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24 avril 2025
Sports
ON SE RAPPROCHE DE QUELQUE CHOSE DE GRAND
Pour le capitaine des Bleus, le parcours du Maroc force respect et admiration. Hugo Lloris estime toutefois que la perspective d’enchaîner une deuxième finale consécutive de Coupe du monde devrait transcender les siens, malgré la qualité de l’adversaire
Pour le capitaine des Bleus, le parcours du Maroc force respect et admiration. Hugo Lloris estime toutefois que la perspective d’enchaîner une deuxième finale consécutive de Coupe du monde devrait transcender les siens, malgré la qualité de l’opposition en face.
HAKIMI/MBAPPÉ APRÈS SON DUEL AVEC KANE
« L’évènement et l’esprit de compétiteur vont prendre le dessus. Mais c’est moins évident d’affronter un coéquipier qu’un adversaire habituel. On se connait tellement bien qu’il n’y a pas d’effet de surprise. »
PUBLIC FAVORABLE AU MAROC
« On ne peut être qu’admiratif et avoir du respect pour leur parcours. Il n’y a pas de hasard à ce niveau. Quand tu bats la Belgique, l’Espagne, le Portugal, c’est qu’il y a beaucoup de qualité en termes d’état d’esprit dans le groupe et sur le terrain. Il y aura un climat hostile mais on se prépare à tout, tranquillement, sereinement. Il faudra être prêt à élever notre niveau et à nous surpasser. »
LA FRANCE FAVORITE
« On est dans notre bulle depuis le début de cette compétition. On n’a pas le recul ni les infos sur ce qui se passe à l’extérieur. On est concentré sur la préparation du match, dans notre hôtel. On se rapproche de quelque chose de grand. Plus on avance, plus ça demande une concentration extrême. On est dans la compétition et on veut continuer à vivre de grandes émotions. Je crois que les deux équipes ont à perdre, c’est une demi-finale et une opportunité unique d’accéder à la finale. Croyez-moi, ils veulent aller plus loin. On prépare cette demi-finale peu importe l’adversaire, pour n’avoir aucun regret. »
LES FORCES DU MAROC
« Ça sera notre adversaire d’un soir avec une qualification pour une finale. C’est l’esprit de compétiteur qui va prédominer dans ce match. Ils sont aussi performants en transition rapide, sur coups de pied arrêtés, ils ont un milieu très dense qui fait beaucoup d’effort. Il faudra attaquer fort et rester vigilant sur les contres. Être ensemble, se surpasser. Le gardien (Bono) a encaissé un seul but, c’est aussi le travail d’une équipe. C’est le symbole de cette solidité. C’est un gardien parmi les meilleurs de cette compétition et c’est un point fort de cette équipe marocaine. Il fait partie de ces joueurs déterminants. »
SE SATISFAIRE D’AVOIR ATTEINT LES DEMI-FINALES, ÇA NE NOUS CONVIENT PAS
En conférence de presse d’avant-match, Walid Regragui s’est montré particulièrement offensif face aux journalistes venus du monde entier. Pour le sélectionneur, il est hors de question de se contenter de l’accomplissement d’avoir atteint le dernier carré
En conférence de presse d’avant-match, Walid Regragui s’est montré particulièrement offensif face aux journalistes venus du monde entier. Pour le sélectionneur du Maroc, il est hors de question de se contenter de l’accomplissement d’avoir atteint le dernier carré.
