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25 novembre 2024
Sports
HUIT BONNES RAISONS D’ALLER VOIR SENEGAL – EGYPTE AU STADE
Attention, match de haute facture en perspective jeudi 30 novembre. Pour sa dernière rencontre à domicile de l’année, l’Equipe Nationale Féminine du Sénégal recevra l’Egypte en barrage aller pour la CAN 2024.
Attention, match de haute facture en perspective jeudi 30 novembre. Pour sa dernière rencontre à domicile de l’année, l’Equipe Nationale Féminine du Sénégal recevra l’Egypte en barrage aller pour la CAN 2024. Alors, voici huit bonnes raisons de venir encourager les Lionnes au Stade Lat-Dior.
Parce que le Stade Lat-Dior est plus accessible que le Stade Abdoulaye-Wade
Faire quelques pas de marche – ça c’est pour les habitants de Thiès – ou descendre à voiture tout près, voire même dans l’enceinte sans qu’il ait des soucis de stationnement, c’est quand même beaucoup moins épuisant et ennuyant que de se taper les insupportables et impraticables embouteillages s’il s’agit de rallier le Stade Abdoulaye-Wade pour une rencontre. Après tout, Thiès transpire beaucoup plus le football que la nouvelle ville de Diamniadio. De façon indéniable.
Parce qu’il y aura l’Egypte en face… et un petit goût de revanche
Vous n’avez certainement pas oublié l’historique du sport sénégalais ces derniers mois, en particulier au niveau du football. Une rivalité sportive sénégalo-égyptienne naissante en début d’année 2022, avec l’Equipe Nationale masculine qui a dompté l’Egypte en finale de la CAN 2021 et en barrage du Mondial 2022. Puis l’Equipe Nationale de Beach Soccer, victorieuse des Pharaons en finale de la CAN 2022. Et maintenant, c’est autour des Lionnes de surfer sur cette domination face à l’Egypte. Mais si vous êtes de férus du foot féminin sénégalais, vous étiez peut-être présent dans les travées du Stade Caroline-Faye un samedi 11 avril 2015, jour de la dernière défaite à domicile des Lionnes… en amical contre l’Egypte (1-2). Vous voulez donc voir les Sénégalaises prendre leur revanche et un avantage sur la qualif’ ? C’est le moment de venir les encourager afin de les pousser à décrocher ce succès qui leur ferait voyager plus sereinement au Caire, dans un peu moins d’une semaine.
Parce que les Lionnes sont souvent spectaculaires face aux Arabes
Regarder jouer les Lionnes face à une nation arabe assure désormais des rencontres à buts. Contre l’Algérie au mois de juillet dernier, elles avaient marqué pas moins de sept buts en deux matchs, pour ainsi l’emporter dans une double confrontation amicale (3-1 & 4-0). Et c’était encore plaisant contre la Tunisie en octobre dernier, à Annaba où les Sénégalaises s’étaient imposées en amical à deux reprises face aux Aigles de Carthage (2- 0 & 3-2). Suffisant pour voir les filets de la portière égyptienne trembler à plusieurs reprises ? Venez assister au match et vous aurez votre réponse !
Parce que les Lionnes veulent continuer à grandir, en sentant le soutien des supporters
Quart de finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, barragiste au dernier tournoi de qualification pour la Coupe du Monde, battre l’Algérie et la Tunisie à la même année… Il faut avoir de grandes ambitions pour le faire. Ambitions, ces Lionnes n’en manquent certainement pas, elles qui restent désormais sur neuf matchs (inclus le 2-1 contre le Mozambique) à domicile sans connaître la moindre défaite. Mais vous l’avez compris, l’adversité s’annonce rude si les Sénégalaises veulent rester doyennes de chez elles. Ainsi donc, elles auront besoin du soutien du Stade Lat-Dior. Elles auront besoin d’être beaucoup plus près de leurs supporters. Parce que partout au monde, les rencontres de football féminin remplissent désormais les stades. Pourquoi ne pas faire de même ?
