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8 octobre 2024
Sports
MONDIAL 2030 : LA CAF SOUTIENT LE MAROC
Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé à l’unanimité, au nom du football africain, de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé à l’unanimité, au nom du football africain, de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Le Maroc a récemment annoncé, lors du 73e Congrès de la FIFA à Kigali, sa candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : "La décision unanime prise par le Comité Exécutif de la CAF de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 signifie que la candidature du Maroc est désormais celle du continent africain. Nous nous concentrons désormais sur l’organisation d’une nouvelle Coupe du Monde de la FIFA en Afrique et nous nous engageons à travailler avec toutes les associations nationales et confédérations de football pour y parvenir".
REPORT DE L’ANNONCE DES CAN 2025 & 2027
La CAF a également décidé d’ouvrir la candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2027 en raison des demandes de nombreuses associations membres de la CAF et de leurs gouvernements d’accueillir la compétition majeure du continent.
La CAF annoncera les nations retenues pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations 2027 en même temps avant le mois de septembre de cette année.
Le Comité Exécutif de la CAF a également été informé des progrès substantiels réalisés en ce qui concerne la Super Ligue Africaine inaugurale qui débutera plus tard cette année.
«NOUS N’IRONS PAS FAIRE DE LA FIGURATION AU MONDIAL»
Sélectionneur des U-20 du Sénégal, Malick Daf distille les secrets de la victoire du Sénégal à la CAN U-20 et affiche ses ambitions avant la Coupe du Monde de cette catégorie
Sélectionneur des U-20 du Sénégal, Malick Daf distille les secrets de la victoire du Sénégal à la CAN U-20 et affiche ses ambitions avant la Coupe du Monde de cette catégorie. Après trois finales successivement perdues, Malick Daf est l’homme qui a conduit le Sénégal à la victoire en Coupe d’Afrique des Nations U-20. Une première pour le pays de la Teranga. Ancien entraîneur des U-17, le Sénégalais connaît parfaitement les joueurs qu’il a à sa disposition. Initié à l’art du coaching par le regretté Joseph Koto – « il ne se passe pas un seul jour sans que je pense à lui » – Daf caresse le doux rêve de ramener le trophée de la Coupe du Monde au Sénégal. Daf s’est entretenu avec FIFA.
La sélection U-20 du Sénégal est enfin sacrée championne d’Afrique, on se rappelle les trois finales successivement perdues en 2015, 2017 et 2019. Quels sont les sentiments qui vous animent ?
Nous sommes premièrement satisfaits du travail que nous venons d’accomplir. C’est toujours très important pour un entraîneur de gagner des trophées. Deuxièmement, je dirais que nous sommes soulagés. Je ne dirais pas que nous étions sous pression mais nous nous devions de gagner ce tournoi et de briser le signe indien.
Tout au long de cette CAN U-20, les Lionceaux de la Teranga ont été impressionnants : 6 matches joués, 6 victoires, 14 buts marqués, aucun encaissé. Le Sénégal repart avec tous les prix individuels, meilleur joueur (Lamine Camara) meilleur buteur (Pape Demba Diop) et meilleur gardien (Landing Badji). Quels sont les secrets de la réussite de votre équipe?
Le travail. J’ai un groupe de bosseurs. Ils sont très jeunes, ils ont déjà acquis beaucoup d’expérience et l’une des mes principales satisfactions est qu’ils comprennent les exigences du haut niveau. Ils sont toujours à l’écoute et appliqués. Ce sont des amoureux du jeu et, pour aller plus loin, je dirais même du beau jeu. Ils parlent beaucoup de football entre eux. Ils sont passionnés par ce qu’ils font et ils se donnent les moyens de progresser. On voit des sensibilités qui se dégagent. Il y en a un qui sera l’apôtre du 4-3-3 avec ses arguments, l’autre va objecter avec ses arguments. On a à faire à de sacrés débats dans cette sélection (rires). C’est agréable de les voir s’exprimer hors et surtout sur le terrain. Un autre avantage, c’est que nous avons grandi ensemble. J’ai eu à ma charge la plupart de ces joueurs en U-17. On se connaît. Nous étions à la Coupe du Monde au Brésil, où nous avons perdu en huitième de finale contre l’Espagne 2-1. Il est bon de suivre une génération. Cette continuité est aussi un des facteurs de notre réussite à cette CAN.
Vous dites constamment que vous vous préférez vous concentrer sur les forces et les atouts de son équipe plutôt que de prendre en considération les facultés de l’adversaire. Quelle est la philosophie de jeu de Malick Daf ?
(Il sourit) Lorsque vous construisez une équipe, vous devez connaître parfaitement tous les éléments qui la composent et surtout avoir confiance en eux. Nous, les entraîneurs des catégories juniors, nous sommes encore des éducateurs. Notre rôle est de les galvaniser. Je veux que lorsque mes joueurs entrent sur un terrain, ils se disent qu’ils sont les meilleurs, peu importe l’adversaire qui est en face. C’est la règle numéro 1. Ils se disent qu’ils sont les meilleurs parce que je pense qu’ils sont les meilleurs. Si en tant qu’entraîneur je n’ai pas foi dans les capacités de mon équipe, mon rôle est vain. Ce gain de confiance permet d’imposer notre identité de jeu. Un joueur en confiance va tenter plus de choses, va réussir plus de choses et la probabilité de gagner est plus grande.
