Le CF63 a annoncé ce jeudi après-midi avoir prolongé jusqu’en 2026 le contrat de son gardien titulaire, l’international sénégalais Mory Diaw.
Quelques jours après s’être offert les services de Massamba Ndiaye (21 ans) pour les quatre prochaines années, Le Clermont Foot 63, huitième de Ligue 1 la saison dernière, a annoncé une autre nouvelle concernant un de ses gardiens de but sénégalais. En effet, la formation entraînée par Pascal Gastien a officialisé, ce jeudi 10 août, la prolongation de contrat de Mory Diaw, blindé jusqu’en 2026.
Arrivé l’été dernier dans le cadre d’un transfert libre en provenance du FC Lausanne-Sport, en Suisse, le portier de 30 ans s’est vite rendu indispensable du côté du Stade Gabriel-Montpied. Des parades décisives, 10 clean sheets, un leadership aussi. Autant de qualités qui lui ont permis d’intégrer l’Equipe Nationale du Sénégal et de porter pour la première fois le maillot national, contre le Brésil (4-2).
Clermont – Mory Diaw après sa prolongation : « Pouvoir jouer la CAN est un objectif »
Le gardien de but international sénégalais a expliqué les raisons de sa prolongation avec le Clermont Foot 63 jusqu’en 2026, et l’Equipe Nationale du Sénégal y est pour quelque chose. Alors que la Ligue 1 s’apprête à reprendre ce vendredi, le Clermont Foot 63 a annoncé une bonne nouvelle pour ses supporters. Le portier international sénégalais Mory Diaw a en effet été prolongé pour les trois prochaines saisons, soit jusqu’en 2026. S’il n’a jamais semblé un départ du joueur de 30 ans lors de ce mercato, les deux parties ont su trouver rapidement un accord, et celui qui a été formé au Paris Saint-Germain en a profité pour détailler les raisons de son renouvellement et ses objectifs. De quoi évoquer l’Equipe Nationale du Sénégal. « Je suis très heureux de prolonger l’aventure avec le Clermont Foot 63. Après une bonne saison collectivement et individuellement, pour moi, c’était la suite logique. C’est la preuve que je me sens bien ici, et je me sens maintenant chez moi. J’espère que nous vivrons encore de belles émotions comme la saison passée. J’ai eu la chance de représenter mon pays une fois en match. Quand on y goûte, on a envie d’y retourner, mais cela passera par de bonnes performances en club. Pouvoir jouer la CAN est un objectif », a-t-il expliqué sur le site du CF63.
BABA TANDIAN PRODIGUE DES CONSEILS AU FUTUR COACH DES LIONNES
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, M. Baba Tandian, garde toujours en rogne la défaite concédée par les Lionnes du basket lors de la finale perdue contre le Nigeria
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, M. Baba Tandian, garde toujours en rogne la défaite concédée par les Lionnes du basket lors de la finale perdue contre le Nigeria. Avec la démission du coach Tapha Gaye, la Fsb va pister un autre entraîneur pour reprendre les rênes de la tanière. A ce propos, Baba Tandian lui prodigue des conseils afin de bien tenir la barque dénommée « Sunugal».
Quel entraîneur pour prendre les destinées de la tanière surtout avec la démission du coach Tapha Gaye? Une équation qui, pour beaucoup de férus de la discipline, serait facile à résoudre d’autant que le Sénégal ne manque pas d’expertise en la matière. « L’expertise sénégalaise n’est plus à démontrer et s’exporte bien en Afrique. Nous pouvons noter Cheikh Sarr qui est en train de faire un excellent résultat avec l’équipe du Rwanda qui a fini d’atteindre les demi-finales de l’afrobasket pour la première fois de son histoire « a révélé notre interlocuteur en froid avec la Fsb, sous le sceau de l’anonymat.
