On aura beau le chasser, le racisme revient toujours au galop dans le sport. Cette année, il a encore pointé sa face hideuse sur les gymnases et stades du sport les plus populaires de la planète. Le cas Vinicius Jr, du nom de la star brésilienne du Réal de Madrid, qui a défrayé la chronique durant ces dernières semaines, est encore un exemple patent de ce fléau. Ce cas s’ajoute à la longue liste des «affaires» qui continuent depuis des années maintenant, à ébranler les «symboles» du football et saper l’esprit du sport. Les joueurs noirs africains paient depuis des années le plus lourd tribut. Plus que par le passé avec Kalidou Koulibaly, Eto’o ou Lukaku entre autres victimes, ce nouveau cas survenu dans le championnat espagnol a eu un écho mondial et suscité une indignation totale. Les réactions au plus haut lieu, notamment celles du président du Brésil, Lula, ainsi que des footballeurs comme Demba Ba, Eto’o, Drogba, traduisent le profond malaise qui s’est installé dans le monde du football et qui risque de saper ses fondements. Ce, en dépit des mesures mises en place actuellement par la FIFA ou encore par l’UEFA pour endiguer cette gangrène.
Insultes, cris de singe, jets de bananes sur des footballeurs de couleur. On croyait que de telles scènes racistes étaient à jamais bannies. Mais elles ont ressurgi de plus belle. Elles apparaissent dans des formes diverses, non seulement dans les stades, les gymnases mais elles prennent une amplitude sur les réseaux sociaux et les médias. Les insultes racistes proférées par le public du stade de Valence à l'encontre du Brésilien du Real Madrid, Vinicius Junior, ont eu un écho retentissant. Ce cas de racisme a défrayé la chronique durant ces dernières semaines en Liga espagnole, un des championnats européens les plus huppés. «Ce qu’ont gagné les racistes, c’est mon expulsion. Ce n’est pas du foot. C’est la Liga ! Ce n’était pas la première fois, ni la deuxième ni la troisième. Le racisme est normal en Liga. (…) Je suis vraiment triste. Le championnat qui appartenait autrefois à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano et Messi appartient aujourd’hui aux racistes», a regretté Vinicius Jr. Ces propos du jeune joueur brésilien sont assez révélateurs de l’ampleur du racisme dans le football et de la vive émotion qui s’est emparée dans le monde. Après le président de la fédération espagnole (RFEF), Luis Rubiales qui a admis que le football avait «un problème» de «racisme» dans son pays, l’affaire a eu un retentissement dans le monde au point de créer au plus haut sommet de l’Etat brésilien.
VAGUE D’INDIGNATIONS
«Il a été attaqué. On l’a traité de singe», s’est indigné le Président du Brésil, Lula pendant une conférence de presse à Hiroshima (Japon), à l’issue d’un sommet du G7 auquel il avait été invité. «Il est injuste qu’un pauvre garçon qui a si bien réussi dans la vie, qui est peut-être en passe de devenir le meilleur joueur du monde –il est certainement le meilleur du Real Madrid– se fasse insulter dans tous les stades où il joue», ajoute-t-il. Ses compatriotes dont l’international brésilien Richarlison, Ronaldo et l’icône de la musique Gilberto Gil ont tous exprimé sur les réseaux sociaux, leur solidarité à l’égard de Vinicius.
LE MESSAGE FORT DE DEMBA BA
L’ancien international sénégalais Demba Ba, à travers un fort message de soutien adressé au footballeur brésilien, traduit le sentiment et le profond malaise qui règnent dans le milieu du football. L’ancien attaquant des Lions assimile l’attitude du joueur du Réal à un manque de fermeté. «Si les joueurs et le personnel veulent arrêter un match de football, aucun arbitre sur terre ne peut l'empêcher. Il suffit de le faire. Courage, Vinicius Junior. Prends tes responsabilités jeune frère», conseillait l’ancien attaquant de Chelsea qui a un moment symbolisé le refus de céder à cette forme d’injustice. On se rappelle qu’en décembre 2020, lors de la 6ème journée de Ligue des champions entre Paris SG–Istanbul Başakşehir, Demba Ba était monté au créneau pour protester contre les propos jugés racistes d’un 4ème arbitre qui avait qualifié Pierre Webó, entraîneur-adjoint du club turc de «Noir (négru en roumain). Suffisant pour faire interrompre le match et le faire reprendre au lendemain.
KOULIBALY, ETO’O, NKONO, CES AUTRES VICTIMES AFRICAINES DE RACISME
L’affaire Vinicius réveille en même temps de mauvais souvenirs dans le monde du football. Les cas sont légion et démontrent avec force l’ancrage du fléau racisme dans le sport comme tout simplement dans les sociétés. Il faut souligner que l’affaire Vinicius n’est pas inédite en Liga espagnole. Avant le Brésilien, des affaires similaires de racisme ont touché au plus haut point les grands joueurs africains qui, sans conteste, continuent de payer un lourd tribut. Le cas plus récent est noté en 2020 avec l'international ghanéen de l'Athletic Bilbao, Inaki Williams qui a été victime de cris de singe du moment de son remplacement sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone après avoir déjà été victime d'insultes racistes à Gijon, en 2016. Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez allait condamner ces agissements. Marca, le quotidien le plus vendu d'Espagne, titrait en une "Nous sommes tous Williams : le racisme, ça suffit". D
eux supporters de l'Espanyol seront par la suite poursuivis devant la justice. Auparavant, en 2006 déjà, un grand joueur du championnat espagnol avait été la cible d’insultes racistes. Les cinq années passées par la légende camerounaise Samuel Eto'o au FC Barcelone (2004-2009) ont été jalonnées d'incidents racistes, comme lorsque l'attaquant lança le ballon vers le public de Getafe en 2004 après avoir été victime de cris de singe. Deux semaines plus tard, contre Albacete, Eto'o est à nouveau victime d'insultes racistes. En 2005, l'attaquant camerounais célèbre un but en parodiant un singe. Et en 2006, victime d'insultes racistes à Saragosse, Eto'o décide d'abandonner le terrain alors qu'il s'apprête à tirer un corner. "No juego mas !" ("Je ne joue plus !"), dit-il à l'arbitre, qui tente de le convaincre de répondre en restant sur le terrain. Après l'intervention de plusieurs personnes sur la pelouse, Eto'o revient sur ses pas et le match s'achève. Quelques jours plus tard, la fédération espagnole sanctionne le club du Real Saragosse d'une amende de 9 000 euros.
