iGFM (Dakar) Didier Deschamps va passer la main à la tête des Bleus en 2026. Mais la course à sa succession est d’ores et déjà lancée.
En juillet 2012, Didier Deschamps est devenu le nouveau sélectionneur de l’équipe de France. L’ancien coach de l’AS Monaco et de l’OM avait signé un contrat de deux ans à l’époque. Mais son travail à la tête des Tricolores a vite été salué et il a été prolongé à de nombreuses reprises, détenant ainsi un record de longévité à son poste en France. Après des années de bons et loyaux services, DD a décidé de dire stop comme il l’a expliqué ce mercredi à LCI et TF1. «Je suis là depuis 2012. Je suis prévu jusqu’en 2026, la prochaine Coupe du monde, mais ça s’arrêtera là parce qu’il le faut à un moment. Dans ma tête, c’est bien clair.»
Zidane, le favori ?
Puis, il a expliqué son choix : «j’ai fait mon temps avec la même envie, la même passion pour maintenir l’équipe de France au plus haut niveau. On n’a jamais envie que ça s’arrête quand c’est une belle chose. Après, il faut savoir dire stop. Il y a une vie après. Je ne sais pas ce qu’elle sera mais elle sera très bien aussi.» Il y aura aussi une vie après Deschamps pour les Bleus. La Fédération Française de Football va avoir un an et demi pour préparer la succession de DD. Interrogé par L’Equipe sur le sujet, Philippe Diallo a été clair. Il ne pense pas encore à cela pour le moment.
«Je verrai. Je veux que Didier travaille dans la sérénité. Nous avons des échéances importantes», a-t-il avoué. Malgré tout, un nom est déjà sur toutes les lèvres concernant le poste de sélectionneur. Il l’est même depuis des années. Celui de Zinedine Zidane (52 ans). Depuis son départ du Real Madrid en 2021, le technicien français est régulièrement lié aux Bleus. Il ne s’en est pas caché, ce poste l’intéresse. « Avec les Bleus, ce n’est pas fini. J’en ai envie, bien sûr. Je le serai, je l’espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France. J’ai connu cette équipe de France en tant que joueur. Et c’est la plus belle des choses qui me soient arrivées !»
Henry en outsider
Avec le prochain départ de DD, l’option Zizou est plus que jamais envisageable. Libre, l’ancien milieu rêve de diriger la France. Seul un retour au Real Madrid pourrait éventuellement le détourner de son chemin. Mais rien n’est encore fait. Philippe Diallo a confié à son sujet : «il est l’un des monuments du football français et du football mondial. C’est lui qui a contribué à cette première étoile sur notre maillot. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. J’ai vu qu’il avait eu des résultats de très grande qualité avec le Real Madrid. Il a déjà remporté le plus beau des trophées, la Ligue des champions, à plusieurs reprises. Donc, il a démontré là aussi l’étendue de son talent.»
Hormis Zidane, le nom de Thierry Henry (47 ans) est avancé par plusieurs médias, dont L’Equipe. L’ancien attaquant a fait ses preuves avec les Espoirs et l’équipe de France U23, qu’il a mené en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une sélection avec laquelle il a décroché une belle médaille d’argent. Mais son départ surprise peut jouer contre lui puisque la FFF comptait sur lui. Malgré tout, Henry, qui est libre, reste un candidat à la succession de Deschamps. Ensuite, il n’y a pas forcément grand monde qui se détache parmi les techniciens français. Et on n’imagine pas la Fédération Française de Football miser sur un entraîneur étranger, comme a pu le faire récemment l’Angleterre avec Thomas Tuchel. A priori, on se dirige donc vers un duel entre Zidane et Henry.
LA CAF AUGMENTE DE 75% LA DOTATION FINANCIERE DU VAINQUEUR ET REVALORISE LA DOTATION DU TOURNOI DE 32%
L a Confédération Africaine de Football ("CAF") a annoncé que la dotation financière du vainqueur du Championnat d'Afrique des Nations CAF ("CHAN") Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté de 75%.
L a Confédération Africaine de Football ("CAF") a annoncé que la dotation financière du vainqueur du Championnat d'Afrique des Nations CAF ("CHAN") Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté de 75%. Le vainqueur de cette édition recevra 3,5 millions de dollars US (plus de 2 milliards de F CFA).
