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24 avril 2025
Sports
PAR Charles Faye
PELÉ
Pelé n’est pas mort Edson si. Beaucoup ne connaitront pas l’éternité de Pelé, tant ils seront tristement passés à côté de leur sphère, laissant pour seule trace une épitaphe illisble sur une dalle érodée.
Pour une trajectoire mal ajustée, des principes tombant telles des feuilles mortes, des ambitions s’écrasant sur des montants, ils auront raté les multiples occasions d’écrire leur histoire dans les lucanes béantes.
Comment ne pas voir comment Pelé a construit sa légende pour ne pas s’en inspirer et ne pas se retrouver dans le cercle des grands, des plus grands ?
Savoir s’arreter, pour que s’installe le mythe. S’en aller sans jamais partir.
Le monde pleure. Le football est en deuil. Son roi est mort. Quelle vie ! Quelle fin !
De quoi nous interroger en cette fin d’année tristounette, marquée par des histoires d’hormones débridées, de détournements de deniers publics, d’inélégance, d’arrogance.
2022 se meurt, dans la tourmente, sans gloire, sans promesses sinon annonciatrice d’une année encore plus sombre, porteuse de craintes de lendemains incertains, de films aux séquences X à faire tomber, de germes de la division.
La gloire n’est pas partout, pas chez nous en tout cas en ce 2022 à l’agonie, avec ses casseroles. Excit l’année, vive 2023, qui ne nous demandera pas du reste notre avis.
Aussi sûre que l’incertain, elle arrive avec son lot de surprises et d’incertitudes, dans notre rectangle de vie sec et chaud. A nous de faire en sorte qu’elle ne nous tombe pas dessus, qu’elle ne nous aspire pas dans ses angles morts, pour s’offrir, à nos dépens, des coups francs imparables.
C’est en ce sens que les arabesques de l’enfant Dico devenu Pelé, doivent nous livrer leurs secrets, pour dribbler les plans des infortunes se dessinant sous nos yeux.
Ces hasards subséquents, devant lesquels devront s’affirmer et s’assumer des responsabilités individuelles et collectives, afin que le Sénégal ne sombre pas dans la genèse d’un autre monde, auquel le renvoie quasiment son anagramme.
Entouré par une ceinture de feu djihadiste, convoité par la nouvelle géopolitique mondiale, éprouvé par le radicalisme et le populisme, aveuglé par le communautarisme et l’obscurantisme, traversé par l’onde de choc jeunesse, mis à rude épreuve par l’extrémisme politique, le Sénégal peine à se rassurer et assurer une bonne nouvelle année.
Pelé nous dira qu’on ne récolte que ce que l’on a semé, encore que les Lions nous ont donné de grandes joies en 2022.
Mais là n’est pas la question. C’est le mythe Sénégal qui s’effrite et ça, ce n’est pas possible.
PELÉ, LEGENDE L’ÉTERNEL
Pelé n’est plus. Edson Arantes do Nascimento quitte la scène d’ici-bas une dizaine de jours après que les rideaux se sont baissés à Lusail, sur la scène qui l’a tant célébré : la coupe du monde de football. Celle où il a régné sans partage
Le sport-roi perd son roi. La première étoile du football s’est éteinte. Le roi Pelé est mort ce jeudi 29 décembre, à l’âge de 82 ans, à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo, au Brésil, des suites d’un cancer.
Pelé n’est plus. Edson Arantes do Nascimento quitte la scène d’ici-bas une dizaine de jours après que les rideaux se sont baissés à Lusail, sur la scène qui l’a tant célébré : la coupe du monde de football. Celle où il a régné sans partage, où il a laissé une empreinte indélébile par une performance inégalée même plus d’un demi-siècle plus tard. Triple champion du monde avec le Brésil (1958, 1962 et 1970), le natif de Tres Coraçoes, une petite ville entre Sao Paolo, Rio et Belo Horizonte, a été la toute première icône universelle du football et certainement la plus grande de toutes. Car au-delà des titres, des chiffres incroyables sur ses réalisations, il est surtout celui qui a amené la pratique du football à un autre niveau et est devenu sa première figure à dépasser le rectangle vert pour conquérir les terrains du marketing.
En 1970, déjà, Pelé était élu « Personne la plus célèbre de la planète » devant John Lennon, le pape Paul VI, Paul McCartney, Muhammad Ali, Paul Newman, la reine d’Angleterre Elizabeth II, Neil Armstrong, Elvis Presley, Clint Eastwood, Elizabeth Taylor, John Wayne et Barbra Streisand. Excusez du peu ! Quelques années plus tard, la marque "Pelé" était désignée comme deuxième plus grande marque du monde, derrière Coca-Cola et devant les compagnies de pétrole et gaz, les banques, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes, les titans des télécommunications.
