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29 novembre 2024
Sports
LE SENEGAL N’AURA PAS DE REPRESENTANTS EN COMPETITION AFRICAINE
Eliminations précoces de Génération Foot et du Casa Sport - Les clubs qui représentaient le Sénégal dans les compétitions africaines n’ont pas pu passer le cap des préliminaires. Ils ont été tous recalés.
Les clubs qui représentaient le Sénégal dans les compétitions africaines n’ont pas pu passer le cap des préliminaires. Ils ont été tous recalés.
Une fois n’est pas coutume, le Sénégal n’aura pas cette année encore de représentant au niveau des phases de poule de la ligue africaine des champions et de la coupe de la CAF. Aussi bien Génération Foot de Deli Birame Ndam que le Casa Sports n’ont pu accéder au second tour préliminaire des compétitions africaines.
Au niveau financier, les équipes ont fait des efforts considérables, mais insuffisants pour s’imposer dans l’échiquier continental. Les férus du ballon rond sénégalais ne comprennent toujours pas pourquoi la mayonnaise ne fonctionne pas. Cela pourrait peut - être s’explique par une insuffisance du travail sur le plan local. Pourtant, les amateurs avaient cru aux chances de l’équipe de Génération Foot qui avait réussi le nul contre le Hafia en terre Guinéenne. Malheureusement, à la phase retour au stade Lat Dior de Thiès, les Guinéens réussissent à marquer en première mi-temps avant que les sénégalais n’égalisent en début de seconde période. Les férus du ballon rond sénégalais ont même, à un certain moment, cru à la victoire des académiciens pour avoir inscrit un second but. Ils seront néanmoins rejoints au score par les guinéens qui décrochent un match nul, synonyme d’une qualification.
Certes pour le président Mady Touré, ce nul constitue une véritable déception pour l’ensemble du football sénégalais. Pour ne pas trop pleurer sur son sort, il a tout mis sur le dos de l’inexpérience de ses joueurs. « L’équipe était nerveuse en première mi-temps, c’est pourquoi elle a encaissé ce but matinal. En seconde période, les coaches ont pu apporter des corrections. Ce qui a porté ses fruits (...) Toutefois, ils ont manqué ce truc pour tuer le match parce qu’il y a de la place et ils ont enchaîné les bonnes occasions. Cela peut se comprendre, ils sont jeunes, ils manquent d’expérience. C’est vraiment une très grande déception. Il faut maintenant qu’on continue le travail à ce sens pour nous améliorer. Les joueurs ont manqué de réalisme» avait-il révélé à nos confrères de wiwsport.
Quant à l’équipe du Casa-sport, elle n’a pas non plus réussi à marquer un but à Ouagadougou. Les joueurs de l’Etoile Filante ont réussi à garder leur camp inviolé lors de la rencontre retour. Ils passent en second tour des phases préliminaires pour avoir marqué un but à l’extérieur. Encore une fois cette année le Sénégal ne comptera pas de représentants au niveau africain. Quand va-ton résoudre cette équation?
ABDOULAYE WADE «DISQUALIFIE» SON FILS KARIM...
Le candidat du PDS à la présidentielle bénéficie d’une double nationalité sénégalaise et française. Ce qui, d’après Me Moussa Diop, « est une violation de la constitution sénégalaise depuis 2001»
Un an après son accession à la magistrature suprême, le président Me Abdoulaye Wade, dans un souci de faire exécuter son programme pour lequel il a été élu, organise un référendum constitutionnel. Ceci conduit à l’adoption d’une nouvelle Constitution le 7 janvier 2001 et promulguée le 22 janvier de la même année. Le Sénégal venait d’être doté d’une nouvelle charte, laquelle stipule en son article 28 que «tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». Si cette disposition de la loi constitutionnelle n’avait pas en son temps suscité la moindre polémique puisque n’ayant aucune visée personnelle, plus de deux décennies après, tout porte à croire qu’il pourrait s’ériger en obstacle contre Karim Wade, le candidat déclaré du PDS. C’est du moins l’avis de certains spécialistes du droit. Par contre d’autres soutiennent qu’il pouvait attendre d’être élu pour renoncer à sa nationalité française. De toutes les façons, si tel n’est pas le cas, Me Abdoulaye Wade aura été le principal responsable du rejet de candidature de son propre fils.
