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8 octobre 2024
Sports
DOUBLE CONFRONTATION DU SENEGAL, LA LISTE DES LIONS CONNUE
Après avoir assuré sa qualification pour la Can Côte d’Ivoire 2023, le Sénégal repart à la chasse. En perspective aux rencontre contre le Bénin le 17 juin dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires et le Brésil 20 juin, Aliou Cissé publie sa liste
Après avoir assuré sa qualification pour la Can Côte d’Ivoire 2023, le Sénégal repart à la chasse. Les champions d’Afrique affrontent le Bénin (17 juin) dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires et défieront, trois jours plus tard, le Brésil (20 juin) en amical. En perspective de ces deux rencontres, Aliou Cissé publie sa liste ce vendredi 2 juin.
Rebelote. Les « Lions » du Sénégal affrontent, ce 20 juin, le Brésil, près de quatre années après leur première confrontation, au National stadium de Singapour. Les protégés d’Aliou Cissé avaient alors tenu tête à la Seleção, leur imposant le nul (1 – 1). Famara Diédhiou, sur un penalty provoqué par Sadio Mané, avait répondu à l’ouverture du score de Roberto Firmino dès la 9e minute de jeu suite à une superbe ouverture de Gabriel Jesus. Les deux équipes se retrouvent dans le cadre de la prochaine fenêtre Fifa, au stade José Alvalade de Lisbonne (Portugal). Et il est certain qu’Aliou Cissé aura à cœur d’imiter Walid Regragui dont les protégés, après leurs exploits contre la Belgique, l’Espagne et le Portugal lors du dernier mondial, se sont offerts, en mars dernier, à Tanger, une victoire de prestige (2 – 1) contre la sélection auriverde. Une belle performance des « Lions » de l’Atlas que les champions d’Afrique en titre seraient tentés d’imiter pour accrocher un cador sur leur tableau de chasse.
Mais avant ce match de prestige, les « Lions » affronteront, à Cotonou, le 17 juin, le Bénin, en match comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la Can 2023. Leader du groupe L, l’équipe de Cissé (12 points), qui a validé son visa pour la Côte d’Ivoire, tentera de poursuivre son sans-faute. Déjà, au match aller, elle avait surclassé l’équipe béninoise (3 – 1, 1ère journée éliminatoires), au stade Abdoulaye Wade. Les Guépards, lanterne rouge (2 points), sont à la recherche d’un premier succès, et auront à cœur de se payer, devant leur public, le champion d’Afrique en titre, avant leur déplacement au Mozambique lors de l’ultime journée.
Retour attendu de Mendy, Kouyaté, Bouna, Ismaïla, Diallo …
En perspective de cette double confrontation contre le Bénin et le Brésil, Aliou Cissé publiera sa liste demain, vendredi 2 juin. Une liste qui devrait être marquée par plusieurs retours, notamment ceux de cadres qui n’avaient pas pris part au dernier rassemblement de mars pour la double confrontation contre le Mozambique (5 – 1 ; 1 – 0, 3e et 4e journées) et qui pourraient apporter leur expérience à l’équipe. En effet, Aliou Cissé s’était passé d’Édouard Mendy (28 sélections) qui revenait de blessure et qui avait connu des déboires avec son club. Idem pour Bouna Sarr (13 sélections) et Cheikhou Kouyaté (83 sélections, 4 buts) qui n’a plus rejoué avec les « Lions » depuis sa blessure à la Coupe du monde, contre les Pays-Bas. Également blessé avec son club, Watford, lors de la rencontre contre les Queens Park Rangers comptant pour la 36e journée de Championship, Ismaïla Sarr (50 sélections, 11 buts) avait déclaré forfait. Abdou Diallo (22 sélections, 2 buts) était aussi du lot des absents. Édouard Mendy, Cheikhou Kouyaté, Bouna Sarr, Ismaïla Sarr et Abdou Diallo, qui font partie de l’ossature du groupe, pourraient bien retrouver leur retour en sélection. Des retours qui ne seront certainement pas sans conséquence et des joueurs comme Dion Lopy pourraient en faire les frais, appelé pour la première fois en mars et qui n’a disputé la moindre minute. L’attaquant Pape Ousmane Sakho est dans la même situation. Malgré sa première sélection, Cissé ne lui a pas donné l’opportunité de rattraper son retard sur « des garçons qui étaient déjà là et qui avaient un pas d’avance sur lui », selon le coach. Mory Diaw, Noah Fadiga et Abdoulaye Seck sont aussi menacés par la concurrence.
