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28 novembre 2024
Sports
COUP DUR POUR LE CAMEROUN, VINCENT ABOUBAKAR GRAVEMENT BLESSÉ
L'attaquant des Lions indomptables serait victime d'une grave blessure aujourd'hui durant la séance d'entraînement du Cameroun, selon le média camerounais, "Allez les Lions", qui a relayé l'information sur son compte twitter.
iGFM (Dakar) Vincent Aboubakar aurait été victime d'une grave blessure aujourd'hui durant la séance d'entraînement du Cameroun, selon "Allez les Lions", média spécialisé sur le foot camerounais.
Si l'information est confirmée par la Fédération camerounaise de football, ce serait un énorme coup dur. En effet, Vincent Aboubakar aurait été victime d'une grave blessure aujourd'hui durant la séance d'entraînement du Cameroun, selon le média camerounais, "Allez les Lions", qui a relayé l'information sur son compte twitter.
Son forfait déjà annoncé...
En attendant la confirmation, le capitaine des Lions indomptables va subir des examens complémentaires afin de déterminer la nature de la blessure. Même si beaucoup de médias annoncent son forfait pour la compétition.Le Cameroun joue son premier match de la CAN, ce lundi contre la Guinée.
L'AMBIANCE À J-1 DE L'OUVERTURE DE LA CAN
Le plus grand tournoi du football africain, démarre samedi en Côte d’Ivoire. Le pays hôte, qui attend jusqu'à 1,5 million de visiteurs, se dit prêt. De quoi réjouir de nombreux Africains sur un continent réputé pour sa ferveur autour du ballon rond
Le plus grand tournoi du football africain, démarre samedi en Côte d’Ivoire. Le pays hôte, qui attend jusqu'à 1,5 million de visiteurs, se dit prêt. De quoi réjouir de nombreux Africains sur un continent réputé pour sa ferveur autour du ballon rond.
CÔTE D’IVOIRE, SÉBASTIEN HALLER FORFAIT POUR LE MATCH D’OUVERTURE
L’avant-centre vedette de la Côte d’Ivoire, Sebastien Haller, n’est pas suffisamment remis d’une blessure à la cheville gauche pour disputer le match d’ouverture de la CAN contre la Guinée-Bissau.
L’avant-centre vedette de la Côte d’Ivoire, Sebastien Haller, n’est pas suffisamment remis d’une blessure à la cheville gauche pour disputer le match d’ouverture de la CAN contre la Guinée-Bissau, a annoncé vendredi le sélectionneur Jean-Louis Gasset.
« Demain (samedi), il ne sera pas dans le groupe c’est sûr, mais il y a cinq jours entre le premier et le deuxième match » contre le Nigeria, a dit le technicien, ajoutant que l’ailier Simon Adingra était également forfait contre la Guinée-Bissau.
Haller, qui évolue en club à Dortmund, « va faire un travail conséquent, on va voir comment réagit sa cheville, au même titre que Simon Adingra, qui lui avait un problème musculaire. Ils ont repris l’entraînement avec le groupe ».
« Tout va bien », a encore assuré Gasset, « on est dans les délais, on a passé hier (jeudi) les IRM de contrôle, le professeur (Abdoulaye) Bana (le médecin de l’équipe) est revenu ravi ».
Haller et Adingra « ont mis les chaussures et commencé à courir avec le groupe, ils ont fait un tennis ballon. Tout se déroule comme prévu », selon lui.
CAN 2023, SÉNÉGAL-CÔTE D’IVOIRE, LA FINALE RÊVÉE DES IVOIRIENS
La 34e de la CAN débute ce samedi. Les populations de Yamoussoukro en sont déjà aux pronostics. L’affiche Sénégal-Côte d’Ivoire est leur finale rêvée ; même si les deux équipes pourraient se rencontrer avant ce stade de la compétition.
En Côte d’Ivoire, à Yamoussoukro particulièrement, le Sénégal a la cote. Les champions d’Afrique focalisent toutes les attentions et sont désignés comme les grands favoris de ce tournoi. Pour les populations locales, le match Sénégal-Côte d’Ivoire est une finale de rêve. Et elles espèrent que ces deux équipes se croiseront pour l’acte final. Elles sont convaincues que le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont les deux meilleures équipes de cette 34e édition de la Can et ont les arguments nécessaires pour aller jusqu’au bout. Ici, on ne se gêne guère pour afficher sa préférence pour cette affiche. Teli Eric Jaurès est convaincu que le Sénégal sera sacré au soir du 11 février. «J’aime bien cette équipe du Sénégal, parce qu’elle dispose de bons joueurs. En plus, elle est unie et bien organisée», a-t-il indiqué.