C’est à partir de 2004 que le PDS a fait face à une guéguerre interne entre le président Wade, lui-même, et son tout puissant N°2 ou deuxième N°1 (c’est selon) qu’est Idrissa Seck dans une affaire appelée « Les chantiers de Thiès» dont la finition des travaux est l’emprisonnement de ce dernier et son exclusion du parti alors qu’il assurait le poste de Premier ministre. Le maire de Thiès d’alors sera finalement libéré après sept mois de détention par la grâce d’un non-lieu. C’est dans ces conditions, et contre toute attente, que l’ancien patron du Sopi se sépare de son plus fidèle et non moins plus proche collaborateur. Malgré toutes les tracasseries subies de la part de ses ex compagnons, « Ndamal Kadior » poursuit son combat dans l’arène politique. En 2017, il participe aux élections présidentielles et en sort avec un score honorable de 14% qui le place à la seconde place derrière le candidat Abdoulaye Wade sorti vainqueur.
Karim Wade se positionne comme successeur de son père qui finit par l’abattre…
Dès sa réélection pour un second mandat, le président Wade, que l’on soupçonnait de vouloir positionner son fils Karim Wade pour lui succéder, multiplie les actes qui effacent les doutes. Il fait de lui le tout puissant ministre «du ciel et de la terre» en lui confiant plusieurs départements en même temps à savoir celui en charge des Transports aériens et des Infrastructures, de l’Aménagement du territoire et de la Coopération internationale avec rang de Ministre d’État. A partir de ce moment, les ambitions de la dévolution monarchique ne font plus de doute même si elles ne sont pas jusque-là dévoilées publiquement.
L’opposition, composée en partie d’anciens ténors du PDS écartés pour ne pas porter ombrage à Wade fils, saute sur l’occasion pour en faire un thème de campagne à la présidentielle de 2012, soutenue par la détermination d’un peuple qui s’était mis en bouclier contre tout passage du pouvoir de façon filiale. La suite est la réalisation de la seconde alternance démocratique au Sénégal. Après la perte du pouvoir, le PDS est attaqué de toute part par le nouveau régime incarné par Macky Sall. Karim Wade est poursuivi pour des délits d’enrichissement illicite qui le font condamner à une peine de six ans ferme et d’une amende de 138 milliards à verser au contribuable sénégalais. Libéré puis exilé au Qatar, il est déclaré inéligible à la dernière présidentielle de 2019. Mais depuis le 5 août dernier, il bénéficie de tous ses droits civiques et politiques à la suite de la révision du code électoral voté par l’Assemblée nationale modifiant les articles L29, L31 et L57. Il s’agit du projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant révision du code électoral. Toutefois, ses chances de succéder au président Sall restent hypothéquées par l’article 28 que son père, lui-même, avait fait voter par voie référendaire le 7 janvier 2011 en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui sera promulguée le 22 janvier de la même année. Ledit article stipule que «tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». Ce qui fait dire que sans en avoir aucunement l’intention, le président Abdoulaye Wade venait par cet article constitutionnel de brandir le sabre qui allait couper la tête de son fils pour l’éliminer définitivement de la course pour 2024.
Des juristes enfoncent Wade fils
C’est d’abord Me Moussa Diop qui a été parmi les premiers à attirer l’attention de l’opinion sur l’impossibilité pour Karim Wade d’être sur la ligne de départ des candidats à la présidentielle de 2024. Et pour étayer ses propos, il avait fait savoir que le candidat du PDS bénéficie d’une double nationalité sénégalaise et française. Ce qui, d’après lui, «est une violation de la constitution sénégalaise». Mieux, il avait annoncé en détenir les preuves qu’il promettait de brandir le moment venu. Finalement, il n’a pas attendu longtemps pour passer à l’acte puisque au cours de l’émission Faram Facce sur la TFM de ce mercredi, l’avocat a non seulement brandi le passeport français de Wade fils, mais est allé plus loin dans ses propos «selon la loi française en son article 18-1, personne ne peut perdre sa nationalité sur la base d’un simple dépôt de dossier. Cela ne peut se faire que sur décision des autorités françaises notamment du Garde des Sceaux. Autrement dit, il faut être autorisé par le gouvernement français pour perdre sa nationalité alors que tel n’est pas encore le cas pour Karim Wade» a-t-il fait savoir avec assurance.
L’ex Directeur Général de la société Dakar Dem Dik s’est aussi étonné que l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, puisse soutenir que son fils Karim Wade pouvait attendre d’être élu pour renoncer à sa nationalité française.