Parce qu’il n’y a pas que les Lions
Une équipe qui marque des buts, qui en encaisse peu, qui gagne et qui se fait respecter à domicile, même par l’Algérie, c’est au Stade Lat-Dior qu’on la voit, et non au Stade Abdoulaye-Wade. Certes, on est très impatient de retrouver la bande à Kalidou Koulibaly, mais ce ne sera possible qu’en janvier, avec la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Les férus du football de sélection au Sénégal peuvent légitimement trouver le temps long d’ici le voyage dans le pays de Drogba. Pousser sa sélection féminine vers la CAN, ne devrait-il pas être un privilège ? Alors pourquoi s’en priver ?
Parce qu’il y a un Cissé sur le banc sénégalais
Sans faire injure à l’excellent Aliou Cissé et à son merveilleux groupe, venir soutenir une équipe entraînée par Mame Moussa Cissé, c’est quand même autrement aussi attrayant. Donc, si vous en avez trop bavé des constants changements de systèmes de l’homme aux magnifiques dreadlocks, venez découvrir l’imperméable 4-2-3-1 du technicien au crâne rasé. Parce qu’un Cissé ne doit pas en cacher un autre, surtout si tous les deux sont là pour une même mission : mener leur nation vers les sommets. Alors, le rendez-vous avec Mame Moussa Cissé est-il pris par toi qui est en train de lire ?
Parce que ça ne t’empêche pas de voir un indécis OM – Ajax
Comme généralement à cette même période, le soleil s’annonce radieux. Donc, les gradins du Stade Lat-Dior ou le canapé ? Ce serait une bien mauvaise idée de préférer ce programme non alléchant de la Ligue Europa et Ligue Europa Conférence. D’autant plus que Sénégal – Egypte étant programmé à 17h00 GMT, le timing est parfait pour aller ensuite voir devant le petit écran Iliman Ndiaye et Ismaila Sarr à l’action lors d’OM – Ajax (20h00 GMT). Après tout, les dribbles de Korka Fall et les accélérations dévastatrices de Coumba Sylla Mbodji vous feront certainement lever de votre chaise.
Parce que la chaise est gratuite
C’est le tout dans le tout. L’ultime très bonne raison. Pour accéder au Stade Lat Dior pour cette rencontre – enfin pour les rencontres de l’Equipe Nationale Féminine- , il n’y a pas d’histoire sur la billetterie à se faire. Pas de prix d’entrée. Places libres et propres. Spectacle est gratuit. En plus, à la fin du match, si ça sourit, les joueuses ne filent pas directement dans les vestiaires. Elles viennent partager quelques pas de danse avec leurs supporters. Et après, elles prennent tout le temps possible pour quelques petits échanges de mots avec familles et fans, et forcément faire des clichés. Et pour la der’ de l’année à domicile, les célébrations seraient spéciales. Parce qu’aussi la RTS ne retransmet toujours pas les matchs de l’Equipe Nationale Féminine. Alors pas question pour toi de se taper la retransmission sur les canaux de la FSF ?
«LE SENEGAL S’ATTEND A DES JOUTES RELEVEES»
Privée du ticket qualificatif au tournoi de la qualification olympique, l’équipe nationale du Sénégal se projette vers l’Afrobasket 2025.
Ecarté du tournoi de qualification au JO 2024, le Sénégal se lance dans la préparation des qualifications à l’Afrobasket 2025. Le tirage qui a été effectué ce vendredi en Afrique du Sud le place dans le groupe C en compagnie du Cameroun qui l’avait éliminé au tournoi de pré-qualification olympique, le Rwanda, coaché par le Sénégalais Cheikh Sarr et un autre pays qui sortira des matchs de pré-Éliminatoires entre les Zones 3 et 4. Le directeur technique national a estimé que le Sénégal est averti et a d’ores et déjà pris les devants pour ces prochaines joutes qui, selon lui, vont être très relevées.
