SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 avril 2025
Sports
QATAR 2022, LE BILAN D’UNE PARTICIPATION
Le Sénégal a quitté ce Mondial avec une lourde défaite devant l’Angleterre (3-0) en huitième de finale de la Coupe du monde 2022. Un revers anecdotique qui sépare la sélection sénégalaise aux meilleurs du monde, quand on interroge le niveau.
L’aventure des Lions s’est terminée en queue de poisson avec cette promenade des Anglais (3-0) à Al Bayt Stadium avec à la clé une élimination en huitième de finale. Entre une défense qui a peiné, une attaque morose, des cadres plutôt bien présents et un tournoi meilleur que celui de 2018, le Sénégal aura vécu une Coupe du monde mi-figue mi-raisin, marquée entre autres par l’absence pesante de Sadio Mané.
Le Sénégal a quitté ce Mondial avec une lourde défaite devant l’Angleterre (3-0) en huitième de finale de la Coupe du monde 2022. Un revers anecdotique qui sépare la sélection sénégalaise aux meilleurs du monde, quand on interroge le niveau. En dépit de ce statut de Champions d’Afrique, les Lions sont tombés sur plus fort face aux Three Lions et ont courbé l’échine face à un adversaire supérieur techniquement, tactiquement et physiquement. Le collectif s’est liquéfié après 37 minutes de jeu plutôt bien gérées avec deux erreurs qui se sont payées cash.
Défense fébrile, attaque modérée
Le bilan global est quelque peu mitigé entre une qualification pour les huitièmes pas si évidente avec l’absence de Sadio Mané et certains joueurs qui n’ont pas répondu présents à ce rendez-vous unique. Les Lions auront inscrit 5 buts et encaissé 7. Comme un symbole, en s’inclinant (3-0) face à l’Angleterre, le Sénégal a concédé sa plus lourde défaite sous Aliou Cissé. La défense qui faisait jadis la force de la bande à Kalidou Koulibaly a été son talon d’Achille avec des buts évitables entre hésitation, manque de concentration et replis défensifs mal gérés. Une fébrilité défensive qu’Aliou Cissé devra travailler lors des prochains regroupements pour redonner à son arrière-garde sa solidité d’antan.
L’attaque n’aura pas été mieux avec une inefficacité offensive réelle en l’absence du leader. Il y a eu des occasions lors de chaque match, mais il a manqué cet instinct de tueur, cette efficacité devant les buts. Boulaye Dia, contre Equateur et contre l’Angleterre, avait eu des opportunités nettes qu’il a malheureusement vendangées. Ismaïla Sarr s’est démené sur son côté gauche mais ne s’est pas créé beaucoup d’occasions. Il aura tenté de faire oublier Mané mais n’a pas eu les épaules trop larges pour porter une attaque sénégalaise où Krépin Diatta, le top des flops, n’a jamais véritablement existé en trois titularisations, Illiman Ndiaye a montré des fulgurances qui prédisent un bel avenir et un Bamba Dieng dont le but contre le Qatar a sauvé un tournoi quelconque. Famara Diedhiou a marqué sur sa seule opportunité contre le pays hôte avant de disparaître des radars pour tout le reste de la compétition.
Sadio a manqué
Il aura également manqué ce génie pour faire la différence à tout moment en attaque. Forfait pour ce Mondial, Sadio Mané aura manqué à cette équipe sénégalaise. Homme à tout faire de la formation coachée par Aliou Cissé, le joueur du Bayern Munich était le meilleur buteur, le meilleur passeur, le détonateur de l’attaque mais aussi le créateur des Lions. Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye ou Krépin Diatta n’ont véritablement pas pu remplacer l’enfant de Bambali dont l’ombre a plané à Doha. Même si Izo s’est plutôt bien distingué et Iliman a montré quelques bonnes facettes, mais aucun n’a eu cette maestria de Mané pour porter l’équipe et être le fer de lance du Sénégal. Comme l’atteste les cinq buteurs différents dans cette compétition (Boulaye Dia, Famara Diedhiou, Bamba Dieng, Ismaïla Sarr et Kalidou Koulibaly).