Face à cette incertitude sur le futur choix du coach des Lionnes, l’inlassable Baba Tandian tente de lui prodiguer des conseils. « Il faut mettre de côté les mémés. Ce ne sont pas les talents qui manquent au Sénégal. Vous avez des jeunes qui savent cavaler au niveau de Saint Louis Basket, du Duc, de l’Iseg etc. Maintenant à la charge du coach de polariser toutes ces énergies pour amener du mental qui permettra aux jeunes de gagner (...) Quand on restructure avec des jeunes avec une préparation beaucoup plus longue ont créé une équipe. Ceci est différent d’une préparation de 15 jours ou un mois pour aller dans une compétition et vouloir décrocher le titre. Cela s’appelle du «taba-taba». Même si le Sénégal avait gagné le trophée continental avec une meneuse de jeu américaine, on aurait eu un goût d’inachevé. Pour gagner est-on obligé de naturaliser une américaine alors qu’on regorge de jeunes capables de rivaliser avec n’importe quel talent dans le monde? Franchement, je ne reconnais plus mon pays, le Sénégal. On l’a fait avec les garçons, on a échoué, on l’a fait avec les filles, on a encore échoué. Il faut qu’on arrête» a martelé l’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket-ball.
Poursuivant Baba Tandian soutient qu’on ne réinvente pas le basket et qu’il faut continuer de suivre les jeunes avant de jeter de gros cailloux dans le jardin du président de la Fédération sénégalaise de basket et des autorités étatiques. « Me Babacar Ndiaye ne comprend pas et il ne comprendra jamais. Je n’ai rien contre lui, mais c’est sa furie de ne pas être accompagné par des gens compétents qui m’écœurent. L’Etat le regarde faire. Nous avons tellement appuyé la sonnette d’alarme et il n’a pas réagi. On ne fera plus rien» a-t-il conclu , le découragement étant visible sous ses traits.
«L’ATHLETISME SENEGALAIS A FAIT UN BOND VERS L’AVANT PENDANT LES JEUX DE LA FRANCOPHONIE»
Selon Pape Serigne Diène, son directeur technique national, Avec cinq médailles engrangés (2 or et 3 argents), l’athlétisme sénégalais a fait un bond significatif aux derniers Jeux de la Francophonie de Kinshasa.
Avec cinq médailles engrangés (2 or et 3 argents), l’athlétisme sénégalais a fait un bond significatif aux derniers Jeux de la Francophonie de Kinshasa. Des performances qui, selon Pape Serigne Diène, son directeur technique national, correspondent au plan de relance stratégique de développement mis en place pour booster la discipline. Elles offrent aussi de bonnes perspectives pour les prochains championnats du monde à Budapest (19 au 27 août) mais aussi pour les JO Paris 2024
L’athlétisme sénégalais a fait un bond qualitatif lors des Jeux de la Francophonie avec une moisson de cinq médailles dont deux en Or et 3 en argent. Qualifié aux Mondiaux de Budapest et aux JO 2024, avec à la clé le 14ème meilleur chrono de l’année sur la distance, Louis François Mendy s’est illustré en remportant l’or au 110 m haies (13"38). Cheikh Tidiane Diouf lui a emboité le pas en remportant le précieux métal dans l’épreuve des 400m avec un chrono de 45s 78.
Outre les sprinteurs, les athlètes sénégalais se sont illustrés avec les médailles d’argent avec les performances au triple saut de Amath Faye (16m61), dans le relais 4X100 m hommes (39"32) et aux 100 m. Mamadou Fall Sarr étoffait le tableau en décrochant la médaille d’argent avec un chrono de 10s17. Ce chrono lui a permis aussi d’égaler le record du Sénégal au 100m, établi par Oumar Loum en 2002.
Selon Pape Serigne Diène, ces performances sont le fruit du plan de relance mis depuis quelques années par la Fédération sénégalaise d’athlétisme. «Par rapport aux précédentes campagnes, l’athlétisme a fait un bond vers l’avant pendant ces jeux de la Francophonie. C’était prévisible puisque l’on avait mis en place un plan stratégique de développement. Il fallait commencer par la formation des cadres mais ratisser large en organisant assez de compétitions à l’échelle nationale, donc dans toutes les régions du Sénégal. On en a fait pendant quatre ans», explique-til. «On était conscients que notre discipline traversait des zones d’ombre. Après avoir fait le maillage au niveau national, nous nous sommes orientés vers la gestion de l’élite. La gestion de l’élite étant très délicate, difficile car cela requiert de beaucoup de moyens», ajoute-t-il.