Ambition
« On veut aller en finale et gagner. On est prêt à tout pour arriver à cet objectif. On aura une énergie extraordinaire. Dire qu’on est satisfait d’avoir atteint les demi-finales, ça nous convient pas. Ça sera peut-être la seule chance de la gagner. »
État de forme
« On est en mission, on n’est pas fatigué, j’insiste. Demain, on va courir, il n’y aura pas de fatigue. On a une opportunité, je ne veux pas la gâcher. Je ne veux pas attendre 40 ans. Il y a des moments où il faut marquer son territoire, c’est le moment. On a beaucoup de blessés mais on récupère bien. On a un staff médical de haut niveau. On a souvent des bonnes nouvelles. Pour le moment, personne n’est OUT mais personne n’est IN. On attendra jusqu’à la dernière minute, comme d’habitude. »
Décomplexé
« Je pense que les journalistes européens n’apprécient pas qu’on joue un peu comme les équipes européennes. Ils veulent dire : ils étaient sympas ces africains il y avait de la danse, Boufal a mis 2 petits ponts etc. C’est fini ça, on a envie de gagner. On est venu changer les mentalités de notre continent. Si on est content d’être en demi, je ne serais pas content moi. Je veux être en finale. J’espère que la France ne nous respectera pas. Car ça sera plus difficile si c’est le cas. »
Duel Mbappé/Hakimi
« Hakimi connaît mieux que moi Mbappé. On ne va pas faire un plan anti-Mbappe. Car malheureusement, il n’y a pas que lui. Quand on connaît le niveau de Griezmann entre les lignes… Mais Hakimi est un grand champion donc je n’ai aucune inquiétude. »
Niveau de l’adversaire
« La meilleure équipe de la compétition le Brésil est dehors et ne jouera pas les demi-finales. Alors on a faim bien sûr. Il faudra être fort pour nous sortir. On a confiance et on est pas fatigué, je le répète. On est peut-être fou qui sait... En 2018 la France a explosé tout le monde. Contre l’Angleterre là, ils ont peu d’occasions et ils les explosent aussi. On va essayer de faire ça. Peut-être que demain je passerais pour un con et qu’on me dira que j’ai trop parlé mais bon on y croit. »
Relation avec la France
« J’ai la double nationalité. C’est un honneur et un plaisir de jouer la France mais ce n’est que du football. Moi jouer la France le Brésil, etc., ce que je veux c’est juste me qualifier. Ce qui m’intéresse c’est gagner et jouer la meilleure équipe du monde. »
Défaveur des statistiques
« Mais arrêtons avec les statistiques. Je vais demander à Gianni Infantino qu’il rajoute des points au-delà de 60% de possession. On tient un truc là. On avait 0,01 de gagner le CdM au début du Mondial. On est a 12% maintenant ? Al Hamdoulilah alors. On va jouer comme on sait faire. Cette possession de balle mais c’est extraordinaire comment ça vous fait rêver. 70% de possession et tu tires que 2 fois. Et les XG aussi, "on aurait dû gagner on avait 4 de XG !!" Nous on est là pour gagner, c’est tout. Si la France nous laisse la possession, on va la prendre mais je ne pense pas qu’ils la laisseront. Donc faut qu’on sache comment les empêcher de tirer au but. »
Culte de la possession
« Je suis passé par là aussi. Pep Guardiola m’a rendu fou aussi. Mais c’est sûr que quand t’as De Bruyne ou Bernardo Silva, c’est sûr que tu as le ballon. La France m’a fait rêver en 2018 dans sa manière de jouer. Deschamps a compris comment fallait faire. »
Joueurs locaux, qualité de la formation locale
« Il faut arrêter de catégoriser nos joueurs (locaux, Europe etc). Dans les 26, j’ai pris ceux qui pouvaient apporter un plus. Je n’avais aucun doute. Attiatallah joue en Europe tous les jours, pareil pour Jabrane. L’équipe nationale, c’est surtout l’état d’esprit. On a la chance d’avoir un Roi, que Dieu l’assiste, qui a beaucoup investi dans notre foot dans les académies etc. On a toujours eu des joueurs binationaux donc c’est bien qu’on puisse avoir un vivier local aussi. On a compris qu’on devait se prendre en main. »
Image du Maroc
« On représente le Maroc. On a une image à donner à l’international de notre pays. Si ce qu’on a pu véhiculer : notre culture, notre manière d’être avec nos mères, femmes etc est positif c’est une bonne chose. Mais on veut représenter notre foot surtout. »
MESSI, LE GÉNIE EST EN COLÈRE
Enervé, chambreur, vindicatif, Lionel Messi est apparu à fleur de peau lors de la victoire de l'Argentine contre les Pays-Bas, signe de sa transformation en leader total mais aussi de l'immense pression qui l'accompagne lors du Mondial
On ne l'avait jamais vu comme ça. Enervé, chambreur, vindicatif, Lionel Messi est apparu à fleur de peau lors de la victoire de l'Argentine contre les Pays-Bas, signe de sa transformation en leader total mais aussi de l'immense pression qui l'accompagne lors du Mondial.
"Qué miras bobo, qué miras ? Anda para alla, bobo". "Qu'est-ce que tu regardes, abruti ? Qu'est-ce que tu regardes ? Tire-toi, abruti". Sur des images capturées par la chaîne argentine TyC Sports après le très tendu Argentine - Pays-Bas de samedi, et qui ont depuis circulé partout, on a découvert un Messi inattendu et colérique, s'en prenant au Néerlandais Wout Weghorst.
Le journaliste argentin qui était en train d'interviewer le N.10 a même tenté de calmer le jeu, en répétant à plusieurs reprises "tranquille, Leo, tranquille".
L'incident a été le dernier d'une soirée où Messi, époustouflant sur le terrain avec un but, une passe décisive et une dizaine d'actions de classe, a aussi été omniprésent sur tous les points chauds, comme le chef de gang d'une Albiceleste très dure et vraiment pas effrayée par la bagarre.
Avant ce "clash" en zone d'interview avec Weghorst, Messi s'en était ainsi pris tour à tour au sélectionneur des Oranje Louis van Gaal, à son adjoint Edgar Davids, ou encore à l'arbitre espagnol Mateu Lahoz.
