Le rideau s’est baissé sur la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations dimanche 11 février avec la victoire magnifique de la Côte d’Ivoire sur le Nigeria (2-1). Une apothéose qui est venue boucler 30 jours de football, de fête, de suspense, et d’émotions. Bilan d’une compétition qui restera dans l’histoire, où la Côte Ivoire s'est taillée la part de l’Éléphant.
Le joueur: Haller éclipse Osimhen
Pendant longtemps, Victor Osimhen a paru être le facteur X du Nigeria, son guide vers le trophée, jusqu’à ce que Sébastien Haller en décide autrement en finale et remporte le duel entre les deux attaquants. Le joueur ivoirien, qui a manqué les trois premiers matches de la Côte d’Ivoire à cause d'urne blessure, a changé le destin des éléphants dès qu’il a pu mettre un pied devant l’autre. Passeur, presque décisif, sur le penalty de Nicolas Pépé qui allait changer le cours du huitième de finale contre le Sénégal, Haller a été décisif en demi-finale en inscrivant le seul but de la rencontre face à la RDC. Il conclut sa CAN de la plus belle des manières en marquant le but qui offre la Coupe à la Côte d’Ivoire. Alors que quelques instants avant, il pensait sortir à cause de sa cheville endolorie. D’autres joueurs ont également marqué cette CAN de leur empreinte : le défenseur nigérian Enert Troot Ekong, meilleur jour de la compétition, l’équato-Guinéen Emilio Nsue, meilleur buteur (5 buts), Le Sud-Africain Teboho Mokoena, le Congolais Chancel Mbemba ou encore l’Angolais Gelson Dala.
L’entraîneur: Fae qui d’autre ?
José Peseiro a failli réussir son coup et tenir sa promesse de remporter la CAN 2024, Hugo Broos aurait fait aussi un beau lauréat, mais Emerse Fae n’a aucun rival au moment de « voter » pour l’entraîneur de la CAN. La CAF ne s’y est pas trompée en le désignant meilleur entraîneur du tournoi. Fae restera certainement à jamais comme le sélectionneur qui a gagné la Coupe d’Afrique en quatre matches. L’ex-adjoint a réussi un exploit incroyable en reconstruisant une équipe à l’agonie pour la mener au sacre. Il a étalé ses qualités de meneurs d’hommes en construisant un groupe commando pour aller chercher la Coupe et la garder à la maison. énorme !
L’équipe : l’Afrique du Sud, la bonne recette locale
Personne ne les attendait à ce niveau. Eux qui étaient restés 24 ans sans poser le pied sur un podium de CAN. Les Sud-Africains peuvent se targuer d’être L’équipe de cette 34e édition tellement leur parcours force le respect. Dans une sélection où 20 des appelés évoluent au pays, dont 10 au sein de Mamelodi Sundowns, Hugo Broos, champion d’Afrique avec le Cameroun en 2017, a encore prouvé ses talents de technicien chevronné. La troisième place des Bafana Bafana porte grandement la marque de l’entraîneur belge de 71 ans. Belle mention aussi au Cap-Vert, à l’Angola ou la Mauritanie, véritables coups de cœur dans cette CAN.
Le stade : Ébimpé, des torrents de larmes à l’explosion de joie
Le stade de la paix de Bouaké avec ses rencontres de folie, Cameroun-Gambie (3-2), Côte d’Ivoire-Mali (2-1 a.p) et, Nigeria-Afrique du Sud (1-1, tab : 4-3), aurait pu décrocher la palme. Mais c’est bien le stade Ébimpé qui s’impose, étant le symbole du parcours fou de la Côte d’Ivoire. Sur la pelouse du stade Alassane-Ouatara, les éléphants avaient perdu contre le Nigeria (0-1) et s’étaient surtout fait humilier par la Guinée équatoriale (0-4). Les joueurs ont été conspués, insultés, et certains comme Diakité ou Adingra n’ont pu retenir leurs larmes après la débâcle face aux équato-Guinéens. Et pourtant, c'est à Ébimpé que la renaissance et la réconciliation va se faire entre les éléphants et le public. En demi-finale d’abord face à la RDC et puis en finale dans une ambiance indescriptible. Passer de l’enfer au paradis, Ébimpé sera à jamais le stade de la troisième étoile ivoirienne.