Longtemps considéré comme un colosse aux pieds d’argile, le Sénégal vient d’empocher quatre titres de champion d’Afrique en 13 mois (CAN, CAN de Beach Soccer, CHAN et CAN U20). Comment expliquez-vous cette métamorphose ?
Après 65 ans sans rien gagner, il fallait bien se réveiller. (Rires). Nous avons longtemps porté ses costumes de favoris et trébuché sur la dernière marche. Ces 13 derniers mois sont le résultat d’une remise en question, d’une prise de conscience. La fédération a fait son travail en nous mettant dans de bonnes dispositions (stages, nouveaux moyens technologiques, ateliers…). Entre entraîneurs nous échangeons beaucoup. Lors de notre tournoi, Mame Moussa Cissé le sélectionneur des féminines, Pape Thiaw l’entraîneur des Lions locaux vainqueurs du CHAN, sont venus nous voir. On a discuté, on a échangé nos expertises et on s’entraide. Cette solidarité est essentielle pour le développement de notre football.
Qu’attendre du Sénégal pour la Coupe du Monde U-20 ?
On n’y va pas pour faire de la figuration. Nous voulons représenter dignement l’Afrique et le Sénégal. On a beaucoup d’ambitions tout en restant humbles. Nous sommes présents dans la cour des grands en compagnie de très grandes nations du football. Nous avons l’équipe qui faut pour aller le plus loin possible. Quand je dis le plus loin c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale.
Vous vous projetez déjà ?
Oui, j’ai déjà rangé le trophée de la CAN dans l’armoire. Mon esprit est maintenant dans la préparation de ce Mondial. C’est une compétition de grande envergure, il faudra bien la préparer, car en tant que champions d’Afrique nous n’avons pas le droit à l’erreur.
QUALIFS CAN 2024, LE BENIN VICTIME DES PETITES AMITIES D’INFANTINO ?
Le Bénin l’a mauvaise. Les Guépards ont dû jouer au Rwanda, dans un stade non homologué par la CAF et hors date FIFA, un match qualificatif pour la CAN 2023 qui aurait dû se dérouler à Cotonou.
Le Bénin l’a mauvaise. Les Guépards ont dû jouer au Rwanda, dans un stade non homologué par la CAF et hors date FIFA, un match qualificatif pour la CAN 2023 qui aurait dû se dérouler à Cotonou. La raison avancée ? La franche amitié entre Paul Kagame, le chef de l’État rwandais, et Gianni Infantino, le boss de la FIFA, et leur entregent en Afrique.
À l’autre bout du fil, la voix de ce proche de la Fédération béninoise de football (FBF) est un mélange d’agacement et de résignation. « Et ça recommence ! Il y a deux ans, on s’était fait arnaquer sur l’affaire des tests Covid lors d’un déplacement en Sierra Leone, ce qui avait coûté à la sélection une qualification pour la CAN au Cameroun. Cette fois-ci, on a changé tout notre programme presque à la dernière minute, et nous sommes nombreux, ici, à croire que tout s’est joué au très haut niveau, dans des sphères qui nous dépassent. »
Pour bien comprendre ce qui ressemble fortement à une conclusion définitive, il faut remonter quelques semaines en arrière. Le Bénin et le Rwanda doivent s’affronter deux fois en qualifications pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire, dans un groupe L également composé du Sénégal et du Mozambique. Les Béninois devaient recevoir le mercredi 22 mars au Stade de l’Amitié à Cotonou et les Rwandais cinq jours plus tard, au stade international de Huye, au sud du pays. Mais la Confédération africaine de football avait mis son veto, en raison de la qualité des infrastructures hôtelières de l’ancienne Butare, pas adaptées pour accueillir des sélections nationales A. Et l’instance avait donc décidé que les deux matchs se joueraient finalement à Cotonou.
Au Bénin, l’axe Kagame-Infantino-Motsepe soupçonné d’avoir forcé la main
Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Quelques heures après le match du 22 mars, qui avait vu Gernot Rohr diriger pour la première fois les Guépards, les Rwandais font leurs valises et filent à l’aéroport international de Cotonou pour monter dans un avion de ligne, direction Kigali. « Ils étaient bien décidés à partir et à ne pas revenir. Des gens de la fédération ont tenté de leur demander de ne pas quitter Cotonou, mais en vain », poursuit cette source. Et pour cause, puisque la CAF avait décidé de tout chambouler. « Le Rwanda a proposé de jouer au stade Pelé à Kigali, un stade qui n’est pas homologué par la CAF, car les tribunes ne peuvent pas accueillir de spectateurs, et cela a été validé », ajoute notre interlocuteur. Contacté par So Foot, Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, a livré la version officielle. « Nous avons décidé de donner notre accord, car le terrain et les vestiaires sont homologués, mais comme les tribunes ne le sont pas, nous avons imposé le huis clos. Ce n’est pas la première fois que nous acceptons de donner une chance à un pays », explique le dirigeant.