"Il n'a pas été à la hauteur. On ne peut pas mettre un arbitre pareil en quart de finale d'un Mondial", a-t-il tranché à propos de l'homme en noir, avec lequel il traîne un contentieux depuis des années.
- Vendeur de fumée -
Après la séance de tirs au but, le N.10 argentin a donc eu aussi une discussion plus qu'animée avec Edgar Davids, avant d'être écarté de la zone de conflit par Angel Di Maria.
Et pendant le match, après avoir inscrit le penalty du 2-0, il s'était signalé par une célébration de but inhabituelle, mains derrière les oreilles comme pour mieux entendre, dans un geste qui était la signature d'un autre grand N.10 argentin Juan Roman Riquelme.
Le geste s'adressait à Van Gaal, qui avait très peu fait jouer Riquelme lors de leur cohabitation à Barcelone, et à qui Messi a reproché de manquer de respect à l'Argentine.
"J'étais en colère à cause de l'avant-match. Voir un entraîneur comme Van Gaal, avec son expérience, tous les matches et les batailles qu'il a menées dans sa carrière, parler comme il a parlé, manquer de respect comme il l'a fait... Je crois qu'il ne fallait pas faire ça", a expliqué le joueur du Paris SG.
"Il vend de la fumée en racontant qu'il fait du beau jeu, mais il ne fait que mettre des grands joueurs devant et balancer de grands ballons", a encore lâché le septuple Ballon d'Or, décidément remonté.
- Clash, clash, clash -
Son sélectionneur Lionel Scaloni a lui aussi ironiquement salué Van Gaal, qui avait notamment jugé avant le match que Messi n'avait "pas touché un ballon" lors de la demi-finale de Coupe du monde déjà remportée par l'Argentine face aux Néerlandais en 2014.
"Ca n'est pas à moi de donner des conseils à Van Gaal, mais il ne fallait peut-être pas énerver Leo...", a souri le coach argentin.
Clash avec l'arbitre, clash avec l'entraîneur adverse et son adjoint, clash avec un joueur... N'en jetez plus, Messi le discret s'est mué en vrai dur au Qatar.
Il faut dire que le succès de 2021 en Copa America a conforté son statut de leader unique de l'Albiceleste et tout le monde s'est rangé derrière le capitaine et son génie dans l'espoir de décrocher une troisième Coupe du Monde, qui ferait de lui l'égal de Diego Maradona.
Alors que Messi et l'Argentine sont tout proches de leur rêve, l'ancien Barcelonais a d'ailleurs fait mentir le "Pibe de Oro" qui, en 2016 lors d'une conversation qu'il pensait privée avec Pelé, avait fait part de ses doutes quant au caractère de son successeur.
"Leo est un gentil garçon mais il n'a pas de personnalité. Il n'a pas assez de personnalité pour être leader", avait-il dit. Raté, Diego...
MESSI CONTRE MODRIC, DEMI-FINALE DE LÉGENDES
Tel un conte des Mille et une nuits, Argentine-Croatie oppose mardi (20h00) deux génies du football désireux d'aller au bout de leur histoire inachevée avec le Mondial lors d'une première demi-finale qui a tout pour devenir légendaire
Au stade de Lusail, ce ne sera pas la mille et unième nuit de Messi, mais bien le mille et deuxième match de son immense carrière (790 buts), couronnée de tous les trophées possibles... sauf la Coupe du monde.
Le septuple Ballon d'Or, finaliste en 2014, va trouver sur sa route au Qatar une autre légende de ce jeu, lui-même Ballon d'Or (en 2018) et lui-même finaliste, il y a quatre ans: Modric.
"La sélection et Messi devant la marche décisive", titre en première page mardi le quotidien argentin Clarin.
Et la planète entière se passionne pour ce duel entre les deux nations et leurs deux N.10: "Viens voir les magiciens", invite le quotidien sportif français L'Equipe, alors que son homologue espagnol Marca pronostique "une demi-finale notée 10/10" avec "deux cracks en quête de leur deuxième finale mondiale".
Pour que le sésame de la finale de dimanche s'ouvre devant l'un, il faudra forcément que l'autre passe à la trappe. Lequel sortira de la lampe? Lequel obtiendra d'affronter soit la France, soit le Maroc, opposées mercredi (20h00) dans l'autre demi-finale?
"Ça va être un match très dur", a estimé Messi. "La Croatie a prouvé qu'elle était très bonne (...) et on a vu que, si on les laisse jouer, ils ont de très bons joueurs qui savent prendre le ballon, surtout au milieu de terrain".
L'Argentine évolue comme à la maison sous les dorures du stade de Lusail où elle dispute son quatrième match, portée par ses milliers de supporters, et où elle espère revenir dimanche pour la finale (16h00). Mais pour y parvenir, il faut que Messi, N.10 de l'Albiceleste, domine Modric, N.10 des Vatreni.
