iGFM (Dakar) Sadio Mané a déclaré forfait pour les deux prochains matchs des Lions du Sénégal.
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) porte à la connaissance du public que le joueur Sadio Mané, blessé en club, est arrivé en sélection avec des douleurs au niveau du genou droit. Les examens passés dimanche 02 juin 2024 ont révélé une lésion au niveau des aponévroses du biceps fémoral et du gastrocnémien latéral.
Par conséquent, cette blessure va l’empêcher de disputer les deux prochains matchs avec l’équipe nationale contre la RDC et la Mauritanie.
Par ailleurs, le joueur Arouna Sanganté qui ressent des douleurs aux mollets reste ce jour sous surveillance médicale.
AVEC MANE-JACKSON-IZO : CISSE AFFUTE SES FLECHES !
Sénégal-Rdc. Vitesse et explosivité en attaque. Le Sénégal retrouve les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, avec la réception en match aller, ce jeudi 6 juin, des Léopards de la Rd Congo, au Stade Abdoulaye Wade.
Avec la tendance très prisée des blocs bas, la meilleure manière de contourner un tel dispositif défensif, que la Rdc pourrait adopter, c’est d’avoir des attaquants explosifs et qui vont vite. Justement, avec le trident offensif Ismaïla Sarr-Nicolas Jackson Sadio Mané, le sélectionneur, Aliou Cissé, tient sous la main des profils à l’emploi.
Le Sénégal retrouve les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, avec la réception en match aller, ce jeudi 6 juin, des Léopards de la Rd Congo, au Stade Abdoulaye Wade. Un match super important, à fort enjeu pour les Lions, leaders de leur groupe, et qui pourraient, en cas de succès, face à l’un de leurs dauphins, faire le break. Evidemment, la tâche ne sera pas facile, devant des Léopards qui ont fait une bonne Can ivoirienne, en s’arrêtant en demifinale, sortis par le pays-hôte.
Mais côté sénégalais, on veut garder la tête du Groupe B. Et pour y arriver, seule la victoire sera belle, en attendant le déplacement, trois jours après, chez nos voisins mauritaniens. Il faudra aussi se donner les moyens d’y parvenir pour décrocher ces trois précieux points.
Du coup, il faut s’attendre à un «match d’attaque» des Lions qui vont faire face à des Léopards qui vont débarquer à Diamniadio dans l’espoir de retourner à Kinshasa avec un résultat positif. Et il est sûr que Chancel Mbemba et ses coéquipiers vont utiliser des stratégies appropriées pour y parvenir. Et sous ce chapitre, on ne serait pas étonné que leur coach, Sébastien Desabre, opte pour un bloc bas. Une tendance très prisée et qui ne laisse pas un bon souvenir à Cissé qui s’est souvent cassé les dents face à une telle stratégie.
«El Tactico», qui a dû retenir les leçons d’une équation souvent difficile à résoudre, a sûrement une idée en tête au cas où son collègue opterait pour une défense renforcée.
Et la meilleure manière de contourner le bloc bas, ce sont les transitions rapides, avec des attaquants qui allient vitesse et explosivité. Et là, on ne va pas dire que Cissé n’a pas sous la main de tels profils, pour un trident offensif de feu.
Tout dépend d’une bonne animation
D’abord avec Ismaïla Sarr qui a fait du couloir droit son jardin. Le Marseillais, dans un bon jour, peut tout balayer sur son passage grâce à sa vitesse. Justement, cette qualité de vitesse, on la retrouve aussi chez Nicolas Jackson.
N’ayant pas été le premier choix du sélectionneur comme pointe, lors des derniers matchs, parce que barré par Habib Diallo, l’avant-centre des Blues, crédité d’une grosse fin de saison, respire la forme. Deuxième meilleur buteur de de Chelsea en Premier League, avec 14 buts, derrière Cole Palmer 22, «Nico» a depuis pris de la bouteille, en révélant ses qualités de vivacité, de dribbleur et très à l’aise dans le jeu en profondeur.
A gauche aussi, il y a de la matière, avec Sadio Mané qui n’est plus à présenter. Bien que n’ayant plus ses jambes de 20 ans, le «Saoudien» possède toujours cette capacité d’accélération qui laisse toujours à quai son vis-à-vis.
