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30 novembre 2024
Sports
À LISBONE, LE SÉNÉGAL TENTERA D'ÊTRE LA TROISIÈME NATION AFRICAINE À VAINCRE LE BRÉSIL
Le Sénégal va tenter, mardi à Lisbonne (Portugal), après le Cameroun et le Maroc, d’être le troisième pays africain à réussir l’exploit de battre l’ogre brésilien qui a joué une quarantaine de match contre une quinzaine de pays africains
Le Sénégal et le Brésil se rencontrent, samedi à Lisbonne au Portugal pour leur deuxième match amical, après celui joué le 10 octobre 2019 à Singapour. Les Lions avaient tenu en échec la Seleção (1-1).
De la rencontre amicale gagnée (3-0) contre l’Algérie en 1965 à la victoire (4-1), en amical contre la Guinée, samedi dernier, en passant par le premier match officiel avec le Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), le Brésil a toujours dominé les nations africaines sur le rectangle vert.
En une quarantaine de matchs disputés contre 15 pays africains, les Brésiliens n’ont perdu qu’à quatre reprises, trois fois contre le Cameroun et une fois contre le Maroc. Les Lions indomptables sont la seule nation africaine à avoir battu trois fois, le Brésil, en huit rencontres.
La victoire la plus récente est celle obtenue (1-0) lors de la troisième journée des matchs de groupe à la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Le Maroc a réussi le même exploit (2-1), le 26 mars 2023, lors du deuxième match amical, entre les deux équipes, leur troisième rencontre, après celle de la Coupe du monde 1998 en France, en phase de poule qui a tourné en faveur du Brésil (3-0) des Ronaldo, Rivaldo et compagnie.
Les Lions de l’Atlas sont la seule équipe de l’Afrique du nord à avoir réalisé cette prouesse puisque l’Algérie, l’Egypte, septuple championne d’Afrique et la Tunisie n’y sont pas encore parvenues, en douze rencontres.
Les Fennecs de l’Algérie comptent quatre revers contre le Brésil dont un en match de poule de la Coupe du monde de 1986 au Mexique. Les Pharaons se sont inclinés à six fois contre l’équipe auriverde, là où les Aigles de Carthage de la Tunisie ont essuyé deux défaites contre la Seleção.
L’Afrique de l’Ouest, avec le Nigeria et le Sénégal, n’a pas pu faire mieux qu’un match nul en 2019, sur le même score d’un but partout. La Guinée s’est lourdement inclinée, 4-1, face au Brésil en amical, samedi dernier.
La sélection brésilienne a rencontré et battu à cinq reprises l’Afrique du Sud. Quatre fois en amical et une en demi-finale de la Coupe des confédérations, en 2009.
La Côte d’Ivoire a perdu (3-1) contre le Brésil en 2010, en match de poule de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Les Black Stars du Ghana ont connu le même sort à quatre reprises face à l’équipe sud-américaine.
La République démocratique du Congo anciennement appelée le Zaïre, a été aussi défaite devant l’ogre brésilien. La Zambie et le Zimbabwe n’ont pas fait mieux en perdant en amical, contre le Brésil, respectivement en 2013 (2-0) et en 2010 (3-0).
L’Afrique de l’Est est aussi victime du Brésil, cinq fois champion du monde, puisque la Tanzanie a largement était dominée par les sud-américains (5-1), en amical en 2010.
«ENVIE DE BIEN TERMINER»
Aliou Cissé, coach des «Lions»
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 17/06/2023
Comment abordez vous ce match alors que vous êtes déjà qualifié pour la CAN ?
Avec beaucoup de sérénité. Effectivement, on est champion d’Afrique et qualifié pour la coupe d’Afrique mais ce fut un long trajet, difficile si on sait que se qualifier en Afrique ce n’est jamais évident. On est très contents d’être là avec cette qualification, mais il reste deux matchs qu’on a envie de bien terminer, pour bien aborder les éliminatoires de la coupe du monde. Donc, on est ici avec beaucoup de motivation, beaucoup de professionnalisme.
Est-ce que vous allez faire tourner l’équipe ?
On peut l’envisager. Et même si on va tourner notre effectif cela ne veut pas dire qu’on aura pas une équipe compétitive. On aura une équipe compétitive et effectivement ce genre de match doit nous servir de donner du temps de jeu à des garçons que les Sénégalais n’ont pas l’habitude de voir. Et ça nous permet d’avoir une idée sur la liste finale pour la CAN 2023, mais je vous rassure que malgré les changements qu’on apportera demain (ce soir, Ndlr), le Sénégal restera très compétitif.
