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24 novembre 2024
Sports
LE SÉNÉGAL DÉCROCHE PLUSIEURS MÉDAILLES D’OR AUX CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE KARATÉ
Le pays a terminé les quatrièmes Championnats d’Afrique de karaté cadets, juniors et seniors de la zone 2 à Conakry (5-7 juillet) avec une dizaine de médailles d’or en kata et kumité, remportées par ses combattants
Le Sénégal a terminé les quatrièmes Championnats d’Afrique de karaté cadets, juniors et seniors de la zone 2 à Conakry (5-7 juillet) avec une dizaine de médailles d’or en kata et kumité, remportées par ses combattants, a appris l’APS de la cellule de communication de la Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées.
En kata, le Sénégal s’est adjugé cinq médailles d’or grâce à Aissatou Diène et Seydina Mouhamed Sarr, chez les cadets.
Ismail Barry a aussi brillé en décrochant l’or cher les juniors. Il a été imité en cela par Yandé Diagne et Cheikh Ahmet Tidiane Dieng, chez les séniors.
L’équipe nationale junior du Sénégal n’a pas non plus elle été en reste en remportant la médaille d’or.
En kumité, chez les cadets, Mouhamed bachir Touré (+70kg) et Adja Ndatté Dieng (-61kg) ont eux aussi réalisé un exploit identique en décrochant l’or. Leur coéquipier Fallou Dongo (-63kg) s’est lui contenté d’une médaille de bronze.
Chez les juniors, Mame Boye Faye (-53kg), Soda Amar (-66kg) et Mouhamadou Moustapha Gaye (-68kg) ont allongé la liste des médailles d’or du Sénégal, pour avoir été sacrés tous les deux dans leurs catégories respectives. Aida Diop (-66kg) a également été couronnée d’or, à l’image de Papa Seydou Diongue (75kg) chez les espoirs.
L'ÉPOPÉE MULTICULTURELLE DES SÉLECTIONS DE L'EURO 2024
Bien au delà des seuls liens coloniaux, le ballon rond révèle aujourd'hui toute la mixité de l'Europe. De Musiala à Williams en passant par Gakpo, portrait d'une nouvelle génération de footballeurs aux identités multiples
(SenePlus) - Alors que l'Euro 2024 bat son plein en Allemagne à seulement neuf jours de la grande finale, l'aspect multiculturel des différentes sélections nationales en compétition mérite d'être souligné. En effet, comme le relève Jean-Baptiste Placca dans son éditorial du 6 juillet pour RFI, "le visage qu'offrent les équipes dit beaucoup de ce que le football apporte à chaque société, comme de leur histoire, et même de leur esprit d'ouverture".
Plusieurs stars du ballon rond évoluant actuellement dans cet Euro illustrent parfaitement cet aspects multiculturel, qu'il s'agisse de Jamal Musiala avec l'Allemagne, Leroy Sané, Serge Gnabry ou encore Nico Williams avec l'Espagne. En célébrant leurs performances, nous célébrons en réalité "le Nigeria, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert, le Cameroun, la RD Congo, le Togo, le Mali", comme le souligne avec justesse Placca. Le football devrait ainsi se garder de distinguer les sportifs en fonction de leur histoire personnelle.
Cette diversité au sein des sélections n'a cependant pas toujours été la norme. Comme le rappelle l'éditorialiste, "autrefois, la diversité dans les sélections se limitait à quelques ressortissants des anciennes colonies". Les Pays-Bas ou l'Angleterre alignaient alors majoritairement des joueurs originaires de leurs anciens territoires coloniaux. Mais ces dernières décennies, le lien colonial a laissé place à une diversité encore plus grande, avec des joueurs issus de l'immigration africaine récente dans de nombreux pays européens, sans rapport avec leur histoire coloniale.
Ainsi, comme le conclut pertinemment Jean-Baptiste Placca, "tout cela fait un beau mélange, qui peut parfois déplaire, mais est aussi, souvent, merveilleux". L'Euro 2024 offre une nouvelle illustration éloquente de cette richesse multiculturelle portée par le football moderne.
NOUS LANÇONS UN APPEL A TOUS LES SENEGALAIS AFIN QU’ILS VIENNENT GARNIR LES STADES LORS DES FINALES
Les différentes finales de la Coupe du Sénégal de la saison 2023/2024 promettent d’être passionnantes, avec de magnifiques affiches au programme.. Au micro de Wiwsport, Me Augustin Senghor a profité de l’occasion pour lancer un appel aux Sénégalais
Les différentes finales de la Coupe du Sénégal de la saison 2023/2024 promettent d’être passionnantes, avec de magnifiques affiches au programme. Hier, vendredi 5 juillet 2024, le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a fait un appel aux Sénégalais pour venir garnir les stades lors des finales.
