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8 octobre 2024
Sports
NOTRE GRAND CHALLENGE, C’EST DE RESTER SUR CETTE DYNAMIQUE VICTORIEUSE
Vainqueur des Jeux africains de Brazzaville en 2015, le coach Serigne Saliou Dia a remis ça le vendredi 19 mai en hissant la sélection U17 sur le toit du continent. Un sacre qui vient encore confirmer la belle embellie du football sénégalais.
Vainqueur des Jeux africains de Brazzaville en 2015, le coach Serigne Saliou Dia a remis ça le vendredi 19 mai en hissant la sélection U17 sur le toit du continent. Un sacre qui vient encore confirmer la belle embellie du football sénégalais. Pour le technicien, le Sénégal dispose d’un vivier de talents qui peuvent valoir de belles satisfactions. Aujourd’hui, explique le sélectionneur de l’équipe cadette, le grand challenge, c’est de rester sur cette dynamique victorieuse.
Comment avez-vous vécu le sacre de votre équipe à la Can ?
Je l’ai vécu avec beaucoup de fierté, avec un sentiment du devoir accompli. Quand on est investi d’une mission nationale, c’est toujours un lourd fardeau. Dieu merci, nous avons su relever le défi et décrocher cette première étoile pour le Sénégal dans la catégorie U17.
L’équipe du Sénégal n’avait jamais dépassé le premier tour de cette compétition. Peut-on considérer ce sacre comme une surprise ?
Ceux qui ne nous avaient jamais vus jouer peuvent peut-être considérer ce sacre comme une surprise, mais pour les observateurs qui nous ont vus jouer, ce n’en est pas une. Nous avons réussi à mettre en place une équipe compétitive, qui s’est bonifiée d’entraînement à entraînement et de match en match. Notre modèle de jeu demandait un peu de temps en sectoriel, intersectoriel et groupal et finalement, la mayonnaise a bien pris, la preuve par ce sacre qui a couronné le parcours exceptionnel des «Lionceaux».
À quel moment avez-vous vraiment senti que votre équipe était sur la bonne voie pour remporter le titre ?
Nous étions partis en Algérie avec beaucoup d’ambition. Tous les matches étaient des finales pour nous. Tel était notre credo. C’est pour cela d’ailleurs que les jeunes se sont battus et se sont donnés à fond sur tous les ballons. Chaque match nous permettait de progresser et d’acquérir un capital expérience qui nous a permis d’aller jusqu’au bout. Et tout cet effort a fini par payer.
Après Aliou Cissé, Pape Bouna Thiaw et tout récemment Malick Daf, vous étiez très attendu. Aviez-vous fait de ce sacre un objectif personnel ?
Pas du tout et je crois l’avoir dit et redit. J’ai gagné avant tout le monde un titre continental. C’était aux Jeux africains de Brazzaville en 2015. Et les U17 ne sont pas des U20 ni U23. L’accent devait être mis sur la formation, le développement personnel de ces jeunes pousses qui ont un rythme de vie différent des seniors, qui ont des caractéristiques psychologiques différentes des adultes. Donc, l’accent devrait être mis sur l’installation d’aptitudes, mais surtout d’attitudes pour faire face et nous avions commis un préparateur mental pour cela. Notre objectif était surtout que les gosses continuent à progresser et les résultats viendront naturellement. C’est ce qui est arrivé au soir du 19 mai dernier.
Qu’est-ce qui, selon vous, a fait la différence ?
La différence s’est faite dans les attitudes de jeu, cette foi en ce que nous faisions. Il y a aussi ce pressing constant, ce contre-pressing, cette volonté de partir toujours de derrière, le tout couronné par un mental de roc et de ne jamais lâcher, de jouer avec beaucoup d’intensité.
Sur le plan mental, on a vu que vos joueurs étaient bien armés. Ils l’ont prouvé contre le Burkina Faso en demi et le Maroc en finale. Quel discours leur avez-vous tenu ?
Effectivement, nous étions très bien armés sur le plan mental. Nous avons travaillé avec un préparateur mental qui était à Dakar Sacré-Cœur, qui essayait d’initier les gosses sur ces aspects. Dans notre modèle de jeu, nous avons plus ou moins privilégié le travail technico-tactique. Nous avons aussi travaillé sur des buts en handicap, sur des infériorités numériques pour obliger les joueurs à puiser au fond d’eux-mêmes, à ne jamais lâcher, pour essayer d’avoir ces solutions dans la douleur, dans la sueur. Je pense que nous étions bien armés sur ce plan. C’était tout un travail en amont, avec de bons contenus d’entraînement. L’autre aspect, c’est la visualisation. Avec les supports visuels, nous avons également fait progresser les jeunes sur ces différents domaines.