Est-ce vous savez que vous êtes venu pour perdre ?
Un peu de provocation…(Rires)
Quel est l’état d’esprit de votre équipe pour ce match et les dernières nouvelles d’Iliman Ndiaye ?
Ce qui fait la spécificité du Sénégal c’est l’humilité. L’équipe nationale du Sénégal représente l’humilité. On n’a jamais crié notre suprématie pourtant des années et des années on est sur le toit de l’Afrique. Mais comme je le dis, ça fait plus de 30 ans que je suis dans le métier et je sais que l’humilité est très importante pour de véritables compétiteurs. On vient avec cette humilité tout en restant professionnel pour essayer de faire le meilleur match possible, le meilleur résultat possible. C’est vrai concernant Iliman (Ndiaye), il attend un heureux événement. Sa femme enceinte, attend un bébé. On a préféré le laisser avec elle. Prions pour que le bébé arrive dans de meilleures conditions.
Une petite comparaison entre l’équipe de 2019 et celle d’aujourd’hui ?
L’expertise africaine est en train de prendre son pas sur le continent. On est en train de montrer qu’on est capable de diriger nos équipes nationales. On a eu la chance de jouer avec l’équipe nationale du Sénégal pendant plusieurs années en tant que joueur et en tant qu’entraîneur. J’encourage toutes les autres fédérations à booster cette expertise africaine qui est très importante. Loin de faire une discrimination parce que le football est universel et c’est la compétence qui compte. Toutefois, je crois que les entraîneurs africains sont en train de montrer qu’ils sont capables de tenir la route. Entre 2019 et 2022 c’est énorme, le Bénin de 2019 était très fort, l’entraîneur qui était là, était un ami. Il avait fait un travail exceptionnel. Cette année, l’effectif s’est renouvelé mais elle reste quand même une équipe compétitive. Je n’oublie pas le match aller où on a eu quand même beaucoup de difficultés. C’est pour cela que je vous dis qu’on vient ici avec beaucoup d’humilité pour faire le meilleur résultat. Loin de nous de sous-estimer cette équipe, mais il y a beaucoup de différence entre l’équipe de 2019 et celle d’aujourd’hui.
Des informations sur Moussa Niakhaté ?
Moussa Niakhaté sera là ce soir (hier, vendredi). Regretter aussi l’absence de Papa Matar Sarr indisponible pour une semaine, ainsi que Ballo Touré. Donc le groupe du Sénégal sera au complet avec 23 joueurs.
Comment comptez-vous tenir face à une équipe qui sera très motivée ?
C’est le quotidien de cette équipe nationale du Sénégal depuis 5 ou 6 ans. Le Sénégal a toujours été attendu alors qu’on n’avait pas gagné de trophée majeur. Maintenant, le fait d’avoir gagné la CAN et avoir au sein de l’équipe nationale de grands joueurs qui font la fierté de toute l’Afrique motivent encore les adversaires.
Comment expliquez-vous la ferveur qui entoure l’équipe du Sénégal ?
C’est vrai que partout où l’on va, il y a cette ferveur. Des Béninois supportent cette équipe du Sénégal. Partout où vous allez dans le monde, cette équipe donne de la fierté. On sait que chaque match sera comme ça, à Maputo on était attendus, à Kigali on sera attendus, partout où on sera, le Sénégal sera attendu. On va se concentrer, faire ce qu’on a toujours fait le mieux. C’est-à-dire jouer au football, se concentrer sur notre objectif. Toute la semaine les garçons ont bien travaillé. J’espère que tout ce qu’on a mis en place au-delà du résultat, au-delà du score, nous permettra de progresser sur nos animations offensives et défensives. C’est surtout ça qui est important dans ce match.
L'INVINCIBILITE DES «LIONS» AU TESTEUR DES «GUEPARDS»
Eliminatoires Can 2023: Benin-Sénégal, à 19 heures - Un gros challenge puisse le Bénin à l'obligation de vaincre avant son périlleux déplacement à Maputo pour le compte de la 6ème et dernière journée.