Que le Sénégal décroche une deuxième étoile ne sera pas une surprise pour lui. «Je suis Ivoirien, mais je prie que le Sénégal remporte la Can, parce que c’est une bonne équipe. Ils sont soudés et ont un sélectionneur local qui inspire le respect. Les Sénégalais étaient unis et solidaires. C’est pour cette raison qu’ils avaient remporté le titre au Cameroun», a indiqué Teli Eric Jaurès. Ce qui n’est pas le cas pour la Côte d’Ivoire qui, selon lui, n’est pas très bien organisée. «Il y a beaucoup de divergences autour de l’équipe. La Côte d’Ivoire a une bonne équipe, mais quand on élimine un grand joueur comme Zaha, c’est déplorable», a-t-il fait savoir. «Quand vous êtes unis, vous pouvez avancer et la Côte d’Ivoire n’est pas unie», a-t-il déploré.
Koffi Amani est convaincu que la Côte d’Ivoire va battre le Sénégal, même s’il reconnaît que notre pays a «une bonne équipe bien structurée, bien organisée». Selon lui, la Côte d’Ivoire joue la Can à domicile ; ce qui, selon lui, est une source de motivation. «Notre président Alassane Ouattara est un gagneur. Il a donné la voie et il a tout mis en œuvre pour que la coupe reste chez nous. Les supporters sont mobilisés et le jour de la finale, le stade sera rempli, pour booster l’équipe vers la victoire». Pour M. Amani, la Can de 1984 pendant laquelle les «Éléphants» avaient été éliminés au premier tour, est un vieux souvenir. «Ce sera différent de 1984. Avec beaucoup d’échecs, on a appris. On est revenus beaucoup plus forts que le Sénégal», a-t-il indiqué.
«En 1986, la Côte d’Ivoire a éliminé le Sénégal et en 1992, on a remporté la Can qui s’est jouée au Sénégal. Et comme dit l’adage, jamais deux sans trois», a-t-il indiqué. Pour Aubin N’Zebo, le trophée ne sortira pas de la Côte d’Ivoire, car, croit-il savoir, les «Éléphants» sont déterminés à rester maîtres chez eux. «Nous attendons cette Can depuis quarante ans et nous ne laisserons pas le Sénégal gâcher notre fête», a-t-il insisté.
Sapeur-pompier et guide à la Fondation Houphouët-Boigny, Kouakou Dappa est également pour une finale Côte d’Ivoire-Sénégal. «Ce sera une belle finale, mais si le Sénégal gagne, on fermera toutes les frontières», a-t-il ironisé, non sans reconnaître le talent de l’équipe d’Aliou Cissé. M. Dappa est convaincu que les «Éléphants» sortiront victorieux de cette confrontation.
Maxime Dano, libraire, est du même avis. «Nous voulons jouer le Sénégal en finale. J’aime le pays, j’aime Sadio Mané qui est un bon joueur. Mais la coupe va rester chez nous, parce qu’on a une bonne équipe, la meilleure équipe de cette Can», assure-t-il. Sa collègue, Kadio Valentine, quant à elle, supporte le Sénégal. Grâce, dit-elle, à la générosité de Sadio Mané. «En plus d’être un grand joueur, il a le cœur sur la main», a-t-elle justifié. Cependant, a-t-elle précisé, son cœur penchera du côté de son pays une fois que le Sénégal affrontera la Côte d’Ivoire en finale. Et elle souhaite de tous ses vœux que le trophée reste en Côte d’Ivoire.
Pour l’heure, la finale est encore loin. La compétition démarre demain. La Côte d’Ivoire devra d’abord sortir indemne de son groupe qu’elle partage avec le Nigeria, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale. Le Sénégal devra en faire de même dans le groupe C où il affrontera le Cameroun, la Gambie et la Guinée.
LA PRESSE À L'ÉPREUVE D’UN DOUBLE DÉFI
Entre CAN et élections, les médias sénégalais sont sur le pont. Plongée dans les coulisses des préparatifs de L'Observateur et Seneweb, déterminés à relever avec brio le challenge de la compétition footballistique et du rendez-vous démocratique à venir
Avoir de la matière. Cette expression trouve tout son sens dans le journalisme où elle est même rangée dans le registre du jargon. Et de la matière, la presse sénégalaise ne pouvait rêver mieux. Deux actualités la lui offrent : la trente-quatrième Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en Côte d’Ivoire, qui démarre ce samedi, et l’élection présidentielle du 25 février.