C’est ainsi que sa figure fit le tour du monde à une époque où les moyens de communication n’étaient pas aussi viraux, inspirant des générations et touchant toute la planète.
À l’issue de sa brillante carrière de joueur, il a continué à scintiller sur d’autres scènes : Ambassadeur de l’ONU en 1977, ministre des Sports du Brésil de 1995 à 1998, ambassadeur de l’Unicef pour l’éducation, sa plus grande victoire aura sûrement été son influence dans le cessez-le-feu de deux jours de la guerre du Biafra au Nigeria où il organisait un match de bienfaisance.
Ses performances sportives, notamment celle unique de triple vainqueur du Mondial, ont également fait le tour du monde, racontées sous tous les formats possibles, parfois avec exagération peut-être, mais toujours à la mesure de la grandeur de sa légende.
LE BRÉSIL DÉCRÈTE TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970.
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970. À Santos, où l’ancien joueur a brillé de mille feux entre 1956 et 1974 et qui a décrété sept jours de deuil, une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi au stade et durera 24 heures.
Pour la première fois depuis 82 ans, le Brésil va se réveiller sans Pelé. Avec le décès du "Roi" du football, le pays entame un deuil national de trois jours, une marque de respect pour Edson Arantes do Nascimento, accompagné de condoléances planétaires. Après la mort d’Elizabeth II en septembre, c’est une autre figure majeure du XXe siècle qui disparaît en 2022, suscitant des réactions du monde du foot, mais aussi de la politique ou de la culture.
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974. L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.
Devant l’hôpital pauliste où le triple champion du monde est décédé, des fans ont brandi une banderole où l’on pouvait lire : "Roi Pelé éternel". À Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.
UN VIRAGE DECISIF POUR LE LEADER, GUEDIAWAYE FC
Au coude à coude avec ses suivants immédiats, Guédiawaye FC a encore besoin de conforter un peu plus son fauteuil de leader, avant la fête et la trêve qui sera observée dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023).
Ouverte, hier jeudi, par le duel entre l’As Douanes et la Linguère de Saint Louis, la 11e journée de Ligue 1 se poursuit, ce vendredi 30 décembre, avec six (6) autres rencontres. Au coude à coude avec ses suivants immédiats, Guédiawaye FC a encore besoin de conforter un peu plus son fauteuil de leader, avant la fête et la trêve qui sera observée dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023).
L a Ligue 1 observera une pause à l’issue la 11e journée, qui s’est ouverte hier jeudi et qui se poursuit ce vendredi 30 décembre par six (6) autres rencontres. Après le duel d’hier jeudi entre l’As Douanes et la Linguère, soldé par un score de parité (1-1), place sera faite aux six (6) autres affiches. Aux commandes, depuis trois journée, Guédiawaye FC (20 pts) accueille l’Us Gorée (9ème, 13 pts). Les «Crabes» de la banlieue qui ne devancent le Casa Sport qu’en faveur de la différence de buts, devront encore gagner pour conforter un peu plus leur fauteuil de leader qui ne tient que sur un fil. Ce qui leur permettra de terminer l’année 2022 en tête, de passer l’hiver au chaud. Mais tout en préparant le retour après la longue trêve qui sera observée dans le cadre de la participation de l’équipe du Sénégal local au Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023). A côté du duel à distance qu’ils mèneront avec leurs suivants immédiats. Après avoir remporté le «classico» disputé à domicile face au Jaraaf, lors de la précédente journée, le Casa Sport aura à cœur de reprendre la première place. Ce sera lors du déplacement qu’il effectuera sur la pelouse du Stade de Mbour (10e, 12 pts). Derrière ce duo de tête, Diambars (3e, 18 pts), qui reste sur une bonne série, sera à l’affût pour s’installer sur le fauteuil. Ce sera en cas de succès lors du choc des «Académiciens» qui l’opposera à Génération Foot (6e, 13 pts). Au stade Iba Mar Diop, Teungueth FC (4e, 14 pts) rendra visite du Jaraaf (11e, 11 pts, avec un match en moins). Sortis de défaite comme son hôte du jour, les «Vert et Blanc» auront dans ce duel, un besoin pressant de se redresser et de se replacer dans le peloton de tête. Au stade Eli Manel Fall, la Sonacos de Diourbel (8e, 13pts) va tenter de se relance face une équipe de l’As Pikine qui reste dans le ventre mou du classement (7e, 13 pts). Lanterne rouge, le CNEPS Excellence de Thiès (14e, 3 points) sera à la quête de son premier succès au stade Maniang Soumaré. Ce sera face à Dakar Sacré-Cœur (5e ; 14 points). Il faut rappeler qu’en ouverture de la 11e journée, l’As Douane –Linguère se sont quittés dos à dos (1-1). Ce qui les cantonne respectivement à la 13e (9 points) et à la 12e place (10 points).
