Le Sénégal s’apprêtent à entamer la défense de leur titre (13 janvier-11 février). Avant de débuter le tournoi en Côte d’Ivoire, l’attaquant de l’Olympique de Marseille s’est livré sur cette compétition à part.
Vous allez remettre votre titre en jeu à la CAN. C’est une position particulière d’arriver comme le patron, celui qui a déjà gagné le trophée. Comment vous sentez-vous?
On ne parle pas d’arriver en étant les patrons. On sait que ce n’est pas facile de gagner une CAN. C’est une compétition très difficile, on va aller là-bas pour gagner.
Pourquoi c’est si difficile une Coupe d’Afrique des nations? On a parfois l’impression qu’il y a des équipes de faible niveau, comme la Tanzanie ou d’autres équipes...
À la CAN, on peut dire que tout le monde est favori. Tu peux voir la Tanzanie éliminer le Sénégal ou d’autres équipes. C’est très compliqué.
Comment gérer la différence de climat entre l’Europe et la Côte d’Ivoire ? Ça peut être un problème pour certains?
Un petit peu. Moi, ça ne me pose pas de problème. Mais parfois, ça peut. Parfois, tu joues à 15h ou 14h et c’est compliqué. Il y a de la chaleur, il n’y a pas de vent, c’est sec. C’est parfois très très dur, même pour moi qui suis né en Afrique. Mais on est là pour la nation, on donne tout pour le Sénégal. À la fin, tu ne sens plus rien du tout (sourire).
Même si vous n’êtes pas toujours titulaire avec l’OM, dans quelles mesures cette première partie de saison vous emmène en forme à la CAN?
Je travaille beaucoup, même quand je ne suis pas titulaire. Je travaille aussi en dehors. Je vais continuer et j’espère que ça va me donner de la force. Physiquement, je suis prêt, mentalement aussi.
Avez-vous l’impression que le Sénégal est plus fort qu’il y a deux ans? Vous avez de jeunes joueurs qui sont arrivés, il y a aussi Sadio Mané ou Kalidou Koulibaly qui jouent dans des championnats moins relevées (Arabie saoudite, ndlr)...
Oui, je peux dire qu’on est encore plus forts quand tu vois les jeunes qui arrivent en sélection. Au niveau des cadres, il y a encore tout le monde. On peut dire que Sadio Mané, Kalidou Koulibaly ou Edouard Mendy jouent en Arabie saoudite, mais quand ils viennent en sélection, on ne dirait pas. Ils sont prêts physiquement et mentalement. Nous, on est derrière eux, ce sont les cadres. Moi, on peut dire que je fais maintenant partie des cadres. On est là pour les nouveaux joueurs.
Vous sentez que le regard a changé sur le Sénégal? Que vous êtes encore plus craints grâce à ce titre?
Non, on respecte tout le monde et tout le monde nous respecte aussi. Comme je l’ai dit, on va aller là-bas pour gagner mais on respecte tout le monde. Pour gagner, il faut respecter tout le monde et avoir un bon plan de jeu. On sait que ce n’est pas facile, mais on va tout donner pour ce pays.
Comme vous le dites, vous faites maintenant partie des cadres. Comment avez-vous vécu l’arrivée des petits frères Pape Gueye et Iliman Ndiaye?
On est une famille. Quand on arrive, on dirait que ça fait longtemps qu’on la connaît. On fait des blagues, comme en famille. Iliman et Pape, ce sont des super joueurs, ils sont gentils. En sélection, on se parle beaucoup. Ce sont eux qui doivent prendre la relève, les cadres sont là pour donner un coup de main.
L’OM est très représenté dans cette CAN. Rien que pour le Sénégal, il y a trois représentants marseillais. Est-ce que vous sentez ce devoir de presque porter les couleurs de l’OM en Afrique?
Oui, c’est évident. Maintenant, peu importe où je vais, je porte le drapeau de l’OM. Le Sénégal, la CAN, la Coupe du monde: je porte le maillot de l’OM. Maintenant, c’est dans le sang (rire). Et pour les autres aussi, j’espère qu’ils vont faire une super CAN et qu’on va se croiser en finale ou demi-finale.