En Liga, ses compatriotes camerounais ont été au centre du racisme. C’est le cas de la légende du Cameroun, Thomas Nkono, quasi inconnu en Espagne à son arrivée à l'Espanyol Barcelone en 1982. Il a été victime d'insultes, de chants racistes et de jets de bananes au Camp Nou lors du derby face au Barça. Tout comme le successeur de Nkono à l'Espagnol Barcelone, Idriss Carlos Kameni a été à son tour la cible de cris de singe de la part d'une partie du public de Saragosse en 2004.
En Angleterre, le racisme refait surface de manière inattendue. La finale de l’Euro de football, disputée le 11 juillet 2021 à Londres, a donné lieu à des scènes chaotiques et occasionné une flambée d’attaques racistes envers trois joueurs anglais noirs. Buyako Saka, Jadon Sancho et Marcus Rashford, tous tireurs malheureux aux penalties perdus contre l’équipe d’Italie, ont subi de violentes attaques sur les réseaux sociaux. À Manchester, une fresque en l’honneur de Marcus Rashford, enfant de la ville, a également été vandalisée. Il faut souligner qu’en Angleterre, la lutte contre le racisme a été marquée dans ce pays par un vaste élan de solidarité au mouvement antiraciste «Black Lives Matter» avec l’agenouillement des joueurs avant chaque match. Le phénomène est devenu récurrent dans le football mondial et contre les footballeurs. Les derniers cas, ce sont les actes racistes qui ont visé Kalidou Koulibaly. Le capitaine des Lions a été la proie d’insultes racistes proférées par des supporteurs lombards lors d’une rencontre avec la Spal, au stade San Paolo de Naples en 2018. Carlo Ancelotti, l’actuel entraineur du Réal, alors entraîneur de Naples, avait pris l’une des réactions les mieux appropriées en annonçant que son équipe quitterait le terrain si le scénario devait se reproduire.
Le Français Blaise Matuidi en janvier 2018 ou le Ghanéen Sulley Muntari en mai 2017 n’ont pas été en reste et ont été la cible de hordes racistes en Série A italienne. Tout comme Raheem Sterling, l’international anglais d’origine jamaïcaine de Manchester City, qui a déjà été visé en 2018 par des remarques racistes et des chants antisémites de supporteurs de Chelsea. Le même phénomène a été aussi perceptible dans d’autres championnats et c’est toujours les joueurs noirs ou métis qui payent souvent le plus lourd tribut.
LA VOLONTE ET LES MESURES DE LA FIFA ET L’UEFA, PAS TOUJOURS DISSUASIVES
La recrudescence des actes racistes démontre à suffisance que le phénomène est têtu. Des nombreux observateurs qui évoluent dans le football mondial reproche encore le manque de volontarisme et qualifient les dispositions arrêtées jusqu’ici aussi bien par la FIFA que l’UEFA comme de simples «mesurettes».
Face à la résurgence du racisme dans les stades, l’UEFA avait pourtant réagi en prévoyant en 2009 une procédure en trois étapes pour arrêter un match. Elle allait de la mise en garde qui sera adressée au public, à la suspension du match pendant une certaine durée. Mais aussi, après consultation des responsables de la sécurité, d’un arrêt définitif si les comportements racistes persistent. Dans un tel cas, une défaite par forfait sera prononcée contre l’équipe responsable. Ce qui pourrait être le cas avec l’enquête lancée par parquet de Valence pour un «délit de haine» présumé concernant ces insultes proférées envers Vinicius. Sur ce même ordre d’idée, la police a d’ores et déjà annoncé l’arrestation de trois jeunes suspects. Aujourd’hui, des pays comme l’Angleterre font partie de ceux où le racisme est jugulé dans les stades les plus reculés ces dernières années, d’autres pays sont, note un article publié par le journal Le Monde, en train d’assainir ses tribunes, grâce à une politique offensive comprenant des sanctions judiciaires, des interdictions de stade et d’abonnement à l’encontre des individus reconnus coupables de racisme. Dans d’autres pays européens, le laxisme reste la règle. En Italie, la Fédération de football et la Ligue professionnelle sont, avance le même quotidien, réputées pour leur manque de sévérité.
En Europe de l’Est, la situation est encore plus inquiétante au vu du manque de système de vidéosurveillance dans les stades. Ce qui complique les possibilités de repérer, d’interpeller et de sanctionner les supporters qui se livrent à des actes racistes. Dans sa tentative d’endiguer le fléau, la FIFA, quant à elle, a multiplié une batterie de nouvelles mesures en 2013. Ses sanctions sont l’avertissement, l’amende et le huis clos pour une première infraction ou une infraction mineure. Pour une récidive ou une infraction grave, les sanctions prononcées sont la déduction de points, l’exclusion d’une compétition ou la relégation.