Deux évènements qui feront battre le pouls du Sénégal pendant deux mois. Pour le premier, qui se tient du 13 janvier au 11 février, le Sénégal aura à cœur de défendre son titre de champion d’Afrique. Pour le second, il s’agira de choisir, le 25 février, l’homme ou la femme qui présidera aux destinées du pays durant les cinq prochaines années.
Du pain béni pour les rédactions sénégalaises. Dans deux d’entre elles, le quotidien L’Observateur et le site d’informations Seneweb, sises à Dakar, on a presque fini de peaufiner les plans de couverture de ces deux évènements, qui se chevauchent quasiment. En effet, si l’équipe nationale du Sénégal arrive jusqu’à la finale de la compétition, l’on sera dans le même temps dans la ferveur de la CAN et de la campagne électorale qui démarre le 4 février.
A L’Observateur, quotidien dakarois parmi les plus forts tirages, la coïncidence entre la compétition continentale de football et le début de la campagne pour le scrutin présidentiel sénégalais ne signifie pas une plus grande pression pour l’équipe éditoriale.
‘’L’expérience des grands évènements’’
‘’Nous avons l’expérience des grands évènements avec des journalistes qui ont l’habitude de couvrir la CAN et les échéances électorales sénégalaises’’, confie, sans fausse modestie, Saliou Gackou, le rédacteur en chef.
En cette veille de CAN, le service des Sports est évidemment mis en première ligne. Son principal responsable, Idrissa Sané, a déjà la tête en Côte d’Ivoire. Il devrait y aller en compagnie d’un autre journaliste et d’un photographe. La politique des quotas établie par la Confédération africaine de football pour faire face à un nombre record de demandes d’accréditation, en hausse de 90% par rapport à l’édition précédente, au Cameroun, ne permet pas à son journal d’envoyer une équipe plus conséquente de reporters.
Pour autant, Sané, quatre CAN et deux Coupe du monde à son actif, maintient intact son enthousiasme. ‘’Il faut se réinventer à chaque CAN pour offrir à nos lecteurs une bonne couverture – nous le leur devons, mais également rivaliser avec la concurrence’’, dit-il.
A en croire son rédacteur en chef, Gackou, ‘’L’Observateur mettra l’accent sur des papiers découvertes et des papiers magazine’’. ‘’Comme nous l’avions fait lors de la dernière édition, en 2019, avec des plongées dans les familles de joueurs’’, renchérit Sané, qui se remémore ‘’l’immersion’’, un reportage de leur correspondant à Louga (nord), dans la famille de Pape Guèye, le milieu de terrain sénégalais.
‘’Pour la présente, nous privilégierons les dossiers, les reportages, les enquêtes et portraits, notamment dans les pays voisins qui partagent le même groupe à la CAN avec le Sénégal : la Gambie et la Guinée’’, ajoute Gakou. ‘’Il s’agit de faire plus que ce que nous avions l’habitude de faire, c’est-à-dire ne pas seulement se limiter aux comptes-rendus de matchs et à ce qui tourne seulement autour de la compétition. L’instantanéité de la radio et de la télé, qui a l’avantage de montrer des images, nous commande d’aller au-delà », poursuit-il.
Une couverture décalée
Pour la campagne électorale et le scrutin proprement dit, ‘’nous avons concocté un plan de couverture avec des innovations que je ne vais pas divulguer, bien entendu’’, fait savoir Gackou, avec un léger sourire. L’homme n’est pas très disert. De sa voix posée, il répond néanmoins à toutes les questions sans trop entrer dans les détails.
Une prudence compréhensible, sans doute guidée par la volonté de ne pas dévoiler la cuisine interne de son canard. Tout juste consent-il à dire que ‘’les journalistes des autres desks seront mis à contribution pour la couverture, de même que nos dix correspondants dans les régions, et les journalistes de tout le groupe Futures Médias’’, qui compte également en son sein une radio, une télé et un site d’informations.
A Seneweb, l’un des médias en ligne sénégalais les plus visités, on met les bouchées doubles pour assurer une bonne couverture de la CAN et de la présidentielle. Le site éponyme et la chaîne Youtube du média sont en pleins préparatifs. Pour l’évènement footballistique, ‘’nous avons pris les dispositions idoines’’, assure le rédacteur en chef, Adama Ndiaye. Plus précisément, ‘’une équipe d’une dizaine de journalistes et de cadreurs sera dépêchée en Côte d’Ivoire’’. Dans ce groupe d’envoyés spéciaux figurent même des présentateurs, car ‘’il est prévu de réaliser des plateaux télé’’, ajoute-t-il.
