Chun Ting Wong de Hong-Kong avait battu dernièrement Ibrahima Diaw. Mais le pongiste sénégalais qui s’est débarrassé facilement du Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 soutient qu’il part avec un « petit avantage » dans leur duel prévu ce lundi 29 juillet à partir de 9 h locale (7 h GMT) à l’Arena Paris Sud 4 (table 2).
Chun Ting Wong de Hong-Kong avait battu dernièrement Ibrahima Diaw. Mais le pongiste sénégalais qui s’est débarrassé facilement du Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 soutient qu’il part avec un « petit avantage » dans leur duel prévu ce lundi 29 juillet à partir de 9 h locale (7 h GMT) à l’Arena Paris Sud 4 (table 2).
Explication technique de la partie
«A la base, il y a une phase d’observation. On regarde le service de l’adversaire ; comment il sert et de quel côté il procède avec les effets, etc. Donc il y a une phase d’observation. Je me concentre sur les services qui vont gêner. C’est la base du tennis de table : c’est comme un jeu d’échec à chaque fois, il faut essayer de gêner l’adversaire. Sinon, il va nous poser des problèmes. C’est assez simple ; mais ce qui est simple pour deux personnes devient compliqué pour tout le monde ».
C’est certainement cette phase d’observation qui a fait qu’il était devant au début ?
« Exactement ! Au début, l’adversaire était devant. Et à partir du moment où j’ai compris là où il fallait jouer, je savais que j’avais tout de mon côté ».
Comment entrevoyez-vous le prochain tour face au Hongkongais qui est exempté du tour préliminaire ?
« Déjà, je pars avec un petit avantage parce que j’ai eu la sensation de la salle. La compétition a démarré et le côté émotionnel, on le met de côté. Pour moi, il va falloir bien se reposer pour bien récupérer comme il faut. Et après, ce sera la phase d’analyse tactique et technique de son jeu pour ensuite, aller à la bagarre».
Au-delà de la salle, est ce que le public compte ? Souhaiteriez que des Sénégalais viennent vous soutenir ?
« Ça compte beaucoup dans ce match ! J’appelle tout le monde à venir. C’est bien que les Sénégalais suivent ma discipline, l’apprennent, la comprennent. Cela a toujours été mon but et ça vient du cœur. Et j’espère que cette victoire va apporter au peuple une voie vers le tennis de table »
YVES BOURHIS EN DEMIES, IBRAHIMA DIAW FRANCHIT LES PRELIMINAIRES, NDEYE BINETA DIONGUE REND SON EPEE, OUMY DIOP PERD SA SERIE
Les quatre athlètes sénégalais qui étaient en lice, ce samedi sur les différents sites des Jeux olympiques de Paris (26 juillet 11 aout) ont connu des fortunes diverses.
Les quatre athlètes sénégalais qui étaient en lice, ce samedi sur les différents sites des Jeux olympiques de Paris (26 juillet 11 aout) ont connu des fortunes diverses. La cadette Oumy Diop (20 ans) qui a ouvert le bal a été éliminée dans sa série (100 m papillon). Son ainée Ndeye Bineta Diongue (36 ans) n’a pu faire mieux devant la jeune égyptienne (20 ans), Aya Hussein qui l’a battue (15 – 14). Toutefois, dans l’après-midi, d’autres sénégalais ont pu relever le défi et arrêter l’hémorragie. Il s’agit de Yves Bourhis qui a composté son ticket pour les demi-finales au Canoë-Kayak slalom et le pongiste Ibrahima Diaw qui a battu le Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 et s’est qualifié, lui aussi, pour les 32es de finale du tournoi de tennis de table. Tous les deux reprennent les compétitions ce lundi 29 juillet.
(PARIS -France) – Exit Ndeye Bineta Diongue (épée) et Oumy Diop (natation) ! La nageuse sénégalaise a été éliminée aux séries féminines du 100 mètres papillon des JO Paris 2024 ce samedi 27 juillet à l’Arena La Défense. Alignée dans la série 1, Oumy Diop qui vit aux ÉtatsUnis d’Amérique a terminé sa course à la quatrième place, avec un chrono d’1’ 1’’ 82, derrière la vainqueure la Danoise, Helena Rosendahl Bach, l’Espagnole Laura Garzas Cabanes et l‘Arménienne, Varsenik Manucharyan.