Privée du ticket qualificatif au tournoi de la qualification olympique, l’équipe nationale du Sénégal se projette vers l’Afrobasket 2025. Le tirage au sort des qualifications qui a été effectué vendredi dernier à Johannesburg (Afrique du Sud) le place dans le groupe D où il retrouve le Cameroun, le Rwanda et une équipe qui sera issue de la zone 3 et 4. Un groupe relevé selon le directeur technique national Raoul Toupane.
«Ce ne sera pas très facile parce que nous avons le Cameroun qui est une grande nation de basket. Donc, le Sénégal s’attend à des joutes vraiment relevées. En face, nous aurons aussi le Rwanda qui est la nation montante du basketball africain et qui sera un challenge très intéressant pour le Sénégal. Le coach Cheikh Sarr est là-bas et il se fera un malin plaisir de vouloir battre le Sénégal. Donc, nous sommes avertis dès le départ. Ce ne sera pas un match contre Cheikh Sarr mais ce sera une motivation supplémentaire pour Cheikh Sarr de vouloir bien faire. Mais, c’est à nous de prendre les devants pour ces rencontres» a-t-il réagi.
Pour technicien sénégalais, les chances de qualification du Sénégal restent intactes. «Nous avons des chances de qualification. C’est un groupe de quatre et les trois sont qualifiés. Sur deux matchs, on peut battre le Cameroun en aller comme en retour comme sur l’un des deux matchs. Le Rwanda est largement à notre portée mais il y a beaucoup de paramètres que personne ne maîtrise en ce moment. Ce sont la disponibilité des joueurs et l’état de forme de tous les joueurs. Il faudra faire attention. Sinon, les chances du Sénégal pour la qualification sont intactes», a-t-il indiqué. La FIBA informe que les qualifications à l’AfroBasket 2025, auront lieu en février et novembre prochains, dans des lieux qui seront dévoilés ultérieurement. La fenêtre de février 2024 verra l’entrée en lice des Groupes D, B et E, tandis que les Groupes C du Sénégal et A disputeront la fenêtre qualificative de novembre 2024.
BAMBA DIENG, UN MOIS POUR CONVAINCRE
Absent des terrains depuis trois mois, Ahmadou Bamba Dieng a fait son retour sur le pré dimanche avec Lorient. L’attaquant des Lions n’a qu’un mois pour inverser la tendance et espérer être du voyage pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can2024)
Absent des terrains depuis trois mois, Ahmadou Bamba Dieng a fait son retour sur le pré dimanche avec Lorient. L’attaquant des Lions n’a qu’un mois pour inverser la tendance et espérer être du voyage pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Côte d’Ivoire 2024.
Son dernier match officiel remontait au 20 août dernier lors du nul à domicile de Lorient (1-0) face à l’OGC Nice en match comptant pour la 2ème journée de la Ligue 1. 98 jours plus tard, soit 3 mois et 6 jours après, Bamba Dieng a enfin effectué son come-back dimanche, sous les couleurs du club breton. Entré en jeu à la 60ème minute, l’attaquant sénégalais n’a cependant pas pu empêcher la défaite des siens à domicile face à Metz de Lamine Camara (2-3).
Mais le bonheur se trouvait véritablement ailleurs avec ce retour tant espéré pour celui qui n’avait plus porté le maillot de son club depuis trois mois et qui n’a pas été épargné par les coups durs entre blessures et critiques sur sa difficulté à s’imposer au haut niveau. Ce come-back à la compétition acté, Bamba Dieng (18 sélections, 2 buts) sera sûrement désireux d’enchaîner les matchs pour espérer faire partie des Lions qui seront retenus par Aliou Cissé pour défendre les couleurs du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (Can), prévue du 13 janvier au 13 février en Côte d’Ivoire. S’il n’est déjà pas trop tard !