(COTONOU, Bénin) - Quatre matchs, quatre victoires ! Les éliminatoires se suivent et se ressemblent pour Aliou Cissé et sa bande qui comme en 2017, 2019, 2021 ont encore composté leur ticket pour la prochaine Can "Côte d'Ivoire 2023" après seulement quatre journées. Toutefois, les "Lions" veulent garder leur invincibilité face aux Guépards ce soir à partir de 19 heures GMT au stade de l’Amitié du Général Mathieu Kérékou. Un gros challenge puisse le Bénin à l'obligation de vaincre avant son périlleux déplacement à Maputo pour le compte de la 6ème et dernière journée.
Sortir du chaudron du stade de l’Amitié du Général Mathieu Kérékou ou encore du piège des Guépards ! C'est le challenge que les Lions du Sénégal doivent relever ce soir à partir de 19 heures GMT. Déjà qualifié et assuré même de terminer premier de sa poule, le Sénégal n'entend pas pour autant baisser la garde face aux Guépards qui ont l'obligation de vaincre ou de périr dans leur course à la deuxième place avec le Mozambique, leur prochain adversaire à Maputo et le Rwanda qui, même avec un seul point, reste encore en vie. Aliou Cissé l'a dit et répété, cette rencontre à un double enjeu: rester invaincu dans les éliminatoires pour garder la dynamique qu'il a enclenchée depuis qu'il est à la tête des Lions en mars 2015 où il n'a jamais perdu une rencontre dans les qualifications à une Can et surtout reprendre la première place africaine au classement de la Fifa qu'il a perdu au détriment du Maroc. Ce qui ne l'empêche pas de faire un turnover pour pouvoir voir des joueurs qui ont un manque de temps de jeu en sélection et surtout tracer les contours de la future sélection devant défendre les couleurs du Sénégal, champion d'Afrique en titre en Côte d'Ivoire qui abrite la prochaine Can du 13 janvier au 11 février 2024.
LE BENIN CHAUFFE A BLANC SON PUBLIC
Radios, télévisions, presse en ligne tous les média ont été mis à contribution pour chauffer à blanc le public béninois devant pousser les Guépards à se transcender. Les journalistes et autres chroniqueurs ne cessent de rappeler que le Bénin ne doit pas être impressionné par le Sénégal. "Nous avons mis un terme à invincibilité de l'Algérie pourtant championne d'Afrique en 2019. Nous avons battu et éliminé le Maroc en 8ème de finale de la Can en 2019. Nous sommes venus à bout du Ghana en 2010. Pourquoi on ne devrait pas en faire de même face au Sénégal", rappelle en boucle une radio de la place. Un journaliste béninois a d'ailleurs demandé à Aliou Cissé «s'il savait qu'il était venu pour perdre» déclenchant l'hilarité générale dans la salle de conférence hier, vendredi 16 juin. Autant dire que le match de ce soir promet de chaudes empoignades entre Lions et Guépards qui eux vont bénéficier de l'apport du public à qui la Fédération béninoise ne demande qu'à pousser son équipe sans bourse délier. Puisque l'entrée est libre et gratuite.*
LIGUE1, LES AFFICHES DU WEEK-END
La rencontre entre le leader de la Ligue 1 de football du Sénégal, Génération Foot (41 points) le Guédiawaye Football Club (GFC, 4e au classement avec 35 points) sera l’une des attractions de la 22e journée du championnat prévue ce week-end.
Dakar, 2 juin (APS) – La rencontre entre le leader de la Ligue 1 de football du Sénégal, Génération Foot (41 points) le Guédiawaye Football Club (GFC, 4e au classement avec 35 points) sera l’une des attractions de la 22e journée du championnat prévue ce week-end.
Le match aura lieu dimanche au stade Djibril Diagne à 17h.
L’autre match choc du jour programmé à la même heure mettra aux prises, le troisième Casa Sports (36 points) et Teungueth FC (5e, 29 points+1).
Le Jaraaf de Dakar (6e, 29 points +2) se déplace sur la pelouse de l’AS Pikine (10e).
La Linguère de Saint-Louis (13e) affronte le onzième, le Stade de Mbour (22 points).
L’US Gorée, septième avec 27 points (+1) s’opposera à la lanterne rouge, CNEPS Excellence de Thiès. Le deuxième, Diambars (38 points) et l’AS Douanes, douzième s’affrontent, dimanche.
La 22e journée va se poursuivre lundi, avec Dakar Sacré-Cœur (9e, 27points) et SONACOS, 6e au classement.