Les cadres ont répondu présents
L’absence de Sadio Mané a confié une plus grande responsabilité aux autres cadres de l’équipe qui devaient tirer le reste du groupe vers le haut. Ils ont dans l’ensemble bien tenu leur rôle. Malgré son implication sur les deux buts encaissés contre les Pays-Bas et les sept sur l’ensemble de ce Mondial, Édouard Mendy aura tenu son rang en sauvant souvent les meubles. Kalidou Koulibaly, Cheikhou Kouyaté et Idrissa Gana Guèye ont également tiré leur épingle du jeu. Le capitaine aura été le patron de la défense alors que les deux derniers nommés ont rayonné dans l’entrejeu. Si Kouyaté n’a disputé que le premier match avant de sortir sur blessure qui l’a privé du reste du tournoi, Gana a été l’un des meilleurs Lions de ce Mondial. Il a été ce régulateur du jeu, cet amorceur du pressing mais aussi ce leader sur le terrain pour placer et replacer ses partenaires. Son absence contre l’Angleterre, à cause d’une suspension pour cumul de cartons, s’est beaucoup fait ressentir avec un entrejeu qui a été ballotté par le trio anglais après 37 minutes.
L'AMBITION XXL
C’est officiel. Le Sénégal veut organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027. La précision est faite par le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, face aux députés pour le vote de son Budget, ce mercredi 7 décembre.
C’est officiel. Le Sénégal veut organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027. La précision est faite par le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, face aux députés pour le vote de son Budget, ce mercredi 7 décembre.
« Beaucoup s’attendaient à ce que nous déposions notre candidature suite au retrait de la Guinée en 2025. Mais, la Can est passée de 16 à 24 équipes. Pour l’organiser, il faut au moins huit stades qui soient aux normes. Aline Sitoe Diatta fait partie des stades désignés pour abriter une poule. Mais, il faut une réfection pour qu’il soit aux normes », a expliqué la tutelle.
Le responsable de Rewmi d’Idrissa Seck d’ajouter : « le Président (Macky Sall) a donné des instructions pour dérouler un programme d’urgence visant à doter les 26 départements dépourvus de stade d’ici octobre 2023, (à raison de) 500 millions F CFA, par stade, qui devrait contenir une tribune de 1000 à 2000 places, avoir du gazon synthétique, de l’éclairage et une clôture. »
Poursuivant, il a confié que le Premier ministre (Amadou BA) lui a demandé de se rapprocher de l’Agence française de développement (Afd), qui a remis un financement de 29 milliards F CFA à l’État du Sénégal, pour la première phase (réalisation des infrastructures) pour l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) Dakar 2026.
Le dossier technique est en cours d’élaboration pour permettre au ministère de l’Économie de déposer la requête, a assuré Yankhoba Diatara.
Lors des débats, des députés ont tenu à encourager les Lions du Sénégal, après leur élimination, 0-3, en huitièmes de finale du Mondial 2022, par l’Angleterre. « Les échecs préparent les succès futurs », a prédit Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire BBY.
L’opposant Serigne Abo Mbacké Thiam retient le sacre historique à la dernière Can pour renouveler ses félicitations à Aliou Cissé et ses poulains.
« Ce n’est pas un déshonneur que de perdre les armes à la main », a souligné son collègue de l’opposition, Abass Fall. Mais, ce dernier a interpellé le ministre sur l’évaluation des campagnes précédentes du Sénégal. « Est-ce que vous êtes prêt à faire cette évaluation-là parce que depuis Caire 1986, il y a eu énormément de campagnes mais il n’y a eu aucune évaluation ? », a-t-il posé.
MALHEUREUX DE RENTRER SI TOT MAIS…
Le vol spécial Air Sénégal, transportant les Lions du Sénégal, en provenance du Qatar, a atterri ce mardi soir à l’Aéroport de Yoff. Interrogé par les journalistes, le président de la Fédération sénégalaise de football a exprimé le regret pour se retour
Le vol spécial Air Sénégal, transportant les Lions du Sénégal, en provenance du Qatar, a atterri ce mardi soir à l’Aéroport de Yoff. Interrogé par les journalistes, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, n’a pas manqué d’exprimer ses regrets concernant le parcours du Sénégal, éliminé dimanche, en huitièmes de finale, 3-0, par l’Angleterre.