Aujourd’hui, la petite catégorie se porte très bien. Qu’est-ce qu’il faut, à votre avis, pour maintenir ces performances dans la durée ?
Pour maintenir la petite catégorie dans cette dynamique, il faut continuer le travail enclenché. Arriver au sommet c’est facile, mais s’y maintenir est le plus difficile. Il faut renforcer le travail fait au niveau des U13 et U15, avoir une bonne base pour donner un peu plus de matches à ces jeunes. De même, il faut organiser régulièrement ces phases nationales où on devra plus ou moins prendre les meilleurs et mettre en place cette école fédérale. Ça permettra de regrouper les meilleurs jeunes joueurs qui pourront aller à l’école et s’entraîner ensemble. Ils vont grandir ensemble et auront une équipe de rêve. Il faudra initier le championnat national des U17 qui permettra aux équipes de se rencontrer, de sorte à donner plus de matches à ces jeunes, parce qu’il y a des zones où ils ne jouent que trois ou quatre matches. Ce ne sont pas des choses qui vont de pair avec le haut niveau. Les clubs devront également aller vers la mise en place d’académies. C’est le seul salut pour continuer à gagner, mettre en place un championnat national, prendre les meilleurs et les mettre dans une école fédérale et jouer un peu plus en catégorie U17 et U20, parce que beaucoup partent sans jouer le maximum de matches, ce qui les expose à des blessures ou à des contreperformances.
Quelle a été votre plus grande satisfaction lors de ce tournoi ?
Au-delà du sacre, ma plus grande satisfaction reste la compréhension du jeu qu’avaient les gosses, cette culture tactique et surtout cette foi en ce que nous faisions. Parce qu’ils y ont cru jusqu’au bout et la récompense était au rendez-vous.
Comment analysez-vous l’embellie du football sénégalais ?
L’embellie est exceptionnelle. En un temps si court, le Sénégal a réussi à remporter six trophées continentaux, ce n’est pas donné. C’est inédit en Afrique et tout le monde nous envie, parce que le Sénégal est au firmament de son art. Cela est dû à beaucoup de facteurs. Tous ces facteurs font aujourd’hui que le Sénégal est en train de surfer dans la vague du succès. Le grand challenge, c’est de rester sur cette dynamique victorieuse.
Aujourd’hui, l’expertise locale a fait ses preuves. Qu’est-ce qu’il faut pour maintenir cette dynamique ?
L’expertise locale a toujours été là avec Lamine Dieng et les autres. Nous avons toujours fait des stages avec des entraîneurs européens et ils n’ont jamais été devant nous. Maintenant, nos dirigeants font de plus en plus confiance à l’expertise locale ; les tendances sont inversées. Les entraîneurs locaux sont en train de montrer qu’ils sont capables de faire des choses extraordinaires, qui sont au diapason de ce qui se passe au haut niveau. Il va falloir les accompagner, les couver, les doter d’expérience, leur permettre d’aller tout le temps dans les clubs pour superviser les jeunes qui demeurent les espoirs des équipes nationales et les aider à grandir. Si les dirigeants font tout cela, l’expertise locale pourra être au summum de son art et nous valoir beaucoup de satisfactions.
Qu’est-ce qu’il faut, à votre avis, pour que tous ces jeunes qui ont porté les différentes sélections nationales soient un vivier pour l’équipe A ?
Ce n’est pas très compliqué. Ces jeunes joueurs peuvent assurer la continuité de l’excellence au niveau supérieur. Il suffit d’avoir un lien entre toutes les sélections nationales ; que ce soit entre U15 et U17, U17 et U20 et U23. Elles doivent travailler régulièrement ensemble. Si nous y parvenons, nous aurons des jeunes qui savent ce que représente vraiment le maillot national. Tout joueur rêve d’éclore sur le plan international. Nous ne pourrons donc pas retenir les garçons qui ont l’âge de quitter parce qu’ils aspirent tous à devenir des professionnels. Ce que nous devons faire, c’est avoir un officier qui va les suivre de sorte qu’ils puissent, chaque fois que l’équipe nationale a besoin d’eux, répondre présents et venir représenter dignement le Sénégal.
Après la Can, le Sénégal sera très attendu à la prochaine Coupe du monde de la catégorie. N’est-ce pas là un autre gros challenge ?
Le charme du football, c’est les challenges, la capacité du groupe à se surpasser, à tout faire pour surmonter ces challenges. Cette Coupe du monde U17 sera la deuxième du Sénégal après l’édition de 2017, au Brésil. Avec ce sacre, nous sommes déjà une victime désignée. Il va falloir, comme la forte mentalité nous a animés durant toute la Coupe d’Afrique, prendre les matches un à un, les jouer tous comme des finales et se faire plaisir. Nous devons rester fidèles à ce que nous sommes en train de faire ; même si le niveau est différent entre l’Afrique et l’Europe. La chance, c’est que nous avons beaucoup d’expérience par rapport à ces genres de compétition. Je pense que si nous ne dérogeons pas à ce que nous sommes en train de faire, cela pourra nous valoir d’autres satisfactions.