Le championnat national de Ligue 1 celle de la Ligue2 reprennent après une dizaine de jours de suspension en raison de la ‘’tension socio-politique et de la situation sécuritaire’’ qui régnaient à Dakar il y a quelques jours.
De violentes manifestations avaient éclaté à la suite de la condamnation du leader de Pastef, maire de Ziguinchor (Sud), à deux ans de prison par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
STEPHANE SESSEGNON «CROIT A L’EXPLOIT» FACE AUX «LIONS»
Benin Sénégal, le 17 juin à Cotonou - Sèchement battus 3-1 lors de la première journée, les Béninois ont une revanche à prendre face aux Sénégalais.
Les Guépards vont affronter les Lions du Sénégal lors d’un match crucial, pour eux, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2023, ce samedi 17 juin. Pour le capitaine béninois, l’exploit est envisageable face aux champions d’Afrique.
Sèchement battus 3-1 lors de la première journée, les Béninois ont une revanche à prendre face aux Sénégalais. Une victoire permettrait aux Guépards de prendre une sérieuse option pour la qualification à la CAN 2023. Mais face aux champions d’Afrique en titre, la tâche ne sera pas facile et Stéphane Sessegnon le sait. Le Bénin n’a jamais battu le Sénégal dans l’historique des confrontations entre les deux équipes. Comme lors de la victoire historique face à l’Algérie en 2019, le capitaine des Guépards sait également que ses coéquipiers et lui peuvent réitérer cet exploit face au Sénégal.
«L’exploit est possible. Nous avons eu la chance de battre un champion d’Afrique (Algérie) ici. Ce sera difficile mais rien n’est impossible. Nous jouons à domicile et nous aurons en face de nous une équipe sénégalaise déjà qualifiée. C’est nous qui devons continuer à cumuler les points pour espérer une qualification», déclare Stéphane Sessegnon. Le Bénin doit remporter des points pour s’assurer une qualification lors de la dernière journée contre le Mozambique. L’enjeu est encore plus motivant pour Stéphane Sessegnon, qui croit fermement en cette opportunité. «Nous sommes très motivés et ferons tout ce qu’il faut pour obtenir le maximum de points. Je suis convaincu que nous pouvons nous qualifier et nous devons tout mettre en œuvre pour y parvenir. Toute l’équipe est en bonne forme et nous sommes au complet», a confié le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale béninoise, avec 24 buts à son actif.
Rappelons que le Sénégal est déjà qualifié, alors que le Bénin est condamné à une victoire avant un déplacement périlleux à Maputo pour y affronter le Mozambique également en course pour la 2ème place du groupe. Le Bénin et le Mozambique comptent le même nombre de points (4 pour chaque équipe).
«JE SUIS PRETE»
Yacine DIOP dément être restée deux ans sans jouer au basket. L’ambition en bandoulière, elle vise le sacre continental à Kigali. Elle s’est confiée à la presse hier, jeudi 15 juin.
Yacine Diop sort de sa réserve. La coqueluche du basketball sénégalais dément l’information selon laquelle, elle est restée deux ans sans jouer au basket. Elle n’est connue qu’une année sabbatique et volontaire parce que devant lui permettre de se reposer et reprendre ses activités. L’ambition en bandoulière, elle vise le sacre continental à Kigali. Elle s’est confiée à la presse hier, jeudi 15 juin.
Que pouvez-vous nous dire du stage depuis que vous avez démarré ?
Tout se passe bien. On travaille bien, il y a de la physique de l’intensité, on joue au basket, je sais que d’ici à la semaine prochaine nous allons beaucoup plus jouer entre nous car, on travaille plus l’aspect physique et les tirs aussi.
Personnellement comment vous vous sentez ?
Je me sens bien. Depuis je ne suis jamais restée sans rien faire. Je m’entraînais, j’ai bien intégré le groupe et je n’ai aucun problème.
Qu’est-ce qu’on peut attendre de Yacine Diop ?
On sait tous ce que je peux apporter à l’équipe sur le plan défensif comme offensif. On voulait mieux faire lors du dernier Afrobasket, mais on espère que pour cette édition qu’on puisse apporter plus afin d’aider l’équipe à atteindre son objectif.
Comment aborder les matchs contre L’Ouganda et le Mali ?