« Malheureux de rentrer si tôt, a-t-il dit. L’envie et la volonté de l’ensemble de la délégation étaient de rester un peu plus longtemps au Qatar. Malheureusement, cela n’a pas été le cas parce que lors de notre dernier match en huitièmes, la marche anglaise était un peu haute. Nous sommes désolés pour les Sénégalais. Nous aurions aimé offrir d’autres moments de joie et de partage en 2022 mais je pense que ce n’est que partie remise. »
Il retient que « nous avons en dépit des contraintes et difficultés en début de compétition, fait une bonne Coupe du monde », en faisant partie des deux équipes africaines, avec le Maroc, à sortir de la phase de poules. Selon lui, cela constitue une « progression » par rapport au Mondial 2018, où le Sénégal a été éliminé, pour cumul de cartons, dès le premier tour.
« Mais, nous sommes tellement exigeants maintenant par rapport à nous-mêmes que nous pensons que nous aurions pu faire plus », a-t-il souligné, indiquant qu’ils « vont tirer les leçons » pour que « dès demain on se remette sur les chantiers » de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire à partir de janvier 2024. L’objectif est de conserver le trophée acquis le 6 février dernier au Cameroun, a-t-il fixé. Il s’agira aussi de « travailler à renforcer cette équipe » pour « titiller les meilleurs » et atteindre le top 8 ou le top 4 du niveau mondial ».
Après le Cameroun, en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, le Maroc, qui a éliminé l’Espagne en huitièmes de finale ce mardi 6 décembre, est le quatrième pays africain à jouer les quarts de finale. Ce sera samedi prochain contre le Portugal.
EDEN HAZARD PREND SA RETRAITE
L’international Belge de football, Eden Hazard, a annoncé mercredi 7 décembre sur le réseau social Instagram qu’il mettait fin à sa carrière internationale.
L’international Belge de football, Eden Hazard, a annoncé mercredi 7 décembre sur le réseau social Instagram qu’il mettait fin à sa carrière internationale. Conséquence, pourrait-on dire, de l’élimination des Diables Rouges dès la phase de groupes du Mondial-2022 au Qatar.
« Une page se tourne aujourd’hui... Merci pour votre amour. Merci pour votre soutien inégalable. Merci pour tout ce bonheur partagé depuis 2008. J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière internationale. La relève est prête. Vous me manquerez », a écrit l’attaquant du Real Madrid, âgé aujourd’hui de 31 ans.
QATAR 2022, MACKY TIENT À SES ENGAGEMENTS
Le chef de l'Etat sénégalais a décidé du paiement de primes de qualification en quarts de finale en faveur des Lions en dépit de leur élimination en 8e de finale de la Coupe du monde, rapporte le quotidien sportif Wiw sports
Le chef de l'Etat sénégalais a décidé du paiement de primes de qualification en quarts de finale en faveur des Lions en dépit de leur élimination en 8e de finale de la Coupe du monde, rapporte le quotidien sportif Wiw sports.
‘’(…) je vous redis notre fierté et vous renouvelle ma confiance et mon soutien. Je resterai toujours votre premier supporter pour que rien ne vous manque lors de la préparation de vos prochaines échéances’’, a déclaré le président de la République qui recevait les Lions, jeudi soir, à Dakar.
‘’Dans cette perspective je maintiens les primes de qualification pour les quarts de finale’’, a-t-il annoncé.
Macky Sall a encouragé les Lions à ‘’rester concentrer sur les échéances à venir à commencer par la conservation de (leur) couronne africaine (…)’’.
Le journal rapporte qu’une partie des joueurs, le staff sont arrivés, mardi soir, à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar vers les coups de 21 heures. Ils ont été ‘’accueillis et acclamés par les supporters sénégalais tout au long du chemin qui leur a mené vers le Palais de la République où le Président Macky Sall les attendait’’, selon la publication.
‘’Bienvenu et bon retour au pays après votre campagne épique au Qatar où vous venez de représenter notre pays parmi les 32 meilleurs Nations de football du monde. Cette campagne vous l’avez menée sans notre camarade Sadio Mané notre +Nianthio+ national à qui je renouvelle nos meilleurs vœux de prompt rétablissement’’, a dit Macky Sall dans son discours.