Boulaye Dia, le grand absent
Auteur d’une saison pleine avec Strasbourg, Habib Diallo (20 buts en 36 matches) sera l’une des pièces maîtresses de la ligne offensive des « Lions ». Sa présence, sauf cas de force majeure, ne souffre d’aucune ambigüité. Avec ses performances exceptionnelles, Diallo a vraisemblablement marqué des points et pourrait être d’un grand apport dans le secteur offensif lors de cette double confrontation ; même si son compteur reste encore bloqué à 3 réalisations en sélection. Parmi les satisfactions de l’exercice 2022-2023, Iliman Ndiaye, promu cette année en Premier League avec Sheffield United, figure en bonne place. Le jeune attaquant a montré de belles dispositions lors des deux dernières sorties des « Lions » qui plaident en sa faveur. Sadio Mané, sacré en Bundesliga avec le Bayern sans être au top de ses moyens, sera très attendu pour rebondir en sélection. Des cadres comme Kalidou Koulibaly, Gana Guèye, Youssouf Sabaly devraient également être de la partie. Cependant, ce rassemblement sera marqué par une absence de taille. En effet, Aliou Cissé devra se passer des services de Boulaye Dia. L’attaquant de Salernitana (16 buts et 6 passes décisives en 33 matches), qui réalise l’une de ses meilleures saisons, est forfait. Dia (5 buts en 26 sélections), victime d’un traumatisme contusif-distorsif au genou gauche lors du match contre Rome (2 – 2, 36e journée), a subi, selon un communiqué du club, « une méniscectomie médiale qui a parfaitement réussi ». Une intervention qui l’éloignera des terrains pendant au moins cinq semaines. Cissé ne pourra donc pas compter sur l’attaquant sénégalais le plus prolifique en Serie A. Une absence que pourrait être comblé par la présence de Nicolas Jackson. Auteur de 11 buts, avec Villarreal, dont trois doublés, l’attaquant formé au Casa Sports termine fort la saison. Une performance qui pourrait lui être favorable. Zappé lors du dernier rassemblement des « Lions », Jackson n’a disputé qu’un bout de match avec les « Lions » lors du mondial qatari contre les Pays-Bas. Il avait pris la place de Krépin Diatta (74e). Le joueur, qui s’est imposé comme l’une des grandes attractions de la Liga cette année, pourrait être d’un grand apport pour Cissé sur la ligne offensive. L’attaquant de Lorient, Bamba Dieng, blessé à la cheville contre Lens, ne devrait également pas être de la partie.
PAPE MATAR SARR DANS LE VISEUR DE L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Toujours en quête d’un renfort de choix au milieu de terrain, le club phocéen a jeté son dévolu sur Pape Matar Sarr, le milieu international sénégalais de Tottenham, selon les informations de Foot Mercato.
Toujours en quête d’un renfort de choix au milieu de terrain, le club phocéen a jeté son dévolu sur Pape Matar Sarr, le milieu international sénégalais de Tottenham, selon les informations de Foot Mercato. Le jeune joueur plaît tout particulièrement aux décideurs de l’OM.
La cellule de recrutement marseillaise se penche déjà sur le recrutement d’un joueur capable de remplacer son milieu de terrain à tout faire, Matteo Guendouzi plus que jamais sur le départ. Selon Foot Mercato, les pistes sont déjà nombreuses, de Denis Zakaria (Juventus) en passant par Habib Diarra (Strasbourg). Mais ces dernières semaines, un dossier a pris plus d’ampleur que d’autres à l’OM, celui de Pape Matar Sarr.
Le profil du champion d’Afrique sénégalais de Tottenham plaît énormément à Pablo Longoria indique le média français. Très peu utilisé chez les Spurs, pour sa première saison en Angleterre, Sarr n’a disputé que 14 matches dont l’intégralité du 1/8e aller de la Ligue des Champions face à l’AC Milan grâce notamment aux forfaits de nombreux milieux des Spurs (Yves Bissouma, Rodrigo Bentancur, Ryan Sessegnon ou Pierre-Emile Højbjerg). Un match convaincant de la part du joueur qui devra se contenter de miettes par la suite.
Forcément sur sa faim par rapport à une première saison d’adaptation en Angleterre, l’international sénégalais de 20 ans, qui totalise déjà 14 sélections est très heureux d’évoluer en Angleterre et s’y voit bien sur la durée. Le média spécialisé dans les informations mercato révèle également que le jeune milieu sénégalais est tout aussi courtisé par d’autres clubs anglais et n’a pas fait d’un retour en Ligue 1, une priorité.
L’OM, qui souhaite le récupérer en prêt, devra donc trouver les arguments susceptibles de faire fléchir la position de l’ancien Messin. Il est donc pour l’instant prématuré de dire que Pape Matar Sarr sera le futur élément clé du milieu de l’OM la saison prochaine. Mais vu son potentiel, sa marge de progression et son talent, Pape Matar Sarr a les arguments pour se faire adopter par le Vélodrome !
MEETING INTERNATIONAL D’ATHLETISME DE DAKAR, LES SENEGALAIS EN VEDETTE
La piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade a abrité samedi dernier, son deuxième grand évènement, le meeting international d’athlétisme labellisé «Bronze» à l’initiative de la FSA. Compétition au cours de laquelle l'athlétisme sénégalais s'est illustré.
La piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade a abrité, samedi dernier, pour son deuxième grand évènement, le meeting international d’athlétisme labellisé «Bronze» à l’initiative de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa). Lors de cette belle compétition, les athlètes sénégalais se sont illustrés dans leurs différentes catégories.
