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25 avril 2025
Sports
À HUIS CLOS, LE MAROC BAT LES LIONS LOCAUX (1-0)
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
C’est à l’abri des regards, sur la pelouse du complexe Mohammed VI que le Sénégal et le Maroc s’affrontaient cet après-midi en match amical en vue du championnat d’Afrique des nations, Algérie 2023.
Pour cette rencontre, le sélectionneur national, Pape Thiaw a radicalement changé son onze de départ par rapport au dernier match contre l’Algérie. Seuls l’attaquant Raymond Dieme Ndour et le milieu de terrain Lamine Camara ont été reconduits. Les remplaçants qui étaient aux commande n’ont pas réussi à enregistrer un résultat positif face à la formation marocaine qui s’est imposée sur le score d’un but à zéro (1-0).
Après avoir fait un match nul contre les Algériens à Alger (2-2) samedi dernier, les partenaires de Moutarou Baldé terminent leur deuxième phase de préparation pour le CHAN sur un revers contre l’équipe la plus titrée de cette compétition ex æquo avec la République démocratique du Congo (2 trophées). La délégation sénégalaise attendue demain au Sénégal va continuer sa préparation en régime interne avant de s’envoler vers le pays hôte l’Algérie pour les besoins de la septième édition du championnat d’Afrique qui se jouera du 13 janvier au 4 février 2023.
Rappelons que les Lions Locaux qui partagent leur groupe avec la RDC et la Côte d’Ivoire feront leur entrée en lice face aux Ivoiriens le 14 janvier prochain.
par M. Mbaye DIOUF
HERVÉ RENARD, UNE CARTE À JOUER ET PAS DES MOINDRES
Après la prestation mi figue mi raisin de l’équipe nationale de football du Sénégal à la 22ème édition de la Coupe du monde au Qatar, beaucoup de sénégalais comme moi s’interrogent sur notre élimination prématurée et l’avenir de l’entraîneur national.
Après la prestation mi figue mi raisin de l’équipe nationale de football du Sénégal à la 22ème édition de la Coupe du monde au Qatar, beaucoup de sénégalais comme moi s’interrogent sur notre élimination prématurée et l’avenir de l’entraîneur national.
Aliou Cissé qui, osons le dire à l’issue de ce rendez-vous mondial du football, n’a pas atteint son objectif à savoir : Dépasser le stade des quarts de finale.
Déjà en 2002 la bande à El Hadji DIOUF, Fadiga, Aliou Cissé, Pape Bouba Diop,Tony Sylva et j’en passe nous avait fait rêver en se qualifiant en quart de finale.
Une consécration saluée un peu partout dans le monde du football international.
Au Qatar en ce mois de décembre 2022 où les sénégalais s’attendaient à un meilleur parcours, nous avons eu droit à une prestation au goût inachevé malgré un accompagnement de l’Etat à la hauteur des ambitions affichées.
Pour cette Coupe du monde Monsieur le Président de la République n’a pas lésiné sur les moyens pour permettre aux sénégalais de suivre les temps forts de la prestation des lions du Sénégal au Qatar. Rappelons que Son Excellence Macky SALL a mis à la disposition des responsables du football sénégalais des moyens conséquents devant nous permettre d’aller le plus loin possible durant ce rendez-vous mondial.
Depuis le retour de la sélection nationale les sénégalais s’attendent à un bilan sans complaisance de notre participation à la Coupe du monde de football mais surtout à un bilan financier pour bien situer le niveau de responsabilités des uns et des autres en vue de bien préparer les échéances futures mais aussi pour permettre à l’opinion de savoir comment les milliards investis ont été utilisés.
Il reviendra également aux autorités chargées de gérer notre football de nous dire quel sort sera réservé à Aliou Cissé.
De mon humble point de vue, Hervé Renard est véritablement une carte à jouer si toutefois le maintien ou non de l’entraîneur national se pose comme débat à un plus haut niveau du football au Sénégal.
Pour dire vrai Aliou Cissé n’a pas atteint son objectif au Qatar pour un entraîneur qui vient juste de remporter la Coupe d’Afrique des nations de football.
Aujourd’hui si le débat se posait,il faut intégrer dans la liste des potentiels successeurs de Cissé à la tête de l’équipe nationale de football un certain Hervé Renard. Footballeur français devenu entraîneur avec un palmarès impressionnant.
Il a remporté deux Coupes d’Afrique des Nations avec d’abord la Zambie en 2012 et ensuite avec la Côte D’Ivoire en 2015 devenant ainsi le premier entraîneur à remporter deux Coupes d’Afrique avec deux sélections différentes.
