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2 décembre 2024
Sports
CAN U23, GRANDE FINALE MAROC-EGYPTE
La finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans opposera, samedi, au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, le Maroc et l’Egypte, deux équipes motivées et aux parcours remarquables pour une rencontre considérée comme historique.
Dakar, 7 juil (APS) – La finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans opposera, samedi, au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, le Maroc et l’Egypte, deux équipes motivées et aux parcours remarquables pour une rencontre considérée comme historique.
En quête d’un premier sacre continental dans la catégorie, le Maroc est sorti premier de la poule A avec trois victoires (neuf points). Les Lions de l’Atlas ont inscrit 11 buts et en ont encaissé cinq. Ils ont éliminé le Mali en demi-finale aux tirs au but, 4-3, après un match nul, 2-2.
« Ce match contre l’Egypte est l’occasion d’écrire l’histoire. A travers cette finale, nous voulons aussi démontrer que l’avenir du football marocain est prometteur », a déclaré l’entraîneur des Lions de l’Atlas, Issame Charai, lors de la conférence de presse d’avant-match, vendredi.
Il a indiqué que son équipe s’attend à jouer un match difficile contre des Egyptiens qui n’ont pas encore encaissé de but dans ce tournoi. ‘’La victoire ne viendra pas facilement, mais mon équipe est parfaitement préparée pour relever le défi, car rien ne nous sera remis sur un plateau d’argent’’, a-t-il dit.
Il a insisté sur la nécessité pour ses joueurs ‘’de rester calmes et concentrés’’. « Nous ne pouvons nous permettre aucune erreur. Nos joueurs doivent garder leur sang-froid et avoir confiance en leurs capacités », a-t-il souligné.
Les Pharaons déterminés à conserver leur titre
Tenants du titre, les Pharaons d’Egypte ‘’sont motivés à conserver leur titre’’, assure leur entraîneur Mario Rogerio Micale.
Auteure d’un bon parcours, l’Egypte est la seule équipe à n’avoir pas encaissé de but depuis le début du tournoi. Elle a inscrit quatre buts en quatre matchs. L’Egypte est sortie première de la poule B avec sept points.
Selon M. Micale, médaillé d’or olympique avec le Brésil en 2016, ’’ ces types de matchs envoient des frissons dans le dos. L’entraîneur n’a pas besoin de faire de longs discours car notre motivation est déjà au plus haut’’.
‘’Même si le stade sera contre nous, c’est dans ces situations complexes que se forgent les victoires les plus glorieuses. Il est important de gérer les émotions et de rester concentrés face à une atmosphère électrisante’’, a déclaré l’entraîneur de l’Egypte depuis août 2022.
Toutefois, il a reconnu que les Lions de l’Atlas ‘’possèdent des attaquants redoutables qui sont mortels devant le but’’. ‘’Je crois sincèrement que nous serons confrontés à une approche tactique que nous n’avons pas encore rencontrée dans ce tournoi », a-t-il prévenu.
Les deux équipes sont qualifiées pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Elles seront rejointes par le vainqueur du match de la troisième place entre le Mali et la Guinée.
MACKY NATURALISE CIERRA JANAY DILLARD
Ça y est ! Le président de la République, Macky Sall a exaucé le vœu du sélectionneur national Moustapha Gaye pour la naturalisation de l’Américaine Cierra Janay Dillard, en perspective de l’Afrobasket féminin prévue à Kigali.
Ça y est ! Le président de la République, Macky Sall a exaucé le vœu du sélectionneur national Moustapha Gaye pour la naturalisation de l’Américaine Cierra Janay Dillard, en perspective de l’Afrobasket féminin prévue à Kigali.
La Fédération Sénégalaise de Basket Ball a informé dans un communiqué parvenu à notre Rédaction hier, vendredi 7 juillet que, «par Décret n° 2023-1297 du 7 Juillet 2023, le Président de la République, Son Excellence, Monsieur Macky Sall a accordé la nationalité sénégalaise à Mlle Cierra Janay Dillard». «Cette naturalisation lui permet désormais de jouer pour le compte de l’équipe nationale féminine de basketball», précise l’instance fédérale.