Je pense que ce soit l’Ouganda ou le Mali, on va aborder ces deux adversaires de la même manière. On part dans cette coupe d’Afrique pour gagner. On va préparer tous les matchs comme il se doit, faire tout notre possible pour les gagner.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rejouer après avoir pris la décision d’arrêter le basket?
J’entends les gens disent à travers les journaux que je suis resté deux ans sans jouer au basketball. Non, je ne suis pas resté deux ans sans jouer. Je suis resté cette année sans jouer. J’ai fait un arrêt parce que j’avais des choses à régler et je ne voulais pas attendre d’arrêter le basket pour le faire. Il me fallait cette pause d’une année pour revenir. Comment as-tu vécu cette année sans basket ? J’ai aimé le fait de rester un an sans jouer. Ça m’a permis de reposer mon corps et en ce moment je me sens très fraîche.
Donc, à un moment tu ne tenais plus, tu te sentais épuisée ?
C’était après l’Afrobasket. Quand je suis retournée en club, on ne m’a pas donné de repos. Je suis rentrée dimanche et lundi soir ils ont commencé à m’entraîner matin et soir et là je ne pouvais pas tenir. J’ai connu des situations avec des blessures deux opérations au genou, avec cette expérience, j’ai vite compris que si je continue à ce rythme je vais me blesser à nouveau. J’ai préféré arrêter, retourner au Sénégal, me reposer pendant un mois avant d’aller en Espagne pour jouer.
Comment avez-vous vécu la polémique autour de votre convocation en équipe nationale parce que vous êtes joueuse libre ?
Je ne vais pas faire un commentaire là-dessus. C’est l’entraîneur qui fait sa liste qui convoque les joueuses. Je fais focus sur ça ! A moi de prouver pourquoi il me fait confiance. A moi de montrer que j’ai toujours le talent, le niveau de joueur de l’Afrobasket. Mais les commentaires que font les gens, ça ne me regarde pas. Franchement !
Le discours du coach pour dire que la balle est dans votre camp, n’est ce pas une pression ou une source de motivation ?
C’est une source de motivation, je n’ai aucune pression. Je ne suis pas restée dans mon coin à ne rien faire. Certes, je ne jouais pas de matchs, mais je m’entraînais sérieusement et de manière régulière. Je n’ai pas peur, ni de pression. Je crois en moi. L’entraîneur a confiance en moi, je ferai tout pour ne pas le décevoir. Physiquement, je suis dans le bain, je suis bien, je suis prête.
L’objectif de rester sur le podium, pensez-vous que c’est réalisable ?
Rien n’est impossible ! Le podium, c’est de la première à la 3ème place. Maintenant, on parle de podium mais l’objectif est de gagner le trophée. On ne va pas tout mettre dans la préparation et au final se contenter d’une participation. On vise haut !
Quel sera ton sentiment au cas où tu ne serais pas retenue dans les 12 ?
Bien sûr ça va me faire mal. Je ne suis pas venue, me donner à fond lors des séances d’entraînement pour juste me suffire d’une présence. J’ai vraiment envie de faire partie des 12 joueuses qui seront retenues à la fin.
Qu’est qu’il faut pour que l’équipe nationale retrouve sa place habituelle ?
Il faut y croire d’accord et comme on le dit souvent, il y a la culture de la gagne. Il faut déjà qu’on commence à installer cette culture. Ce qui nous permettait de gagner durant les années passées. Si on installe dans notre mentalité qu’on doit retrouver notre place, se mettre ensemble autour de l’essentiel, chacun donne son meilleur.
Vous pensez intégrer le championnat local ?
Revenir au Sénégal, évoluer dans le championnat local, ne fait pas partie de mes projets pour le moment. Dieu seul sait ce que demain sera. Mais, pour le moment je reste concentrée sur l’Afrobasket.
On parle de vous au basketball et mais aussi dans le Rap ?
(Rires). Le Rap ? J’entends des gens dire que j’ai laissé le basket pour faire carrière avec le Rap. Rien n’est fondé dans ce qu’ils disent. J’avais juste envie de faire un son avec le Rap c’était juste pour m’amuser. J’avais envie de faire ça mais ma priorité c’est le sport.
MATCH BENIN-SENEGAL : LES LIONS A COTONOU
Après une répétition générale de sept jours, l’équipe nationale de football du Sénégal rallie Cotonou ce jeudi 15 juin. Les «Lions» affrontent samedi, le Bénin, comptant pour la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la Can «Côte d’Ivoire 2023.