Les résultats engrangés aux Jeux de la francophonie ouvrent ainsi de bonnes perspectives vers les rendez-vous majeurs. Dans cette perspectives, Louis François Mendy qui a réalisé les minimas, accomplissant dans la foulée la deuxième meilleure performance africaine de tous les temps derrière le SudAfricain Antonio Alkana, sera la tête de file de l’athlétisme sénégalais aux prochains championnats du monde de Budapest (19 au 27 août 2023) et aux Jeux olympiques de Paris.
MOUSTAPHA GAYE JETTE L’EPONGE
Après le poste d’entraineur, Moustapha Gaye a décidé de mettre fin à ses fonctions de Directeur technique national (DTN) qu’il a cumulé pendant trois ans avec celui d’entraineur.
Après avoir annoncé son départ à la tête de l’équipe nationale féminine, Moustapha Gaye a pris la décision de quitter ses fonctions de Directeur technique national (DTN) qu’il a cumulé pendant trois ans avec celui d’entraineur. Il a annoncé sa décision dans une lettre qu’il a adressée au président de la Fédération sénégalaise de Basketball. S’il a évoqué des «raisons personnelles», le technicien semble être emporté par les critiques de joueuses et même de responsables fédéraux qui ont éclaté après la finale de l’Afrobasket féminin perdue au Nigeria. Mais aussi des mesures qu’auraient demandé la FIBA à l’encontre de l’ex sélectionneur des «Lionnes».
Après le poste d’entraineur, Moustapha Gaye a décidé de mettre fin à ses fonctions de Directeur technique national (DTN) qu’il a cumulé pendant trois ans avec celui d’entraineur. Le désormais ex-sélectionneur a annoncé sa démission hier, jeudi 10 août, dans une lettre rendue public et adressé au président de la Fédération sénégalaise de basket. «Monsieur le président de la fédération sénégalaise de basket ball, Je viens par ce message vous demander de me décharger de mes fonctions de directeur technique national pour des raisons personnelles. Tous mes remerciements et ma gratitude d’avoir pensé à moi pour cette fonction combien prestigieuse. Merci encore pour ces trois années de collaboration. Mes remerciements sincères à tous les membres du comité directeur et bonne chance pour l’atteinte de vos objectifs futurs», lit-on dans ce message largement relayé dans les sites d’informations et partagé dans différentes plateformes. S’il n’a pas évoqué que les «raisons personnelles» pour motiver son départ, le désormais ex sélectionneur semble faire les frais de son coup de sang lors de l’Afrobasket.
UNE VAGUE DE RECRIMINATIONS SUR LA TETE DU TECHNICIEN
Une attitude malheureuse qui n’est pas sans rappeler le geste assez violent contre la joueuse sénégalaise d’origine malienne, Ramata Dao en plein Afrobasket remporté en 2015 à Yaoundé (Cameroun). Comme si la vive altercation avec la joueuse Fatou Pouye lors de la victoire des «Lionnes» devant le Cameroun, n’avait pas suffit, voilà que le coach des Lions essuyait cette fois des critiques de la meneuse Cierra Dillard. Après la finale perdue contre le Nigéria, la joueuse américaine naturalisée lui reproche d’avoir abandonné son équipe à la mitemps. ‘’La différence entre les équipes dans un championnat, c’est l’entraîneur. C’est la première fois que je vois un entraîneur abandonner et lâcher son équipe à la mi-temps d’un match’’, lançait-elle sur son compte instagram avant de supprimer le message. Ces vagues des récriminations ne semblent toutefois pas altérer sa volonté de se démettre de ses fonctions de sélectionneur.