Ces explications ont pourtant du mal à convaincre au Bénin, où on préfère plutôt insister sur des motifs un peu moins avouables. Et notamment une intervention de Paul Kagame, le chef de l’État rwandais, auprès de son ami Gianni Infantino, le président de la FIFA, et réélu le 16 mars dernier lors du Congrès de l’instance à… Kigali. « Mettez-vous à la place de Kagame, qui en plus adore le foot. Il accueille le monde du football dans d’excellentes conditions, mais son pays est incapable de recevoir le Bénin pour un simple match qualificatif pour la CAN. Ce n’est bon ni pour son image, ni pour son ego. De plus, le match a été décalé au 29 mars, c’est-à-dire en dehors des dates FIFA (20-28 mars), ce qui a contraint Gernot Rohr à libérer plusieurs joueurs, rappelés par leurs clubs en Europe, intervient une autre source béninoise, bien introduite dans les milieux sportif et diplomatique. On imagine bien le circuit : Kagame appelle Infantino qui appelle Patrice Motsepe, le président de la CAF, qui appelle Mathurin de Chacus, le président de la fédération béninoise. »
La réserve du Bénin pour régler le problème ?
Contacté, ce dernier réfute cette hypothèse. « Je n’ai pas subi de pression, il me semblait logique d’aller jouer à Kigali, à partir du moment où la CAF était d’accord pour que le match s’y joue. » Au Caire, au siège de la CAF, on ne dit pas autre chose. « Il n’y a eu aucune intervention de la part de Paul Kagame auprès de Gianni Infantino, et de Gianni Infantino auprès de la CAF. Ce sont de pures spéculations », insiste Véron Mosengo-Omba. Pas sûr, pourtant, que les Béninois avalent ces arguments, surtout quand on connaît le poids diplomatique du Rwanda en Afrique. « Sur ce plan, le Bénin ne pèse pas grand-chose, alors que c’est tout le contraire pour Kagame », explique un ancien diplomate, fin connaisseur du continent africain.
Mais l’affaire n’est peut-être pas terminée, puisqu’après le match du 29 mars (1-1), les Béninois ont déposé une réserve officielle à propos de la présence sur la pelouse synthétique de Kigali de l’attaquant Kevin Muhire, averti lors de la 2e journée face au Sénégal (0-1, le 7 juin 2022 à Dakar) et également le 22 mars à Cotonou. « Normalement, il aurait dû être suspendu », rappelle Rohr. Le Rwanda pourrait donc perdre ce match sur tapis vert. « Et là, Kagame et Infantino ne pourront pas faire grand-chose », ironise une des sources béninoises. Méfiance quand même.
CLASSEMENT FIFA, LE SENEGAL CONSERVE SA PLACE
Le Sénégal garde sa deuxième place africaine dans le dernier classement mondial de la FIFA du mois d’avril toujours dominé par le Maroc, tout en remontant à la 18e place mondiale
Dakar, 6 avr (APS) - Le Sénégal garde sa deuxième place africaine dans le dernier classement mondial de la FIFA du mois d’avril toujours dominé par le Maroc, tout en remontant à la 18e place mondiale, a appris l’APS de l’instance dirigeante du football mondial, jeudi.
Le Sénégal, qui a grappillé une place dans le classement mondial, garde son rang en Afrique grâce à ses deux victoires contre le Mozambique, lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvirr-11 février), une compétition à laquelle il s’est qualifié.
Le Maroc, 11e du classement mondial, conserve sa première place africaine. Les Lions de l’Atlas ont battu, 2-1, le Brésil en match amical, le 25 mars dernier.
L’Algérie et l’Egypte ont, quant à eux, réalisé des bons en avant. Les Fennecs ont quitté la 40e place pour la 36e et les Pharaons la 39e pour la 34e. Toutefois, la meilleure progression est à mettre sur le compte de la République centrafricaine, qui est passée de la 132e à la 122e place.
Les Centrafricains doivent ce progrès à leur double succès, en mars, face à Madagascar, classé 110e. La Namibie, qui passe de la 113e à la 106e place et la Gambie de la 126è à la 120e place ont également réalisé des progrès.
En revanche, le Cameroun enregistre un grand recul en termes de points. Les Lions indomptables, qui étaient à la 33e place, sont descendus à la 42e.
Dans ce nouveau classement FIFA, l’Argentine, champion du monde en titre, quitte la deuxième place pour la première, chose qui n’était pas arrivée depuis six ans. Grâce à ses victoires en match amical face au Panama et Curaçao, en mars dernier, l’Albiceleste détrône le Brésil.
La Seleçao, en plus de perdre sa première place, est également devancée par la France, deuxième, grâce à ses succès obtenus face aux Pays-Bas et à la République d’Irlande, lors des éliminatoires de l’Euro 2024.
A part ce changement au niveau des trois premières équipes, le reste du top 10 ‘’ne connaît aucune évolution’’. Aucune nouvelle équipe n’a intégré le nouveau classement et aucune autre n’en est sortie. Le prochain classement mondial FIFA sera publié le 20 juillet 2023.
