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29 novembre 2024
Sports
FOOT : LES CHAMPIONNES DU MONDE ESPAGNOLES SE REBELLENT CONTRE LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION
Les 23 joueuses de la Roja, sacrée championne du monde, ont annoncé vendredi, qu'elles refusaient de rejouer pour la sélection sous la direction actuelle de la fédé. En cause : le patron du foot espagnol, Luis Rubiales, qui a embrassé de force une joueuse
Le scandale du baiser forcé n'en finit pas de secouer le monde du foot espagnol : après le refus de démissionner de Luis Rubiales, patron de la fédération, les joueuses de la sélection ont pris fait et cause pour Jenni Hermoso et annoncé vendredi 25 août qu'elles ne joueraient plus avec la Roja si la direction actuelle était maintenue.
Ce qui est déjà surnommé le "#MeToo du football espagnol", après le baiser forcé de Luis Rubiales à la numéro 10 Jenni Hermoso dimanche soir lors de la remise des médailles à Sydney, a connu un ultime rebondissement vendredi soir avec l'annonce d'une grève de l'équipe nationale féminine.
"Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n'honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus", ont écrit les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, dans un communiqué diffusé par le syndicat Futpro.
Dans le même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu'elle n'avait "à aucun moment consenti à ce baiser" : "Je ne tolère pas qu'on mette en doute ma parole et encore moins que l'on invente des propos que je n'ai pas dits."
De quoi démonter totalement la défense de Luis Rubiales, qui a refusé de démissionner de son poste quelques heures plus tôt devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid. En poste depuis 2018, l'ancien défenseur s'est lancé dans une contre-attaque, affirmant que le baiser était, selon lui, "réciproque" et "consenti" et qu'il avait obtenu la permission de le faire, tout en fustigeant le "faux féminisme".
"Je ne démissionnerai pas ! Je ne démissionnerai pas !", a lancé Luis Rubiales dans un discours de combat devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid, à laquelle étaient convoquées quelque 140 personnes.
Père de trois filles, M. Rubiales a en revanche demandé "pardon à la reine" Letizia pour son geste sur le balcon du stade de Sydney, lorsqu'il avait empoigné ses parties génitales, alors qu'il se trouvait à moins de deux mètres d'elle.
Le secrétaire d'État espagnol aux Sports Victor Francos a confirmé au cours d'une conférence de presse que le gouvernement allait entamer des poursuites contre Luis Rubiales.
D'autres joueuses espagnoles sont sorties du silence, dénonçant un comportement "intolérable" et apportant leur soutien à Jenni Hermoso, tandis que le hashtag "#SeAcabo" (C'est terminé) commençait à émerger sur les réseaux. "Par respect pour le football. Ça suffit ! Il est temps que ça change pour de bon", a écrit sur X la ligue de football professionnelle féminine.
Pour sa part, l'ancien gardien du Real Madrid et de la "Roja" Iker Casillas a parlé de "honte totale" à propos de Rubiales, tandis que l'attaquant du Betis Borja Iglesias a annoncé qu'il ne porterait plus le maillot de l'équipe nationale.
Même certains clubs se sont indignés, comme l'Espanyol Barcelone qui a dit attendre "des mesures" de la part de la fédération ou encore le Séville FC, qui estime "ne pas se sentir représenté" par le patron du foot espagnol et demande sa démission.
LA FSF COUPE LA POIRE EN DEUX
Polémique sur les programmations des matches Gf –Hafia Fc et Jaraaf –Stade de Mbour - Jaraaf de Dakar–Stade de Mbour à partir de 17 heures au stade du Président Abdoulaye Wade ! Génération Foot–Hafia FC à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès !
La reprogrammation de la finale de la coupe du Sénégal de samedi 26 à dimanche 27 août coïncidant avec le match retour du premier tour préliminaire entre Génération Foot à Hafia FC a installé une polémique dans le landerneau footballistique sénégalais. Ecartelée entre une volonté de voir le Chef de l’Etat, Macky Sall présidée sa finale entre le Jaraaf au Stade de Mbour, ce dimanche au stade du Président Abdoulaye Wade et la nécessité de pousser le club de Déni Birame Ndao à franchir l’étape guinéenne, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a coupé la poire en deux. Jouer la coupe du Sénégal à 17 heures et donner le coup d’envoi GF-Hafia FC à 19 heures.