Pour mettre tout ce beau monde dans les meilleures conditions de travail, ‘’Seneweb a pris en location ses propres locaux, à Abidjan et à Yamoussoukro’’, confie ce jeune rédacteur en chef, passé par Nouvel Horizon et Intelligences Magazine. Il ajoute : ‘’Nos équipes resteront jusqu’à la fin de la compétition, quels que soient les résultats obtenus par l’équipe du Sénégal’’. D’ores et déjà, quelques journalistes et cadreurs sont sur place, appuyés par la rédaction d’Ivoire Matin, l’autre site d’informations de Seneweb ouvert à Abidjan.
Bien que le média en ligne dakarois n’ait pas encore arrêté un plan définitif de couverture de la présidentielle, ‘’la rédaction multiplie les réunions, en attendant la publication de la liste définitive des candidats’’, précise Adama. Mais, jure-t-il, ‘’ça sera une couverture qui sortira de l’ordinaire’’.
De nouvelles rubriques pour la CAN
A Seneweb, l’équipe éditoriale a fait preuve de créativité. ‘’Pour la CAN, nous avons lancé de nouvelles rubriques dont certaines, +En route pour la CAN+, par exemple, ont déjà démarré »’, informe le chef de la rédaction. ‘’En plus des reportages sur la CAN, des chroniques, des entretiens avec des spécialistes du football’’, ses équipes en réaliseront de plus ‘’décalés, sur la vie de tous les jours dans des villes ivoiriennes. Nous allons prendre l’accent ivoirien’’, sourit-il. Le nouchi – ce savoureux argot, mélange de dioula, de français et de malinké parlé notamment par les jeunes au pays d’Ahmadou Kourouma ? Voire.
Toujours est-il que ‘’la rédaction de Seneweb organisera des plateaux spéciaux, diffusera des duplex sur sa chaîne YouTube’’, fait savoir Adama. L’un des journalistes préposés à leur animation piaffe d’impatience à l’idée de les présenter. Ndèye Astou Konaté, journaliste multitâches, n’est pas du genre à se limiter à un seul desk. Elle rédige des articles pour le site internet et anime des émissions sur la chaîne YouTube. ‘’Je suis polyvalente’’, dit-elle, dans un sourire à faire fondre le plus obtus des prédicateurs.
C’est pour cette polyvalence qu’elle a été choisie pour faire partie de la délégation devant se rendre en Côte d’Ivoire. Dans la spacieuse salle de rédaction de Seneweb, où elle reçoit, un détail a toute son importance : la prédominance de journalistes féminins…
À Abidjan, la capitale économique ivoirienne et à Yamoussoukro, le camp de base de l’équipe nationale du Sénégal, qui abrite la célèbre basilique Notre-Dame-de-la Paix, Ndèye Astou s’acquittera, ‘’bien sûr de la couverture de la CAN proprement dite, mais également de la production de sujets décalés, plus softs, portant sur des volets sociaux, culturels, économiques, le quotidien de villes ivoiriennes’’. Sans doute de quartiers emblématiques d’Abidjan (Cocody, la coquette ; Treichville, le quartier le plus sénégalais de Côte d’Ivoire ; la populaire et noctambule Yopougon …).
La journaliste n’est pas novice dans la couverture de la CAN. Elle en sera à sa deuxième, après celle qui a vu les »Lions » du Sénégal remporter au Cameroun, le premier titre continental de leur histoire. Sans se risquer à un pronostic, elle croit toutefois en leur chance, et ‘’espère que la bande à Sadio Mané rééditera le coup de 2019’’.
Le coût de l’investissement humain et logistique
Pour réussir l’ambitieux pari d’une couverture inoubliable de la CAN et de la présidentielle, Seneweb n’a pas hésité à casser sa tirelire pour renforcer son équipe éditoriale et ses moyens logistiques. Selon le rédacteur en chef, ‘’ des recrutements et des acquisitions de nouveaux matériels vidéo ont été opérés pour la couverture des deux évènements’’. Et le média n’entend pas s’arrêter là. A en croire Adama, ‘’l’objectif est d’avoir jusqu’à une quinzaine de nouveaux collaborateurs : des rédacteurs et des cadreurs, pour également étoffer notre équipe de veille à la rédaction centrale et assurer un plus large maillage du territoire avec plus de correspondants régionaux.’’
