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25 novembre 2024
Sports
L’OLAC OCTROIE 10 MILLIONS FRANCS CFA A LA LINGUERE
Le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop, a remis, jeudi à Saint-Louis (nord), un chèque de dix millions de francs CFA au président du club de football de la Linguère, Amara Traoré, en guise d’accompagnement
Saint-Louis, 16 nov (APS) – Le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop, a remis, jeudi à Saint-Louis (nord), un chèque de dix millions de francs CFA au président du club de football de la Linguère, Amara Traoré, en guise d’accompagnement, a constaté l’APS.
La remise de ce chèque a été précédée par une cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis.
‘’Nous venons de renouveler une convention qui lie l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) et l’ASC la Linguère de Saint-Louis. C’est une convention qui date de quatre ans. Chaque année, l’OLAC accompagne la Linguère pour d’abord la prise en charge du transport de l’équipe pour les matchs officiels du championnat, de la Coupe du Sénégal et de la Coupe de la Ligue », a déclaré le directeur général de l’OLAC, Alioune Badara Diop.
M. Diop s’entretenait avec des journalistes en marge de cette cérémonie.
»Cette année, nous sommes allés un peu plus loin en appuyant aussi financièrement la Linguère pour participer à la politique du chef de l’État le président Macky Sall d’accompagner les politiques de jeunesse. Nous allons les appuyer durant l’année pour un montant de 10 millions de francs CFA. Nous pensons que ça va contribuer à appuyer la Linguère dans ses charges salariales, ses charges de fonctionnement pour la saison’’, a-t-il notamment ajouté.
Des joueurs et plusieurs membres du comité de supporters du club fanion de la ville de Saint-Louis, entre autres, ont pris part à cette cérémonie.
Venu représenter le Maire de la ville de Saint-Louis à cette cérémonie, Lamine Ndiaye, deuxième adjoint en charge de la santé, de la protection sociale et du sport, a salué le geste du donateur assurant que le Conseil municipal ne ménagera aucun effort pour accompagner la Linguère pour lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
Le président de la Linguère de Saint-Louis, Amara Traoré a magnifié le caractère constant et surtout la générosité du directeur général de l’OLAC.
‘’J’adresse des mots de remerciement à l’endroit de Alioune Badara Diop dans sa constance, dans sa générosité. Vous venez de renforcer le bonheur socio-affectif des Saint-Louisiens’’, s’est-il réjoui soulignant qu’avec un budget de 150 millions par an, il est possible de mettre en place une équipe capable de rivaliser avec les grandes équipes d’Afrique.
L’OLAC fait partie des sponsors leaders de la Linguère de Saint-Louis, qui évolue aujourd’hui dans l’élite sénégalaise de football professionnel.
ELIMINATOIRES MONDIAL 2026, LE SENEGAL ENTRE EN JEU FACE AU SUDAN DU SUD SAMEDI
L’équipe nationale de football du Sénégal entame samedi sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 face au Soudan du Sud, premier adversaire des poulains d’Aliou Cissé en quête d’une troisième participation d’affilée à la grand-messe du foot
Dakar,17 nov -(APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal entame samedi sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 face au Soudan du Sud, premier adversaire des poulains d’Aliou Cissé en quête d’une troisième participation d’affilée à la grand-messe du football mondial.
Huitièmes finalistes lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar en 2022, les Lions sont logés dans la poule B avec le Soudan du Sud, le Togo, la République démocratique du Congo (RDC), la Mauritanie et le Soudan.
La campagne de qualification au mondial nord-américain démarre ce samedi face au Soudan du Sud au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Dans un groupe jugé abordable par les observateurs, les champions d’Afrique en titre débutent par une équipe moyenne du Soudan du Sud, classée 167e mondial au dernier classement FIFA au mois d’octobre.
Privés de public, à cause des sanctions de l’instance mondiale après le match de barrage face à l’Egypte en mars 2022, le capitaine Kalidou Koulibaly et ses partenaires ont envie de faire un bon résultat.
Jeudi soir, à la fin de leur quatrième séance d’entrainement, le troisième gardien des Lions Mory Diaw a annoncé la couleur en déclarant que ses coéquipiers veulent faire le carton plein lors de leurs deux prochaines sorties face au Soudan du Sud et au Togo pour arriver à la Coupe d’Afrique des nations avec “le plein de confiance’’.