Un dimanche, deux matches ! Jaraaf de Dakar–Stade de Mbour à partir de 17 heures au stade du Président Abdoulaye Wade ! Génération Foot–Hafia FC à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès ! C’est la décision prise par la Fédération sénégalaise de football (FSF) hier, jeudi 24 août, pour mettre fin à la polémique née du changement intervenu dans la programmation des deux rencontres susmentionnées, à cause de la volonté du président de la République, Macky Sall de présider pour la première fois depuis son accession à la magistrature suprême le 25 mars 2012, à une finale de coupe du Sénégal. Initialement prévue ce samedi 26 août, la finale coupe du Sénégal devant opposer le Jaraaf de Dakar au Stade de Mbour a été reportée au lendemain dimanche 27 août au stade Me Abdoulaye Wade, sur demande, selon certaines sources du Chef de l’Etat à cause de son agenda. Une opportunité que la Fédération sénégalaise de football (FSF) ne pouvait laisser. Et pour cause, la dernière fois qu’un Chef d’Etat du Sénégal s’est déplacé au stade pour assister à une finale qui porte pourtant son nom, remonte en 1991. C’était avec le Président Abdou Diouf lors de la finale finale Jaraaf-Ja (2-1), avant de déserter les gradins pour le restant de son pouvoir.
Pendant 31 ans donc, les amoureux du football n’ont cessé de solliciter le président de la République, en vain. Pendant douze ans au pouvoir, Me Abdoulaye Wade, n’a pas mis un terme à cette anomalie. Macky Sall qui devrait quitter le palais présidentiel le 3 avril 2024, ne pouvait peut-être pas s’inscrire dans cette dynamique. Surtout que c’est lui qui a construit le joyau ultra-moderne à Diamniadio pour la jeunesse et le football sénégalais et qui est considéré comme le plus beau stade d’Afrique. Or, la Fédération sénégalaise de football se devait aussi d’être au côté de Génération Foot qui a réalisé une belle performance en allant tenir en échec l’ogre guinéen, Hafia FC à Conakry. Les jeunes Grenats ont donc besoin d’être poussés pour franchir le premier tour préliminaire de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). Le vainqueur du match Hafia-Génération Foot sera opposé au deuxième tour au Wydad Athletic Club du Maroc, finaliste malheureux de la dernière édition, rappelle-t-on.
Face à ce dilemme, la FSF a coupé la poire en deux. Faire jouer le match Jaraaf– Stade de Mbour en présence du Chef de l’Etat à partir de 17 heures au stade du Président Abdoulaye Wade. Puis, démarrer la rencontre Génération Foot– Hafia FC à partir de 19 heures, au stade Lat Dior de Thiès. «Ceux qui seront à la Finale de la coupe du Sénégal vont rater le début du match de GF (Génération Foot). Mais, c’est la seule solution que nous avons pu trouver compte tenu du temps très court pour rédiger les lettres. Parce que seul un accord entre les clubs est acceptable par la CAF. Or, les dirigeants de Hafia FC nous ont déjà fait savoir qu’ils ont déjà acheté leurs billets d’avion et fait leurs réservations. Face à cet état de fait, on ne pouvait jouer que sur les heures de démarrage des matches», a confié à Sud Quotidien, un responsable fédéral.
TOURNOI BEACH RUGBY, LA DEUXIÈME JOURNÉE SE TIENDRA DIMANCHE
La Fédération sénégalaise de rugby organise, dimanche, à Somone (Mbour), sa deuxième journée du tournoi ‘’Beach rugby ‘’, une compétition visant la détection de talents et la promotion du rugby féminin
Dakar, 23 août (APS) – La Fédération sénégalaise de rugby organise, dimanche, à Somone (Mbour), sa deuxième journée du tournoi ‘’Beach rugby ‘’, une compétition visant la détection de talents et la promotion du rugby féminin, précise la responsable fédérale du rugby féminin, Anna Michelle Prudence Preira.
‘’L’objectif des tournois de beach-rugby des vacances est de mieux vulgariser la discipline, de dénicher des talents surtout féminins capables de jouer au rugby, mais aussi d’occuper les jeunes pendant les vacances’’, a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.