Sa présence parmi les 26 du sélectionneur national est en effet très loin d’être garantie après avoir raté les quatre derniers regroupements de l’équipe nationale du Sénégal (juin, septembre, octobre et novembre). Joker de luxe du technicien aux dreadlocks lors de la CAN 2021 avec notamment un but contre le Cap-Vert, l’attaquant formé par Diambars avait épaté plus d’un avec son insouciance et sa fougue de jeunesse. Moins fringuant lors du Mondial 2021, il avait pu encore bénéficier de la confiance d’Aliou Cissé qui l’a fait jouer lors des quatre matchs de cette compétition, tous en tant que remplaçant avec à la clé un but contre le Qatar.
360 minutes cruciaux en décembre
Mais sa longue absence et sa méforme ont redistribué les cartes sur le front de l’attaque sénégalais. Bamba Dieng compte un retard quelque peu conséquent par rapport à une concurrence où Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Habib Diallo semblent intouchables. Même Abdallah Sima, qui a été appelé en renfort en octobre dernier, a des arguments à faire valoir et pourrait lui faire de l’ombre. Des concurrents qui ont plus de matchs dans les jambes et qui sont sur une meilleure pente. L’ancien olympien peut toutefois s’appuyer sur une dernière sélection plutôt efficace où il a distillé une passe décisive lors des 15 minutes jouées contre le Mozambique mais également sa bonne connaissance de la Tanière pour inverser la balance en sa faveur.
Celui qui ne compte qu’une titularisation en 18 sélections devra s’engager dans une course contre la montre pour taper dans l’œil d’Aliou Cissé qui devra déposer sa liste finale au plus tard le 3 janvier, 10 jours avant le début de la 34ème édition de la Can. Bamba Dieng n’a qu’un mois pour convaincre le sélectionneur national et prouver qu’il a sa place en Côte d’Ivoire dans la mission reconquête du Graal. Cela passera par un enchaînement des rencontres mais aussi marquer des buts. Un défi grandiose qu’il faudra relever dans ce délai très court avec seulement quatre matchs à disputer avec Lorient (contre Toulouse, Marseille, Strasbourg et Brest). Le rêve de prendre part à sa deuxième Can devra suffisamment servir de motivation pour tout donner.
CE QUI EST PRÉVU PAR LE MINISTÈRE DES SPORTS PENDANT LA CAN
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, le ministre des Sports, Lat Diop a assuré que son département va accompagner les fan-zones.
iGFM (Dakar) Face aux députés, le ministre des Sports, Lat Diop, a évoqué plusieurs sujets, ce lundi, rapporte l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Face au ministre, les députés qui avaient dans un premier temps relevé le projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS,) ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan-zones lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales.
Accompagnement des fan-zones dans les 46 départements du pays
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan-zones.
‘’On a prévu également de créer des fan-zones dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité.
Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport.
Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio.
Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports.
Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport.
‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit.
Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage.
Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive.
UNE HISTOIRE INOUÏE
Mamadou Lamine Diallo, secrétaire général des sports des sourds et muets, est parvenu à mener de brillantes études. Il est aujourd’hui un jeune accompli qui a contribué à la formidable épopée de l’Équipe nationale à la coupe du monde des sourds et muets
Bés Bi le Jour |
Marly DIALLO |
Publication 28/11/2023
Apprécier une belle mélodie, être bercé par la voix d’un être cher, participer à des conversations enrichissantes, écouter religieusement une histoire passionnante… Ce sont là quelques petits plaisirs qu’on prend pour acquis et dont on pourrait pourtant difficilement se passer. Voilà près de vingt ans que Mamadou Lamine Diallo est privé de son ouïe mais pas de sa combativité. Par sa détermination et son intelligence, il est parvenu à mener de brillantes études. Il est aujourd’hui un jeune accompli qui a contribué à la formidable épopée de l’Équipe nationale des sourds et muets à la coupe du monde.