Après les Jeux africains de Brazzaville en 2015 et le tournoi Ufoa A en 2019, vous remportez la Can U17. Est-ce qu’on peut aujourd’hui dire que Serigne Saliou Dia est un coach comblé ?
Il faut le reconnaître, je suis très comblé dans la mesure où dans toutes les missions où nous sommes investis pour notre pays, le Sénégal, nous essayons d’être à la hauteur, de le servir dignement, de décrocher cette médaille qui lui permette d’inscrire son nom dans les annales du football. C’est cela l’objectif de tout entraîneur. Nous sommes dans cette direction et nous allons continuer à y être. L’objectif, c’est que les Sénégalais soient contents, qu’ils puissent s’identifier à cette équipe et avec les U17, c’est ce qui m’a le plus surpris. Ils ont aimé cette équipe, se sont identifiés à elle. C’est pour cette raison que j’ai dit aux jeunes que nous n’avions pas le droit de les décevoir ; que nous devions continuer sur cette dynamique pour donner plus de raisons aux Sénégalais à soutenir cette équipe. Ils ont bien compris la leçon en s’adjugeant le trophée continental.
Quelles sont les perspectives ?
Les perspectives sont nombreuses. Nous avons en ligne de mire la Coupe du monde qui se jouera à partir du mois de novembre prochain. Il nous faut une excellente préparation, mais aussi avoir la possibilité d’aller jouer des tournois en Europe. Le grand challenge, c’est que les gosses puissent s’adapter aux conditions climatiques, parce que le plus grand problème avec ces jeunes, c’est qu’ils ne sont jamais sortis. On a un vivier de talents qui peuvent valoir au Sénégal de belles satisfactions. Il suffit juste de bien les encadrer.
L’AS DOUANES S’OFFRE SA PREMIERE FINALE !
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. (86-92)
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Dans le sillage de Jean Jacques Boissy, les champions du Sénégal se sont imposés sur la marque de (92 à 86). Les «Gabelous» retrouveront samedi, en finale, les Egyptiens de Al Ahly qui a réussi à dominer le Stade Maliens sur la marque de 78 à 73.
L’As Douanes à répondu présent à la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en remportant hier, mercredi 24 mai 2023, au Kigali Arena, la demi-finale qui l’a opposé à l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Les «Gabelous» se sont imposés sur la marque de 92 à 86, au bout d'un match très disputée de bout en bout. Les hommes de Mamadou Guèye ‘’Pa Bi’’, qui ont dû s’arracher lors de la conférence Sahara de Dakar, en se qualifiant dans le «Finale 8» à Kigali, ont mis la gomme pour épingler le quart de finale, devant les Mozambicans de CF Beira, avant d’assurer le ticket pour la finale.
Sous la houlette de Marcus Crawford et surtout d’un Jean Jacques Boissy, d’un grand soir et auteur de 28 points, les «Gabelous» ont su hausser le ton pour exercer leur domination sur un adversaire qui s’est montré invincible jusqu’ici dans la compétition. Forts d’une avance de 4 points (45-49) à la mi-temps, les «Gabelous» ont réussi à maitriser leur adversaire. Malgré la révolte angolaise dans le dernier quart temps, ils s’adosseront sur leur solidité défensive et surtout l’efficacité dans les tirs primés pour maintenir leur avance et la garder jusqu’au coup de gong final.
Après une place de quart de finaliste, lors de sa première participation en 2021, les champions du Sénégal vont ainsi disputer la première finale de leur histoire dans la Basketball Africa League. Ce sera face aux Egyptiens de Al Ahly qui sont sortis vainqueur de l’autre demi-finale face au Stade Malien (78-73).
LES CONSEILS DE MOUHAMED NDAO «TYSON»
L’audience des lutteurs au Palais de la République continue de susciter des vagues de contestations. Certains lutteurs dits «VIP», qui auraient reçu de l’argent du Président Macky Sall, avaient décidé de donner des consignes de vote à leurs supporters
L’ancien «Roi» des arènes, Mouhamed Ndao «Tyson», s’est prononcé sur le différend qui oppose les lutteurs à leurs contempteurs après l’audience accordée au monde de la lutte par le chef de l’État. Sans mâcher ses mots, Tyson a conseillé à ses cadets de bien sauvegarder l’héritage laissé par les anciens.