Dans le volet sanctions de la résolution, les dispositions de l’instance mondiale du foot concluent que toute personne (joueur, officiel, arbitre, etc.) commettant pareille infraction doit se voir infliger une suspension d’au moins cinq matches assortie d’une interdiction de stade. Dans la lutte contre le racisme, la Fifa a manifesté sa détermination en apportant son soutien et sensibiliser au mouvement "Black Lives Matter" suite à la mort atroce et pour des motifs racistes de l’Américain George Floyd. Le Président de l’instance mondiale, Gianni Infantino, s’était exprimé publiquement en déclarant que la FIFA en tant qu'organe directeur de ce sport, devait continuer à montrer la voie dans la lutte contre le racisme. «Aujourd'hui, et chaque jour, la FIFA et le football sont unis contre le racisme. Il n'y a pas de place pour la discrimination raciale dans le football ou dans la société. En tant qu'instance dirigeante du football mondial, la FIFA reconnaît et assume sa responsabilité de mener la lutte contre la discrimination».
PRESIDENCE FSBB, Me BABACAR NDIAYE DÉCROCHE SON TROISIÈME MANDAT
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange.
Le marathon électoral qui a débuté peu après 10 heures a pris fin à quelques minutes de 00 heures. 14 heures d’attente pour le dénouement d’une assemblée générale élective très attendu par la famille de la balle orange. La salle peu ventilée de l’unité africaine du Cices n’a pas aidé à calmer les ardeurs d’un monde du basketball sénégalais prompt à élire son prochain président pour les quatre prochaines années. Habitué de ce circuit, Me Seydou Diagne n’aura pas été débordé par les motions et a géré l’élection avec tact.
Ce long processus qui a finalement vu la consécration sans surprise de Me Babacar Ndiaye. L’adoption du rapport d’activités par 93 voix pour, 14 contre et 8 absentions puis celle du rapport financier, non sans des débats tendus, avec 90 voix pour, 14 contre et 9 abstentions donnaient les prémices d’une victoire de celui qui occupe le fauteuil de la Fsbb depuis 8 ans. Le président sortant glanera finalement 98 voix contre 42 pour son opposant et ancien compagnon au Dakar université club, Mamadou Pathé Keita. Un troisième mandat tant contestée mais qui a eu l’approbation de l’électorat de 118 votants.
Loin de la tension ambiante des dernières semaines et les échanges tendues quelques heures plutôt dans la salle à propos des fonds Covid et quelques « irrégularités » dans le bilan financier, les deux challengers se sont offerts une accolade sous les applaudissements de la salle. Drapé d’un grand boubou blanc, Pathé Keita quitta juste après la salle avec le sentiment du devoir accompli. Le président de Gba n’a pas voulu se prononcer et assure qu’il va se prononcer après concertation avec la base.
« On m’a traité de tous les noms… J’ai pardonné »
Au bord des larmes, Me Babacar Ndiaye n’a pas manqué de revenir sur les péripéties autour de cette AG et a tendu la main à ses opposants pour travailler au rayonnement du basketball sénégalais. « Je pardonne tous mes détracteurs. J’ai été le Sénégalais le plus diffamé, le plus calomnié pendant ces derniers mois. On m’a traité de tous les noms d’oiseau. On m’a même traité de voleur. Mais je n’ai jamais voulu répondre parce que j’étais sûr que la vérité finira par triompher. On doit savoir que les élections se gagnent sur le terrain, se rapprocher des clubs afin d’avoir leur confiance. C’est ce qui s’est passé. Je tends la main à Pathé (candidat malheureux) et à tout le monde pour qu’on travaille ensemble. C’est le développement du basket qui nous intéresse. Nous avons suffisamment parlé et il est le temps de travailler », soutient le président de la Fsbb.
Babacar Ndiaye en a profité pour annoncer que le premier chantier sera l’Afrobasket féminin dont le regroupement externe démarre le 10 juin prochain. L’heure est désormais au travail pour Me Babacar mais aussi les 31 membres du comité directeur, dont fait partie Gorgui Sy Dieng, qui ont également été élus ce samedi.
AL AHLY REMPORTE LA BAL 2023
Le club égyptien Al Ahly a remporté la troisième saison de la Basketball Africa League (BAL) en battant l’AS Douanes du Sénégal, samedi, à Kigali, samedi, par 80 points à 65.
Dakar, 27 mai (APS) – Le club égyptien Al Ahly a remporté la troisième saison de la Basketball Africa League (BAL) en battant l’AS Douanes du Sénégal, samedi, à Kigali, samedi, par 80 points à 65.
Le score était de 38 points à 33 à la mi-temps, mais les Egyptiens ont largement pris le dessus sur le club sénégalais durant le reste du temps.
BASKET - LE GRAND BAL DE L’AS DOUANES
Il faut être sacrément fort physiquement et mentalement pour se hisser en finale d’une compétition où on a débuté avec deux défaites de rang. L’As Douanes aura tout surmonté et tout balayé sur son passage sur ses trois dernières rencontres.
Il faut être sacrément fort physiquement et mentalement pour se hisser en finale d’une compétition où on a débuté avec deux défaites de rang. L’As Douanes aura tout surmonté et tout balayé sur son passage sur ses trois dernières rencontres de la Conférence Sahara et lors de ce Final 8 de Kigali. Après avoir fait tomber le Ferroviario Beira en quart puis l’ogre Petro de Luanda en demi, le champion du Sénégal ira à l’assaut d’Al Ahly d’Égypte dans une finale entre deux novices à ce stade de la compétition.