Tous les yeux étaient rivés, samedi dernier, sur la nouvelle piste de l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, un bijou dédié à l’athlétisme qui a accueilli son deuxième évènement continental. Il s’agissait du Meeting international d’athlétisme auquel ont pris part des athlètes de 17 nationalités différentes, dont 150 internationaux. Durant cette 10e édition suivie par un public très nombreux dans une ambiance folle, les athlètes ont rivalisé d’ardeur dans leurs différentes catégories. Les espoirs sénégalais, comme lors de la précédente édition, ont encore montré force et détermination devant leurs pairs avec notamment le spécialiste du 400 m plat, Cheikh Tidiane Diouf qui s’est imposé dans son épreuve avec un chrono de 47’’53. «Je ne suis pas satisfait de ma prestation, car je n’ai pas battu mon record personnel qui est de 45’’56», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «Quand je cours, c’est pour améliorer ma performance, mais avec le vent qu’il y avait ce n’était pas du tout facile». L’objectif pour Cheikh Tidiane Diouf est désormais de «(se) concentrer sur les Jeux africains et les championnats du monde. Juste derrière lui, est arrivé son compatriote Frederick Mendy avec une performance de 47’’62 suivi du Français Elliot Gomis (47’’68).»
Le hurdler Louis François Mendy s’est octroyé la première place du 110m haies comme lors des championnats de France des clubs disputé à Dijon, la semaine dernière où il avait amélioré son record personnel avec un temps de 13’’41. Sans difficulté, il s’est imposé avec un chrono de 13’’49 devant Saguirou Badamassi du Nigeria (13’’59) et le Sénégalais Lassana Marcio (14’’16). Amath Faye a confirmé sa régularité au saut en longueur en s’emparant de la première place avec un bond de 8,13 m, devant son compatriote sénégalais Lys Mendy (7,45 m) qui a fait mieux que l’année dernière, où il avait atterri à 7,32 m. Le Burundais Soumaila Sabo s’est classé 3ème avec 7,38 m.
Les Sénégalaises aussi ont été efficaces durant ce Meeting avec Saly Sarr qui a réalisé 13,74m au triple saut, devançant son compatriote Sangoné Kandji classée 3ème avec une marque de 13,38m, derrière Véronique Kossenda Rey avec un bond de 13,68 m. Safiétou Boye s’est également illustrée au 100 m plat avec un chrono de 13’’98, elle est suivie de Madina Touré du Burundi (14’’39) et de Maguette Ndiaye (14’’41).
Tous les athlètes sénégalais interrogés ont salué cette 10ème édition, la 2ème de suite à l’annexe de stade Abdoulaye Wade de Diamniadio après 7 ans d’interruption. Ils ont réclamé plus d’accompagnement des autorités compétentes.
ME BABACAR NDIAYE EN LICE POUR UN TROISIÈME MANDAT
L a Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) a renouvelé sa base lors de l’assemblée générale élective qui s’est tenue ce samedi 27 mai au CICES
Me Babacar Ndiaye a été réélu à la tête de fédération sénégalaise de basket-ball lors de l’Assemblée générale ordinaire élective qui s’est déroulée ce samedi 27 mai au CICES. Le président sortant est sorti largement victorieux des urnes avec 98 voix contre 42 pour son adversaire, Mamadou Pathé Keïta. Un plébiscite qui permet au patron du basket, en poste depuis 2015, d’enchaîner avec un troisième mandat à la tête de l’instance et d’inscrire la discipline dans la continuité.
L a Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) a renouvelé sa base lors de l’assemblée générale élective qui s’est tenue ce samedi 27 mai au CICES. Sans grande surprise, le président sortant Me Babacar Ndiaye a été déclaré vainqueur du scrutin qui a regroupé 140 clubs répartis entre la D1 et la D2. Il est sorti avec une large victoire avec 98 voix contre 42 pour son challenger, Mamadou «Pathé» Keita, président du club de GBA (Guédiawaye Basket-ball Académie).
A la tête de l’instance dirigeante du basket-ball sénégalais depuis 2015, l’ancien président du Dakar université club entame donc son troisième mandat de 4 ans qui devrait se terminer en 2027. Contrairement aux Assemblées générales précédentes, le président élu n’a cette fois pas été autorisé à choisir son comité directeur. Avec le nouveau format adopté, cette prérogative est cette année revenue aux 110 clubs. Leurs représentants ont pu procéder au vote des 31 membres qui vont composer le comité directeur. Une liste qui est complétée par les 7 personnes cooptées du ministère des sports. La présence de l’international sénégalais Gorgui Sy Dieng, par ailleurs, président de Kébémer Basket club, a été une des curiosités de cette élection. Contre tout attente, le capitaine des Lions a intégré le comité directeur de la FSBB. Une rentrée qui a été sans doute inédite en ce sens qu’aucun autre basketteur n’a pour le moment réuni au sein de l’instance dirigeante aussi bien une casquette de joueur en activité que celle d’administratif. Se réjouissant de ce plébiscite, le président sortant est aussi réconforté par la composition de son Comité directeur.
«JE TENDS MA MAIN A TOUT LE MONDE POUR LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE BASKET»
Il estimera que la décision de construire un bloc autour de sa personne reste aujourd’hui le plus important. «Je remercie le Bon Dieu, mes parents et tous ceux qui m’ont soutenu. C’était un peu dur. Nous avons tout accepté, pour que les résultats ne soient pas contestés, ni contestables. Les élections ont plébiscité le comité directeur sortant. Je rappelle que sur les 31 membres élus pour le comité directeur, les 30 appartiennent à mon camp. Nous avons été élus avec 99 voix. Il faut remercier ceux qui se sont mobilisés aujourd’hui pour venir me soutenir. Les élections sont finies et je tends ma main à tout le monde pour le développement de notre basket. Il est temps de travailler. La fédération et le Comité directeur ont été élus avec une écrasante majorité. Tous les acteurs du basket doivent maintenant se soumettre à la volonté et aux décisions de cette fédération», soutient-il. «Grosso modo, mon programme, c’est l’organisation d’un Afrobasket U18, la reconquête d’un titre de champion d’Afrique chez les messieurs et la construction d’un siège pour la Fédération qui sont entre autres les grands chantiers. Ce qui est important de retenir c’est ce bloc que le monde du basket a constitué autour de ma personne. Je demande maintenant que tout le monde se retrouve autour de l’essentiel», a-t-il poursuivi.