L’audience controversée des lutteurs au Palais de la République continue de susciter des vagues de contestations. Certains lutteurs dits «VIP», qui auraient reçu de l’argent du Président Macky Sall, avaient décidé de donner des consignes de vote à leurs supporters.
En effet, certains ont appelé à voter pour Macky Sall lors de la prochaine consultation électorale de 2024 afin de lui permettre de continuer à travailler pour le pays. Cet appel n’a pas été du goût d’autres lutteurs qui sont pour qu’on laisse tranquille les supporters.
Pour cette dernière catégorie, les supporters des lutteurs sont de diverses chapelles politiques. Les inviter à voter pour Macky Sall serait synonyme d’insultes à leur conscience. Beaucoup de pratiquants de cette discipline sportive traditionnelle croient qu’une frange des lutteurs VIP est en train de politiser leur association à leur profit.
Face aux deux camps opposés, Mouhamed Ndao «Tyson» s’est prononcé en marge de la cérémonie de présentation de condoléances suite au rappel à Dieu d’El Hadj Allé Ndiaye pour leur prodiguer des conseils.
A en croire l’ex Roi des arènes, il est mal placé aujourd’hui pour en parler pour principalement deux raisons: il n’est plus lutteur en activité en plus de ne pas être membre du Cng. « Cependant, si je peux me permettre un conseil, c’est qu’il faut qu’ils sachent qu’on leur a laissés un héritage. C’est à eux de le gérer d’une manière positive comme négative. Cela leur incombe. Les générations de lutteurs passent. On leur a laissé un legs comme nos prédécesseurs l’avaient fait pour nous» a-t-il révélé.
Poursuivant, il les a invités à méditer les sages pensés de cet érudit de la confrérie tidjane, El hadj Ibou Sakho. Lequel disait qu’il est indispensable de savoir ce que l’on possède.
Interrogé sur le culte de la paix, Mouhamed Ndao « Tyson» soutient: «Boulfale» n’a jamais été une écurie, mais il est une philosophie de la vie, un comportement. L’écurie a une durée mais la philosophie est comme une pensée. On ne peut pas l’arrêter (...) il faut avoir un tout pour faire un monde. Si on se respecte tout sera possible.» a conclu Tyson.
L’IMPERATIF DE VICTOIRE DES LIONCEAUX
Les Lionceaux du Sénégal effectuent leur deuxième sortie dans cette Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine, ce mercredi
Surpris d'entrée face par les Petits Samouraïs Bleus du Japon (0-1) en match d’ouverture du groupe C, les Lionceaux du Sénégal effectuent leur deuxième sortie dans cette Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine. Ce sera face à l'équipe d'Israël, qui a également perdu d’entrée contre la Colombie (1-2). Les champions d’Afrique en titre ont une obligation de victoire pour espérer poursuivre l’aventure.
L ’équipe du Sénégal affronte ce mercredi 24 mai au stade Diego Armando Maradona, celle d’Israël en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine. Cueillis à froid les Samouraïs bleus du Japon ( 1-0) lors de leur entrée en lice contre, les Lionceaux ont un besoin impérieux de s’imposer pour se relancer dans la course et espérer se qualifier au second tour. Ce sera face à un adversaire qui a également raté son entrée avec une défaite face à la Colombie (2-1).
Des cadets israeliens qui ont d’ailleurs fini la rencontre avec quelques regrets pour avoir réussi à mener au score et ensuite de se faire remonter par les Colombiens. Si l’étape des quarts des finale est bien accessible, les champions d’Afrique en titre qui occupent la dernière place de la poule C, derrière la Colombie (1er, 3 pts), le Japon (2e, 3 pts) et Israël (3e, 0 pt), devront hausser le niveau. Autrement dit, les protégés du coach Malick Daf sont appelés à gommer les nombreux impairs ou errements qui ont dû leur coûter chers face à leurs coriaces adversaires du Japon.
Au regard de leur manque de réalisme noté devant les buts, les coéquipiers de Mamadou Lamine Camara et Pape Demba Diop devront surtout affiner au mieux leur stratégie défensive mais également retrouver plus d’efficacité dans leur phase offensive. Une victoire permettra ainsi à la bande du capitaine Samba Diallo de poursuivre la bonne dynamique main tenue jusqu’ici par les différentes sélections juniors au Mondial de la catégorie qui se sont toujours hissés au second tour. Demi-finalistes lors de leur première participation lors de la coupe du monde 2015, menés en Nouvelle Zélande sous la conduite de feu Joseph Koto, les cadets sénégalais avaient ensuite réussi à atteindre les huitièmes de finale lors du mondial qui s’est déroulé en République Corée. La dernière campagne au Mondial a été disputée en 2019 en Pologne avec au finish une place de quart de finaliste pour cette sélection coachée alors par Youssoupha Dabo.