À l’occasion de la 22ème édition de la Coupe du monde au Qatar Hervé Renard en phase de poules a battu avec l’équipe d’Arabie Saoudite l’Argentine qui à l’issue de la compétition est devenue l’équipe championne du monde.
Ainsi beaucoup de regards se tournent vers ce sélectionneur dont le talent et les performances ne font l’objet d’aucun doute !
A cogiter absolument !
QATAR2022, LA CAF SATISFAIT DES EQUIPES AFRICAINES
le président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr Patrice Motsepe a fait face à la presse ce mercredi 21 décembre à Johannesburg pour faire le bilan de la participation des équipes africaine à la récente Coupe du monde
Sur les cinq nations africaines au Mondial Qatar 2022, une s’est détachée. Le Maroc a brisé le plafond de verre des quarts de finale pour signer une qualification historique en demi-finales de la Coupe du monde. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, qui visait le carré d’as, s’est incliné en huitièmes de finale.
Bien qu’éliminés en poules, la Tunisie et le Cameroun ont remporté des victoires de prestige respectivement contre la France, championne du monde 2018, battue en finale de l’édition 2022, par l’Argentine, et le Brésil.
À l’heure du bilan, le président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr Patrice Motsepe a fait face à la presse ce mercredi 21 décembre à Johannesburg. « Les 54 pays africains membres de la CAF sont extrêmement fiers et inspirés par les victoires et les succès des cinq nations qui ont représenté la CAF à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter : « Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022. C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs (Les Lions de l’Atlas), à l’équipe technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football sous la direction exceptionnelle du Président Faouzi Lekjaa, au peuple marocain et à Son Altesse Royale le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. »
Fort de ces résultats, il est convaincu que l’objectif qui est « de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du Monde de la FIFA » est « à portée de main ».
« Nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, et les infrastructures et installations de football », a-t-il poursuivi.
Par le biais de son président, la CAF s’engage également « à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et du football dans chacune des 54 associations membres de la CAF. »
Il a souligné que « la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs financiers. Nous progressons également dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu. »
Pour lui, le football doit être utilisé comme un outil pour unir les personnes de différentes races, groupes ethniques et milieux religieux, et pour contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques et de vie de tous les peuples.
ARGENTINE, DE LA FETE AU DRAME
Environ quatre millions d’Argentins étaient dans les rues pour célébrer le titre mondial de l’Albiceleste, 36 ans après le dernier sacre en 1986. La fête a viré au drame.
Environ quatre millions d’Argentins étaient dans les rues pour célébrer le titre mondial de l’Albiceleste, 36 ans après le dernier sacre en 1986. La fête a viré au drame. Le Daily Mail rapporte qu’un homme de 24 ans est mort en passant à travers le toit de sa maison, tandis que cinq autres supporters seraient actuellement dans le coma. À la suite des incidents rapportés par Tyc Sports, seize personnes auraient été hospitalisées des suites des célébrations du titre mondial argentin hier mardi.
MESSI, LE PLUS GRAND ?
Champion du monde dimanche, Lionel Messi a enfin gagné tous les trophées qu'il pouvait humainement gagner. Le voilà au pinacle du football où, excepté Pelé ou Diego Maradona, très peu de joueurs peuvent lui disputer le statut de meilleur de l'histoire
A ces altitudes, difficile d'établir des comparaisons, forcément biaisées. Pelé, seul footballeur à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962, 1970), n'a jamais évolué dans un club européen. Maradona, champion du monde 1986 et finaliste quatre ans plus tard, n'a jamais gagné la Coupe d'Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions.
A l'inverse, Messi a accumulé un immense palmarès, presque inégalé, avec un Mondial (2022), une Copa América (2021), quatre Ligues des champions, une multitude de championnats et de coupes nationales... et sept Ballons d'Or.
"Messi a gagné sa première Coupe du monde, comme sa trajectoire le méritait", l'a adoubé Pelé (82 ans) dimanche sur Instagram, avec un clin d'oeil à Maradona, décédé en 2020. "Félicitations à l'Argentine! Diego sourit certainement."
On aura du mal à mettre en balance les exploits et les époques, étant donné l'accroissement du nombre de matches joués au fil des décennies, l'augmentation du nombre de trophées à glaner et l'élargissement à l'ensemble de la planète du Ballon d'Or, d'abord réservé aux Européens.
- "Le meilleur de l'histoire" -
Mais avec ce 41e trophée collectif conquis chez les professionnels, sans compter un Mondial des moins de 20 ans, le petit Argentin (35 ans) relègue quantitativement très loin Pelé, Maradona, Zinédine Zidane, Alfredo Di Stéfano, Johan Cruyff ou encore Franz Beckenbauer.