Dans le cadre de ces recrutements et le financement de la couverture de la CAN, l’équipe commerciale de Seneweb, sous la houlette de Mme Diallo Fatou Kiné Diouf, a fait preuve d’ingéniosité. ‘’Rien que pour la CAN, un budget prévisionnel de plus d’une dizaine de millions de francs CFA est exécuté sous forme de préfinancement sur fonds propres, après nous être assuré de l’apport des sponsors et de nos partenaires’’, explique-t-elle.
Elle sera d’ailleurs du déplacement en côte d’Ivoire pour démarcher de nouveaux prospects, ‘’convaincre certains annonceurs partis en Côte d’Ivoire à cause des évènements politico-judiciaires sanglants de mars 2021’’.
Pour Mme Diallo, le plus grand rendez-vous évènementiel du continent, dans la première puissance économique de la zone ouest-africaine, de surcroît, offre de réelles opportunités marketing.
En attendant, dans les rédactions de Seneweb et de L’Observateur, les plans de couverture de la CAN ivoirienne et de la présidentielle sénégalaise sont déjà peaufinés et les journalistes fins prêts.
«TOUTES LES INFRASTRUCTURES SPORTIVES SONT PRETES»
À trois jours du plus grand événement sportif du continent, le président du Comité local d’organisation a fait le point sur les préparatifs pour cette CAN 2023.
La Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des nations masculine de football (CAN 2024) du 13 janvier au 11 février. À trois jours du plus grand événement sportif du continent, le président du Comité local d’organisation a fait le point sur les préparatifs pour cette CAN 2023.
À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations masculine de football (CAN 2023), pays hôte assure que tout est fin prêt. Le Comité d’organisation de la CAN (Cocan), qui organise cet événement, a fait le point face à la presse le 10 janvier.
«Toutes les infrastructures sportives sont prêtes», souligne François Amichia, le président du Cocan, à trois jours d’un tournoi prévu du 13 janvier au 11 février. Dès l’entame de sa conférence de presse, ce responsable abreuve les journalistes de chiffres : il y a 6 stades, 24 terrains d’entraînement, 52 matches, 101 arbitres, 20 000 bénévoles et près d’1,5 million de visiteurs attendus dans les stades.
«IL RESTE TRES PEU DE PLACES POUR LES MATCHES»
Le match d’ouverture Côte d’Ivoire-Guinée-Bissau se joue à guichet fermé. «Tous les tickets ont été vendus», assure François Amichia. «Il reste encore très peu de places pour les autres matches », ajoute ce responsable, sans donner de chiffres.
De nouvelles infrastructures ont été inaugurées ce 10 janvier à Abidjan pour faciliter les déplacements dans la capitale économique. Mais le Cocan encourage le public à utiliser les bus qui seront mis à disposition pour rallier les stades. «On souhaite que les véhicules particuliers ne soient pas utilisés», insiste François Amichia.
Par ailleurs, un plan de circulation d’Abidjan est en train d’être élaboré. Le but, poursuit François Amichia, «est de ne pas déranger les activités économiques».
(rfi.fr)
LES JOUEURS DE LA GAMBIE EXIGENT UNE PRIME AVANT LA CAN
Les internationaux gambiens ont refusé de s'entraîner mardi, réclamant le versement de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la compétition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Alors que la Coupe d'Afrique des Nations 2023 s'ouvre ce samedi en Côte d'Ivoire, l'équipe de la Gambie a failli ne pas pouvoir participer à la compétition en raison d'un mouvement de grève de ses joueurs. Selon des informations rapportées par le journal L'Équipe, les internationaux gambiens ont en effet refusé de s'entraîner mardi dernier, réclamant le versement d'une prime.
"Les joueurs, qui réclamaient une prime, ont décidé de ne pas s'y présenter", explique le ministre gambien des Sports Bakary Badjie, cité par L'Équipe. Les joueurs demandaient le paiement d'une prime de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la CAN 2023 après leur beau parcours lors de la précédente édition où ils avaient atteint les quarts de finale.
Pourtant, les joueurs avaient déjà perçu 5000€ chacun pour leur participation à un stage de préparation en Arabie saoudite début janvier, a souligné le ministre. Ils avaient également renoncé à une prime de qualification en échange de passeports diplomatiques. Mais face à cette situation "courante dans le football africain" selon ses termes, Bakary Badjie a reconnu son impuissance.