A noter que Cierra Janay Dillard est en concurrence avec la Franco-sénégalaise, Léna Timéra. La réglementation de la Fiba ne considérant pas cette dernière comme une sénégalaise mais plutôt comme un binationale. Or, chaque sélection n’a droit qu’à une seule binationale.
COMPETITION DE NATATION EN EAU LIBRE LE SAMEDI PROCHAIN
La Fédération sénégalaise de natation et sauvetage (FSNS) organise, samedi, à Dakar, au niveau de la plage d’Anse Bernard, une compétition en eau libre sur une distance de deux kilomètres ouverte aux nageurs individuels et amateurs
Dakar, 7 juil (APS) – La Fédération sénégalaise de natation et sauvetage (FSNS) organise, samedi, à Dakar, au niveau de la plage d’Anse Bernard, une compétition en eau libre sur une distance de deux kilomètres ouverte aux nageurs individuels et amateurs, a-t-on appris, d’un communiqué de ladite structure.
Le départ de la course sera donné à 16h 30mn à la plage d’Anse Bernard qui sera également le lieu d’arrivée des nageurs, précise le communiqué.
La compétition est organisée en collaboration avec la Ligue de Dakar de natation et de sauvetage en prélude à la traversée Foundiougne-Ndakhonga, prévue le 16 juillet prochain, ajoute le texte.
UNE CHAPE DE PLOMB SUR LES SELECTIONS AFRICAINES
Le sélectionneur Moustapha Gaye n'aura d'autre choix que de se conformer à la restriction de la FIBA et d'intégrer seulement une joueuse binationale dans son équipe
Entre la joueuse Américaine Ciera Dillard en voie de naturalisation et la «binationale» Lena Timéra, l’équipe nationale du Sénégal devra faire le choix en sélectionnant une des deux joueuses en direction de l’Afrobasket qui se jouera du 29 juillet au 6 août prochain à Kigali. Le sélectionneur Moustapha Gaye n’aura aucun alternative que de se plier à la restriction de la Fiba et intégrer qu’ une seule joueuse binationale dans son équipe selon les restrictions que lui impose la FIBA. Ce point de règlement de la FIBA longtemps décriée par nombre d’acteurs du basketball, continue d’entraver les sélections africaines. Auteur de travaux sur la question des joueurs binationaux, l’expert en management du Sport Thierno Mandiaye Ndiaye, épingle cette partie du règlement et estime qu’il est à l’origine de cette injustice qui brise le rêve, de tous ces joueurs, de jouer et valoriser leur équipe nationale d’origine.
Si les disciplines comme le football, le rugby donnent l'opportunité aux joueurs de choisir le maillot national et de jouer dans la sélection de son pays d'origine sans certaines restrictions, le basketball reste encore à la traine. Le monde du ballon orange n’ a pas encore levé cette chape de plomb qui plane encore sur les sélections nationales. La question constitue une véritable entrave pour les équipes africaines qui ne peuvent utiliser qu’un joueur naturalisé.
Comme par le passé, la sélection du Sénégal sera confrontée à un problème de choix. La sélectionneur national Moustapha ne pourra pas compter que sur le renfort d’une seule joueuse binationale à l’Afrobasket. Cela veut dire qu’aujourd’hui entre l’Américaine Ciera Dillard et la Senegalo-française, Léna Timéra, le Sénégal ne pourra en utiliser qu’une seule pour la campagne de Kigali.