L’équipe nationale de football féminine du Sénégal a réalisé, en juillet dernier, au Maroc, un parcours honorifique à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie, une compétition lors de laquelle elle a renoué avec le gotha du football africain,
Dakar, 28 déc (APS) – L’équipe nationale de football féminine du Sénégal a réalisé, en juillet dernier, au Maroc, un parcours honorifique à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie, une compétition lors de laquelle elle a renoué avec le gotha du football africain, après une décennie de disette.
Elle avait validé son billet pour cette compétition au soir du 22 février 2022, jour de l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Les Lionnes se sont qualifiées à la 14e la Coupe d’Afrique des nations (CAN) aux dépens du Mali, à l’issue d’une séance de tirs au but.
Cette performance réalisée par les joueuses de Mame Moussa Cissé a permis au Sénégal de décrocher une troisième qualification à cette compétition, confirmant sans doute ‘’une année 2022 exceptionnelle’’ pour le football sénégalais, selon Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Lors de la CAN au Maroc, Ndeye Awa Diakhaté dite ‘’Eva Neymar’’ et ses coéquipières ont hissé haut le drapeau sénégalais, en se qualifiant aux quarts de finale avant d’être éliminées par une formation zambienne plus expérimentée (1-1, 4-2 aux tirs au but).
Bien qu’éliminé de cette grand-messe du foot féminin africain, le Sénégal qui devait disputer deux places de barragistes pour la qualification de la Coupe du monde, a battu aux tirs au but (4-2) la Tunisie. Les deux équipes avaient fait zéro but partout au terme du temps réglementaire de cette rencontre à élimination directe.
Cette victoire est synonyme d’une qualification historique aux barrages pour la Coupe du monde féminine, prévue en Nouvelle-Zélande du 17 au 23 février 2023. Pour ce tournoi, le Sénégal est logé dans le groupe B avec le Chili et Haïti.
En 2023, le football féminin sénégalais aura certainement comme ambition majeure, de chercher une qualification historique à la 9e édition de la Coupe du monde de la catégorie prévue du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Un objectif ambitieux certes, mais à portée de main pour l’attaquante Mama Diop, qui évolue sous les couleurs de l’équipe féminine de l’Olympique de Marseille et ses coéquipières.
DÉCÈS DU ROI PELÉ
Seul footballeur de l'histoire sacré trois fois champion du monde avec son équipe nationale (1958,1962 et 1970), Edson Arantes do Nascimento est mort jeudi 29 décembre, à 82 ans, d'un cancer du côlon
Le Brésilien Pelé, première star planétaire du football et attaquant de génie qui a révolutionné la pratique du ballon rond, est mort à l'âge de 82 ans après avoir lutté pendant plus d'un an contre le cancer, a annoncé jeudi une de ses filles.
"Nous t'aimons à l'infini, repose en paix", a écrit Kely Nascimento sur Instagram, une publication illustrée d'une photo des mains jointes de membres de sa famille posées sur celle de l'ancien footballeur à l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo, où il avait été admis il y a un mois.
L'hôpital a précisé dans un communiqué que le décès avait été causé par "une défaillance de multiples organes".
Seul footballeur ayant remporté à trois reprises la Coupe du Monde (1958, 1962 et 1970), Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, avait été élu athlète du siècle par le Comité international olympique en 1999.
L'annonce de sa mort est un choc pour tous les amateurs de football, onze jours après la fin de la Coupe du Monde au Qatar, et un peu plus de deux ans après celle de Diego Maradona.
Tout au long du tournoi, le "roi" avait publié depuis la chambre de l'hôpital Albert-Einstein où il avait admis le 29 novembre des messages sur les réseaux sociaux, encourageant le Brésil ou félicitant Messi de son sacre "mérité" avec l'Argentine face à la France.
Au moment de Noël, ses filles ont publié sur Instagram des photos de la famille réunie presque au grand complet autour de la légende du football, exprimant leur gratitude alors qu'affluaient des messages de soutien du monde entier.
Vendredi dernier, Kely Nascimento publiait une photo émouvante d'elle enlaçant tendrement son père allongé dans son lit d'hôpital. On ne voyait sur ce cliché qu'une partie du visage de Pelé, qui portait des canules nasales d'assistance respiratoire.