‘’On a joué sans Sadio en huitièmes de finale tout comme sans Idrissa Gana et Cheikhou kouyaté. Vous avez passé le cap des phases de poules et ce n’est pas le cas de l’Allemagne qui est une grande nation de Football. L’Italie n’est même pas qualifié, la Turquie non plus (…) Donc vous n’avez pas démérité et vous avez donné le meilleur de vous-mêmes’’, a-t-il ajouté.
DUEL POUR LA PREMIERE PLACE EN LIGUE 1
Après lui avoir chipé la première place lors de la journée précédente, Guédiawaye Fc rend visite au Casa sport pour le compte de la 8e journée de Ligue qui se joue ce mercredi
La ligue 1 de football professionnel reprend ses droits ce mercredi 7 décembre, avec la 8e journée. Le choc au sommet qui oppose au stade Aline Sitoé Diatta, le leader Casa Sport (2e) et Guédiawaye (1er) sera en vedette de journée. L’enjeu principal sera le fauteuil de leader dont le club de la banlieue dakaroise a réussi à s’emparer lors de précédente journée.
Après lui avoir chipé la première place lors de la journée précédente, Guédiawaye Fc rend visite au Casa sport pour le compte de la 8e journée de Ligue qui se joue ce mercredi. En accueillant le leader, les Ziguinchorois qui comptent le même nombre de points (14) ont une bonne occasion de reprendre les commandes sur un adversaire qui a réussi à faire une bonne impression lors de 7e journée avec une probante victoire devant n le CNEPS (3-0).
Au podium, Diambars (12 pts) est bien positionné pour brûler la politesse aux équipes de tête en cas de succès lors du duel qui l’oppose à domicile à la Sonacos (5ème, 11 pts). Ce qui ne sera pas donné pour les Académiciens surtout devant des Huiliers qui n’ont pas encore concédé la moindre défaite.
Au stade Alassane Djigo, Teungueth FC (4e, 11 pts) rend visite l’AS Pikine (8e, 9 pts). Si une place au podium sera au bout pour les Rufisquois, il s’agit pour les Pikinois de redresser la barre en se dégager un peu plus du ventre mou du classement.
Au stade Djibril Diagne de Déni Biram Ndao, Génération Foot (7e, 9 pts) fera face aux Thiéssois du CNEPS, actuelle lanterne rouge (14e, 2 pts). Relégué à la 6e place après sa défaite subie devant Dakar Sacré-Cœur (0-1), le Jaraaf (11 pts) effectue le déplacement à Saint-Louis pour le duel qui l’oppose à une équipe de la Linguère, à coeur de se dégager de sa place de première équipe non relégable (12e, 6 pts). Sortis d’une victoire, les Académiciens de Dakar Sacré-Cœur (9e, 9 pts) reçoivent le Stade de Mbour (11e, 7 pts). Au stade Iba Mar Diop, l’Us Gorée (10e, 8 pts) fera face à l’As Douane qui a glissé dans la zone rouge (13e, 6 pts).
PROGRAMME 8E JOURNEE
MERCREDI 7 DECEMBRE 2022
Stade Fodé Wade
16 h 30 : Diambars-Sonacos
Stade Alassane Djigo
16 h 30 : AS Pikine-Teungueth Fc
Stade Ibrahima Boye
16 h 30 : Dakar Sacré-Cœur-Stade de Mbour
Stade Djibril Diagne
16 h 30 : Génération Foot-CNEPS Excellence
Stade Iba Mar Diop
16 h 30 : US Gorée-AS Douane
Stade Mawade Wade :
Linguére-Jaraaf
Stade Aline Sitoé Diatta
16h 30: Casa Sport -Guédiawaye.
LE MAROC S'OFFRE L'ESPAGNE ET UN QUART HISTORIQUE
Le Maroc a sorti mardi l'Espagne aux tirs au but (0-0 a.p.) pour s'offrir un quart de finale historique au Mondial-2022 et effacer la terrible désillusion de 1986 au même stade de la compétition
L'équipe de Walid Regragui affrontera le vainqueur du match entre la Suisse et le Portugal, qui s'affrontent dans la soirée pour le denier billet dans le Top 8.
Un match pour lequel le sélectionneur de la Seleçao Fernando Santos a fait un choix fort en laissant sur le banc l'une des deux grandes stars planétaires du football des quinze dernières années, Cristiano Ronaldo.