A l’en croire sa décision de mettre fin au cumul de son poste de sélectionneur et de directeur technique était, selon lui, déjà bien envisagé. « Le cumul de fonction prendra fin au soir du 6 aout. Le président Babacar Ndiaye l’a annoncé il y a quelques temps, c’est pourquoi je ne voulais pas en parler. On en a parlé lui et moi et le cumul ne peut pas continuer. Moi-même je ne le souhaite pas. Le cumul est terminé à partir de cet Afrobasket et j’en suis ravi. Parce que j’ai beaucoup de choses à faire dans la direction nationale, au niveau du management des équipes nationales », confiait-il. Malgré cette position, Moustapha Gaye n’a pas été épargné par certaines récriminations souvent au sein de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb).
Aurait-t-il été contraint de céder à la demande de FIBA Afrique qui aurait demandé à la Fédération sénégalaise de basket de prendre des mesures à l’encontre de l’ex sélectionneur des « Lionnes ». Ou a-t-il cédé à une pression du bureau fédéral ? Quoiqu’il en soit, El Hadji Sarr, troisième vice-président de la Fédération sénégalaise de basket a déjà annoncé la couleur.
Le responsable fédéral est, en effet, revenu à la charge pour administrer, dans des propos qui lui sont prêtés, un «dunk» sur la tête du patron technique du basketball sénégalais. « Démission ou pas du DTN, une évaluation sans complaisance se fera. Trop de chose se sont passées pour penser que la Fédération ne donnera pas suite, il y va de notre crédibilité », a-t-il écrit dans un post largement partagé dans les réseaux sociaux. Ce qui dénote d’une tension qui couvait déjà à la veille de l’Afrobasket de Kigali. On se rappelle que Moustapha Gaye avait déjà fait une sortie pour apporter une réponse musclée au vice-président qui dénonçait le cumul de DTN et de sélectionneur. La fin de l’été risque d’être volcanique au sein de l’instance fédérale.
MOUSTAPHA GAYE ABANDONNE TOUT
Après avoir démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale de basket (féminin), Mamadou Moustapha Gaye vient de quitter son poste de DTN.
Après avoir démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale de basket (féminin), Mamadou Moustapha Gaye vient de quitter son poste de DTN. Dans une correspondance adressée au président de la fédération sénégalaise de basket ball, il a écrit : « je viens par ce message vous demander de me décharger de mes fonctions de directeur technique national pour des raisons personnelles. Tous mes remerciements et ma gratitude d’avoir pensé à moi pour cette fonction combien prestigieuse. Merci encore pour ces trois années de collaboration. Mes remerciements sincères à tous les membres du comité directeur et bonne chance pour l’atteinte de vos objectifs futurs ».
«EN HUIT ANS ME BABACAR NDIAYE A FAIT REGRESSER LE BASKET»
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, Baba Tandian ne rate pas Me Babacar Ndiaye. Baba Tandian a remué le couteau dans la plaie
Propos recueillis par Thierno Assane Ba |
Publication 10/08/2023
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket, Baba Tandian ne rate pas Me Babacar Ndiaye. Baba Tandian a remué le couteau dans la plaie. « Cela fait huit années qu’il est à la tête de ce basket et cela fait huit années que le basket sénégalais régresse » a-t-il révélé. Il a aussi souligné le sale caractère de Tapha Gaye lors de l’Afrobasket mais qui reste, selon lui, « un bon entraineur ».
Comment analysez-vous la défaite des Lionnes du Basket face au Nigeria en finale de l’Afrobasket ?