La CAF a également annoncé que la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 a été augmenté à 10,4 millions de dollars (plus de 6 milliards F CFA), soit une revalorisation de 32%.
Le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : "Le CHAN 2024 qui aura lieu au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda nous rend enthousiastes et nous avons décide d'augmenter de manière significative la dotation financière pour le vainqueur à 3,5 millions USD, ce qui représente une revalorisation de 75%. Nous avons également augmenté la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 à 10,4 millions de dollars, soit une augmentation de 32%.
Le CHAN est une compétition importante pour le développement et la croissance des joueurs de football basés en Afrique et contribuera de manière significative à la compétitivité mondiale du football africain et des compétitions de la CAF. Cette compétition fait partie de notre stratégie d'investissement dans le football africain et de le rendre attrayant pour les fans de football, les téléspectateurs, les sponsors, les partenaires et les autres parties prenantes en Afrique et dans le monde entier."
Le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 débutera le samedi 1er février 2025 et la finale aura lieu le vendredi 28 février 2025.
Les 17 pays suivants se sont déjà qualifiés pour le CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.
Deux autres pays participeront également au CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 après s'être qualifiés à l'issue des matches restants.
ASSANE DIAO QUITTE LE REAL BETIS ET SIGNE OFFICIELLEMENT A COME !
Assane Diao n’est plus un joueur du Real Betis. Le jeune prodige sénégalo-espagnol de 19 ans s’en va en Serie A italienne où il s’engage avec la formation de Côme.
Assane Diao n’est plus un joueur du Real Betis. Le jeune prodige sénégalo-espagnol de 19 ans s’en va en Serie A italienne où il s’engage avec la formation de Côme.
Assane Diao est arrivé en Italie, ce lundi. Comme annoncé relayé la semaine dernière, le jeune attaquant sénégalo-espagnol s’est engagé avec le Côme. La formation entraînée par l’Espagnol Ces Fábregas, ancien milieu de terrain du FC Barcelone et d’Arsenal, a posté une vidéo sur ses réseaux sociaux pour officialiser l’arrivée du natif de Ndongane en provenance du Real Betis qui a aussi officialisé la nouvelle.
Alors qu’il était sous contrat avec le club andalou jusqu’en 2027, Assane Diao s’engage avec Côme jusqu’en juin 2029 et devient la deuxième recrue estivale de l’actuel 16e de Serie A, après l’arrivée du gardien de but français Jean Butez (29 ans) en provenance du Royal Antwerp. Le montant de la transaction de Diao est de 12 millions d’euros. Il quitte le Real Betis après 47 matchs, pour 6 buts et 3 passes décisives.
Assane, formé chez les pensionnaires du Stade Benito-Villamarín, a lâché ses premiers mots en que joueur de Côme. « Je suis très heureux d’être ici et de faire partie de la famille de Como 1907. J’ai hâte de commencer et de donner beaucoup de joie aux supporters ! J’ai parlé plusieurs fois avec Cesc Fabregas, nous avons discuté et il m’a parlé du projet du club. Je suis très excité et j’ai hâte de monter sur le terrain !»
SOULEYMANE DIALLO DEROULE LE PLAN DE RECONQUETE
L’équipe locale du Sénégal affûte ses armes pour la défense de son titre au 8eme championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévu du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
L’équipe locale du Sénégal affûte ses armes pour la défense de son titre au 8eme championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévu du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Le sélectionneur des Lions locaux Souleymane Diallo a déjà engagé depuis lundi 6 janvier le regroupement et le plan d’actions proposé par la direction technique nationale (DTN) aux différentes sélections pour la reconquête des titres africains. En attendant, le tirage au sort du 15 janvier prochain pour connaitre ses futurs adversaires et de choisir en fonction d’eux les prochains matchs amicaux ;
Les « Lions » locaux ont engagé leur plan d’action proposé par la direction technique nationale en vue de la reconquête des titres africains glanés par les différentes sélections. Quelques jours après sa qualification à la 8e édition du championnat d’Afrique des nations prévu du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, le sélectionneur Souleymane Diallo a sonné ce lundi 6 décembre, le grand rassemblement pour un stage fermé. Champion en titre après sa victoire lors de la dernière édition en Algérie, le Sénégal, aura pour objectif de remporter un deuxième trophée consécutif. « On a repris l’entraînement pour préparer le Chan. Nous allons arrêter le regroupement ce jeudi (aujourd’hui, Ndlr) pour mettre les joueurs à la disposition de leurs clubs. On va reprendre le 13 janvier pour poursuivre notre plan d’actions que l’on a partagé lors de ce conclave », a-t-il souligné ;
« La réunion de la Direction technique est venue à son heure et nous a permis de revenir sur nos préparations et surtout présenter nos plans d’actions pour les compétitions à venir. Chaque membre du staff a fait un exposé de son travail. Cela permettra aux attelages de s’inspirer, d’avoir la même orientation, aux membres des staffs de se rencontrer. Le plus important est le planning des plans d’actions afin de mieux appréhender les compétitions à venir », a-t-il poursuivi.