- "Trop chétif" -
Entre ces deux géants qui culminent à 1,70 m, il y a eu de nombreux rendez-vous brûlants au fil de leurs carrières respectives, notamment les clasicos FC Barcelone-Real Madrid quand l'attaquant argentin du Paris SG portait encore le maillot blaugrana. En Coupe du monde, sur leur seule confrontation, la Croatie avait largement battu l'Argentine en phase de poules en 2018 (3-0).
Mais la fin de l'histoire reste à écrire.
L'échec de 2014 contre l'Allemagne (1-0 a.p.) avait été vécu avec amertume par "Leo", sacré meilleur joueur d'un tournoi qui s'achevait si mal pour lui. Le petit attaquant argentin avait même cru un temps être maudit en sélection, jusqu'à atteindre en 2021 la consécration d'un premier trophée majeur avec la Copa America.
Même désillusion en 2018 pour "Lukita", battu par la France en finale à Moscou (4-2) mais consolé quelques mois plus tard avec le Ballon d'Or. "Un sentiment indescriptible" pour le Croate, qui a toujours eu une petite revanche à prendre sur ses détracteurs.
"Il y a toujours beaucoup de scepticisme à propos de moi, à propos de mes qualités, de mon style de jeu et de mon physique", déclarait-il dans un entretien à l'AFP en 2020. "On a dit que j'étais trop chétif pour atteindre le haut niveau, mais cette adversité ne m'affecte pas, cela me motive encore plus."
- L'histoire sera belle -
A 35 et 37 ans, respectivement, le vibrionnant gaucher argentin et le Croate au pied droit de velours savent que c'est probablement leur dernière chance de consécration planétaire, et qu'une défaite solderait leur carrière en Coupe du monde... voire en sélection.
Mais quel que soit le vainqueur, l'histoire sera belle: soit Messi s'offrira une chance d'égaler l'icône Diego Maradona, sacrée en 1986, et d'offrir une troisième étoile à l'Argentine; soit Modric aura une deuxième opportunité de porter sur le toit du monde un petit pays de moins de 4 millions d'habitants.
L'Argentine de Messi a pour elle son maître à jouer (4 buts, 2 passes décisives), son jeu intense et ses nombreux talents, d'Angel Di Maria, rétabli, à Lautaro Martinez, pas très en verve.
La Croatie de Modric, parfaitement épaulé dans l'entrejeu par Marcelo Brozovic et Mateo Kovacic, s'avance avec "le meilleur milieu du monde", dixit son sélectionneur Zlatko Dalic, et une défense de fer incarnée par l'expérimenté Dejan Lovren, la révélation Josko Gvardiol et l'épatant gardien Dominik Livakovic.
Dans un tournoi ouvert aux surprises, bien malin qui pourrait désigner un favori... et prédire quelle sera la morale de l'histoire.
INCIDENTS LORS DU MATCH AS PIKINE-JARAAF
Les dirigeants de l'AS Pikine dénonce le traitement des forces de l'ordre sur les supporters de l’équipe de la banlieue
Les dirigeants de l'AS Pikine sont revenus sur les incidents qui ont émaillé le match contre le Jaraaf de Dakar dimanche dernier, lors de la 9ème journée de la ligue 1 sénégalaise. Dans un communiqué par venu à « L’AS », Mamadou Gueye et compagnie ont dénoncé le traitement des forces de l'ordre sur les supporters de l’équipe de la banlieue.
Dimanche dernier lors de la 9ème journée de la ligue 1 sénégalaise, des scènes de violences ont été notées lors de la rencontre entre le Jaraaf etl’AS Pikine au stade Iba Mar Diop. Ces incidents ont opposé les forces de l'ordre à des supporters de l’équipe de la banlieue.
Dans un communiqué, les responsables de l’AS Pikine ont condamné l’attitude des policiers. « L'AS Pikine dénonce et condamne le traitement inacceptable exercé par les forces de l'ordre sur nos supporters », peut-on lire dans le document. Mamadou Guèye et Cie soulignent qu’avec le jet des lacrymogènes, beaucoup de blessés ont été enregistrés. « Suite à des bousculades dans les tribunes, les forces de l'ordre ont commencé à jeter des pierres à nos supporters. Ensuite, ils jetteront des grenades lacrymogènes au niveau des gradins en fermant toutes les issues. Ce qui a provoqué une panique générale. Beaucoup de blessés ont été enregistrés parmi nos supporters et certains ont été arrêtés et ont subi des traitements dégradants. D’ailleurs, un des blessés était en observation dans un hôpital de la place », ajouté le document.