Une défaite est toujours amère. Il est vrai que le Sénégal est un grand pays de basket. A chaque fois qu’on part dans une compétition, nous partons en conquérant. Maintenant, la défaite n’est pas exclue, car dans une compétition, il faut une victoire ou une défaite, mais tout dépend aussi comment la défaite a été conçue. Je pense qu’il y a eu une mauvaise préparation, un mauvais casting, on a mis des joueuses qu’il fallait et d’autres qu’il ne fallait pas. Des joueuses plus ou moins âgées. Des joueuses que je respecte mais il faudrait qu’elles comprennent qu’une fois arrivées à un certain âge, on ne peut plus prétendre jouer en équipe nationale. Celle-ci demande de la rigueur, de la concentration. Vous savez, quand on a un certain âge, le physique ne répond plus et cela, l’entraineur devait le savoir. Maintenant, il a ses raisons pour sélectionner son contingent un peu trop âgé car 39-40 ans, cela fait beaucoup. Prenons le cas de Yacine Diop, elle n’est plus trop jeune. En dépit du fait qu’elle n’a pas de club et manque de compétition. Cette erreur a pu se faire parce qu’ils ont à la tête de la fédération quelqu’un qui ne connaît pas les règles du basket et qui ne sait pas non plus taper du poing sur la table car Tapha Gaye est une forte personnalité. Il faut connaître le basket autant que lui pour pouvoir discuter avec lui.
Ne pensez-vous pas que les Lionnes sont victimes de leur impréparation ?
Je ne crois pas que c’est un manque de préparation, mais plutôt la composée de l’équipe nationale qui ne tient pas la route. Je vais vous raconter une anecdote. En 2019, quand j’ai vu les Lionnes perdre devant le Nigeria à Dakar et tirer le diable par la queue pour venir à bout du Mozambique, j’ai dit que cette équipe-là, je ne la voyais pas sur le podium lors du prochain Afrobasket. Malheureusement, deux ans plus tard, mes prédictions se sont avérées car elles ont terminé quatrième. Il y avait la vieille garde qui approchait les 38 ans-40 ans et en face il y avait le Mozambique dont la moyenne d’âge était de 22 ans. Si par exemple l’écart entre les deux équipes était de deux voire quatre points, cette catégorie d’âge peut entrer du fait de son expérience pour faire la différence. Mais ce n’était pas le cas. Car face à une épreuve d’endurance contre une moyenne d’âge de 22 ans, les Lionnes ne tiennent pas. Le Nigeria nous l’a encore démontré lors de la finale. Cette ci, je crois que Tapha Gaye est passé complètement à côté de ses pompes.
Vous persistez à dire qu’il y a eu erreur de casting ?
Il y a eu une grosse erreur de casting. Il faut le dire. Babacar Ndiaye avait son mot à dire car il est le président de la fédération. Il aurait pu dire qu’il n’est pas d’accord, mais il ne peut pas car il ne s’y connaît pas. Il est un novice en la matière. Quand tu es en face de quelqu’un qui connaît le basket, il y a des choses qu’il n’acceptera jamais. Un mécréant ne peut pas discuter de la prière avec un imam. N’est-ce-pas ?
Le tempérament de Tapha Gaye permet-il aux Lionnes de performer ?
Tapha Gaye est un bon entraîneur, mais il a un tempérament de feu. Il ne changera jamais. Il se contrôle très difficilement. Pour un oui ou un non, il explose, il s’éclate. Par le passé, on l’a vu avec le président Dibocor Séne ou moi à Bamako ce que cela a donné. Il a eu affaire à de fortes têtes qui connaissent le basket comme lui. Il y a des choses qui ne doivent pas passer et pour cela il faut oser se mettre en face de Tapha Gaye. Babacar Ndiaye n’a pas le cran pour se dresser devant lui.
Faut-il organiser un «ndeup» national pour soigner les maux du basket ?