Evidemment, toute cette mayonnaise ne peut prendre qu’à partir d’une bonne animation, d’un schéma directeur ou d’un circuit préférentiel précis. Et souvent, c’est à ce niveau que la machine se grippe.
Avec Gana Guèye, Pape Guèye, Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, Lamine Camara…, le sélectionneur a du beau monde dans l’entrejeu lui permettant de mettre sur orbite ses véloces attaquants. On attend de voir.
PETRO DE LUANDA DECROCHE SON PREMIER TROPHEE
C’est fait ! Le Petro de Luanda est sur le toit de la Basketball Africa League (Bal). Samedi à Kigali, pour la finale de la saison 4, les Angolais ont battu en finale Al Ahly Libye (107-94).
L’équipe angolaise du Petro de Luanda a battu Al Ahly Libye (107-94) samedi en finale de la saison 4 de la Basketball Africa League (Bal), qui s’est déroulée à la Bk Arena de Kigali, au Rwanda. Finalistes de l’édition 2022, les Angolais s’offrent ainsi leur premier trophée.
C’est fait ! Le Petro de Luanda est sur le toit de la Basketball Africa League (Bal). Samedi à Kigali, pour la finale de la saison 4, les Angolais ont battu en finale Al Ahly Libye (107-94).
Finaliste lors de la dernière édition, le Petro de Luanda devient la première équipe subsaharienne, après Zamalek de l’Egypte et l’Us monastirienne de la Tunisie, à remporter le trophée. L’équipe angolaise a obtenu un score de 5 à 2 lors de la phase de groupes de la Conférence Kalahari à Pretoria, en Afrique du Sud, et des séries éliminatoires, battant l’As Douanes (Sénégal) et Cape Twon Tigers (Afrique du Sud), respectivement en quart et demi-finale. Alors que Rivers Hoopers du Nigeria a décroché la troisième place après sa victoire sur Cape Twon Tigers (80-57).
Le Sud-soudanais Lual-Acuil Mvp
A noter la grosse prestation de Lual-Acuil. Le Sud-soudanais a inscrit son nom dans l’histoire de la Bal, pour une première participation. Seul le trophée du champion aura échappé à Jo Lual-Acuil, qui a été monstrueux lors de ce tournoi en s’adjugeant trois distinctions.
Avec 42 points inscrits, il détrône Will Perry (41 pts) et détient le nouveau record de points inscrits dans un match de la Bal.
Meilleur marqueur avec une moyenne de 21, 1 points, 9, 9 rebonds et 1, 6 bloc, meilleur marqueur et joueur défensif, il est désigné Mvp de la Bal 2024. En plus d’être dans l’équipe «All Defensive», il fait partie aussi du «All Bal First Team», autrement dit l’équipe-type de la saison 4. Une équipe-type dans laquelle on retrouve Harouna Abdoulaye Amadou de l’As Douanes.
Odaudu Ogoh succède à coach Pabi
A noter que le coach de Rivers Hoopers, Odaudu Ogoh, a été désigné meilleur entraîneur de la saison. Le Nigérian succède au Sénégalais de l’As Douanes, Mamadou Guèye «Pabi», éliminé en quart de finale par Petro de Luanda. Avec un bilan de 6 victoires contre 3 défaites, l’équipe de Rivers Hoopers avait surpris tout le monde pour s’adjuger la première place de la Conférence Sahara, à Dakar. Plusieurs anciens joueurs de la Nba étaient présents, notamment les ambassadeurs de la Bal et investisseurs Nba Afrique, Luol Deng, Ian Mahinmi et Joakim Noah.
KARIM MANE RECOUVRE SA NATIONALITE SPORTIVE SENEGALAISE
« La Fédération Sénégalaise de Basket-ball informe que, sur décision exceptionnelle de la FIBA datée du 28 mai 2024, le basketteur Karim Mané, né au Sénégal et naturalisé canadien, est autorisé à jouer pour l’équipe nationale du Sénégal.