En plus de Me Diop, un autre juriste s’est exprimé sur le même «K» pour soutenir que le candidat de l’ancien parti au pouvoir pourrait voir son dossier rejeté par le Conseil Constitutionnel, la seule institution habilitée à décider. Pour lui, la question liée à l’amende de la somme de 138 milliards peut être une épée de Damoclès qui va peser sur lui. C’est pourquoi «cette amende non payée peut lui être exigée ; sinon une contrainte par corps peut lui être appliquée et au cas échéant, il peut retourner en prison. C’est ce que prévoit la loi» explique-t-il.
dans le même sens, notre interlocuteur s’est montré plus clair quant à la question de la validation des candidatures «le Conseil Constitutionnel ne s’autorise pas puisque l’amende ne fait pas partie des conditions d’éligibilité. Il n’y a que le gouvernement qui peut les contraindre à payer. En revanche, le Conseil Constitutionnel peut évoquer ce non -paiement de l’amende pour réviser leur candidature. C’est l’exemple du quitus fiscal. Si vous ne l’avez pas, on peut vous opposer l’absence de bonne moralité. Donc pour être à l’abri de toute surprise, il est plus sûr de payer l’argent sur vous devez au contribuable sénégalais» tient-il à préciser. A quelques mois seulement de la présidentielle, Karim Wade, qui croyait voir le bout du tunnel tout proche, devra encore patienter avant d’être définitivement édifié sur son sort.
MADY TOURE PARLE DE SCANDALE ET APPELLE A UN DIAGNOSTIC
L’élimination précoce de Génération foot et du Casa Sport en compétitions continentales a encore mis sur le devant de la scène le niveau de nos clubs sur la scène internationale.
L’élimination précoce de Génération foot et du Casa Sport en compétitions continentales a encore mis sur le devant de la scène le niveau de nos clubs sur la scène internationale. Pour le président de Génération Mady Touré, la sortie prématurée des deux représentants du Sénégal est tout simplement un « scandale » et mérite un diagnostic en vue de son règlement.
Après l’embellie de Teungueth FC et du Jaraaf qui ont permis aux Sénégal de renouer il y a deux ans avec les phases de groupe des compétitions continentales, le football sénégalais est encore retombé dans ses travers. Génération Foot et le Casa Sport, les deux représentants du Sénégal, respectivement en Ligue africaine des champions et à la Coupe de la Caf, sont tous passés à la trappe ce week-end et éjectés dès la phase des préliminaires. Une sortie précoce qui relance encore le débat sur la solidité et le niveau des clubs et par ricochet du championnat sénégalais qui a pourtant été récompensé par les résultats probants obtenus par l’équipe nationale locale au dernier Championnat d’Afrique des nations (CHAN).
Pour Mady Touré, cette élimination précoce est à la fois une « déception » et un « scandale ». Le président de Génération Foot estime qu’elle nécessite un diagnostic devant permettre de trouver une solution. « Nous devons nous mettre autour d’une table et voir qu’est ce qui ne va pas dans notre football. Il ne faut pas que l’on se dise que c’est l’arbre qui cache la forêt. C’est vrai qu’au plan international, on a des résultats mais au plan des clubs, on a des problèmes. C’est nous qui devons le régler ensemble. C’est un scandale et une déception pour les deux clubs qui ont représenté le Sénégal », confie-t-il, suite à l’élimination des Grenats subie par le champion du Sénégal face aux Guinéens d’Hafia FC (0-0, 2-2) sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès. Les Sénégalais ont été pénalisés par le but fatal encaissé dans les dernières minutes.
« TIRER DANS LE MEME SENS ET AVOIR LE FOOTBALL QUE TOUT LE MONDE ATTEND »
Le président de Génération Foot a déjà trouvé un début de solution qui, du reste, revient comme un leitmotiv dans le football sénégalais : Une bonne organisation. « Que chacun mette son égo de côté pour que l’on puisse avoir un football fort. Pour avoir un football fort, il faut une bonne organisation. Aujourd’hui, il faut que l’on tire tous dans le même sens pour avoir le football que tout le monde attend. Pour ma part, ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas franchir le premier tour. C’est à nous de nous préparer en conséquence et que l’année prochaine, on puisse rentrer dans les groupes. Il ne faut pas se voiler la face. Il y a un problème et il faut qu’on le pose ensemble », soutient-il.
Dans sa lecture, Cheikh Tidiane Bitèye l’ancien entraineur de la Linguère de Saint-Louis, du Jaraaf et de l'AS Douanes et aujourd’hui consultant a décelé deux raisons pour expliquer les échecs répétitifs des clubs sénégalais. « Il y a deux raisons principales qui peuvent expliquer l’échec de nos clubs en Afrique. La première raison est qu’il recommence chaque année après avoir perdu leurs meilleurs joueurs. Certains vont même dans des clubs qui les concurrencent en Coupe des champions. L’autre raison, ce sont les moyens surtout financiers qui permettent de renforcer son effectif. Il y a l’exemple de la Jeanne d’Arc qui avait un groupe qui lui avait permis de se propulser en phase de poule facilement et ensuite concurrencer les meilleurs clubs en Afrique. Il faut arriver à cela », note-t-il.