Toutefois, l’élimination de la sénégalaise peut etre atténuée par l’amélioration de sa performance individuelle. En effet, 1’ 1’’ 8 est son meilleur temps cette saison puisqu’elle était à 1 minute, 01 seconde et 95. Quant à Ndeye Bineta Diongue, elle a été, elle aussi battue par l’Égyptienne Aya Hussein (20 ans) dès le premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime, sous la verrière du Grand Palais. Pourtant, elle a bien entamé sa compétition, avec un partage équitable des points. Mais elle finira par commettre des erreurs qui lui seront fatales notamment au niveau de la remise. Comme lors des JO Tokyo 2020, la médaillée des Championnats d’Afrique et des Jeux africains, s’arrête au premier tour. Une nouvelle défaite qui marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, a d’ailleurs confie son entraîneur, Daniel Levavasseur, selon qui, elle va se lancer dans l’enseignement de l’escrime (voir par ailleurs).
YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW MONTRENT LA VOIE
Contrairement à leurs sœurs, Oumy Diop et Ndeye Bineta Diongue, Yves Bourhis (canoëkayak slalom) et Ibrahima Diaw ont tenu la dragée haute face à leur adversaire. Le slalomeur sénégalais s’est qualifié en demifinale du canoë-kayak slalom en terminant d’abord 9eme au préliminaire avec un chrono de 94.68. Au deuxième tour, il s’est classé deuxième avec un chrono de 92 .4. Le premier est à 89.90. Une performance qui lui permet de disputer une demifinale ce lundi 29 juillet.
Quant que pongiste Ibrahima Diaw, il a battu le Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 et s’est qualifié, lui aussi ce samedi 27 juillet, pour les 32es de finale du tournoi de tennis de table. Pour cette deuxième participation aux olympiades, Ibrahima Diaw fait mieux qu’en 2020 à Tokyo. Ce lundi à 11 h (locale) 9 h 00 GMT, il affrontera le Hongkongais, qui l’a une fois battu. Diaw soutient d’ailleurs avoir une petite longueur d’avance face à son adversaire pour avoir déjà tâte le pouls des salles et du public. D’ailleurs, il invite les Sénégalais à venir le soutenir.
LE SÉNÉGAL SE QUALIFIE POUR LA CAN 2024 DE BEACH SOCCER
Outre le pays de la Téranga et l’Égypte, le pays où se tiendra la CAN de beach soccer, le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie et le Mozambique se sont qualifiés pour la phase finale.
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal s’est qualifiée, dimanche 28 juillet, à Dakar, à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024, après avoir obtenu une large victoire sur la Guinée, 5 buts à 1.
Le match faisait partie des éliminatoires de cette CAN prévue cette année en Égypte.
Les Lions du Sénégal avaient dominé l’équipe guinéenne, 9 buts à 3, lors du match aller, dimanche 21 juillet, à Conakry.
Le Sénégal, sept fois champion d’Afrique, détient actuellement le trophée de la CAN de beach soccer.
Quatorze pays ont participé aux éliminatoires qui ont eu lieu en deux manches, du 19 au 28 juillet.
Outre le Sénégal et l’Égypte, le pays où se tiendra la CAN de beach soccer, le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie et le Mozambique se sont qualifiés pour la phase finale.
La Confédération africaine de football n’a pas encore fixé la date de la compétition.
PAR Moustapha Kamara
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AUGUSTIN SENGHOR A-T-IL DROIT À UN CINQUIÈME MANDAT ?
Les statuts de la FSF datant de 2010 n'ont jamais été mis à jour, contrairement aux recommandations de la FIFA et de la CAF. Cet immobilisme nourrit les discussions autour d'une éventuelle nouvelle candidature du président sortant
Depuis quelques jours mon téléphone n’arrête pas de sonner pour une question récurrente ; la gouvernance de la FSF en l’occurrence le nombre de mandats auquel a droit l’actuel président. Maître Kamara, Augustin a-t-il droit à un 5e mandat consécutif ?
Le moins que l’on puisse dire c’est que les avis sont très partagés. D’aucuns pensent que l’actuel président peut se présenter indéfiniment donc à un 5e mandat au motif que les textes de la FSF ne s’y opposent pas. En effet, l’article 40 des statuts de la FSF précisent que « le président est élu par l’assemblée générale. Le mandat a une durée de 4 ans … et peut être réélu ». En outre, son bilan sportif avec les sélections nationales serait positif.
En face, d’autres pensent totalement le contraire. En effet, pour eux ou à tout le moins pour la majorité avec lesquels j’ai discuté, Augustin après 4 ans mandats consécutifs doit partir même s’ils reconnaissent des progrès durant notamment son 4e mandat. Au demeurant, il ne s’agit même pas de juger son bilan pour apprécier s’il reste ou pas, mais d’une question de principe, d’héritage et de tradition démocratique du Sénégal qui doit s’appliquer également en matière sportive.