Selon elle, ‘’ces tournois visent également à promouvoir la visibilité du rugby féminin et notamment la discipline de manière générale’’.
La première journée des tournois Beach rugby a eu lieu le 30 juillet dernier, à la plage Arène-Bi de Yoff Diamalaye. Elle a enregistré plus de 150 participants, a informé Anna Michelle Prudence Preira.
‘’En l’exposant sur les plages, nous savons qu’il n’y aurait pas mal de pratiquants et de populations susceptibles de s’intéresser au rugby’’, a dit la joueuse internationale de 38 ans.
Elle indique que l’idée est ‘’d’augmenter le nombre de participants à chaque tournoi, ce qui sera un des baromètres de la réussite de cet événement’’.
Voici le calendrier des tournois « Beach rugby » :
Dimanche 28 août : Somone (Mbour)
10 septembre : Toubab Dialo (Rufisque)
24 septembre : Nianing (Mbour)
FIBA MONDE, LE CHEIKH SAUD ALI AL-THANI PREND LA PRÉSIDENCE
Le cheikh qatarien Saud Ali Al-Thani a été élu à l’unanimité, nouveau président de la Fédération internationale de basket (FIBA) pour un mandat de quatre ans (2023-2027)
Dakar, 23 août (APS) – Le cheikh qatarien Saud Ali Al-Thani a été élu à l’unanimité, nouveau président de la Fédération internationale de basket (FIBA) pour un mandat de quatre ans (2023-2027), a appris l’APS.
Il a été élu mercredi à Manille (Philippines) et succède à ce poste le Malien Hamane Niang.
Le Cheikh Saud Ali Al-Thani était le vice-président sortant de la FIBA et le président de FIBA-Asie depuis 2002. Il a aussi été président de la Fédération de basketball du Qatar et vice-président du Comité olympique du Qatar.
Réagissant à son élection il a estimé que « c’est un grand honneur de prendre cette responsabilité pour moi, pour mon pays et pour notre continent l’Asie. Je représente désormais les intérêts des 212 fédérations nationales des cinq continents ».
« Le basketball est un sport mondial et c’est notre principale force. Je ne peux faire qu’une seule promesse aujourd’hui, celle de travailler dur avec les dirigeants de la FIBA et l’ensemble du Bureau central, élu le même jour, pour le bien du basket et de la FIBA », a-t-il ajouté.
Le président, et le trésorier élu vont former le nouveau bureau avec le Secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis, ainsi que les présidents de la FIBA dans les cinq continents pour un mandat prévu de 2023 à 2027.
Les présidents de la FIBA des cinq continents sont : le Mozambicain Anibal Manave pour l’Afrique, l’Argentin Fabian Borro pour l’Amérique, l’Indien Dr. K. Govindraj pour l’Asie, l’ Espagnol Jorge Garbajosa pour l’Europe et de l’Australien David Reid pour l’Océanie.
par Farid Bathily
MESSI DÉJÀ DANS L'HISTOIRE DE L'INTER MIAMI
La superstar argentine n'a pas tardé à marquer les esprits depuis son arrivée en Amérique du Nord. Son apport indéniable a permis à l’Inter Miami de s'adjuger le premier trophée de son histoire lors d'un week-end riche en émotions
La superstar argentine, Lionel Messi, n'a pas tardé à marquer les esprits depuis son arrivée en Amérique du Nord. Son apport indéniable a permis à l’Inter Miami de s'adjuger le premier trophée de son histoire lors d'un week-end riche en émotions, face à une équipe combative de Nashville.
Le samedi 19 août 2023 restera sans nul doute parmi les dates emblématiques pour les aficionados de l’Inter Miami. Outre le simple fait de remporter un titre, cette date témoigne de la capacité de la formation floridienne à s'imposer dans la Leagues Cup, un tournoi d'envergure organisé conjointement par la Major League Soccer et la prestigieuse ligue mexicaine.
Mais cette consécration n’aurait été envisageable sans le talent et la détermination d'un certain Lionel Messi. Récemment recruté par l'équipe co-détenue par l'ex-international anglais, David Beckham, Messi a rapidement endossé le rôle de leader. Il est d'ailleurs à l'origine du premier but, inscrit à la 23e minute, suite à une frappe aussi brillante qu’inattendue depuis l’extérieur de la surface adverse.