- Trésor national -
La disparition de Pelé est une immense perte pour le Brésil, où il est considéré comme un "Trésor national".
Aucun joueur n'a fait autant trembler les filets: 1.281 buts en 1.363 matches sous les maillots de Santos (1956-74), son club au Brésil, de la "Seleçao" nationale et du Cosmos New York (1975-77).
Mais au-delà des chiffres, Pelé restera dans les mémoires comme le "Roi" qui a révolutionné son sport, avec son éternel numéro 10 dans le dos.
Ce dribbleur de génie a été le précurseur du football moderne, avec une qualité technique exceptionnelle conjuguée à des capacités athlétiques hors norme en dépit de sa taille modeste (1,72 m).
Pelé était aussi un grand émotif, comme l'attestent les images en noir et blanc du gamin de 17 ans éclatant en sanglots après avoir décroché le premier de ses trois titres mondiaux, en 1958, en Suède.
Il tenait ainsi la promesse faite à son père, huit ans après l'avoir vu pleurer en écoutant à la radio le "Maracanazo", la défaite contre l'Uruguay qui avait privé le Brésil d'un premier sacre mondial en 1950 à domicile.
En 1970, lors du premier Mondial retransmis en couleurs, c'est avec un sourire radieux que le Roi, au sommet de son art, avait fêté le triplé historique, au sein d'une équipe que beaucoup considèrent comme la plus talentueuse de tous les temps, avec Rivelino, Tostao ou Jairzinho.
- "Un seul rein, trois coeurs" -
Le monde du ballon rond avait déjà retenu son souffle en novembre 2014, quand le Brésilien avait été placé en soins intensifs après une infection urinaire sérieuse qui avait nécessité son placement sous dialyse.
C'est finalement un cancer du côlon qui a terrassé le "Roi". Pelé était pourtant resté optimiste tout au long de son combat contre la maladie, après la détection d'une tumeur en septembre 2021: "Je vais jouer ce nouveau match avec le sourire", avait-il déclaré sur Instagram.
Pendant sa carrière de joueur, une côte cassée pendant un match avait endommagé son rein droit, qui avait fini par être retiré.
Il n'avait qu'un rein, mais "trois coeurs", blaguait-il, en référence au nom de sa ville natale, Tres Coraçoes, dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est).
Né le 23 octobre 1940 dans une famille pauvre, le petit Edson doit vendre des cacahuètes dans la rue pour aider ses parents. Son prénom a été choisi en hommage à Thomas Edison, inventeur de l'ampoule électrique.
Il signe son premier contrat pro à l'âge de 15 ans, avec Santos, club avec lequel il a empilé les titres, soulevant notamment deux coupes intercontinentales consécutives, contre Benfica (1962) et le Milan AC (1963).
Le 19 novembre 1969, quand il marque le millième but de sa carrière dans le mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, le match est interrompu pendant une vingtaine de minutes, le temps d'un interminable tour d'honneur.
- Ministre et chanteur -
Lors de tournées de matches amicaux à l'étranger avec Santos ou avec la Seleçao, il était reçu comme un chef d'État.
Pelé n'a jamais cédé aux avances des grands clubs européens, mais s'est offert une dernière pige dorée au New York Cosmos, contribuant au premier essor, éphémère, du "soccer" aux États-Unis, où il met un terme à sa carrière, en 1977.
Son règne s'est aussi prolongé en dehors des terrains, avec des rôles au cinéma, des chansons enregistrées et même un poste de ministre des Sports (1995-1998).
Contrairement à l'éternel rebelle Maradona, il a souvent été perçu au Brésil comme un homme proche du pouvoir établi, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985).
Parfois jugé hautain et vaniteux, critiqué pour certaines déclarations à l'emporte-pièce, Pelé n'était pas toujours prophète en son pays, contrairement à des héros au destin tragique comme le footballeur Garrincha ou le pilote automobile Ayrton Senna.
Par Lansana Gagny SAKHO
PETROLE ET GAZ AU SENEGAL, LA VISION ‘TEEW MU TEEW’ DE MACKY SALL
L’histoire retiendra que Macky Sall a raté le seul tournant qui aurait permis à notre pays de sortir de la pauvreté
Les lampions viennent de s’éteindre sur le Mondial 2022, Lionel Messi a eu sa consécration largement méritée après tous les services rendus au foot par un talent sublimé. Ce succès le départage définitivement avec son ami Christiano Ronaldo un autre footballeur très talentueux. Léo est définitivement le boss.