Mamadou Lamine Diallo a vécu les premières années de sa vie avec l’anxiété de perdre un jour son ouïe. Son père et plusieurs membres de la fratrie étant malentendants, il se savait exposé. Il s’accrochait à l’espoir d’y échapper tout en se préparant à la triste éventualité de vivre avec la surdité. Malheureusement, les premiers signes ont commencé à apparaitre à l’école primaire. D’abord, il lui était devenu plus difficile d’entendre les faibles sons ou à discerner certaines paroles. Ensuite, il a commencé à avoir des sensations d’oreilles bouchées et à ne percevoir que les sons d’un certain volume. Enfin, le silence l’a emporté. A ce moment-là, sa plus grande peur était de devoir abandonner les études. Comment étudier sans entendre les explications et directives du Professeur ? Comment réviser avec les camarades dont les paroles se perdent dans le silence ? C’est alors qu’il entame un long et admirable parcours du combattant. Pour les besoins de cette interview, nous avons communiqué avec M. Diallo par écrit.
«Parfois, je me suis senti exclu lors des explications en classe»
Privé de son ouïe, il s’est forgé sa propre méthode d’apprentissage. Il recopiait tout ce qui était inscrit au tableau pour plus tard réviser par lui-même. «J’ai appris à être mon propre Professeur, Je me posais des questions auxquelles j’essayais de répondre par moi-même». En outre, il prêtait attention à la gestuelle de l’enseignant et essayait de lire sur les lèvres. «Parfois, je me suis senti exclu lors des explications en classe mais mon sens de l’observation ainsi que l’attention porté au tableau m’ont permis de suivre et comprendre mes cours», se souvient-il. Il révisait aussi avec des camarades de classe avec qui il communiquait par l’écrit et par le geste. Il pouvait enfin compter sur un précieux soutien familial : «Tous ces efforts auraient été vains sans l’aide de ma famille et surtout de mon père qui m’a beaucoup soutenu et qui m’a appris l’écriture, la lecture et le calcul», explique-t-il. Ce labeur assidu allié à une grande force de caractère a permis de générer des résultats scolaires exceptionnels : En CM2, il est classé 4ème à un essai départemental, en 3ème, il est récompensé aux Olympiades scientifiques et enfin, il décroche un Bac S2. Il réussit avec brio une licence en Mines Géologie à Esebat avant d’entamer une formation en Arts graphiques et numérique à l’UVS. Parallèlement, il mène une fructueuse activité professionnelle : Manager digitale de l’Institut des Algorithmes du Sénégal et Infographiste chez Les Elites Sénégalaises. Il a aussi contribué à la création du Projet Sama Bac, un site d’actualités éducatifs.
L’un des artisans du parcours des Lions au Mondial
Il est à présent le Secrétaire Général de l’Association des Sports des sourds du Sénégal. «Ce sont mes amis sourds qui ont proposé mon nom. A leurs yeux, mon parcours universitaire et mon handicap font de moi la personne la mieux placée pour les aider dans leurs activités administratives et de gestion», explique-t-il. A ce titre, il est responsable du Marketing et de la recherche de sponsors. Il a aussi été chargé de l’obtention de licences sportives, de la communication interne, de la coordination des événements sportifs et de la gestion de la correspondance officielle. Cette coupe du monde dans laquelle le Sénégal s’est illustré en décrochant la 3ème place est venu couronner cet engagement constant : «J’ai vécu le mondial avec une grande intensité. C’était un mélange d’excitation, de fierté et de détermination. Chaque moment sur le terrain était une occasion de montrer notre talent et notre dévouement envers notre pays», déclare-t-il avec fierté. Pour lui, ce fut un moment inoubliable qui, il l’espère, va contribuer à améliorer la condition les malentendants. «La surdité est souvent invisible mais elle nous expose à de nombreuses pressions et humiliations. Pour ma part, j’ai souvent caché ma colère face à ces circonstances», nous confie-t-il. A travers ses projets d’avenir, il souhaite continuer à apporter sa pierre à l’édifice : «Je suis déterminé à contribuer à la formation et au développement des personnes sourdes dans le domaine du numérique». Il ambitionne de créer des opportunités d’apprentissage et d’emplois pour cette communauté en mettant en avant l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité dans le numérique. Il espère être accompagné dans la réalisation de ce projet salvateur.