Les Gabelous ne sont plus qu’à une marche du précieux Graal, à 40 minutes d’entrer dans l’histoire du basketball sénégalais mais aussi africain. Ils devront puiser dans ce qui fait leur force, le jeu physique, une agressivité défensive, des picks and rolls efficaces mais aussi une bonne solidarité d’équipe. En cas de succès, l’As Douanes deviendra la première équipe masculine sénégalaise [club ou équipe nationale] à remporter un trophée continental en plus de deux décennies lorsque le Sénégal a remporté l’AfroBasket 1997 à Dakar.
Pabi Guèye, Meilleur coach de l’année
Artisan de cette campagne réussie, Mamadou Pabi Guèye a été élu Meilleur coach de cette saison 3 de la Bal. Une belle consécration pour le technicien sénégalais qui truste au sommet. « Je suis très content pour moi, pour mes joueurs et pour les techniciens sénégalais. Je suis fier de mes collègues techniciens. J’ai fait toutes mes classes au Sénégal. Ce trophée est celui de mes pairs au Sénégal. Cette distinction prouve qu’il y a de bons entraineurs au Sénégal et on n’a pas à envier qui que ce soit. »
Je n’aime pas trop parler de moi, mais je pense que depuis quelques années quand même je fais du bon travail avec l’AS Douanes. J’ai été 6 fois meilleur coach de la saison au Sénégal. C’est l’ensemble de ce travail qui est récompensé avec ce trophée que je dédie à mon défunt père, à ma mère, à mes enfants et à mon épouse qui ne me voit presque jamais. C’est également le trophée de tout le staff des Gabelous et au coach Parfait (Adjuvon, son adjoint) que je ne remercierais jamais assez », soutient Pabi Guèye. Une victoire devant Al Ahly viendrait agrémenter un parcours idyllique.
Excellent offensivement mais tout aussi impliqué défensivement, Jean Jacques Boissy figure dans le 5 des meilleurs défenseurs de la Ligue en compagnie de Childe Dunda (Petro Luanda), Samkelo Cele (Cape Town Tigers), Aliou Diarra (Stade Malien), Ater James Majok (Petro de Luanda). L’arrière sénégalais (28 points marqués en demi-finale) sera encore attendu ce samedi, avec Chris Crawford, pour être les artisans d’un sacre continental historique.
LES «CAFETEROS» AU MENU DES «LIONCEAUX»
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans
Les Cafétéros juniors de la Colombie seront aux menus des Lionceaux du Sénégal pour le compte de la 3ème journée du Groupe C de la 23ème édition de la Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. Surpris d’entrée et contraints au partage des points, les Lionceaux ont besoin d’un résultat positif devant le leader du groupe pour espérer prendre le bon wagon qui mène au deuxième tour de la compétition.
Les «Lionceaux» juniors du Sénégal affrontent, ce samedi 27 mai au stade Diégo Maradona (21h), la Colombie en match comptant pour la 3ème journée du Groupe C de la 23ème Coupe du monde des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Argentine. La défaite sera interdite pour les champions d’Afrique. Battus par le Japon sur la plus petite des marques lors de la journée d’ouverture du tournoi, accrochés encore lors de la deuxième journée par l’équipe Israël (1-1), les Lionceaux sont certes parvenus à rester dans la course pour le second tour, mais ils se sont davantage compliqués la tâche pour leur qualification.
Le sélectionneur Malick Daf le laisse entrevoir à travers son analyse après match et les regrets nourris après le précieux point récolté contre les cadets d’Israël. «En analysant le match, c’est nous qui avons perdu deux points. Nous avons raté trop d’occasions. Avec de la lucidité, nous aurions pu marquer des buts. Il faut avoir beaucoup de regrets, il y avait largement de la place pour s’imposer. C’est un match nul regrettable, car nous pouvions le gagner», a-t-il noté avant de poursuivre : «ce sont de jeunes joueurs, il ne faut pas les en vouloir. Il faut corriger et préparer ce dernier match qui sera comme une finale», a rassuré le technicien sénégalais. La mission des «Lions» ne sera pas facile pour ce troisième et ultime match de groupe les juniors sénégalais. D’autant plus qu’ils auront affaire à une sélection sud-américaine qui a déjà fait fortes impressions lors de ses deux premières sorties dans la poule C. Les Caféteros juniors de la Colombie ont tout bonnement réussi à survoler la phase de groupe en dominant l’équipe d’Israël (2-1) puis celle du Japon (2-1). Ce qui leur a permis de s’assurer de la place de leader de la poule C (6 pts) et de décrocher le premier ticket pour le second tour. Les protégés de Malick Daf sont dans l’obligation de sortir le grand jeu dans ce duel que l’on peut considérer comme celui de la dernière chance pour les champions d’Afrique en titre. La bande à Pape Demba Diop, Samba Diallo, Ibrahima Seck devront s’imposer à tout prix. Pour cela, elle doit impérativement faire preuve d’une plus grande efficacité et de réalisme devant la défense qui a déjà cédé à deux reprises. Une équipe colombienne doit encore défendre sa première place.
ME BABACAR NDIAYE ET PATHE KEÏTA SUR LA LIGNE DE FOND
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices.
La fédération sénégalaise de Basket va renouveler ses instances, à l’occasion de son assemblée générale élective organisée ce samedi 27 mai au Cices. A la tête depuis huit ans, le président sortant Babacar Ndiaye est candidat pour un 3ème mandat. Il fera face à Mamadou Keïta, président de Guédiawaye Academy mais aussi un des principaux animateurs de la Convergence pour le renouveau du basketball sénégalais (CRBS), une structure mise en place pour créer la rupture mais aussi pour donner un nouvel élan à la discipline.
La Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) renouvelle ses bases à l’occasion de l’Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 mai au Cices. Deux candidats seront en lice pour le poste de président et pour un mandat de quatre ans. En poste depuis 8 ans, le président sortant Me Babacar Ndiaye, est en ligne de fond et pour un troisième mandat. Il va briguer les suffrages des représentants des 110 clubs qui constituent le corps électoral avec l’ambition de battre le record d’Ibrahima Diagne qui a fait 8 ans. «Je serai ainsi le deuxième président derrière Abdoulaye Sèye qui compte 19 voire 20 ans», a déclaré Me Babacar Ndiaye. L’ancien président du Dakar Université club dit fonder sa candidature sur la volonté de maintenir les acquis des mandats précédents, de terminer les chantiers entamés et enfin «de rendre le produit du basket plus attractif», a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Il aura comme challenger Mamadou Keïta, dit Pathé. Un adversaire qui a déjà affiché ses ambitions dans le cadre de la Convergence pour le renouveau du basket-ball sénégalais (CRBS), une structure dont il a été président et principal animateur. L’actuel président de la Guédiawaye Academy entend ainsi donner un nouvel élan à la discipline en mettant à la disposition des Sénégalais un bon programme de relance.
«Cette candidature est une attente forte de tous les acteurs du basket-ball sénégalais. Elle se veut une candidature de rupture et de redressement du basket-ball sénégalais qui est en train de perdre progressivement son lustre d’antan», soutient-il, lors d’une récente sortie. Continuité ou rupture ? La balle reste dans le panier des électeurs
NOTRE GRAND CHALLENGE, C’EST DE RESTER SUR CETTE DYNAMIQUE VICTORIEUSE
Vainqueur des Jeux africains de Brazzaville en 2015, le coach Serigne Saliou Dia a remis ça le vendredi 19 mai en hissant la sélection U17 sur le toit du continent. Un sacre qui vient encore confirmer la belle embellie du football sénégalais.
Vainqueur des Jeux africains de Brazzaville en 2015, le coach Serigne Saliou Dia a remis ça le vendredi 19 mai en hissant la sélection U17 sur le toit du continent. Un sacre qui vient encore confirmer la belle embellie du football sénégalais. Pour le technicien, le Sénégal dispose d’un vivier de talents qui peuvent valoir de belles satisfactions. Aujourd’hui, explique le sélectionneur de l’équipe cadette, le grand challenge, c’est de rester sur cette dynamique victorieuse.
Comment avez-vous vécu le sacre de votre équipe à la Can ?
Je l’ai vécu avec beaucoup de fierté, avec un sentiment du devoir accompli. Quand on est investi d’une mission nationale, c’est toujours un lourd fardeau. Dieu merci, nous avons su relever le défi et décrocher cette première étoile pour le Sénégal dans la catégorie U17.
L’équipe du Sénégal n’avait jamais dépassé le premier tour de cette compétition. Peut-on considérer ce sacre comme une surprise ?
Ceux qui ne nous avaient jamais vus jouer peuvent peut-être considérer ce sacre comme une surprise, mais pour les observateurs qui nous ont vus jouer, ce n’en est pas une. Nous avons réussi à mettre en place une équipe compétitive, qui s’est bonifiée d’entraînement à entraînement et de match en match. Notre modèle de jeu demandait un peu de temps en sectoriel, intersectoriel et groupal et finalement, la mayonnaise a bien pris, la preuve par ce sacre qui a couronné le parcours exceptionnel des «Lionceaux».
À quel moment avez-vous vraiment senti que votre équipe était sur la bonne voie pour remporter le titre ?
Nous étions partis en Algérie avec beaucoup d’ambition. Tous les matches étaient des finales pour nous. Tel était notre credo. C’est pour cela d’ailleurs que les jeunes se sont battus et se sont donnés à fond sur tous les ballons. Chaque match nous permettait de progresser et d’acquérir un capital expérience qui nous a permis d’aller jusqu’au bout. Et tout cet effort a fini par payer.
Après Aliou Cissé, Pape Bouna Thiaw et tout récemment Malick Daf, vous étiez très attendu. Aviez-vous fait de ce sacre un objectif personnel ?
Pas du tout et je crois l’avoir dit et redit. J’ai gagné avant tout le monde un titre continental. C’était aux Jeux africains de Brazzaville en 2015. Et les U17 ne sont pas des U20 ni U23. L’accent devait être mis sur la formation, le développement personnel de ces jeunes pousses qui ont un rythme de vie différent des seniors, qui ont des caractéristiques psychologiques différentes des adultes. Donc, l’accent devrait être mis sur l’installation d’aptitudes, mais surtout d’attitudes pour faire face et nous avions commis un préparateur mental pour cela. Notre objectif était surtout que les gosses continuent à progresser et les résultats viendront naturellement. C’est ce qui est arrivé au soir du 19 mai dernier.
Qu’est-ce qui, selon vous, a fait la différence ?
La différence s’est faite dans les attitudes de jeu, cette foi en ce que nous faisions. Il y a aussi ce pressing constant, ce contre-pressing, cette volonté de partir toujours de derrière, le tout couronné par un mental de roc et de ne jamais lâcher, de jouer avec beaucoup d’intensité.
Sur le plan mental, on a vu que vos joueurs étaient bien armés. Ils l’ont prouvé contre le Burkina Faso en demi et le Maroc en finale. Quel discours leur avez-vous tenu ?