Toutefois, ils alertent les autorités sportives fédérales etla Ligue professionnelle contre ce qu’ils appellent des provocations gratuites et inappropriées. « L’AS Pikine met la Ligue professionnelle devant ses responsabilités sur ces violences récurrentes des forces de l'ordre envers nos supporters», préviennent-ils. Malgré cette situation, les dirigeants de Pikine appellent au calme et saluent la démarche des dirigeants du Jaraaf de Dakar. « L'AS Pikine encourage tous ses supporters et les appelle à garder la sérénité. On souhaite un prompt rétablissement aux blessés et s’engage à les prendre en charge. L'As Pikine salue également le bel esprit des dirigeants du Jaraaf qui ont tenu à assister les supporters interpellés par les forces de l'ordre, ainsi que le Président de l'ASC HLM », ont conclu Mamadou Guèye et Cie.
ALIOU CISSÉ A RATÉ SON OBJECTIF
Entretien avec Mamadou Koumé, journaliste chevronné et ancien président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), à propos de la 33e édition de la Coupe du monde de football
Entretien réalisé par notre envoyé spécial à Doha Amadou Ly DIOME |
Publication 13/12/2022
Journaliste chevronné et ancien président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), dont il est d’ailleurs le président d’honneur, le Pr Mamadou Koumé était à Doha dans le cadre de la 33e édition de la Coupe du monde de football. Incontestablement le plus expérimenté parmi les journalistes sénégalais présents au Qatar, Mamadou Koumé revient pour nous, dans l’interview qu’il nous a accordée, sur les temps forts de cette édition partie sur fond de polémique et qui, au finish, reste l’une des plus belles réussites de la FIFA avec un pays organisateur qui a, c’est le cas de le dire, sorti le grand jeu et les grands moyens pour séduire son monde. De cette contestation du pays organisateur étouffée dans l’œuf à la déconvenue des champions d’Afrique en titre en passant par la fin de règne des « sorciers blancs », l’ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) fait un décryptage sans complaisance sur certains faits marquants de cette édition du Mondial. Également, il nous donne un aperçu sur son dernier ouvrage publié avant le début de la compétition et consacré à Sadio Mané, l’enfant de Bambali et maître à jouer de la sélection nationale, forfait pour raisons de blessure à Doha. Entretien.
Le Témoin - Professeur Koumé, vous êtes à Doha pour les besoins de la 33e édition de la Coupe du monde de football. Une première au Moyen-Orient et en pays arabe. Quelle appréciation faites-vous déjà de l’organisation et des critiques qui ont été soulevées dès son attribution au Qatar ?
Pr Mamadou KOUME - Les paris de la mobilisation et de l’organisation ont été largement relevés par le Qatar. Je vais à la Coupe du monde depuis une trentaine d’années mais je n’ai jamais vu un pays consacrer autant de moyens à une Coupe du monde. La barre a été élevée très haut par le Qatar. Huit stades futuristes édifiés en un temps record, un service de transport par bus et surtout par métro impeccable. Le public est venu en grand nombre de partout pour suivre les matches. Ceux qui ont voulu décrédibiliser cette Coupe du monde ont perdu la partie. Enfin, les conditions de travail des journalistes n’ont jamais été aussi bonnes.
Le Sénégal s’est arrêté au stade des quarts de finale devant les Three Lions d’Angleterre sur un score fleuve qui frise la correction. Avons-nous surévalué notre sélection, championne d’Afrique en titre, ou le fait de ne pas chercher des sparring-partners de classe mondiale dans les matchs préparatoires a-t-il plombé le parcours des Lions devant de grandes nations du football comme les Pays-Bas et l’Angleterre ?
Connaissant le niveau d’une Coupe du monde, je fais partie de ceux qui, au départ, avaient estimé que sortir des groupes était un bon résultat pour les Lions. Ils l’ont réussi et ce n’était pas gagné d’avance surtout après avoir entamé par une défaite. Contre l’Angleterre en quarts de finale, nous avons eu deux matchs dans un même match. Les vingt-cinq premières minutes où le Sénégal pouvait mener par un but à zéro au moins et le reste du temps où, effectivement, l’équipe a frôlé une déroute cinglante. Devant ce genre d’adversaire, il faut avoir une équipe expérimentée et mature. Ce n’était pas le cas, le forfait de Sadio Mané pour blessure avait ôté à l’équipe une bonne part de ses moyens techniques. Sadio Mané est ce que j’appelle le CAR du Sénégal. Le Concepteur, l’Animateur et le Réalisateur dans cette équipe qui dépend beaucoup de lui. A ce forfait s’est ajoutée l’indisponibilité de deux cadres essentiels, Idrissa Gana Guèye, le meilleur Sénégalais du tournoi (suspendu), et Cheikhou Kouyaté, blessé dès le premier match. Ces deux joueurs auraient pu stabiliser le milieu de terrain qui a été le point vulnérable de l’équipe. En contrôlant le milieu, les Anglais ont imposé leur football et montré qu’ils étaient plus forts que les nôtres. Dans l’ensemble, le bilan n’est pas mauvais. Deux victoires et deux défaites. Mais la défense a été faible, encaisser sept buts en quatre matches illustre une faiblesse à laquelle il faut vite remédier.