Le mondial 2022, c’est également quatre (4) semaines durant lesquelles le Qatar a mené tambour battant une organisation s’affichant sans failles, meilleure par certains aspects logistiques (stades, transports, etc.). Certains spécialistes parlent même de la meilleure organisation de la coupe du monde de tous les temps. Pourtant, dans un passé relativement récent, le Qatar vivait essentiellement de l’industrie perlière et de la pêche. La population, très pauvre, souffrait de malnutrition, et connut une période particulièrement difficile dans les années 1920.
L’organisation de la coupe du monde et l’histoire économique du Qatar permettent de mettre en évidence ce qui porte réellement la vision d’un pays dans le domaine de la gestion des hydrocarbures. Cet évènement a coïncidé avec l’examen du projet budget 2023 du ministère du Pétrole et des Energies du Sénégal. Le responsable dudit ministère en a profité pour décliner ‘la vision’ de Macky SALL dans le domaine de la gestion des ressources gazières et pétrolières.
La Qatar a obtenu son indépendance en 1971. Dans la même période, Shell découvre sur la côte du Qatar le gisement offshore North Dome, le plus grand réservoir de gaz naturel au monde qui n’est pas exploré immédiatement.
En 1995, un coup d’État destitue l’émir Khalifa bin Hamad et c’est le Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani qui prend le pouvoir. L’une de ses premières mesures consistera à accélérer le développement du gisement North Dome. En décembre 1996, le Qatar fait sa première livraison de gaz liquéfié. Il a fallu 25 ans entre la découverte des ressources gazières et leur mise en exploitation effective.
De 2014 à 2016, d’importantes quantités de pétrole et de gaz ont été découvertes au Sénégal. Cependant, seules des estimations provisoires importantes ont été annoncées. En juillet 2017, le pétrolier Ecossais Cairn Energy déclarait avoir trouvé «un important gisement d’or noir dans le puits FAN South-1 ». Dans le rapport soumis aux députés sénégalais portant examen du budget 2023 du ministère du Pétrole et des Energies, le ministre nous apprend que les premiers contrats ont été rédigés conformément au Code pétrolier de 1998, modifié(SIC).
Vingt-cinq (25) années avant de commencer l’exploitation des ressources gazières, ce fut assurément le temps d’une réflexion stratégique pour bien poser les jalons du développement d’un pays comme le Qatar. A la différence du Sénégal qui signe des contrats sur la base d’un Code pétrolier datant de plus de 20 ans pour des ressources découvertes il y a juste huit années…
On peut se poser beaucoup de questions sur cette précipitation que rien ne justifie, notre pays ayant vécu plus de 50 ans sans une goutte de pétrole. Le mandat de Macky SALL se termine en février 2023, pourquoi vouloir coute que coute signer les contrats avant de quitter le pouvoir. Cette situation est, à juste raison à l’origine de toute la cacophonie et des suspicions autour des contrats pétroliers.
Rien n’empêchait de rêver d’un Sénégal à l’image du Qatar dans une vingtaine d’années, mais tout est une question de leadership, de vision et de générosité pour les générations futures. Ce qui fut novateur dans la démarche du Qatar, c’est qu’en quinze ans, quatorze usines de gaz liquéfié ont été construites en partenariat avec des compagnies pétrolières occidentales, concomitamment à une diversification de la clientèle. Le PIB du Qatar grimpe alors en flèche, porté par la stabilité de sa production pétrolière et sa forte production de gaz naturel. Les mots ont tout leur sens, à la différence du Sénégal qui, comme la grande majorité des pays africains, s’est inscrit dans une approche de collecte de recettes… exploitez et payez la dime, cette approche primaire, mercantile résume une stratégie simpliste qui caractérise une absence de vision mais surtout un manque notable de générosité
Rien de surprenant, avec son machin pompeusement appelé ‘COS-PETROGAZ’ niché à la Présidence de la République la grande majorité des fameux ‘experts’ autour de la stratégie « Pétrole et gaz » du Sénégal mettent plus en évidence leur attribut ‘bling-bling’ et les moins mauvais ont un passé de ‘commerçants’. Un expert pétrolier, c’est avant tout, la parole rare avec une très bonne maitrise des stratégies industrielles à l’échelle d’un pays. Produire et vendre seulement sont des pratiques archaïques, il faut aller chercher la valeur ajoutée créatrice d’emplois où elle se trouve. Je ne doute pas un seul instant de l’existence de certaines personnes compétentes autour de la gestion des ressources pétrolières, mais si le Premier ministre se comporte comme un talibé à la vue de Macky SALL, quid de ceux qui sont au bas de l’échelle ? « Macky SALL va dans le mur avec sa stratégie laissons le aller dans le mur », semble être leur logique… Le problème c’est juste que l’on sacrifie de façon inéluctable l’avenir d’un pays et des générations futures.