Avant une éventuelle demi-finale ou finale, il y a ce match de poule contre le Cameroun (2e journée, le 19 janvier à 18h). Sénégal-Cameroun, c’est un grand classique. Vous l’attendez avec impatience? Car c’est un match qui peut conditionner la suite de la compétition…
Oui, c’est un gros match. Mais on prend match par match. Les matchs de poule sont très durs. Tu peux dire que tu attends le match contre le Cameroun mais jouer avant contre la Gambie, faire un mauvais match et perdre. C’est compliqué. On va préparer match par match. On sait que tout le monde attend le match contre le Cameroun, mais on est tranquilles.
En quoi une préparation d’un match avec le Sénégal est-elle différente d’une préparation d’un match de Ligue 1? Est-ce que vous pouvez nous faire entrer dans l’intimité du vestiaire sénégalais? Est-ce qu’il y a plus de musique, est-ce que vous chantez…
Ça, c’était avant. Avant, on mettait beaucoup de musique dans les vestiaires et dans le bus. On dansait avant le match. Mais maintenant, on a changé ça. Depuis qu’on a changé ça, on a gagné la CAN (rires), donc on va continuer sur ça. À l’OM, il y a beaucoup d’ambiance, on met la musique mais après on est prêts pour faire la guerre, comme je dis souvent. Mais en sélection on ne met pas de musique, on reste focus, le coach ne voulait pas qu’on mette de la musique.
Certaines choses ont été changées alors…
Oui, on a changé. Avant, quand on gagnait les premiers matchs à la CAN ou dans d’autres compétitions, on allait voir les supporteurs et on dansait. Maintenant, on ne le fait plus. On le fait juste quand on gagne la compétition, mais en poule ou en quart de finale, on ne le fait plus.
Il y a plus de sérieux?
A l’hôtel, on met la musique, on est heureux. Mais maintenant, on est focus.
C’est un rêve de revivre ce qu’il s’est passé il y a deux ans? Car on a vu des images extraordinaires, que ce soit sur place, au Sénégal ou ici en France…
Je veux revivre des moments comme ça tous les jours. Tout le monde attendait ça depuis longtemps. C’est la première fois qu’on ramenait la CAN à la maison. Tout le monde est sorti, tout le monde était content, la famille…
Quelle image gardez-vous le plus de ces moments-là?
C’est la famille. Quand je suis rentré chez moi après la CAN, on m’a accueilli… (il coupe) Je ne savais pas qu’il y avait autant de monde. Je suis arrivé vers 15 heures ou 16 heures dans ma ville. Et je suis rentré chez moi qu’à 2h du matin, car il y avait beaucoup de monde, tout Saint-Louis (sa ville natale, ndlr) est sorti pour moi. Ça fait plaisir de voir ça. À Dakar, c’était pareil. On a été bloqués de 14h jusqu’à 23h ou minuit. J’aimerais bien vivre ces moments encore une fois.
C’est une CAN qui s’annonce très relevée. Vous confirmez que ça va être très dur? Et quelles sont les nations qui peuvent gagner selon vous?
Ça va être très très dur. Quand tu vois le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Algérie, la Tunisie… Mêmes les autres, la Guinée… Tout le monde peut gagner cette compétition. J’espère que ce sera le Sénégal.
C’est compliqué de s’habituer aux terrains en Afrique? On sait que ce sont parfois des terrains particuliers…
C’est compliqué car quand tu viens ici (en Europe, ndlr), tu as de bons terrains, le ballon roule. Mais en Afrique, tu peux parfois jouer un seul match et quand tu reviens pour le deuxième, le terrain est abîmé. Et ça change tout. Mais on s’adapte sur ça car on est africains, on n’a pas le choix et on ne peut pas annuler un match à cause d’un terrain comme ça (rire). Mais il faut s’adapter, ce n’est pas simple. C’est pour ça que je dis que c’est très dur de gagner la CAN, mais il faut faire avec.
RMCSPORT
TOTTENHAM, PAPE MATAR SARR PROLONGE JUSQU’EN 2030
Le jeune milieu sénégalais a signé un nouveau contrat avec Tottenham, ce mardi 2 janvier. Le jeune milieu de terrain est lié désormais aux Spurs jusqu’en juin 2030.
