, actuelle première équipe relégable ( 13e ; 18 points), le club ziguinchorois n’a plus le choix. Il aura l’obligation de d’engranger le maximum de points pour se replacer. Si pour Cheikh Cissé, qui a pris le relais de Ansou Diédhiou sur le banc, le Casa Sports a bien les arguments pour le maintien et même de remporter la Coupe du Sénégal, Seydou Sané lui, écarte toute crainte de relégation. «On n’imagine pas le Casa aller en Ligue 2. Les joueurs, les techniciens sont conscients et nous ferons le maximum possible pour sauver cette saison. Nous avons l’avantage de regrouper les joueurs pour mieux voyager. S’ils doivent voyager, ils alternent l’avion et la voiture», a-t-il rassuré au micro de la RFM (privée). Le président du club ziguinchorois estime que les difficultés rencontrées au cours de la présente saison ont été occasionnées par les longues voyages entre Ziguinchor et la ville de Kolda qui a été choisie pour accueillir les matchs du Casa sports0
«Cette année, le Casa ne joue pas à Ziguinchor. De Kolda à Ziguinchor, c’est presque 400 km en aller et retour. Rassurez-vous l’espoir est permis. Tout ce qui regarde le contenu des matchs du Casa Sport, nous dise qu’il ne mérite pas cette 11ème place», explique t-il. Pour le président des supporters, Djibril Guèye, l’heure est aujourd’hui à la mobilisation et à la solidarité. «Nous n’allons jamais lâcher. Nous avons toujours été solidaires avec les joueurs pour leur montrer qu’une équipe c’est un tout. Notre rôle est de les pousser à bout pendant 90 minutes», promet-il. A rappeler que le Casa Sports va accueillir le week-end prochain à domicile Génération Foot (10e ; 21 points) pour le compte de la 21e journée du championnat.
TANZANIE: YOUSSOUF DABO ÉLU MEILLEUR ENTRAÎNEUR
L'entraîneur sénégalais a récemment été désigné meilleur technicien du mois de mars de la première division tanzanienne. Il s'agit de sa troisième distinction en ce sens.
Pour sa première saison dans le championnat tanzanien, Youssouf DABO fait parler de lui, hissant Azam FC sur la deuxième marche du podium. Actuellement en deuxième position, à seulement quatre points du leader Young Africans, l’équipe brille sous sa direction.
L’entraîneur sénégalais a récemment été honoré du titre de meilleur technicien du mois de mars de la première division tanzanienne. C’est la troisième fois que l’ancien technicien du Jaraaf est ainsi récompensé, après avoir déjà remporté les prix des mois de novembre et décembre pour les performances impressionnantes de son équipe.
Sur son compte X, ancien Twitter, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 20 ans a exprimé sa gratitude pour cette reconnaissance supplémentaire. «Meilleur coach du mois de mars, j’apprécie la récompense et la reconnaissance. Nous continuons le travail en équipe», a-t-il partagé sur les réseaux sociaux.
NICOLAS JACKSON EN CHUTE LIBRE
L'ancien joueur du Casa Sports au Sénégal peine à retrouver son efficacité de buteur avec son club anglais. Malgré la confiance du manager argentin, Nicolas Jackson traverse actuellement une période difficile.
Acheté pour 37 millions d’euros, Nicolas Jackson a connu une saison mitigée avec Chelsea. Auteur de 13 buts en 37 matchs toutes compétitions confondues, l’attaquant sénégalais peine à retrouver son efficacité en Premier League. Des statistiques insuffisantes pour l’ancien de Villarreal qui devait prendre les commandes de l’attaque des Blues.
Arrivé en début de saison du côté de Chelsea en provenance de Villarreal (Espagne), Nicolas Jackson a vécu une première saison très mouvementée avec les Blues. L’international sénégalais n’a pas réussi à s’intégrer au groupe malgré la somme de 37 millions déboursée par les Blues. Le natif de Banjul (Gambie) n’a pas forcément apporté le rendement qu’on attendait de lui. L’attaquant âgé de 22 ans n’a marqué que 13 buts en 37 apparitions cette saison. Si les statistiques sont décevantes, il a choqué au niveau du comportement. Il s’est fait distinguer dans une affaire extra-sportive avec ses supporters. Sous les ordres de Mauricio Pochettino, l’ancien du Casa Sports (Sénégal) n’arrive plus à trouver son instinct de buteur avec le club anglais. Malgré la confiance du technicien argentin, l’ancien joueur de Villarreal (Liga) traverse aujourd’hui des moments difficiles. Et le weekend dernier devant Manchester City en coupe, le Sénégalais a été l’ombre de lui-même sur le rectangle vert.