"Messi, le meilleur de l'histoire", a osé en première page le quotidien sportif barcelonais Mundo Deportivo lundi.
L'un des rares joueurs à devancer Messi au nombre de trophées remportés est son ancien partenaire au FC Barcelone, Dani Alves, qui en compte 43. Mais ce n'est pas faire injure au latéral brésilien, encore présent à 39 ans au Mondial-2022, que de considérer qu'il ne restera peut-être pas parmi les monstres sacrés de ce sport.
Messi "est le plus grand joueur de l'histoire", a tranché pour l'AFP l'ancien attaquant sénégalais El-Hadji Diouf.
"Il y a des joueurs qui ont gagné la Coupe du monde mais qui ne seront jamais Ballon d'Or. Je crois que le trophée le plus dur à gagner, c'est le Ballon d'Or. Parmi les meilleurs, il faut être le meilleur. Et je crois que le débat est clos depuis très longtemps", a-t-il fait valoir avant même la finale.
Messi, déjà septuple Ballon d'Or, a d'ailleurs toutes les cartes en main pour décrocher cette saison un huitième trophée de meilleur joueur du monde, ce qui relèguerait à trois longueurs son éternel rival et premier poursuivant, Cristiano Ronaldo (5 Ballons d'Or).
Impossible de savoir si l'inoxydable Ronaldo (37 ans) sera encore là au Mondial-2026 avec le Portugal pour tenter de rejoindre Messi au panthéon. Mais l'orgueilleux "CR7" a semblé s'incliner devant l'Argentin en novembre, décrivant "un joueur incroyable, magique, top", "un gars formidable qui fait de grandes choses pour le football".
- Une question d'aura -
D'ailleurs, mis à part Ronaldo (819 buts dans sa carrière), peu de footballeurs avant Messi ont affiché une telle régularité dans les performances, empilant les buts (793 en 1.003 matches professionnels), les trophées collectifs et les récompenses individuelles.
Une constance saluée dimanche par l'ancien attaquant international anglais Gary Lineker: "J'ai vécu comme un privilège absolu le fait de voir jouer Lionel Messi pendant deux décennies. Un football joyeux, ensorcelant, à couper le souffle. C'est un don des dieux du football. Je suis ravi qu'il ait soulevé le trophée ultime de notre sport", a-t-il tweeté.
Pelé, encore lui, revendique plus de 1.283 buts, mais beaucoup ont été marqués lors de tournées internationales, hors de compétitions officielles.
Pour Maradona, la comparaison se joue ailleurs: c'est une question d'aura. La personnalité discrète et la timidité naturelle de Messi lui ont valu des comparaisons défavorables avec le charismatique Maradona, verbe haut et roublardise assumée.
En 2019, Pelé lui-même avait établi une hiérarchie: "Si vous me demandez si Maradona a été meilleur que Messi, oui, il l'a été. Bien meilleur."
C'est peut-être cette capacité à faire de l'exploit une routine, à répéter, match après match, les dribbles déroutants, les accélérations dévastatrices, en gardant un profil bas, qui a donné à Messi un air de normalité qui le dessert.
Le plus grand? Peut-être, ou peut-être pas, mais sans aucun doute le plus constant.
LA CRBS EXIGE LE DEPART DE BABACAR NDIAYE
La Covid Gate à la fédération de basket qui a encaissé 140 millions de frs du Dage du ministère des Sports Mamadou Ngom Niang est une pilule qui passe difficilement au niveau du basket sénégalais.
La CovidGate à la fédération de basket qui a encaissé 140 millions de frs du Dage du ministère des Sports Mamadou Ngom Niang est une pilule qui passe difficilement au niveau du basket sénégalais.
La Convention pour le renouveau du basket sénégalais exige tout simplement que le président de la Fédération du basket Me Babacar Ndiaye et son équipe soient virés. « Il nous a été rapporté par la presse de ce mercredi 14 décembre 2022, qu’un mouvement de fonds suspect en violation flagrante de l’article 104 du décret portant règlement général de la comptabilité publique aurait eu lieu entre le DAGE du Ministère des sports Mamadou Ngom Niang et le Président de la Fédération Sénégalaise de Basket-ball, Monsieur Babacar Ndiaye. Cette opération de cent quarante millions (140 000 000) de francs CFA a eu lieu au moment où le Sénégal comptait et pleurait ses morts avec la pandémie coronavirus et l’argent était tiré sur les fonds COVID.