La rencontre inaugurale face au Soudan du Sud sera particulière pour l’attaquant des Lions, Sadio Mané qui va fêter sa centième sélection en équipe nationale.
L’ancien joueur de Liverpool avait honoré sa première sélection avec l’équipe nationale du Sénégal le 25 mai 2012 contre le Maroc. Il aura sans doute envie de marquer de son empreinte pour cette centième cape avec les Lions.
Les adversaires du Sénégal dans le groupe B ont déjà joué leur premier match. La RDC a dominé la Mauritanie (2-0), le Togo et le Soudan se sont neutralisés (1-1).
Au total 54 équipes prennent part aux qualifications africaines au mondial nord-américain en 2026, soit neuf groupes de six équipes chacun. Le premier de chaque groupe se qualifie pour la Coupe du Monde 2026 à 48 équipes.
Les quatre meilleurs deuxièmes vont jouer dans le cadre d’un deuxième tour avec deux demi-finales sur un seul match, puis une finale sur un match unique. Le vainqueur final de ce deuxième tour participera au tournoi de barrage de la FIFA avec des équipes d’autres confédérations.
KREPIN ET JAKOBS «IMPOSENT» A CISSE UNE DEFENSE A 3 !
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneu
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Avec la dernière victoire tactique du Sénégal face au Cameroun en amical et qui a révélé Krépin Diatta et Ismail Jakobs dans leur nouveau rôle, Aliou Cissé s’offre d’autres certitudes. Et on le voit mal «cracher» sur de tels acquis, surtout à deux mois de la Can et au moment où les sélectionneurs sont en plein réglage concernant leur système de jeu préférentiel.
Les tacticiens aiment souvent répéter : «On ne change pas un système qui gagne.» Ils aiment aussi rappeler : «Le système ne fait pas les joueurs, ce sont les joueurs qui font le système.» Des vérités tactiques que Aliou Cissé semble avoir bien assimilées. En effet, souvent critiqué quand il s’est agi de relooker son organisation défensive, en virant d’une défense classique à 4 à un axe à trois têtes, le sélectionneur national a cette fois-ci réussi un coup tactique contre le Cameroun (1-0) en amical, le 16 octobre dernier. C’est en effet, une Equipe sénégalaise bien en place qui a dominé les Lions Indomptables, avec la manière. Et laissant apparaître un comportement tactique très intéressant, à partir d’un dispositif de base à trois défenseurs et sur les côtés des pistons qui ont brillé dans leurs couloirs respectifs. Un 3-4- 3 (modulable en 4-3-3) opté par Cissé et qui a surtout révélé les nouveaux rôles de Krépin Diatta et Ismail Jakobs. Les deux Monégasques ont en effet bien «pistonné» le jeu des Lions. Evidemment, on peut dire qu’ils sont en terrain connu car évoluant aux mêmes postes en club. Mais on sait que les réalités ne sont pas les mêmes quand on joue en Equipe nationale. Et c’est là que se situe le mérite du sélectionneur qui a «osé» contre le Cameroun, en titularisant dans l’axe 3 défenseurs centraux : Koulibaly, Niakhaté et surtout un Kouyaté «ressuscité» par son coach, après avoir été renvoyé sur le banc, à cause d’une forte concurrence.
Pour des latéraux pistons qui s’adaptent à n’importe quel système
A l’arrivée, brillants dans leur couloir, Krépin et Jakobs avaient survolé le match de Lens. Au grand bonheur de leur coach qui a de quoi se frotter les mains à deux mois de la Can. En effet, au moment où tout sélectionneur cogite sur des stratégies gagnantes, quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Et cela vient renforcer certaines certitudes glanées lors des derniers matchs et concernant surtout un système de jeu préférentiel pour «Côte d’Ivoire 2023». Justement, on sait que «El Tactico» est un adepte du 4-3- 3. Mais avec ce qu’on a vu contre les Camerounais, on est tenté de se demander s’il n’a pas trouvé, avec cette défense à trois, une stratégie défensive sécurisée dans son animation à deux pistons. Avec comme alternative, des latéraux-pistons qui s’adaptent à n’importe quel système.
