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23 novembre 2024
Sports
CAN 2025 : ALIOU CISSE PROMET MIEUX FAIRE
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘rectifier le tir’, contre le Burundi
Dakar, 8 sept (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘’rectifier le tir’’, contre le Burundi, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025.
Les Étalons du Burkina Faso ont tenu les Lions du Sénégal en échec, 1-1, lorsqu’ils jouaient la première journée de ces éliminatoires.
La ‘’contre-performance’’ des joueurs de Cissé a engendré la colère des supporters du Sénégal.
‘’Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile’’
Les Lions vont jouer contre le Burundi, lundi, à Lilongwe, la deuxième journée des éliminatoires de la CAN prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
‘’L’état d’esprit de l’équipe et de l’encadrement est au beau fixe. Nous préparons le match contre le Burundi avec toute l’abnégation et les efforts nécessaires pour un tel match. Nous avons fait une contreperformance à Dakar mais nous avons la possibilité de rectifier le tir’’, a assuré le sélectionneur national du Sénégal.
‘’Ce sera un match compliqué, contre les Burundais, mais c’est dans ces moments que nous devons montrer la grande équipe que nous sommes’’, a ajouté Aliou Cissé lors d’une conférence de presse à Lilongwe.
Cissé dit comprendre la colère des supporters, auxquels il souhaite ‘’faire plaisir’’, lundi.
‘’Nous sommes une grande équipe d’Afrique. Nous sommes respectés en Afrique, grâce à notre palmarès. Lorsque nous prenons des buts à domicile, en fin de match, il est normal que le public ne soit pas content’’, a-t-il dit.
‘’Nous savons ce que nous sommes capables de faire. Nous nous battons pour faire plaisir au peuple sénégalais depuis plus de dix ans. Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile. Nous nous battrons pour leur faire plaisir. J’aime le Sénégal, mon staff aussi l’aime. Nous avons envie de rendre [les Sénégalais] heureux’’, a poursuivi le sélectionneur national.
Critiqué pour son 5-3-2, considéré par de nombreux supporters comme la cause de la contre-performance de vendredi, il soutient que ses joueurs savent bien utiliser ce système de jeu.
Le Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’
‘’Ismaïla Sarr a le profil pour jouer comme piston gauche. Habib Diarra a déjà évolué comme piston droit en club […] Il est techniquement bon et peut être un bon contre-attaquant à ce poste. Kalidou Koulibaly, Pape Matar Sarr, Pape Gueye et Idrissa Gana Gueye jouent à leur poste habituel, comme en club’’, a argué Aliou Cissé.
‘’Nous nous attendons à jouer contre une équipe burundaise qui voudra gagner. Ce sera un match difficile mais c’est surtout notre performance qui sera déterminante. Ce sera à nous donner le rythme’’, a dit le défenseur sénégalais Abdou Diallo.
Diallo espère que l’équipe du Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’, face aux Burundais. ‘’Nous n’avons pas aimé, mais ce qui est fait est déjà fait’’, a-t-il poursuivi en parlant du match joué contre le Burkina Faso.
‘’Nous n’avons pas d’excuses. Le coach met en place un plan de jeu, et c’est à nous de prendre nos responsabilités […] Notre objectif est de gagner’’, a assuré le défenseur.
ALIOU CISSÉ DÉÇU APRÈS LE MATCH NUL FACE AU BURKINA FASO
L'entraîneur des Lions a reconnu des erreurs mentales et défensives tout en assumant la responsabilité de ce résultat. Malgré la déception, il reste confiant et appelle à une remobilisation avant le prochain match.
iGFM (Dakar) Aliou Cissé a analysé le nul (1-1) concédé face au Burkina Faso, vendredi à Dakar, à l'occasion de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025.
"Je suis déçu du résultat, on aurait pu tuer le match mais on ne l'a pas fait. On avait l'habitude de démarrer par une victoire, ce n'est pas le cas. Je suis déçu pour les joueurs qui ont beaucoup donné.
Il nous manque le mental sur ce match. Il y a eu accumulation d'erreurs,. Il faut qu'on revienne un peu plus à cette rigueur défensive.