HABIB DIALLO, 5EME MEILLEUR BUTEUR SENEGALAIS DE L’HISTOIRE
Habib Diallo est à 4 réalisations du meilleur buteur Kylian Mbappe
Buteur ce week-end lors de la défaite 4 buts à 3 du Racing Club de Strasbourg face à l’AS Monaco, Habib Diallo en est à son 15ème but de la saison en Ligue 1. Désormais dans le top 5 des meilleurs artificiers sénégalais de l’histoire du championnat, il est aussi à 1 pion d’atteindre la barre de 100 buts en club.
Habib Diallo est à 4 réalisations du meilleur buteur Kylian Mbappe. En 29 journées de championnat, le joueur formé à Génération Foot a déjà battu son record sur un exercice de Ligue 1 qui est de 12 (2019-2020). Connu pour son histoire avec les joueurs sénégalais, le championnat de France a vu passer de grands attaquants. Mamadou Niang, Moussa Sow, Souleymane Camara pour les plus jeunes et Boubacar Sarr Locotte, Jules François Bocandé et Thierno Youm pour les plus anciens y ont tous montré leur talent de renard. Depuis son premier but dans l’élite française, le 23 octobre 2016 contre l’OGC Nice, Habib Diallo marche sur les pas de ses aînés en faisant trembler les filets à 48 reprises en 142 matches.
DEJA PARMI LES PLUS GRANDS ATTAQUANTS SENEGALAIS
Ce qui fait de lui le 5e meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Ligue 1 française. Devancé justement par Mamadou Niang qui caracole seul en tête avec 100 buts, Jules Bocandé avec 70 buts, Boubacar Sarr avec 64 buts et Souleymane Camara avec 62 buts. L’ancien Messin, étant le seul joueur du top 5 encore en activité pourrait prétendre évoluer dans ce classement s’il multiplie ses bonnes performances. Pour ce, il va falloir que son club se maintienne (actuellement 16e à égalité avec le 1er relégable) ou qu’il trouve un club plus prestigieux en Ligue 1. L’attaquant de 27 ans a de très bonnes références et est réputé pour son flair et son efficacité devant les buts. Cette efficacité, il a du mal à le prouver en équipe nationale. Contrairement en club, Habib peine à se faire une place dans le 11 d’Aliou Cissé.
Fréquemment dans la liste depuis sa première convocation le 17 novembre 2018, le champion d’Afrique n’a été titularisé qu’à 5 reprises. Il compte à ce jour 16 sélections et 3 réalisations. Son dernier but inscrit contre le Mozambique au stade Abdoulaye Wade et sa bonne entrée au match retour peuvent déclencher une bonne spirale pour ce renard de surface.
L’UBBS ET LE CRBS CHARGENT ME BABACAR NDIAYE ET RECUSENT LE MODE D’ELECTION
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais. Après les accusations et reproches, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket Sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge, à travers une conférence de presse conjointe tenue hier, mercredi 5 avril, pour décrier la gestion de l’actuel président Me Babacar Ndiaye et remettre en cause la capacité de la Fédération sénégalaise de basket à organiser des élections transparentes. L’ancienne gloire Mathieu Faye a également profité de cette rencontre pour annoncer sa candidature à la présidence de la FSBB.
Un jour après la réplique que la Fédération Sénégalaise de basket lui a servi pour lui rassurer sur le mode d’élection et la gestion de la discipline, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge à travers une conférence de presse tenue hier, mercredi 5 avril, pour tirer sur l’actuel président et douter de sa capacité à organiser des élections transparentes lors de l’Assemblée générale élective fixée le 6 mai prochain.
Après avoir déjà dénoncé le mode d’élection et la violation des textes, Pathé Keita, membre du CRVB et Président de Guédiawaye Basket Académie n’en démord pas et récuse encore le comité électoral. «Cette fédération sait qu’elle ne peut pas organiser les élections. Contrairement à ce qu’elle avance, j’ai avec moi une quinzaine de candidature. Des candidatures à la présidence et d’autres au comité directeur. Il y a d’autres qui ne m’ont pas encore été transmises. Mais, nous n’allons pas déposer au niveau de ce comité électoral parce que Babacar Ndiaye, seul, dispose du fichier électoral. Il fait sa tournée et ne raconte que des calomnies. Par exemple à Tambacounda, il y a trois équipes. Il dit que ces équipes sont avec lui. C’est faux ! J’ai le dossier du président de l’Oriental Club qui est avec le CRBS», a-t-il déclaré. «En 2021, il a fait modifier les textes. Le débat était houleux. Durant cette séance, on avait montré notre indignation parce qu’on ne pouvait pas comprendre que tu sois réélu par des textes et après que tu aies atteint la limite des mandats, tu veux les changer. C’est inadmissible !», a-t-il poursuivi dans des propos relayés par wiwsport.
Pour le dirigeant de Guédiawaye basket Académie, «le président veut disposer d’un stock électoral. Malheureusement, il a le comité directeur à ses côtés. Tout ce qu’il apporte là-bas passe. Il ne veut pas montrer le fichier des votants parce qu’il sait bien que s’il le montre, nous détecterons les clubs fictifs».