Tottenham Hotspur a renouvelé le contrat de son milieu de terrain sénégalais, Pape Matar Sarr, ce 2 janvier 2023, soit 11 jours avant la CAN 2023. Le joueur âgé de 21 ans a signé une prolongation de contrat de six ans et demi avec les Spurs, ce qui le maintiendra au club du nord de Londres jusqu’au 30 juin 2030. L’international sénégalais a rejoint les Spurs en août 2021 en provenance du FC Metz pour une indemnité de transfert estimé à 17 millions d’euros.
Après avoir signé le contrat, il a été prêté à ce même club pour une saison supplémentaire avant de rejoindre le club de Premier League le 30 juin 2022.
Depuis, Sarr a disputé 33 matches toutes compétitions confondues, au cours desquels il a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives. Depuis le début de la saison, il a disputé 22 matches toutes compétitions confondues, au cours desquels il a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives.
MBAPPE, ENTRE PARIS ET L'APPEL DES SIRÈNES
Le prodige de Bondy se retrouve face à un dilemme. Il doit choisir entre rester au PSG ou tenter un nouveau challenge ailleurs. Plusieurs prétendants sont déjà à l'affût pour attirer la star
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/01/2024
Alors que son contrat au Paris Saint-Germain prend fin en juin prochain, Kylian Mbappé se retrouve dans la même situation qu'il y a un an et demi: libre de s'engager dès le 1er janvier avec le club de son choix pour la saison suivante. Comme le rapporte le site d'information Le Parisien, "pour la deuxième fois de sa carrière au PSG, Kylian Mbappé est libre de s’engager pour un autre club, quitte à le rejoindre l’été prochain, pour la nouvelle saison".
Parmi les prétendants, deux clubs sont particulièrement à l'affût selon la source: le Real Madrid et Liverpool. Le géant espagnol "rêve constamment de l'accueillir" après les échecs des tentatives de recrutement précédentes. De son côté, Liverpool représente "le candidat le plus crédible et dangereux pour le PSG" avec un Jürgen Klopp qui "lui fait les yeux doux depuis neuf ans", note Le Parisien.
Pour autant, une prolongation au PSG n'est pas à exclure. Comme l'affirme l'attaquant lui-même en mars dernier après l'élimination en Ligue des Champions: "Je suis ici, je suis très content et, pour l’instant, je ne pense à rien d’autre qu’à faire les beaux jours du PSG". Depuis cet été agité, les relations avec sa direction se sont d'ailleurs "normalisées de manière spectaculaire" selon le média.
Beaucoup estiment qu'il serait "étonnant" que Mbappé quitte le club de la capitale dans l'immédiat. Ayant obtenu "tout ce qu’il voulait", "partir maintenant n’aurait pas de sens" pour le champion du monde 2018 qui ne trouverait pas "ailleurs un tel cadre politique pour s’exprimer". Néanmoins, le contexte sportif, avec une Ligue 1 devenue trop étriquée, pourrait le pousser vers un nouveau défi.
Réponse au plus tôt en janvier ou après le championnat d'Europe en été ? Tout reste ouvert pour l'avenir de Kylian Mbappé.
CE SERA L’UNE DES ÉDITIONS DE LA CAN LES PLUS DIFFICILES
Star du Sénégal lors du sacre du 6 février 2022, Sadio Mané rêve de conserver ce titre de champion d’Afrique en Côte d’Ivoire dans les prochains jours.
Star du Sénégal lors du sacre du 6 février 2022, Sadio Mané rêve de conserver ce titre de champion d’Afrique en Côte d’Ivoire dans les prochains jours. Dans un entretien accordé à CafOnline, le numéro 10 des Lions s’at- tend néanmoins à disputer une des éditions les plus difficiles de l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations (Can).
Le meilleur joueur de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies s’est entretenu avec CAFOnline sur les chances de son pays de conserver le titre glané lors de la précédente édition au Cameroun et sur ce qu’un tel exploit signifierait pour lui ou pour la nation.