Me Babacar Ndiaye annonce que le comité directeur va se réunir avant la fin de la semaine pour élire un bureau fédéral. «Il y a des rôles qui ont été définis par l’AG. Les membres du CD ont été élus souverainement. On ne peut pas donner leur place à des personnes que l’assemblée n’a pas élues. Le président va prochainement proposer un bureau au Comité directeur», a-t-il confié. Parlant de ses adversaires, le patron du basket sénégalais affirme avoir pardonné. «Je pardonne tous mes adversaires. Je crois que je suis la personne la plus diffamée, la plus calomniée pendant ces derniers mois. On m’a traité de tous les noms d’oiseaux et de n’importe quoi. Je n’ai pas voulu répondre car, je suis sûr de mes faits. Mais aussi que la vérité finit toujours par triompher. Il ne faut pas se tromper d’objectif», a-t-il indiqué. Parmi les urgences, Me Ndiaye indique la fédération de basket est aujourd’hui tournée vers l’Afrobasket féminin 2023, dont la préparation externe doit commencer au mois de juin. «Nous allons essayer de terminer la saison à temps, les Play-off pour les filles et les deux journées chez les garçons. On a retenu l’organisation du tournoi national de la petite catégorie prévue au mois d’août et j’en ai parlé avec Gorgui Sy Dieng», précisera Me Ndiaye.
RESULTATS DES MEMBRES DU CD
Gorgui Sy Dieng ( 99 voix), Samba Gaye (99), Maimouna Mbengue (82), Larry Ndaw Gueye (80), Yaya Seye (75), Ahmed Dieng (73), Ibrahima Niang (72), Djibril Fall dit Ale (72), Mandogal Camara (71), Cheikh Diop (69), Maimouna Fall (68), El Hadj Daouda Ndiaye (67), Jacques Ndiaye (67), Ndeye Fatou Ndiaye (67), Cheikh Ahmed Tidiane Diouf (67), Mamadou Ndiaye (66), Fatou Pouye (65), Souleymane Barry (64), Amadou Makhtar Diagne (61), Cheikh Oumar Niane (61), El Hadj Cheikh Oumar Foutiyou Sy (61),Assane Ndiaye (59), El Hadj Mamadou Sarr (58), Ardo Mayoro Fall (57), Mansour Diagne (57), Youssouf Tall (56), Abdoul Sy (51), Yamar Samb (51), Abdel Hadre Albert Seck (58), Anne Marie Diokh (48), Amadou Seck dit Bill (45)
On aura beau le chasser, le racisme revient toujours au galop dans le sport. Cette année, il a encore pointé sa face hideuse sur les gymnases et stades du sport les plus populaires de la planète. Le cas Vinicius Jr, du nom de la star brésilienne du Réal de Madrid, qui a défrayé la chronique durant ces dernières semaines, est encore un exemple patent de ce fléau. Ce cas s’ajoute à la longue liste des «affaires» qui continuent depuis des années maintenant, à ébranler les «symboles» du football et saper l’esprit du sport. Les joueurs noirs africains paient depuis des années le plus lourd tribut. Plus que par le passé avec Kalidou Koulibaly, Eto’o ou Lukaku entre autres victimes, ce nouveau cas survenu dans le championnat espagnol a eu un écho mondial et suscité une indignation totale. Les réactions au plus haut lieu, notamment celles du président du Brésil, Lula, ainsi que des footballeurs comme Demba Ba, Eto’o, Drogba, traduisent le profond malaise qui s’est installé dans le monde du football et qui risque de saper ses fondements. Ce, en dépit des mesures mises en place actuellement par la FIFA ou encore par l’UEFA pour endiguer cette gangrène.
Insultes, cris de singe, jets de bananes sur des footballeurs de couleur. On croyait que de telles scènes racistes étaient à jamais bannies. Mais elles ont ressurgi de plus belle. Elles apparaissent dans des formes diverses, non seulement dans les stades, les gymnases mais elles prennent une amplitude sur les réseaux sociaux et les médias. Les insultes racistes proférées par le public du stade de Valence à l'encontre du Brésilien du Real Madrid, Vinicius Junior, ont eu un écho retentissant. Ce cas de racisme a défrayé la chronique durant ces dernières semaines en Liga espagnole, un des championnats européens les plus huppés. «Ce qu’ont gagné les racistes, c’est mon expulsion. Ce n’est pas du foot. C’est la Liga ! Ce n’était pas la première fois, ni la deuxième ni la troisième. Le racisme est normal en Liga. (…) Je suis vraiment triste. Le championnat qui appartenait autrefois à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano et Messi appartient aujourd’hui aux racistes», a regretté Vinicius Jr. Ces propos du jeune joueur brésilien sont assez révélateurs de l’ampleur du racisme dans le football et de la vive émotion qui s’est emparée dans le monde. Après le président de la fédération espagnole (RFEF), Luis Rubiales qui a admis que le football avait «un problème» de «racisme» dans son pays, l’affaire a eu un retentissement dans le monde au point de créer au plus haut sommet de l’Etat brésilien.