A la suite du membre du CRBS, l’ancienne gloire Mathieu Faye, qui a déclaré sa candidature, a tenu à régir sur le communiqué dans laquelle, la Fédération de basketball lui a dénié la légitimité de parler d’élection non-transparente ou encore de parler au nom des anciennes gloires. «Pendant plus de huit (8) ans, nous l’avons laissé faire parce que nous sommes des démocrates. Nous respectons son magistère. Il se trouve qu’il vient à la fin de ce magistère. Aujourd’hui, l’image que renvoie le basket n’est réjouissante. Ce n’est pas seulement l’équipe nationale. Les clubs, les présidents de club tous plaignent de sa gestion», a-t-il répondu tout en écartant de vouloir régler des problèmes personnels avec le président de la FSBB. «Je n’ai jamais attaqué qui que ce soit et je n’ai jamais parlé en des termes aussi ordurier que ceux utilisés dans le communiqué à Me Babacar Ndiaye. Les attaques sont unilatérales, adressées à ma personne et je ne sais pour quelle raison. C’est peut-être parce qu’il est en manque d’arguments qu’il use de moyens peu glorieux», ajoute t-il.
Sur la même lancée, l’ancien président de la Fédération de basketball, Baba Tandian a encore sortie la sulfateuse pour attaquer sans management Me Babacar Ndiaye et décrier la mauvaise gestion de la discipline depuis une dizaine d’années.
MONDIAL U17, LA FIFA RETIRE L'ORGANISATION AU PEROU
La FIFA, qui a retiré l'organisation de la Coupe du monde U20 à l'Indonésie la semaine passée sur fond de conflit entre la fédération d'Israël et le gouverneur de l'île de Bali, a fait pareil au Pérou pour la Coupe du monde U17.
La FIFA, qui a retiré l'organisation de la Coupe du monde U20 à l'Indonésie la semaine passée sur fond de conflit entre la fédération d'Israël et le gouverneur de l'île de Bali, a retiré ce lundi l'accueil de la Coupe du monde U17 au Pérou en raison d'un manque d'infrastructures. Pour rappel, le Mondial U17 de 2023 doit se dérouler du 10 novembre au 2 décembre.
Le bureau du conseil de la FIFA doit désigner un nouvel hôte pour la compétition ‘’dans les meilleurs délais’’, est-il expliqué dans un communiqué. Le gouvernement mondial du football a évoqué ‘’l'incapacité du Pérou à tenir ses engagements dans la préparation des infrastructures indispensables à la bonne tenue de l'épreuve’’. Elle souligne néanmoins avoir ‘’de très bonnes relations’’ avec la fédération péruvienne (FPF), remerciée pour ses efforts, et demeure ‘’naturellement ouverte à la tenue d'une compétition dans ce pays à l'avenir’’.
«SADIO EST UN PHENOMENE A SA MANIERE»
Revenu d'une blessure qui l’a même privé de la Coupe du monde au Qatar, Sadio Mané a encore du chemin à faire pour obtenir une place indiscutable au Bayern.
Revenu d'une blessure qui l’a même privé de la Coupe du monde au Qatar, Sadio Mané a encore du chemin à faire pour obtenir une place indiscutable au Bayern. Malgré ses 10 buts en 28 matchs toutes compétitions confondues avec le club bavarois, le natif de Bambaly peut compter sur le soutien du président du conseil exécutif de Bayern, Oliver Kahn, et de son nouvel entraîneur Thomas Tuchel.
Sadio Mané vit des moments compliqués avec le Bayern Munich. Sous la tunique des Reds de Liverpool, l'ailier de 30 ans avait marqué 121 buts en 269 matchs. Mais après six ans de bons et loyaux services dans le club anglais, l'international sénégalais a décidé de rejoindre l'été dernier le Bayern Munich. Si ses statistiques restent honorables (10 buts et 6 passes décisives en 28 matchs), elles n’en restent pas moins en deçà de ses standards habituels. Ce processus d’adaptation un peu plus long que prévu peut s'expliquer par sa blessure au péroné droit qui l'a privé notamment de la Coupe du monde 2022.
Malgré cette situation, le champion d’Afrique a le soutien du président du Conseil exécutif du club bavarois, Oliver Kahn. «Sadio est un phénomène à sa manière. Je ne pense pas qu’il a eu une situation pareille à Liverpool où il a dû faire face à ce genre de qualité sur les flancs. Et (Sadio) Mané a également de la concurrence au milieu de l’attaque dans laquelle il a complété la petite majorité de ses apparitions dans le onze de départ cette saison. Il a aussi joué au centre de temps en temps. Puis Choupo est venu avec sa grande forme et a ensuite marqué un but après l’autre», a déclaré Oliver Kahn sur «Sky90».
Selon le président, l’ancien joueur de Liverpool a un problème d’adaptation dans le championnat allemand. Malgré cela, il croit toujours en ses qualités. «Sadio Mané se cherche au Bayern Munich. Nous espérons que tôt ou tard il l’emportera. Il a notre soutien et celui de l’entraîneur. Peut-être qu’il nous le montrera bientôt», a conclu Oliver Kahn.