En sortant l'Espagne, le Maroc, enthousiasmant depuis le début du tournoi, évite une répétition des scénarios de 2018 ou 2006, quand les quarts de finale avaient tourné au duel Europe - Amérique du Sud.
Ce succès apaisera les vieux démons chez les plus anciens supporters marocains: l'élimination en toute fin de match en 1986, sur un coup franc lointain de l'Allemand Lothar Matthäus.
Cette fois, c'est Pablo Sarabia qui aurait pu endosser le rôle du bourreau mais sa reprise au second poteau dans les derniers instants a manqué le cadre d'un souffle, caressant le poteau du gardien Yassine Bounou, alias "Bono".
Lors de la séance des tirs au but, le gardien du Séville FC a arrêté les deux tentatives de Carlos Soler et Sergio Busquets, alors que Sarabia, premier tireur, avait touché le poteau.
"Les penalties, c'est un petit peu d'intuition, un petit peu de chance", a expliqué le gardien après le match, rendant hommage à ses coéquipiers qui ont "fait le job" pendant 120 minutes.
- Pelé va mieux -
Avec les Lions de l'Atlas en quarts, il y aura quatre champions du monde (Brésil, France, Angleterre et Argentine), et deux vice-champions (Pays-Bas et Croatie).
Avec des affiches alléchantes comme Argentine-Pays Bas ou encore France-Angleterre, un duel qui n'a été joué en Coupe du monde qu'en 1966 et 1982, pour autant de victoires des Three Lions.
Face aux Croates, les Brésiliens partiront encore ultra-favoris.
Lors d'une journée de détente au lendemain de leur qualification facile contre la Corée du Sud (4-1), ils ont reçu des nouvelles rassurantes de Pelé, qui lutte contre un cancer du côlon et dont l'état de santé "s'améliore progressivement", selon son hôpital.
L'autre match du jour, Portugal-Suisse (20H00), s'annonce indécis.
Convaincante depuis le début du Mondial, sortie d'un groupe relevé, très organisée et disposant d'individualités capables de moments de brillance comme Breel Embolo ou Xherdan Shaqiri, la Suisse dispute son quatrième 1/8 de finale en cinq éditions...
En 2006, 2014 et 2018, elle a échoué à retrouver des quarts visités une seule fois, en 1954, dans un Mondial qu'elle avait accueilli, et auquel ne participaient que seize équipes.
"Être en position d'écrire l'histoire n'est pas ce qui compte pour nous. Nous connaissons nos adversaires et nous avons montré que nous pouvons les battre. Ensuite, on pourra peut-être parler d'histoire", a déclaré le sélectionneur Murat Yakin dont l'équipe avait battu le Portugal 1 à 0 en Ligue des nations en juin après avoir subi une déroute à Lisbonne (4-0).
- Ronaldo, un piédestal branlant -
L'histoire, Cristiano Ronaldo entend l'écrire, encore et toujours.
S'il entre en jeu, se qualifie puis joue en quarts, ce collectionneur compulsif de records pourra en ajouter un à sa longue liste, en devenant le joueur le plus sélectionné dans l'histoire du football, ex æquo avec le Koweitien Bader al-Mutawa (196).
Mais l'enjeu pour le quintuple Ballon d'or, champion d'Europe 2016, est désormais de réussir ou non sa sortie avec le Portugal après le fiasco de son deuxième séjour à Manchester United.
En attendant, peut-être, de céder aux lucratives sirènes d'al-Nassr avec qui, selon des responsables du club saoudien, il a entamé des négociations.
S'il est devenu le seul joueur à marquer lors de cinq Coupes du monde, ses performances accréditent la thèse selon laquelle a commencé son inexorable crépuscule.
Le voir reléguer au statut de remplaçant était inimaginable il y a quelques jours seulement. En prenant cette décision forte, Fernando Santos sait qu'il prend un risque. Une élimination lancerait à coup sûr les polémiques.
LES LIONS ATTENDUS A DAKAR CE JOUR
Les Lions du Sénégal, éliminés en huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, sont attendus à Dakar, ce mardi à 16h30, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de football.