Je ne crois pas que le discours ne passe plus, ils ont respecté la tactique, les consignes, mais il ne faut pas être trop dur avec les joueurs. Dans le haut niveau, il faut parfois se concentrer, prendre un but à la dernière minute, c'est frustrant. On est déçu d'avoir pris ce but, j'assume ce nul, je suis l'entraîneur. Je ne suis fui pas mes responsabilités.
Dire que notre plan n'a pas été bon, ce n'est pas vrai, on a bien contrôlé le match, bien joué, seulement on n'a pas été efficace.
On a un nouveau match qui s'approche lundi, on récupère et repart en guerre. Maisil faut rectifier, retrouver la solidarité, remobiliser les garçons."
L'apport de Sadio
"Sadio, quand il est sur le terrain, tout le monde a peur de lui, c'est notre maître à jouer. Il reste un grand joueur, l'équipe du Sénégal a besoin de lui, j'ai besoin de lui aussi. On ne peut pas lui demander de marquer et de défendre. Si on a concédé le nul, c'est collectif."
LE SÉNÉGAL ET LE BURKINA FASO SE PARTAGENT LES POINTS
Le prochain match contre le Burundi, prévu pour lundi, s’annonce crucial. Les Lions devront gagner pour se remettre sur les rails de la qualification, mais aussi le faire avec une performance convaincante afin de regagner la confiance des supporters.
Le match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 entre le Sénégal et le Burkina Faso s’est terminé sur un score de 1-1, laissant les supporters sénégalais avec un goût amer. Les Lions de la Teranga, qui avaient ouvert le score grâce à un but de leur star Sadio Mané à la 15e minute, ont vu leur avance annulée dans les dernières secondes de la rencontre par un égaliseur de Bouda pour les Étalons du Burkina Faso.
Dès le coup d’envoi, le Sénégal a montré une certaine domination, avec Sadio Mané en grande forme, inscrivant un but. Cependant, malgré cette ouverture rapide, le jeu a été loin d’être un monologue sénégalais. Le Burkina Faso, bien que dominé dans les premières phases, a su trouver des occasions et mettre en difficulté la défense sénégalaise.
Le Sénégal, qui avait eu du mal à maintenir sa pression tout au long du match, a été victime d’un manque de concrétisation de ses occasions, un facteur crucial qui a finalement joué contre eux. Le Burkina Faso, de son côté, n’a cessé de persévérer et a été récompensé à la dernière minute grâce à un but de Bouda, qui a égalisé et a laissé les Sénégalais dans une situation délicate.
Ce résultat va alimenter à nouveau, les critiques envers l’entraîneur sénégalais se multiplient déjà, certains observateurs pointant du doigt ses choix tactiques et la gestion du match.
Le prochain match contre le Burundi, prévu pour lundi, s’annonce crucial. Le Sénégal devra non seulement gagner pour se remettre sur les rails de la qualification, mais aussi le faire avec une performance convaincante afin de regagner la confiance des supporters et des critiques.
SÉNÉGAL – BURKINA FASO, LE ONZE DE DÉPART DES LIONS
Cissé a mis en place un 4-3-3 dans ce match important comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Dakar, 6 sept (APS) – Le onze de départ composé par le sélectionneur national Aliou Cissé pour affronter le Burkina Faso, ce vendredi au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, est marqué par les titularisations du gardien Seyni Dieng et Nicolas Jackson et les absences de Moussa Niakhaté, Ismail Jakobs et Habib Diallo.
Cissé a mis en place un 4-3-3 dans ce match important comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Milieux : Idrissa Gana Gueye, Pape Matar Sarr, et Pape Gueye
Attaquants : Sadio Mané, Nicolas Jackson et Ismaila Sarr
LE SENEGAL EST UNE EQUIPE A RESPECTER, C’EST DU LOURD
Brama Traoré, sélectionneur du Burkina Faso s’est présenté en conférence de presse ce jeudi, à la veille du match opposant son équipe à la sélection sénégalaise dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025.