TUCHEL COMPTE SUR MANÉ
A la tête du Bayern depuis quelques jours, Thomas Tuchel espère que le joueur formé à Génération Foot retrouvera vite sa meilleure forme. Lors de son baptême du feu face au Borussia Dortmund (4-2) samedi dernier, le technicien allemand a signé sa première victoire en Bundesliga. Une rencontre prolifique à laquelle le ballon d’Or africain n’a que peu goûté. Remplaçant au coup d’envoi, l’ancien joueur de Liverpool n’est entré qu’à la 69ème minute. Cette méforme prolongée peut susciter quelques inquiétudes pour les fans du Sénégalais. Mais Tuchel s’est voulu rassurant. «Je le connais bien d’Angleterre. Il ne fait aucun doute que Sadio est un joueur de premier plan absolu. Il a marqué 20, 30 buts chaque année pour Liverpool et était un joueur clé absolu là-bas. Sa qualité ne fait aucun doute», a soutenu l’ancien coach de Chelsea avant d’enchaîner : «Même à son âge, il faut toujours du temps pour s’acclimater après un changement de club. Cela peut prendre du temps. Il n’y a aucun doute sur sa qualité et ce qu’elle peut nous apporter. C’est une question de confiance et de patience pour qu’il puisse revenir dans le rythme. Un but aide généralement à la confiance», a indiqué le technicien allemand.
LEÇONS DE LA FENETRE FIFA
Le Sénégal est sorti de la dernière fenêtre Fifa avec un bilan mi-figue mi-raisin. Si l’équipe nationale A s’est qualifiée pour la phase finale de la Can «Côte d’Ivoire 2023», les U23 n'ont pas réussi la traversée face au Mali, se faisant ainsi éliminer.
Le Sénégal est sorti de la dernière fenêtre Fifa avec un bilan mi-figue mi-raisin. Si l’équipe nationale A s’est qualifiée pour la phase finale de la Can « Côte d’Ivoire 2023 » prévue en janvier 2024 après sa double confrontation contre le Mozambique (5 – 1 et 1 – 0), les U23 eux ont bu la tasse face au Mali (3 – 1 et 0 – 3) se faisant éjecter de la course à la Can U20 « Maroc 2023 ». Pour les « Lions » A, champions d’Afrique en titre, une présence en phase finale de Can est désormais dans l’ordre naturel des choses. Surtout depuis que la compétition se joue à 24 équipes. Ce qui ne l’est pas, c’est la qualification des U23 à celle de leur catégorie d’âge et, plus loin, au tournoi de foot des Jo. Visiblement, on ne s’est pas donné tous les moyens pour réussir dans ce second challenge. C’est un des nombreux enseignements à tirer de ces deux double-confrontations.
Des moitiés de matches des Sénégalais
Quatre matches, deux pour les A et autant pour les U23 en cette fenêtre Fifa ! En fait, c’est plutôt à des moitiés de matches (toujours la première) qu’on a assisté à tous les coups : deux fois au stade Abdoulaye Wade, une fois à Maputo et une autre fois à Bamako. Dans leur nouvel antre fétiche de Diamniadio, autant les U23 face au Mali que l’équipe nationale A contre le Mozambique, ont semblé profiter de « l’émerveillement » ou de la frilosité de leurs adversaires pour leur passer un savon d’entrée de jeu. 2 – 0 pour les Olympiques face au Mali et 4 – 0 pour les A contre le Mozambique à la pause ! En plus, à chaque fois, d’une bonne maîtrise collective. De quoi espérer donc un feu d’artifice au retour des vestiaires. Eh bien non ! Les uns et les autres ont si inexplicablement levé le pied qu’ils ont permis à leurs adversaires respectifs de revenir dans le jeu (à défaut de revenir au score). Les « Aigles » ont ainsi inscrit le but de l’espoir, même si sur la remise en jeu, les hommes du coach Demba Mbaye ont signé leur troisième réalisation. Ce qui a donné aux Maliens de bonnes raisons de croire en leur capacité à renverser la vapeur. Ce qu’ils ont réussi chez eux, mardi, où, encore une fois, les U23 sénégalais n’ont vraiment joué (ou plutôt résisté) que pendant une moitié de match, la première bien sûr, qu’ils ont bouclée avec leur cage inviolée. Avant de perdre pied après la pause pour s’écrouler littéralement entre la 60ème et la 73ème minute.
Pour les A, c’était encore plus flagrant. Alors qu’on les voyait réussir un score record face à des « Mambas » qui ont rarement aussi mal porté leur surnom, ils se sont ramollis en seconde période, avec un jeu qui s’est littéralement effiloché. Délité. Redonnant du poil de la bête aux Mozambicains tout heureux de faire admirer leur capacité à faire circuler le ballon et même de marquer un but. Heureusement qu’en sortant du banc, Habib Diallo avait encore la rage de vaincre. Ce qui lui permit de corser la note pour donner au score (5 – 1) des proportions plus proches du niveau des deux équipes.
Et rebelote, mardi, au retour à Maputo. Les Mozambicains, qui ont voulu commencer la manche retour comme ils avaient fini le match aller, s’étaient d’emblée jetés dans la partie. Mais les « Lions », après avoir fait le dos rond pendant le premier quart d’heure, les ont vite refroidis (18ème mn) grâce à une réalisation de Boulaye Dia, déjà buteur à Diamniadio. Puis, presque rien. Ou plutôt si. Que des maladresses techniques, des duels perdus, des occasions de but gâchées, des (re)positionnements défectueux. En un mot, rien de digne, en seconde période, des champions d’Afrique qui faisaient peine à voir.