Tant que Me Babacar Ndiaye sera à la tête de la fédération, l’Etat mettra dix fois plus de moyens financiers, mais il n’aura jamais les résultats escomptés. Ce n’est pas le résultat qui les intéresse, mais l’utilisation de ces moyens de manière aléatoire, c’est tout ce qui les intéresse. Si le résultat suit, c’est tant mieux. Ce sera un bonus. Mais dans un premier temps, ils ne cherchent pas à avoir de résultats parce qu’ils ne savent pas par où commencer. Tout ce qu’ils savent, c’est des dépenses gabégiques (…) quoiqu’on puisse dire, Tapha Gaye est un bon entraineur, mais il faut l’évaluer. Qui va le faire ? En tout cas, ce ne sera certainement pas Babacar Ndiaye qui n’est pas de notre monde. Si c’était le cas, il n’allait pas faire cette grosse bêtise qui consiste à faire de Tapha Gaye le coach national et en même temps directeur technique (…) L’Etat n’a qu’à mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il faut qu’on arrête ces histoires de complaisance. Babacar Ndiaye ne nous apportera rien du tout. Si c’était une histoire de droit, je ne me hasarderais jamais à aller l’affronter parce que je sais que c’est son domaine. Mais on parle basket. Cela fait huit ans qu’il est à la tête de ce basket et cela fait huit années que le basket sénégalais régresse. Il s’agrippe à la présidence du Basket pour booster sa carrière d’avocat. Il ne lâchera jamais le basket. Il faut compter avec le génie sénégalais. Puisque l’Etat ne réagit pas je ne parlerai plus.
JEUX DE LA FRANCOPHIE, LE CHEF DE LA DELEGATION SENEGALAISE TIRE CHAPEAU
La délégation sénégalaise est rentrée des Jeux de la Francophonie de Kinshasa avec 25 médailles. Même si ce bilan est un peu en-deçà de la précédente édition le chef de la délégation, Léopold Germain Senghor ne cache pas ses bonnes impressions
La délégation sénégalaise est rentrée des Jeux de la Francophonie de Kinshasa avec 25 médailles. Même si ce bilan est un peu en-deçà de la précédente édition où le Sénégal avait glané 27 breloques, le Directeur de la Haute Compétition et chef de la délégation, Léopold Germain Senghor, s’est dit satisfait des représentants du Sénégal qui, au-delà des podiums, ont réalisé de belles performances.
KINSHASA (RDC) – Les lampions se sont éteints, dimanche dernier, à Kinshasa, sur les 9es Jeux de la Francophonie où le Sénégal faisait partie de la trentaine de délégations présentes. Au bout d’une dizaine de compétitions (28 juillet-6août), le pays a récolté 25 médailles dont dix titres dans les concours culturels. Ce qui constitue un bilan moins bon par rapport à l’édition abidjanaise, en 2017. Mais les motifs de satisfaction sont nombreux, selon le Directeur de la Haute Compétition. « Nous sommes très satisfaits. En termes de participation, rien que pour l’effectif que nous avons déplacé, plus de 160 personnes, nous sommes satisfaits amplement. Parce que nous souhaitions être l’une des délégations les plus présentes ici. Aussi, nous sommes-nous bien comportés sur le terrain mais également, sur les différents sites où nos athlètes et artistes se sont exprimés lors des compétitions », s’est félicité Léopold Germain Senghor. Il a fait noter que les 25 médailles de Kinshasa sont certes en deçà de la performance d’Abidjan, en 2017, mais les distinctions obtenues cette année sont de qualité. « Nous avons eu 10 médailles dont 9 en argent ; cela veut dire que nous avons disputé 19 finales. Aussi, avons-nous noté de belles performances de la part de nos athlètes. Cela nous satisfait et augure d’une bonne relève pour le sport de haut niveau. Surtout quand on sait que la majorité des athlètes qui étaient ici ont moins de 25 ans ». Des jeunes qui sont appelés à progresser pour représenter le pays à d’autres échéances.
La lutte et l’athlétisme en locomotive
La lutte a apporté le plus de distinctions au Sénégal, en particulier la lutte africaine. La discipline a contribué pour 13 médailles, à la moisson à Kinshasa ; confirmant les bonnes dispositions déjà notées lors de la précédente édition des Jeux. Même si, les Lions ont été bousculés dans leur position de confort, a rappelé M. Senghor. « Ce qu’il y a lieu de dire en termes de récolte de médailles pour ce qui est de la lutte, nous avons perdu un peu de terrain parce qu’en 2017, rien que pour cette discipline, nous avions 17 médailles », a-t-il souligné. Avant d’ajouter qu’en face de nos athlètes, il y a eu dans la capitale congolaise, le Niger qui s’est bonifié et qui, dans certaines catégories, a posé d’énormes difficultés aux lutteurs sénégalais. Le Cameroun aussi a beaucoup progressé en particulier chez les dames surtout en lutte libre. « Mais de par l’expérience et la bravoure de nos lutteurs, nous avons pu faire la différence pour gagner le tournoi collectif et remporter l’or dans trois des cinq catégories. En judo également, nous avons déplacé une jeune équipe qui a récolté une médaille de bronze », a précisé le Dhc.