MALICK DAF, COACH DES LIONCEAUX : «On verra un autre Sénégal contre l’Israël»
«Nous avons perdu notre premier match contre Japon (0- 1). Ça a été un très bon match, un très bon contenu. Malheureusement, c'est l'entame de match qu'on a ratée. On a pris un but d'entrée de jeu. Après, l'équipe est revenue. Dommage pour nous, on a raté un nombre incalculable d'occasions. On n'est pas arrivé à inscrire un but. Toutefois, tout ça c'est derrière nous. Maintenant, c'est un autre match dans un autre contexte contre l'Israël. L'équipe d’Israël a également perdu contre la Colombie (1-2). Et pourtant, ils ont donné une bonne impression».
«UNE POULE ÉQUILIBRÉE»
«C'est une poule équilibrée. Maintenant, nous avons la chance de jouer contre l'Israël. Il n'y a pas mille solutions, il faut tout faire pour gagner. On est préparés pour ça. Même si contre le Japon l'équipe n'a pas démérité. Elle n'a jamais baissé les bras. On s’est créés plus d'occasions que le Japon. Toutefois, on a manqué de lucidité. On reste focus sur le match contre l'Israël. Nous ferons tout notre possible pour gagner ce match et se replacer». «C'est ce match contre l’Israël qui est important. L'autre match (face à la Colombie) n'est pas encore à l’ordre du jour. Donc, il faut tout faire pour gagner ce match. Et après, s’il plait au Bon Dieu, on aura e temps de parler du dernier match. On a eu des regrets après le premier match. On a gâché beaucoup d’occasions. Cela peut s'expliquer par la jeunesse des joueurs. On a confondu vitesse et précipitation. On en a discuté et apporté les correctifs nécessaires. On verra un autre Sénégal demain (ce mercredi, Ndlr). Parce que les matchs se suivent, mais ne se ressemblent jamais. On va jouer pour gagner. Les gosses sont prêts pour ça».
PAR Farid Bathily
VICTOR WEBANYAMA, LE PRODIGE DU BASKET QUE TOUTE LA NBA ATTEND
Le joueur français devrait rejoindre l’équipe de San Antonio, fraîchement gagnante de la loterie de la draft de la Ligue de basket nord-américaine. Une perspective alléchante, tant le talent de ce grand de 19 ans est vanté
"Je pourrais m’évanouir." La réaction du propriétaire des Spurs de San Antonio Peter J. Holt sur la chaîne ESPN la nuit dernière en disait long sur l’immensité du changement potentiel de la fortune de son équipe. Cette dernière venait en effet de remporter, quelques minutes plus tôt, la loterie du draft de la NBA 2023 organisé dans une salle de conférence du McCornick Palace à Chicago.
Le 27 juin prochain, après une série de saisons peu glorieuses, l’équipe des Spurs de San Antonio aura l’extraordinaire privilège du premier choix parmi les meilleurs jeunes espoirs du basket à la conquête de la NBA.
Un phénomène à tous égards
Dans ce lot des jeunes espoirs qui tapent à la porte de la NBA cette année, un nom se démarque depuis déjà quelques années, c’est celui du prodige franco-congolais Victor Wembanyama. Né dans la commune française de Chesnay dans les Yvelines il y a 19 ans, ce géant de 2,21m fait autant parler de lui par son envergure que par son talent.
Lebron James, la légende vivante du ballon orange, le qualifie d’extra-terrestre. Stephen Curry le compare à un "spécimen tout droit sorti d’un jeu-vidéo". Le Grec d’origine nigériane Giannis Antetokounmpo des Bucks de Milwaukee le voit déjà figurer prochainement parmi les "meilleurs joueurs de tous les temps de la NBA".
Un tel florilège de superlatifs à propos d’un adolescent professionnel depuis trois ans seulement aurait certainement paru démesuré si le concerné n’avait pas accumulé, de manière répétée et soutenue, des prestations spectaculaires sur les parquets.
Saut dans le grand bain
Les remontées de balle, l’art du dribble et de la défense, l’adresse à trois points… Tout se fait avec une rare maîtrise chez Victor Wembanyama. Des capacités remarquables et pas toujours évidentes au vu de sa morphologie. Même si bien évidemment, sa grande taille reste globalement un atout sur un terrain de basket.
Malgré le poids des attentes, ce longiligne né d’une famille de sportifs de haut niveau garde les pieds sur terre. "Si je ne trouvais pas ça normal, cela voudrait dire que mon mental n’est pas au niveau de mon basket", affirmait-il notamment fin décembre 2022 dans les colonnes du journal Le Parisien.