N’y’a t-il pas là un détournement d’objectifs ? Ce montant reçu par le Président de la FSBB a t-il été déposé dans le compte bancaire de l’instance faîtière ? Est-ce que la Trésorière, les membres du bureau, les membres du Comité directeur, étaient au courant de cette transaction? Est-ce que les justificatifs de paiement ont été transmis au DAGE?» s’interroge la CRBS.
Pour rappel, la transparence est un principe directeur qui doit sous-tendre l’action de toute organisation faîtière sportive . Ceci doit se manifester par le respect des textes et des procédures édictées, mais aussi par une reddition régulière des comptes à travers l’organisation régulière d’assemblées générales d’informations à la fin de chaque saison et avant le début de la saison suivante.
Aussi, faut-il noter que les chiffres sur le rapport doivent figurer dans les livres de la FSBB avec les documents justifiant leurs affectations. La CRBS exige la tenue immédiate de l’assemblée générale d’informations avant le début de la saison 2022- 2023, conformément au règlement intérieur. Ces férus du ballon orange interpellent alors le ministre des Sports, Monsieur Yankhoba Diattara et exigent que la lumière soit faite sur cette affaire.
La CRBS se réserve aussi, le droit de saisir le procureur de la République, l’OFNAC et l’Assemblée nationale pour que cette énième forfaiture de l’instance dirigeante actuelle ne reste pas impunie. Le Ministère des sports est interpellé et le monde sportif sénégalais est pris à témoin indiquent Baba Tandian et Cie.
BUENOS AIRES FÊTE SES CHAMPIONS DANS LA DÉMESURE ET DANS LES AIRS
Plusieurs millions d'Argentins ont envahi Buenos Aires mardi pour célébrer leurs champions du monde, une fête démesurée, au point de rendre impossible la fin de parade en bus, Messi et ses coéquipiers se rabattant sur un survol en hélicoptères
AFP |
Liliana Samuel, Philippe Bernes-Lasserre |
Publication 20/12/2022
Plusieurs millions d'Argentins ont envahi Buenos Aires mardi pour célébrer leurs champions du monde rentrés dans la nuit, une fête démesurée, au point de rendre impossible la fin de parade en bus, Messi et ses coéquipiers se rabattant sur un survol en hélicoptères.
"Les champions du monde survolent tout le parcours prévu en hélicoptères, car il est devenu impossible de continuer par la route en raison de l'explosion de joie populaire", a déclaré dans un tweet la porte-parole de la présidence argentine Gabriela Cerruti. "Continuons de célébrer en paix, et de leur montrer notre amour et admiration".
Plus de quatre millions de personnes, selon un source de la municipalité se sont massées sur le parcours de l'équipe, entre le complexe de la Fédération argentine (AFA) à 32 km, et le coeur de la ville, qui compte trois millions d'habitants (13 millions pour l'agglomération). "La plus importante foule de l'histoire" de l'Argentine, ont assuré plusieurs télévisions.
Quelques minutes avant l'annonce de la parade devenue aérienne, le président de l'AFA Chiqui Tapia avait annoncé que les autorités de sécurité "ne nous laissent pas arriver au bout pour saluer tous les gens qui attendaient à l'Obélisque". "Mille excuses au nom de tous les joueurs champions", avait-il ajouté dans un tweet.
Parti à 11H45 (14H45 GMT) du siège de l'AFA, le bus des "tri-campeones" argentins devait rallier l'Obélisque, point névralgique des célébrations. Mais il n'avait, trois heures plus tard, parcouru qu'une dizaine de kilomètres, ralenti le long du chemin par des dizaines milliers de supporters, a constaté l'AFP.
- "Emouvant de voir son pays ainsi" -
De partout, des banlieues de la capitale, de provinces, de Rosario à 300 km, ils sont venus, partis parfois au coeur de la nuit, profitant d'un jour décrété férié pour venir partager l'ivresse du 3e titre mondial, et ont envahi dès les premières heures de la matinée la capitale. Ses avenues, puis diverses places, des bretelles d'accès.
"Muchaaachos... ahora ganamos la tercera (maintenant on a gagné la troisième (NDLR)" de loin en loin, la chanson devenue l'hymne officieux des hinchas argentins résonnait le long des grandes artères, fermées à la circulation, dans le métro, sur des places ou des écrans géants permettaient de suivre le bus, "la Copa".
En alternance avec l'hymne national, plus que jamais à propos "Coronados de gloria..." (Couronnés de gloire...) et "Yo soy Argentino..." et tout un répertoire inépuisable.