Les Lions locaux seront édifiés sur leurs prochains adversaires de groupe le 15 janvier au cours du tirage au sort de la compétition. « Heureusement pour nous, nous déroulons notre plan d’action que nous avons proposé depuis longtemps. Notre seul souci c’est d’identifier à temps nos futurs adversaires afin de choisir en fonction d’eux les matchs amicaux. Mais on sait que l’on a va en Afrique et il y a des principes généraux pour le football africain. Il faut se baser sur ces principes pour appréhender la compétition », confie le technicien sénégalais. En plus des trois pays organisateurs (Kenya, Tanzanie et Ouganda), le Championnat d'Afrique des nations regroupera le Sénégal, la RDC, le Nigéria, le Burkina Faso, la Mauritanie, la Centrafrique, Maroc, Guinée, Zambie, Madagascar, Rwanda, Soudan, Congo, Angola et le Niger.
PLUSIEURS JOUEURS DE LA SELECTION U20 EN PARTANCE POUR L’EUROPE
A quelques mois de la Coupe d’Afrique des nations U20, prévue en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18 mai 2025, la sélection dirigée par Serigne Saliou Dia doit faire face à une vague de départs de plusieurs joueurs vers l’Europe.
A quelques mois de la Coupe d’Afrique des nations U20, prévue en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18 mai 2025, la sélection dirigée par Serigne Saliou Dia doit faire face à une vague de départs de plusieurs joueurs vers l’Europe.
Selon nos informations, entre 7 et 8 joueurs de la sélection nationale U20, ayant qualifié le Sénégal pour la prochaine Can de cette catégorie, devraient prochainement s’engager avec des clubs européens. Parmi eux, Yaya Diémé, pépite de Diambars, est en passe de rejoindre le Racing Club de Strasbourg, où il suivra les traces de Daouda Diong, déjà intégré dans l’équipe professionnelle du club alsacien. Un autre transfert est celui de Mamadou Gningue, le joueur de l’Espoir de Guédiawaye, qui a récemment quitté le Sénégal pour un club européen dont l’identité reste à confirmer.
Ces départs, bien que bénéfiques pour l’avenir de ces joueurs, posent un véritable défi au staff technique de l’Equipe nationale, qui doit ajuster ses plans en conséquence. Le sélectionneur Serigne Saliou Dia a confirmé ces départs au micro de Wiwsport tout en affichant une certaine sérénité face à cette situation. «C’est un grand défi, mais nous nous y sommes préparés en conséquence. C’est vrai que cela peut handicaper notre préparation, mais nous avons l’habitude de gérer ce genre de situation. La sélection est ouverte à tout le monde et le Sénégal possède un vivier de talents inépuisable. Nous comptons également sur certains joueurs expatriés», a déclaré le technicien sénégalais.
SI NOUS VOULONS PASSER LE SECOND TOUR, IL FAUT ABSOLUMENT GAGNER CONTRE ASEC MIMOSAS
L’entraîneur Malick Daf ne cache pas sa satisfaction tout en restant concentré sur l’objectif majeur qui se profile : un duel crucial contre l’ASEC le 12 janvier, qu’il qualifie déjà de « finale ».
Après une victoire précieuse 1-0 contre Orapa United ce dimanche, le Jaraaf (3e, 5 points) a réussi à rester dans la course pour la qualification en Coupe CAF, se tenant à égalité avec l’ASEC Mimosas (2e, 5 points). L’entraîneur Malick Daf, à l’issue de la rencontre, n’a pas caché sa satisfaction tout en restant concentré sur l’objectif majeur qui se profile : un duel crucial contre l’ASEC le 12 janvier, qu’il qualifie déjà de « finale ».