Aliou Cissé «cache» son système aux espions
Justement interpellé sur l’avenir d’un tel système par rapport aux prochaines sorties des Lions, Cissé a semblé cacher son jeu. «Il n’y a pas de système imperfectible ou perfectible. Chaque système a ses avantages et inconvénients. Depuis le match contre le Bénin, on est en train d’apporter une nouvelle façon de jouer qui s’est confirmée contre le Brésil et l’Algérie. On essaie de changer. Mais j’ai envie de dire que nous restons toujours sur notre 4-3- 3 initial. Bien sûr, on l’a modulé par rapport à l’animation. Ce qui est important, ce n’est pas vraiment le poste, c’est le positionnement. Je ne vais pas m’aventurer sur notre tactique parce que nos adversaires nous regardent… Je ne veux pas entrer dans certains détails. Cette conférence de presse est regardée par tous les adversaires. Il est difficile pour un entraîneur d’entrer dans certains détails tactiques», a-t-il lâché, avec malice. Il est vrai qu’effectivement les «espions» rodent partout en cette veille de Can. Comme quoi, le comportement tactique des Lions, contre Soudan du Sud et Togo, sera scruté de près par… les drones des adversaires de la bande à Sadio Mané. Mais avec un Cissé bon dribbleur et habile dans les fausses pistes…
DAKAR SPORT SUMMIT, DANS L’UNIVERS DU SPORT ET DE L’ENTREPRENEURIAT
La première édition du Dakar Sport Summit a officiellement ouvert ses vannes ce mercredi à Dakar Arena de Diamniadio. Un événement prévu les 15 et 16 novembre dont le but est booster l’économie sportive et de l’entrepreneuriat.
La première édition du Dakar Sport Summit a officiellement ouvert ses vannes ce mercredi à Dakar Arena de Diamniadio. Un événement prévu les 15 et 16 novembre dont le but est booster l’économie sportive et de l’entrepreneuriat. La cérémonie d’ouverture devant un parterre d’invités dont l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, a été l’occasion pour Malick Diouf, co-fondateur de Prim’s (Agence organisatrice de cet événement), pour réitérer cet objectif de «célébrer notre passion commune, le sport». «Le sport n’est pas seulement un passe-temps mais un moteur économique puissant qui crée des emplois tout en étant un outil pour la paix, l’unité et le développement social. Nous sommes là pour étirer ses limites avec comme cause commune : accroitre le potentiel du sport au Sénégal. Les débats passionnants nous attendent, mais gardez à l’esprit l’importance du travail. Apprenons des uns des autres pour partager nos idées, succès et défis, pour un sommet productif, enrichissant et inspirant», a déclaré Malick Diouf.
Un Dakar Sport Summit salué par le représentant du ministre des Sports qui pose les jalons d’une collaboration féconde entre le secteur privé et le secteur public. «Je salue la portée et la pertinence de ce salon car le chef de l’Etat a placé le sport au rang des secteurs durables. Le sport offre des opportunités exceptionnelles en termes d’employabilité et d’insertion des jeunes. Les problématiques du financement, du marketing, de la gestion des infrastructures sont autant de leviers qui permettront de franchir un pas important. D’où l’apport du secteur privé dans la stratégie de développement. Le département des Sports attend les conclusions des travaux qui feront l’objet d’une attention particulière», a souligné Paul Dionne, secrétaire général ministère des Sports.
Présent au lancement de ces 48 heures où Dakar sera le hub de l’économie sportive et tout ce qui tourne autour de son essor, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), a exposé, en clôture de la cérémonie d’ouverture, sur l’entrepreneuriat sportif comme moteur de développement économique en Afrique.
Plusieurs activités sont au menu de cet événement de 48 heures qui permettra à rendre visibles les opportunités autour de l’industrie sportive. Pas moins de dix panels qui vont porter sur le cadre institutionnel et juridique de l’économie du sport au Sénégal, la création et la stimulation de l’entreprenariat du sport, le développement de la place des femmes dans le sport, la monétisation du digital, les Joj comme moyen de création d’emplois durables, l’impact des Gesi dans les pays en développement ou encore la création d’un environnement favorable au développement du Esport en Afrique sont quelques-uns des thèmes qui seront exposés durant ces deux jours à Dakar Arena.