Le jeune : Simon Adingra, tout d’un grand
Sauveur de la Côte d’Ivoire en quart de finale face au Mali, alors qu’il aurait pu rater la CAN pour blessure, le jeune attaquant Simon Adingra a été un des hommes de la finale avec deux passes décisives sur les buts de Franck Kessié et de Sébastien Haller. Absent lors des deux premières rencontres de la Côte d’Ivoire, jeté dans le naufrage face à la Guinée équatoriale à la 87e minute, Adingra a été l'un des symboles de la renaissance ivoirienne et de la jeunesse triomphante des éléphants avec son ami Oumar Diakité.
L’image : les Congolais pour leur pays
Il y a en eu plusieurs dans cette CAN, mais la plus forte restera certainement le geste des footballeurs congolais en demi-finale contre la Côte d’Ivoire pour dénoncer les exactions dans leur pays. Main droite sur la bouche, deux doigts de la main gauche, symbolisant une gâchette sur la tempe, les Léopards ont fait passer un message en direct dans cette CAN. On retiendra également, l’image d’éric Chelle sonné, à la limite du malaise après le but à la 120eminute de la Côte d’Ivoire qui éliminait le Mali. Sans oublier les pleurs de Kaba Diawara, submergé par l’émotion d’avoir qualifié sa Guinée face à la Guinée équatoriale.
Le fiasco : le Maroc, la douche froide
C’était le grand favori du tournoi. Mais le Maroc, demi-finaliste lors de la Coupe du monde 2022, s’est piteusement fait sortir de la CAN en huitièmes de finale par l’Afrique du Sud (2-0). Les hommes de Walid Regragui ont eu tout faux dans cette compétition, surtout dans leur volonté de s’isoler du reste du monde. Hôtel privatisé, route fermée, barbelés sur la plage... pour se couper de tout. Le Maroc a peut-être oublié que l’essentiel se jouait sur la pelouse d’abord. Une victoire facile devant la Tanzanie, une première alerte face à la RD Congo (1-1) et une petite formalité (1-0) face à la Zambie, pour qualifier la Côte d’Ivoire, ont certainement caché aux Lions de l’Atlas la réalité sur le contient après être monté si haut au niveau mondial.
Le gardien : Rowen Williams, M. Penalty
La CAF l’a logiquement désigné gardien du tournoi et c’est mérité pour Rowen Williams. Le gardien sud-africain a été un pilier de la sélection des Bafana Bafana. Son exceptionnelle performance avec quatre arrêts sur cinq tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert restera l’une des images de la CAN. C’est grâce à lui aussi que l’Afrique du Sud a décroché sa troisième place avec ses arrêts décisifs devant les Congolais Chancel Mbemba et Elia Meschak pendant les tirs au but du match ce classement. Le gardien de Mamelodi Sundowns s’est désormais fait un nom à la CAN, comme son collègue du championnat sud-africain, le Nigérian Stanley Mwabali qui évolue au Chippa United.
LE CNOSS ET LE CONI PROLONGENT LEUR COOPERATION À TRAVERS UN NOUVEL ACCORD
Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de l’engagement des deux olympiques du Sénégal et d’Italie en perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Milano Corina 2026 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026.
Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et le Comité National Olympique Italien (CONI) ont signé le 19 janvier 2024 à Gnagwon (Corée du Sud), une convention de collaboration.
Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de l’engagement des deux olympiques du Sénégal et d’Italie en perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Milano Corina 2026 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026.
Un accord qui marque le renforcement des liens entre comités nationaux olympiques
La signature de cette nouvelle convention de collaboration en Corée du Sud, en marge des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver Gnagwon 2024 par Giovanni MALAGO, Président du CONI et Mamadou Diagna Ndiaye, Président du CNOSS, marque une nouvelle étape dans leur coopération et s’inscrit dans la ligne de l’ambition de l’Agenda 2020+5 du CIO de bâtir un nouveau modèle d’organisation pour des Jeux plus efficaces et innovants.