Qu’est-ce que j’en pense ?
A vrai dire, pour ma part, la réponse est simple car si les statuts de la FSF restent vagues sur le sujet, pas à cause de leur imprécision mais à cause de leur ancienneté, les textes des fédérations internationales sportives comme la FIFA et CAF dont dépendent la FSF ou encore les textes français tranchent clairement la question.
En effet, les statuts de la FSF sur la question du nombre de mandats du président de la FSF datent du 22 avril 2010. Or, depuis 14 ans, beaucoup d’eau ont coulé sous le pont de la gouvernance des fédérations sportives. Et comme d’habitude, les dirigeants de notre fédération ne se sont jamais mis à niveau malgré les promesses électorales de changer les textes. Nous subissons par conséquent, cet immobilisme statutaire dont « le seul véritable écueil demeure le nombre de mandats avec l’installation de véritables systèmes pérennisés par des modes électoraux souvent trop favorables pour les hommes en place ».
Force est de constater par ailleurs que le football local doit réinventer un modèle plus favorable à son vrai professionnalisme et donc à sa rentabilité.
Sur le plan international que ça soit dans certaines législations nationales ou les règlements sportifs des fédérations internationales ou grandes fédérations nationales, toutes disciplines confondues, les mandats sont limités à 3.
En effet, l’article 33 alinéa2 des statuts de la FIFA « Le président est élu par le Congrès. La durée de son mandat est de 4 ans … le nombre total de mandat du président est limité à 3 (consécutifs ou non) ».
En outre, l’article 22 alinéa 8a et 8b des statuts de la CAF précisent que « la durée du mandat du président est de 4 ans…Le président et les membres du COMEX ne peuvent être élus pour plus de 3 mandats consécutifs ».
En France, l’article 26 alinéa 4 des statuts de la FFF précise qu’« une même personne ne peut exercer plus de 3 mandats de président de FFF de plein exercice, qu’ils soient consécutifs ou non. »
Cet article est en réalité une application des dispositions de la loi n°2022-296 du 2 mars 2022 qui vise à favoriser la vie démocratique dans les instances dirigeantes des fédérations sportives et des ligues professionnelles qui s’applique aussi bien en matière de limitation de mandat, de parité que de transparence dans la déclaration de patrimoine et d’intérêts.
Par conséquent, ma réponse est non. L’actuel président de la FSF n’a pas à un éventuel 5e mandat, au regard de ce qui se pratique actuellement dans la gouvernance démocratique des fédérations sportives internationales et nationales. Et le Sénégal qui est l’une des plus grandes démocraties politiques au monde doit également l’être sur le plan sportif.
Maître Moustapha Kamara est Docteur en droit du sport, MBA management, Professeur à Paris Business School, avocat à la Cour.
JO PARIS 2024, L’ESCRIMEUSE NDÈYE BINTA DIONGUE ÉLIMINÉE DÈS LE PREMIER TOUR
La Sénégalaise a été dominée par l’Égyptienne Aya Hussein au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime samedi 27 juillet, sous la verrière du Grand Palais.
Paris, 27 juil (APS) – La Sénégalaise Ndèye Binta Diongue a été éliminée par l’Égyptienne Aya Hussein au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, samedi 27 juillet, sous la verrière du Grand Palais.
Il y a eu un partage équitable des points entre Diongue et Hussein avant la pause, 6-6.
L’athlète sénégalaise a ensuite été dominée d’un point lors du second round, 14 à 13, durant les dernières secondes de son duel.
Comme à Tokyo en 2021, Ndèye Bineta Diongue, médaillée des Championnats d’Afrique d’athlétisme et des Jeux africains, s’arrête au premier tour.
JO PARIS 2024, OUMY DIOP ÉLIMINÉE EN SÉRIES DU 100 MÈTRES PAPILLON FEMMES
Alignée dans la série 1, la nageuse sénégalaise vivant aux États-Unis d’Amérique a pris la quatrième place, avec un chrono d’1 mn 1 s 82’, derrière une Danoise, une Espagnole et une Arménienne.
La nageuse sénégalaise Oumy Diop a été éliminée aux séries féminines du 100 mètres papillon des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, samedi 27 juillet.
Les séries auxquelles participait Diop ont eu lieu à Paris La Défense Arena.
Alignée dans la série 1, la nageuse vivant aux États-Unis d’Amérique a pris la quatrième place, avec un chrono d’1 mn 1 s 82’, derrière une Danoise, une Espagnole et une Arménienne.
Même si Oumy Diop est éliminée, elle a amélioré d’une seconde son record personnel à l’occasion de sa première participation aux JO.