Pour l’athlétisme, ce sont, au-delà des médailles (8 dont 3 en or et 5 d’argent), les performances qui constituent des motifs de satisfaction pour le chef de la délégation sénégalaise. « Nous pouvons nous réjouir de la prouesse de nos représentants. En plus des médailles, c’est surtout les performances réalisées qu’il faut saluer. Des records personnels et des Jeux ont été battus notamment par Louis François Mendy qui a battu par deux fois dans ses courses, le record des Jeux sur 110m haies. Il y a également, Mamadou Fall Sarr qui a égalé le record du Sénégal du 100m (10’’17) détenu depuis 2002 par Oumar Loum », a-t-il renseigné. Aussi, Saly Sarr qui a remporté le triple saut, a réalisé sa meilleure performance avec un bond à 14m. Ce qui, selon lui, donne des gages d’espoir pour la participation du Sénégal aux Jeux olympiques de Paris, en 2024. Aussi, le basket-ball a-t-il joué superbement sa partition en clôturant la moisson de médailles. Il a permis de remporter l’or dans ces Jeux pour la deuxième fois après l’édition de 1997. « À Kinshasa, le Sénégal avait déplacé une jeune équipe qui pourrait permettre prochainement à la sélection nationale A de redécoller », espère Léopold Germain Senghor qui s’est par ailleurs félicité de l’apport des autres disciplines dans la 4e place occupée par le Sénégal.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMININE CAF, DAKAR SACRE-COEUR ET DETERMINES GIRLS S'EGALISENT
Les équipes de Dakar Sacré-Cœur et Determines Girls du Libéria se sont neutralisées 1-1 mercredi, à Monrovia , en match comptant pour la 2e journée du tournoi qualificatif de la zone ouest A à la phase finale de la Ligue des champions féminine de la CAF
Dakar, 9 août (APS) – Les équipes de Dakar Sacré-Cœur et Determines Girls du Libéria se sont neutralisées 1-1 mercredi, à Monrovia , en match comptant pour la 2e journée du tournoi qualificatif de la zone ouest A à la phase finale de la Ligue des champions féminine de la Confédération africaine de football (CAF).
Korka Fall a répondu à la marque à l’ouverture du score de l’équipe libérienne.
Dakar Sacré-Cœur s’était imposé,1-0, lors de la première journée contre Mogbwemo Queens FC de la Sierra Leone. Coumba Sylla avait inscrit le but victorieux.
L’équipe sénégalaise jouera son troisième et dernier match contre l’AS Mande du Mali.
Seule l’équipe arrivée première se qualifiera à la Ligue des championnes de la CAF prévue en Côte d’Ivoire.
La Ligue des championnes de la CAF, lancée en 2021, est la première compétition continentale féminine de clubs en Afrique. La première édition avait été remportée par le club sud-africain des Mamelodi Sundowns.
L’Association sportive des forces armées royales (AS FAR) du Maroc est détentrice du trophée.
NOAH FADIGA REVIENT EN BELGIQUE, BRENTFORD EN POLE POSITION POUR S’OFFRIR HABIB DIALLO
C’est désormais officiel! Noah Fadiga s’est engagé avec KAA Gent.En Angleterre, Brentford s’active à nouveau pour recruter l’attaquant de Strasbourg Habib Diallo.