Malgré un vivier important de joueurs disséminés dans le monde et de joueurs désireux de joueurs avec leur pays d’origine, la marge de manœuvre des sélectionneurs nationaux est réduit de manière drastique. Ce point de règlement Fiba limite le nombre à un représentant par pays. Un binational qui veut revenir jouer dans son pays d’origine est considéré par comme un naturalisé. Une équipe nationale participant à une Compétition de la FIBA ne peut en effet aligner qu'un (1) seul joueur ayant acquis la nationalité légale de ce pays par naturalisation ou par tout autre moyen, après avoir atteint l’âge de seize (16) ans. Autrement dit, un joueur né de père et de mère sénégalais reste selon le règlement comme un étranger parce que il est né à l’étranger ou qu’il n’a pas eu son passeport sénégalais avant l’âge de 16 ans. Le Sénégal a eu à l’appliquer avec ses dernières sélections.
Le cas typique est celui du meneur Lamine Samba. Joueur né en France de père, mère et grands-parents d’origine sénégalaise. Sénégalais à sa naissance (droit de nationalité, droit de sang, père, mère grandsparents sénégalais) le meneur sénégalais à double nationalité France/Sénégal a disputé des rencontres en compétition officielle FIBA avec l’équipe de France jeune. A cause de la réglementation FIBA, il a intégré l’équipe nationale A du Sénégal comme joueur naturalisé sénégalais il a joué en jeune avec l’équipe de France. Le Sénégal a pu également pu bénéficier d’autres basketteurs comme Clevin Hannah. De nationalité américaine, ce meneur a été naturalisé par décret présidentiel et a pu obtenu la double nationalité. Sa présence chez les Lions s’était, on le rappelle, fait au détriment d’autres joueurs binationaux.
A côté de ces cas typique du joueur naturalisé, il faut également noter le cas d’autre joueurs comme Moussa Camara et Sangoné Niang nés en France de père, mère et grands-parents d’origine sénégalaise. Ces joueurs sénégalais à leur naissance n’ont ainsi jamais disputé de rencontres en compétition officielle FIBA avec l’équipe France aussi bien en jeune et équipe nationale A. Même avec la double nationalité Franco-sénégalais, ils se retrouvent bloqué du fait qu’ils n’ont pas simplement fait leur passeport avant 16 ans et deviennent, en application des réglementations FIBA, automatiquement des joueurs naturalisés. Cette réglementation de la Fiba constitue donc un véritable vrai casse-tête pour les sélections.
Dans les travaux effectués sur l’éligibilité et le statut national du joueur et le statut national du joueur et des règlements internes de la FIBA, l’ancien basketteur et expert en gestion des organisations sportives, Thierno Mandiaye Ndiaye a attiré l’attention sur ce qu’il qualifie de discrimination subite par les joueurs, de basket-ball ayant une double nationalité à leur naissance et souhaitant choisir une Équipe nationale. Le spécialiste en management du sport, estime que cette disposition du règlement de la FIBA est à l’origine de cette injustice qui brise le rêve, de tous ces joueurs binationaux, de jouer et valoriser leur équipe nationale d’origine et d’un autre point de vue empiète sur le droit de choisir l’équipe nationale de son choix à tout âge.
En effet pour ne pas être sous le coup de la restriction, il faut ne pas avoir jouer en jeune et il faut avoir le passeport du pays choisi avant l’âge de 16 ans. « Dans le principe de protection des fédérations nationales et dans l'objectif de contribuer au développement du basket-ball dans tous les pays. Mon souhait serait que la FIBA fasse évoluer le principe de naturalisation. L'idée sera d'éviter la naturalisation juste pour des objectifs de résultats sportifs pour une compétition. », dénonce-t-il. « Exemple : 11 joueuses naturalisés lors de l'Eurobasket féminin 2015 ou bien l'Espagne qui recrute beaucoup de jeunes talents africains afin de contribuer au développement du basket-ball Espagnol et dénué l'Afrique de ses jeunes joueurs en devenir qui auraient fait les beaux jours de leur sélection nationale », préconise-t-il. Cette volonté de faire changer la réglementation en s’alignant sur le football et les autres sports est partagée par nombre d’acteur du Sports.