VAGUE D’INDIGNATIONS
«Il a été attaqué. On l’a traité de singe», s’est indigné le Président du Brésil, Lula pendant une conférence de presse à Hiroshima (Japon), à l’issue d’un sommet du G7 auquel il avait été invité. «Il est injuste qu’un pauvre garçon qui a si bien réussi dans la vie, qui est peut-être en passe de devenir le meilleur joueur du monde –il est certainement le meilleur du Real Madrid– se fasse insulter dans tous les stades où il joue», ajoute-t-il. Ses compatriotes dont l’international brésilien Richarlison, Ronaldo et l’icône de la musique Gilberto Gil ont tous exprimé sur les réseaux sociaux, leur solidarité à l’égard de Vinicius.
LE MESSAGE FORT DE DEMBA BA
L’ancien international sénégalais Demba Ba, à travers un fort message de soutien adressé au footballeur brésilien, traduit le sentiment et le profond malaise qui règnent dans le milieu du football. L’ancien attaquant des Lions assimile l’attitude du joueur du Réal à un manque de fermeté. «Si les joueurs et le personnel veulent arrêter un match de football, aucun arbitre sur terre ne peut l'empêcher. Il suffit de le faire. Courage, Vinicius Junior. Prends tes responsabilités jeune frère», conseillait l’ancien attaquant de Chelsea qui a un moment symbolisé le refus de céder à cette forme d’injustice. On se rappelle qu’en décembre 2020, lors de la 6ème journée de Ligue des champions entre Paris SG–Istanbul Başakşehir, Demba Ba était monté au créneau pour protester contre les propos jugés racistes d’un 4ème arbitre qui avait qualifié Pierre Webó, entraîneur-adjoint du club turc de «Noir (négru en roumain). Suffisant pour faire interrompre le match et le faire reprendre au lendemain.
KOULIBALY, ETO’O, NKONO, CES AUTRES VICTIMES AFRICAINES DE RACISME
L’affaire Vinicius réveille en même temps de mauvais souvenirs dans le monde du football. Les cas sont légion et démontrent avec force l’ancrage du fléau racisme dans le sport comme tout simplement dans les sociétés. Il faut souligner que l’affaire Vinicius n’est pas inédite en Liga espagnole. Avant le Brésilien, des affaires similaires de racisme ont touché au plus haut point les grands joueurs africains qui, sans conteste, continuent de payer un lourd tribut. Le cas plus récent est noté en 2020 avec l'international ghanéen de l'Athletic Bilbao, Inaki Williams qui a été victime de cris de singe du moment de son remplacement sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone après avoir déjà été victime d'insultes racistes à Gijon, en 2016. Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez allait condamner ces agissements. Marca, le quotidien le plus vendu d'Espagne, titrait en une "Nous sommes tous Williams : le racisme, ça suffit". D
eux supporters de l'Espanyol seront par la suite poursuivis devant la justice. Auparavant, en 2006 déjà, un grand joueur du championnat espagnol avait été la cible d’insultes racistes. Les cinq années passées par la légende camerounaise Samuel Eto'o au FC Barcelone (2004-2009) ont été jalonnées d'incidents racistes, comme lorsque l'attaquant lança le ballon vers le public de Getafe en 2004 après avoir été victime de cris de singe. Deux semaines plus tard, contre Albacete, Eto'o est à nouveau victime d'insultes racistes. En 2005, l'attaquant camerounais célèbre un but en parodiant un singe. Et en 2006, victime d'insultes racistes à Saragosse, Eto'o décide d'abandonner le terrain alors qu'il s'apprête à tirer un corner. "No juego mas !" ("Je ne joue plus !"), dit-il à l'arbitre, qui tente de le convaincre de répondre en restant sur le terrain. Après l'intervention de plusieurs personnes sur la pelouse, Eto'o revient sur ses pas et le match s'achève. Quelques jours plus tard, la fédération espagnole sanctionne le club du Real Saragosse d'une amende de 9 000 euros.
En Liga, ses compatriotes camerounais ont été au centre du racisme. C’est le cas de la légende du Cameroun, Thomas Nkono, quasi inconnu en Espagne à son arrivée à l'Espanyol Barcelone en 1982. Il a été victime d'insultes, de chants racistes et de jets de bananes au Camp Nou lors du derby face au Barça. Tout comme le successeur de Nkono à l'Espagnol Barcelone, Idriss Carlos Kameni a été à son tour la cible de cris de singe de la part d'une partie du public de Saragosse en 2004.