Sur un autre registre Madame la Ministre dira que le Sénégal est à̀l’avant-garde d’une malédiction du pétrole ; elle informera que les ressources appartiennent au peuple et que 90% seront inscrites dans le budget et 10% alloués au fonds intergénérationnel.
Pour rappel, le samedi 29 octobre 2022, Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen Exploration & Production disait : « Le Sénégal devrait tirer des revenus globaux de l’ordre de 20 000 milliards sur 30 ans d’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures ». Madame le ministre parle d’un fonds intergénérationnel de 2.000 milliards de F CFA sur trente années (près de 67 milliards par année, soit moins de 94 milliards qu’ils ont décidé de passer en pertes et profits) , pour ne pas dire des cacahuètes. La modestie de cette somme montre juste le peu d’intérêt que ‘ces gens’ ont pour l’avenir de ce pays. Dans 30 ans, notre pays sera peuplé de près de 40 millions d’habitants, mais dans trente (30) années ils ne seront plus là pour rendre compte. De toute façon, dans leur gouvernance de tous les jours, ils nous montrent que l’avenir de cette nation n’est pas leur tasse de thé.
A propos de la malédiction du pétrole
Dans sa note, Madame le ministre a embrayé sur la malédiction du pétrole dont le Sénégal serait à l’abri en raison de l’implication de la société civile et d’un code pétrolier transparent (Sic). Je me demande juste si ces gens comprennent ce qu’est la malédiction du pétrole….
Il serait judicieux de les renvoyer aux mesures prises par le Qatar pour justement éviter la malédiction des ressources naturelles. En effet, toute la stratégie du Qatar repose sur une très grande diversification de son économie. En 1998, le Qatar construit Education City, une zone proche de sa capitale, Doha, pour l’établissement de campus de plusieurs universités américaines, mais aussi pour quelques organisations locales d’éducation et de recherche. Parallèlement, il crée en 2003 son fonds souverain, le Qatar Investment Authority (QIA), pour recycler ses revenus du pétrole et du gaz. Le fonds procède ensuite à de gros investissements dans Barclays Bank, Crédit Suisse, Harrod’s, Porsche, Volkswagen, et le PSG. QIA devient aussi un important propriétaire de biens immobiliers à Londres et à Paris. Le Qatar mobilise par ailleurs toutes ses forces pour séduire les investisseurs étrangers en créant en 2005 la Qatar Financial Center Authority (QFCA).
Ce n’est pas la malédiction du pétrole qui est le problème de notre pays mais plutôt, les contrats mal ficelés, l’absence de vision stratégique, la peur de donner son avis sur des problématiques importantes. Il ne s’agit pas de copier le Qatar. Cependant deux pistes de réflexions pourraient permettre de sortir de la logique « marché Sandaga » de la gestion des ressources pétrolières et gazières du Sénégal.
La priorité des priorités doit porter sur la baisse des facteurs techniques de production comme l’énergie. La baisse du prix de l’énergie pour la branche industrie aura comme conséquence certaine et immédiate l’arrivée et l’installation massive de filiales des grandes firmes mondiales. L’effet induit majeur de ces arrivées massives de sociétés industrielles sera la création d’emplois et une distribution de salaires et de revenus indirects pour les entreprises contractantes
Le second point devrait porter sur le développement des métiers de la raffinerie, bien connus au Sénégal du fait de la présence de la SAR. Il s’agira de développer des compétences prioritaires afin de faire face à une demande urgente pour la construction d’une nouvelle infrastructure du genre et adaptée aux volumes d’un pays exportateur. Dans la même logique, les formations dans le domaine technique constituent également une priorité́ pour nous adapter aux arrivées attendues de nouveaux industriels. De manière générale, les filiales ont toujours des attentes de compétences autres que techniques(Finances, Informatique, Gestion du Personnel, Gestion de la Sécurité́ et de l’Environnement, etc...).
Cependant, la SAR, tout comme la SENELEC, sont des nids d’inefficacité à cause de leur mode de gouvernance (comme dans la grande majorité des établissements publics). Des reformes majeures doivent être y être entreprises….
C’est triste mais il faut se rendre compte qu’il n y a pas eu une réflexion stratégique de fond, l’urgence du gouvernement étant purement mercantile : marché Sandaga, engranger des ressources financières.
Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Hamad bin Khalifa Al-Thani du Qatar, Sereste Khama du Botswana, Daniel Arap Moï du Kenya ne seront jamais considérés comme des accidents de l’histoire de leur nation ; ils resteront à jamais gravés comme des modèles dans la mémoire de leur concitoyens. Ils ontsu faire preuve de générosité, oublier leur intérêt personnel, et prendre les bonnes décisions au bon moment pour l’avenir des générations futures de leurs pays respectifs.