« Nous étions là pour gagner, et nous l’avons fait. C’était un match très difficile, mais nous avons montré beaucoup d’envie », a déclaré Malick Daf. L’entame de match fut, selon lui, l’une des meilleures depuis le début de la saison, avec plusieurs occasions de part et d’autre. Toutefois, le penalty raté en première période a semé un doute au sein de l’équipe. « Le penalty raté a créé un doute, mais en seconde période, nous avons modifié notre approche en introduisant davantage d’attaquants et en insistant pour marquer », a expliqué Malick Daf. L’équipe a continué à pousser et a fini par décrocher trois points cruciaux, bien que le score fût étriqué. « À l’usure, nous avons tenu bon et les changements ont apporté de la fraîcheur », a ajouté l’entraîneur. Si la victoire est au rendez-vous, le coach a souligné que l’efficacité offensive restait un point à améliorer. « Il manquait le dernier geste », a-t-il confié, en faisant référence à l’imprécision de ses joueurs dans les zones de finition. « Les joueurs ont parfois été égoïstes, cherchant à jouer individuellement au lieu de privilégier le jeu collectif », a-t-il observé, tout en précisant que cette situation pourrait s’améliorer lors du prochain match. L’enjeu est désormais clair : un match décisif contre l’ASEC Mimosas, leader du groupe C, se profile le 12 janvier. « C’est une finale. L’ASEC est une grande équipe et ce match ne sera pas facile. Si nous voulons passer le second tour, il faut absolument gagner », a affirmé Malick Daf. Conscient des défis à relever, l’entraîneur a insisté sur la nécessité de corriger les erreurs commises lors de la rencontre contre Orapa. Selon lui, un peu plus de concentration et d’efficacité pourrait faire la différence. « Rien n’est impossible en football. Avec plus de concentration, on peut y arriver », a-t-il conclu.
LE MMA, NOUVEAU TREMPLIN POUR LES LUTTEURS SÉNÉGALAIS
Les arts martiaux mixtes s’imposent progressivement, captivant les lutteurs en quête de nouveaux défis et de renommée internationale.
Les arts martiaux mixtes, souvent désignés sous l’acronyme anglais Mma (Mixed martial arts), sont en pleine conquête planétaire, et le Sénégal n’y fait pas exception. Ce sport de combat, qui combine plusieurs autres disciplines, est en train de faire une percée dans l’arène sénégalaise, poussant de nombreux lutteurs à tenter une transition vers l’octogone (cage de huit côtés où se tiennent les combats). Grâce à leur détermination et à leur ténacité, des ambassadeurs comme Bombardier, Siteu, « Reug Reug » et Tafisr Bâ font briller le Sénégal sur la scène internationale.
Au Sénégal, la lutte demeure une tradition bien ancrée. Elle déchaîne les passions, fait battre les cœurs des hommes comme des femmes, des petits comme des grands. Discipline de référence, omniprésente dans le temps et dans l’espace, elle est considérée par des milliers de jeunes comme un tremplin pour un avenir meilleur. Chaque week-end et même pendant certains jours de la semaine, l’arène vibre au rythme des exploits des lutteurs de tout ordre ; l’honneur suprême étant d’être couronné «Roi des arènes».
Mais ces dernières années, le Mixed martial arts ou Mma, anciennement appelé « Free fight », a gagné en popularité, tant aux niveaux amateur que professionnel. Cette discipline, qui combine différents types d’arts martiaux comme le jiu-jitsu, la boxe anglaise ou thaïe, attire aujourd’hui de nombreux lutteurs désireux de se faire un nom. Et des gains. Avec de dignes représentants, le Sénégal brille dans le monde du Mma qui ne fait pourtant pas partie de sa tradition sportive. Aujourd’hui, le pays peut aussi se targuer d’avoir un fils pionnier de ce sport aussi exigeant que passionnant en France, dont il est l’un des acteurs principaux de la légalisation du Mma en 2020. Né au Sénégal d’un père béninois, Bertrand Amoussou a été multiple champion de France de judo et quatre fois champion du monde de ju-jitsu fighting.