Le sélectionneur du Burkina Faso s’est présenté en conférence de presse ce jeudi, à la veille du match opposant son équipe à la sélection sénégalaise dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025.
Comment abordez-vous ce match contre le Sénégal ?
C’est déjà un match décisif face au favori du groupe. Ça va être difficile de démarrer contre le Sénégal, mais nous serons présents. Le match est d’un autre niveau, parce qu’on doit considérer le Sénégal comme une des grandes équipes du continent. C’est une équipe qui a joué à la Coupe du Monde et qui a été championne d’Afrique. C’est une équipe à respecter. C’est un grand défi que d’affronter le Sénégal, c’est du lourd. Nous nous allons essayer de nous adapter à la situation du match, mais ça reste un match comme les autres, il faudra être concentré sur le sujet et tout donner pour ne rien regretter. Nous pensons que nous pouvons battre le Sénégal, mais on respectera le résultat quel qu’il soit.
Qu’est-ce que ça fait de débuter ces qualifications contre le Sénégal ?
Je suis content de commencer par le Sénégal parce que le c’est le favori de ce groupe et c’est important de jauger notre niveau réel et préparer les autres matchs avec plus de sérénité. Si on jouait le Sénégal plus tard, ça pourrait nous faire mal. Je pense que démarrer contre cette équipe du Sénégal nous fera beaucoup de bien. La clé du match est dépendant de la situation du match. C’est sûr que le Sénégal a bien préparé ce match, nous aussi. On verra par rapport à la tactique et au plan du match que chaque équipe mettra en place pour pouvoir déjouer l’autre. Nous savons que le Sénégal et ses supporters seront là pour appuyer leur équipe, mais je suis sûr qu’ils apprécieront cette équipe du Burkina Faso, qui est certainement une deuxième équipe en Afrique pour les Sénégalais.
Quel est l’état d’esprit dans le groupe après des derniers résultats moins bons ?
Un très bon état d’esprit. Les garçons sont conscients que l’équipe a eu des petites difficulté ces derniers moments. Nous pouvons même assimiler ça comme une traversée du désert mais nous sommes au bout du tunnel, parce que les choses vont très bien. Maintenant, l’ambiance est enfin bonne au sein du groupe. On a retrouvé UN groupe, et je pense qu’on sera beaucoup mieux. Il n’y a plus de difficulté sur ce côté. Nous sommes très unis. Maintenant, chaque joueur est pressé de pouvoir débuter ce match. C’est à l’encadrement technique de voir le 11 de départ parce que tout le monde est motivé face à une grande équipe, et il va falloir montrer quelque chose. Nous aurons des arguments. Nous nous déplaçons avec nos armes, et ce ne sont pas des armes non conventionnelles.
LA FRAICHEUR PHYSIQUE SERA LA CLE DU MATCH
À la veille de la réception du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur des Lions a fait face à la presse hier, jeudi 5 septembre.
À la veille de la réception du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur des Lions a fait face à la presse hier, jeudi 5 septembre.
Quel est le discours que vous avez pour votre équipe avant d’entamer ces qualifications?
C’est une nouvelle campagne qui commence, c’est un autre parcours du combattant après les derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde. Tout le monde a envie que le Sénégal retourne à la CAN. Il faut qu’on soit focus. On a des joueurs qui sont motivés, on a beaucoup travaillé malgré le temps qui est très court et on est prêts. On reste sur notre faim de notre dernier match ici contre la RD Congo, mais tout est réuni pour retrouver cette efficacité offensive et défensive pour aborder ces éliminatoires qui sont difficiles. Je pense que le Sénégal les moyens pour pouvoir se qualifier.
Comment comptez-vous aborder cette rencontre face au Burkina Faso ?
J’ai trouvé les garçons très heureux de se retrouver, comme d’habitude. L’ambiance est plutôt bonne. C’est une famille. Les garçons sont ambitieux et ont envie de continuer à écrire l’histoire de leur pays. Il faut essayer de gagner nos matchs. La clé du match sera la fraîcheur parce que c’est un début de saison où les temps de jeu ne sont pas bien repartis pour tous les joueurs. Les matchs les plus difficiles à préparer sont les matchs du début de saison. Mais on a bien travaillé.