Après une répétition générale de sept jours, l’équipe nationale de football du Sénégal rallie Cotonou ce jeudi 15 juin. Les « Lions » affrontent, samedi, le Bénin, comptant pour la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la Can « Côte d’Ivoire 2023 ».
Le stage des « Lions » du Sénégal, à Dakar, a pris fin hier, mercredi. Les joueurs n’ont pas eu de répit. Aussitôt leurs championnats respectifs terminés, ils ont rejoint la Tanière pour se mettre à l’ouvrage en perspective des deux rencontres contre le Bénin (éliminatoires Can 2023) et le Brésil (amical). Aliou Cissé a battu le rappel des troupes et pendant sept jours (du 7 au 14 juin), ils ont répété leurs gammes, peaufiné leurs automatismes et engrangé du rythme au gré des séances. Tout semble au beau fixe du côté des « Lions », si l’on en croit le capitaine Kalidou Koulibaly. Après un dernier galop à huis clos, hier, les « Lions » rejoignent Cotonou ce jeudi 15 juin. Ils effectueront, demain, vendredi 16 juin, veille du match contre le Bénin, prévu le samedi, 17 juin, à 19 heures, une séance d’entraînement au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou. Un match sans enjeu pour les protégés d’Aliou Cissé, déjà qualifiés et assurés de terminer à la première place du groupe L.
Son équipe déjà assurée de participer à une 17e phase finale de Can, Aliou Cissé tentera de poursuivre son parcours sans faute en éliminatoires et de décrocher une 21e victoire dans cette phase depuis qu’il a pris les rênes de la sélection en mars 2015. Le technicien avait, au début du regroupement, rappelé l’importance de cette confrontation contre le Bénin qui, avait-il noté, va permettre à son équipe de progresser.
Mais samedi, face au Bénin, Aliou Cissé devra faire sans Fodé Ballo-Touré (15 sélections). L’arrière gauche dont le dernier match avec les « Lions » date du 4 décembre 2022 contre l’Angleterre (victime d’une rupture de l’articulation acromio-claviculaire en janvier) avait déjà raté la double confrontation contre le Mozambique. Le milieu de terrain, Pape Matar Sarr (14 sélections), également ne sera pas de la partie.
Lors de la première confrontation entre les deux équipes, le 4 juin 2022, au stade Abdoulaye Wade, le Sénégal s’était imposé (3 – 1) grâce à un triplé de Sadio Mané. Après quatre journées, les « Guépards », à la faveur de leur victoire sur tapis vert contre le Rwanda (3 – 0), comptent quatre points au compteur et sont toujours en course pour la qualification. Et devant leur public, ils feront tout pour réaliser un résultat positif face aux champions d’Afrique.
Pour défier les « Lions », Gernot Rohr a fait appel à des cadres comme Steve Mounié, Stéphane Sessegnon, Saturnin Allagbé, Khaled Adenon. Devant son public, assure le technicien franco-allemand, son équipe n’aura pas le moindre complexe. Un faux pas ne condamnerait certainement pas son équipe, mais elle fera tout pour ne pas perdre face au Sénégal afin de garder intactes toutes ses chances lors de la rencontre décisive de l’ultime journée contre le Mozambique.
par Farid Bathily
LE SPORT COMME LEVIER DE SOFT POWER : LE NOUVEL AGENDA DE L'ARABIE SAOUDITE
La nation du golfe Arabique investit massivement pour attirer des icônes du football sur son territoire. Son intention sous-jacente est d'utiliser le sport comme moyen d'exercer une influence internationale
Le dimanche 4 juin 2023 a été marqué par l'annonce officielle du départ de l'attaquant vedette Karim Benzema du Real Madrid. Après 14 ans de loyauté au prestigieux club espagnol, le joueur français d'origine algérienne s'est engagé deux jours plus tard avec l'équipe saoudienne d'Al-Ittihad pour au moins deux saisons.
Ce transfert est l'un des plus notables de l'histoire du marché. Malgré ses 35 ans, Benzema, récipiendaire du Ballon d'or il y a six mois à peine, reste un attaquant de premier plan capable de se distinguer dans plusieurs grands championnats européens.
Le Real Madrid avait en effet l'intention de renouveler son contrat. Cependant, les arguments persuasifs de ses nouveaux employeurs ont pris le dessus. Al-Ittihad a offert à l'ex-international français un salaire annuel d'environ 200 millions d'euros, un niveau de rémunération qu'aucun club européen ne pouvait égaler.