De nouvelles perspectives de coopération.
L’objectif poursuivi par le CONI et le CNOSS est contribuer à l’optimisation de la préparation et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Milano Corina 2026 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026, dans une logique d’héritage. Cela se traduira par un partage d’expériences et de bonnes pratiques, et notamment par : l’accueil d’athlètes sénégalais et italiens dans leurs pays respectifs à travers l’organisatoon de camps d’entrainement ; l’envoi d’experts techniques italiens en vue du renforcement des capacités des entraineurs et techniciens sénégalais dans plusieurs disciplines ; la miseà dispositon d’équipements sportifs ; la formation des cadres et l’échange d’informations concernant les structures sportives de leurs CNOs respectifs ; l’échange d’informations et d’expériences en vue de renforcer la formation des jeunes athlètes et des jeunes sportifs ; etc.
Les deux CNOs ont également retenu d’œuvrer à la conclusion d’un accord de partenariat entre le COJOP Milano Cortina 2026 et le COJOJ Dakar 2026.
Giovanni Malago, Président du CONI : « Nous sommes très contents de cette amitié entre nos deux Comité Olympiques et de ce partenariat qui vient de se prolonger, et qui est encore plus fort en vue des éditions des Jeux de Milano Cortina 2026 et des Jeux de Dakar 2026. Nous sommes prêts à une collaboration et un échange de connaissances très fructueux ».
Pour sa part, Mamadou Diagna Ndiaye, Président du CNOSS s’est réjoui de la conclusion de ce partenariat avec le CONI, qui est une manifestation de solidarité entre acteurs du mouvement olympique. « L’accord que nous avons scellé constitue un premier jalon dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver Milano Cortina 2026 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Il vient renforcer le partenariat déjà bien solide entre nos deux comités nationaux olympiques. » a-t-il déclaré.
CAN 2023, ÉMERSE FAÉ MEILLEUR ENTRAINEUR
Le titre de meilleur entraineur est revenu au sélectionneur ivoirien Emerse Faé qui a réussi à redresser une équipe à l’agonie au sortir du premier tour.
Le titre de meilleur entraineur est revenu au sélectionneur ivoirien Emerse Faé qui a réussi à redresser une équipe à l’agonie au sortir du premier tour marquée par le départ de son entraineur, Jean Louis Gasset et une humiliation devant la Guinée équatoriale (0-4). Il est devenu le troisième entraineur local de suite à remporter cette distinction après Djamel Belmadi (2019) et Aliou Cissé (2021).
Epatant de maturité et auteur de deux passes décisives en finale sans oublier son but en quarts de finale, Simon Adingra a été désigné Meilleur jeune joueur de cette Can.
Meilleur gardien : Ronwen Williams (Afrique du Sud)
Meilleur entraineur : Emerse Faé (Côte d’Ivoire)
Meilleur jeune joueur : Simon Adingra (Côte d’Ivoire)
Equipe Fair-Play : Afrique du Sud
CAN 2023, TROOST-EKONG SUCCÈDE À MANÉ
Plusieurs récompenses ont été remis avant le trophée. La distinction de Meilleur joueur du tournoi est revenue au capitaine du Nigéria. Il a été trois fois buteur dont un en demi et un autre en finale.
Le rideau est tombé ce dimanche sur cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations avec le sacre de la Côte d’Ivoire devant le Nigeria (2-1) pour sa 3ème étoile.
Plusieurs récompenses ont été remis avant le trophée. La distinction de Meilleur joueur du tournoi est revenue au capitaine William Troost-Ekong. Trois fois buteur dont un en demi et un autre en finale, le défenseur aura été le symbole d’une équipe nigériane solide et appliquée même si elle a déjoué en finale. Ekong succède à Sadio Mané au palmarès de ce trophée
Eliminé dès les huitièmes de finale, Emilio Nsue a pourtant terminé Meilleur buteur de cette édition avec 5 buts à son compteur. Le titre de Meilleur gardien est revenu à Ronwen Williams de l’Afrique du Sud qui est entré dans l’histoire de la CAN après ses 4 penalties stoppés lors de la séance de tirs au but face au Cap-Vert en quart de finale. Si le successeur d’Edouard Mendy, n’a pas connu la même réussite en demi-finale contre le Nigeria, le dernier rempart des Bafana-Bafana a stoppé deux penaltys des joueurs de la Rdc pour permettre à son équipe de terminer sur la troisième marche du podium. L’Afrique du Sud a également été récompensée par le prix de l’équipe Fair-play du tournoi.