Faut-il poursuivre l’aventure avec Aliou Cissé au vu des carences tactiques qu’il a affichées dans certains grands matchs ?
Faut-il continuer avec lui ? C’est une décision qui appartient à la Fédération qui l’a recruté et à l’Etat qui le paye. Il a signé un contrat à la veille de la Coupe du monde. J’ai entendu dire que l’un des objectifs qui lui était assigné était de qualifier les Lions pour les quarts de finale de la Coupe du monde. C’est raté. Mais, au cours de cette année, il a conduit à la victoire à la CAN. C’est une circonstance atténuante pour le laisser continuer. Huit ans à la tête de l’équipe est un record dans le genre. On attendra de voir ce que les Lions feront à la CAN en 2023. La question de son maintien ou de son départ pourrait être d’actualité... Il faut noter que Cissé est l’homme des records qui vont dans le bon sens. Mais, cette fois, il a un mauvais record. Pour la première fois dans son histoire en Coupe du monde et en CAN, l’équipe nationale est battue par un écart de trois buts dans un match, suite à la déroute contre l’Angleterre (0-3).
Comment avez-vous apprécié le reniement de Aliou Cissé relativement à ses convictions premières de ne prendre que les joueurs compétitifs ? Par exemple, un joueur comme Saliou Ciss, meilleur latéral africain à son poste lors de la dernière CAN, a été laissé à quai alors que d’autres pas du tout compétitifs ont été sélectionnés ?
Le sélectionneur est libre d’adopter sa jurisprudence qui veut qu’il ne fasse pas appel à ceux qui n’ont pas de club… donc qui ne jouent pas. Mais il convoque des joueurs qui ne jouent pas dans leurs clubs ! Et on s’est rendu compte de leur faible rendement quand ils sont entrés en jeu. La logique serait donc de ne sélectionner que ceux qui jouent. Ça semble plus cohérent.
Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, les 5 sélections africaines sont conduites par des nationaux. Est-ce la fin des “sorciers blancs” si on prend aussi en compte le fait que les deux dernières éditions de la CAN ont été remportées notamment par l’Algérien Belmadi et le Sénégalais Aliou Cissé ?
Une aberration est enfin corrigée. Nos dirigeants recrutaient des entraîneurs qui ont joué dans les mêmes clubs et au même niveau que des fils du pays devenus entraîneurs. Ils ont compris qu’il était venu le temps de confier des responsabilités aux entraîneurs africains. Le mouvement ira en s’amplifiant car les entraîneurs africains sont en train de relever le défi. Le cas du Marocain Walid Regragui prouve suffisamment que nos entraîneurs ont les compétences pour réaliser de bons résultats.
Quelles sont, à votre avis, les leçons à tirer de cette participation sénégalaise en particulier et africaine en général avec le Maroc qui poursuit l’aventure (Ndlr : L’entretien a été réalisé après la qualification du Maroc devant l’Espagne) ?
Dans l’ensemble, la participation africaine au plan des résultats n’est pas aussi mauvaise qu’on voudrait nous le faire croire. Les équipes africaines n’ont jamais marqué autant de points dans les classements des groupes. Il leur faut davantage professionnaliser leur fonctionnement pour approcher ce qui se fait de mieux... La différence se passe à ce niveau puisque l’Afrique a des joueurs qui rivalisent avec les meilleurs des autres continents.
Vous êtes l’auteur de « Sadio Mané, le Roi Lion », un ouvrage paru avant le démarrage de la compétition. Pouvez-vous revenir sur les grandes lignes de ce document et nous donner aussi votre appréciation sur l’absence remarquée du héros de votre ouvrage dans ce tournoi majeur qu’est le Mondial ?
Pour tout ce qu’il représente aujourd’hui pour notre football, nous avons estimé qu’il était important de dévoiler toutes les facettes humaines et techniques de ce footballeur. Ce livre a la particularité d’accueillir des contributions d’une dizaine de journalistes qui ont exprimé leur ressenti sur Sadio Mané. Il faut à ce propos noter l’harmonie de ces contributeurs qui ont écrit leur texte chacun de son côté, sans une coordination. L’unanimité autour du footballeur et de l’homme est impressionnante dans ces écrits. Enfin, le fait d’avoir rencontré tous ceux qui ont suivi le footballeur depuis son village natal jusqu’au Bayern aujourd’hui, en passant par Génération Foot qui l’a révélé, a davantage montré la dimension de Mané.