Tirs au but : un suspense insoutenable
L'ambiance était électrique ce jour-là. Le stade, comble, résonnait des chants et des cris des supporters, et a littéralement explosé suite au but de Messi. Walker Zimmerman, défenseur américain et adversaire du jour, a partagé après le match : "Face à Messi, on sait toujours qu'il peut faire la différence à tout moment. J'ai tenté d'intervenir, mais sa frappe était imparable."
La suite du match ne fut pas de tout repos. Fafà Picault a ramené Nashville dans la partie à la 56e minute. Les deux équipes se sont ensuite rendu coup pour coup, avec des occasions franches de chaque côté. Messi, toujours lui, a même frôlé le doublé avec une frappe sur le montant.
Les prolongations n'ayant pas départagé les équipes, c'est lors d'une séance de tirs au but haletante que le sort du match s'est décidé. Chaque tireur, sous une pression immense, s'est approché du ballon avec la ferme intention de tromper le gardien adverse. Jusqu'à cet ultime tir, où le gardien de l’Inter Miami s'est interposé face à Elliot Panicco, portier de Nashville.
Messi, phénomène à Miami
Cette rencontre, conclue sur le score de 10 à 9 en faveur de l’Inter Miami, est le parfait reflet de la tension et de la passion qui ont animé les joueurs et les supporters. Pour Messi et son nouveau club, c'est la confirmation d'un choix audacieux et gagnant. Moins d'un mois après son arrivée, l'ancien parisien a déjà inscrit dix buts en sept matchs.
Ce nouvel élan, impulsé par la légende argentine, a non seulement remis l’Inter Miami sur le devant de la scène, mais a également provoqué un engouement sans précédent. Les stades se remplissent, les sponsors se bousculent, et les fans du monde entier suivent avec passion les performances du sextuple Ballon d'or. David Beckham, impressionné, conclut : "Avec Messi, chaque match ressemble à un grand film hollywoodien."
DJIBRIL WADE ANNONCE DES «LENDEMAINS MEILLEURS»
Ligue pro : Lutte contre la violence, maitrise du calendrier, La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par Teungueth FC
La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par les Rufisquois de Teungueth FC devant le Stade de Mbour. Le président de ladite Ligue, Djibril Wade a annoncé de «lendemains meilleurs» avec moins de violences, une bonne maîtrise du calendrier et de la programmation des compétitions.
La Ligue pro a terminé sa saison avec la finale de la Coupe de la Ligue remportée ce samedi 19 août, par Teungueth FC aux dépens du Stade de Mbour. Une occasion pour Djibril Wade, président de la Ligue sénégalaise du football professionnel de tirer un bilan satisfaisant de la saison qui, malgré les cas de violences notés, augure selon lui, de lendemains meilleurs.
«Nous sommes en avance. Sur les plus de 300 matchs, il y a eu des problèmes que dans six matchs. Un match en Coupe de la Ligue et cinq matchs en championnat. L’objectif de l’année prochaine, c’est d’avoir moins de cas de violence. Il faut y aller pas à pas, investir sur les supporters, et sur le public. L’Angleterre était plus chaud que nous mais ce pays a réussi le combat de la sportivité. Ce qu’on a vu aujourd’hui, lors de la finale de la Coupe de la Ligue, augure de lendemains meilleurs», soutient-il. Le président de la Ligue pro promet ainsi une meilleure maitrise du calendrier et de la programmation des matchs lors de la prochaine saison.
«On a pris des mesures depuis des années. L’année dernière, nous avons terminé la saison au mois de juin. Cette année, on devrait terminer en début juillet. Mais, il y a eu des évènements politico-sociaux qui ont occasionné un retard de 30 jours. L’année prochaine, nous allons terminer au mois de juin. Nous avons les meilleurs stades. Nous avons le stade Lat Dior mais aussi le stade Abdoulaye Wade. L’année prochaine, nous allons innover et jouer certains matchs au stade Abdoulaye Wade mais les grands matchs, c’est au stade Lat Dior ou a Mbour. Aujourd’hui, il faudra travailler à ce que les stades soient éclairés. C’est cela le problème du football sénégalais», note-t-il.