Quelques heures avant elle, sa compatriote Ndèye Binta Diongue a été éliminée par l’Égyptienne Aya Hussein au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime des Jeux olympiques, sous la verrière du Grand Palais.
Il y a eu un partage équitable des points entre Diongue et Hussein avant la pause, 6-6.
L’athlète sénégalaise a ensuite été dominée d’un point lors du second round, 14 à 13, durant les dernières secondes de son duel.
Comme à Tokyo en 2021, Ndèye Bineta Diongue, médaillée des Championnats d’Afrique d’athlétisme et des Jeux africains, s’arrête au premier tour.
OTIS HUGHLEY JR PROMET D’AIDER L’EQUIPE NATIONALE A RETROUVER LA MEILLEURE PLACE
Le nouvel entraîneur des Lionnes du basket, l’Américain Otis Hughley Jr a promis, vendredi à Dakar, d’aider l’équipe du Sénégal à retrouver sa première place africaine, lors de la prochaine édition de l’Afrobasket 2025 prévue en Côte d’Ivoire.
Le nouvel entraîneur des Lionnes du basket, l’Américain Otis Hughley Jr a promis, vendredi à Dakar, d’aider l’équipe du Sénégal à retrouver sa première place africaine, lors de la prochaine édition de l’Afrobasket 2025 prévue en Côte d’Ivoire.
”Mon objectif aujourd’hui est d’aider le Sénégal à redevenir le numéro 1. Et pas pour une seule année mais pour plusieurs années. Je veux créer et construire quelque chose qui va durer. Nous allons gagner plus et dominer le basket africain”, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse.
La Fédération sénégalaise de basketball a récemment nommé le technicien américain comme nouvel entraîneur avec pour objectif, la ”reconquête” du titre continental perdu depuis 2015. Il sera en poste jusqu’à l’Afrobasket 2025, prévu à Abidjan en Côte d’Ivoire.
”Je suis très content et excité d’être ici. J’ai toujours pensé que le Sénégal a les plus grands talents en Afrique. Quand j’entraînais le Nigéria, le Sénégal était considéré comme l’équipe standard et cela m’a inspiré pour gagner quatre championnats”, a-t-il déclaré.
”Le Sénégal dispose de beaucoup de talents. Je prends tout le monde à témoin et j’espère que nous atteindrons cet objectif. Cela prendra du temps mais on y arrivera. Je suis impatient de commencer le travail’’, a-t-il laissé entendre, invitant à ”la patience” dans l’atteinte des objectifs.
”J’aimerais aider à construire un état d’esprit chez les filles. La stratégie consistera à faire une pression sur le Nigeria. Nous allons entretenir et développer un certain état d’esprit chez nos filles pour trouver la meilleure composition. De telle sorte que quand nous retournerons à l’Afrobasket 2025, elles auront de l’expérience”, at-il relevé
Pour le nouvel entraîneur du Sénégal, l’objectif est la première place, lors de cette prochaine compétition continentale, même si, le Mozambique, l’Angola, le Mali et le Nigeria restent de belles équipes.
PRÉ-QUALIFICATION DE LA COUPE DU MONDE 2026
L’instance fédérale a publié, lundi dernier, une liste de 26 joueuses convoquées pour des pré-qualifications de la Coupe du monde 2026. Les Lionnes affronteront lors de ce tournoi prévu à Kigali, le Brésil, la Hongrie et les Philippines. Les Lionnes ont entamé, jeudi, leur stage de préparation. ”A Kigali, n’ayons pas beaucoup d’espoir. Le premier match est contre la Hongrie, elles sont quatrièmes en Europe. Le deuxième match, c’est contre le Brésil. Elles ont gagné la Coupe d’Amérique et ont même battu les Etats-Unis. Les Philippines ont battu la Chine. Certes, il y a des chances de gagner, mais elles sont minimums”, a-t-il dit. Il a précisé que l’objectif pour le Sénégal dans ce tournoi est de faire une belle participation. ”Ce sera une belle préparation pour l’Afrobasket 2025. Nous jouerons avec beaucoup d’intensité et de pression”, a-t-il soutenu.
JO PARIS, 326.000 SPECTATEURS ATTENDUS A LA CEREMONIE D’OUVERTURE
Environ 326.000 spectateurs assisteront à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024, vendredi, sur les bords de la Seine, a-t-on appris du comité d’organisation.
Paris (France), 26 juil (APS) – Environ 326.000 spectateurs assisteront à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024, vendredi, sur les bords de la Seine, a-t-on appris du comité d’organisation.
Selon les organisateurs, sur les 326.000 spectateurs attendus, 222.000 sont détenteurs de billets gratuits et 104.000 autres, de billets payants.
Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, la cérémonie d’ouverture est délocalisée hors stade.
Elle verra la présence de 110 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et va durer quatre tours d’horloge, sous la direction de l’acteur et metteur en scène français Thomas Jolly.
Le maître d’œuvre de la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 a concocté 12 tableaux artistiques répartis tout au long du show. Ces tableaux mettront en scène le patrimoine français et parisien.
Sur six kilomètres se tiendra un défilé de bateaux et un spectacle vivant orchestré par Thomas Jolly et ses équipes. Cela nécessitera la mobilisation de 3.000 artistes dont 400 danseurs qui se produiront sous les ordres du chorégraphe français Maud Le Pladec.
Les artistes et danseurs seront soutenus et préparés par 200 habilleurs et près de 300 coiffeurs et maquilleurs.
Pour permettre aux spectateurs de vivre pleinement cette expérience, 80 écrans géants ont été installés aux abords de la Seine à l’intention du public.
L’Olympic Broadcasting Services (OBS), diffuseur hôte permanent pour les Jeux olympiques, va utiliser 120 caméras pour la captation de la cérémonie, soit trois fois plus qu’à Tokyo en 2021.
L’OBS a mobilisé 400 personnes pour permettre aux téléspectateurs du monde entier de vivre une soirée annoncée comme extraordinaire.
Au total 206 délégations vont défiler à l’ouverture de cette 33e olympiade de l’ère moderne, soit un total 10 500 athlètes.
Le Sénégal est représenté aux JO Paris 2024 par 11 athlètes dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
L’athlète Louis François Mendy (110 mètres haies) et la céiste Combe Seck seront les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise.
Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba.
Ce dernier a terminé deuxième du 400m haies des JO de Séoul en 1988, devenant le premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent en l’occurrence.
COMPETITIONS INTERCLUBS CAF : UNE SUBVENTION DE 60 MILLIONS POUR LES EQUIPES QUALIFIEES
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a remis, jeudi, une subvention d’un montant de 60 millions de francs CFA à Teungueth FC, à l’ASC Jaraaf et aux Aigles de la Médina.
Dakar, 26 juil (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a remis, jeudi, une subvention d’un montant de 60 millions de francs CFA à Teungueth FC, à l’ASC Jaraaf et aux Aigles de la Médina.
Les équipes bénéficiaires doivent participer aux tours préliminaires des compétitions interclubs masculine et féminine 2024-2025 de la Confédération africaine de football (CAF).
Les subventions ont été remises aux clubs par le président de la FSF, Augustin Senghor, lors d’une cérémonie tenue au siège de la fédération.
‘’Nous avons décidé de donner des subventions aux clubs qualifiés à la Ligue des champions et à la Coupe des confédérations de la CAF, mais aussi de les augmenter cette année de cinq millions. Les deux équipes masculines, Teungueth FC et Jaraaf, recevront chacune 25 millions et les Aigles de la Médina 10 millions’’, a expliqué M. Senghor.
Teungueth FC et l’ASC Jaraaf représenteront respectivement le Sénégal à la Ligue des champions et à la Coupe de la Confédération masculine de la CAF.
Les Aigles de la Médina participeront aux phases éliminatoires de la quatrième édition de la Ligue des champions féminine de la CAF.
‘’Ce n’est qu’un début, nous leur souhaitons d’aller le plus loin possible pour passer le cap des préliminaires. Nous serons prêts à faire un geste plus important. Ces équipes représentent le Sénégal au même titre que nos équipes nationales. Nous nous devons de les appuyer, en notre nom et celui de l’Etat du Sénégal’’, a-t-il soutenu.
Le président de la Fédération sénégalaise de football a assuré que les autres dispositions concernant les titres de transport seront soumises au ministère des Sports, afin de voir dans quelle mesure accompagner ces équipes.
‘’Nous commençons toujours ces tours préliminaires à la fin de nos championnats, d’où la nécessité pour nos clubs de se préparer davantage. Notre objectif, c’est que les Aigles puissent franchir un pas que d’autres n’ont pas pu franchir en se qualifiant aux phases finales de la League des champions féminines ’’,a-t-il précisé.
Teungueth FC et l’ASC Jaraaf seront opposés respectivement au Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et à l’équipe des East End Lion (Sierra Leone), à l’occasion des premiers tours des préliminaires de la Ligue africaine des champions et de la Coupe de la CAF.
Ils joueront les phases aller et retour entre le 13 et le 25 août.
Al Ahly (Égypte), club le plus titré en Ligue africaine des champions avec 12 titres, est le vainqueur de la dernière édition de cette compétition.