En marge de la cérémonie d’ouverture, les trois lauréats du Hackaton qui se tenait à la mairie de Yoff il y a une semaine, ont été décorés. Des jeunes qui ont mis en place des plateformes comme Géo-déchets (gestion des déchets) ou encore Sama Coach (sport, nutrition) et ont respectivement été récompensés d’enveloppes de 1 million Fcfa, 600.000 Fcfa et 300. 000 Fcfa.
VERS UNE DOMINATION SANS PARTAGE EN AFRIQUE ?
Champion d’Afrique en titre, le Sénégal rafle tous les trophées dans de nombreuses catégories. Avec sa jeunesse dorée, la nation de l’ouest africain peut-il dominer sans partage sur le continent dans les années à venir ?
Champion d’Afrique en titre, le Sénégal rafle tous les trophées dans de nombreuses catégories. Avec sa jeunesse dorée, la nation de l’ouest africain peut-il dominer sans partage sur le continent dans les années à venir ?
Jusqu’à son parcours à 2002 avec une finale de CAN et un quart de finale de Coupe du monde, le Sénégal était un nain du football africain avec un palmarès vierge. Une anomalie pour un pays mordu du ballon rond qui a pris fin au Cameroun, en février 2022, avec une première CAN dans l’armoire à trophées. Depuis, c’est une véritable razzia : un CHAN, une CAN U17, une CAN U20 et même une CAN en beach soccer. Le début d’une domination sans partage ? C’est possible.
UN PETIT PAYS DEVENU GRAND
En termes de population, le Sénégal se classe 24e sur le continent avec un peu plus de 16 millions d’habitants. Un réservoir relativement faible par rapport à d’autres nations comme le Nigeria (220), l’Égypte (107), la République démocratique du Congo (106), l’Afrique du Sud (57), l’Algérie (45), le Maroc (37) ou encore le Ghana (32). Et pourtant, aucun de ces pays ne peut se targuer d’avoir des académies aussi performantes que celles du Sénégal. Trois d’entre elles ont pris énormément de poids ces dernières années. La plus connue, Génération Foot, a fait éclore des joueurs comme Sadio Mané, Habib Diallo, Pape Matar Sarr, Ismaïla Sarr, Lamine Gueye, Ibrahima Niane ou encore Papiss Cissé. De son côté, Diambars FC a formé Idrissa Gueye ou encore Bamba Dieng, sacrés lors de la dernière CAN. Mikayil Faye, qui y a également été poli, a d’ailleurs récemment rejoint le FC Barcelone, qui a signé un partenariat de 5 années avec Be Sport Academy, l’école qui monte.
CAMARA, DIOUF, GUEYE...
S’il continue de s’appuyer sur le noyau dur qui lui a permis de trôner sur l’Afrique il y a près de deux années, Aliou Cissé commence doucement mais sûrement à convoquer des joueurs de plus en plus jeunes. La dernière surprise de sa liste n’est autre que Lamine Camara (19 ans), auteur d’un excellent début de saison avec Metz avec notamment son but de plus de 50 mètres à Louis II. En septembre, il n’avait pas hésité à appeler Amara Diouf, l’étoile montante du football local, qui a honoré sa première cape contre le Rwanda (1-1) à 15 ans, 3 mois et 2 jours. Le meilleur buteur de la CAN U17, qui a battu le record de Victor Osimhen sur une édition (5 buts), a d’ailleurs fait parler la poudre pour l’entrée en lice du Sénégal dans la Coupe du monde U17 avec un doublé contre l’Argentine (2-1), samedi dernier. Mardi, c’est son partenaire à Génération Foot, Idrissa Gueye, l’homonyme du milieu d’Everton, qui a fait sensation en collant un triplé à la Pologne (4-1). Deux victoires qui ont permis aux Lionceaux de se qualifier pour les 8es de finale et d’envoyer un message à la concurrence. Un duo amené à faire de grandes choses avec les Lions de la Téranga.