Cette question sur la gestion des ressources gazières et pétrolières montre reflète en réalité une incapacité à comprendre les enjeux qui guident la problématique du développement de nos pays. L’histoire retiendra que Macky SALL a raté le seul tournant qui aurait permis à notre pays de sortir de la pauvreté.
Patriotiquement
ENCORE UN MERCATO AGITÉ POUR BAMBA DIENG
Malgré la rumeur d’une prolongation, la presse espagnole continue de voir un avenir en Liga pour l’attaquant sénégalais.
Malgré la rumeur d’une prolongation, la presse espagnole continue de voir un avenir en Liga pour l’attaquant sénégalais.
Avec le départ de Luis Suarez et une sélection au Mondial avec le Sénégal, Bamba Dieng dispose désormais d’un bien meilleur statut à l’OM. Au point qu’une prolongation est largement envisagée et qu’une discussion devrait être engagée au mois de janvier entre son agent et les dirigeants olympiens.
Malgré tout, indique nos confrères du Phocéen, son nom est encore présent en vue du mercato hivernal, et on parle d’un intérêt du FC Séville pour le jeune buteur sénégalais. Un intérêt confirmé cette semaine par le site espagnol Todofichajes, qui explique que des contacts auraient eu lieu avec le club de Jorge Sampaoli. On parle d’un tarif de 10 M€ pour une éventuelle opération cet hiver.
LA FRUSTRATION DES ATHLÈTES
La décision du président Macky Sall, de verser aux joueurs de l'équipe nationale senior de football des primes après la Coupe du monde, bien qu'ils n'aient pas atteint leur objectif, a provoqué la colère de certains athlètes du pays
BBC Afrique |
Babacar Diarra |
Publication 25/12/2022
Les champions d'Afrique avaient pour mission d'atteindre les quarts de finale du Mondial, mais ils ont été éliminés au deuxième tour, après une défaite contre l'Angleterre, 0-3.
"Nous paierons intégralement les primes de qualification pour les quarts de finale, pour toute la délégation officielle", a annoncé Macky Sall deux jours après l'élimination des Lions.
Les primes de la Coupe du monde - qui proviennent du budget de près de 19 millions de livres sterling (environ 14,1 milliards de francs CFA) débloqué par le gouvernement sénégalais pour assurer les dépenses de la Coupe du monde - varieront en fonction du niveau de participation des 26 joueurs à l'ensemble de la compétition, y compris les éliminatoires.
D'anciens joueurs de l'équipe nationale senior de football et d'autres sportifs sénégalais ont dénoncé l'initiative présidentielle.
"Si vous gagnez, vous devez être récompensé. Si vous perdez, en revanche, vous devez en tirer des leçons", a déclaré au journal Stades un ancien attaquant des Lions du Sénégal, Diomansy Kamara.
Malgré sa nature généreuse, la décision de Macky Sall a été accueillie avec regret par certains athlètes. Ces derniers doivent souvent se battre pour financer leur propre participation aux compétitions.
De petites primes, une longue attente
Hamadel Ndiaye est un champion sénégalais de triathlon qui tente d'atteindre les séries mondiales et de se qualifier pour les Jeux olympiques. Bien qu'il ait travaillé comme caméraman à Londres, il a souvent du mal à acheter les billets d'avion en vue de sa participation aux compétitions.
Ndiaye dit avoir ressenti un choc lorsqu'il a appris que les supporters de l'équipe nationale devaient se rendre au Qatar sans rien payer avec leurs propres moyens, pour soutenir les Lions.
"Tout d'abord, j'ai été troublé lorsque j'ai entendu parler de la belle somme d'argent débloquée pour emmener les supporters au Qatar", a déclaré à la BBC l'ancien nageur âgé de 26 ans.
"En 2019 et 2021, j'ai voulu participer à une course, mais le billet d'avion pour Dakar était de 705 livres sterling (environ 525 294 francs CFA) et je devais payer 100 livres sterling (environ 89 420 francs CFA) de plus pour mon vélo comme bagage supplémentaire, mais je ne pouvais pas me le permettre", raconte Hamadel Ndiaye.
"Parfois, nous devons attendre jusqu'à la dernière minute pour savoir si nous pourrons participer ou pas", se plaint-il.
Le point de vue de Ndiaye est soutenu par l'athlète Sangoné Kandji, qui pratique le triple saut. Kandji affirme que de telles situations se produisent beaucoup trop souvent et empêchent les athlètes de s'"acclimater" sur les lieux des compétitions et impactent leurs résultats.