Logé dans le groupe C considéré comme celui de la «mort», le Sénégal sera en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie. Interpellé sur ce groupe difficile et sur le reste du tournoi, Sadio Mané a déclaré que son équipe s’attendait à une compétition difficile pour la simple raison que toutes
les grandes nations africaines seront présentes à cette édition en terre ivoirienne et auront toutes pour objectif de soigner leur participation. «Nous savons que ce ne sera pas facile mais nous serons là pour faire de notre mieux et essayer de passer chaque tour. Nous nous attendons à une rude concurrence. Cette compétition sera l’une des plus fortes depuis que j’y participe parce que tous les grands pays sont ici et ils ont tous leurs objectifs. Mais nous verrons ce qui se passera», a déclaré le capitaine.
Lastarde31ansa également indiqué qu’un deuxième trophée consécutif représenterait un exploit particulier, le trophée de la CAN CAF TotalEnergies étant considéré par le joueur comme le meilleur qu’il ait remporté au cours de sa brillante carrière. «Premièrement, remporter la CAN a été le meilleur trophée que je n’ai jamais remporté de ma vie et revenir sur cette scène serait spécial et un grand exploit. C’est un rêve de jouer dans cette compétition depuis que je suis enfant et nous ferons de notre mieux. Gagner la CAN aura un grand impact pour notre football car nous avons gagné toutes les autres catégories, ce qui est formidable pour le pays», a conclu Mané.
Le Sénégal débutera la défense de sa couronne contre la Gambie, le lundi 15 janvier 2024, avant le duel très attendu des Lions face aux Lions Indomptables du Cameroun, trois jours plus tard. Ils joueront leur dernière rencontre de groupe contre la Guinée, le mercredi 23 janvier.
SEULE UNE POIGNÉE DE JOUEURS SÉNÉGALAIS AU PREMIER ENTRAINEMENT AVANT LA CAN
Les Lions débutent leur préparation avec un effectif restreint. Aliou Cissé n'a compté que sur 11 joueurs pour la première séance d'entraînement à deux semaines du début de la compétition en Côte d'Ivoire
L’équipe nationale du Sénégal a entamé sa préparation en direction de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire depuis dimanche au terrain Annexe de Diamniadio. Lors de la première séance, seuls onze joueurs avaient répondu présent.
Les choses sérieuses commencent pour Aliou Cissé et ses hommes. A deux semaines de cette compétition, les Lions ont entamé leur séance de préparation en direction de cette compétition continentale.
Au terrain annexe du stade Me Abdoulaye Wade, le technicien sénégalais n’a compté que sur 11 joueurs pour cette première séance d'entraînement. Il s'agit de Pape Alassane Guèye, Formose Mendy, Lamine Camara, Krépin Diatta, Abdoulaye Seck, Mory Diaw, Edouard Mendy, Ismaila Sarr, Abdou Diallo et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye.
Arrivé dans la tanière avec une blessure contractée en club, Nampalys Mendy s'est entraîné individuellement avec le préparateur physique. Le reste du groupe est attendu dans la nuit du dimanche au lundi. Il s'en est suivi deux exercices dont l’un sur la maîtrise et le contrôle des passes dans un espace réduit et l’autre sur le travail devant les buts, dans le cadre de la mise en place des plans de jeu. Il s’est ainsi agi de l’installation d’automatismes liés à la rapidité et au travail technique offensif dans le dernier tiers.
Pendant plus d’un tour d’horloge, les joueurs se sont donnés à fond pour mieux aborder cette compétition.
DAKAR SACRE CŒUR, LEADER PROVISOIRE, LE JARAAF ACCROCHE
Dakar sacré cœur a raté ce samedi l’occasion de conforter la première place avec le match nul (1-1) concédé devant Guédiawaye Fc (5e ; 13 points).
Accroché par Guédiawaye Fc (1-1), Dakar Sacré Cœur garde provisoirement sa place de co-leaders avec Teungueth Fc. Avec ce petit point, les Académiciens restent suspendus au résultat des Rufisquois qui bouclent ce mercredi la 10e journée avec le déplacement qu’il effectuera sur la pelouse du Casa Sports à Kolda. En course pour la première fois, le Jaraaf, n’a bougé après son échec à domicile devant le Stade de Mbour (2-2).