LA FÉDÉRATION ESPAGNOLE DE FOOT DEMANDE LA DÉMISSION DE SON PATRON
Les présidents des Fédérations régionales, convoqués par le président par intérim de la Fédé, ont demandé lundi la démission de Luis Rubiales, objet d'une enquête préliminaire pour agression sexuelle après avoir donné un baiser forcé à une joueuse
Sur le plan judiciaire, le parquet espagnol a annoncé plus tôt dans la journée l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "agression sexuelle".
Le patron du football espagnol a soulevé une vague d'indignation en embrassant sur la bouche Jenni Hermoso sur le podium de la Coupe du monde le 20 août dernier à Sydney après le sacre de la Roja.
"Après les récents événements et les comportements inacceptables qui ont gravement porté atteinte à l'image du football espagnol, les présidents demandent à Luis Rubiales de présenter immédiatement sa démission en tant que président de la RFEF", écrit la Fédération dans un communiqué.
L'appel a été diffusé à l'issue d'une réunion des présidents régionaux de la fédération, convoquée dans l'urgence par Pedro Rocha, qui assure la présidence par intérim de la RFEF depuis que Luis Rubiales a été suspendu de ses fonctions par la Fifa, l'instance internationale du football.
Ils se prononcent aussi pour "une restructuration profonde et sans délai des postes stratégiques de la Fédération afin d'ouvrir la voie à une nouvelle étape de la gestion du football espagnol".
"Délit d'agression sexuelle"
La pression n'a cessé de monter et s'est intensifiée ces derniers jours, depuis que Rubiales, 46 ans, a annoncé à la surprise générale, vendredi dernier, qu'il refusait de démissionner.
Après la décision de la Fifa de le suspendre samedi "de toute activité liée au football au niveau national et international" pendant 90 jours, il est désormais sous le coup d'une enquête préliminaire pour agression sexuelle.
Cette enquête, a précisé le parquet dans un communiqué, porte sur "des faits qui pourraient être constitutifs d'un délit d'agression sexuelle".
La justice espagnole invite Jenni Hermoso à prendre contact "dans un délai de 15 jours" afin d'être "informée de ses droits en tant que victime" et de "déposer plainte" si elle le souhaite. Selon le parquet, une plainte de l'internationale espagnole, 33 ans, est indispensable au lancement d'éventuelles poursuites à l'encontre du président de la RFEF, a précisé une porte-parole à l'AFP.
Saisi par le gouvernement espagnol, le Tribunal administratif des sports (TAD) s'est réuni pour sa part lundi pour étudier la plainte de l'exécutif de gauche contre Luis Rubiales.
L'affaire, déjà surnommée le "#MeToo du foot espagnol" et qui a éclipsé le sacre mondial de la Roja féminine, a entraîné une vague d'indignation en Espagne mais aussi à l'étranger.
Plusieurs équipes de football masculines et féminines du pays ont exhibé des banderoles ou des T-shirts avec l'inscription #SeAcabo (finissons-en) pour demander la fin de l'impunité envers les actes sexistes et les violences sexuelles, un slogan devenu viral sur les réseaux sociaux.
Derrière le #ContigoJenni (avec toi Jenni), les sélections masculines et féminines norvégiennes ont été les premières à apporter conjointement leur soutien à Jenni Hermoso lundi.
"Aucun consentement de ma part"
Les condamnations dépassent le monde du football, avec la légende du basket espagnol Pau Gasol, et même du sport, avec l'actrice israélo-américaine Natalie Portman.
Dans un pays considéré comme très avancé en matière de droits des femmes, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez est particulièrement virulent contre Luis Rubiales.
"Face à un baiser non consenti", qui peut constituer une agression sexuelle selon le Code pénal espagnol, "le gouvernement a l'obligation d'agir", a estimé lundi la ministre de l’Égalité, Irene Montero.
Rubiales, qui a fustigé un supposé "faux féminisme" en annonçant qu'il n'entendait pas démissionner, martèle que ce baiser était "consenti".
Mais la version de l'ancien défenseur a été catégoriquement démentie par la championne du monde, qui a dit s'être sentie "vulnérable et victime d'une agression (...) sans aucun consentement de ma part".
Dénonçant le "harcèlement", dont serait victime Luis Rubiales, sa mère a entamé une grève de la faim dans une église de Motril (sud), a indiqué à la presse Vanessa Ruiz Bejar, une cousine du président de la fédération.
La RFEF est en plein processus de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2030 avec le Portugal et le Maroc.
Les 23 joueuses du groupe sacré en Australie refusent de jouer sous la direction actuelle et six membres de l'encadrement de la sélection féminine ont démissionné samedi.