Qu’en est-il du Burkina Faso ?
Il n’y a aucun match qui sera facile. Demain (ce soir, NDLR) ce sera compliqué face à cette équipe du Burkina. Comme vous le savez, le Burundi a gagné, donc ce sera un déplacement très difficile. Mais c’est dans ces moments qu’on doit montrer notre motivation et démontrer qu’on fait partie des meilleures équipes africaine. C’est un mini championnat. On est calme et prêt à aborder nos deux premières journées. On espère que ça va bien se passer.
Entre 2022 et 2024, il y a eu pas mal de changements dans votre équipe…
C’est normal qu’il y ait des changements. Quand vous regardez, l’équipe qui a gagné la CAN, beaucoup de choses se sont passées. Il y a un bon groupe qui est là, il y a aussi des rescapés 2022. C’est naturel d’avoir ces changements. Le Sénégal a la chance d’avoir un gros réservoir de footballeurs constitués de nationaux, de binationaux et d’expatriés. Donc, à un moment donné le groupe obligé de changer.
Le Burkina et le Sénégal ont pas mal changé des choses dernièrement…
Ce sont deux générations similaires. Le Burkina Faso me semble en reconstruction. Par rapport à la CAN 2022 et le groupe qui est là, il y a beaucoup de joueurs qui ne sont plus là et d’autres qui sont revenus. Mais le Burkina reste une équipe très dure à affronter. C’est une équipe athlétique, très costaude, directe et qui met beaucoup d’impact dans les courses, dans le duel et ils ont des individualités capables de créer des problèmes à n’importe quelle défense. C’est une équipe que nous respectons. Le Burkina a toujours été une équipe très difficile à manœuvrer, mais malgré tout, on a su avoir de bons résultats contre eux. J’espère que ce sera le cas demain.
Le coach du Burkina a dit qu’ils n’ont pas peur du Sénégal…
Nous, par contre, craignons le Burkina Faso et nous les respectons (rires). C’est pourquoi on fera tout pour les battre. Mais nous savons que ce sera difficile.
Le Sénégal avait bien fait les choses contre le Burkina Faso lors de la CAN 2022…
Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir de reconnaître qu’il nous arrive de faire de bonnes choses. On s’est adapté lors de ce match-là, et on a pu faire les changements qu’il fallait faire. Dieu nous a donné la victoire mais ce n’est pas pour autant qu’on doit voir ça comme une masterclass. On avait senti le coup et les garçons qui se sont rentrés ont fait le travail, c’est ça une équipe. Aujourd’hui, le Sénégal peut se targuer de dire qu’il a un banc capable de pallier à la fatigue, aux blessures, et c’est ce qui s’est passé à la CAN au Cameroun.
Le Sénégal est-il déjà sous pression après la victoire du Burundi contre le Malawi (3-2) dans ce groupe?
Ce n’est pas mal d’être sous pression, ça montre qu’on a quelque chose à perdre et qu’on donne de l’importance au fait de nous qualifier pour la prochaine CAN. Mais, c’est l’exigence de nos supporters et de notre peuple envers cette équipe, c’est légitime et normal. Le football de haut niveau n’a jamais été un fleuve tranquille. Nous sommes conscients que nous aurons six batailles à livrer. Ça commence demain face au Burkina Faso, puis contre le Burundi. La pression, c’est en fait notre routine et je pense que les joueurs arrivent à la gérer. Je ne pense pas qu’on a une fois failli face à la pression. C’est devenu une habitude pour nous.