Le talent combiné à une telle maturité suscite un énorme intérêt dans le monde américain de la NBA. Certaines équipes ont même tenté de saborder leur saison pour augmenter leur chance d’enrôler le joueur des Metropolitans 92 dans leur rang grâce à la loterie du draft.
San Antonio a sans doute décroché le gros lot. "Wemby" comme on l’appelle en NBA, attend d’y laisser ses empreintes. "Je veux être le premier, le numéro 1. C’est clair", assure-t-il.
«TRAVAILLER A RESTER AU SOMMET DU FOOTBALL CAR LE PLUS DIFFICILE COMMENCE»
Auteur de 5 titres de champion d'Afrique en 15 mois, le Sénégal compte se maintenir au sommet du football. C’est la conviction du Président de la Fédération sénégalaise de football qui réagissait au sacre des Lionceaux à la CAN U17
Auteur de 5 titres de champion d'Afrique en 15 mois, le Sénégal compte se maintenir au sommet du football. C’est la conviction du Président de la Fédération sénégalaise de football qui réagissait au sacre des Lionceaux à la CAN U17 remportée vendredi devant le Maroc. Et pour le directeur technique national Mayacine Mar, si le Sénégal est passé de février 2022 du rang des « sans grades » en leader du football africain, avec un titre dans toutes les compétitions organisées par la CAF, c'est parce qu'il s’est reposé sur la stabilité de ses structures techniques et administratives et à un travail permanent.
Longtemps relégué dans le rang des « sans grades » et sans le moindre trophée continental avant février 2022, le Sénégal a réussi, à l’espace de quinze mois, à rafler tous les titres. La dernière en date, c’est la CAN 17 remportée la semaine dernière à Alger contre le Maroc en finale. Pour le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, ce dernier trophée est également le plus prometteur pour le futur du football sénégalais. « Le Sénégal marche sur l’eau actuellement. Le 5e trophée continental en 15 mois, c’est du jamais vu dans les annales africaines. Ce n’est que du bonheur pour le peuple sénégalais d’abord et tous ceux qui ont cru à ce projet. Pour nos autorités, pour les fédéraux et surtout pour ces jeunes et pour leur encadrement. Comme lors de la CAN U20, ils ont survolé le tournoi. C’est l’un des trophées les plus beaux parce que ce sont les U17. Ce 5e trophée est prometteur. Il promet des lendemains meilleurs», a-t-il déclaré.
Le patron du football sénégalais estime que le Sénégal va désormais s’employer à se maintenir au sommet. « Il faut dire que le Sénégal est bien installé à sa place. Il faut maintenant travailler à rester au sommet du football car le plus difficile commence à partir de maintenant. Nous n’avons pas envie de nous arrêter à cinq trophées, nous allons travailler à gagner encore. Vous me permettez de féliciter tous ceux qui nous ont aidés. Le président de la République, le gouvernement, mais surtout le 12e Gaïndé et l’ensemble des Sénégalais », soutient-il.
Il faut relever que cette grosse performance des équipes nationales du Sénégal n'a pas été le fruit du hasard. Interpellé sur la question, le Directeur technique national, Mayacine Mar avance que la base de cette réussite réside dans l'organisation du football sénégalais et sur une certaine stabilité des structures techniques. « On a travaillé de manière permanente. Le plus important, c’est la stabilité des structures techniques mais également administratives », explique-t-il d’emblée. « Des centres nous ont permis de travailler avec de longs stages. C’est tout cela qui fait que l’on a ces résultats. On a montré la voie depuis la CAN sénior en passant par la CAN U20 et ensuite la CAN U17. C’est fort logique parce que l’on a imprégné les cadets depuis le début. Ils avaient montré qu’ils allaient venir à ce stade. Dans tous les matchs qu’ils ont joués, ils ont montré qu’ils avaient de la valeur et ils étaient capables de gagner », ajoute- t-il, faisant allusion à l’érection, depuis quelques années, de centres Jules Bocandé de Toubab Dialao et de Youssoupha Ndiaye de Guéréo.
En plus des infrastructures mises à la disposition des footballeurs sénégalais, notamment les terrains de proximité, il faut également noter l'apport des académies qui demeurent les principaux pourvoyeurs des différentes sélections de petites catégories. A titre d’exemple, on peut citer, « Génération Foot » qui a elle seule fourni 7 pensionnaires dans l'équipe des moins de 20 ans et 4 dans l'équipe nationale locale victorieuse du CHAN 2023. La sélection U17 dispose plus de 5 joueurs en provenance de cette académie de Déni Biram Ndao.