VERS LA CRÉATION D’UNE EQUIPE FÉMININE DU JARAAF DE DAKAR
Le Jaraaf de Dakar s’attèle à la mise en place prochaine d’une équipe féminine, a annoncé dimanche, son président, Cheikh Seck.
Dakar, 28 août (APS) – Le Jaraaf de Dakar s’attèle à la mise en place prochaine d’une équipe féminine, a annoncé dimanche, son président, Cheikh Seck.
‘’Nous pensons mettre en place une équipe féminine. Quand tu ne l’as pas, tu ne peux pas participer aux compétitions de la Confédération africaine de football (CAF). Le club est en train d’y travailler et je pense que nous allons avoir cette équipe très rapidement’ ’’, a-t-il dit au terme de la finale de la Coupe du Sénégal gagnée par son équipe, 2-1, aux dépens du Stade de Mbour.
Cheikh Seck a dans le même temps réaffirmé l’option du club de s’investir dans la réalisation d’infrastructures sportives, en estimant que la principale talon d’Achille du Jarraf a été par le passé de disposer d’un terrain d’entrainement. » Nous devions louer partout. C’était un grand problème pour s’entraîner. Aujourd’hui, nous avons notre terrain’’, s’est-il réjoui.
Commentant la finale remportée par son équipe, l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, a salué »la belle prestation des deux équipes ».
‘’Nous avons vécu une belle finale. Cela faisait dix ans que le Jaraaf n’avait plus gagné la Coupe du Sénégal. Cette année nous y étions préparés, après avoir perdu le championnat et cela a payé’’, a-t-il fait valoir en admettant que le club achevait une saison très difficile marquée par le départ de notre entraîneur.
»La victoire de ce soir lui est dédiée. Il a fait un bon travail. Ce sont les bases de ce travail qui ont payé, aujourd’hui’’, a souligné Cheikh Seck.
LE JARAAF S’OFFRE UN 16EME TROPHEE
Finale coupe du Sénégal – Sacré devant le Stade de Mbour (2-1) - Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer
Le Jaraaf de Dakar a remporté hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade, son 16ème trophée de coupe du Sénégal en remportant la finale qui l’a opposé au Stade de Mbour. Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer sur la marque de 2 à 1. Il reste le club le plus titré du Sénégal.
Le Jaraaf de Dakar a mis la main sur la 63ème édition de la Coupe du Sénégal disputée hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade. C’est aux dépens du stade de Mbour qu’il a dominé sur le score de 2-1. Pour ce Der de la saison, aux allures de remake de la journée de Ligue 1, les débats sont allés très vite. Après une légère domination, les «Vert et Blanc» profitent d’une action bien menée par Pape Mboup sur le flanc gauche de l’attaque pour s’ouvrir à la 14ème minute le chemin des buts. Sur un corner bien exécuté, Mouhamed Wellé surgit au deuxième poteau pour rabattre la balle au fond des filets (1-0).
Poussé par les cris des nombreux supporters, le Jaraaf reste sur les mêmes bases. Mais les coéquipiers de Moussa Ndiaye peinent à concrétiser leur domination. Les Mbourois vont profiter d’une belle action collective sur le côté pour réduire le score. Suite à un centre en retrait, Serigne Khadim Babou bat l’excellent portier (1-1). C’est l’égalité parfaite 1-1). La joie des supporters Mbourois sera de courte durée. Car les «Vert et Blanc» vont refaire le coup sur un autre corner. Mohamed Wélé, libre de tout marquage devancer le gardien mbourois Prince Guèye pour marquer encore de la tête (2-1). C’est le score à la mi-temps. A la reprise, la partie gagne en intensité. Rentrés sur la pelouse avec beaucoup plus de détermination, les Stadistes se montrent beaucoup plus tranchant en attaque.
Mame Saër Guèye campe le jeu sur la moitié de terrain et pousse le Jaraaf à reculer son bloc défensif. Mais s’ils se procurent de bonnes occasions, les Stadistes ont du mal à franchir les cages bien gardées par un Abdoulaye Diakhaté, visiblement très rassurant. A l’image de cet arrêt qu’il réussit sur un tir tendu d’un attaquant mbourois (77e ). La rencontre va toutefois progressivement baisser d’intensité. La bande à Rémy Bocandé réussira à conserver l’avantage et de remporter la finale. Dix ans après son dernier sacre, le Jaraaf sauve sa saison et soulève ainsi son 16ème trophée de Coupe du Sénégal en 22 finales disputées. Le club de la Médina reste l’équipe la plus titrée de l’histoire de cette compétition. Quant à Stade de Mbour, il peine toujours à inscrire son nom dans ce palmarès de Dame coupe.