Le Zamalek, autre club égyptien, est le tenant du titre de la Coupe de la Confédération africaine de football.
Les Aigles de la Médina affronteront, tour à tour, le Red Scorpion Women Football Club (Gambie), l’AS Mande (Mali), le Mogbwemo Queens FC (Sierra Leone) et les Determine Girls (Liberia), lors d’un tournoi prévu en Sierra Leon du 1er au 11 août.
L’équipe malienne est la tenante du titre de la Ligue des champions de la CAF.
LES JEUX OLYMPIQUES, UNE TRIBUNE DE REVENDICATION POLITIQUE
L'idée que le sport et la politique ne doivent pas se mêler est trop idéaliste. En réalité, les événements sportifs mondiaux, comme les Jeux olympiques, servent souvent de tribune.
Dakar, 26 juil (APS) – Il y a cette idée, trop bien-pensante, selon laquelle le sport ne doit pas se mêler de la politique, et vice versa. La réalité, c’est que les manifestations sportives, celles d’envergure mondiale surtout, servent souvent de tribune à des revendications politiques. Les Jeux olympiques (JO) n’ont jamais dérogé à cette règle.
Se refuser à le reconnaître relève de la naïveté ou de la mauvaise foi. Dans les deux cas, c’est s’obliger à passer sous silence les enjeux de pouvoir et de domination derrière l’idée que le sport doit rester neutre vis-à-vis de la politique.
C’est vrai qu’en initiant les JO modernes, en 1896, Pierre de Coubertin (1863-1937) a voulu célébrer la saine émulation et l’esprit fraternel dans le sport. Une idée résumée dans son célèbre slogan : “L’essentiel est de participer”. Mais cette philosophie ne dit pas tout du sport, qui, bien souvent, est le terrain sur lequel se prolongent les batailles diplomatiques et les revendications politiques.
Pour cette présente édition des Jeux olympiques Paris 2024, le match ayant opposé le Mali à Israël (1-1), mercredi, deux jours avant l’ouverture officielle des olympiades, ce vendredi, a fait beaucoup parler, et pas seulement sur le plan footballistique.
“Septembre noir”
Un match de football “sous haute surveillance”, relevait la presse française, dont la quasi-totalité des titres n’a pas manqué d’insister sur l’atmosphère particulière ayant entouré cette rencontre sportive.
Aux abords du Parc des Princes, théâtre de cette confrontation, plusieurs éléments des forces de police françaises, en uniforme ou en civil, veillaient au grain. Dans le stade, l’hymne israélien a été hué et des drapeaux palestiniens brandis.
L’actualité dominée par la guerre que mène Israël contre les territoires palestiniens fait ressortir la dimension géopolitique, voire militante des compétitions sportives et, donc, des JO.
Une situation pas inédite, l’histoire des Jeux olympiques modernes ayant été particulièrement marquée par des manifestations et des revendications politiques. Les JO ont toujours été un terrain d’amplification des revendications idéologiques et de la propagande politique, au grand bonheur de certains pays ou athlètes.
Munich, Allemagne de l’Ouest, 5 septembre 1972. Le monde découvre avec effroi un événement aux antipodes de l’olympisme.
Au matin de ce 10e jour de compétition des Jeux olympiques de cette année-là, huit membres de l’organisation palestinienne “Septembre noir” s’introduisent dans le village olympique. Ils abattent deux membres de l’équipe israélienne et prennent neuf autres en otage. Les preneurs d’otages réclament la libération de 200 Palestiniens emprisonnés en Israël. Ils demandent aussi d’être transportés vers Le Caire. Les autorités allemandes font mine d’accepter, et vers 22 heures, deux hélicoptères transportent les assaillants et les otages à la base aérienne de Fürstenfeldbruck.
Quand la “perle noire” faisait déjouer le Führer
La police allemande avait prévu d’attaquer à cet endroit. L’assaut se termine finalement dans un bain de sang : les otages sont assassinés, cinq des terroristes sont abattus et un policier tué.
Les Jeux olympiques sont suspendus et un hommage rendu aux disparus dans le stade olympique.
Pour ne pas céder à la menace, le Comité international olympique (CIO) ordonne la poursuite des compétitions après une pause de trente-quatre heures.
Cette opération spectaculaire aura contribué à mettre la cause palestinienne au-devant de l’actualité mondiale.
Quelques années plus tôt, en 1936, se tenaient à Berlin, en Allemagne, les 11èmes olympiades. Adolf Hitler (1889-1945) espérait que ces JO seraient l’occasion de prouver sa théorie relative à la supposée supériorité de la race aryenne.