Un essaim de stars
Les clubs saoudiens, quant à eux, n'ont aucun problème à débourser des sommes aussi astronomiques. Soutenus financièrement par l'État, ils participent à une course effrénée pour recruter les plus grandes stars du football mondial.
Ils ciblent principalement des joueurs dans la trentaine ayant une solide expérience au plus haut niveau et un palmarès qui enflamme les foules dans les stades. C'est dans ce contexte qu'Al-Nassr a signé le quintuple Ballon d'or Cristiano Ronaldo en janvier dernier pour un salaire annuel de 200 millions d'euros.
Des noms tels que N'Golo Kanté, champion du monde français, Riyad Mahrez, ancien Ballon d'or africain, et Luka Modric, vice-champion du monde croate en 2018, sont évoqués pour un transfert vers l'Arabie Saoudite. Lionel Messi, sextuple Ballon d'or, aurait pu suivre la même voie que Benzema s'il n'avait pas refusé une offre salariale de 400 millions d'euros par an d'Al Hilal pour finalement opter pour l'Inter Miami aux États-Unis.
Un outil de soft power
Officiellement, le régime saoudien, soutenu par une immense réserve pétrolière, vise à "créer des opportunités d'investissement, améliorer la santé publique et développer des infrastructures sportives" à travers cette stratégie agressive dans le football mondial.
Cependant, l'ambition du prince héritier Mohammed ben Salman dépasse largement cet objectif énoncé dans le plan "Vision 2030" du pays. Il s'agit pour la monarchie du Golfe, souvent critiquée pour son conservatisme et son bilan en matière de droits de l'homme, de s'ouvrir davantage à l'échelle internationale.
C'est la raison pour laquelle ses investissements englobent également la boxe, les courses automobiles et le golf. Cette stratégie rappelle celle mise en place par la Chine dans le football en 2016, mais qui a finalement échoué, en partie à cause de la crise du Covid.
LE BARCA VEUT MIKAYIL FAYE
Mikayil Ngor Faye sera d’ici très peu le 5ème Sénégalais à évoluer au Fc Barcelone. L’officialisation ne devrait pas tarder après qu’il a satisfait à la traditionnelle visite médicale d’après le journaliste italien Fabrizio Romano.
Mikayil Ngor Faye sera d’ici très peu le 5ème Sénégalais à évoluer au Fc Barcelone. L’officialisation ne devrait pas tarder après qu’il a satisfait à la traditionnelle visite médicale d’après le journaliste italien Fabrizio Romano. La durée du contrat et le montant de l’indemnité de transfert seront également dévoilés dans les prochaines heures.
Une nouvelle étape dans la carrière de cette pépite sénégalaise qui compte aux yeux du club blaugrana. D’après Romano, le Barça a fixé une clause libératoire de 400 millions d’euros (263 milliards FCFA). Un moyen de ferrer Mikayil mais aussi de confir- mer les bonnes intentions du board catalan qui compte sur lui pour les pro- chaines saisons. Avec le départ de Jordi Alba, le défenseur sénégalais pour- rait être un palliatif à Alejandro Baldé au poste de latéral gauche.
L’ancien pensionnaire de l’Institut Diambars aura l’opportunité de montrer ses preuves puisque Xavi a décidé de l’intégrer dans l’équipe A pour la tournée de pré-saison. Une occasion en or pour Mikayil Ngor Faye de taper dans son œil et réussir là où ses prédécesseurs (Diawandou Diagne, Moussa Wagué, Moussa Ndiaye, Alpha Dionkou) n’ont pas réussi.