Né en 2000 à Dakar, Karim Mané a quitté le Sénégal à l’âge de 7 ans pour s’établir au Canada avec sa famille. Évoluant au poste 1, Karim Mané avait joué avec l’équipe nationale du Canada face au Sénégal lors des championnats du monde U19 en Grèce en 2019. Mané est passé au Orlando Magic en NBA en 2020/2021, puis en GLeague, Karim Mané a évolué cette saison 2023/2024 en ligue bulgare avec une moyenne de 21,2 points, 7,9 rebonds et 6 passes décisives par match.
« La Fédération Sénégalaise de Basket-ball informe que, sur décision exceptionnelle de la FIBA datée du 28 mai 2024, le basketteur Karim Mané, né au Sénégal et naturalisé canadien, est autorisé à jouer pour l’équipe nationale du Sénégal. En effet, suite à des pourparlers entre le staff des Lions et le joueur Karim Mané qui avait manifesté son désir de jouer pour le Sénégal, une procédure administrative avait été introduite par la Fédération Sénégalaise de Basket-ball (FSBB) auprès de la FIBA », peut-on lire dans le communiqué de la FSBB.
En réponse à cette décision de la FIBA qui permet à Karim Mané de jouer pour le Sénégal sans limitation, le sélectionneur national Desagana Diop a donné ses commentaires : « C’est une grande avancée pour le Sénégal de voir l’un de ses enfants revenir. Karim est un joueur qui occupe un poste où nous manquons un peu de ressources. J’espère qu’il saura saisir cette opportunité et s’intégrer rapidement au sein du groupe actuel. Bienvenue à lui », a-t-il martelé.
LES LIONNES ARRACHENT LE NUL FACE AUX BAYANA-BAYANA
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
La série se poursuit pour les Lionnes. Invaincue à domicile depuis 2015, l’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a arraché le nul samedi contre l’Afrique du Sud (1-1), à Thiès, en match amical. Un résultat très valeureux et très encourageant dans cette entame de la préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Les joueuses de Mame Moussa Cissé étalent à huit leur série d’invincibilité qui remonte depuis une défaite (0-1) contre le Ghana, en amical, au mois d’avril 2023. Elles voudront confirmer, mardi prochain, face au même adversaire.
Pendant plusieurs minutes, on a assisté à une rencontre très peu emballante. Il a fallu attendre la fin du premier quart d’heure pour assister aux premières situations offensives, avec notamment ce bon service de Korka Fall pour Mama Diop, dont le centre-tir écrasé fini tranquillement dans les gants de Kaylin Swart (19e). De leur côté, avec une petite domination du ballon, les Sud-africaines répondent par l’intermédiaire de Nthabiseng Majiya, qui après avoir déposé Mareme Babou, voit sa frappe capter par la jeune gardienne des Lionnes Khady Faye (20e).
À la mi-temps, il n’y avait pas grand-chose à retenir de la part des deux équipes. Les Sénégalaises n’ont pas vraiment eu l’occasion de briller, même si Mama Diop (32e) et Nguénar Ndiaye (33e) se sont procurées quelques occasions. Les choses se sont accélérées au retour des vestiaires. Avec une équipe d’Afrique du Sud beaucoup plus attirée par le jeu offensif, la défense des Lionnes a souffert, et il a fallu un superbe sauvetage de Mbayang Sow puis un arrêt de Khady Faye pour que Kholosa Biyana n’ouvre pas le score sur cette double occasion (53e).
KHADY FAYE FAUTIVE, MBAYANG SOW SAUVE LES MEUBLES
À force d’imposer leur rythme, les championnes d’Afrique en titre ont finalement fait craquer la défense sénégalaise. Sortie très vite pour devancer Majiya, dont Biyana tentée de trouver, Khady Faye demande à sa défense de monter. Mais la portière des Lionnes manque son dégagement et permet aux Banyana Banyana de récupérer et de construire sur le côté gauche. Lancée sur la même action, Nthabiseng Majiya faufile entre Meta Camara et Mbayang Sow, et pique son ballon face à la sortie de Khady Faye. De quoi ouvrir le score (0-1, 69e). Mais il en fallait beaucoup plus à l’Afrique du Sud pour espérer sortir victorieuse de ce premier duel entre Lionnes et Banyana Banyana. Dans un final haletant, les partenaires de Korka Fall ont su trouver les ressources pour revenir dans la rencontre. Sur un coup franc de Mareme Babou, repris de la tête par Meta Camara, Sadigatou Diallo crée un énorme cafouillage entre deux Sud-africaines qui concèdent une faute de main. L’arbitre de la rencontre désigne le point du penalty, ce qui permet à Mbayang Sow de prendre Swart à contre-pied (90e+3).