Effectivement, nous étions très bien armés sur le plan mental. Nous avons travaillé avec un préparateur mental qui était à Dakar Sacré-Cœur, qui essayait d’initier les gosses sur ces aspects. Dans notre modèle de jeu, nous avons plus ou moins privilégié le travail technico-tactique. Nous avons aussi travaillé sur des buts en handicap, sur des infériorités numériques pour obliger les joueurs à puiser au fond d’eux-mêmes, à ne jamais lâcher, pour essayer d’avoir ces solutions dans la douleur, dans la sueur. Je pense que nous étions bien armés sur ce plan. C’était tout un travail en amont, avec de bons contenus d’entraînement. L’autre aspect, c’est la visualisation. Avec les supports visuels, nous avons également fait progresser les jeunes sur ces différents domaines.
Aujourd’hui, la petite catégorie se porte très bien. Qu’est-ce qu’il faut, à votre avis, pour maintenir ces performances dans la durée ?
Pour maintenir la petite catégorie dans cette dynamique, il faut continuer le travail enclenché. Arriver au sommet c’est facile, mais s’y maintenir est le plus difficile. Il faut renforcer le travail fait au niveau des U13 et U15, avoir une bonne base pour donner un peu plus de matches à ces jeunes. De même, il faut organiser régulièrement ces phases nationales où on devra plus ou moins prendre les meilleurs et mettre en place cette école fédérale. Ça permettra de regrouper les meilleurs jeunes joueurs qui pourront aller à l’école et s’entraîner ensemble. Ils vont grandir ensemble et auront une équipe de rêve. Il faudra initier le championnat national des U17 qui permettra aux équipes de se rencontrer, de sorte à donner plus de matches à ces jeunes, parce qu’il y a des zones où ils ne jouent que trois ou quatre matches. Ce ne sont pas des choses qui vont de pair avec le haut niveau. Les clubs devront également aller vers la mise en place d’académies. C’est le seul salut pour continuer à gagner, mettre en place un championnat national, prendre les meilleurs et les mettre dans une école fédérale et jouer un peu plus en catégorie U17 et U20, parce que beaucoup partent sans jouer le maximum de matches, ce qui les expose à des blessures ou à des contreperformances.
Quelle a été votre plus grande satisfaction lors de ce tournoi ?
Au-delà du sacre, ma plus grande satisfaction reste la compréhension du jeu qu’avaient les gosses, cette culture tactique et surtout cette foi en ce que nous faisions. Parce qu’ils y ont cru jusqu’au bout et la récompense était au rendez-vous.
Comment analysez-vous l’embellie du football sénégalais ?
L’embellie est exceptionnelle. En un temps si court, le Sénégal a réussi à remporter six trophées continentaux, ce n’est pas donné. C’est inédit en Afrique et tout le monde nous envie, parce que le Sénégal est au firmament de son art. Cela est dû à beaucoup de facteurs. Tous ces facteurs font aujourd’hui que le Sénégal est en train de surfer dans la vague du succès. Le grand challenge, c’est de rester sur cette dynamique victorieuse.
Aujourd’hui, l’expertise locale a fait ses preuves. Qu’est-ce qu’il faut pour maintenir cette dynamique ?
L’expertise locale a toujours été là avec Lamine Dieng et les autres. Nous avons toujours fait des stages avec des entraîneurs européens et ils n’ont jamais été devant nous. Maintenant, nos dirigeants font de plus en plus confiance à l’expertise locale ; les tendances sont inversées. Les entraîneurs locaux sont en train de montrer qu’ils sont capables de faire des choses extraordinaires, qui sont au diapason de ce qui se passe au haut niveau. Il va falloir les accompagner, les couver, les doter d’expérience, leur permettre d’aller tout le temps dans les clubs pour superviser les jeunes qui demeurent les espoirs des équipes nationales et les aider à grandir. Si les dirigeants font tout cela, l’expertise locale pourra être au summum de son art et nous valoir beaucoup de satisfactions.
Qu’est-ce qu’il faut, à votre avis, pour que tous ces jeunes qui ont porté les différentes sélections nationales soient un vivier pour l’équipe A ?
Ce n’est pas très compliqué. Ces jeunes joueurs peuvent assurer la continuité de l’excellence au niveau supérieur. Il suffit d’avoir un lien entre toutes les sélections nationales ; que ce soit entre U15 et U17, U17 et U20 et U23. Elles doivent travailler régulièrement ensemble. Si nous y parvenons, nous aurons des jeunes qui savent ce que représente vraiment le maillot national. Tout joueur rêve d’éclore sur le plan international. Nous ne pourrons donc pas retenir les garçons qui ont l’âge de quitter parce qu’ils aspirent tous à devenir des professionnels. Ce que nous devons faire, c’est avoir un officier qui va les suivre de sorte qu’ils puissent, chaque fois que l’équipe nationale a besoin d’eux, répondre présents et venir représenter dignement le Sénégal.
Après la Can, le Sénégal sera très attendu à la prochaine Coupe du monde de la catégorie. N’est-ce pas là un autre gros challenge ?
Le charme du football, c’est les challenges, la capacité du groupe à se surpasser, à tout faire pour surmonter ces challenges. Cette Coupe du monde U17 sera la deuxième du Sénégal après l’édition de 2017, au Brésil. Avec ce sacre, nous sommes déjà une victime désignée. Il va falloir, comme la forte mentalité nous a animés durant toute la Coupe d’Afrique, prendre les matches un à un, les jouer tous comme des finales et se faire plaisir. Nous devons rester fidèles à ce que nous sommes en train de faire ; même si le niveau est différent entre l’Afrique et l’Europe. La chance, c’est que nous avons beaucoup d’expérience par rapport à ces genres de compétition. Je pense que si nous ne dérogeons pas à ce que nous sommes en train de faire, cela pourra nous valoir d’autres satisfactions.