DJOKOVIC-ALCARAZ, LE NOUVEAU DUEL QUI ÉLECTRISE LE TENNIS
Une finale en apothéose est attendue à l'US Open, qui débute lundi, entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic dont les affrontements déjà historiques sont encore rares, à l'inverse des duels entre Swiatek et Gauff, qui pourraient se croiser dès les quarts
Avant le dernier Grand Chelem de la saison, Djokovic mène 2-1 face à Alcaraz dans leurs duels lors des tournois majeurs cette année après avoir remporté l'Open d'Australie et Roland-Garros où le jeune Espagnol, 20 ans, avait plié physiquement.
Mais ce dernier a marqué les esprits en surprenant le Serbe en finale de Wimbledon où il était invaincu depuis sa défaite en quarts en 2017...
Le "Djoker" a depuis prouvé qu'il n'était pas encore prêt à abandonner la place aux jeunes, et à Alcaraz en particulier, en arrachant le trophée à Cincinnati, au terme d'une finale homérique de près de quatre heures.
"Carlos me pousse toujours dans mes retranchements. Et je pense que je lui fais la même chose. C'est pourquoi nous avons produit cette finale mémorable", relève le Serbe en estimant avoir joué ce jour-là à Cincy l'une des "meilleures" et "plus difficiles" finales au meilleur des trois sets de toute sa carrière.
Encore formidablement compétitif à 36 ans, Djokovic veut porter à 24 son nombre de titres en Grands Chelem (et ainsi égaler le record absolu de Margaret Court), sur le dur américain où il ne s'est imposé que trois fois.
"C'est un roc mentalement"
Déjà incroyablement fort, Alcaraz vise un troisième Majeur, un deuxième à Flushing Meadows où sa victoire l'an dernier en finale face à Casper Ruud, lui avait permis de devenir le plus jeune N.1 mondial de l'histoire. En l'absence de Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19 et alors privé d'US Open par les autorités américaines.
Sûr de son propre tennis, Alcaraz considère que ce qu'il a le plus à apprendre de Djokovic, c'est sa force mentale.
"C'est un roc mentalement (...) C'est probablement sa plus grande qualité et j'essaie de compléter mon propre jeu avec cet élément", indique le Murcien qui, fort de ses victoires à New York l'an dernier et à Wimbledon en juillet, se sent "plus mature sur le court".
Et si le fait de défendre son titre lui crée une pression supplémentaire, il dit "essayer de ne pas y penser" et de se préparer exactement comme il l'avait fait l'an passé.
Ce que l'on pourrait voir, avant la finale rêvée, c'est une demie contre Daniil Medvedev qui a lui aussi remporté à New York, en 2021, son premier -et unique à ce jour- titre du Grand Chelem.
Le Russe croit à ses chances de succès final, mais il reconnaît le domination actuelle de Djokovic et Alcaraz. Et il résume la situation dans une formule dont il a le secret: "A chaque tournoi, l'objectif de chacun des joueurs est d'essayer de les empêcher de s'affronter".
Gauff pour une première ?
Dans le tableau féminin, la N°1 mondiale Iga Swiatek pourrait bien retrouver sa meilleure ennemie Coco Gauff dès les quarts de finale. Mais si elle a remporté les sept premiers duels entre les deux joueuses, la Polonaise s'est inclinée lors de leur dernier match.
En demi-finale à Cincinnati, l'Américaine a été héroïque en défense et particulièrement relâchée pour se défaire de Swiatek, avant remporter son troisième titre cette saison face à la Tchèque Muchova.
Mais la route vers le titre à l'US Open sera semée d'embuches. Celle qui sortira victorieuse de ce neuvième duel devra probablement se défaire de la N°2 mondiale Sabalenka en finale, après avoir écarté la Kazakhe Rybakina (4e) en demi-finale.
Un stade de la compétition atteint l'an dernier par la Française Caroline Garcia. Mais la septième joueuse mondiale, qui n'a remporté aucun titre cette saison, arrive à Flushing Meadows en pleine crise de confiance après des éliminations prématurées à Roland Garros et Wimbledon.
Une confiance qu'a retrouvé Gaël Monfils. Après une tournée américaine encourageante, où il a notamment battu Tsitsipas, le 162e joueur mondial affrontera le Japonais Taro Daniel (95e) et pourrait retrouver Andrey Rublev (8e) dès le deuxième tour.
S'ils parviennent à se défaire respectivement de Marozsan (92e) et de Watanuki (85e), Richard Gasquet et Adrian Mannarino se retrouveront au deuxième tour, tandis que le N°1 français Ugo Humbert sera opposé à l'Italien Berrettini (36e) au premier tour.
LA FIFA SUSPEND LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ESPAGNOLE DE FOOTBALL
Luis Rubiales est accusé d'avoir embrassé de force la capitaine espagnole Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde féminine remportée par l'Espagne.