Le 9 août, Jesse Owens (1913-1980), jeune athlète africain-américain de 23 ans, va marquer à jamais l’histoire de l’olympisme. Il réalise une performance inédite jusqu’alors en remportant quatre médailles d’or sur 100 mètres, en saut en longueur, aux 200 mètres et aux 4 x 100 mètres.
Devant une telle performance, le Führer allemand, qui pensait faire de ces olympiades un support de la propagande nazie, quittait le stade, fou de rage, sans serrer la main de “la perle noire”.
Le public berlinois, pour sa part, n’avait pas arrêté d’acclamer Jesse Owens, un véritable héros depuis ce jour resté mémorable. Un trophée récompensant les meilleurs athlètes américains porte d’ailleurs son nom aujourd’hui.
“Black Power”
En octobre 1968, Mexico City accueillait les Jeux olympiques, au Mexique, dans un contexte marqué aux États-Unis par la ségrégation raciale. Personne n’était donc véritablement surpris de voir les athlètes noirs américains et certains de leurs compatriotes blancs mettre un macaron sur leurs tenues : “Olympic Project for Human Rights” (Projet olympique pour les droits de l’homme).
Ils ne souhaitaient pour rien boycotter les JO, mais étaient absolument décidés à montrer aux yeux du monde les injustices dont étaient victimes les Africains-Américains.
Le 16 octobre, Tommie Smith (il est âgé de 80 ans depuis le 6 juin dernier) remporte l’épreuve du 200 mètres. Son compatriote John Carlos (il est âgé de 79 ans depuis le 5 juin dernier) termine troisième de la course. Lors de la remise des médailles, les deux Africains-Américains, une fois sur le podium, lèvent un poing ganté de noir et gardent la tête baissée pendant que résonne l’hymne des États-Unis. Le pays est alors en pleine période de lutte pour les droits civiques.
Par ce geste symbolique, les athlètes africains-américains entendaient protester contre la ségrégation raciale encore en cours dans leur pays. Bien qu’ils n’aient jamais fait partie du mouvement Black Panthers, les deux athlètes sont en phase avec l’idéologie “Black Power” (le pouvoir noir aux États-Unis) popularisée deux ans plus tôt par l’un des fondateurs de ce mouvement, Stokely Carmichael (1941-1998).
Le CIO juge leur attitude “scandaleuse” et ordonne aux officiels américains de suspendre Smith et Carlos. Par leur geste, ils font des émules et sont exclus à vie des Jeux olympiques.
L’arme du boycott
Comme une revanche de l’histoire, en 2004, la commune française de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, baptise sa salle des sports et lui donne le nom de Tommie Smith. La Courneuve lui emboîte le pas en 2007. En 2005, une statue montrant Carlos et Smith sur le podium des médaillés des JO de 1968 est érigée sur le campus de l’université de San José, aux États-Unis, où les deux athlètes étaient étudiants.
Si certains États profitent souvent des compétitions sportives internationales pour amplifier leurs revendications, d’autres choisissent carrément le boycott.
En 1980, en pleine guerre froide, les Jeux olympiques se tenaient à Moscou, la capitale de l’ex-URSS, sans les États-Unis, qui sont restés à la maison, mais le pays leader du bloc de l’Ouest, contre celui dit communiste, n’était pas seul dans cette option.
Les Américains ont réussi à rallier à leur cause le Canada, le Japon, la République fédérale d’Allemagne et une soixantaine d’autres pays.
Le Sénégal, sollicité par Jimmy Carter (99 ans depuis le 1er octobre dernier) en marge d’une tournée africaine de Mohamed Ali (1942-2016), choisit la voie du non-alignement. D’autres pays, comme la Grande-Bretagne et l’Australie, soutiennent l’initiative mais laissent à leurs athlètes le choix de se rendre ou non à Moscou.
“Le sport a été, est et sera toujours politique !”
Quatre ans plus tard, en 1984, les Soviétiques rendent la monnaie de leur pièce aux États-Unis en boycottant les Jeux olympiques de Los Angeles. Un geste imité par une quinzaine de pays, dont la plupart font partie du bloc de l’Est.
Le premier boycott des JO a eu lieu des décennies plus tôt, en 1956, à Melbourne, en Australie. Cette année-là avait été marquée par des événements politiques majeurs, avec des ramifications internationales : l’affaire du Canal de Suez, le deuxième conflit entre l’Égypte et Israël, les violences en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie, etc.
Dans ce contexte politique chargé, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse choisissent de boycotter les JO pour dénoncer l’invasion soviétique en Hongrie et la “répression sanglante” qui s’en était suivie.