Dans une récente sortie dans la presse, Mathieu Faye, alors Membre de Fiba-Afrique, vice-président de la Commission de développement de l’instance continentale et membre de la Commission mondiale des joueurs, avait poser le débat. « Il faudrait effectivement qu’il y ait un débat là-dessus. Il faudrait que les Fédérations africaines s’accaparent de la question. Il ne faudrait pas que certains disent qu’ils ne sont pas concernés. Il faut réfléchir dans la globalité, dans l’intérêt d’ensemble du basket africain, quelles que soient la nationalité et l’origine de ces joueurs. A un moment donné, le problème a été posé au niveau de la Fiba-Afrique et on avait demandé aux présidents de Fédération de poser le problème sur la table.
De fil en aiguille, ils ont essayé de trouver un semblant de solution », soulignait-il. Il rejoint le point de vue de Me Babacar Ndiaye président de la Fédération sénégalaise de basket et Mahama Coulibaly président de la Fédération Ivoirienne de Basketball qui ont tous plaidé auprès de la FIBA pour la levée des restrictions afin de favoriser le changement de nationalité sportive des joueurs africains qui évoluent dans les différents championnats dans le monde et qui désirent défendre les couleurs de nations d’origine.
TAPHA GAYE REDUIT SON GROUPE A 14 JOUEUSES
L e sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a dégagé hier, mercredi 5 juillet, son groupe de performance en direction de l’Afrobasket prévue du 28 juillet Au 6 août à Kigali.
Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a arrêté hier, mercredi 5 juillet, son groupe pour le reste de la préparation en direction de l’Afrobasket féminin qui se jouera du 28 juillet au 6 août. De 19 joueuses à l’entame du stage à Dakar, la présélection est passée à 14 joueuses avec un dosage de joueuses expérimentées et de jeunes espoirs. En somme, une équipe avec « des joueuses de qualités » qui, selon le sélectionneur, est très compétitive pour aller défier le gotha du basketball africain.
L e sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a dégagé hier, mercredi 5 juillet, son groupe de performance en direction de l’Afrobasket prévue du 28 juillet Au 6 août à Kigali. De 19 joueuses au début stage de préparation, la présélection est finalement passée à 14 joueuses. «Nous avons mis des critères et nous sommes restés figés sur les critères d’évaluation. Une équipe, c’est d’abord une complémentarité, c’est du talent mais aussi de la complémentarité entre les lignes et la polyvalence», a expliqué le coach des Lionnes lors de la publication de la liste. Moustapha Gaye affirme avoir ainsi mis en avant des critères comme la polyvalence, l’endurance mais surtout l'expérience. Autant d’atouts que l’on voit avec la présence de joueuses expérimentée de la trempe d’Aya Traoré, Oumou Khayri Sarr, Fatou Dieng, Oumou Kalsoum Touré, Yacine Diop ou encore Couna Ndao. Mais aussi de jeunes novices et prometteuses joueuses comme Arame Niang, Mathilde Diop, Fatou Pouye, Sokhna Fatou Sylla, Fatou Diagne et Aicha Niang qui vont vers leur première grande compétition internationale. « Nous avons beaucoup pensé travailler sur la polyvalence. Parce que là où il faudra avoir de l’expérience, nous avons aussi besoin de jambes. La compétition africaine est dure. Il faut des jambes pour soutenir les efforts constants tous les jours. Je disais que toutes les 19 joueuses méritaient d’être dans la liste des 14. Mais, des choix ont été faits», soutient-il.