La commission de discipline de la Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé, samedi 26 août, avoir suspendu à titre conservatoire le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, au cœur d'un scandale après avoir embrassé sur la bouche la capitaine des championnes du monde.
Après avoir présenté des excuses tardives, Luis Rubiales a refusé de manière vindicative de démissionner vendredi lors d'une assemblée générale de la Fédération espagnole (RFEF), aggravant la crise qui secoue le football espagnol.
"Le président de la commission de discipline (...) a décidé aujourd'hui [samedi] de suspendre à titre conservatoire M. Luis Rubiales de toutes les activités liées au football au niveau national et international", indique la Fifa dans un communiqué.
La durée de cette suspension est de 90 jours, en attendant une décision sur le fond, précise la Fédération internationale, qui ajoute en avoir informé l'intéressé et l'UEFA, dont Luis Rubiales est vice-président.
L'affaire provoque un énorme scandale en Espagne, où le gouvernement, les principaux sponsors de l'équipe nationale féminine, mais aussi d'anciens internationaux comme le gardien de but Iker Casillas, ont exprimé leur indignation devant le refus de Luis Rubiales de démissionner et son discours fustigeant de "faux féministes" qui tenteraient de "l'assassiner" sur le plan social.
Outre le baiser volé, Luis Rubiales a été filmé en train de s'empoigner les organes génitaux pendant la finale remportée par l'Espagne contre l'Angleterre (1-0) dimanche en Australie.
Après quatre jours de silence gêné, la Fifa s'était saisie jeudi de l'affaire en annonçant l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le patron de la RFEF.
LA FSF DEMANDE A LA CAF DE DECIDER DU LIEU DE LA RENCONTRE SENEGAL-RWANDA
L a Fédération rwandaise de football avait sollicité celle du Sénégal pour organiser le match de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique, entre le Rwanda et le Sénégal, à Dakar et le match retour du 9 septembre à Kigali
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a demandé à la Confédération africaine de football (CAF) de décider du lieu où se jouera le match de la sixième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023, entre le Sénégal et le Rwanda, a annoncé hier, vendredi 25 août, son président, Augustin Senghor.
L a Fédération rwandaise de football avait sollicité celle du Sénégal pour organiser le match de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique, entre le Rwanda et le Sénégal, à Dakar et le match retour du 9 septembre à Kigali
Selon Augustin Senghor, «la fédération avait donné son accord de principe pour aider par solidarité le Rwanda sur sa requête au vu de ses difficultés liées à l’absence de stade homologué dans son pays». Il a rappelé que le Sénégal avait ‘’supporté tous les frais d’organisation du match aller du 7 juin 2022’’. ‘’Nous demandons à la CAF de prendre une décision’’, a-t-il dit.
‘’La FSF n’avait donc pas pris un engagement au sens contractuel obligatoire, car le Sénégal n’avait aucun intérêt ni aucune contrepartie sportive ou financière quelconque dans l’opération mais elle était mue par un esprit de solidarité pour permettre à la Fédération sœur de préserver ses chances de qualification’’, a-t-il expliqué.
Le président de la FSF a soutenu qu’à cause de l’évolution du calendrier des éliminatoires et de l’engagement officiel pris avec l’Algérie pour le match amical du Sénégal, la situation a changé. ‘’Nous estimons qu’à trois jours du match contre l’Algérie (le 12 septembre) nous ne devrons pas prendre nos joueurs pour les sacrifier dans un match qui n’a pas d’enjeu ni pour nous ni pour le Rwanda’’, a-t-il expliqué.
Le Sénégal et le Rwanda partagent le groupe L. Les Lions, premiers du groupe avec 13 points, sont déjà qualifiés pour la CAN 2023. Les Rwandais, derniers du groupe avec deux points, sont éliminés
«Nous avons proposé de prendre en charge leur déplacement pour qu’ils viennent jouer, ils n’ont pas voulu accepter, mais nous aussi nous sommes dans notre droit de vouloir préserver l’intégrité de nos joueurs», a-t-il relevé
«Il faut prendre les bonnes décisions qui font avancer notre football et ne pas être dans l’émotionnel. Si nous ne protégeons pas nos grands joueurs, ne nous étonnons pas qu’ils se détournent de nos équipes nationales pour leurs intérêts. Nous devons les préserver», at-il ajouté.