Le président Wade a, par ailleurs, saluer la percée des clubs issus des régions. « Le football est en train de se délocaliser. Aujourd’hui, Fatick est dans l’élite. Les équipes de Dakar et de Thiès sont en train de diminuer et celles de l’intérieur sont en train d’augmenter. Bientôt, nous allons faire le maillage du territoire national par d’autres clubs. Il va avoir bientôt un club à Matam, un autre à Tamba. Pourquoi pas à Kaolack et à Mbacké. Il y a de bonnes choses qui sont en train d’être faites à Diourbel. Bambey est venu en National 1. L’année prochaine, il peut accéder en Ligue 2 », a-t-il confié.
160 FÉDÉRATIONS NATIONALES DONT LE SÉNÉGAL SE RÉUNISSENT À MANILLE
Le président de la Fédération sénégalaise de Basket-Ball (Fsbb), Me Babacar Ndiaye, participe au 22e Congrès de la Fiba monde qui se tiendra à Manille, aux Philippines, les 23 et 24 Août 2023.
Le président de la Fédération sénégalaise de Basket-Ball (Fsbb), Me Babacar Ndiaye, participe au 22e Congrès de la Fiba monde qui se tiendra à Manille, aux Philippines, les 23 et 24 Août 2023.
Plus de 160 fédérations nationales du monde devraient être présentes au Congrès. En plus d’élire un nouveau Président, celui-ci choisira un nouveau Trésorier et décidera de la composition de son Bureau central pour les quatre ans à venir, 2023-2027.
La session plénière inclura également une cérémonie de remise de prix Fiba, récompensant les fédérations nationales qui se sont distinguées durant l’exercice 2019-2022.
Le Congrès se tient avant le début de la Coupe du Monde masculine FIBA 2023, vendredi prochain, du 25 août au 10 septembre aux Philippines, au Japon et en Indonésie. Trente-deux (32) équipes sont en lice. Les Lions du Sénégal ont été éliminés de la course.
MOUSSA NDIAYE COSTAUD, PAPE MATAR SARR LANCE, CHEIKH SABALY PERCUTANT…
L’équipe type des sénégalais de la semaine -Plusieurs Sénégalais ont brillé dans les Championnats européens durant ce week-end. Voici notre première Team Of The Week de cette saison 2023-2024, disposée en 4-3-3.
Plusieurs Sénégalais ont brillé dans les Championnats européens durant ce week-end. Voici notre première Team Of The Week de cette saison 2023-2024, disposée en 4-3-3.
BINGOUROU KAMARA, Infranchissable
Si le Pau FC a pu s’offrir le scalp du Paris FC samedi (2-0), c’est également parce que son portier international sénégalais s’est montré très déterminant. L’ancien Strasbourgeois a été attentif durant toute cette rencontre. Régulièrement mis en danger par les joueurs du PFC, Bingourou Kamara a répondu présent, en sortant notamment cinq arrêts et dégageant beaucoup de sérénité dans ses interventions. De plus, il a été irréprochable sur ses relances. Dans la lignée de son entame de saison sous le maillot palois.
YOUSSOUF SABALY, Solide
Dans la lignée de son entame de saison sans soucis physiques, une véritable première pour lui depuis de longues années, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux a eu une très bonne partition lors du match entre son Real Betis et l’Atlético Madrid ce dimanche (0-0). Très discipliné en défense, avec son caractère et beaucoup de générosité pour venir couvrir ses centraux. Très solide, il a remporté tous ses duels et a été irréprochable sur les transmissions (53 passes réussies sur 57). Un maillon très fort dans cette équipe du Real Betis.
JOHER KHADIM RASSOUL, Déterminant
Titulaire lors du match nul de Pendikspor sur le terrain de Besiktas dimanche (1-1), l’ancien défenseur central d’Adana Demirspor et d’Alanyaspor a été correct dans l’ensemble. Face à l’avant-centre camerounais Vincent Aboubakar, l’international sénégalais a pu maîtriser les déplacements du Lion Indomptable, qu’il a parfaitement réussi à museler. Avec sa grande taille, il s’est imposé dans les duels, a été solide dans ses interventions et correct sur ses transmissions, ce qui a été déterminant pour tenir tête à Besiktas.