LA NATURALISATION DE L’AMERICAIN CIERRA DILLARD DEMANDEE
Avant de confectionner sa dernière liste des 12 joueuses, Moustapha Gaye souhaite diligenter la naturalisation de la meneuse américaine Cierra Dillard afin de lui permettre de jouer pour le Sénégal. La joueuse américaine sera cependant ainsi en concurrence avec la binationale Lena Timéra pour l’octroi du poste de meneuse. «Pour Cierra Dillard, je souhaite que sa naturalisation soit actée. On nous dit que c’est en bonne voie. C’est une très bonne joueuse. Elle évolue au même poste que Léna Timéra. J’ai préféré convoquer les deux. Au dernier moment, on va choisir la meilleure. Cierra (Dillard) ne peut pas seule nous faire gagner l’Afrobasket. C’est une bonne joueuse qui, j’espère participera et aidera l’équipe. Elle participera à notre épanouissement. Je luis disait tantôt que tu ne peux pas venir au Sénégal et penser que tu vas nous faire gagner. C’est ensemble que l’on va y arriver. Elle est dans une dynamique et elle est extraordinaire. Elle est dans un bon état d’esprit. Maintenant, essayer de voir qui, entre les deux, qui répondra à notre attente et nous permettra d’élever un peu notre niveau de jeu», renseigne-t-elle.
«ON EST SUR LA BONNE VOIE POUR AVOIR UNE EQUIPE TRES COMPETITIVE»
Le technicien sénégalais estime que l’équipe du Sénégal est sur la bonne voie pour faire une bonne Afrobasket. «On est sur la bonne voie pour avoir une équipe très compétitive pour aller défier le ghota du basketball africain. J’ai attendu la déclaration de certaines joueuses. C’est bien d’aller pour gagner. On doit se donner les moyens de gagner. Les déclarations d’intention ne servent à rien du tout. A la place, il faudra beaucoup travailler dans l’humilité, dans la sérénité et avoir des arguments pour gagner. La victoire ne se décrète pas. Toutes les équipes qui seront au Rwanda, viendront pour gagner. Mais, nous allons défendre crânement nos chances », note Moutapha Gaye. «Cette année, on a une belle équipe. J’ai été agréablement surpris par la qualité des joueuses, leur détermination. J’ai bon espoir. Mais, en terme d’objectif, il faut y aller doucement pour protéger cette équipe du Sénégal. Mais, on ira pour gagner chaque match. Que ce soit contre le Mali, l’Ouganda ou le Nigéria. Nous n’avons pas d’état d’âme à ce niveau. Quand on prend le drapeau du pays, il faut aller défendre les couleurs du pays. Mais, il faut y aller mollo-mollo», ajoute-t-il. Après avoir renoncé au tournoi de Kansas aux Etats-Unis, les Lionnes vont se contenter de deux amicaux contre le Rwanda et l’Egypte en terre rwandaise. «Kansas faisait partie de notre plan. Cela devrait nous permettre d’avoir cinq matchs avant d’aller directement à Kigali. Malheureusement, cela ne s’est pas fait. Nous avons immédiatement pris contact avec la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Mozambique, l’Egypte et le Rwanda pour avoir des matchs à Dakar. On n’a pas pu les avoir mais nous avons décroché deux matchs amicaux au Rwanda avant la compétition. Nous espérions rejoindre Kigali une semaine avant le début de l’Afrobasket pour nous acclimater à l’altitude et jouer les deux matchs avec elle, avant de rejoindre Kigali», précise le coach du Sénégal.
Sont recalées: Madjiguene Sène, Aminata Fall, Marème Dramé.
FINALE CAN U23, L’EGYPTE AFFRONTERA LE MAROC SAMEDI
Les équipes de football des moins de 23 ans (U23) de l’Egypte et du Maroc joueront la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie, samedi prochain, après le succès des Egyptiens par 4 tirs au but à 3 aux dépens du Mali, ce mardi.
Dakar, 5 juil (APS) – Les équipes de football des moins de 23 ans (U23) de l’Egypte et du Maroc joueront la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie, samedi prochain, après le succès des Egyptiens par 4 tirs au but à 3 aux dépens du Mali, ce mardi.
La rencontre entre Egyptiens et Maliens s’est soldée par un match nul, 1-1, au bout du temps règlementaire.
Le Maroc et l’Egypte, les finalistes de la CAN U23 de football, se qualifient d’office aux Jeux olympiques de 2024 prévus à Paris.