Après les Jeux africains de Brazzaville en 2015 et le tournoi Ufoa A en 2019, vous remportez la Can U17. Est-ce qu’on peut aujourd’hui dire que Serigne Saliou Dia est un coach comblé ?
Il faut le reconnaître, je suis très comblé dans la mesure où dans toutes les missions où nous sommes investis pour notre pays, le Sénégal, nous essayons d’être à la hauteur, de le servir dignement, de décrocher cette médaille qui lui permette d’inscrire son nom dans les annales du football. C’est cela l’objectif de tout entraîneur. Nous sommes dans cette direction et nous allons continuer à y être. L’objectif, c’est que les Sénégalais soient contents, qu’ils puissent s’identifier à cette équipe et avec les U17, c’est ce qui m’a le plus surpris. Ils ont aimé cette équipe, se sont identifiés à elle. C’est pour cette raison que j’ai dit aux jeunes que nous n’avions pas le droit de les décevoir ; que nous devions continuer sur cette dynamique pour donner plus de raisons aux Sénégalais à soutenir cette équipe. Ils ont bien compris la leçon en s’adjugeant le trophée continental.
Quelles sont les perspectives ?
Les perspectives sont nombreuses. Nous avons en ligne de mire la Coupe du monde qui se jouera à partir du mois de novembre prochain. Il nous faut une excellente préparation, mais aussi avoir la possibilité d’aller jouer des tournois en Europe. Le grand challenge, c’est que les gosses puissent s’adapter aux conditions climatiques, parce que le plus grand problème avec ces jeunes, c’est qu’ils ne sont jamais sortis. On a un vivier de talents qui peuvent valoir au Sénégal de belles satisfactions. Il suffit juste de bien les encadrer.
L’AS DOUANES S’OFFRE SA PREMIERE FINALE !
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. (86-92)
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Dans le sillage de Jean Jacques Boissy, les champions du Sénégal se sont imposés sur la marque de (92 à 86). Les «Gabelous» retrouveront samedi, en finale, les Egyptiens de Al Ahly qui a réussi à dominer le Stade Maliens sur la marque de 78 à 73.
L’As Douanes à répondu présent à la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en remportant hier, mercredi 24 mai 2023, au Kigali Arena, la demi-finale qui l’a opposé à l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Les «Gabelous» se sont imposés sur la marque de 92 à 86, au bout d'un match très disputée de bout en bout. Les hommes de Mamadou Guèye ‘’Pa Bi’’, qui ont dû s’arracher lors de la conférence Sahara de Dakar, en se qualifiant dans le «Finale 8» à Kigali, ont mis la gomme pour épingler le quart de finale, devant les Mozambicans de CF Beira, avant d’assurer le ticket pour la finale.
Sous la houlette de Marcus Crawford et surtout d’un Jean Jacques Boissy, d’un grand soir et auteur de 28 points, les «Gabelous» ont su hausser le ton pour exercer leur domination sur un adversaire qui s’est montré invincible jusqu’ici dans la compétition. Forts d’une avance de 4 points (45-49) à la mi-temps, les «Gabelous» ont réussi à maitriser leur adversaire. Malgré la révolte angolaise dans le dernier quart temps, ils s’adosseront sur leur solidité défensive et surtout l’efficacité dans les tirs primés pour maintenir leur avance et la garder jusqu’au coup de gong final.
Après une place de quart de finaliste, lors de sa première participation en 2021, les champions du Sénégal vont ainsi disputer la première finale de leur histoire dans la Basketball Africa League. Ce sera face aux Egyptiens de Al Ahly qui sont sortis vainqueur de l’autre demi-finale face au Stade Malien (78-73).
LES CONSEILS DE MOUHAMED NDAO «TYSON»
L’audience des lutteurs au Palais de la République continue de susciter des vagues de contestations. Certains lutteurs dits «VIP», qui auraient reçu de l’argent du Président Macky Sall, avaient décidé de donner des consignes de vote à leurs supporters
L’ancien «Roi» des arènes, Mouhamed Ndao «Tyson», s’est prononcé sur le différend qui oppose les lutteurs à leurs contempteurs après l’audience accordée au monde de la lutte par le chef de l’État. Sans mâcher ses mots, Tyson a conseillé à ses cadets de bien sauvegarder l’héritage laissé par les anciens.
L’audience controversée des lutteurs au Palais de la République continue de susciter des vagues de contestations. Certains lutteurs dits «VIP», qui auraient reçu de l’argent du Président Macky Sall, avaient décidé de donner des consignes de vote à leurs supporters.
En effet, certains ont appelé à voter pour Macky Sall lors de la prochaine consultation électorale de 2024 afin de lui permettre de continuer à travailler pour le pays. Cet appel n’a pas été du goût d’autres lutteurs qui sont pour qu’on laisse tranquille les supporters.
Pour cette dernière catégorie, les supporters des lutteurs sont de diverses chapelles politiques. Les inviter à voter pour Macky Sall serait synonyme d’insultes à leur conscience. Beaucoup de pratiquants de cette discipline sportive traditionnelle croient qu’une frange des lutteurs VIP est en train de politiser leur association à leur profit.
Face aux deux camps opposés, Mouhamed Ndao «Tyson» s’est prononcé en marge de la cérémonie de présentation de condoléances suite au rappel à Dieu d’El Hadj Allé Ndiaye pour leur prodiguer des conseils.