Président de la commission française de Mma (Cfmma), il a aussi été à la tête de la Fédération internationale d’arts martiaux mixtes (Immaf) de 2013 à 2015. La naissance du Mma professionnel au Sénégal est actée le samedi 5 mai 2018, avec le combat ayant opposé deux fils du pays, Bombardier et Rocky Balboa, à l’Arena de Genève (Suisse). Le duel a duré quelques secondes. Le B52 de Mbour a malmené son adversaire avant de le mettre K.O. Bien après lui, Siteu a, lui aussi, pris d’assaut le monde du Mma pour combler ses saisons blanches dans l’arène. Son agent américain, Legacy, l’avait testé face à Santos Holmes, le 4 juin 2019, en Californie (États-Unis). À cette occasion, « Yalmine » avait, sans difficulté, plié son adversaire. Après ce premier test réussi, Siteu a confirmé, le 28 septembre 2019, face à Carl Culpepper lors d’un choc organisé par Soboba Sports Complex, dans le cadre du World Heavyweight Championship. Cependant, le phénomène de Lansar a raté, en janvier 2022, son troisième combat face à Jakori Savage. Depuis ce revers, l’enfant de Diamaguène semble avoir tourné le dos au Mma. ;
TAFSIR BA, « REUG REUG», TAPHA TINE… DES VALEURS SÛRES DU MMA SÉNÉGALAIS
Dans l’univers impitoyable du Mma, décrocher un titre est loin d’être une mince affaire. Il faut faire ses preuves, et le chemin qui y mène est parfois parsemé d’embûches. Les débuts de « Reug Reug », Oumar Kane de son vrai nom, à la One Championship, remontent au 22 janvier 2021 à Singapour. Il y a hissé très haut le drapeau national. Trois années plus tard, en novembre 2024, à Bangkok, en Thaïlande, l’enfant de Thiaroye-sur-Mer a réalisé un grand exploit en dominant le Russe Anatoly Malykhin, champion invaincu aux 10 victoires par K.O. et classé dixième meilleur combattant de Mma poids lourds, toutes organisations confondues. Un succès qui a permis au combattant sénégalais de remporter le titre mondial des poids lourds One heavyweight. L’exploit lui a valu d’être élevé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 24 décembre 2024, en même temps que Mouhamed Tafsir Bâ, au rang de Chevalier de l’Ordre du mérite. Ce titre, qui est la marque indélébile de sa bravoure et de sa maîtrise de cet art de combat, lui ouvre de nombreuses portes, aussi bien en termes de notoriété que d’opportunités de carrière. Certains observateurs sont même convaincus que « Reug Reug » pourrait bientôt intégrer les grandes ligues comme l’Ultimate fighting championship (Ufc), la Professional fighting league (Pfl). Ce qui devrait augmenter sa valeur marchande et lui permettre de brasser des montants colossaux.
Outre « Reug Reug », Tafsir Bâ qui pratique la boxe anglaise, la boxe sanda (en amateur), le Mma et le kickboxing, est aussi en train de tracer sa voie. Athlète pétri de qualités, il fait partie des meilleurs dans les arts martiaux. En septembre dernier, il a été sacré champion du monde en kickboxing dans la catégorie des moins de 91 kg, après sa victoire sur l’Ouzbek, Murodbek Azimov. En Mma, il a signé, le samedi 30 novembre 2024, à Abidjan (Côte d’Ivoire), son deuxième succès en autant de combats, face au Nigérian Amao Sodik. Pour leurs grands débuts dans le Mixed martial art (Mma), quatre espoirs de la lutte ont été engagés par Éric Favre Nation Mma, le 30 novembre 2024, en Côte d’Ivoire. Serigne Ndiaye II avait dompté le Camerounais Fofé Thioffo Pierre-Eric dit Billy Black, tandis que Ada Fass avait pris le meilleur sur l’Ivoirien Dominique Dago.
Par contre, Alboury et Petit Lô avaient, malheureusement, échoué face respectivement à Koné Kassoum et Israël Mano. Quant à Malick Niang, Blindé, Thiatou Yoff, Call de Jap, motivés par Bombardier et surtout par « Reug Reug », ils restent des valeurs sûres du Mma et pourraient valoir au Sénégal beaucoup de satisfaction avec un bon encadrement. Le chef de file de l’écurie Baol Mbollo, Tapha Tine, a, lui aussi, de solides arguments pour réussir dans cette discipline. Seulement, le « Géant » du Baol, à presque 40 ans, pourrait éprouver des difficultés pour intégrer les prestigieuses ligues. Son baptême du feu est prévu le 1er février 2025, à Lomé (Togo), contre le Thaïlandais Benz. Depuis que le chemin a été défriché par Bombardier, beaucoup de lutteurs ont cédé aux sirènes du Mma qui offre de belles perspectives et s’accompagne parfois de revenus élevés. Son système de rémunération permet à certains combattants expérimentés d’amasser de rondelettes sommes au cours de leur carrière.