En Angleterre, le racisme refait surface de manière inattendue. La finale de l’Euro de football, disputée le 11 juillet 2021 à Londres, a donné lieu à des scènes chaotiques et occasionné une flambée d’attaques racistes envers trois joueurs anglais noirs. Buyako Saka, Jadon Sancho et Marcus Rashford, tous tireurs malheureux aux penalties perdus contre l’équipe d’Italie, ont subi de violentes attaques sur les réseaux sociaux. À Manchester, une fresque en l’honneur de Marcus Rashford, enfant de la ville, a également été vandalisée. Il faut souligner qu’en Angleterre, la lutte contre le racisme a été marquée dans ce pays par un vaste élan de solidarité au mouvement antiraciste «Black Lives Matter» avec l’agenouillement des joueurs avant chaque match. Le phénomène est devenu récurrent dans le football mondial et contre les footballeurs. Les derniers cas, ce sont les actes racistes qui ont visé Kalidou Koulibaly. Le capitaine des Lions a été la proie d’insultes racistes proférées par des supporteurs lombards lors d’une rencontre avec la Spal, au stade San Paolo de Naples en 2018. Carlo Ancelotti, l’actuel entraineur du Réal, alors entraîneur de Naples, avait pris l’une des réactions les mieux appropriées en annonçant que son équipe quitterait le terrain si le scénario devait se reproduire.
Le Français Blaise Matuidi en janvier 2018 ou le Ghanéen Sulley Muntari en mai 2017 n’ont pas été en reste et ont été la cible de hordes racistes en Série A italienne. Tout comme Raheem Sterling, l’international anglais d’origine jamaïcaine de Manchester City, qui a déjà été visé en 2018 par des remarques racistes et des chants antisémites de supporteurs de Chelsea. Le même phénomène a été aussi perceptible dans d’autres championnats et c’est toujours les joueurs noirs ou métis qui payent souvent le plus lourd tribut.
LA VOLONTE ET LES MESURES DE LA FIFA ET L’UEFA, PAS TOUJOURS DISSUASIVES
La recrudescence des actes racistes démontre à suffisance que le phénomène est têtu. Des nombreux observateurs qui évoluent dans le football mondial reproche encore le manque de volontarisme et qualifient les dispositions arrêtées jusqu’ici aussi bien par la FIFA que l’UEFA comme de simples «mesurettes».
Face à la résurgence du racisme dans les stades, l’UEFA avait pourtant réagi en prévoyant en 2009 une procédure en trois étapes pour arrêter un match. Elle allait de la mise en garde qui sera adressée au public, à la suspension du match pendant une certaine durée. Mais aussi, après consultation des responsables de la sécurité, d’un arrêt définitif si les comportements racistes persistent. Dans un tel cas, une défaite par forfait sera prononcée contre l’équipe responsable. Ce qui pourrait être le cas avec l’enquête lancée par parquet de Valence pour un «délit de haine» présumé concernant ces insultes proférées envers Vinicius. Sur ce même ordre d’idée, la police a d’ores et déjà annoncé l’arrestation de trois jeunes suspects. Aujourd’hui, des pays comme l’Angleterre font partie de ceux où le racisme est jugulé dans les stades les plus reculés ces dernières années, d’autres pays sont, note un article publié par le journal Le Monde, en train d’assainir ses tribunes, grâce à une politique offensive comprenant des sanctions judiciaires, des interdictions de stade et d’abonnement à l’encontre des individus reconnus coupables de racisme. Dans d’autres pays européens, le laxisme reste la règle. En Italie, la Fédération de football et la Ligue professionnelle sont, avance le même quotidien, réputées pour leur manque de sévérité.
En Europe de l’Est, la situation est encore plus inquiétante au vu du manque de système de vidéosurveillance dans les stades. Ce qui complique les possibilités de repérer, d’interpeller et de sanctionner les supporters qui se livrent à des actes racistes. Dans sa tentative d’endiguer le fléau, la FIFA, quant à elle, a multiplié une batterie de nouvelles mesures en 2013. Ses sanctions sont l’avertissement, l’amende et le huis clos pour une première infraction ou une infraction mineure. Pour une récidive ou une infraction grave, les sanctions prononcées sont la déduction de points, l’exclusion d’une compétition ou la relégation.
Dans le volet sanctions de la résolution, les dispositions de l’instance mondiale du foot concluent que toute personne (joueur, officiel, arbitre, etc.) commettant pareille infraction doit se voir infliger une suspension d’au moins cinq matches assortie d’une interdiction de stade. Dans la lutte contre le racisme, la Fifa a manifesté sa détermination en apportant son soutien et sensibiliser au mouvement "Black Lives Matter" suite à la mort atroce et pour des motifs racistes de l’Américain George Floyd. Le Président de l’instance mondiale, Gianni Infantino, s’était exprimé publiquement en déclarant que la FIFA en tant qu'organe directeur de ce sport, devait continuer à montrer la voie dans la lutte contre le racisme. «Aujourd'hui, et chaque jour, la FIFA et le football sont unis contre le racisme. Il n'y a pas de place pour la discrimination raciale dans le football ou dans la société. En tant qu'instance dirigeante du football mondial, la FIFA reconnaît et assume sa responsabilité de mener la lutte contre la discrimination».
PRESIDENCE FSBB, Me BABACAR NDIAYE DÉCROCHE SON TROISIÈME MANDAT
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange.
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange. La salle peu ventilée de l’unité africaine du Cices n’a pas aidé à calmer les ardeurs d’un monde du basketball sénégalais prompt à élire son prochain président pour les quatre prochaines années. Habitué de ce circuit, Me Seydou Diagne n’aura pas été débordé par les motions et a géré l’élection avec tact.