LES LIONS LANCENT LE PREMIER DÉFI DE LA QUALIFICATION À LA CAN 2025
Après la désillusion de la dernière CAN, l'équipe d'Aliou Cissé a soif de rédemption et de victoires. Dans l'antre du stade Abdoulaye Wade, les champions d'Afrique 2022 espèrent lancer leur campagne sur une note positive
L’équipe nationale de football du Sénégal engage ce vendredi 6 septembre (19h00) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la course vers la qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des nations prévue au Maroc en 2025. Les Lions accueillent les Etalons du Burkina Faso pour le compte de la première journée du groupe L. Débuter par une victoire serait un scénario idéal pour lancer cette nouvelle campagne quelques mois après la désillusion à la CAN en Côte d’Ivoire.
Le Sénégal débute ce vendredi sa campagne pour la CAN 2025 avec le duel qui l’opposera au Burkina Faso comptant pour la première journée du groupe L des éliminatoires. Quelques mois après la CAN en Côte d’Ivoire, soldée par une décevante élimination face aux Eléphants en 8e de finale, c’est un nouveau défi qui se présente pour les championnes d’Afrique 2022. Une bonne entame serait une manière idéale pour lancer cette nouvelle campagne qui mène au rendez-vous du royaume chérifien.
L’entraîneur Aliou Cissé ne s’y trompe en soulignant que ces premiers matchs contre le Burkina Faso et ensuite face au Burundi seront très importants dans cette ambition encore clairement affichée de l’équipe du Sénégal de remporter un deuxième trophée africain. Dans cet élan, le technicien sénégalais ne s’attend pas à un match «compliqué» si on jette un regard sur les dernières confrontations toujours très disputées. Comme l’atteste le dernier succès des Lions qui remonte à la demi-finale de la CAN 2021 du 2 février 2022 remportée à l’arrachée et conclue sur un coup de génie de la star Sadio Mané (3 à 1). «Ayant décroché un match nul lors de son dernier match à Dakar en 2018 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, le Burkina Faso est très difficile à jouer. C’était très compliqué aussi pour nous lors de notre dernier déplacement à Ouagadougou. Tout le monde sait ce que vaut cette équipe burkinabè. C’est une équipe qui est en train d’être rajeunie, mais qui a toujours un gros potentiel. En 2022, elle a affronté le Sénégal, et c’était un match très serré. Même si les Burkinabè ont été éliminés en huitièmes de finale de la dernière CAN, on a remarqué qu’il y a un bon projet dernier, et qui prend forme», avait alerté Aliou Cissé lors de la publication de sa liste. «Le Burkina Faso a le même profil que la République démocratique du Congo. Il a une belle équipe constituée de bons joueurs qui jouent partout en Europe. La génération des Traoré (Bertrand et Alain) est finie, mais je m’attends à une rencontre difficile. Nous respectons le Burkina Faso, mais nous avons les arguments pour aller au bout de cette rencontre et la gagner», précisera-t-il.
Le sélectionneur des Lions n’en est pas moins confiant s’il se base sur cette dynamique dans laquelle l’équipe du Sénégal est restée lors de ses dernières sorties. «Sur les douze derniers matchs, nous avons marqué 23 buts contre trois encaissés. Nous sommes dans une bonne période, malgré tout ce que les gens peuvent dire », a-t-il assuré.
Reste à savoir, quel sera l’état de forme avec le délai extrêmement court du stage de préparation pour mettre le groupe au niveau. Ce qui n’est pas une évidence dans ce contexte de début de saison où les joueurs sénégalais ne sont pas toujours dans les conditions de compétition optimale. Surtout si l’on relève les incertitudes qui pèsent sur les joueurs qui, pour la plupart, manquent souvent de temps ou manque ou encore de repères en clubs. Quoiqu’il en soit, entamer ces éliminatoires, de surcroît avec une victoire à domicile, est capitale pour le reste des éliminatoires.
Dans cet élan, Aliou Cissé, compte sur l’apport du public et espère que le Stade Abdoulaye Wade soit transformé en véritable chaudron avec une ambiance hostile mais empreinte de fair-play pour les adversaires des Lions.
LE SÉNÉGAL PRÊT À RETROUVER SON EFFICACITÉ OFFENSIVE FACE AU BURKINA FASO
À la veille du match contre les Etalons pour les éliminatoires de la CAN 2025, Aliou Cissé s'est montré optimiste. Malgré les défis, le sélectionneur assure que l'équipe est prête à affronter une sélection burkinabè solide et déterminée.