ENGOUEMENT DES LUTTEURS POUR LE MMA
Lorsqu’il croisait Balboa en 2018, le B52 était « Roi des arènes ». Son cachet était très loin de ce qu’il gagnait dans ce sport qu’il découvrait à peine. « Je dis souvent à mes frères lutteurs qu’on ne peut débuter une carrière de Mma et vouloir gagner tout de suite beaucoup de millions. Il faut faire ses preuves et intégrer les plus grandes ligues pour prétendre à de gros émoluments », relativise le lutteur à la retraite. L’engouement est réel ; même si la transition vers l’octogone n’est pas souvent aussi évidente. Pour Maître Dame Seck, expert sénégalais du Mma, l’appât du gain explique la ruée des lutteurs vers ce sport.
Pour espérer décrocher le jackpot, note-t-il, il faut trimer et gravir les échelons. « Comme dans le milieu de la lutte, il faut passer par les « mbapatt », faire ses preuves et réaliser des exploits avant de prétendre à de gros cachets », explique-t-il. Les lutteurs qui ont fait leur entrée dans le Mma, précise-t-il, sont déjà des professionnels. Ainsi, relève Maître Seck, « ils peuvent facilement avoir des gains importants, mais la route est très longue ». Pour sa part, Bertrand Amoussou est d’avis qu’il est très difficile de vivre du Mma si l’on ne figure pas dans le Top 10 ou 15 mondial. Il assure que l’Ufc (Ultimate fight championship) est la ligue qui peut garantir au combattant de vivre correctement du Mma, à condition qu’il soit parmi les meilleurs. « Il y a aussi la Professional fighting league (Pfl) qui permet à ses champions comme Francis Ngannou de tirer leur épingle du jeu », précise-t-il. Plus connu sous le surnom de Pape Sène, Lamine Sène, surnommé « Black Rock » (Roc Noir) dans le milieu du Mma, est d’avis que le succès du Mma dépend de l’organisation avec laquelle le combattant est lié.
EN ATTENDANT LA LÉGALISATION
Avec un intérêt croissant des lutteurs pour le Mma, le Sénégal veut s’affirmer comme un carrefour du Mma. Cependant, en l’absence de fédération agréée, il est difficile de dire avec exactitude le nombre de pratiquants et de clubs qui existent au Sénégal. Maître Dame Seck informe qu’avant l’arrêt de leurs activités en 2020, la discipline était très dynamique au Sénégal. « J’ai beaucoup de clubs de taekwondo, ainsi que des clubs de Apkido qui sont tous dirigés par mes élèves partout dans le pays. Dans tous ces clubs, j’avais demandé qu’on crée une session Mma », explique l’expert sénégalais. C’est ce qui explique, à son avis, le foisonnement de clubs à Ziguinchor, Fatick, Kaolack, Saint-Louis… « Plus de 25 clubs de Mma, avec plus de 500 compétiteurs, pratiquaient le Mma dans toutes les catégories », précise-t-il. Malgré l’engouement suscité par la discipline qui est en train de conquérir le cœur des Sénégalais, sa légalisation se fait toujours attendre.
Le ministère des Sports tarde encore à autoriser sa pratique. « Nous avons de très grands combattants, malheureusement, on interdit la pratique de ce sport chez nous. Et le fait qu’on soit parti organiser un événement de Mma en Côte d’Ivoire en y amenant nos grands champions est une défaite pour notre pays », déplore Bombardier. Portée sur les fonts baptismaux en 2016, l’Association «Mma Sénégal» organisait régulièrement des combats amateurs, selon Maître Dame Seck, mentor de cette structure. « C’est en début 2020 que le ministère des Sports nous a demandé de surseoir à nos activités, le temps de voir la meilleure organisation à adopter pour le Mma, c’est-à-dire soit une fédération soit un Cnp », informe-t-il.