MONDIAL, UN PONT AÉRIEN MAROC-QATAR POUR LES SUPPORTERS
Du jamais vu. La compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a décidé d'opérer près de 30 vols spéciaux entre Casablanca et Doha mardi et mercredi afin d'acheminer les supporters marocains pour la demi-finale du Mondial contre la France
"Pour permettre aux nombreux Marocains désireux de soutenir la sélection nationale dans son épopée et de vivre l'émotion de la demi-finale de la Coupe du monde (...), Royal Air Maroc a mis en place un véritable pont aérien entre Casablanca et Doha", indique un communiqué de la RAM publié lundi.
"À une qualification historique, un dispositif historique", vante la compagnie aérienne: ce sont près de 30 vols qui seront assurés par des "avions gros porteurs" à la veille et le jour du match entre l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la ville la plus peuplée du royaume, et Doha.
En espérant que tous les fans pourront embarquer, après quelques couacs à l'aéroport de Casablanca avant le quart de finale samedi contre le Portugal, selon des témoignages d'internautes.
A Doha, Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, a rendu hommage à plusieurs reprises aux supporteurs marocains, "le 12e homme de l'équipe".
"La sélection doit rassembler tous les Marocains. À un moment, on était divisé. Si on a pu rassembler notre peuple autour du foot, c’est bien", a-t-il notamment déclaré.
UN MATCH QUI S'ANNONCE TRÈS CHAUD
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale.
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale. Un match qui s'annonce très chaud, surtout au vu du style de jeu et du caractère trempé de bon nombre de joueurs d'un côté comme de l'autre. On avait d'ailleurs déjà pu voir bon nombre de moments de tension lors du dernier match de l'Albiceleste, où les chambrages avec les Néerlandais avaient été assez intenses et commentés sur les réseaux sociaux.
Et dans les médias, la guerre a déjà commencé. Le journal croate Sportske Novosti a récemment publié un article dans lequel il indique que « l'Argentine prépare un plan très sale », avec une théorie à la limite du complotisme.
Selon le média, un joueur de la sélection argentine aurait même prévenu un de ses coéquipiers croates : l'Albiceleste s'apprête à jouer très dur et compte provoquer les joueurs croates pour les faire sortir du match. Certains joueurs argentins auraient même reçu des consignes spécifiques pour cibler certains joueurs croates et les faire dérailler.
LA CROATIE S'ATTEND AU PIRE
Un article très dur envers la sélection argentine, et qui a logiquement été mal accueilli de l'autre côté de l'Atlantique. « Des accusations absurdes », répondent les médias argentins, via Infobae notamment. Les principaux médias sportifs argentins attendent une réponse tranchante de Lionel Scaloni en conférence de presse, où il sera sûrement interrogé à ce sujet. « Le rival, c'est la Croatie, pas l'arbitre », titre de son côté Olé, qui veut que Lionel Messi et sa bande se concentre avant tout sur les Croates et ne se laissent pas distraire par les polémiques arbitrales. Assez incisifs, les médias argentins ont envie de voir leur équipe en découdre. Autant dire que le match s'annonce particulièrement tendu !
FERNANDO SANTOS POUSSE VERS LA SORTIE
La sélection portugaise va dire adieu à son sélectionneur Fernando Santos éliminé en quarts de finale de la Coupe du monde 2022, par le Maroc (0-1).
Le Portugal va dire adieu à son sélectionneur Fernando Santos, rapporte plusieurs médias portugais, ce lundi.
La sélection portugaise va dire adieu à son sélectionneur Fernando Santos éliminé en quarts de finale de la Coupe du monde 2022, par le Maroc (0-1).
Fernando Santos est poussé vers la sortie par la plupart des quotidiens sportifs portugais
Au Portugal, Fernando Santos est poussé vers la sortie par la plupart des quotidiens sportifs portugais. Pour O Jogo : «la fin est inévitable». À la tête de l'équipe nationale depuis 2014, il est déjà celui qui est en poste depuis le plus longtemps. Mais les journalistes du pays appellent «au changement après ses résultats décevants et sa mauvaise gestion des adieux de CR7». D’après Record, la fédération portugaise va organiser une réunion avec le sélectionneur pour discuter de son avenir, mais le journal pense que le sort de Santos est déjà scellé. Enfin, A Bola met en avant dans son édition du jour la dernière brouille entre Ronaldo et Santos, juste après la défaite contre le Maroc. Tout le clan Ronaldo s’en est pris à lui sur les réseaux sociaux et CR7 a ignoré son coach au moment de quitter la pelouse. Ce n’est pas tout, sur son Instagram, le capitaine portugais remercie les fans, fait l'éloge de ses coéquipiers, mais ne mentionne pas l'entraîneur. Pour A Bola, il ne l’a pas fait par hasard, il a fait son choix pour le futur du Portugal.