Près de quatre heures avant le départ du bus, ils étaient déjà plusieurs dizaines de milliers à traquer les coins ombragés par 25 degrés, dès 09H00 du matin.
"36 ans qu'on n'avait pas gagné... J'en avais six quand on a gagné (le titre) en 1986. Je ne peux pas le dire avec des mots, juste avec de l'émotion", lâchait Paola Zattera, agente administrative.
"C'est émouvant, quand on aime son pays, de le voir ainsi...", résumait, émue, Cristina Vasquez, 42 ans, maillot ciel et blanc sur les épaules.
Leur but ? Célébrer, communier, juste "les" voir. "Juste pouvoir les regarder passer, c'est beaucoup ! Rien que si Messi nous regarde un moment dans les yeux quand je filmerai pour moi c'est bon !" déclarait, hilare, Nicolas, 19 ans au pied de l'Obélisque. Espoir frustré au final.
- Messi dit bonjour et merci -
Ils avaient été plus d'un million à l'Obélisque, jusque tard dans la nuit de dimanche pour fêter la victoire contre la France aux tirs au but, après un match épique. Chiffre qui a rapidement explosé mardi.
Dans la nuit, Leo Messi avait été le premier à apparaître sur la passerelle de l'avion ciel et blanc floqué "une équipe, un pays, un rêve", vers 02H30 locales (05H30 GMT), brandissant le trophée doré de la Coupe du Monde, pour gagner le tapis rouge déployé sur le tarmac de l'aéroport d'Ezeiza.
Les joueurs sont aussitôt montés dans un bus à impériale blanc, floqué de trois étoiles et du "campeon del mundo", pour quelques heures de repos au proche complexe de l'AFA. Acclamés, déjà, par plusieurs milliers de supporters, qui campaient depuis des heures, prêts à passer la nuit pour être les premiers à saluer les héros.
"Buen dia" (Bonjour) a posté Lionel Messi au lever du jour sur son compte Instagram, accompagné d'une photo de lui endormi avec la Coupe du Monde dans les bras.
Puis dans un long message "Merci du fond du coeur !", a-t-il écrit, affirmant que cette Coupe "est à tous, à ceux qui n'ont pas réussi lors des Mondial antérieurs", à ce "groupe magnifique de joueurs", et à "Diego (Maradona), qui nous encourage depuis le ciel".
Le point culminant de la journée était attendu, à une heure de plus en plus incertaine, autour de l'Obélisque, sur l'itinéraire d'une grande boucle que "tri-campeones" devaient emprunter en ville.
Mais assez vite un changement d'itinéraire impromptu paraissait une option, tant emprunter l'Avenue 9 de Julio, l'une des plus larges du monde (140 m) semblait mission impossible, à travers la foule compacte.
- "Un peu de déception" -
Le retard pris par le bus commençait d'ailleurs à inquiéter: "Ils devraient décréter demain (mercredi) férié aussi", disait à l'AFP Claudia Nuñez, une employée de 31 ans. "Il y a des gens qui sont venus depuis la nuit dernière, et on entend qu'ils ne pourraient pas arriver jusqu'à l'Obélisque".
Le survol en hélicoptère semblait confirmer que l'équipe ne se présenterait pas au balcon de la Casa Rosada, le palais présidentiel. Là même où Maradona était apparu avec le trophée après le dernier titre mondial, en 1986.
Pas pour ce mardi. Malgré la consolation de savoir que la Coupe du Monde est bien passée au-dessus des têtes, de l'Obélisque, dans un des hélicoptères, occupé par Messi, Scaloni et De Paul, selon un communiqué de la police fédérale.
"Un peu de déception bien sûr, tout aurait pu être mieux organisé pour qu'on profite d'une chose dont on n'a pas profité depuis 36 ans", se désolait Roman Garcia, agent administratif de 36 ans.
LIGUE 1 DE FOOTBALL, LE CHOC DE 10EME JOURNEE
Dakar, 20 déc (APS) - Le leader de la Ligue 1 de football du Sénégal, Guédiawaye Football Club, avec 17 points (+6), va rencontrer le quatrième au classement, Teungueth FC, mercredi à 16 h 30, au stade Ngalandou-Diouf de Rufisque, pour la 10e journée.
Dakar, 20 déc (APS) - Le leader de la Ligue 1 de football du Sénégal, Guédiawaye Football Club, avec 17 points (+6), va rencontrer le quatrième au classement, Teungueth FC, mercredi à 16 h 30, au stade Ngalandou-Diouf de Rufisque, pour la 10e journée.