JARAAF-STADE DE MBOUR POUR LE BOUQUET FINAL
La saison de football joue demain dimanche 27 août son dernier acte avec la finale de la 63ème édition de la Coupe du Sénégal qui oppose, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Jaraaf de Dakar au Stade de Mbour
La saison de football connaîtra son épilogue demain dimanche 27 août à l’occasion de la finale de la 63ème édition de la Coupe du Sénégal qui oppose l’Asc Jarraf au Stade de Mbour. Après avoir manqué le trophée de Coupe de la Ligue aux dépens de Teungueth, les Mbourois tenteront de clôturer en beauté sa saison. Ce sera face aux «Vert Blanc», club le plus titré dans la compétition avec ses 15 trophées. Ce dernier acte de la saison se jouera pour la première fois au stade Abdoulaye Wade et pourrait se tenir en présence du Président de la République, Macky Sall. Ce qui n’était plus fait depuis l’édition de 1991.
La saison de football joue demain dimanche 27 août son dernier acte avec la finale de la 63ème édition de la Coupe du Sénégal qui oppose, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Jaraaf de Dakar au Stade de Mbour. Après avoir assuré le maintien en Ligue 1 lors de la dernière journée, les Mbourois ont déjà disputé la semaine dernière la Coupe de la Ligue, première finale de la saison. Mais, ils ont dû s’incliner aux tirs au but devant les Rufisquois de Teungeuth FC. Aujourd’hui, le Stade de Mbour a une nouvelle opportunité de décrocher un trophée et de sauver une saison infructueuse avec à la clé une douzième place en championnat. La tâche sera encore très grande devant un adversaire considéré comme un habitué des finales de Coupe. Mieux, les «Vert et Blanc» passent comme un ogre dans cette compétition pour être le club le plus titré avec ses 15 trophées.
Dans la quête d’un 16ème trophée, le Jaraaf de Dakar a déployé les moyens pour renouer avec Dame Coupe qu’il n’avait plus remporté depuis 2013. Mais aussi donner des couleurs à une saison quelconque marquée par neuf défaites enregistrées en champion dont un devant le Stade de Mbour. Une succession de contreperformances a déjà entrainé, rappelle-t-on, un malaise au sein du club. Dans cet élan, le club a déjà fini de sonner la grande mobilisation. Pas moins de 10 milles supporters sont annoncés dans cette finale. De quoi redonner à la finale son cachet festif qu’il a perdu depuis. La délocalisation, pour la première fois, de la finale dans le nouveau temple du stade Abdoulaye Wade, participe à cette volonté.
Dans la même dynamique, la présence du président de la République à la finale a été annoncée. Ce qui sera une première puisqu’aucun chef d’Etat ne s’est encore déplacé au stade pour assister à une finale. La dernière fois c’était avec le Président Abdou Diouf lors de la finale qui avait opposé en 1991 le Jaraaf à la JA (2-1).
IBRAHIMA DIAKHATE(COACH STADE DE MBOUR) : «Gagner pour sau- ver notre saison»
«Le groupe a pu digérer (la défaite en finale de coupe de la ligue). On a de très jeunes joueurs mais avec l’aide du staff, on a su remobiliser le groupe et être au moins à 90% de nos moyens en ce moment. Rentrer sur le terrain va nous motiver parce que ce sera face à une équipe comme le Jaraaf. Nous sommes prêts et nous voulons gagner cette finale où il n’y a pas de favoris. Nous voulons sauver notre saison (…) Les tirs au but? On y travaille, c’est une séance où il faut de la chance. Parfois, on gagne et souvent, on perd. C’est ça le football», a affirmé le coach.
ABDOULAYE GUEYE (COACH JARAAF) : On est prêts à atteindre notre objectif»
«On est prêts à 48 heures de la finale. On est aussi prêts pour atteindre l’objectif qui nous a été assigné, c’est à dire remporter la coupe du Sénégal. En début de saison on avait l’objectif de remporter au minimum un trophée entre le championnat ou la Coupe du Sénégal», a-t-il déclaré d’emblée. Avant de juger le niveau de l’adversaire Stade de Mbour, le successeur de Youssouph Dabo revient sur son adaptation à la tête du club de la Médina depuis sa nomination après le départ de Dabo. «Au début c’était difficile parce que l’équipe était en bas du classement. Après avec les dirigeants, on s’est dits qu’il fallait montrer le plus haut possible. Au finish, on a terminé à la 5ème place et pour moi c’est un échec parce que je pense que Jaraaf mérite mieux. On a une opportunité avec la Coupe du Sénégal et on est à une marche de cet objectif. Je ne le souhaite pas mais si on ne remporte pas la Coupe ce sera un échec. Stade de Mbour ? C’est une bonne équipe avec un gros mental. C’est vrai que Jaraaf n’a pas battu le Stade de Mbour depuis cinq ans mais c’est une finale et on les connait. On va mettre en place une stratégie pour les battre s’il plaît à Dieu», a affirmé le coach qui a, par ailleurs, appelé les supporters au Fair-play