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LA CÔTE D'IVOIRE S'OFFRE UN TROISIÈME SACRE HISTORIQUE À DOMICILE
Dans une finale 100% ouest-africaine, les Éléphants ont rattrapé leur début de tournoi chaotique en triomphant du Nigeria (2-1). Menés au score, ils ont renversé la dynamique grâce à Kessié & Haller, couronnant le travail du jeune sélectionneur Emerse Faé
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/02/2024
La Côte d'Ivoire a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en battant le Nigeria 2-1 en finale, dimanche au stade Alassane Ouattara d'Abidjan. "Cette fois ce n'est pas un miracle", écrit l'AFP, les Éléphants ayant mérité leur victoire grâce à des buts de Franck Kessié et Sébastien Haller.
Pourtant, le Nigeria avait ouvert le score contre le cours du jeu d'un coup de tête du capitaine William Troost-Ekong. Mais les Ivoiriens "n'avaient jamais été maîtres de leur sujet" selon l'agence, forgeant leur victoire "au long d'une trajectoire qui restera dans l'histoire du football". Quasi-éliminés après une défaite 4-0 contre la Guinée équatoriale, ils sont passés aux tirs au but contre le Sénégal et à dix contre onze face au Mali, marquant à chaque fois dans les derniers instants.
En finale, "ils ont toujours cherché à jouer et ne se sont jamais découragés", note l'AFP. Après une frappe manquée de Max-Alain Gradel, c'est d'un corner que "est venu le centre de Simon Adingra pour l'égalisation" signée Franck Kessié. Puis Sébastien Haller, qui n'avait pas joué une minute du 1er tour après une blessure, a donné l'avantage aux siens d'une tête pachydermique (81è).
Cette victoire couronne le travail du sélectionneur Emerse Faé, qui a "réussi une entrée de mammouth" en devenant champion d'Afrique seulement quatre matches après avoir remplacé Jean-Louis Gasset, selon l'Agence France Presse. Ses choix tactiques ont payé, relançant des joueurs d'expérience. Le pays hôte s'impose pour la première fois depuis l'Egypte en 2006, mettant fin à cinq finales sans but marqué.
Victor Osimhen est lui inconsolable, rêvant de mener le Nigeria au titre à l'image de ses idoles Jay-Jay Okocha et Nwankwo Kanu. Mais "on ne pouvait pas arrêter la charge de ces Éléphants", conclut l'AFP.
CAN 2023, RONWEN WILLIAMS OFFRE LE BRONZE À L’AFRIQUE DU SUD
L’Afrique du Sud s’est adjugé de la troisième place de cette 34ème édition de la Can battant au bout du bout la République Démocratique du Congo (0-0, 6 tab 5).
Un dénouement aux tirs au but qui a été le seul véritable gros de suspense dans cette petite finale qui ne restera pas dans les annales car les deux formations ont rivalisé de maladresses et imprécisions techniques durant les 90 minutes. Passé à côté lors de la demi-finale contre le Nigeria, Ronwen Williams a retrouvé de sa verve et permis aux Bafana-Bafana de décrocher la médaille de bronze en arrêtant les penaltys de Chancel Mbemba et Meschack Elia lors de l’épreuve des tirs au but.
Après l’édition de 2000, l’Afrique du Sud termine pour la deuxième fois sur le podium d’une Can. De son côté, la Rd Congo s’en voudra d’avoir loupé des occasions en seconde période et manque l’opportunité d’accrocher une troisième médaille de bronze à son palmarès après 1998 et 2015. Un fin de tournoi sur une note négative pour des Léopards qui voulaient gagner afin de rendre hommage aux victimes des tueries dans l’Est du pays.