Les Marocains ont ouvert le score à la 14e mn, grâce à Zakaria El Ouahdi.
Mamady Diambou a egalisé à la 66e mn pour les Maliens.
Dans les prolongations, Amani El Ouazzani a inscrit le deuxième but du Maroc à la 108e mn. Huit minutes plus tard, Issoufi Maïga égalise pour le Mali.
Il fallait ensuite recourir aux tirs au but pour départager les deux équipes. A cet exercice, les Marocains se sont montrés plus adroits que leurs adversaires en les dominant par 4 buts à 3.
Les Lions de l’Atlas affronteront en finale les Pharaons d’Egypte, les champions en titre, qui ont dominé la Guinée, 1-0, lors des précédents matchs.
La CAN U23 est une compétition de la Confédération africaine de football, qui se tient une fois tous les quatre ans. Les trois premières équipes se qualifient d’office aux Jeux olympiques.
Le Mali jouera contre la Guinée, vendredi prochain, pour tenter de décrocher la troisième place, la seule restant à prendre pour les Jeux olympiques de 2024.
La première édition de la CAN U23, organisée en 2011 au Maroc, a été remportée par le Gabon.
Le Sénégal a accueilli l’édition 2015, qui a été remportée par le Nigeria.
Le Maroc accueille pour la deuxième fois cette compétition à laquelle participent huit équipes.
LA FSBB DEVOILE CE MERCREDI SES GROUPES DE PERFORMANCE
Après l’annulation du tournoi de Kansas City préparatoire de l’Afrobasket 2023, l’équipe nationale féminine va se redéployer avec la mise en place d’une deuxième présélection.
Après l’annulation du tournoi de Kansas City préparatoire de l’Afrobasket 2023, l’équipe nationale féminine va se redéployer avec la mise en place d’une deuxième présélection. De 19 au début de la préparation, le groupe passera à 14 joueuses ce mercredi. La publication sera effectuée au cours d’un point de presse que la Fédération sénégalaise de basketball. Ce sera l’occasion de dévoiler la liste des équipes nationales qui représenteront le Sénégal au prochain tournoi féminin des Jeux de la Francophonie à Kinshasa et pour la préparation du pré-tournoi de qualification olympique prévu à Lagos.
Contrainte d’abandonner le tournoi international de basketball à Kansas City auquel elle a été conviée aux États-Unis, du 15 au 23 juillet 2023, l’équipe nationale du Sénégal va finalement poursuivre à domicile la préparation de l’Afrobasket qui se jouera du 28 juillet au 6 août à Kigali (Rwanda). Ce sera avec un groupe qui prendra forme ce mercredi 7 juin à l’issue de la conférence de presse de la Fédération sénégalaise de basketball. Selon le communiqué de l’instance fédérale, un nouveau groupe sera mis en place. La pré-sélection qui a été arrêtée à 19, sera finalement réduite à 14 joueuses. Dans la liste élargie publiée à l’entame du stage, le sélectionneur Moustapha Gaye avait ratissé large en faisant un mélange entre nouvelles générations et d’anciennes.
Parmi les anciennes, on avait noté le retour à la surprise générale, en sélection d’Aya Traoré. Absente de la sélection depuis l'édition de l’Afrobasket disputée à Dakar Arena en 2019 et remporté par le Nigeria, l’ancienne capitaine des «Lionnes» qui évolue actuellement au Azulmarino (Espagne), est partie pour être un des éléments clés du groupe. Son expérience semble être encore précieuse pour conduire les troupes au trophée.
A ses côtés, on note également d’autres joueuses non moins expérimentée comme Oumou Kalsoum Touré ou encore la meneuse Fatou Dieng, un des artisans des dernières victoires aux championnats d’Afrique en 2009 et 2015. Le groupe est complété par une cuvée de novices dont l’Américaine Cierra Janay Dillard, Aicha Ndour ou encore Arame Niang. Dans cette ultime phase de son stage, la FSBB a déjà calé deux matchs amicaux à Kigali Arena. Les Lionnes, affronteront d’abord l’équipe du Rwanda le 23 juillet avant de croiser l’Égypte le 25 juillet.