LAMINE CAMARA ET METZ GLISSENT EN L2, CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Mbaye Niang met fin à sa carrière internationale.
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Les Grenats ont perdu sur le fil ( 2-2) face à Saint Etienn hier, dimanche en match retour des barrages. Les Stéphanois ont été portés par le Sénégalais Ibrahima Wadji qui a inscrit à la 116e minute, le but « assassin » qui relègue les Lorrains en Ligue 2 et hisse les « vert » dans l’élite. Le Week-end des Lions a été marqué par la décision de Mbaye Niang de mettre fin à sa carrière internationale.
Le FC Metz a perdu, dimanche, la dernière marche pour le maintien dans l’élite et évoluera la saison prochaine en Ligue 2. Battue (2-1) lors de la manche aller, l’équipe du trio sénégalais Lamine Camara, Pape Amadou Diallo et Cheikh Sabaly se devrait de rebondir sur la pelouse de Saint Symphorien pour pouvoir se sauver. Ils avaient de bonnes raisons d’y croire.
Les Grenats réduits à dix, dès la 6e minute avec un carton rouge de Pape Amadou Diallo sur une faute revisionnée par la Var, la tâche de remonter ce but d'écart s'annonçait d’emblée compliquée. Mais les Grenats réussiront à relever la tête grâce à Lamine Camara. Le milieu de terrain des Lions a montré la voie à son équipe dès la 17e minute. A la réception d’un centre fort et dévié, le Sénégalais va en profiter pour conclure dans le but vide. Il égalisait 2-2 sur l'ensemble des deux matchs. Les Grenats vont doubler la mise sur un penalty provoqué et transformé par Georges Mikautadze (2-0, 25e). Les Stéphanois ne tarderont pas à réagir pour réduire l’écart sur un but de Leo Petrot à la 35e (2-1). C’est l’égalité parfaite au terme des deux manches.
IBRAHIMA WADJI DOUCHE LES GRENATS ET HISSE ASSE EN L1
Dans les sept minutes de temps additionnel, le Sénégalais, premier buteur de ce match devrait céder sa place remplacée à la 91e minute. Les espoirs du FC Metz seront toutefois ruinés. Et c’est un autre joueur sénégalais qui surgit pour faire la différence. Après avoir manqué les cinq derniers matchs de la saison, Ibrahima Wadji rentre sur la pelouse à la 102e minute à la place de Sissoko. Servi par Appiah dans la surface, il a la lucidité de glisser le ballon au Sénégalais. Wadji finit le travail à bout portant et douche les Grenats. Après deux ans en Ligue 2, Saint Etienne retrouve l’élite. Quant à Metz, c’est le retour en Ligue 2 qu’il avait quittée il y a un an.
CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Le Week-end est marqué par l’annonce de Mbaye Niang. Le footballeur international sénégalais Mbaye Niang a décidé ce dimanche 2 juin de mettre un terme à sa carrière. « Après beaucoup de réflexions, j'arrête ma carrière de football », a indiqué samedi, en story sur Instagram, l’attaquant sénégalais agé de 29 ans et artisan du maintien d’Empoli en Série A italienne. Arrivé à Empoli cet hiver en toute fin de mercato, Mbaye Niang a terminé cette saison avec trois buts et une passe décisive en trois matchs de Série. Appelé en sélection en octobre 2017, Mbaye Niang avait participé à la CAN 2019 en Egypte mais aussi à la Coupe du monde 2018 où il s’était illustré par un deuxième but contre la Pologne (1-2). L’attaquant sénégalais (23 sélections) n’était plus apparu sous le maillot des Lions depuis le 13 novembre 2019 lors de la rencontre entre le Sénégal et le Congo pour le compte des qualifications de la CAN 2021.
LIGUE DES CHAMPIONS : 15E SACRE EUROPÉEN POUR LE REAL MADRID
Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets.
Ce samedi soir à Wembley (Londres), les Madrilènes de Carlo Ancelotti ont remporté une nouvelle coupe européenne face au Borussia Dortmund (2-0).