Les Lionceaux du foot reprennent du service avec les Jeux africains 2024, prévus du 8 au 23 mars. Champion d’Afrique avec les U17, Serigne Saliou Dia va monter d’un cran pour conduire les U20 à ces joutes que le Ghana va accueillir, dans un mois. Une promotion (à l’image de celle de Malick Daf), et qui est en phase avec la politique de la Fédération sénégalaise de football, concernant la gestion et le suivi des petites catégories.
Champion d’Afrique chez les U17 et les U20, le Sénégal a fini de donner à l’Afrique tout entière une leçon en matière de gestion des petites catégories. Car réussir un tel doublé chez les jeunes catégories, ce n’est pas donné à tout le monde.
Au-delà du travail des centres de formation, il y a aussi la «patte» de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) et de sa Direction technique nationale.
«Travailler ensemble, passer en catégories ensemble»
Une démarche basée sur une politique axée sur les jeunes pousses, avec comme maître-mot ou slogan : «Travailler ensemble, passer en catégories ensemble.» Et c’est cette même politique qui avait vu Malick Daf (parti depuis au Jaraaf) passer des U17 aux U20, et avec qui il a offert au Sénégal son premier trophée continental dans cette catégorie.
Serigne Dia avec son inséparable adjoint, Souleymane Diallo
Une politique gagnante que la Fsf avait tout intérêt à reconduire, avec Serigne Saliou Dia (SSD). Champion d’Afrique avec les U17, l’ancien sélectionneur des U23 a vu l’instance fédérale se fier au «modèle Daf», en lui confiant les rênes de l’Equipe nationale U20 pour les besoins des Jeux africains 2024, que le Ghana accueille du 8 au 23 mars.
Pour ce nouveau challenge, «SSD» sera accompagné de son éternel adjoint et proche collaborateur, Souleymane Diallo. Les deux hommes ayant fini de démontrer à la face de toute l’Afrique leurs qualités de management.
Un premier tri de 33 joueurs, en attendant d’y greffer des champions d’Afrique U17 disponibles
Premier acte posé par le duo, la convocation de 33 joueurs pour un stage de quelques jours, calé du lundi 12 février au mercredi 14 février 2024
C’est un premier tri, et comme vous l’avez constaté, il n’y a pas encore de champions d’Afrique U17.Et c’est après un deuxième tri qu’on va y greffer les champions d’Afrique U17 qui seront bien sûr disponibles», nous souffle un membre de la Direction technique nationale.
Faut noter que ce premier groupe de présélectionnés va se réunir en régime internat au Centre technique Jules François Bocandé de Toubab Dialao, où ils sont convoqués ce lundi matin à 9 heures.
Pour rappel, pour ces Jeux, les Lionceaux vont évoluer dans le Groupe B, avec le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et la Tunisie. Dans le Groupe A, on aura le Ghana, la Gambie, le Bénin et le Congo.
ELEPHANTS ET SUPER EAGLES POUR LE GRAND FINAL
La finale entre le Nigeria et la Côte d'Ivoire se tiendra le dimanche 11 février, au stade Alassane-Ouattara (60 000 places) situé à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire. Le coup d'envoi de cette rencontre très attendue est programmé pour 20h
La finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 est sans conteste l'événement footballistique africain le plus attendu de l'année. Cette 34e édition voit s'affronter deux géants du continent, le Nigeria et la Côte d'Ivoire, dans une bataille pour la suprématie africaine. Dans cet article, on vous livre toutes les infos sur cette finale.
La finale entre le Nigeria et la Côte d'Ivoire se tiendra le dimanche 11 février, au stade Alassane-Ouattara (60 000 places) situé à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire. Le coup d'envoi de cette rencontre très attendue est programmé pour 20h heure locale et GMT, soit 21h heure française. Ce match promet non seulement du spectacle sur le terrain mais également une ambiance électrique dans les tribunes.
LE PARCOURS DU NIGERIA
Le Nigeria a réalisé un parcours impressionnant tout au long de cette édition de la CAN 2023. Invaincue, l'équipe a su démontrer sa force et sa détermination, se frayant un chemin jusqu'à la finale avec brio. Les Super Eagles ont débuté la compétition par un nul timide contre la Guinée Equatoriale (1-1), avant de battre la Côte d'voire (0-1) et la Guinée-Bissau (0-1). En huitièmes de finale, Victor Osimhen et ses coéquipiers sont assez aisément venus à bout du Cameroun (2-0).