Le triomphe de « Reug Reug » en Thaïlande en novembre dernier, explique-t-il, a davantage mis en lumière ce sport de combat. « Nous avons relancé le ministère des Sports qui est actuellement dans les dispositions pour reconnaître le Mma. Il y a un cahier des charges qui nous a été remis et nous l’avons déjà rempli », rassure ce pionnier des arts martiaux au Sénégal. Maître Dame Seck demeure convaincu qu’en janvier 2025, « l’Association Mma Sénégal » sera enregistrée pour aboutir à la mise sur pied d’un Comité national provisoire (Cnp) de Mma. Pour sa part, Insa Diop, ancien pratiquant et actuel entraîneur de Mma, soutient que leur association a aussi déposé un dossier pour la pratique du Mma amateur. Du côté du Comité national de gestion (Cng) de la lutte, la Direction administrative et technique nous apprend qu’elle avait déposé un document au ministère des Sports pour faire en sorte que la lutte devienne une Fédération de lutte et disciplines associées où le Mma sera intégré. Cependant, le président de l’instance dirigeante de la lutte, Malick Ngom, reste prudent à ce sujet. Il affirme qu’ils vont continuer la réflexion par rapport à cette problématique du Mma au Sénégal.
LES AMBITIONS D’UNE NOUVELLE LIGUE 100% AFRICAINE
Si la lutte traditionnelle reste une préférence sportive locale, le Mma propose un défi physique supplémentaire. Ainsi, pour promouvoir les talents sportifs locaux et internationaux, le Français Éric Favre a lancé, en octobre 2024, à Dakar, la ligue Éric Favre Nation Mma. Cette nouvelle structure s’est assigné comme objectif d’offrir aux combattants une opportunité de mettre à l’épreuve leurs compétences en lutte, boxe, jiu-jitsu, entre autres arts martiaux. Éric Favre affirme que « cette organisation est la première Ligue de Mma 100% africaine ; une plateforme dédiée à la promotion des arts martiaux mixtes sur le continent africain ». En fusionnant passion, talent et diversité culturelle, affirme-t-il, cette ligue vise à propulser les athlètes africains sur la scène internationale tout en célébrant l’héritage sportif du continent. Et il invite tous les sportifs à les rejoindre dans cette aventure pour faire trembler rings et octogones d’Afrique et du monde entier.
CHAN 2025, LES EQUIPES FIXEES SUR LEURS SORTS LE 15 PROCHAIN
Le tirage au sort du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024 va se dérouler le 15 janvier prochain à Nairobi (Kenya), a annoncé lundi la Confédération africaine de football (CAF).
Le tirage au sort du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024 va se dérouler le 15 janvier prochain à Nairobi (Kenya), a annoncé lundi la Confédération africaine de football (CAF).
La CAF précise que cette cérémonie se tiendra au Kenyatta International Convention Centre, le mercredi 15 janvier, à partir de 17h 00 GMT.
La huitième édition du CHAN est prévue du 1er au 28 février au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.
Voici la liste des pays qualifiés pour le CHAN 2025 :
Kenya, Ouganda, Tanzanie, Maroc, Sénégal, République démocratique du Congo (RDC), Guinée, Nigéria, Mauritanie, Burkina Faso, Angola, Rwanda, Centrafrique, Zambie, Niger, Soudan, Madagascar, Congo.
LES LIONS VEULENT CONSERVER LEURS TITRES
Le Sénégal s’est donné pour objectif de conserver les titres qu’il a conquis lors des compétitions footballistiques continentales ces dernières années, a déclaré le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar.
Le Sénégal s’est donné pour objectif de conserver les titres qu’il a conquis lors des compétitions footballistiques continentales ces dernières années, a déclaré le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar.
»Nous avons envie et nous voulons conserver les titres que nous avons gagnés et également pour l’équipe nationale féminine gagner la Coupe d’Afrique », a-t-il dit à l’ouverture d’une réunion consacré au bilan de la participation des équipes nationales aux phases éliminatoires des différentes coupes d’Afrique des nations.
Le Sénégal a réussi à qualifier toutes ses équipes nationales aux différentes compétitions organisées par la Confédération africaine de football(CAF).
Champion d’Afrique chez les moins de 17 ans et les moins de 20 ainsi que du tournoi réservé aux joueurs locaux, le Sénégal va défendre ses titres.