RACINE COLY, Convaincant
Aligné dans l’axe central de la défense d’Istanbulspor pour affronter Kayserispor samedi (1-1), l’habituel latéral gauche a longtemps été un vrai patron pour la défense de sa nouvelle équipe. Racine Coly a dégagé une belle sérénité durant une grande partie du match. Souvent au combat face à son vis-à-vis Gokhan Sazdagi, l’ancien joueur de l’OGC Nice s’est bien comporté avec des interventions autoritaires (5 dégagements, 3 interceptions, 9 duels remportés sur 10). Grâce à ses qualités de passes, il a apporté une petite touche offensive.
MOUSSA NDIAYE, Costaud
Auteur de son premier but en professionnel face à Saint-Trond la semaine dernière, le jeune arrière gauche d’Anderlecht a encore affiché un visage prometteur lors de la victoire face à Westerlo dimanche (2-1). Dans un registre offensif, l’international U23 sénégalais ne s’est pas caché et a proposé de nombreuses solutions à ses partenaires avec des montées tranchantes, de bonnes incursions et même des tentatives de tirs. Techniquement au-dessus, il a réussi tous ses dribbles et a été bon sur les transmissions. Défensivement, il a été infranchissable, couvrant de nombreux espaces.
MOUSTAPHA NAME lancé
Comme l’ensemble de ses coéquipiers du Pafos FC, l’ancien joueur du Paris FC a réalisé un gros match face à Doxa Katokopias ce vendredi (3-0), à l’occasion de la 1ère journée du Championnat chypriote. Aligné au poste de meneur de jeu, le champion d’Afrique n’a pas eu des difficultés pour apporter de sa touche offensive. Il s’est laissé voir sur la plupart des actions offensives. L’un des trois buts du Pafos FC vient d’ailleurs sur une frappe de lui repoussée par le gardien avant de profiter à son partenaire.
PAPE MATAR SARR, Impressionnant
Enfin le vrai Pape Matar Sarr pour entamer la saison ? Auteur d’une bonne préparation, le jeune milieu de terrain international sénégalais de Tottenham a véritablement lancé sa saison lors du choc face à Manchester United samedi. Si les Spurs ont pu dominer les Red Devils (2-0), c’est surtout parce qu’ils ont pu compter sur un très bon «PMS». Bonne surprise dans le onze de départ d’Ange Postecoglou, l’ancien joueur du FC Metz s’est rendu maître de l’entrejeu et s’est fendu d’une prestation de choix. Cerise sur gâteau, il conclut avec son premier but avec Tottenham. Dominant dans quasiment tout ce qu’il a entrepris, Pape Matar Sarr a offert des bonnes récupérations et une qualité indéniable dans ses duels. Une prestation qui fera date et qui lui permettra certainement de s’installer dans l’équipe des Spurs dans cette entame de saison.
ANDY DIOUF, Omniprésent
L’ancien joueur du FC Bâle démontre que, malgré son jeune âge, il a bel et bien les épaules pour combler l’énorme gap laissé par Seko Fofana. Malgré le match nul frustrant de son Racing Club de Lens face à son club formateur, le Stade Rennais ce dimanche (1-1), le milieu de terrain de 20 ans a rendu une nouvelle copie séduisante. Métronome du milieu dur sur l’homme, Andy Diouf a gratté un nombre incalculable de ballons et remporté la plupart de ses duels. Fulgurant, il a réussi à plusieurs reprises à casser des lignes et a été l’un des principaux dangers offensifs des Sang et Or. Il ferait certainement aussi un bien fou aux Lions du Sénégal…
CHEIKH TIDIANE SABALY, Percutant
Sur son côté face à l’Olympique de Marseille ce vendredi (2-2), l’ailier du FC Metz a été l’un des poisons pour l’OM. L’ancien pensionnaire de Génération Foot a posé de nombreux soucis à la défense adverse avec de bonnes percussions. Moins en vue en première période, le joueur de 24 ans est monté en puissance en seconde période et est venu éclipser le match de son ancien partenaire à GF, Ismaïla Sarr, en marquant un beau but. Défensivement, Sabaly ne s’est pas épargné et a fait beaucoup d’efforts dans les dernières minutes pour permettre à son équipe de conserver le score et décrocher un bon point.