Dakar sacré cœur a raté ce samedi l’occasion de conforter la première place avec le match nul (1-1) concédé devant Guédiawaye Fc (5e ; 13 points). Les Académiciens (18 pts) restent provisoirement co-leaders et désormais suspendus aux résultats de Teungueth en clôture de la 10e journée. Les Rufisquois (1er ; 17 points), qui se déplacent demain mercredi 3 janvier au stade Kolda pour rencontrer le Casa Sports (14e, 5 points) ont l'opportunité de prendre la première place en cas de victoire.
Bien placé pour se hisser à la première place, le Jaraaf (3e ; 16 points) n’a pu profiter de l'occasion après le point du nul (2-2) enregistré lors de la réception du Stade de Mbour (8e ; 10 points). Grâce à son précieux succès (2-1) obtenu en déplacement sur la pelouse de Diambars 9e, 9 points) au stade Lat Dior, la Linguère de Saint-Louis fait un bond en quittant la 6e place pour la 4e place du classement (14 points).
L'AS Pikine (6e ; 13 points) qui lorgnait une place dans le trio de tête a été contraint à domicile au match nul (0-0) face à Génération Foot (9 points).
L'US Gorée qui a enchaîné au stade Iba Mar Diop, une deuxième victoire (1-0) devant Ouakam remonte à la 7ème place avec 13 points.
De son côté, la Sonacos a quitté la place de premier relégable pour la 12e place (9 pts) après sa courte victoire (1-0) face à Jamono Fatick (11e, 9 points).
«LE SENEGAL S’EST DONNE LES MOYENS TECHNIQUES, PHYSIQUES, TACTIQUES ET MENTAUX POUR RAMENER LE TROPHEE»
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor a réitéré l’ambition du Sénégal de conserver son titre lors de la CAN 2033 qui s’ouvre dans quelques jours en Côte d’Ivoire
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor a réitéré l’ambition du Sénégal de conserver son titre lors de la CAN 2033 qui s’ouvre dans quelques jours en Côte d’Ivoire. Le président de la FSF qui s’exprimait ce dimanche 31 décembre lors de la rencontre Us Gorée–Us Ouakam a fait part de son optimisme a estimé que l’équipe nationale s’est donnée les moyens techniques, physiques, tactique et mentaux pour ramener le trophée à Dakar.
L e Sénégal est prêt pour aller reconquérir le titre continental lors de la CAN 2023 qui se dispute du 11 janvier au 13 février à Abidjan. Me Augustin Senghor a réitéré cet objectif ce dimanche 31 janvier au stade Iba Mar Diop en marge de la rencontre qui a opposée l’Us Gorée-Us Gorée, comptant pour la 10ème journée de la Ligue 1.
Le président de la Fédération sénégalaise de football pense qu’il n’y a aucun syndrome des tenants du titre qui échouent souvent dans leur tentative de conserver le titre. Si l’on sait que, seuls le Ghana, le Cameroun et l’Egypte ont, à ce jour réussi la performance de remporter deux trophées successifs.
«Il n’y a pas de syndrome des champions d’Afrique. Je pense qu’on joue au football. On est champion sortant et on part avec l’ambition de garder notre trophée. D’autres vont essayer de nous damer le pion mais nous sommes prêts avec beaucoup de motivation, d’ambition et aussi avec un zest d’humilité pour justement rééditer des exploits comme celui de 2022. Il faut savoir se recréer, se remettre en cause pour arriver à arracher ce trophée et le ramener à Dakar. C’est ça l’objectif. Quelle que soit l’adversité, ce sera difficile. Mais je pense que l’équipe nationale s’est donnée les moyens techniques, physiques, tactiques et mentaux pour ramener le trophée à Dakar», a-t-il déclaré, avant de se prononcer sur l’état des joueurs blessés : «On sait que ce sont des moments très sensibles. On ausculte et on observe nos joueurs. On n’est jamais à l’abri et espère sincèrement que ça ne soit pas grave. Ce qui est important c’est surtout que le coach a un effectif de 27 joueurs et s’était préparé en conséquence dans ces cas de joueurs interchangeables. Je pense qu’au moins, pour le début de la saison, on pourra avoir une équipe qui tiendra la route jusqu’à ce que les blessés reviennent. Ce sera un bon mercato pour nous et on sera en course pour le tournoi».