QUATRE RÊVES AUX PORTES DE LA FINALE OU DU DÉSERT
Au bout d'un tournoi riche en surprises, le Mondial s'achemine vers son dénouement au Qatar, où le "rêve absolu" d'atteindre la finale accapare les quatre demi-finalistes avant Argentine-Croatie mardi et France-Maroc mercredi
Au bout d'un tournoi riche en surprises, la Coupe du monde s'achemine vers son dénouement dimanche au Qatar, où le "rêve absolu" d'atteindre la finale au stade de Lusail accapare les quatre demi-finalistes avant Argentine-Croatie mardi et France-Maroc mercredi.
Il aura donc fallu douze ans de préparatifs et de polémiques, puis trois semaines de compétition haletante, pour faire émerger ce dernier carré de prétendants, assez inattendu en l'absence de plusieurs grands favoris comme le Brésil ou le Portugal.
Voilà ce quatuor aux portes de la gloire, ou du désert, selon qu'ils joueront le triste match pour la troisième place samedi (16h00) ou bien la finale pour le titre le lendemain (16h00).
Tous ont un rêve à accomplir à Doha, tous redoutent un échec si près du but.
"Encore un peu plus proche du rêve absolu...", a résumé la superstar française Kylian Mbappé sur Instagram après la qualification de la France tenante du titre aux dépens de l'Angleterre (2-1).
Et pour chacun des quatre demi-finalistes, l'histoire serait belle à écrire: la France de Mbappé peut devenir la première à conserver son titre depuis le Brésil de Pelé en 1962; l'Argentine aimerait tant consacrer Lionel Messi comme le digne héritier de Diego Maradona; et la Croatie, finaliste 2018, est un petit pays mais une grande nation de football...
"Être le coach de la Croatie était un de mes rêves, mais je ne pouvais pas rêver de ce qui se passe actuellement", a savouré lundi le sélectionneur croate Zlatko Dalic.
Quant au Maroc, il porte les espoirs de tout un continent, l'Afrique, et de toute une culture, celle du monde arabe, après être devenu la première nation africaine à atteindre le dernier carré.
- "Le droit de rêver" -
"On a eu cette énergie des Africains, du monde arabe, qui nous font passer ces ondes positives", a souligné le sélectionneur marocain Walid Regragui après avoir battu le Portugal (1-0). "Si une équipe africaine peut aller en demi-finale, pourquoi pas en finale? On a le droit de rêver."
Rêver, ce mot est dans toutes les bouches, sur toutes les lèvres, même celles des perdants, tel Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d'Or déçu d'avoir laissé passer son "grand rêve".
Dans la course-poursuite qui oppose le Portugais (37 ans) à son éternel rival Lionel Messi, sept Ballons d'Or, c'est le petit Argentin (35 ans) qui a désormais la main: un sacre planétaire trancherait sans doute le débat de savoir qui est le meilleur des deux.
Star de ce Mondial qatari à l'applaudimètre, l'attaquant du Paris SG s'avance porté par son destin et par des milliers de supporters argentins, pour ce qui est "sûrement" sa dernière Coupe du monde.
- France-Maroc, riche de symboles -
Sacré Ballon d'Or en 2018 après avoir atteint la finale du Mondial russe, Luka Modric a néanmoins son mot à dire mardi au stade de Lusail, où les Croates espèrent revenir dimanche pour soulever enfin le mythique trophée de la Coupe du monde.
"(Messi) ne me surprend pas, il a toujours été comme ça. Ça a toujours été un gagnant et un orgueilleux", a fait valoir lundi son sélectionneur Lionel Scaloni. "Quant à Modric, c'est un plaisir de le voir jouer. (...) Quand on aime le football, on est heureux de voir ces joueurs sur le terrain."
Dans l'autre demi-finale, la France s'avance en "grande favorite" selon l'ancien attaquant brésilien Ronaldo. Les Bleus ont pour eux leurs stars et leur vécu, qui doit leur éviter de verser dans l'excès de confiance.
"On a assez d'expérience dans l'équipe pour ne pas tomber dans ce piège-là. On sait que le Maroc n'est pas là par hasard", a noté le défenseur Raphaël Varane.
Meilleure défense de la compétition (1 but encaissé), l'équipe marocaine fera tout pour aller au bout de son épopée, dans une confrontation riche de symboles entre deux pays aux liens culturels et historiques très forts, et sous les yeux du président français Emmanuel Macron.
"On vit un rêve et on n'a pas envie de se réveiller", a résumé l'ailier international marocain Sofiane Boufal, né à Paris.
Un "rêve" sur toutes les lèvres... mais aussi dans les pieds des joueurs, puisque la Fifa a annoncé dimanche que le dernier carré du tournoi se jouerait avec un nouveau ballon, baptisé Al Hilm ("Le rêve", en arabe), avec des facettes décorées de nuances bordeaux rappelant le drapeau qatari.