A en croire l’ex Roi des arènes, il est mal placé aujourd’hui pour en parler pour principalement deux raisons: il n’est plus lutteur en activité en plus de ne pas être membre du Cng. « Cependant, si je peux me permettre un conseil, c’est qu’il faut qu’ils sachent qu’on leur a laissés un héritage. C’est à eux de le gérer d’une manière positive comme négative. Cela leur incombe. Les générations de lutteurs passent. On leur a laissé un legs comme nos prédécesseurs l’avaient fait pour nous» a-t-il révélé.
Poursuivant, il les a invités à méditer les sages pensés de cet érudit de la confrérie tidjane, El hadj Ibou Sakho. Lequel disait qu’il est indispensable de savoir ce que l’on possède.
Interrogé sur le culte de la paix, Mouhamed Ndao « Tyson» soutient: «Boulfale» n’a jamais été une écurie, mais il est une philosophie de la vie, un comportement. L’écurie a une durée mais la philosophie est comme une pensée. On ne peut pas l’arrêter (...) il faut avoir un tout pour faire un monde. Si on se respecte tout sera possible.» a conclu Tyson.
L’IMPERATIF DE VICTOIRE DES LIONCEAUX
Les Lionceaux du Sénégal effectuent leur deuxième sortie dans cette Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine, ce mercredi
Surpris d'entrée face par les Petits Samouraïs Bleus du Japon (0-1) en match d’ouverture du groupe C, les Lionceaux du Sénégal effectuent leur deuxième sortie dans cette Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine. Ce sera face à l'équipe d'Israël, qui a également perdu d’entrée contre la Colombie (1-2). Les champions d’Afrique en titre ont une obligation de victoire pour espérer poursuivre l’aventure.
L ’équipe du Sénégal affronte ce mercredi 24 mai au stade Diego Armando Maradona, celle d’Israël en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe du monde U20 qui se joue en Argentine. Cueillis à froid les Samouraïs bleus du Japon ( 1-0) lors de leur entrée en lice contre, les Lionceaux ont un besoin impérieux de s’imposer pour se relancer dans la course et espérer se qualifier au second tour. Ce sera face à un adversaire qui a également raté son entrée avec une défaite face à la Colombie (2-1).
Des cadets israeliens qui ont d’ailleurs fini la rencontre avec quelques regrets pour avoir réussi à mener au score et ensuite de se faire remonter par les Colombiens. Si l’étape des quarts des finale est bien accessible, les champions d’Afrique en titre qui occupent la dernière place de la poule C, derrière la Colombie (1er, 3 pts), le Japon (2e, 3 pts) et Israël (3e, 0 pt), devront hausser le niveau. Autrement dit, les protégés du coach Malick Daf sont appelés à gommer les nombreux impairs ou errements qui ont dû leur coûter chers face à leurs coriaces adversaires du Japon.
Au regard de leur manque de réalisme noté devant les buts, les coéquipiers de Mamadou Lamine Camara et Pape Demba Diop devront surtout affiner au mieux leur stratégie défensive mais également retrouver plus d’efficacité dans leur phase offensive. Une victoire permettra ainsi à la bande du capitaine Samba Diallo de poursuivre la bonne dynamique main tenue jusqu’ici par les différentes sélections juniors au Mondial de la catégorie qui se sont toujours hissés au second tour. Demi-finalistes lors de leur première participation lors de la coupe du monde 2015, menés en Nouvelle Zélande sous la conduite de feu Joseph Koto, les cadets sénégalais avaient ensuite réussi à atteindre les huitièmes de finale lors du mondial qui s’est déroulé en République Corée. La dernière campagne au Mondial a été disputée en 2019 en Pologne avec au finish une place de quart de finaliste pour cette sélection coachée alors par Youssoupha Dabo.
MALICK DAF, COACH DES LIONCEAUX : «On verra un autre Sénégal contre l’Israël»
«Nous avons perdu notre premier match contre Japon (0- 1). Ça a été un très bon match, un très bon contenu. Malheureusement, c'est l'entame de match qu'on a ratée. On a pris un but d'entrée de jeu. Après, l'équipe est revenue. Dommage pour nous, on a raté un nombre incalculable d'occasions. On n'est pas arrivé à inscrire un but. Toutefois, tout ça c'est derrière nous. Maintenant, c'est un autre match dans un autre contexte contre l'Israël. L'équipe d’Israël a également perdu contre la Colombie (1-2). Et pourtant, ils ont donné une bonne impression».
«UNE POULE ÉQUILIBRÉE»
«C'est une poule équilibrée. Maintenant, nous avons la chance de jouer contre l'Israël. Il n'y a pas mille solutions, il faut tout faire pour gagner. On est préparés pour ça. Même si contre le Japon l'équipe n'a pas démérité. Elle n'a jamais baissé les bras. On s’est créés plus d'occasions que le Japon. Toutefois, on a manqué de lucidité. On reste focus sur le match contre l'Israël. Nous ferons tout notre possible pour gagner ce match et se replacer». «C'est ce match contre l’Israël qui est important. L'autre match (face à la Colombie) n'est pas encore à l’ordre du jour. Donc, il faut tout faire pour gagner ce match. Et après, s’il plait au Bon Dieu, on aura e temps de parler du dernier match. On a eu des regrets après le premier match. On a gâché beaucoup d’occasions. Cela peut s'expliquer par la jeunesse des joueurs. On a confondu vitesse et précipitation. On en a discuté et apporté les correctifs nécessaires. On verra un autre Sénégal demain (ce mercredi, Ndlr). Parce que les matchs se suivent, mais ne se ressemblent jamais. On va jouer pour gagner. Les gosses sont prêts pour ça».