L’instance dirigeante du basketball profitera de son face à face avec la presse pour rendre public la liste de l’équipe nationale féminine U-25 qui va défendre les couleurs du Sénégal lors des prochains Jeux de la Francophonie 2023, prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa (RDC). La sélection masculine senior ne sera pas en reste la FSBB rendra public une liste élargie des «Lions» qui disputera le tournoi pré-tournoi de qualification olympique prévue à Lagos.
CAN U23, L'EGYPTE FAIT D'UNE PIERRE DEUX COUPS
L’équipe d’Egypte de football des moins de 23 ans s’est qualifiée, mardi, en finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie au Maroc, après sa victoire, 1-0, contre la Guinée.
Dakar, 4 juil (APS) – L’équipe d’Egypte de football des moins de 23 ans s’est qualifiée, mardi, en finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie au Maroc, après sa victoire, 1-0, contre la Guinée.
L’Egypte a aussi validé son ticket pour les prochains Jeux olympiques de Paris 2024.
Mohamed Shehata a ouvert le score dès la 8e mn. Les Guinéens ont tout tenté pour égaliser, mais leurs efforts sont restés vains.
Les Pharaons affronteront en finale le vainqueur de la seconde demi-finale prévue à 20h GMT entre le Maroc, pays hôte de la compétition, et le Mali.
La CAN U23 est une compétition de football créée par la Confédération africaine de football (CAF). Elle se tient tous les quatre ans et est qualificative aux Jeux olympiques pour les trois premières équipes.
Bien qu’éliminée, la Guinée garde une chance de se qualifier aux JO de Paris 2024, mais à la condition de s’imposer lors du match de la troisième place prévu, vendredi, contre le perdant de la seconde demi-finale.
La première édition de la CAN U23, organisée en 2011 au Maroc, s’était terminée par le sacre du Gabon. Le Sénégal a accueilli l’édition de 2015, remportée par le Nigeria. L’Égypte a remporté la dernière édition organisée en 2019.
Le Maroc abrite pour la deuxième fois la compétition à laquelle particent huit équipes.
«C’EST UN GRAND SOULAGEMENT ET UNE GRANDE FIERTE D’ETRE LE PREMIER SENEGALAIS QUALIFIE AUX JO»
La qualification de Louis François Mendy pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, grâce à son chrono de 13’’18, constitue un véritablement soulagement
La qualification de Louis François Mendy pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, grâce à son chrono de 13’’18, constitue un véritablement soulagement. C’est le sentiment du spécialiste du 110 m haies, après l’exploit réalisé le week-end dernier lors du meeting international de Troyes (France).
«C’est un grand soulagement et une grande fierté d’être le premier sénégalais à faire cette performance et se qualifier aux JO. L’objectif était de faire les minimas. Je me suis dit que c’est fini de partir aux Jeux olympiques et aux championnats du monde avec des invitations», a réagi Louis François Mendy, au lendemain de cette première qualification sénégalaise.
Grand espoir de l’athlétisme sénégalais, l’athlète de 24 ans reste depuis une olympiade dans une bonne dynamique. Après la médaille de bronze au Maroc, lors des Jeux Africains de 2019, il avait enchaîné avec celle d’argent aux Jeux de la Solidarité islamique en août 2022 en Turquie. Au sortir des JO de Tokyo en 2021, le hurdler a pu faire partie des18 sportifs sénégalais bénéficiant de la bourse olympique octroyée par le CNOSS. Ce qui lui a permis d’être dans une phase de progression et de booster ses performances. A commencer par le record national établi, il y a un mois, lors du meeting de Genève, avec un chrono de 13″36. Mais en plus de ce record national du Sénégal sur 110 m haies avec un temps de 13 secondes et 18 centièmes. «Je tenais à remercier l’ensemble de mon équipe, le CIAD, la Fédération sénégalaise d’athlétisme, le CNOSS. C’est grâce à eux que j’ai pu réaliser les minimas et se qualifier aux JO. C’est aussi grâce à une personne que j’admire et qui est Amadou Dia Ba. Il a beaucoup fait pour moi, mais aussi le colonel Sara Oualy, président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme et le DTN Bassirou Diène ainsi que le coach. On va voir ce que la suite va donner. Rendez-vous est donc pris pour les prochaines échéances», ajoute-t-il. En plus de cette nouvelle performance d’avoir dépassé les minima olympique, fixés à 13’’27, le hurdler sénégalaise a ainsi réussi coup double.