La force de l'habitude. Le Real Madrid a remporté la quinzième Ligue des champions de son histoire, en dominant le Borussia Dortmund en finale (0-2). Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets. Comme beaucoup d'adversaires des Madrilènes cette saison.
L'horrible première période du Real
Interrompue après quelques secondes de jeu par l'irruption de quatre intrus sur la pelouse, cette finale a rapidement pris une tournure inattendue. Bourreau du PSG en demi-finales et outsider à Wembley, le Borussia n'a pas affiché le moindre complexe et n'a pas tardé à malmener un Real fébrile et sans inspiration. Au long de la première période, la possession stérile des Merengue a tranché avec la capacité du club de la Rühr d'être dangereux en contres. Adeyemi (21e, 28e) et Füllkrug (23e) auraient pu récompenser la supériorité des leurs, mais il ont manqué d'efficacité dans le dernier geste. Pour son premier match de la saison en Ligue des champions, Courtois a dû s'employer pour sauver des Merengue inoffensifs jusqu'à la pause, avec seulement deux tirs au compteur. Du jamais-vu cette saison.
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Nous sommes le 27 mai 2023 au Westfalenstadion, et la tartine vient à nouveau de retomber côté confiture pour Dortmund. Les Jaune et Noir ont laissé échapper un titre de champion d’Allemagne qui leur tendait les bras en concédant le nul face à Mayence (2-2). Gros coup dur pour Marco Reus, Sébastien Haller et les autres, mais surtout pour Edin Terzić, dont la première saison complète en tant qu’entraîneur principal se termine en eau de boudin. En témoignent ses larmes face à un mur jaune qui continuait d’acclamer celui qui n’était encore qu’adjoint trois ans auparavant.
Sauf que le fils d’immigrés yougoslaves a de la ressource. L’hiver dernier, personne n’aurait parié sur un Dortmund en crise et sur lequel planait le spectre de la mutinerie. Si les Borussen doivent se contenter d’une 5e place en Bundesliga, les performances des coéquipiers d’Emre Can en Ligue des champions leur permettent aujourd’hui de rêver d’un titre inespéré. Alors que beaucoup le voyaient faire ses valises, Terzić s’est adapté. « On s’est demandé ce qu’il se passait, peut-être qu’ils voulaient jouer trop élégamment, or le football ne peut pas toujours être élégant, juge Peter Lange, qui lui a enseigné les rudiments du coaching à la Ruhr Universität-Bochum. De temps en temps, il faut trouver un compromis, et je crois qu’Edin et son staff l’ont trouvé en deuxième partie de saison. »
Coach caméléon
Pour le coach germano-croate, ce compromis passe d’abord par des changements fréquents de système, son traditionnel 4-2-3-1 laissant plus souvent la place à un 4-3-3. L’ancien adjoint de Slaven Bilić à West Ham et Beşiktaş a aussi su gérer son effectif, évoluant au gré des méformes et des arrivées hivernales. En deuxième partie de saison, exit Ramy Bensebaïni, Marius Wolf et même Marco Reus, dont le temps de jeu dans les gros matchs va fondre comme neige au soleil. Pour les remplacer, Terzić fait confiance à de fringants arrivants comme Ian Maatsen et Jadon Sancho, qui vont immédiatement donner satisfaction.
Mais l’adaptation du technicien de 41 ans est également passée par sa gestion des gros matchs, durant lesquels Dortmund sait laisser passer l’orage. Sur le terrain, le coach allemand a inculqué une niaque de fer à ses hommes, qui se sont illustrés par une agressivité défensive hors du commun face au PSG. Comme le Real face à Manchester City, les Jaune et Noir savent faire le dos rond et laisser passer leurs temps faibles pour mieux contre-attaquer par la suite. « Là où son équipe est bonne, c’est dans la patience défensive, estime Lucien Favre, dont Terzić a été l’adjoint au BvB avant de devenir calife à la place du calife. Ils sont rigoureux défensivement, avec en prime une super qualité de contre. Pendant vingt minutes, on ne les voit pas, et hop, ils claquent un but. » Voilà peut-être un début d’explication aux difficultés des hommes de la Ruhr en championnat, plus à l’aise en transition face aux grandes écuries européennes que lorsqu’il s’agit de dicter le jeu contre les clubs de Bundesliga.