VIDEO
MODOU LO, ÉTERNEL ROI DES ARÈNES
Terrible d'efficacité, le lutteur de l'écurie Rock Énergie a une nouvelle fois démontré toute sa puissance en mettant rapidement son adversaire hors de combat. Il conforte un peu plus son statut de légende vivante de la lutte sénégalaise
Le lutteur de l’écurie Rock Énergie, Modou Lo, a terrassé Boy Niang 2 de Pikine en quelques minutes lors d’un combat organisé, lundi, à l’arène nationale, conservant ainsi son titre de Roi des arènes.
Après plusieurs avertissements par l’arbitre pour passivité, les deux lutteurs ont pris l’initiative de se battre en échangeant des coups-de-poing.
Boy Niang 2 n’a pas réussi à saisir la jambe de Modou Lo qui est parvenu à se libérer.
Voyant que Boy Niang 2 résiste, il fait appel à sa technique pour le terrasser.
En 18 ans de présence dans l’arène, Modou Lo a livré 26 combats pour l’écurie Rock Énergie dont 22 victoires. Il a une fois fait match nul, en 2011, contre Lac de Guiers 2.
Le champion de lutte avec frappe (2007-2008) de 39 ans a connu trois défaites dans sa carrière, deux contre Balla Gaye2 (2010-2019) et une contre Bombardier en 2015 pour le titre de Roi des arènes.
Le 28 juillet 2019, le natif de Taïba Ndiaye (Thiès) bat Eumeu Sène et devient Roi des arènes. Durant la saison 2012-2013, il connait une année blanche.
Son dernier combat du 5 novembre 2023 s’est soldé par une victoire contre Ama Baldé qu’il a terrassé en 52 secondes.
Moins de deux mois après, Modou Lo fait subir le même sort à Boy Niang 2 et conserve son titre de Roi des arènes.
SORTI SUR BLESSURE, LE MESSAGE RASSURANT DE PAPE MATAR SARR
Sorti blessé du match qui opposait Tottenham, son club, à Bournemouth, Pape Matar Sarr vient de réagir sur son compte Instagram. Un message plutôt rassurant. «Plus de peur que de mal, on se voit pour la Can», a publié le milieu de terrain
iGFM - Pape Matar Sarr a posté un bref message sur Instagram, suite à sa blessure qui inquiète les supporters de l’équipe nationale du Sénégal. Un message plutôt rassurant.
Sorti blessé du match qui opposait Tottenham, son club, à Bournemouth, Pape Matar Sarr vient de réagir sur son compte Instagram. Un message plutôt rassurant. «Plus de peur que de mal, on se voit pour la Can», a publié le milieu de terrain sur le réseau social.
Face à la presse, son coach avait été un peu plus prudent sur son état. Il avait déclaré que «Pape a été touché aux ischio-jambiers.» «Il est ému car il veut repartir avec son équipe nationale à la Can. C'est un grand tournoi pour eux. C'est décevant pour lui mais j'espère que ce n'est pas trop grave et qu'il pourra encore partir et contribuer pour son pays», a ajouté Ange Potescoglu.
ANGE POSTECOGLOU DÉFEND LA CAN ET LA COUPE D’ASIE
L’entraîneur de Tottenham demande aux différents coachs de respecter toutes les compétitions internationales. « Beaucoup d’européens pensent que l’Euro est assez important. C’est la même chose pour la Coupe d’Asie ou la Coupe d’Afrique des Nations.
Les clubs européens se préparent aux départs éphémères de certains de leurs joueurs. Un sujet qui suscite de vives réactions.
Face à cette situation, Ange Postecoglou a poussé un coup de gueule. L’entraîneur de Tottenham demande aux différents coachs de respecter toutes les compétitions internationales. « Beaucoup d’européens pensent que l’Euro est assez important. C’est la même chose pour la Coupe d’Asie ou la Coupe d’Afrique des Nations. J’espère que Sonny (Son) va aller loin et qu’il terminera de nouveau finaliste face à l’Australie. » Les Spurs seront privés de Pape Matar Sarr, d’Yves Bissouma et surtout d’Heung-min Son.
Pour rappel, la CAN 2023 sera active du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire. La Coupe d’Asie se tiendra quant à elle du 12 janvier au 10 février au Qatar.