Cette affaire est même remontée jusqu'au président de la République gambienne Adama Barrow, alors en déplacement à l'étranger. "Il a donné pour instruction qu'on paie pour qu'on s'en tienne au plan, qui est d'aller en Côte d'Ivoire et faire de notre mieux", a déclaré le ministre des Sports. "Parfois, quand vous vous retrouvez dans une situation comme celle-là, que vous pouvez appeler du chantage, vous cédez dans l'intérêt du pays", a-t-il ajouté.
Si l'équipe gambienne a finalement pu partir grâce à l'intervention du chef de l'État, elle a dû faire face à un autre imprévu puisque l'avion qui devait l'emmener en Côte d'Ivoire a dû faire demi-tour après seulement neuf minutes de vol en raison d'une panne technique.
La Gambie lancera finalement sa Campagne africaine lundi contre le Sénégal, avec peut-être encore quelques incertitudes levées de justesse.
LA SÉLECTION GAMBIENNE DE FOOTBALL FORCÉE D'ABANDONNER SON VOL POUR LA CÔTE D'IVOIRE
Coup dur pour les Scorpions gambiens avant leur première CAN. Leur voyage vers Yamoussoukro a viré au cauchemar à cause d'une avarie en plein vol
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
La sélection gambienne de football se préparant à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) a dû abandonner son vol à destination de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, mercredi dernier, en raison d'une perte de pression et d'oxygène dans l'appareil, selon une information rapportée par le site d'information sportive The Athletic.
L'équipe gambienne effectuait le trajet entre Banjul, la capitale du pays, et Yamoussoukro, capitale administrative de Côte d'Ivoire. Elle venait de passer du temps en Arabie Saoudite dans le cadre de sa préparation pré-tournoi. Selon la Fédération gambienne de football (GFF), les problèmes techniques ont été découverts par l'équipage seulement neuf minutes après le décollage de Banjul. Ils ont été confirmés après l'atterrissage d'urgence dans la capitale gambienne.
Dans un communiqué, la compagnie aérienne Air Côte d'Ivoire, transporteur officiel de la CAN 2023, a reconnu le problème de pression ayant conduit à devoir faire demi-tour. La GFF a assuré que l'ensemble des passagers étaient "sains et saufs" et que l'équipe a pu s'entraîner le soir même sous les projecteurs du stade de Bakau.
Saidy Janko, l'ancien latéral de Manchester United et Celtic évoluant désormais à Young Boys, a déclaré sur les réseaux sociaux que les joueurs avaient ressenti une "chaleur intense" dès l'embarquement et que plusieurs s'étaient endormis. Le joueur de 28 ans a jugé la situation "inacceptable" à l'aube de la CAN.
"J'ai pu dormir quelques heures", a déclaré jeudi matin le sélectionneur Tom Saintfiet à la presse belge. "Mais beaucoup de mes joueurs sont encore sous le choc. Certains ont encore des vertiges ou des maux de tête. Mais aujourd'hui nous allons nous entraîner, nous n'avons pas le choix."
La Gambie, dont c'est la première participation à la CAN, débute face au Sénégal, tenant du titre, lundi prochain. Elle affrontera également la Guinée et le Cameroun dans son groupe.
Contactée par The Athletic, la Confédération Africaine de Football, organisatrice de la CAN, n'a pas donné suite pour le moment.
CAN 2023, L’ATTAQUE DE TOUTES LES INCERTITUDES
À Yamoussoukro depuis mardi, l’équipe nationale du Sénégal entame la dernière ligne droite en vue de la Can 2023 avec une entrée en lice lundi face à la Gambie. Les Lions devront néanmoins panser leur manque d’efficacité qui soulève des inquiétudes
À Yamoussoukro depuis mardi, l’équipe nationale du Sénégal entame la dernière ligne droite en vue de la Can 2023 avec une entrée en lice lundi face à la Gambie. Les Lions devront néanmoins panser leur manque d’efficacité qui soulève des inquiétudes avec l’état de forme chancelant des attaquants de cette Tanière.
L’opération reconquête a un pris tournant depuis ce mardi soir avec l’arrivée des Lions à Yamoussoukro pour prendre part à cette 34ème édition de la Can. Une arrivée sobre qui cache quelque peu la forte attente autour de cette équipe nationale du Sénégal qui sera en quête d’un doublé historique. La bande à Kalidou Koulibaly est focus sur la préparation du premier match contre la Gambie. Elle devra néanmoins panser ces tares notées contre le Niger qui a soulevé quelques incertitudes. Le manque d’efficacité devant les buts est celle qui semble inquiéter le plus. Les Lions ont raté plusieurs occasions qui pourraient leur porter préjudice lors de la Can où il faudra faire preuve d’efficacité.