En quart de finale, les troupes de José Peseiro s'en s'ont tirés de justesse contre l'Angola (1-0). La demi-finale contre l'Afrique du Sud a été un véritable test de caractère pour les Nigérians, qui ont été poussés jusqu'aux tirs au but après un match nul 1-1 concédé sur le fil alors qu'ils pensaient avoir marqué le but du 2-0, annulé par la VAR. Finalement, leur sang-froid et les deux arrêts de leur gardien Stanley Nwabali lors de la séance de tirs au but (4-2 tab) leur ont permis de décrocher leur place en finale.
Le parcours de la Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire, en tant que pays hôte, a porté les espoirs de toute une nation durant cette compétition. Les Éléphants ont entamé leur campagne avec l'objectif clair de remporter le trophée sur leur sol. L'équipe a bien débuté en battant la Guinée-Bissau (2-0), avant de voir ses plans contrariés en s'inclinant contre les Super Eagles (0-1) puis en subissant un lourd revers face à la surprenante équipe de la Guinée Equatoriale (4-0).
Après avoir arraché in extremis leur qualification pour les huitièmes de finale (parmi les meilleurs troisièmes), les Eléphants se sont bien repris grâce à deux nouveaux miracles, en renversant d'abord le Sénégal dans un match riche en suspense (1-1, 5 tab à 4), puis le Mali en infériorité numérique (2-1 a.p.). Plus maîtrisé, le match de mercredi face à la RD Congo (1-0) a permis de décrocher le ticket pour la finale tant rêvée. L'occasion de prendre sa revanche sur le Nigeria.
UN MAURITANIEN AU SIFFLET
Dimanche, le Nigeria et la Côte d'Ivoire vont s'affronter en finale de la CAN 2023 au Stade d'Ebimpé. Remake du match du groupe A, remporté 1-0 par les Super Eagles le 18 janvier, ce choc sera regardé par tout un continent et bien plus encore. Et il sera arbitré par un Mauritanien. Ce vendredi, la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) a en effet annoncé avec fierté que la Confédération africaine de football (CAF) a confié le sifflet à Dahane Beida pour cette affiche.
L’ANCIEN LUTTEUR MAME GORGUI NDIAYE DE FASS N’EST PLUS
El Hadji Mame Gorgui Ndiaye, le champion de lutte qui a régné de fort belle manière au niveau de l’arène sénégalaise est rappelé à Dieu ce vendredi 9 février 2024
El Hadji Mame Gorgui Ndiaye, le champion de lutte qui a régné de fort belle manière au niveau de l’arène sénégalaise est rappelé à Dieu ce vendredi 9 février 2024, chez lui, à Dakar. Le Groupe Emedia présente ses condoléances à la famille éplorée et au milieu de la lutte sénégalaise.
QUALIFICATION JO, LE SENEGAL PERD SON PREMIER MATCH FACE AU NIGERIA
L’équipe nationale du Sénégal féminine de basket s’est inclinée, 65-72, contre celle du Nigeria, jeudi, lors de la première journée du tournoi de qualification olympique de la FIBA, en Belgique.
Dakar, 8 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal féminine de basket s’est inclinée, 65-72, contre celle du Nigeria, jeudi, lors de la première journée du tournoi de qualification olympique de la FIBA, en Belgique.
Les Lionnes du basket menaient à la pause (46-37), avant de perdre le fil du match dans le dernier quart temps contre une solide équipe du Nigeria qui avait battu le Sénégal (84-74), en finale de l’Afrobasket féminin 2023 à Kigali.
Les joueuses du nouveau sélectionneur espagnol Alberto Antuña Leal vont jouer leur deuxième match, vendredi, à 19h 45mn. Elles affronteront, dimanche à 18h 15 mn, les États-Unis pour leur dernier match du tournoi.
La dernière participation des Lionnes aux Jeux olympiques remonte à 2016 (Rio de Janeiro, Brésil).