Dakar, 5 sept (APS) – Le Sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, a rassuré, jeudi à Diamniadio, que son équipe est prête et dispose d’arguments nécessaires pour retrouver son efficacité offensive durant les phases éliminatoires de la CAN.
‘’Nous sommes restés sur notre faim, lors de notre dernier match au Stade Abdoulaye Wade contre la République démocratique du Congo, à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (0-0). Mais aujourd’hui, tout est bien réuni pour retrouver cette efficacité offensive pour mieux aborder ces éliminatoires’’, a-t-il dit.
Cissé s’exprimait en conférence de presse à la veille du match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, contre le Burkina Faso à Diamniadio, à 19h GMT. Il était devant la presse, en compagnie du défenseur de l’équipe Moussa Niakhaté.
Le Sénégal se déplacera à Lilongwe au Malawi pour affronter le Burundi, lors de la deuxième journée, lundi.
‘’Ces éliminatoires sont difficiles. Les matchs de fin de saison et de début de saison sont les plus difficiles à aborder. Mais nous sommes focus motivés pour mettre en place durant deux à trois jours tout ce que nous voulons. Le temps est court, mais nous sommes prêts. Le Sénégal a les moyens de se qualifier à la prochaine CAN’’, a-t-il dit.
Parlant du Burkina Faso, l’entraîneur du Sénégal, a rappelé que c’est une sélection ‘’en reconstruction’’ qui a perdu beaucoup de ses joueurs cadres qui avaient participé à la CAN 2021 au Cameroun.
Toutefois, il a précisé que l’équipe du Burkina Faso est ”très costaud”. ”Elle met beaucoup d’impact dans les duels et a des individualités qui peuvent créer des problèmes à n’importe quel adversaire, mais nous avons toujours eu de bons résultats contre elle”, a t-il relevé.
‘’Nous les craignons et les respectons, mais nous ferons pout pour les battre’’, a-t-il dit.
Aliou Cissé a assuré que ‘’l’ambiance est bonne’’ au sein de l’équipe et les joueurs sont ‘’heureux de retrouver la tanière’’. ‘’C’est une famille. Il y a cette solidarité. Les garçons sont ambitieux. Ils ont envie de continuer à écrire l’histoire du football de leur pays’’, a-t-il ajouté.
‘’Le match de demain sera difficile, mais nous allons tout faire pour le gagner. C’est un devoir pour le Sénégal d’être présent aux éditions de la CAN. Nous avons à cœur d’aller au Maroc, mais cela se fera étape par étape. Nous sommes déterminés à gagner les trois points’’, a soutenu Moussa Niakhaté.
Le Burundi, prochain adversaire du Sénégal, a battu, jeudi, le Malawi (3-2), l’autre équipe de ce groupe L.
Les Burundais occupent provisoirement la tête du groupe L.
PAPE THIAW DANS LA PEAU DU TITULAIRE
Depuis un certain moment, on le voyait roder autour de la sélection nationale. Mais c’est maintenant officiel depuis le départ de Régis Bogært. Pape Thiaw est le nouvel entraîneur adjoint de Aliou Cissé
Pape Bouna Thiaw est le nouvel acolyte de Aliou Cissé après le départ de Régis Bogært. Un entraineur adjoint, pas comme les autres car déjà, vainqueur d’un tournoi majeur. Un statut qui peut donner envie, à un homme très ambitieux, d’en voir plus. Et si c’était, après tout, lui le successeur de Aliou Cissé que beaucoup voient sur le départ ?
Depuis un certain moment on le voyait roder autour de la sélection nationale. Mais c’est maintenant officiel depuis le départ de Régis Bogært. Pape Thiaw est le nouvel entraîneur adjoint de Aliou Cissé. Des retrouvailles pour les deux légendes de la génération 2002, qui ont écrit ensemble l’une des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais. El Tactico est donc secondé par l’homme avec qui, il a un moment «passé plus de temps que sa famille». Mais est-ce que Pape Thiaw va se contenter seulement de ce statut de second à la tête de l’équipe nationale ?