VERS LA CREATION D’UN OFFICE
Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
"(… ) il y a un projet de décret portant création de l’Office de Gestion des Infrastructures Sportives (OGIS) qui est dans le circuit’’, a-t-il déclaré lors du vote du budget 2024 de son département. Répondant aux préoccupations des députés, M. Diop, a expliqué que cet office permettra de rentabiliser les infrastructures sportives au Sénégal. À tour de rôle, les parlementaires ont interpellé le ministre des Sports sur les courses hippiques, la diversification des sports pratiqués dans les communes, l’équité dans les infrastructures sportives, etc.
Ils ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan zone lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales. Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport. Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio. Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports. Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport. ‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit. Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage. Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive. Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan zone. ‘’On a prévu également de créer des fan zone dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité. Voté à l’unanimité, Le projet de budget 2024 du Ministère des Sports est arrêté à 42 408 634 815 FCFA en autorisation d’engagement (AE) et à 37 883 634 815 en crédits paiements (CP) contre 23 382 368 555 FCFA en 2023 soit une hausse de 14 501 266 201 FCFA en valeur absolue et 62,02% en valeur relative.
VERS LA CRÉATION D’UN OFFICE DE GESTION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES
Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
‘’(…) il y a un projet de décret portant création de l’Office de Gestion des Infrastructures Sportives (OGIS) qui est dans le circuit’’, a-t-il déclaré lors du vote du budget 2024 de son département.
Répondant aux préoccupations des députés, M. Diop, a expliqué que cet office permettra de rentabiliser les infrastructures sportives au Sénégal.
À tour de rôle, les parlementaires ont interpellé le ministre des Sports sur les courses hippiques, la diversification des sports pratiqués dans les communes, l’équité dans les infrastructures sportives, etc.
Ils ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan zone lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales.
Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport.
Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio.
Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports.
Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport.
‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit.
Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage.
Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive.
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan zone.
‘’On a prévu également de créer des fan zone dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité.
Voté à l’unanimité, Le projet de budget 2024 du Ministère des Sports est arrêté à 42 408 634 815 FCFA en autorisation d’engagement (AE) et à 37 883 634 815 en crédits paiements (CP) contre 23 382 368 555 FCFA en 2023 soit une hausse de 14 501 266 201 FCFA en valeur absolue et 62,02% en valeur relative.
CE QUE AMARA DIOUF M'A DEMANDÉ CONTRE LA FRANCE
Le sélectionneur sénégalais, Serigne Saliou Dia, a révélé que son poulain, le capitaine des Lionceaux, Amara Diouf voulait jouer malgré la blessure.
iGFM (Dakar) Blessé face au Japon (0-2), le capitaine des Lionceaux, Amara Diouf souffre d’une entorse. Il a été déclaré forfait contre la France qui a éliminé le Sénégal en 8es de finale de la Coupe du monde U17. Le sélectionneur sénégalais, Serigne Saliou Dia, a révélé que son poulain voulait jouer malgré la blessure.
A la question de savoir Amara Diouf l’a manqué la lors du match contre la France, il répond. "C'était évident, parce que c'est notre meilleur joueur. Personne n'est indispensable, mais il y a des joueurs qui sont importants dans une équipe. Amara a des qualités indéniables, il peut débloquer un match à lui seul. Face à une équipe bien organisée en bloc bas, il peut aller chercher le une-deux et marquer un but. Il nous a manqué et sincèrement, il faut le reconnaître."