Face au cru 2023-2024 du BvB, le dicton « dominer n’est pas gagné » ne s’est jamais autant vérifié. Durant cette édition de la C1, le bourreau du PSG est l’équipe ayant subi le plus de tirs (184), avec une moyenne par match (15,33) bien supérieure à des clubs comme Feyenoord (8,67), Lens (11,17), Séville (13,33) ou Braga (12,83). Mais cela ne suffit pas à faire craquer Hummels et ses copains, les Allemands étant l’équipe avec la moyenne de buts encaissés par match la plus faible de cette Ligue des champions (0,67). Pour résister dans la tempête, Terzić peut compter sur sa connaissance des limites de son groupe, auxquelles il doit s’adapter. « Ils ne pressent pas très haut parce que derrière, ils ont un problème de vitesse dans l’axe », explique Favre. Avec Niklas Süle amateur de cuisine turque et Mats Hummels allant sur ses 36 ans, mieux vaut en effet ne pas laisser trop d’espace dans le dos de la défense.
ADN Dortmund
Cette saison, la culture de la gagne semble avoir à nouveau élu domicile au Westfalenstadion, et les personnes dont s’est entouré le natif de Menden n’y sont pas étrangères. Cet hiver, cet adepte du combo pull noir chemise blanche s’est choisi de nouveaux adjoints en la personne de Sven Bender et de Nuri Şahin, tous deux anciens joueurs du Borussia. À eux deux, ces jeunes assistants ont passé vingt ans dans la Ruhr, où ils ont déjà connu le succès sur le terrain lors des titres de champion d’Allemagne de 2011 et de 2012. Ces nominations ne sont pas à prendre à la légère, tant elles traduisent une volonté de travailler avec des personnes ayant une connaissance approfondie du club et de son contexte. Terzić est lui-même un pur produit du Sauerland, région montagneuse située au sud-est de Dortmund. « Très jeune déjà, il était fan du BvB et assistait aux matchs en virage. C’est un grand avantage pour lui que les supporters comprennent leur entraîneur, rappelle Peter Lange. Grâce à cela, ils l’ont soutenu quand les choses n’allaient pas si bien. » Ce samedi, Edin Terzić va diriger le match le plus important de sa jeune carrière. L’occasion de prouver définitivement sa valeur en inscrivant son nom dans l’histoire de la plus belle des compétitions.
KOULIBALY S’IMPOSE FACE A MANE
Malgré le fait de s’être compliqué la fin du match, Al-Hilal a remporté la Coupe du Roi d’Arabie saoudite pour la onzième fois de son Histoire, hier, vendredi 31 mai 2024, aux dépens d’Al-Nassr en finale (1-1, 5-4 après t.a.b).
Malgré le fait de s’être compliqué la fin du match, Al-Hilal a remporté la Coupe du Roi d’Arabie saoudite pour la onzième fois de son Histoire, hier, vendredi 31 mai 2024, aux dépens d’Al-Nassr en finale (1-1, 5-4 après t.a.b). C’est le troisième trophée de la saison pour les partenaires de Kalidou Koulibaly, expulse, qui laissent bredouilles ceux de Sadio Mané, transparent.
Il y aura eu du suspense jusqu’au bout pour connaître le vainqueur de la Coupe du Roi d’Arabie saoudite de football 2024. Et sans l’effet d’une surprise, comme l’année dernière, il s’agit d’Al-Hilal. Victorieux en finale d’Al-Nassr (1-1, 5-4 t.a.b), hier, vendredi 31 mai au Stade Roi-Abdallah, les hommes de Jorge Jesus ont longtemps mené au score grâce à Aleksandar Mitrović, et joué en supériorité numérique après l’expulsion de David Ospina. Mais les invincibles vainqueurs de la Saudi Pro League se sont compliqués la fin de match.