Le Casa Sports, deuxième avec le même nombre de points que le leader, mais devancé au goal-average (+3), va affronter à la même heure le Jaraaf de Dakar. Le club dakarois est neuvième avec 11 points.
Diambars, le troisième avec 15 points, va recevoir le CNEPS Excellence de Thiès, le dernier au classement de la Ligue 1 avec 3 points.
Génération Foot, qui prend la cinquième place, va jouer contre l'US Gorée. Le club de l’île de Gorée est huitième.
La SONACOS, septième, va rendre visite à la Linguère de Saint-Louis, 12e avec neuf points.
A 18 heures, Dakar Sacré-Cœur, 11e, va affronter l'AS Douanes, la deuxième équipe relégable avec 9 points.
La 10e journée se poursuivra jeudi à 16 h 30, avec l'affiche AS Pikine-Stade de Mbour, le sixième contre le 10e.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
QATAR 2022, CLAP DE FIN
EXCLUSIF SENEPLUS - De mémoire de footeux, je n’ai jamais vu cela. France-Argentine ne fut pas le meilleur match du tournoi, loin s’en faut. Mais ce fut certainement le plus épique, le plus dramatique
De mémoire de footeux, je n’ai jamais vu cela ! Un match de rêve. Non disons-le, 40 mns de rêve, car le match ne débuta qu’à la 80e minute quand la France obtint son penalty. A partir de là ce fut l’odyssée des palpitants. Seuls deux évènements me viennent à l’esprit en termes de décharge d’émotions : Je me ramentevais ce but d’Aguero à la dernière seconde de Manchester City contre Crystal Palace et qui offrit la Premier League aux citizens. Je me ramentevais cette demi-finale France-Allemagne de Séville en 1982.
Des émotions intenses, du pur bonheur ou la grosse désolation. On vit pour ces moments-là ! N’est ce pas ?
Ce ne fut pas le meilleur match du tournoi. Loin s’en faut mais ce fut certainement le plus épique, le plus dramatique.
La France a raté son match, car elle s’est cantonnée à faire ce qu’elle savait faire, rester bas et défendre, sauf qu’elle l’a fait mal ! Trop de joueurs étaient absents : Dembélé, Griezman, Giroud, Mbappé, Rabiot, cela fait beaucoup hors du coup. Sir Alex Fergusson avait l’habitude dire que si trois joueurs étaient dans un jour sans, son équipe perdait le match. C’est dire.
Entre Dembélé qui appliquait les consignes et qui défendait mal et Mbappé qui ne défendait pas, les argentins se régalaient. Di Maria, de Paul, Mc Allister, Fernandez, étaient intenables, asphyxiant le milieu français. Messi, comme on ne l’a pas souvent vu, a mis le bleu de chauffe pour tacler, remiser et illuminer le jeu. Le deuxième but argentin démarra par une passe dont il a le secret et fut une merveille de contre-attaque. Di Maria dans tous les bons coups, fit des misères à Koundé sur le flanc gauche.
Jamais le coach Deschamps ne réussit à trouver la clé de l’énigme. Il tenta bien des choses nouvelles avec courage. Il sortit Dembélé et Giroud avant la fin de la première mi-temps. Qui disait qu’on ne fait les remplacements qu’à l’heure de jeu ? Le nouveau dispositif tactique permit à la France de se remettre dans le jeu petit à petit. Muani et Thuram changèrent la configuration d’un match bien mal embarqué. Ceux qui se demandaient pourquoi on sort Giroud et pas Mbappé alors que les deux n’ont rien fait pendant 40 mns, ont eu la réponse. Avec Mbappé tout peut arriver. En deux mns, il remet la France à l’endroit. Le deuxième but fut somptueux de classe, de technique et d’audace ! Les argentins doivent encore se demander comment un match qu’ils avaient à la main, a pu leur échapper en une minute ! Les prolongations qui s’en suivirent prolongèrent le drame qui se nouait : 3 - 2 puis 3 - 3 ! Chaque fois Mbappé répondant à Messi ! Que dire de cette dernière occasion qui échut à Muani et qui mit tout son coeur dans sa frappe ? On se demande encore comment le goal Martinez a pu sortir cette balle de match !
La dynamique qui était du coté de la France venait de changer. L’Argentine avait déjà connu ce scenario. Isl avaient pendant longtemps dominé les Pays-Bas 2 á 0 avant de se faire rejoindre à la dernière minute. Ils s’en sortirent aux penalties. L’histoire s’est réécrite pour eux. Messi remporte donc sa Coupe du monde grâce aux tirs aux buts. Cela faisait 36 ans que l’Argentine n’avait plus remporté le trophée !