Ce long processus qui a finalement vu la consécration sans surprise de Me Babacar Ndiaye. L’adoption du rapport d’activités par 93 voix pour, 14 contre et 8 absentions puis celle du rapport financier, non sans des débats tendus, avec 90 voix pour, 14 contre et 9 abstentions donnaient les prémices d’une victoire de celui qui occupe le fauteuil de la Fsbb depuis 8 ans. Le président sortant glanera finalement 98 voix contre 42 pour son opposant et ancien compagnon au Dakar université club, Mamadou Pathé Keita. Un troisième mandat tant contestée mais qui a eu l’approbation de l’électorat de 118 votants.
Loin de la tension ambiante des dernières semaines et les échanges tendues quelques heures plutôt dans la salle à propos des fonds Covid et quelques « irrégularités » dans le bilan financier, les deux challengers se sont offerts une accolade sous les applaudissements de la salle. Drapé d’un grand boubou blanc, Pathé Keita quitta juste après la salle avec le sentiment du devoir accompli. Le président de Gba n’a pas voulu se prononcer et assure qu’il va se prononcer après concertation avec la base.
« On m’a traité de tous les noms… J’ai pardonné »
Au bord des larmes, Me Babacar Ndiaye n’a pas manqué de revenir sur les péripéties autour de cette AG et a tendu la main à ses opposants pour travailler au rayonnement du basketball sénégalais. « Je pardonne tous mes détracteurs. J’ai été le Sénégalais le plus diffamé, le plus calomnié pendant ces derniers mois. On m’a traité de tous les noms d’oiseau. On m’a même traité de voleur. Mais je n’ai jamais voulu répondre parce que j’étais sûr que la vérité finira par triompher. On doit savoir que les élections se gagnent sur le terrain, se rapprocher des clubs afin d’avoir leur confiance. C’est ce qui s’est passé. Je tends la main à Pathé (candidat malheureux) et à tout le monde pour qu’on travaille ensemble. C’est le développement du basket qui nous intéresse. Nous avons suffisamment parlé et il est le temps de travailler », soutient le président de la Fsbb.
Babacar Ndiaye en a profité pour annoncer que le premier chantier sera l’Afrobasket féminin dont le regroupement externe démarre le 10 juin prochain. L’heure est désormais au travail pour Me Babacar mais aussi les 31 membres du comité directeur, dont fait partie Gorgui Sy Dieng, qui ont également été élus ce samedi.
AL AHLY REMPORTE LA BAL 2023
Le club égyptien Al Ahly a remporté la troisième saison de la Basketball Africa League (BAL) en battant l’AS Douanes du Sénégal, samedi, à Kigali, samedi, par 80 points à 65.
Dakar, 27 mai (APS) – Le club égyptien Al Ahly a remporté la troisième saison de la Basketball Africa League (BAL) en battant l’AS Douanes du Sénégal, samedi, à Kigali, samedi, par 80 points à 65.
Le score était de 38 points à 33 à la mi-temps, mais les Egyptiens ont largement pris le dessus sur le club sénégalais durant le reste du temps.
BASKET - LE GRAND BAL DE L’AS DOUANES
Il faut être sacrément fort physiquement et mentalement pour se hisser en finale d’une compétition où on a débuté avec deux défaites de rang. L’As Douanes aura tout surmonté et tout balayé sur son passage sur ses trois dernières rencontres.
Il faut être sacrément fort physiquement et mentalement pour se hisser en finale d’une compétition où on a débuté avec deux défaites de rang. L’As Douanes aura tout surmonté et tout balayé sur son passage sur ses trois dernières rencontres de la Conférence Sahara et lors de ce Final 8 de Kigali. Après avoir fait tomber le Ferroviario Beira en quart puis l’ogre Petro de Luanda en demi, le champion du Sénégal ira à l’assaut d’Al Ahly d’Égypte dans une finale entre deux novices à ce stade de la compétition.
Les Gabelous ne sont plus qu’à une marche du précieux Graal, à 40 minutes d’entrer dans l’histoire du basketball sénégalais mais aussi africain. Ils devront puiser dans ce qui fait leur force, le jeu physique, une agressivité défensive, des picks and rolls efficaces mais aussi une bonne solidarité d’équipe. En cas de succès, l’As Douanes deviendra la première équipe masculine sénégalaise [club ou équipe nationale] à remporter un trophée continental en plus de deux décennies lorsque le Sénégal a remporté l’AfroBasket 1997 à Dakar.
Pabi Guèye, Meilleur coach de l’année
Artisan de cette campagne réussie, Mamadou Pabi Guèye a été élu Meilleur coach de cette saison 3 de la Bal. Une belle consécration pour le technicien sénégalais qui truste au sommet. « Je suis très content pour moi, pour mes joueurs et pour les techniciens sénégalais. Je suis fier de mes collègues techniciens. J’ai fait toutes mes classes au Sénégal. Ce trophée est celui de mes pairs au Sénégal. Cette distinction prouve qu’il y a de bons entraineurs au Sénégal et on n’a pas à envier qui que ce soit. »
Je n’aime pas trop parler de moi, mais je pense que depuis quelques années quand même je fais du bon travail avec l’AS Douanes. J’ai été 6 fois meilleur coach de la saison au Sénégal. C’est l’ensemble de ce travail qui est récompensé avec ce trophée que je dédie à mon défunt père, à ma mère, à mes enfants et à mon épouse qui ne me voit presque jamais. C’est également le trophée de tout le staff des Gabelous et au coach Parfait (Adjuvon, son adjoint) que je ne remercierais jamais assez », soutient Pabi Guèye. Une victoire devant Al Ahly viendrait agrémenter un parcours idyllique.