L’Égypte, l’Irak et le Liban, de leur côté, s’opposait à la présence d’Israël en Australie en raison de la crise du canal de Suez.
La République populaire de Chine, pour sa part, avait tout bonnement décidé de quitter Melbourne après que le drapeau taïwanais a été hissé.
“Les Jeux olympiques sont des compétitions entre individus, non entre nations”, déclarait l’Américain Avery Brundage (1887-1975), alors à la tête du CIO, dans l’espoir de tempérer les ardeurs nationalistes des uns et des autres.
Une façon, selon lui, de rappeler certaines dispositions de la charte olympique, dont l’article 50 stipule : “Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique.”
Lukas Aubin, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, en France, et spécialiste de la géopolitique du sport, est d’avis que “le sport a été, est et sera toujours politique !”
Sinon comment comprendre la décision du CIO d’exclure les sportifs russes de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 sur la Seine et de n’autoriser que 14 sportifs russes à concourir sous bannière neutre ?
La guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine est passée par là. Pour ne donner qu’un petit exemple de l’absence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris, il suffit de rappeler que lors de Tokyo 2020 (les compétitions ont eu lieu en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19), ils étaient au nombre de 330, raflant 71 médailles dont 20 en or.
Revendications en mondovision
Moscou a beau jeu de fustiger une discrimination “sans précédent” contre ses athlètes, dont certains ont d’ailleurs décidé de ne pas participer bien qu’ayant été autorisés par les instances sportives.
On le sait, le sport reste un moyen efficace pour montrer la puissance d’un pays ou d’un gouvernement. C’est comme cela qu’il faut comprendre la décision de la France de refuser en 1954 l’entrée dans son territoire au légendaire fondeur soviétique Emil Zátopek (1922-2000), né dans l’ex-Tchécoslovaquie. La France, par cette décision, ne voulait pas offrir à l’homme aux quatre titres olympiques et aux 18 records du monde une occasion supplémentaire de s’illustrer devant les athlètes du monde occidental.
Les JO constituent en outre une belle occasion de placer sous les projecteurs du monde une doléance peu ou pas traitée par les médias.
En 2000, lors des olympiades de Sydney, en Australie, le monde avait enfin ouvert davantage les yeux sur la cause aborigène, un problème jusque-là “local”, mais auquel les Jeux olympiques ont donné une résonance internationale.
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’honneur d’allumer le vase olympique était revenu à Cathy Freeman, 51 ans, une Australienne d’origine aborigène. Sacrée championne olympique du 400 mètres, elle avait effectué un tour d’honneur avec deux drapeaux, australien et koori, qui symbolise les couleurs aborigènes.
Il faudra attendre février 2008 pour que le gouvernement australien, par la voix du Premier ministre de l’époque, Kevin Ruud, s’excuse pour les tentatives d’assimilation, l’ostracisme et le racisme au quotidien des descendants européens envers les Aborigènes. Nul doute que l’initiative de Cathy Freeman a contribué à accélérer les choses.
Au-delà des manifestations de soutien ou d’hostilité de certains États, le CIO lui-même, en dépit de son appel à la neutralité, ne manque pas de prendre ses responsabilités dans certains cas.
C’est ce qui est arrivé quand il prit la décision d’exclure officiellement l’Afrique du Sud de ses instances en 1970, en raison de l’apartheid prévalant dans ce pays. Après trente-deux ans de disette olympique, le pays de Nelson Mandela (1918-2013) sera réintégré par le CIO en 1991, à l’issue d’une visite du vice-président de l’organisation, le Sénégalais Kéba Mbaye (1924-2007).
Des messages de soutien
Les compétitions sportives internationales se présentent ainsi comme des occasions rêvées de faire valoir son militantisme politique. Comme on l’a vu lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations de football, en Côte d’Ivoire, en 2023.
Les membres de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo ont saisi l’opportunité de cette édition de la CAN et de leur présence sur le terrain pour envoyer un message au monde, une main sur la bouche et une autre mimant un pistolet sur la tempe, pour dénoncer la guerre dans plusieurs parties de leur pays. Ils tenaient, en même temps, à déplorer le silence de la communauté internationale devant cette situation.
Il y a aussi tous ces sportifs, individuellement ou en équipe, pour passer régulièrement des messages de soutien du genre : “Free Palestine” (Libérez la Palestine), par exemple. Ils mettent un genou à terre, dans le sillage du mouvement “Black Live Matters” (La vie des noirs compte).
Mais exprimer ses griefs, en pleine compétition, lors des Jeux olympiques, en mondovision, reste sans commune mesure pour qui veut que sa revendication soit vue et entendue par toute la planète.