» Aujourd’hui, nous sommes champions d’Afrique. Nous devons réitérer ces succès. Nous en avons la possibilité et les capacités », a martelé le DTN.
Le Directeur technique national assure que le président de la Fédération sénégalaise de football ne ménagera aucun effort pour mettre les sélections nationales dans d’excellentes conditions pour réaliser des performances.
Il a invité les entraîneurs à mettre en place »un bon plan » de préparation pour les équipes nationales.
»Dès le mois de février, le CHAN va démarrer. Les autres compétitions vont arriver. Il nous faut mettre en place un système, un planning de préparation pour nous mettre dans d’excellentes conditions de participation à travers des stages, et surtout, des matchs amicaux internationaux », a ajouté Mayacine Mar.
PERFORMANCES DES LIONS
Habib Diarra et Ibrahima Niane, buteurs pour leur équipe en Ligue 1 française, ont été les plus en vue parmi les footballeurs sénégalais évoluant dans les différents championnats européens alors que ...
Habib Diarra et Ibrahima Niane, buteurs pour leur équipe en Ligue 1 française, ont été les plus en vue parmi les footballeurs sénégalais évoluant dans les différents championnats européens, alors que leurs compatriotes pensionnaires de Premier League sont restés plutôt discrets.
Le jeune capitaine strasbourgeois a réussi son quatrième but de la saison en Ligue 1, lors de la large victoire (3-1) de son équipe contre Auxerre, en match comptant pour la 16e journée de la Ligue 1 de football, le championnat de l’élite français.
Le milieu de terrain de 23 ans a marqué sur pénalty, dans le temps additionnel de la première période (49e). Son coéquipier et compatriote Daouda Diongue, 18 ans, est entré à la dernière minute du match. Strasbourg occupe la 10e place du classement.
Ibrahima Niane, sociétaire d’Angers (France), a également été buteur contre Brest (12e) d’Abdallah Sima. Rentré à la 76e minute de la rencontre, Niane a inscrit le deuxième but de son équipe, son troisième de la saison. Angers s’est imposé 2-0 et occupe la 14e place du classement général de la Ligue 1.
Monaco de Lamine Camara et Krépin Diatta ont perdu la finale de la 48e édition du trophée des champions contre le Paris Saint-Germain (0-1). Camara a joué les 19 dernières minutes de la rencontre. Blessé à l’aine, Diatta n’a pas joué cette rencontre.
Le trophée des champions est une compétition annuelle mettant aux prises le champion de France de Ligue 1 et le vainqueur de la Coupe de France.
En Ligue 2 française, Aliou Badji (Red Star) a été buteur pour la troisième fois de la saison contre Rodez. Il a malheureusement raté un pénalty à la 83e mn.
Les joueurs sénégalais évoluant en Premier League anglaise ont été plutôt discrets ce week-end.
Pape Matar Sarr et Tottenham (12e), contraints au nul (2-2) par Wolverhampton la semaine dernière, ont enregistré contre Newcastle samedi une troisième défaite lors des quatre derniers matchs. Sarr, titulaire pour ce match comptant pour la 20e journée, est sorti à la 62e minute.
Chelsea (4e) de Nicolas Jackson et Crystal Palace (15e) d’Ismaila Sarr ont fait match nul (1-1), samedi. Les deux internationaux sénégalais étaient tous les deux titulaires. Jackson, qui ne marque plus depuis quatre journées, reste sur un total de neuf buts en championnat.
Son équipe ne gagnent plus depuis quatre matchs. Les Blues ont perdu contre Ipswich (0-2) et Fulham (1-2) et fait match nul contre Everton (1-1).
Jackson est sorti à la 81e mn du match contre Newcastle alors que Sarr a joué toute la rencontre avec Palace, qui n’a enregistré qu’une victoire contre Southampton (2-1) en cinq rencontres.
Everton (16e), avec dans ses rangs Iliman Ndiaye et Idrissa Gana Guèye, a perdu samedi contre Bournemouth (0-1) pour un deuxième revers consécutif. Guèye est sorti à la 81e mn et Ndiaye a joué toute la partie.
Les Toffees étaient sur une série de quatre matchs sans défaite, avant leur revers contre Nottingham Forest, le dimanche 29 décembre, à l’occasion de la 19e journée.