Difficile cohabitation ?
L’arrivée de Pape Thiaw en équipe nationale a créé une vague des réactions. Même Aliou Cissé en personne n’a pas résisté à la puissance de la nomination de Pape Thiaw. Interrogé sur la nature de sa venue, il a pété un câble, accusant les journalistes de toujours «chercher de la merde». Une réaction inopportune, qui laisse transparaître une frustration inhabituelle, chez Aliou Cissé, dont la place, pourrait, mine de rien être menacée, malgré sa prolongation. Ce qui pousse à réfléchir sur la cohabitation de deux hommes, avec les mêmes ambitions. Néanmoins, les portes de la sélection n’ont jamais été fermées à la génération de 2002. Aliou Cissé a toujours été magnanime avec ses coéquipiers. Omar Daf, Lamine Diatta, El Hadji Diouf, Khalilou Fadiga ont toujours eu un accès facile à l’équipe. D’ailleurs Pape Thiaw a été invité lors de la 2021 au Cameroun pour assister aux séances d’entraînement. Malgré tout, il est impossible d’occulter la volonté de Pape de succéder à son boss d’aujourd’hui.
Performances à l’appui
En 2015, quand Aliou Cissé accédait à la tête de l’équipe nationale, il avait un CV encore vierge. Mis à part un poste d’adjoint de Karim Séga Diouf, aux jeux olympiques de Londres en 2012, le remplaçant d’Alain Giresse n’avait rien accompli sur un banc de touche. En club ou avec une autre sélection. Tout le contraire de son nouvel adjoint, Pape Thiaw, qui peut, lui se targuer d’avoir gagné le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) pour la première fois avec le Sénégal, en 2023 en Algérie. Une performance historique, qui s’est construire dans la persévérance, mais surtout dans l’échec après un limogeage à Niarry Tally, pour insuffisance de résultats en 2021. En tout état de cause, Pape Thiaw est en terrain connu. Pour sa grande première en tant que second de Aliou Cissé, il devra l’aider à trouver les moyens de battre le Burkina Faso ce vendredi, pour la première journée de qualification à la CAN 2025. Mais comme depuis le début de sa carrière, c’est dans la discrétion que Pape Thiaw construit sa réussite.
HAPSATOU DIALLO, PREMIERE SENEGALAISE A JOUER LA LIGUE DES CHAMPIONS
En faisant son entrée en jeu avec Galatasaray face au Racing Football Club Union Luxembourg, Hapsatou Malado Diallo a écrit une page de l’histoire du football féminin sénégalais
En faisant son entrée en jeu avec Galatasaray face au Racing Football Club Union Luxembourg, Hapsatou Malado Diallo a écrit une page de l’histoire du football féminin sénégalais. Arrivée cet été en provenance d’Eibar, Hapsatou Malado Diallo a en effet disputé son premier match sous les couleurs de Galatasaray, ce mercredi. Une rencontre face au Racing Football Club Union Luxembourg comptant pour le premier tour préliminaire de la Ligue des Champions féminine. L’attaquante de 19 ans est entrée en jeu à la place de Ebru Topçu (57e).
Et avec cette première, l’ancienne joueuse de Baobab de Tamba, des Aigles de la Médina et de l’Union Sportive des Parcelles Assainies inscrit son nom dans la compétition. Elle devient en effet la toute première footballeuse sénégalaise à jouer un match de Ligue des Champions féminine.
L’histoire aurait pu être beaucoup plus belle si Malado avait marqué son penalty à la 80e minute. Partie remise. D’autant plus que Galatasaray s’est qualifié pour la finale du premier tour. Les filles de Metin Ülgen l’ont emporté 4-1 face aux Luxembourgeoises, avec notamment une passe décisive de Malado sur le quatrième et dernier but marqué par la Colombienne Catalina Usme.
En finale, Galatasaray jouera les Kazakhes du Biik Shymkent, qui se sont défaites des Bulgares du Nsa Sofia (3-0).