En attendant les JO 2024 de Paris, Louis François Mendy a également obtenu le sésame pour les prochains championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu du 19 au 27 août, à Budapest, en Hongrie.
ATHLETISME, LOUIS FRANÇOIS MENDY DECROCHE LA QULIFICATION HISTORIQUE AU JO
L’athlète sénégalais, Louis François Mendy, sera aux Jeux Olympiques de Paris 2024 grâce à la performance réalisée, samedi dernier, à Troyes, lors du meeting de cette ville située au sud-est de la capitale française.
L’athlète sénégalais, Louis François Mendy, sera aux Jeux Olympiques de Paris 2024 grâce à la performance réalisée, samedi dernier, à Troyes, lors du meeting de cette ville située au sud-est de la capitale française. Le hurdler sénégalais, détenteur d’une bourse olympique offerte par le Cnoss, a battu, en effet, un nouveau record national aux 110m haies lors de ce meeting international.
L’athlétisme sénégalais qui peinait à décrocher une qualification sur le terrain aux Jeux Olympiques, depuis quelques années, a enfin franchi la haie grâce à Louis François Mendy. Le pensionnaire du Centre africain de développement de l’athlétisme (Cadaa) a réalisé, samedi dernier, lors du meeting de Troyes, une belle performance avec un chrono stratosphérique de 13’’18 qui le qualifie directement pour Paris 2024 mais aussi aux mondiaux de Budapest (Hongrie) en août prochain (19-27).
Une qualification qui porte aussi la marque de la progression pour ce jeune athlète de 24 ans car, en mai dernier, ce spécialiste des haies avait déjà dominé le 110m haies lors du meeting international de Dakar avec un temps de 13’’49. Tout dernièrement, en juin, il avait établi un nouveau record national dans sa discipline de prédilection lors du meeting d’athlétisme de Genève (13’’36) ; soit 13 dixièmes de moins que celui de Dakar qui lui permettent d’écrire un peu plus l’histoire de l’athlétisme sénégalais.
Véritable figure de l’athlétisme sénégalais, Louis François Mendy n’en continue pas moins de poursuivre son chemin vers Paris 2024. Samedi a été la consécration si l’on peut dire puisque l’objectif des Jo a été atteint sur la piste Pierre Voillequin du Complexe Henri Terre de Troyes. C’est le résultat aussi des efforts conjugués du Cnoss et du Cio qui lui ont offert une bourse olympique à même de lui permettre de réaliser son rêve. Selon Balla Diéye, président de la commission des athlètes du Cnoss, ce résultat est un pari gagnant car le président Mamadou Diagna Ndiaye, conscient des enjeux que représentent les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a décidé, en février 2023, d’octroyer des bourses de préparation à des athlètes sénégalais triés sur le volet.
« L’enjeu est de leur permettre de se retrouver dans les meilleures conditions pour la recherche de qualification. Cet accompagnement est en train de produire les premiers résultats avec cette qualification historique de Louis François Mendy, athlète se préparant au Centre africain de développement de l’athlétisme à Dakar. Cette qualification est historique également quand on sait que depuis quelques années, l’athlétisme sénégalais n’est présent au JO qu’à travers le système des invitations », a soutenu Balla Diéye.