"Coach, donne-moi 20 minutes, je vais régler la situation"
"Malgré sa blessure, il avait envie d'entrer pour débloquer la situation. Contre la France, il m'a dit : "Coach, donne-moi 20 minutes, je vais régler la situation". Je lui ai dit : "Non, ta carrière est plus importante que ce match". Donc, il ne fallait pas forcer. Mais c'est un joueur qui nous a manqué, même si tous les joueurs ont été très valeureux, parce qu'on n'a jamais été dominé. Sur les statistiques, on a été largement supérieur à la France", a-t-il confié dans une interview avec L’Observateur.
DSC CONSERVE SON FAUTEUIL, LE CASA SPORTS DANS LE DUR
Les rencontres de la 5ème journée de la Ligue 1 sénégalaise se sont jouées ce weekend dans les différentes pelouses du pays.
Les rencontres de la 5ème journée de la Ligue 1 sénégalaise se sont jouées ce weekend dans les différentes pelouses du pays. Malgré son match nul devant Teungueth FC au stade Ngalandou Diouf de Rufisque, Dakar Sacré-Cœur (DSC) garde toujours son fauteuil de leader. Par contre au bas du tableau, suite à son match nul contre uS Gorée, le Casa Sports est dans une situation inconfortable.
Solide cette saison, Dakar Sacré-Cœur continue sa dynamique. Samedi dernier au stade Ngalandou Diouf de Rufisque, le duel des leaders entre lui et Teungueth FC s’est soldé par un nul blanc (0-0). Pourtant dans cette partie, les deux équipes se sont créé beaucoup d’occasions, mais elles ont peiné dans le dernier geste. Avec ce partage des points, DSC occupe la première place du classement avec 11 points. Il devance toujours son adversaire du jour de deux points, (2ème, 9 pts).
AS PIKINE RETROUVE LE SOURIRE
A Thiès, Génération Foot a enchaîné avec un nouveau succès face à l’US Ouakam. Au stade Lat Dior de Thiès, l’équipe de Déni Biram Ndao s’est imposée sur la plus petite des scores (1-0). L’unique but de la partie estl’œuvre de Serges Simon qui a marqué dans le dernier quart d’heure du match. Grâce à cette victoire, les protégés de Mady Touré sont désormais 7èmes, avec 7 points, après un début de championnat compliqué.
Par contre, leurs adversaires du jour, les « Lebous », sont 11èmes avec 5 points. Défaite lors de la précédente journée par l’actuel leader DSC, l’AS Pikine a retrouvé le sourire hier devant ses supporters. A domicile (stade Alassane Djigo), l’équipe de la banlieue a dicté sa loi devant Diambars de Saly (1-0). L’unique but de la partie a été inscrit par Ibrahima Ndiaye.
LE CASA SPORT PEINE
En déplacement à Fatick, la Linguère a ramené le point du nul devant Jamono de Fatick. Dans les autres rencontres, le Jaraaf de Dakar a été tenu en échec par la Sonacos de Diourbel. De son côté, les Crabes de Guédiawaye FC, après avoir mené au score devant Stade de Mbour au stade Caroline Faye, ont été rattrapés. Les Stadistes enregistrent ainsi leur 4e nul de la saison et occupent la 13e place, alors que Guédiawaye FC avec ce nul, compte 7 points et s’affiche à la 4e place juste au pied du podium. A Kolda, le Casa Sports qui fait un début de saison difficile est lanterne rouge avec 2 petits points au compteur. Hier devant l’Us Gorée, les Sudistes ont à nouveau concédé le nul à domicile 0-0.
RESULTATS DE LA 5EME JOURNEE
Stade Ngalandou Diouf
Teungueth FC / Dakar SC 0-0
Stade Massène Sène
Jamono Fatick / Linguère 0-0
Stade Alassane Djigo
AS Pikine / Diambars FC 1-0
Stade Municipal de Kolda
Casa Sports / US Gorée 0-0
Stade Caroline Faye
St de Mbour/Guéd. FC 1-1
Stade Iba Mar Diop
Jaraaf / Sonacos 1-1
COMBE SECK RAME VERS PARIS !