L’attaque des Lions de cette Can 2023 ne semble pas mieux armée que celle de 2021.
L’incertitude est en effet de mise à la pointe de l’attaque après le forfait du titulaire, Boulaye Dia. Nicolas Jackson (7 sélections, 7 passes décisives) et Habib Diallo (21 sélections, 4 buts et trois passes décisives) devront batailler pour le poste de titulaire. L’un a montré des signes d’inefficacité avec Chelsea et n’a d’ailleurs pas encore marqué en sélection alors que l’autre a perdu sa place de titulaire à Al- Shabab. Appelé en renfort, Bamba Dieng est en pleine rédemption mais ne semble pas avoir le même panache qu’en 2022. Un manque de buteur qui n’inquiète pas Aliou Cissé du moment où le Sénégal n’a jamais connu un grand buteur en Can.
Pas le Sadio de 2022
Ce n’est pas également la grande santé sur les côtés où Sadio Mané n’a pas les mêmes jambes qui ont fait de lui le meilleur joueur de la dernière Can et deuxième au Ballon d’Or France Football. Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye sont en deçà de leur véritable forme tandis que Krépin Diatta est plus attendu comme back-up de Sabaly que comme attaquant excentré.
Sans une attaque flamboyante, le Sénégal pourrait essayer de s’inspirer du Cameroun 2017 et de l’Egypte 2022 (solide derrière et réaliste devant) pour espérer réussir ce doublé. Aliou Cissé pourra compter sur une arrière-garde qui a enchainé quatre clean sheets et qui a en son sein des joueurs confirmés et en pleine forme. Le technicien aux dreadlocks aura comme objectif de ne pas faire briller les attaquants mais faire en sorte que son équipe marque un but de plus que son adversaire. Il pourra s’appuyer sur le fait que son équipe a joué deux finales de Can sans un vrai buteur devant. Les Lions peuvent aussi monter en puissance pour faire honneur à leur rang.
Aliou Cissé ne manquera pas de régler les imperfections au moment où l’équipe nationale du Sénégal a pris ses quartiers à Yamoussoukro où elle est arrivée mardi vers 22 heures Gmt.
SADIO MANE DANS LE TOP 7 DES JOUEURS LES PLUS ATTENDUS À LA CAN
Qui régnera sur le continent africain lors des deux prochaines années ? La 34e CAN arrive, et les meilleurs joueurs d'Afrique ne pensent qu'à la finale prévue le 11 février 2024 au stade Alassane-Ouattara d'Abidjan.
Les plus grands footballeurs du continent se sont donnés rendez-vous pour la Coupe d’Afrique des nations 2024 (13 janvier-11 février) en Côte d’Ivoire. Tous rêvent de brandir le trophée dans le ciel d’Abidjan au soir de la finale. Focus sur sept joueurs sur lesquels reposent les espoirs de millions de supporters pour cette CAN.
Qui régnera sur le continent africain lors des deux prochaines années ? La 34e CAN arrive, et les meilleurs joueurs d'Afrique ne pensent qu'à la finale prévue le 11 février 2024 au stade Alassane-Ouattara d'Abidjan. Avant le coup d'envoi en Côte d'Ivoire, la rédaction de RFI dresse le profil des sept joueurs les plus attendus de la compétition.
SADIO MANE, LEADER DES CHAMPIONS D'AFRIQUE – SENEGAL
Honneur au champion en titre et meilleur joueur de la dernière édition au Cameroun. Sadio Mané, meilleur buteur de l'histoire du Sénégal (40 buts), est tout simplement le fer de lance des Lions. À 31 ans, l'attaquant reste la star et l'arme principale de l'équipe dirigée par Aliou Cissé. Il y a deux ans, il a mené son pays en terre promise, avec ce premier sacre tant attendu à Yaoundé face à l'Égypte. Aujourd'hui à Al-Nassr (Arabie saoudite), après six saisons dorées à Liverpool suivies d'un passage mitigé au Bayern Munich, Sadio Mané rêve de conserver le titre continental.