ACCOMPAGNER LES JEUNES
D’ici-là, ces jeunes devront poursuivre leur progression sans brûler les étapes. En dépit des nombreuses sollicitations des grands clubs, Diouf sait déjà où il débutera son aventure européenne à partir de janvier : Metz. «Signe à Metz, tu ne le regretteras pas. Moi, je suis même passé par la troisième division avec cette équipe, et regarde où j’en suis maintenant» , avait même expliqué Mané, passé chez les Grenats, pour convaincre son jeune compatriote de se durcir le cuir sans trop de pression, dans des propos repris par So Foot. De précieux conseils auxquels de nombreux autres joueurs du continent n’ont pas eu droit au cours des dernières années. «Le fléau que nous essayons de contenir au mieux concernant Amara, ce sont les agents. On reçoit des dizaines de demandes et c’est insupportable» , avait notamment concédé le président de Génération Foot, Mady Touré, pour le magazine. Un combat, s’il est gagné, qui pourra permettre au Sénégal de devenir une référence sur le continent. Et peut-être même au-delà ?
«LES DEUX CLUBS ONT PRIS LA MAUVAISE OPTION DE NE PAS JOUER»
Me Augustin Senghor s’est prononcé sur le différend qui oppose la Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) aux deux centres de formations, Génération Foot et Diambars.
Me Augustin Senghor s’est prononcé sur le différend qui oppose la Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) aux deux centres de formations, Génération Foot et Diambars. Les deux clubs ont été déclarés forfait par la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) suite à leur refus d’appliquer la nouvelle mesure consistant à délocaliser les rencontres des centres de formation vers des stades municipaux, départementaux voire régionaux. Le président de la FSF a évoqué le sujet en marge de l’ouverture du Dakar Summit qui s’est tenue ce mercredi 15 novembre. Une occasion pour justifier les sanctions en l’encontre des deux clubs et manifester son intention de ne pas reculer dans son option d’appliquer la décision de l’autorité fédérale.
«IL N’Y A PAS DE CRISE DANS LE FOOTBALL»
«Je pense que nos championnats se déroulent normalement, Nos U17 sont à la Coupe du monde, notre équipe A est en train de se préparer. Tout se passe donc bien pour le football sénégalais. Il n’y a pas de problème à la Fédération, ni à la Ligue pro. Tout se déroule normalement il n’y a pas de crise dans le football».
«J’AI ECRIT A LA FIFA POUR DEMANDER QU’ON LEVE LA SANCTION»
«A longueur de saison, nous sortons des règlements. Je ne parle pas de décisions, parce qu’il faut qu’on fasse la nuance. Aujourd’hui, nous sommes dans une organisation à laquelle tous les clubs, professionnels comme amateurs, s’astreignent à partir du moment où ils ont accepté l’affiliation qui est un contrat d’adhésion. Ils s’engagent donc à respecter tous les statuts, règlements et directives de la FSF. Il en est de même pour nous, Fédération, vis à vis de la CAF ou de la FIFA. J’ai écrit à la FIFA pour demander qu’on lève la sanction, et ils m’ont répondu non. Pourtant, je me suis conformé à leur décision. Si je ne suis pas content, je saisis le TAS (Tribunal arbitral du sport, Ndlr)»
«AUCUN DROIT DES DEUX CLUBS N’EST BAFOUE»
«Un règlement qui a une portée générale et impersonnelle est sorti, je ne peux pas m’avancer sur l’interprétation tendancieuse que les gens peuvent en faire. Ça engage ceux qui le font. Mais aujourd’hui, en aucune manière nous n’avons travaillé sous le prisme d’une orientation vis à vis d’un club. Les gens disent que ça ne concerne que Génération Foot et Diambars. Mais, c’est faux ! Le premier club qui s’est conformé aux mesures qu’on a prises en tirant les conséquences de la saison dernière, mais aussi en tenant compte de notre vision d’ensemble qui est d’améliorer le produit Football Professionnel au pays, c’est Guédiawaye Football club».
«UNE VOLONTE DELIBEREE DE DEFIANCE»
«Nous, au COMEX (Comité Exécutif), on ne peut plus continuer comme ça. Dans beaucoup de domaines, c’est la Fédération qui supporte cette ligue. Nous avons envie que la donne change, et nous ne sommes pas dupes. Nous savons ce que représente Génération Foot et Diambars dans le football sénégalais. Mais, notre rôle de dirigeant, c’est de donner l’égale dignité à tous les clubs. On me dit qu’il faut qu’on négocie. Mais, aujourd’hui si je cède, parce qu’ils n’ont pas à l’origine écrit pour discuter mais seulement pour dire qu’ils ne joueront pas, c’est un refus de jouer et rien d’autre. Une volonté délibérée de défiance. Maintenant, que le forfait général est consommé, si on suit la jurisprudence qui a été rendue hier (mardi) par la LSFP et que derrière les 12 autres clubs disent qu’ils n’iront jouer ni à Diambars ni à GF, vat-on céder à nouveau ?»