FATMA SAMOURA QUITTE SES FONCTIONS DE SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE LA FIFA
La sénégalaise aura joué un rôle majeur dans la transformation de l’organisation et la restauration de sa crédibilité, tout en brisant de nombreuses barrières, renseigne la Fifa qui annonce son départ dans son site officiel
Après sept ans au sommet de l’instance dirigeante du football mondial, Fatma Samoura quitte, en décembre 2023, ses fonctions de Secrétaire Générale de la FIFA. La sénégalaise aura joué un rôle majeur dans la transformation de l’organisation et la restauration de sa crédibilité, tout en brisant de nombreuses barrières, renseigne la Fifa qui annonce son départ dans son site officiel. « Rejoindre la FIFA a été la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie », a-t-elle déclaré dans son message d’adieux adressé aux équipes de la Fifa et à son président, Gianni Infantino
« Je suis heureuse d’avoir dirigé une équipe aussi diverse. Je tiens tout d’abord à remercier Gianni Infantino de m’avoir offert cette incroyable opportunité. Il m’a accordé sa confiance et apporté un formidable soutien tout en faisant toujours preuve d’une grande compréhension. C’est formidable d’avoir pu travailler aux côtés de quelqu’un qui a véritablement transformé la FIFA. Aujourd’hui, notre instance est mieux dirigée, plus ouverte, plus fiable et plus transparente. Je quitterai la FIFA avec une grande fierté et le sentiment du devoir accompli », se réjouit la sénégalaise.
Première femme et première personne non européenne à diriger l’administration de la FIFA
« J’avais prévu d’annoncer d’abord cette nouvelle aux membres du Conseil de la FIFA, la semaine prochaine, mais mon poste a fait l’objet d’énormément de spéculations ces derniers mois. Aujourd’hui, je suis pleinement concentrée sur les préparatifs et la livraison de la Coupe du Monde Féminine, qui débutera prochainement en Australie et Nouvelle-Zélande. Je me réjouis de consacrer ces six prochains mois à la concrétisation des onze objectifs annoncés par le Président Infantino lors du Congrès de la FIFA tenu en mars dernier à Kigali. L’an prochain, j’aimerais passer plus de temps auprès de ma famille. Je suis tombée amoureuse du football à l’âge de huit ans et je suis honorée d’avoir pris part à cette aventure », ajoute-elle.
Première femme et première personne non européenne à diriger l’administration de la FIFA, Fatma Samoura a été une pionnière dès son arrivée à Zurich en mai 2016, renseigne la Fifa. En effet, peu après sa nomination par le Président Infantino, c’est sous son leadership que le football féminin a connu une croissance sans précédent. C’est d’ailleurs grâce à sa détermination que « les joueuses de la Coupe du Monde Féminine 2023 profiteront des mêmes conditions et niveaux de services que les joueurs ayant participé à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™ ».
Son œuvre pour la promotion du football féminin sera couronnée à l’occasion de cette édition à 32 équipes, « qui promet d’être la plus grande et la meilleure de l’histoire ». Celle-ci, « clôturera de la plus belle des manières le parcours de Fatma Samoura en tant que Secrétaire Générale lorsqu’elle quittera ses fonctions en décembre ».
Des nations unies à la FIFA
Arrivée à la FIFA après plus de deux décennies au service des Nations Unies, où elle aura accompli des missions dans sept pays d’Afrique, l’amour entre le football et Fatma Samoura s’est ravivé entre le Cameroun et Madagascar en passant par Djibouti, Tchad, Guinée, Niger et Nigeria. Dans ces régions où elle a travaillé, marquées par la guerre, la violence et le non-respect des droits des femmes, elle a souvent été impressionnée par la capacité unique du football à convaincre les belligérants de déposer leurs armes et à apporter de la joie aux peuples en souffrance. C’est ainsi qu’elle réalisé que le football était un langage universel.
À la Fifa, elle a apporté une profonde restructuration. Celle-ci s’est matérialisée par la nomination de deux Secrétaires généraux adjoints, la création d’une toute nouvelle division du Football féminin, l’institution d’une division Développement technique, la nomination d’un directeur Conformité et l’amélioration des nombreux programmes destinés aux 211 associations membres de la FIFA.
Le témoignage de Gianni
Le patron du football mondial tire son chapeau à sa « coéquipière » avec qui il formait un beau duo. « Je me sens à la fois privilégié et honoré d’avoir pu travailler avec une pionnière du monde du football », a déclaré Gianni Infantino, Président de la FIFA. « Dès que je l’ai rencontrée, j’ai su qu’elle accomplirait un travail remarquable parmi nous. Sa passion et son enthousiasme dans la conduite des réformes sont une grande source d’inspiration », témoigne-t-il.
« Fatma, poursuit Infantino, restera la première femme et la première personne africaine à occuper une si haute fonction à la FIFA. Nous respectons sa décision et la remercions pour son dévouement et son engagement en faveur du football. Fatma continuera à contribuer au développement du football et à véhiculer ses valeurs sociales à nos côtés ».