Après Louis François Mendy au 110m haies, c’est au tour de Combé Seck au Canoë de se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2024. La Sénégalaise ayant remporté, samedi à Abuja, la médaille d’argent qui lui offre le visa pour Paris.
Après Louis François Mendy au 110m haies, c’est au tour de Combé Seck au Canoë de se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2024. La Sénégalaise ayant remporté, samedi à Abuja, la médaille d’argent qui lui offre le visa pour Paris.
Premier Sénégalais à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2024, Louis François Mendy est rejoint, depuis samedi, par Combé Seck. La spécialiste en canoë a en effet décroché son visa pour Paris. Une qualification acquise au Nigeria, où elle a remporté la médaille d’argent des 9èmes Championnats d’Afrique de canoë-sprint et para-canoë, qui se déroulent du 21 au 27 novembre 2023 au lac Jabi, à Abuja. Il faut noter que la pression était très forte lors de ces championnats, car il s’agissait de la dernière course qualificative pour les Jo. Surtout que cette course, qui devait avoir lieu le vendredi 24, a été reportée car les conditions n’étaient pas réunies. Elle a donc finalement eu lieu ce matin du samedi 25 novembre, vers 10h 30 au lieu de 9h, après plusieurs difficultés liées à l’organisation. Il a fallu plusieurs longues minutes pour aligner les bateaux sur la ligne de départ, avec énormément de pression tant pour les compétitrices que pour le public qui attendait beaucoup de cette course. Sur le départ, l’Egyptienne a été la première à réagir, mais Combé Seck a immédiatement surgi, telle une Lionne, pour s’échapper en tête avec la Nigériane grande favorite. A mi-course, 3 bateaux étaient côte-à-côte, Nigeria, Egypte et Sénégal, puis le Nigeria a installé son avance et Comb2 a pris presque 1 bateau d’avance sur sa poursuivante. A 50m de la ligne, l’Egyptienne a tenté une dernière relance, mais sans pouvoir devancer Combé qui a su rester solide dans la vague de la Nigériane, terminant à la 2e place.
Chapeau au Cnoss pour la Bourse olympique !
Evidemment, on comprend la joie du président de la Fédération de canoë-kayak, Ady Fall, qui tient à remercier le Cnoss et son président, Diagna Ndiaye, quant à la Bourse olympique. Il a aussi précisé que Edmond Sanka est champion d’Afrique avec un très bon chrono de 43’ avec un bateau non compétitif. Du coup, sa performance n’est pas qualificative pour Paris 2024. Selon Ady Fall, il s’agit maintenant «de faire focus sur la Coupe du monde para-canoë de mai prochain en Hongrie, pour Edmond et Martin Diatta». Faut noter que Combé Seck fait partie des athlètes qui ont bénéficié des bourses Cnoss, précise son vice-président, Ibrahima Wade, réagissant à cette bonne nouvelle. «Comme quoi le président Diagna Ndiaye a eu raison d’investir très tôt sur les athlètes en leur octroyant des bourses spéciales pour la recherche de qualification, et c’est en train de payer», se félicite le coordonnateur du Comité d’organisation des Joj (Cojoj). Qui ajoute : «Sa bourse lui a permis d’être dans un centre à Calais en France depuis quelques mois, ainsi que Edmond Sanka. En plus de la bourse mensuelle de 1000 euros, le Cnoss finance les déplacements pour «compétir» et gagner des points pour se qualifier aux Jo de Paris, comme c’est le cas actuellement à Abuja.» Il faut souhaiter que la liste des qualifiés pour les Jo 2024 s’allonge. Surtout avec le judoka Mbagnick Ndiaye qui a déjà un pied à Paris