«JE NE PEUX PAS REVENIR SUR UN TEXTE ADOPTE PAR MON COMEX ET VALIDE PAR L’ASSEMBLEE GENERALE»
«Je pense que la sagesse et même la logique de respect des textes, parce qu’aujourd’hui je vois dans la presse qu’on parle de risque de l’exclusion. Mais ce ne serait pas par la faute de la Ligue Pro ou de la Fédération, mais plutôt de leur propre faute. Car, ils ont pris la mauvaise option de ne pas jouer. Ils avaient la possibilité de faire un recours gracieux au Comité Exécutif. Je ne peux pas revenir sur un texte qui a été adopté par mon COMEX et, qui plus, est validé par l’assemblée générale. Le parallélisme des formes ainsi que la hiérarchie des normes voudrait qu’une fois que l’AG a adopté une disposition, il n’y a qu’elle pour revenir sur ça. Encore faudrait-il que cette rétractation soit basée sur du droit».
COUPE DU MONDE 2026, CALENDRIER ET RESULTATS DES ELIMINATOIRES EN AFRIQUE
Les qualifications en Afrique (CAF) pour la Coupe du monde 2026 ont eu lieu entre du 15 novembre 2023 au 18 novembre 2025. Les 54 pays du continent –moins l’Érythrée, forfait – vont se disputer les neuf ou dix tickets pour le premier mondial
Les qualifications en Afrique (CAF) pour la Coupe du monde 2026 ont eu lieu entre du 15 novembre 2023 au 18 novembre 2025. Les 54 pays du continent –moins l’Érythrée, forfait – vont se disputer les neuf ou dix tickets pour le premier mondial à 48 équipes dans une formule à neuf poules qui se joue en 260 matches et sur 24 mois de compétitions.
COUPE DU MONDE 2026 : PHASE DE GROUPES
Groupe A : Egypte, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Sierra Leone, Ethiopie, Djibouti
J1 (Nov 2023): Burkina Faso - Guinée-Bissau ; Égypte – Djibouti ; Éthiopie - Sierra Leone
LE PLAIDOYER DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE FOOTBALL
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
iGFM (Dakar) Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
"J’ai la chance d’avoir été président de club de football, président de club de basket pendant 8 ans et président de Fédération (depuis 2012). Nous avons, à travers le sport, la possiblité de créer énormement d’emplois. Comment se fait-il qu’on ait le programme Xëyu ndaw ñi'' sans avoir une part pour permettre aux sportifs d’en vivre", a-t-il plaidé, mercredi au Dakar Arena, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la première édition du Dakar Sport Summit organisée par Prim's. "Le football mobilise 3000 emplois", a expliqué Me Senghor lors de son exposé. "Peut-être les moyens ne sont pas importants : salaire de 200 à 600 mille FCfa, mais c’est une bouffée d’oxygène pour les familles", a-t-il indiqué.
Présent dans la salle du Dakar Arena en compagnie du représentant du CNOSS, Ibrahima Wade, celui du ministère des Sports Paul Dionne, de l'ancien Premier Ministre, Abdoul Mbaye et d'autres personnalités, Augustin Senghor s'est néanmoins réjoui de prendre part à cet événement qui va se dérouler sur deux jours. "C'est un plaisir pour de venir parler de cette thématique importante et à féliciter les structures comme Prim’s. Elle est composée de jeunes sénégalais qui ont fait le pari d’investir dans le développement de l’économie du sport et d’initier cette nouvelle tendance. Car il y avait peu de séminaires, rencontres d’échanges. Nous, dirigeants et acteurs, en redemandons. Nous demandons aux autres de suivre le chemin que vous avez tracé", a soutenu le patron du sport sénégalais, qui a par ailleurs salué l’organisation des JOJ (jeux olympiques de la jeunesse), une première en Afrique. "Cela montre la force et la puissance de l’événementiel dans le sport. Cela permet de résorber un gap en infrastructure et en organisation", a conclu Me Senghor.