LES CHAMPIONS D’AFRIQUE TOMBENT D’ENTREE
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a été battu hier, dimanche 21 mai, (1-0) par les U20 du Japon lors de leur entrée en lice à la coupe du monde de football qui se déroule présentement en Argentine, grâce à un but matinal inscrit
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a été battu hier, dimanche 21 mai, (1-0) par les U20 du Japon lors de leur entrée en lice à la coupe du monde de football qui se déroule présentement en Argentine, grâce à un but matinal inscrit par le capitaine de la sélection nipponne, Kuryu Matsuki (15ème minute). Les Lionceaux affrontent après demain mercredi Israël qui a été défait (1-2) par la Colombie pour le compte de la poule C.
Les champions d’Afrique sont tombés d’entrée de jeu. L’équipe du Sénégal de football des moins de 20 ans s’est inclinée (1-0) hier, dimanche 21 mai, contre le Japon, en match comptant pour la phrase de poules de la Coupe du monde de la catégorie qui se déroule en Argentine du 20 mai au 11 juin. La sélection nippone a ouvert le score à la 15ème minute de la première mi-temps par le capitaine Kuryu Matsuki. Samba Diallo a cru avoir égalisé cinq minutes plus tard, avant que l’Assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) n’annule le but pour position illicite de l’attaquant des Lionceaux.
En deuxième période, les hommes de Malick Daf ont poussé en multipliant les assauts dans le camp adverse. Mais, ils n’ont jamais su faire sauter le verrou nippon. Le Sénégal, logé dans la poule C, jouera son deuxième match, après demain mercredi, contre Israël défait plus tôt dans la journée par la Colombie (1-2).Cette dernière sera le dernier adversaire, samedi prochain, du Sénégal dans la phase de poule. Vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations, en Egypte au mois de mars dernier, les joueurs de Malick Daf vont participer à leur quatrième Coupe du monde. Pour sa dernière participation à cette compétition, en 2019, le Sénégal avait atteint les quarts de finale.
En 2015, en Nouvelle-Zélande, l’équipe coachée à l’époque par feu Joseph Koto avait atteint le dernier carré. Les autres représentants du continent qui sont le Nigéria, la Tunisie et la Gambie, sont logés respectivement dans les poules D, E et F.
Les Flying Eagles du Nigéria qui jouaient à la même heure ont réussi leur entrée en s’imposant par 2 buts à 1 devant la République Dominicaine, dimanche. Rappelons que l'Argentine a remplacé l’Indonésie comme pays hôte de cette compétition. Ainsi, la 23ème édition du traditionnel tournoi, organisé tous les deux ans depuis 1977, se déroulera dans le pays qui a soulevé le plus de fois le trophée, à savoir six fois.
UNE HYPERDOMINATION
Le Sénégal, est devenu la première nation africaine vainqueur de cinq compétitions d’affilée de la Confédération africaine de football (CAF), en moins de deux ans, après son sacre historique en Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans
Le 6 février 2022, l’équipe du Sénégal de football a remporté sa première Coupe d’Afrique des nations, après sa victoire en finale au terme de la séance de tirs au but (4-2) face à l’Egypte, l’équipe la plus titrée d’Afrique avec sept trophées.
Un graal qui arrive après 61 ans de disette pour seize participations à la compétition dont deux finales perdues en 2002 contre le Cameroun et en 2019 contre l’Algérie.
Une victoire historique qui va inaugurer une nouvelle ère du Sénégal dans les compétitions organisées par l’instance du football africain.
Lorsqu’il s’agit de hisser le drapeau du pays sur la première marche du podium, l’équipe du Sénégal de Beach soccer répond toujours présente.
Huit mois après la CAN sénior remportée, les Lions du Beach Soccer vont soulever, en octobre 2022 en Mozambique leur septième Coupe d’Afrique de la discipline (2008, 2011, 2013, 2016,2018, 2021, 2023), dont la quatrième successive face, encore à l’Égypte.
Il s’agissait du deuxième titre d’affilé de champion d’Afrique au cours de l’année 2022.
Le Sénégal va même se payer le luxe d’enchaîner un troisième titre de suite, juste avant l’anniversaire du premier sacre de l’équipe A. Le 5 février 2023, les Lions locaux vont gagner le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2023 en terre algérienne.
Un premier trophée obtenu face au pays hôte.
Moins de deux mois après le sacre historique en CHAN, l’équipe nationale des moins de 20 ans prenant part à la CAN de la catégorie (19 février-11 mars) ne pouvait que surfer sur cette vague victorieuse.
Dans un derby ouest-africain les joueurs de Malick Daf se sont imposés par 2 buts à 0 contre la Gambie en finale. Encore un autre premier titre du Sénégal dans une autre catégorie.
Avec quatre trophées gagnés de suite, le Sénégal était devenu, déjà, la première nation africaine à remporter quatre compétitions d’affilée organisées par la CAF.