FRANK LAMPARD CRITIQUE LE SÉNÉGALAIS
Lors de la demi-finale de la FA Cup au stade de Wembley devant les Citizen, le joueur de 22 ans s'est vu offrir plusieurs occasions au long du match. Mais il a manqué de lucidité. Il a raté trois occasions claires pour Chelsea, dont une tête à bout portant en seconde période qu'il a dirigée directement vers le gardien de City Stefan Ortega. Malgré la confiance de son entraîneur, Mauricio Pochettino, l’ancien Blues Frank Lampard affirme que l’attaquant sénégalais n’est pas l’attaquant dont Chelsea a besoin. « Je ressens (?) un peu pour lui parce qu'il a fait beaucoup de bons mouvements ; c'est un jeune attaquant. Les attributs que nous avons vus en lui aujourd'hui où il affrontait Kyle Walker, il a montré du rythme, il a montré de bons mouvements mais il y a un détail technique : la touche supplémentaire, la prise de décision au plus haut niveau dans ces matchs de haut niveau font la différence », a fait savoir l’ancien coach des Blues.
POCHETTINO, L’AVOCAT DE JACKSON
Malgré les critiques de la part de nombreux supporters de Chelsea, Mauricio Pochettino continue de défendre l’ancien joueur de Villarreal. « La première saison est toujours difficile, encore plus quand vous êtes un attaquant qui a besoin de performer et de marquer des buts. C’est notre seul avant-centre disponible. Il fait un travail fantastique. Il fait un travail incroyable pour l’équipe : courir, marquer, faire des passes décisives », a déclaré l’entraîneur argentin à la veille du choc en Premier League face à Arsenal. Actuels 9èmes de Premier League, après 34 journées, les Blues se dirigent vers une deuxième année blanche. Mais ils peuvent encore accrocher la 6e place qualificative à l’Europe. Nicolas Jackson peut compter sur le soutien de son coach Mauricio Pochettino. Il sera à nouveau attendu pour parfaire ses statistiques actuellement chiffrées à 10 buts en Premier League. « Il aura toujours mon soutien. Il se bat pour le club, ses coéquipiers et l’équipe. Il a besoin de temps pour s’améliorer.Il ne fait aucun doute qu’il sera meilleur la saison prochaine. Nous avons parlé hier (dimanche). Il était plus fatigué que d’habitude parce que l’équipe voulait gagner pour aller en finale. Il est jeune et a besoin de vivre cette situation pour s’améliorer. »
SOLIDARITE ENTRE BLUES
Sous le feu des critiques après ses ratés de samedi en demi-finale de la Fa Cup contre Manchester City, Nicolas Jackson ne sera pas seul dans cette épreuve. L’attaquant sénégalais peut compter sur son club et son entraineur, Mauricio Pochettino...
Sous le feu des critiques après ses ratés de samedi en demi-finale de la Fa Cup contre Manchester City, Nicolas Jackson ne sera pas seul dans cette épreuve. L’attaquant sénégalais peut compter sur son club et son entraineur, Mauricio Pochettino, qui l’a encore défendu en conférence de presse ce lundi.
L’ancien joueur du Casa Sports pourra également compter sur le soutien de la légende, Didier Drogba. Le goleador ivoirien, qui a fait les beaux jours de Chelsea (164 buts et 88 passes décisives en 381 apparitions) a tenu à lui apporter sa solidarité à travers une publication sur son compte X (ex Twitter. «Garde la tête haute et n’arrête jamais de travailler dur. Cela paiera», lit-on sur le tweet accompagné de deux photos de l’actuel numéro 15 du club londonien.
Un soutien de taille qui devrait calmer les supporters des Blues mais aussi apporter un certain réconfort à un Nicolas Jackson qui en a besoin pour terminer en beauté une première saison loin d’être ridicule avec Chelsea (10 buts et 4 passes décisives en 28 matchs de PL). Il a d’ailleurs égalé Didier Drogba qui avait inscrit 10 buts en 26 matchs de Premier League pour sa première saison avec les Blues