Dakar, 6 déc (APS) – Les Lions du Sénégal, éliminés en huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, sont attendus à Dakar, ce mardi à 16h30, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de football.
Dans un communiqué, la FSF ‘’informe l’opinion publique que les Lions du Sénégal, qui rentrent du Mondial, Qatar 2022, vont quitter Doha ce mardi 06 décembre 2022 à 06h30 (GMT)''.
Leur arrivée est prévue à 16h30 à l’Aéroport militaire de Yoff.
L’instance dirigeante du football a précisé que la délégation voyage à bord d’un vol spécial de la compagnie Air Sénégal.
Le Sénégal a été éliminé, dimanche, en huitièmes de finale par l'Angleterre.
CES ERREURS ET IMPREVUS QUI ONT BRISÉ LE RÊVE DES LIONS
Disputer au moins les quarts de finale de la Coupe du monde n’était pas seulement un objectif assigné à Aliou Cissé et son staff par la fédération sénégalaise de football. C’était également un rêve.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 06/12/2022
Le temps du bilan a sonné. En dans la corbeille de l’élimination, il faut y verser certaines erreurs commises par coaches et joueurs en plus des imprévus frappés en cours de compétition. Ce qui n’a pas facilité la tâche à l’équipe pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.
Disputer au moins les quarts de finale de la Coupe du monde n’était pas seulement un objectif assigné à Aliou Cissé et son staff par la fédération sénégalaise de football. C’était également un rêve. Car ces garçons auraient voulu au moins égaler le record de leurs ainés de 2002. Mais tout a été brisé par une équipe anglaise déterminée à remporter un deuxième trophée mondial après 1966. C’est ainsi que l’aventure des coéquipiers de Kalidou Kaoulibaly s’est arrêté en 8e de finale avec une douche froide inattendue. Oui, parce que personne ne se doutait des fortes chances de voir l’Angleterre éliminer le Sénégal. Mais aucun parieur n’aurait misé sur ce score salé de 3 buts à 0. Une première pour le Sénégal en phase finale de compétition. Une première également pour Aliou Cissé en 84 matches joués. Mais si le rêve des «Lions» a été brisé par les Anglais, il y a des concours de circonstances qui ont facilité la tâche à ces derniers.
1 – ABSENCE DE SADIO MANE
On s’y est pris un peu tard Force est de reconnaître que le forfait sur blessure de Sadio Mané a sonné comme un coup de massue sur la tête d’Aliou Cissé. C’est au moment où il s’y attendait le moins qu’il a perdu celui qui est à la fois concepteur du jeu et finisseur des actions offensives de l’équipe nationale. A cet instant, il n’y avait assez de temps pour apprendre au groupe à vivre sans le joueur du Bayern. Le staff des «Lions» a été mis devant le fait accompli à 48h de la publication de sa liste pour le Mondial. Un tel imprévu cause toujours des dégâts dans une équipe. Surtout si l’équipe en question dépend beaucoup du joueur. Et c’est ce qui est arrivé avec les «Lions» qui jouaient sans patron technique capable de secouer l’adversaire quand tout est verrouillé. Et si Gana Guèye a essayé tant bien que mal à jouer ce rôle de leader technique de l’équipe, il n’avait ni le l’étoffe encore moins le talent pour incarner un si lourd rôle dans une équipe assommée par l’absence de son meilleur buteur doublé de meilleur passeur décisif.
2 – BLESSURE DE KOUYATE
Ses remplaçants n’ont pas fait le boulot Si Aliou Cissé a essayé de gérer psychologiquement puis sur le terrain le forfait de Sadio Mané, il était loin de mettre fin aux malédictions qui frappaient à la porte des «Lions». A la 73e minute du match contre les Pays-Bas, Kouyaté qui était sur tous les bons coups se blesse et quitte ses partenaires. Très en jambe, le milieu de terrain sénégalais impressionnait avec son intelligence tactique. Il avait fini de couper tout le link entre le milieu et l’attaque des Hollandais. Sans compter son implication dans le replacement de ses partenaires qu’il orientait à chaque action de jeu. Et tout porte à croire que sa sortie sur blessure dans le dernier quart d’heure a ouvert la voie du succès à l’équipe de Van Gaal qui a profité de l’absence de Kouyaté pour mettre deux buts sur des erreurs de placement et d‘appréciation de la défense sénégalaise. Son expérience et sa générosité dans l’effort auraient sans doute permis de trouver Kouyaté au bon endroit au bon moment.