L’Argentine n’était pas la meilleure équipe du tournoi. Elle a tout de même le mérite de le gagner. C’est comme ça ! C’est comme dans la vie, les meilleurs ne gagnent toujours pas !
L’Argentine fut une belle championne à la fin, bien que leur fairplay fût déplorable tout au long du tournoi. On eut pensé que leur défaite d’entrée de jeu contre les saoudiens les aurait rendus plus humbles mais que nenni. Ils furent exécrables contre les hollandais, rugueux contre les français, exubérants de gestes obscènes. De leur parcours, leur seule belle victoire probante fut celle contre les croates !
Pour l’heure, pendant quelques jours, les argentins oublieront l’inflation de 100% qui sévit dans leur pays. Comme quoi le peuple veut des jeux.
Le Qatar a mis son nom sur la carte du monde. De beaux stades, une belle organisation et il fut droit dans ses bottes quand il eut fallu résister aux lobbies occidentaux prônant des valeurs contraires aux siennes. Ils doivent regretter qu’une finale ne se joue pas à trois sinon ils auraient convié le fantasque Neymar rejoindre ses larrons Messi et Mbappe à la fête du PSG ! On s’étonne qu’ils n’aient pas pu changer les règles du jeu du football, eux qui possèdent la science du lobbying et pénètrent partout jusque dans les arcanes de la Commission européenne ! Pour ceux qui doutaient encore du pouvoir de l’argent !
L’Argentine de Messi aura eu des penalties dans ce tournoi...
Neymar est le grand perdant, la faute à des choix pas toujours judicieux. Trop porter la balle dans des matchs de poule ; se blesser inutilement et vouloir se réserver le dernier penalty de la gloire contre la Croatie, alors que l’essentiel n’était pas acquis !
J’étais content que Modric – meilleur joueur du tournoi selon moi - finisse troisième, car le troisième est toujours plus heureux que le second.
Finalement, des quatre demi-finalistes ceux qui avaient le football d’allant ont triomphé : l’Argentine devant la France et la Croatie devant le Maroc.
Le Maroc fut énorme dans ce tournoi. Le numéro 8 Ounahi fut une révélation ! époustouflant ! Il leur manque juste la profondeur de banc pour réussir dans un tournoi de cette ampleur !
Le Maroc a montré la voie. L’avenir appartient aux équipes africaines.
Le Sénégal doit tourner la page et renouveler son équipe. Aliou Cissé aura fait son temps. Il nous faut trouver un système de jeu et gagner en profondeur de banc.
La France sans Benzema, Pogba et Kanté s’est retrouvée en finale, le Sénégal sans Sadio, Gana et Kouyaté ne passe pas les huitièmes de finale. C’est cela la différence de niveau qui nous sépare des meilleurs.
La Tunisie aura battu la France et le Cameroun aura battu le Brésil. Tels seront leurs trophées. Seul le Ghana, pourtant habitué à ces joutes internationales, fut décevante, miné qu’il était par des problèmes extra-sportifs, comme c’est souvent le lot de la plupart des équipes africaines. Tel est le bilan encourageant des équipes du continent engagées dans la Coupe du monde. Le gap se resserre mais il est toujours là !
Dr. Tidiane Sow est coach en Communication.
LE MONDIAL DES RECORDS
L’édition 2022 a été "le meilleur Mondial (…) de toute l’histoire" de la Coupe du monde, a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, un jugement soutenu par les faits historiques survenus et les records battus
Dakar, 19 déc (APS) - L’édition 2022 a été "le meilleur Mondial (…) de toute l’histoire" de la Coupe du monde, a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, un jugement soutenu par les faits historiques survenus et les records battus au Qatar.
“Meilleur Mondial et finale depuis longtemps, voire de toute l’histoire”, a écrit M. Senghor sur son compte Twitter après le triomphe de l’Argentine, dimanche soir, de cette compétition qui se tenait depuis le 20 novembre.
“Un bel hymne à la beauté universelle du football ! Il fallait un vainqueur mais personne ne méritait de perdre. Chapeau à l’Argentine, à la France, aux étoiles Messi et Mbappé ! Bravo FIFA et Qatar !”, a ajouté le président de la FSF, sur le même réseau social.
L’Argentine a battu la France en finale de l’édition la plus controversée de l’histoire de la Coupe du monde, selon de nombreux observateurs.
Avant le démarrage de la compétition, beaucoup d’organisations de défense des droits de l’homme, des militants du mouvement LGBT, des amateurs de football, des dirigeants de ladite discipline sportive et des personnalités politiques avaient appelé au boycott de la compétition organisée au Qatar.