A noter que le thème de cet exposé est l'entrepreneuriat sportif comme moteur de développement économique en Afrique.
DES FOOTBALLEURS PRIS AU PIÈGE DES ESCROQUERIES DE MARABOUTS
Alors que l'affaire Pogba a révélé les dérives du maraboutisme dans le football, de nouveaux témoignages éclairent l'ampleur du phénomène. D'anciens joueurs racontent comment ils ont été abusés financièrement et psychologiquement par des charlatans
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 15/11/2023
"C'est un engrenage où on peut être esclave et ça peut être très destructeur": tel est le terrible témoignage de Gilles Yapi Yapo, ex-footballeur professionnel ivoirien aujourd'hui entraîneur de foot en Suisse, rapporté par l'AFP. Il y raconte comment il a été victime d'une emprise mentale de la part d'un marabout parisien pendant deux ans, l'escroquant de 200 000 euros au total.
Selon ses dires, tout a commencé lorsqu'à 23 ans et alors qu'il évoluait au FC Nantes, il a traversé une période sportive difficile et a décidé de consulter ce marabout dans la capitale, recommandé par son oncle. "Le marabout consultait la nuit dans son appartement, je faisais souvent le trajet Nantes-Paris...", témoigne-t-il. Les premiers "sacrifices" réclamés par le charlatan étaient de 500 euros mais les sommes ont rapidement grimpé jusqu'à "des sommes colossales", toujours sans aucun résultat.
Piégé dans un "engrenage" où il avait "perdu toute lucidité", l'ex-footballeur affirme avoir déboursé au total 200 000 euros sur deux ans avant de parvenir, grâce à sa rencontre avec le Christ, à couper les ponts avec ce "marabout" qui s'est avéré être un simple escroc. D'autres témoignages comme celui de Cissé Baratté, ancien joueur ivoirien passé par la France, rapportent des phénomènes similaires d'emprise mentale et de dépendance financière.
Des révélations qui font suite à l'"affaire Pogba" et mettent en lumière l'ampleur prise par ce fléau au sein du football professionnel français. Comme l'alerte Joël Thibault, aumônier des sportifs de haut niveau, "des joueurs sont dépendants à ces marabouts qui en profitent" au point que certains n'acceptent plus d'être piqués par des médecins sans leur accord. Si certains marabouts dénoncent une "stigmatisation", ces témoignages prouvent les dangers réels qu'ils font peser sur les carrières et la santé psychologique des joueurs.
LE CONSEIL DE SADIO MANÉ À AMARA DIOUF
Son doublé face à l’Argentine, en Coupe du Monde des U-17, a remis les projecteurs sur lui. De grosses écuries ont, actuellement, les yeux braqués sur le petit Amara Diouf. Mais, Sadio Mané lui a déjà conseillé un club.
iGFM - (Dakar) Son doublé face à l’Argentine, en Coupe du Monde des U-17, a remis les projecteurs sur lui. De grosses écuries ont, actuellement, les yeux braqués sur le petit Amara Diouf. Mais, Sadio Mané lui a déjà conseillé un club, qui est bien moins huppé.
Manchester City, Arsenal et le Barça ont déjà approché Amara Diouf. Le Real Madrid, qu’il a éliminé en quarts de finale du tournoi international des moins de 19 ans «Mohamed VI», remporté par Génération Foot en février, est aussi sur le coup. Mais, le FC Metz espère bien le récupérer à sa majorité, lors de l’été 2026, révèle l’Équipe.
«À 18 ans, il ira là-bas. C’est notre club partenaire», assure Mady Touré, dans les colonnes du journal sportif français. Puis, le président de Génération foot Confie : «Sadio Mané, qui est son modèle, parle énormément avec lui. L’autre jour, il lui a dit : “Signe à Metz, tu ne le regretteras pas. Moi, je suis même passé par la Troisième Division avec cette équipe, et regarde où j’en suis maintenant. Les grands clubs seront toujours là si tu ne grilles pas les étapes”» Cela semble toutefois être de- venu une de ses spécialités.