Quand, au sortir de la piteuse élimination de son équipe par le Mali, Demba Mbaye a soutenu « dans ce match, il nous a manqué beaucoup de choses, notamment de personnalité », il ne parlait absolument pas que de la copie bafouillée à Bamako. Mais plutôt d’un mal plus général qui colle aux crampons de l’écrasante majorité de nos joueurs et de nos équipes, nationales comme de club.
Des choix incompréhensibles des coaches
S’il y a quelque chose que les observateurs n’ont pas compris chez les « Lions » entre le match de Diamniadio et celui de Maputo, c’est la non-titularisation d’Abdallah Ndour au profit de Moussa Niakhaté pour occuper le flanc gauche de la défense sénégalaise lors de la manche retour. L’ancien joueur de Génération Foot s’en était si bien sorti à l’aller, se montrant efficace défensivement et apportant régulièrement son appui offensif, qu’on s’était dit que la Tanière avait peut-être trouvé un remplaçant de Saliou Ciss au poste. Il est vrai qu’un match, si réussi soit-il, ne peut servir de garantie quant à une place de titulaire indéboulonnable. Mais Abdallah Ndour méritait d’être revu dans un autre contexte (match à l’extérieur).
Au lieu de quoi, le coach Aliou Cissé a fait coulisser Moussa Niakhaté de son poste de prédilection de défenseur central à arrière latéral gauche. Même s’il lui est arrivé de jouer « piston’ » gauche avec son ancien club dans le championnat espagnol, l’actuel sociétaire de Nottingham Forest manquait visiblement de repères. Capitaine Koulibaly a ainsi dû plusieurs fois colmater les brèches qu’il laissait derrière lui.
Abdallah Ndour aurait-il été indisponible pour quelque raison que ce soit, Cheikh Tidiane Sidibé, le seul local appelé en renfort suite au forfait d’Ismaël Jakobs, aurait pu mieux le remplacer. L’excuse du manque d’expérience ne saurait tenir, le joueur de Teungueth FC n’étant pas tombé de la dernière pluie et a fait ses preuves au Jaraaf avant d’atterrir à Rufisque. Et puis, n’était-il pas un des éléments majeurs de l’équipe qui a remporté le CHAN le mois passé en Algérie ? Or, qui se frotte à cette compétition (et surtout la remporte) est suffisamment vacciné pour affronter n’importe quelle adversité.
Tout aussi incompréhensible, est le choix du coach de confiner Pape Ousmane Sakho sur le banc et de lancer Krépin Diatta en fin de partie, mardi, alors que les Sénégalais avaient du mal à conserver le ballon. Qu’on s’entende bien, nous ne mettons nullement en doute la qualité du Monégasque. Cissé la connait d’ailleurs mieux, lui qui l’a vu et revu en situation. C’est juste que l’occasion était belle de lancer Sakho qui peut être une bonne solution de rechange. Il excelle balle au pied et sait casser les lignes. Sa technicité et sa capacité à conserver le ballon n’auraient pas été de trop pour une équipe du Sénégal complètement à la rue. Et l’adversité, le joueur de Simba Fc de Tanzanie connaît bien puisque rompu aux joutes africaines depuis qu’il évoluait sous les couleurs de Teungueth Fc.
Demba Mbaye aussi s’est lourdement fourvoyé dans ses options. Mais, lui ne se cache pas derrière son petit doigt : « J’ai ma part de responsabilité parce que c’est moi qui ai fait les choix », a-t-il plaidé juste après l’élimination. En sortant de son onze de base Arouna Sanganté, Alpha Dionkou et à un degré moindre Mamadou I. Fall, qui n’avait tenu qu’une mi-temps à l’aller, il a objectivement désarticulé son équipe. D’où « le naufrage collectif » qu’il a lui-même reconnu. Et l’élimination qui s’en est suivie.
De l’absence des cadres U23 avec leur catégorie
En février 2019, en prévision d’une double confrontation avec la Guinée sur le chemin de la Can U23, feu Joseph Koto alors entraineur des Olympiques parlait dans une interview avec l’APS de « vases communicants entre les différentes sélections nationales ». Il prévoyait alors d’intégrer certains U20, finalistes de la Can de leur catégorie au Niger, dans son groupe pour affronter le « Sily » des moins de 23 ans. Il ne se doutait pas que les « vases communicants » allaient fonctionner … à l’envers. Puisqu’Aliou Cissé, lui avait « piqué » certains de ses cadres dont Krépin Diatta pour quelques bouts de matches avec les « Lions » A. Lien de cause à effet ou pas, toujours est-il que le Sénégal avait été éliminé par la Guinée.