3 – DEFAITE CONTRE PAYS-BAS
Et si les «Lions» avaient terminé leaders de la poule… Parmi les regrets du parcours des «Lions» dans la poule A est la défaite subie contre les Pays-Bas (2-0). D’abord ça ne reflétait pas la physionomie du match. Et pire encore, ce revers a contraint les «Lions» à puiser jusque dans leurs dernières réserves pour se qualifier au second tour. Ce qui est consécutif à la débauche d’énergie déployée lors des deux matches qui ont suivi dans la poule A. Si les «Lions» n’avaient pas perdu ce match, ils auraient terminé leaders de la poule devant les Pays-Bas. Ce qui les aurait aidés à éviter l’Angleterre en 8e de finale. Car même si un match n’est jamais gagné d’avance, il était plus facile de relever le défi des Etats-Unis plutôt que d’essayer de barrer la route à l’Angleterre, meilleure défense et meilleure attaque des équipes encore en lice dans cette compétition.
4 – SUSPENSION DE GANA GUEYE
Le meilleur Sénégalais du tournoi fait faux bond Les mauvaises nouvelles n’ont pas épargné Aliou Cissé durant toute la durée de la compétition. Après avoir été contraint de gérer les absences et pas les moindres de Sadio Mané puis Cheikhou Kouyaté, il devait par la suite défier l’Angleterre sans son meilleur élément. Gana Guèye a été suspendu pour cumul de cartons face à l’une des meilleures formations de la compétition. L’absence de Gana Guèye a été sentie dès le coup d’envoi de la rencontre. Car si l’Angleterre a dominé la rencontre de bout en bout, c’est parce qu’il a très tôt remporté la bataille du milieu. Bellingham qui faisait la pluie et le beau temps, se permettait de faire son box-to-box sans être inquiété par une farouche résistance. Ce qui ne serait pas évident, si Gana Guèye très en forme dans ce Mondial avait été aligné dans le onze sénégalais. Dommage !
5 – COACHING
Casting truffé de mauvais choix Avec les absences répétées des cadres de l’équipe nationale, Aliou Cissé devait se débrouiller avec des joueurs de deuxième choix. Et s’il a réussi à aligner un onze défendable, il eu à se tromper sur certains choix, de joueurs ou tactiques. Krépin Diatta dans le onze a été un choix qui s’imposait surtout avec le forfait de Sadio Mané. Mais le Monégasque qui a été terne face aux Pays-Bas ne devait plus réapparaitre dans le onze des «Lions». Il refait surface face au Qatar avec le même piètre rendement pour disparaître après contre l’Equateur. A la surprise générale, il sera aligné lors du match contre l’Angleterre, profitant ainsi de l’absence de Gana Guèye. Ce qui devait fouetter son orgueil pour faire taire aux critiques. Mais comme jamais deux sans trois, il passe à coté de son match. Illimane Ndiaye a été repositionné en soutien d’attaque face à l’Angleterre. Et le joueur pourtant pétri de talent et auteur d’une bonne prestation contre l’Equateur a passé le plus clair de son temps à faire du pressing haut. Sur ce choix, Aliou Cissé a limité les forces de l’attaquant de Sheffield United au grand dam des «Lions».
Pire encore, il le sort à la mi-temps alors que l’équipe nationale était menée par 2 buts à 0. L’idéal aurait été de le repositionner sur le flanc pour tenter de profiter davantage de ses dribbles afin de percer l’infranchissable mur anglais. Pape Matar Sarr devra apprendre à muscler son football. Son entrée en jeu face à l’Angleterre démontre que le talent ne suffit pas pour s’imposer dans le haut niveau. Le jeune homme est handicapé par son manque criard de volume de jeu en club où il peine à disputer ses premières minutes en Premier League. Et son entrée en jeu face aux Anglais peut être considérée comme un mauvais casting du coach. Pape Guèye et Pathé Ciss doivent encore patienter pour pouvoir envoyer Kouyaté et Gana à la retraite. Alignés tous les deux une fois titulaire en plus des entrées en jeu, ils ont été limites dans leur rendement. Et au sortir de cette Coupe du monde, Gana Guèye et Kouyaté dormiront tranquille sans être inquiétés dans leur sommeil par ces deux jeunes milieux de terrain
LE BRÉSIL EN DÉMONSTRATION FACE À LA CORÉE DU SUD
Le Brésil, avec Neymar de retour, a balayé la Corée du Sud 4-1 (4-0 à la pause) en huitième de final du Mondial au Qatar lundi, et s'avance plus que jamais en favori avant d'affronter la Croatie au prochain tour
Le "Roi" Pelé, qui avait fait savoir qu'il suivrait la rencontre depuis son lit d'hôpital, a dû apprécier la victoire tout comme la banderole que les joueurs ont affiché en fin de match, avec écrit "Pelé!" et une photo le représentant en train de célébrer un but avec la Seleçao.