Réduit à neuf, notamment après un carton rouge écopé par Koulibaly, Al-Hilal a laissé Al-Nassr revenir à la marque à quelques minutes de la fin du temps réglementaire. Les deux équipes ont été envoyées en prolongations, là où elles ne réussiront pas à faire la différence. C’est donc finalement aux tirs au but que le vainqueur s’est décidé. La séance n’a pas dérogé à la règle des 120 minutes : du suspense. Il a surtout fallu deux énormes arrêts de Yassine Bounou pour couronner un peu plus une saison exceptionnelle d’Al-Hilal.
AL-HILAL A PRESQUE TOTALEMENT CRAQUÉ
Dans ce match, c’est évidemment l’équipe d’Al-Hilal qui a frappé en premier. Sur un délicieux centre de Malcom, l’inévitable Aleksandar Mitrovic a parfaitement placé sa tête pour battre David Ospina dès la 7e minute de jeu, alors que Sadio Mané venait juste de manquer une grosse occasion pour AlNassr (6e). La suite de la rencontre aura plutôt été en faveur des joueurs de Luis Castro. Cristiano Ronaldo a même trouvé le poteau sur un retourné acrobatique de classe, et Bounou a réalisé quelques parages afin de permettre à son équipe de conserver son avance.
Et pour ne rien n’arranger pour Al-Nassr, le portier colombien David Ospina, parti à l’abordage en dehors de sa surface devant Malcom, a été expulsé (56e). Toutefois, les Jaune et Bleu n’ont pas baissé les bras, bien au contraire. Ils ont su mettre à mal la défense d’Al-Hilal, qui s’est même retrouvé à 9 contre 10 après les expulsions d’Ali Albulayhi (87e) et Kalidou Koulibaly (90e), et égalisé par l’intermédiaire d’Ayman Ahmed (88e). Mais vous le savez, Yassine Bounou et Al-Hilal ont imposé leur suprématie lors de la séance de tirs au but.
LE «CLASICO» JARAAF-CASA-SPORTS EN VEDETTE
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains.
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains. Considéré comme le clasico de la saison de Ligue 1, le duel 100 % Ligue 1 qui opposera le Jaraaf, détenteur du trophée, au Casa-Sports sera en vedette du tableau.
La rencontre Jaraaf-Casa Sports sera l’affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal dont le tirage au sort a été effectué hier, vendredi 31 mai 2024 au siège de la FSF. Cette affiche, considérée comme le classico du championnat de Ligue 1, sera en vedette du tableau des quarts de finale sont prévues les 4 et 5 juin prochains. Après avoir perdu sur le fil le titre de championnat à l’issue de l’avant dernière journée, le Jaraaf de Dakar voudra donner des couleurs à sa saison avec un titre majeur..
Tenants du titre et non mois détenteurs des trophées glanés en Coupe du Sénégal, les «Vert et Blanc» savent ce qui les attendent face à une formation du Casa sports qu’ils ont déjà croisée à deux reprises durant la présente saison. Sur l’ensemble de leurs deux duels en championnat, le Jaraaf s’est en effet imposé (2-1) à aller à Kolda avant de concéder le nul (0-0) lors de la manche retour au stade municipal de Ngor. Vainqueur de l’édition de 2022, le Casa Sport est dans le dur. En danger et soucieux d’assurer son maintien dans l’élite, les Ziguinchorois ont déjà sonné la mobilisation des supporters. Ils seront encore déterminés pour terminer la saison en beauté et avec un trophée majeur. Teungueth FC effectue le déplacement au stade Caroline Faye où il fera face à Mbour Petite Côte, club évoluant en national 1.
Fraichement désignés Champions du Sénégal, les Rufisquois espèrent rester dans le même élan pour pouvoir réaliser à terme un inédit doubléCoupe championnat. L’académie Férus Foot, qui a réussi à éjecter l’AS Douanes en huitième de finale, affrontera Dial Diop Sporting club de Dakar. Les deux équipes sont issues de la Division régionale. Le tableau sera au complet avec le duel qui mettra aux prises la Jeanne d’Arc de Dakar (Nationale 1), plusieurs fois vainqueurs du trophée au Jamono Fatick (Ligue 2).
Pour les demi-finales, le vainqueur du match Jaraaf-CasaSports opposera à celui de la rencontre Académie Les Férus-Dial Diop FC. Quant au vainqueur du match Mbour Petite Côte-Teungueth FC, il affrontera le gagnant du duel Jamono Fatick-Jeanne d’Arc.