Cinq ans plus tard, même scénario : alors que les Olympiques de Demba Mbaye étaient à deux matches de la Can « Maroc 2023 », Cissé a récidivé. Il les a privés d’éléments qui auraient pu leur permettre de s’en sortir face au Mali. Dion Lopy, le capitaine, Pape Matar Sarr, voire Bamba Dieng ou Noah Fadiga étaient éligibles pour les deux confrontations face aux « Aigles ». Se passer de tous ces éléments aurait certainement dépeuplé la grande Tanière, mais un ou deux avec les U23 n’aurait certainement pas trop affaibli son équipe qui, dans tous les cas, s’en serait sortie avec la qualification. Mardi passé, à Maputo, ou lors des deux prochaines journées en juin et en septembre. Et cela aurait, à l’inverse, renforcé celle de Demba Mbaye qui était à un match de la phase finale de la Can U23. À l’image de l’adversaire qui est allé chercher des renforts chez les A pour le résultat que l’on connait. « J’ai travaillé avec l’effectif que j’avais à ma disposition », a semblé regretter le coach des Olympiques.
Après le match de Maputo et la qualification de son équipe à la Can « Côte d’Ivoire 2023 », Cissé a déclaré « ces deux derniers matches (en juin et en septembre, Ndr) vont nous permettre de faire bouger notre effectif et de donner du temps de jeu à d’autres jeunes joueurs qu’on n’a pas l’habitude de voir jouer avec l’équipe nationale du Sénégal ». N’est-ce pas une façon de reconnaitre implicitement qu’il n’avait rien à faire de ces « jeunes joueurs » sur cette double confrontation contre le Mozambique, sinon de faire nombre et de priver l’équipe de leur catégorie d’âge d’armes supplémentaires pour affronter le Mali ?
De la spirale brisée
Voilà comment, du fait de « vases communicants » défectueux et d’une absence de collaboration entre techniciens et au sein de la Dtn sous l’autorité de la Fsf, la belle spirale de victoires des sélections nationales s’est brisée dans la nuit bamakoise. On le savait, tôt au tard le Sénégal finirait par redescendre de son nuage. Car des cycles, il en arrive dans la vie de toutes les équipes. Mais on n’attendait pas la cassure si vite et si brutalement.
Les U23 sénégalais manqueront donc la Can de leur catégorie en juin et juillet prochains au Maroc. Les Jo de Paris en 2024, n’en parlons même pas. Or, il y avait vraiment de quoi briller au Royaume chérifien et espérer aller loin dans la capitale française. Et surtout de quoi préparer une belle relève. À l’image de la cuvée des Sadio Mané, Pape Ndiaye Souaré et autres Gana Guèye qui avait réellement pris son envol au sortir de Jo de Londres en 2012 où ils avaient été jusqu’en quarts de finale (défaite 2 – 4 après prolongations face au Mexique, futur médaillé d’or).
La spirale est brisée, un maillon important de la chaine s’est cassé avec cette « catégorie intermédiaire » qui rate sa cible. Mais, il faut s’en remettre au plus vite. Situer les responsabilités, tirer les enseignements et continuer à bosser.
Du bilan comptable positif, mais…
Quatre matches : trois victoires et une défaire ! Le bilan comptable de cette fenêtre Fifa est bien positif du point de vue des résultats. Mais dans l’absolu, il est difficile de s’en satisfaire. Car, si alors qu’il reste deux journées à disputer dans les éliminatoires de la Can « Côte d’Ivoire 2023 », le Sénégal est déjà qualifié, pour ce qui est de la Can U23 « Maroc 2023 », il a piteusement échoué.
Or tout semblait réuni pour une double qualification, vu les forces en présence. Mais une mauvaise gestion des hommes et des rencontres a valu au Sénégal de se contenter de ce qui est dans l’ordre naturel des choses. Oui, les « Lions », en phase finale de Can, c’est la moindre des choses depuis que la compétition a été élargie à 24 équipes. En plus, en tant que champions d’Afrique, c’est comme un train qui arrive à l’heure.
Le bonus aurait été une deuxième présence des Olympiques au tournoi de foot des Jo après ceux de 2012 à Londres. On a tout bonnement craché sur l’occasion.
YOUSSOUF SABALY OUT POUR PLUSIEURS SEMAINES
C’est une nouvelle tuile physique pour l’un des maillons forts de l’Equipe Nationale du Sénégal et une très mauvaise nouvelle pour son club le Real Betis. Le latéral droit sénégalais a été remplacé peu après l’heure de jeu lors du match Mozambique-Sénégal
C’est une nouvelle tuile physique pour l’un des maillons forts de l’Equipe Nationale du Sénégal et une très mauvaise nouvelle pour son club, le Real Betis. Le latéral droit sénégalais a été remplacé peu après l’heure de jeu lors du match Mozambique-Sénégal mardi dernier.
À son retour dans son club, des tests supplémentaires ont été effectués ce jeudi, et la sentence ne semble pas bonne. En effet, selon les informations de plusieurs médias espagnols, dont Mundo Deportivo, Sabaly souffre d’une entorse à la cheville, de grade deux. Conséquence, il devrait être forfait au moins pour les trois prochaines semaines de compétition.
Ainsi, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux manquerait assurément les matchs de LaLiga face à l’Atlético, Cádiz et l’Espanyol Barcelone, en attendant de savoir s’il se rétablira d’ici là pour tenir sa pace à Osasuna, Real Sociedad, FC Barcelone et l’Athletic. Un gros coup dur tant pour le Real Betis que pour Sabaly qui se trouvait dans sa meilleure forme depuis son arrivée en Andalousie.