Excellent offensivement mais tout aussi impliqué défensivement, Jean Jacques Boissy figure dans le 5 des meilleurs défenseurs de la Ligue en compagnie de Childe Dunda (Petro Luanda), Samkelo Cele (Cape Town Tigers), Aliou Diarra (Stade Malien), Ater James Majok (Petro de Luanda). L’arrière sénégalais (28 points marqués en demi-finale) sera encore attendu ce samedi, avec Chris Crawford, pour être les artisans d’un sacre continental historique.
LES «CAFETEROS» AU MENU DES «LIONCEAUX»
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans
Les Cafétéros juniors de la Colombie seront aux menus des Lionceaux du Sénégal pour le compte de la 3ème journée du Groupe C de la 23ème édition de la Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. Surpris d’entrée et contraints au partage des points, les Lionceaux ont besoin d’un résultat positif devant le leader du groupe pour espérer prendre le bon wagon qui mène au deuxième tour de la compétition.
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. La défaite sera interdite pour les champions d’Afrique. Battus par le Japon sur la plus petite des marques lors de la journée d’ouverture du tournoi, accrochés encore lors de la deuxième journée par l’équipe Israël (1-1), les Lionceaux sont certes parvenus à rester dans la course pour le second tour, mais ils se sont davantage compliqués la tâche pour leur qualification.
Le sélectionneur Malick Daf le laisse entrevoir à travers son analyse après match et les regrets nourris après le précieux point récolté contre les cadets d’Israël. «En analysant le match, c’est nous qui avons perdu deux points. Nous avons raté trop d’occasions. Avec de la lucidité, nous aurions pu marquer des buts. Il faut avoir beaucoup de regrets, il y avait largement de la place pour s’imposer. C’est un match nul regrettable, car nous pouvions le gagner», a-t-il noté avant de poursuivre : «ce sont de jeunes joueurs, il ne faut pas les en vouloir. Il faut corriger et préparer ce dernier match qui sera comme une finale», a rassuré le technicien sénégalais. La mission des «Lions» ne sera pas facile pour ce troisième et ultime match de groupe les juniors sénégalais. D’autant plus qu’ils auront affaire à une sélection sud-américaine qui a déjà fait fortes impressions lors de ses deux premières sorties dans la poule C. Les Caféteros juniors de la Colombie ont tout bonnement réussi à survoler la phase de groupe en dominant l’équipe d’Israël (2-1) puis celle du Japon (2-1). Ce qui leur a permis de s’assurer de la place de leader de la poule C (6 pts) et de décrocher le premier ticket pour le second tour. Les protégés de Malick Daf sont dans l’obligation de sortir le grand jeu dans ce duel que l’on peut considérer comme celui de la dernière chance pour les champions d’Afrique en titre. La bande à Pape Demba Diop, Samba Diallo, Ibrahima Seck devront s’imposer à tout prix. Pour cela, elle doit impérativement faire preuve d’une plus grande efficacité et de réalisme devant la défense qui a déjà cédé à deux reprises. Une équipe colombienne doit encore défendre sa première place.
ME BABACAR NDIAYE ET PATHE KEÏTA SUR LA LIGNE DE FOND
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices.
La fédération sénégalaise de Basket va renouveler ses instances, à l’occasion de son assemblée générale élective organisée ce samedi 27 mai au Cices. A la tête depuis huit ans, le président sortant Babacar Ndiaye est candidat pour un 3ème mandat. Il fera face à Mamadou Keïta, président de Guédiawaye Academy mais aussi un des principaux animateurs de la Convergence pour le renouveau du basketball sénégalais (CRBS), une structure mise en place pour créer la rupture mais aussi pour donner un nouvel élan à la discipline.
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices. Deux candidats seront en lice pour le poste de président et pour un mandat de quatre ans. En poste depuis 8 ans, le président sortant Me Babacar Ndiaye, est en ligne de fond et pour un troisième mandat. Il va briguer les suffrages des représentants des 110 clubs qui constituent le corps électoral avec l’ambition de battre le record d’Ibrahima Diagne qui a fait 8 ans. «Je serai ainsi le deuxième président derrière Abdoulaye Sèye qui compte 19 voire 20 ans», a déclaré Me Babacar Ndiaye. L’ancien président du Dakar Université club dit fonder sa candidature sur la volonté de maintenir les acquis des mandats précédents, de terminer les chantiers entamés et enfin «de rendre le produit du basket plus attractif», a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Il aura comme challenger Mamadou Keïta, dit Pathé. Un adversaire qui a déjà affiché ses ambitions dans le cadre de la Convergence pour le renouveau du basket-ball sénégalais (CRBS), une structure dont il a été président et principal animateur. L’actuel président de la Guédiawaye Academy entend ainsi donner un nouvel élan à la discipline en mettant à la disposition des Sénégalais un bon programme de relance.
«Cette candidature est une attente forte de tous les acteurs du basket-ball sénégalais. Elle se veut une candidature de rupture et de redressement du basket-ball sénégalais qui est en train de perdre progressivement son lustre d’antan», soutient-il, lors d’une récente sortie. Continuité ou rupture ? La balle reste dans le panier des électeurs