Soigné pour un cancer du côlon, le triple champion du monde (1958, 1962, 1970) de 82 ans aura pu voir un Brésil en démonstration, solidement appuyé sur une défense impeccable, qui permet aux attaquants de déployer tout leur talent.
L'idole du Brésil n'a cependant pas encore perdu son record de 77 buts en sélection (selon la Fifa), puisque Neymar, qui a marqué une fois sur pénalty, en reste - pour le moment - à 76 réalisations.
Quant aux Croates, ils auront de quoi se concocter quelques séances vidéo sur leur adversaire d'ici à vendredi, en visionnant le récital brésilien: quatre buts en 36 minutes, face à des Coréens débordés.
- Réponse du "Ney" -
Il n'y a pas eu de round d'observation : à peine joué sept minutes que Vinicius ouvrait le score et son compteur personnel dans ce Mondial. Oublié par la défense aspirée à droite par une percée de Raphinha, il a pris tout son temps pour placer sa frappe (1-0, 7e).
Le deuxième but a été inscrit par un pénalty sévère sifflé par l'arbitre français Clément Turpin, pour une faute de Jung Woo-young sur Richarlison. Neymar, pour son retour, n'a laissé à personne d'autre le soin de le transformer (2-0, 13e).
C'était la réponse du "Ney" à ceux qui l'avaient mis sous pression ces derniers jours. La presse brésilienne notamment avait insisté sur le brillant début de Mondial de ses comparses du Paris SG, Kylian Mbappé avec la France et Leo Messi avec l'Argentine, et l'appelait à se hisser à leur hauteur, une fois rétabli de son entorse à la cheville droite.
Outre son but, le N°10 brésilien n'a pas semblé gêné par sa cheville pendant la rencontre, avant de sortir à la 80e minute.
Costauds mentalement, les Coréens ont continué à faire front, essayant de jouer les contres à fonds, mais sans fermer le jeu. Hwang Hee-chan, d'un superbe tir de 25 m en lucarne, a même obligé Alisson Becker à sortir une grande parade pour éviter la réduction du score.
- Quatre buts en une mi-temps-
Mais le Brésil était vraiment trop fort ce lundi, et comme à l'entraînement, Richarlison a conclu une action qu'il avait lui-même initiée, lancé dans la surface et dans le dos des défenseurs par Thiago Silva (3-0, 30e).
Le buteur, après avoir célébré par une danse avec ses coéquipiers sur le terrain, a couru vers le banc où les remplaçants ont poussé leur sélectionneur Tite à s'associer à leur danse. Preuve, s'il en fallait que ce groupe en quête d'une sixième étoile vit bien sa coupe du monde !
À la pause, les quintuples champions du monde menaient 4-0, grâce à un autre but de Paqueta (36e).
La messe était dite, mais Tite n'a pas fait tourner tout de suite, et les onze mêmes joueurs ont repris le match sur un rythme plus décontracté, tout en gardant globalement le contrôle.
Les Coréens ont eu des occasions, mais ont longtemps buté sur Alisson Becker, impérial, auteur de deux parades fantastiques après des tentatives de l'attaquant de Tottenham Heung-min Son (47e) et de Hee-chan Hwang (68e). Puis ils ont magnifiquement sauvé l'honneur par Paik Seung-ho, passé par le centre de formation du Barça, auteur d'un tir lointain puissant sur lequel le gardien brésilien a dû s'avouer vaincu (4-1, 76e).