MAME BABA THIAM, Inspiré
Toujours présent et auteur de huit buts la saison dernière, l’ancien joueur de Kasimpasa en compte déjà un dans ce nouvel exercice 2023-2024. Contre Istanbulspor samedi (1-1), le champion d’Afrique a réalisé un superbe match. Très généreux, il a beaucoup servi ses partenaires sur les nombreux ballons qu’ils a touchés. Ses qualités de dribbles lui ont également été précieuses pour se défaire du marquage. Récompensé de son grand match, il ouvre le score à la 77e. Ses efforts défensifs ont aussi été précieux.
ABOUBAKARY KOÏTA, Remuant
Un peu à l’image de son équipe SaintTrond, l’ailier de 24 ans réalise un début de saison intéressant dans le Championnat de Belgique. Il en a encore fait preuve face à son club formateur, La Gantoise, ce dimanche (2-2). Avec lui sur le terrain, les Canaris ont secoué d’entrée les Buffalos. Bien à l’œuvre, Koïta a ouvert le score après 7 minutes de jeu. Remuant sur son côté, l’ancien joueur de Courtrai a continué de poser de nombreux dégâts à la défense de Gant. Dommage que tous ses efforts n’ont pas été récompensés par une victoire.
L’INSTABILITE DES SELECTIONNEURS, LE FACTEUR BLOQUANT
N’ayant pas glané un douzième trophée et éliminé en Coupe du Monde et aux Jeux olympiques, le basketball sénégalais a fini de manger son pain noir durant cette année 2023.
Après l’échec des Lionnes dans leur tentative de décrocher un 12e trophée et la double élimination des Lions en Coupe du monde et aux prochains Jeux olympiques Paris 2024, le basket sénégalais vit un marasme sans précédent. Le diagnostic déjà établi par les acteurs, à la veille même des dernières campagnes, a déjà décelé le mal du basket sénégalais : nombre d’acteurs de la discipline épinglent l’instabilité et la valse continue d’entraineurs à la tête des sélections nationales. Autant de maux auxquels il faudra vite remédier lors des deux prochaines années qui nous séparent des futures échéances internationales, notamment les Afro baskets masculine et féminine de 2025.
N’ayant pas glané un douzième trophée et éliminé en Coupe du Monde et aux Jeux olympiques, le basketball sénégalais a fini de manger son pain noir durant cette année 2023. Pour les Lionnes, il faudra encore attendre deux années pour répartir à la conquête du titre africain et décrocher un 12e trophée. De même pour les Lions toujours réduits à la quête de ce sixième sacre qui les fuit depuis l’édition 1997 disputée à Dakar. Soient 26 longues années de marasme pour un basket sénégalais qui, jadis, jouait les premiers rôles sur le continent. Une éternité pour les nombreux observateurs ! Quelle est la cause de ces échecs répétitifs ? Les analyses faites par les acteurs du basketball depuis la veille du dernier Afrobasket féminin ont fini de déceler les points qui plombent les différentes sélections nationales mais elles convergent toutes vers l’instabilité notée chez les hommes nommés à la tête des sélections nationales.
LA VALSE DES ENTRAINEURS
A la veille de l’Afrobasket masculin de Kigali en 2021, l’ancien sélectionneur des Lions et directeur technique national Moustapha Gaye n’a pas manqué de faire le diagnostic. Comme la plupart de ses pairs, il a imputé les échecs répétitifs à la valse de techniciens. Comme bon nombre d’observateurs, l’ancien DTN du basket est convaincu que l’instabilité marquée par les courts séjours à la tête des sélections constitue le facteur bloquant. De 1997 à 2023, l’équipe nationale masculine aura, en effet, changé 14 fois de sélectionneurs. Après Bassirou Badji, dernier vainqueur sur le banc des Lions (1995 à 1999), plusieurs coaches issus de différents horizons, de styles, de projets et de philosophie différents se sont succédé à la tête de l’équipe nationale. On peut citer entre autres les passages de Moustapha Gaye de 1999 à 2001, Magatte Diop en 2003, Alain Weisz, Porfirio Fisac, Cheikh Sarr qui ont fait un rapide tour sur le banc des Lions sans pour autant permettre au Sénégal de retrouver le podium africain. L’exemple patent de cette instabilité sera le surprenant remplacement du coach Abdourahmane Ndiaye dit Adidas, à la veille de la Coupe du monde de 2019 en Chine et à la suite d’un brillant parcours durant les fenêtres de qualification (10 victoires obtenues sur 12 matches). C’est également le cas avec le limogeage avec fracas de Boniface Ndong suite à l’échec sur la route de la qualification du Mondial d’Alexandrie. « Quand on dit instabilité au niveau des bancs de touche, ça implique instabilité au niveau des effectifs. Chaque sélection qui vient, arrive avec ses joueurs. Nous n’avons jamais gardé tous nos joueurs, tous nos bons joueurs. Nous n’avons jamais laissé de temps à un sélectionneur de travailler dans la durée. A mon humble avis, je pense que les échecs, il peut y en avoir, mais il faut laisser le temps à un sélectionneur de travailler dans la durée », analysait Moustapha Gaye. Si le phénomène est moins marqué dans une moindre mesure, les sélections féminines ne sont pas aussi épargnées par la valse d’entraîneurs. Hormis le court passage de Moussa Touré et de Cheikh Sarr, des allers et retours, notamment celle du sélectionneur Moustapha Gaye, ont aussi été notés sur le banc des Lionnes.