De nombreux médias avaient décidé de ne pas diffuser Qatar 2022, en guise de protestation contre la politique jugée discriminatoire envers les femmes, que le pays est accusé de mener.
Cet émirat du Moyen-Orient, premier Etat de cette région à organiser la Coupe du monde, a également été critiqué pour la répression qu’elle mène contre certaines orientations sexuelles.
Les conditions de travail des ouvriers étrangers employés pour la construction des infrastructures sportives du pays ont également été dénoncées.
Le Qatar a fait l’objet de nombreux soupçons de corruption relatifs à l’attribution de la Coupe du monde 2022. Il a été critiqué pour l’impact de la Coupe du monde sur l’environnement.
Malgré les nombreux reproches faits à son pays hôte, l’édition 2022 de la Coupe du monde est considérée comme “la plus belle de toutes”.
Des spectacles hors norme
Le 20 novembre 2022, les autorités du Qatar, conscientes du défi à relever sur le plan de l’organisation, n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir un spectacle époustouflant aux téléspectateurs, notamment aux quelque 67.000 spectateurs du stade Al Bayt, où a eu lieu la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie qui s’est déroulée sous le sceau de l’unité et a ébloui le monde entier.
Dimanche, la clôture du Mondial a été inoubliable aussi pour le milliard de téléspectateurs et les 90.000 spectateurs du stade Lusail. Cette dernière et belle étape avait pour thème : “L’union des peuples pendant les vingt-neuf jours du tournoi, à travers la poésie et la musique”.
Deux jours avant la finale, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a estimé, comme Augustin Senghor, que le Mondial 2022 a été “la meilleure édition de tous les temps”.
Il faut signaler que la réussite du Qatar ne tient pas qu’à l’organisation et aux spectacles précédant les matchs. La qualité du jeu et les nombreux records battus ont également mis du sel à la compétition.
Au terme de la 22e édition de la Coupe du monde de football, 172 buts ont été marqués en 64 matchs, soit un but de plus que ce qu’il y en avait aux éditions 1998 et 2014.
Le Mondial joué au Qatar a battu des records. Par exemple, le Français Kylian Mbappé a signé le doublé le plus rapide en finale de Coupe du monde, en moins de deux minutes.
Auteur d’un triplé contre l’Argentine, il égale également le record de buts marqués en finale de Coupe du monde. L’Anglais Geoff Hurst détenait ce record depuis 1966.
En jouant son 26e match en Coupe du monde lors de la finale de dimanche, Lionel Messi a battu le record que détenait l’Allemand Lothar Matthaüs.
Le septuple Ballon d'or argentin a également fait tomber un autre record, celui du seul joueur de l'histoire à avoir inscrit un but et délivré une passe décisive en quatre matchs de Coupe du monde.
Son éternel rival, le Portugais Cristiano Ronaldo, a égalé le record mondial du nombre de sélections en équipe nationale : 196.
Le Mondial des faits historiques
Le Mondial 2022 est également celui des victoires inattendues, celle de l’Arabie Saoudite sur l’Argentine, par exemple, lors de la phase des poules, 2-0.
On peut noter aussi le succès du Japon sur l’Allemagne, 2-1.
Les éliminations de l’Espagne aux huitièmes de finale et du Portugal en quarts de finale, par le Maroc, font partie des plus grandes surprises de cette édition. Les Lions de l’Atlas ont battu la Belgique aussi, lors de la phase des poules.
Le Qatar 2022 est aussi la Coupe du monde des choses survenues pour la première fois dans l’histoire de cette compétition.
Avec la première édition de la Coupe du monde dans un pays arabe, on pouvait s’y attendre. Les attentes ont été comblées dès la fin des matchs de poule, puisque pour la première fois, tous les continents ont été représentés aux huitièmes de finale.
Le premier trophée mondial de Lionel Messi sera sans doute ce que retiendront de nombreux amateurs de football. Depuis 1986, l’Argentine n’avait plus remporté la Coupe du monde.
Cristiano Ronaldo, un habitué des exploits, ne sera pas en reste. Il est devenu le premier joueur à marquer, en cinq éditions de la compétition.
L’Afrique a également connu les faits historiques, le Maroc étant la première équipe du continent à atteindre les demi-finales.
C’est également au Qatar qu’une femme a dirigé pour la première fois un match de Coupe du monde masculine. La rencontre Allemagne-Costa Rica s’est déroulée sous la direction de la Française Stéphanie Frappart.