VICTOR OSIMHEN, JOUEUR AFRICAIN DE L'ANNEE ET ARME LETALE – NIGERIA
Il avait manqué la CAN 2022, victime d'abord de multiples fractures au visage, puis testé positif au Covid-19 avant la compétition. Cette fois, Victor Osimhen sera bien présent. Et c'est auréolé d'un nouveau statut qu'il se présente en Côte d'Ivoire. L'ancien Lillois a pris une dimension gigantesque à Naples, où il reste sur deux saisons majeures, notamment la dernière où il a fini champion d'Italie et meilleur buteur de Serie A (26 réalisations). Devenu l'un des attaquants les plus redoutables au monde, le Super Eagle sera scruté en Côte d'Ivoire, où le Nigeria entend jouer les premiers rôles.
YASSINE BOUNOU, DERNIER REMPART A L'AMBITION DEVORANTE – MAROC
Au sein des Lions de l'Atlas qui ont brillé lors d'une Coupe du monde 2022 historique, il a été l'un des meilleurs. Au Qatar, il a gardé sa cage inviolée notamment face aux flèches belges, espagnoles et portugaises. Yassine Bounou a même écœuré la Roja en repoussant deux tirs au but. Le gardien marocain a montré, à cette occasion, ce talent qui a fait de lui l'un des meilleurs portiers en Liga du côté du Séville FC, club avec lequel il a soulevé deux fois la Ligue Europa en trois ans. En toute logique, le Maroc débarque en Côte d'Ivoire avec le costume de favori. Et le sélectionneur Walid Regragui compte évidemment sur Yassine Bounou pour aller chercher une CAN après laquelle les Marocains courent depuis 48 ans.
SEBASTIEN HALLER, LE REVENANT EN QUETE DE REBOND – COTE D'IVOIRE
Son histoire a bouleversé le monde du ballon rond. Mi-2022, Sébastien Haller, tout juste recruté par le Borussia Dortmund, mettait sa carrière en suspens quelques mois, le temps de soigner un cancer. Guéri et revenu à la compétition il y a tout juste un an, l'attaquant peine à retrouver l'éclat qui était le sien à l'Ajax Amsterdam. À Dortmund, l'Ivoirien a perdu sa place de titulaire et piétine (14 matches toutes compétitions confondues pour deux buts en Coupe d'Allemagne cette saison). Pour l'Éléphant, cette CAN à domicile peut être l'occasion de revenir à son meilleur niveau.
RIYAD MAHREZ, LE FENNEC REVANCHARD – ALGERIE
C'est peu dire que l'année 2022 fut douloureuse pour l'Algérie. Les champions d'Afrique 2019 furent éliminés dès le premier tour de la CAN au Cameroun, avant de perdre leur billet pour le Mondial au Qatar dans les derniers instants face aux Lions indomptables. Deux échecs cuisants pour capitaine Mahrez, plus verni en club pour sa dernière saison à Manchester City, où il a signé le triplé Premier League-CupLigue des champions. Parti en Arabie saoudite à Al-Ahli à l'été 2023, Riyad Mahrez compte bien montrer que les Fennecs ont toujours de l'appétit et laver l'affront de 2022.
SERHOU GUIRASSY, LA MACHINE A MARQUER – GUINEE
Il est l'une des nouvelles attractions de cet exercice 2023- 2024, et le principal acteur de la très bonne première moitié de saison du VfB Stuttgart en Bundesliga. En Allemagne, Serhou Guirassy est en feu, et c'est toute la Guinée qui se prend à croire à une CAN de folie dans son sillage. Auteur de 10 buts sur les cinq premières journées, l'attaquant de 27 ans a poursuivi sur cette formidable lancée jusqu'à une blessure aux ischio-jambiers fin octobre. Cette lésion a cassé sa dynamique, mais Serhou Guirassy a retrouvé du rythme en décembre. Un retour idéal à l'heure de disputer sa première CAN.
MOHAMED SALAH, LA QUETE DU GRAAL AFRICAIN SE POURSUIT – EGYPTE
Devenu roi en Angleterre avec Liverpool, où il a conquis Premier League et Ligue des champions, Mohamed Salah court toujours après la consécration avec les Pharaons. International depuis 2011, l'attaquant n'a pas connu les conquêtes de l'Égypte du début des années 2000. Pire, il a échoué à deux reprises en finale : une première fois en 2017 face au Cameroun, une seconde fois lors de la dernière édition face au Sénégal. À 31 ans, le capitaine égyptien ne veut plus passer à côté d'une destinée en or avec son pays. Le buteur fera tout pour, enfin, mettre la main sur cette CAN qui lui échappe depuis des années.