C’est désormais officiel! Noah Fadiga s’est engagé avec KAA Gent. Le défenseur sénégalais retourne en Belgique après la rupture de son contrat avec Brest en juillet dernier pour cause d’arythmie cardiaque. Il vient de s’engager pour trois saisons. En Angleterre, Brentford s’active à nouveau pour recruter l’attaquant de Strasbourg Habib Diallo.
Après la rupture de son contrat par son ancien club, Brest, et le retrait de sa licence par la fédération française de football, pour cause d’arythmie cardiaque, Noah Fadiga a retrouvé un nouveau point de chute. En effet, le latéral droit s'est engagé avec KAA La Gantoise, un club de première division belge, pour les trois prochaines saisons. L’annonce a été faite par le club des Buffalos. « Le KAA Gent s’est enrichi d’un Buffalo ! Notre club s’est renforcé avec Noah Fadiga. Il arrive en tant qu’agent libre », a informé La Gantoise dans un communiqué officiel. Le jeune latéral droit rejoint son club formateur mais aussi un club où est passé son père, Khalilou Fadiga. «Le KAA Gent est heureux d'offrir un nouveau défi à Fadiga. Il s'agit d'un retour dans le club où il a fait ses premiers pas en tant que jeune footballeur», affirme le club.
NOAH FADIGA A REÇU LE FEU VERT MEDICAL
En juillet 2023,Noah Fadiga a été contraint de quitter le Stade Brestois en raison des examens médicaux qui ont révélé une irrégularité dans son rythme cardiaque. Cependant, ce problème semble désormais derrière, puisque La Gantoise confirme la pleine forme pour le Sénégalais. « Après des examens approfondis auprès du célèbre cardiologue Pedro Brugada, Noah a reçu le feu vert pour poursuivre sa carrière sans aucun risque », poursuit le club belge. Ainsi, le fils de l’ancien international sénégalais Khalilou Fadiga va évoluer sous les couleurs de la Gantoise au cours des prochaines saisons. « Noah est un jeune ailier dynamique et capable d’évoluer sur les deux flancs. Il est de retour dans la ville où sa carrière a commencé à l’époque. Sa famille avait et a toujours des liens avec lesBuffalos. PourNoah et sa famille, c’est donc un peu un retour à la maison », a déclaré Hein Vanhaezebrouck, entraîneur du KAA Gent. Une bonne nouvelle pour le fils de Khalilou Fadiga qui n’a jamais renoncé à son rêve de poursuivre sa carrière professionnelle.
BRENTFORD S’ACTIVE A NOUVEAU POUR HABIB DIALLO
Habib Diallo affole les écuries de la Premier League. Malgré la concurrence des autres équipes, Brentford veut signer l’attaquant sénégalais cet été. Le club anglais aurait même déjà entamé les pourparlers avec le RC Strasbourg. Avec 20 buts en 37 matchs, le joueur formé à Génération Foot est devenu le meilleur buteur du RC Strasbourg lors de la campagne 2022-2023. Fort de son talent, l’attaquant sénégalais compte plusieurs prétendants cet été. Malgré l’intérêt d’autres clubs et destinations qui se profilent pour lui, le natif de Thiès est bien plus attiré par l’idée de rejoindre la Premier League. A noter que le contrat de Habib Diallo avec le club alsacien court jusqu’en juin 2025. Le club français n’a jamais caché ses intentions de vouloir garder le joueur de 28 ans.
MBAYE NIANG SIGNE EN TURQUIE
Après une saison compliquée du côté de L’AJ Auxerre (Reléguée en L2). L’attaquant Sénégalais Mbaye Niang s’engage en faveur du club turc Adana Demirspor pour une durée de 2 ans.
Après une saison compliquée du côté de L’AJ Auxerre (Reléguée en L2). L’attaquant Sénégalais Mbaye Niang s’engage en faveur du club turc Adana Demirspor pour une durée de 2 ans.
Dans son nouveau club, il retrouvera son ancien coéquipier en sélection Pape Alioune Ndiaye avec qui il a disputé deux tournois majeurs avec l’équipe Nationale du Sénégal à savoir la CDM 2018 et la CAN 2019.