"Cette année, aux Jeux de la solidarité islamique, nous sommes arrivés en retard à Konya et l'un des athlètes a atterri à la veille de sa course. Ces choses sont à revoir, afin que nous puissions aider l'athlète à récupérer après son voyage et avant les compétitions."
Kandji ajoute qu'elle a été récompensée d'une "modeste somme" après son titre obtenu aux Championnats d'Afrique d'athlétisme de Maurice, en juin.
Ndèye Binta Diongue, une escrimeuse sénégalaise, se bat également pour gagner sa vie. La Fédération sénégalaise d'escrime lui a payé l'année dernière des primes qui devaient être versées depuis 2008.
"Cette année, j'ai remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Afrique, et les primes ne me sont pas encore parvenues", déclare-t-elle à BBC Sport Africa.
"Les fonds destinés au football engendrent des frustrations…" se désole Ndèye Binta Diongue.
Selon elle, un Sénégalais médaillé d'or en escrime au niveau continental perçoit environ 539 livres sterling (environ 402 094 francs CFA), une somme que dépasse de loin celle versée aux footballeurs.
Outre les frustrations qu'engendrent les primes accordées aux Lions du football, les athlètes sont également constamment troublés par l'attention accordée à cette discipline sportive aux dépens des autres sports.
"Le football est la priorité et tout le monde le sait. Toutes les fédérations africaines en souffrent", regrette Diongue.
Le député Guy Marius Sagna, l'un des leaders de l'opposition, a manifesté son soutien aux athlètes, lors du vote du budget du ministère des Sports à l'Assemblée nationale, en décembre dernier.
"C'est un débat qui dure depuis longtemps : est-il le ministre des Sports ou le ministre du Football ?" a demandé M. Sagna.
"Des sports comme le karaté ou le taekwondo ont apporté des médailles mondiales. Le football n'a jamais apporté de médaille mondiale, mais la façon dont on s'occupe du football n'a absolument rien à voir ce qu'on fait avec le karaté ou le taekwondo", a dénoncé le député.
Saut erreur de sa part, a déclaré M. Sagna, le budget de la Fédération sénégalaise d'athlétisme est d'environ 30 millions de francs CFA, tandis que le budget d'un seul match amical des Lions du football varie entre 300 millions et 500 millions de francs CFA.
"Il n'existe aucun sport que nous ne soutiendrons pas", a promis le ministre des Sports, Yankhoba Diatara.
"Je pense que la solution est d'avoir une réunion chaque année, entre le Comité national olympique, le gouvernement et les fédérations, pour faire les arbitrages" sur le plan financier, a-t-il poursuivi.
"Les sports susceptibles de remporter des médailles recevront des fonds. Les autres devront attendre", a soutenu M. Diatara.
Les infrastructures avant les athlètes ?
Confrontée à une rareté des fonds, Diongue se concentre sur son propre plan d'entraînement, tout en enseignant l'escrime aux enfants de la ville française d'Asnieres-sur-Seine.
"Mon entraîneur m'accepte gratuitement, car il comprend que je ne peux pas payer 2 000 à 4 000 euros (entre 1 300 000 et 2 600 000 francs CFA) par an", explique-t-elle, ajoutant : "Avant les Jeux olympiques de 2020, j'avais trois emplois mais j'ai (…) presque abandonné. Heureusement, j'avais ma famille, mes amis et mes entraîneurs pour m'aider. J'ai également reçu des dons, j'ai réussi à obtenir 3 000 euros (environ 1 967 871 francs CFA) au total."
Les primes perçues après sa première participation aux Jeux olympiques ont servi surtout à payer ses dettes.
Alors que le Sénégal se prépare à accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026, le premier événement olympique en Afrique, de nouvelles infrastructures sont construites ou rénovées dans et autour de la capitale du pays, Dakar.
Lors des derniers Jeux olympiques, à Tokyo, neuf athlètes ont représenté le Sénégal, mais la seule médaille olympique du pays - une médaille d'argent - a été remportée par le coureur de 400 m haies Amadou Dia Ba, à Séoul, en 1988.
Une fois encore, ce qui pourrait apparaître comme un investissement solide pour l'avenir continue de susciter l'angoisse de certains athlètes, qui espèrent briller pour le Sénégal lors des prochains Jeux olympiques seniors.
"Beaucoup d'investissements ont été faits (…) Pourtant [ces infrastructures] restent inutilisées pendant une bonne partie de l'année", souligne Hamadel Ndiaye.
"Les équipements du gymnase de [Dakar Arena] sont à peine utilisés et je trouve cela dommage…" déplore Ndiaye.