CLONER LE FOOTBALL POUR RETROUVER LE SOMMET
Devant ce constat, nombre d’acteurs du basket considèrent que la discipline devrait aujourd’hui s’inspirer du football sénégalais qui, du point de vue de ses résultats, a réalisé de grosses performances. Outre la qualité de ses infrastructures, la régularité de ses compétitions ou le travail de détection, la stabilité des entraineurs au sein des différentes sélections a été une des clefs du succès du football sénégalais. A preuve, le cas Aliou Cissé qui, après huit années à la tête des Lions, a permis au Sénégal de remporter son premier trophée continental à la CAN 2022 au Cameroun. A côté de la question de la stabilité, le manque de régularité dans les compétitions nationales et internationales a également été décrié par les acteurs du basket. En guise d’illustration, la non-participation du Sénégal, à l’opposé de beaucoup de nations africaines, à la 2e édition de l’AfroCan destinée aux équipes masculines et disputée à Luanda, en Angola, était sans doute malvenue. Si l’on sait que la nouvelle compétition africaine était une belle occasion pour les joueurs évoluant au plan local de se mesurer avec le haut niveau et de préparer la relève. En perspective des échéances de 2025, le Sénégal attend de connaitre le prochain sélectionneur qui conduira les Lionnes aux prochains Afro basket de 2025.
DEUX ANS POUR LA RECONQUETE DES TITRES AFRICAINS
Le Sénégal qui court après son 6ème titre africain depuis 1997 va encore tenter de mettre fin à 28 longues années de disette lors de l’Afrobasket 2025. Sur cette lancée, la stabilité sera une des clés dans ce processus de la reconquête. Propulsé depuis un an à la tête des Lions, le sélectionneur Ngagne Desagana Diop a déjà inscrit son action dans la durée. « On ne peut pas rester deux ans sans rien faire. Il faudra des camps pour continuer le travail en direction de l’Afrobasket 2025», a-t-il suggéré. Pour l’heure, le Sénégal se projette vers les trois fenêtres de Fiba qualificatives pour le rendez-vous continental de 2025. La première fenêtre se tiendra du 19 au 27 février 2024. La 2e aura lieu du 18 au 26 novembre 2024. La 3e et dernière fenêtre est prévue du 17 au 25 février 2025.
MONDIAUX ATHLÉTISME, LOUIS FRANÇOIS MENDY DISQUALIFIE EN DEMI-FINALE
Le hurdler sénégalais Louis François Mendy, s’est fait disqualifié, lundi, pour faux départ, en demi-finale du 110 m haies des championnats du monde d’athlétisme (19 au 27 août), à Budapest, en Hongrie, a appris l’APS de source médiatique.
Dakar, 21 août (APS) – Le hurdler sénégalais Louis François Mendy, s’est fait disqualifié, lundi, pour faux départ, en demi-finale du 110 m haies des championnats du monde d’athlétisme (19 au 27 août), à Budapest, en Hongrie, a appris l’APS de source médiatique.
L’athlète sénégalais s’était qualifié en demi-finale après avoir terminé premier de sa série avec un chrono de 13″24. Il avait réalisé le deuxième meilleur temps des séries de qualifications.
L’autre représentante du Sénégal, Sangoné Kandji du triple saut entre en lice, mercredi.