Ce 19 mai 2023, les Lionceaux U17 ont encore garni l’armoire à trophées du pays avec un cinquième sacre toutes catégories confondues.
Distinctions individuelles
Dans tous ces sacres susmentionnés, il apparait nettement que le premier rempart des équipes a joué un rôle évident puisque le Sénégal a toujours terminé avec le titre de meilleur gardien des différentes compétitions.
Il s’agit de la CAN sénior avec Édouard Mendy, de la CAN Beach soccer avec Al Seyni Ndiaye, du CHAN avec Papa Mamadou Sy, de la CAN U20 avec Landing Badji et de la CAN U17 avec Serigne Diouf.
Quatre des cinq trophées ont été gagnés face à des pays d’Afrique du Nord, longtemps bourreaux du football sénégalais par le passé.
L’Égypte en CAN sénior et en Beach Soccer, Algérie avec le CHAN et le Maroc en CAN U17.
Les Lions ont aussi remporté les trophées de meilleurs joueurs à la CAN sénior (Sadio Mané) à la CAN de Beach soccer (Seydina Mandione Laye Diagne) et à la CAN U20 (Lamine Camara).
A la CAN Beach soccer, à la CAN U20 et à la CAN U17, le Sénégal s’est distingué avec le titre de meilleur buteur. Il s’agit respectivement de Seydina Mandione Laye Diagne (10 buts), Pape Demba Diop (5 buts) et Amara Diouf (5 buts).
Le Sénégal avait remporté la première édition du Championnat d’Afrique des malentendants, en battant en finale le Mali par 1 but à 0, le 25 septembre 2021, au Kenya.
LA DÉFERLANTE DE L'IA
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LES LIONCEAUX SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
Ils l’ont fait ! Comme les Lions locaux lors du Championnat d’Afrique des nations en Algérie ; les Lionceaux U-20, en Egypte ; les U-17 sont montés hier, vendredi 19 mai, sur la plus haute marche du podium en s’imposant en finale (1-2) devant le Maroc.
Le Sénégal a encore été sacré champion d’Afrique U-17. Les Lionceaux de Serigne Saliou Dia ont remporté la finale de la CAN de cette catégorie en battant le Maroc (1-2) hier, au stade Nelson Mandela d’Alger. Le Sénégal réalise ainsi un petit chelem en remportant 5 trophées en une année (Lions, Lions de la plage, Lions locaux, U-20 et U-17).
Ils l’ont fait ! Comme les Lions locaux lors du Championnat d’Afrique des nations en Algérie ; les Lionceaux U-20, en Egypte ; les U-17 sont montés hier, vendredi 19 mai, sur la plus haute marche du podium en s’imposant en finale (1-2) devant le Maroc.
Et pourtant, les jeunes sénégalais avaient reçu un coup de massue avec un but matinal inscrit dès la 14ème minute par Abdelhamid Ait Boudlal prend à contre pied le gardien Serigne Diouf qui n’est pas exempt de reproche à cause d’une sortie hasardeuse sur le corner. Le défenseur sociétaire de l’Académie Mohammed VI de Football (Salé) et capitaine des Lionceaux de l’Atlas d’une tête rageuse catapulte la balle au fond des filets.
Les Lionceaux sont touchés mais refusent de couler. Ce, nonobstant un jeu décousu, emprunté et qui tranche d’avec la belle performance que les Lionceaux avaient habitué à leurs supporters dans cette phase finale qu’ils ont dominé de la tête aux épaules avec une attaque de feu (15 buts marqués) et une défense de fer (seulement deux buts encaissés). Ce qui a permis aux Lionceaux d’égaliser à 10 minutes de la fin du temps règlementaire. Serigne Fallou Diouf, proposé à la place Amara Diouf, égalise sur penalty concédé par Boudlal coupable d’une main dans la surface de réparation. Un but qui va libérer les poulains de Serigne Saliou Dia. Puisque trois minutes après, Mamadou Savané (entré en jeu) d’une tête rageuse offre la balle du victoire aux Lionceaux dans un stade Nelson Mandela acquis à la cause sénégalaise.
Le Sénégal réalise ainsi un petit chelem, avec les Malentendants, les Lions du Beach Soccer, la sélection A, les Lions locaux, les U-20 et les U-17. La seule fausse note a été l’élimination des U-23 à la coupe CAN qualificative aux Jeux olympiques Paris2024. Cerise sur le gâteau, Serigne Diouf a décroché les gangs en argent en tant que meilleur gardien du tournoi ; Amara Diouf s’est emparé du titre du meilleur buteur avec cinq réalisations. Quant à Souleymane Aliou, il est reparti au Burkina Faso avec le titre de MVP de la CAN.