La finale chez les filles se déroulera ce samedi entre les Aigles de Médina et JOG au stade Djagaly Bakayoko, en attendant les autres finales. Au micro de Wiwsport, Me Augustin Senghor a profité de l’occasion pour lancer un appel aux Sénégalais : « Nous lançons un appel à tous les Sénégalais pour venir garnir les stades lors des finales, en commençant par la finale des filles qui aura lieu au stade Djagaly Bakayoko à Grand Yoff. C’est à proximité, que tout le monde s’y rend. Le mercredi, les jeunes joueront, en particulier les U17 et U20, et l’entrée sera gratuite pour les filles et les jeunes. Ainsi, les gens pourront assister à la célébration du football sénégalais qui met fin à la saison. Le samedi 13 juillet, nous vous convions au stade Abdoulaye Wade, notre fierté. Nous avons certes remporté la CAN, mais nous sommes également reconnus pour avoir l’un des stades les plus magnifiques en Afrique, et c’est là que se déroulera la finale entre MPC et Férus Foot.» Il a profité de l’occasion pour s’exprimer sur les mesures à prendre lors de ces événements majeurs : « Nous avons pris en compte les mesures à prendre pour soutenir les équipes. Nous avons choisi un fils sénégalais qui est entrepreneur et qui confectionne des vêtements pour les équipes de football, Tanor Confection, et nous lui avons confié la responsabilité d’équiper les équipes finalistes. Il sera assuré par la Fédération pour l’équipement de toutes les équipes. Il est prévu que le football soit lié à certains secteurs de l’économie locale dans les années à venir afin de pouvoir élaborer des produits tels que les maillots et les articles que nous fabriquerons nous-mêmes pour les supporters. Il est inhabituel de se rendre en Europe, en Chine ou en Turquie afin d’acheter des produits que les fils sénégalais peuvent produire », a-t-il conclu.
BEACH SOCCER, LA MAURITANIE BAT LE SENEGAL EN MATCH AMICAL
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal s’est inclinée devant celle de la Mauritanie, 4 buts à 6, lors d’un match amical joué vendredi à Dakar
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal s’est inclinée devant celle de la Mauritanie, 4 buts à 6, lors d’un match amical joué vendredi à Dakar.
Les Lions affrontaient l’équipe mauritanienne, dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue cette année en Égypte.
Un second match amical est prévu entre les mêmes équipes, samedi à 17 h 00, à la plage de Diamalaye, où s’est déroulée la rencontre de ce vendredi.
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal a entamé, lundi, les préparatifs des éliminatoires de la CAN, auxquelles prendront part 14 pays.
Les rencontres vont se dérouler en deux manches : aller (19-21 juillet) et retour (26-28 juillet).
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, va affronter la Guinée, qui aspire à participer pour la première fois à une phase finale de la CAN.
La Confédération africaine de football n’a pas encore fixé le calendrier de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer.
PAPE GUÈYE S’ENGAGE AVEC VILLARREAL
L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
Sur son site officiel, Villarreal a annoncé l’arrivée de Pape Gueye. L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028.
Pape Gueye a officiellement quitté l’Olympique de Marseille ces derniers jours, ayant mené son contrat à son terme. Aucune entente n’a été trouvée entre le club et le joueur pour prolonger l’aventure. Ni l’un ni l’autre n’ont montré une grande volonté de poursuivre l’histoire. Et c’est peut-être très bien ainsi.
Gueye va retrouver Marcelino
Lors de la présaison dernière, Gueye faisait pourtant partie des plans du club et surtout de Marcelino, qui en avait fait un titulaire indiscutable lors des matchs amicaux, sachant pourtant qu’il ne pourrait pas jouer les premiers matchs en raison de sa suspension.
Malheureusement pour le milieu sénégalais, il n’aura disputé aucun match officiel sous les ordres du coach espagnol, renvoyé en septembre en raison des mauvais résultats et de la pression des supporters. Mais finalement, ce n’était que partie remise. Selon les informations de Fabrice Hawkins, journaliste de RMC Sport, Pape Gueye va s’engager dans les prochains jours en faveur de Villarreal. Toujours selon notre confrère, l’ancien Havrais a refusé des propositions de clubs de Ligue 1, comme Lyon, Monaco ou Rennes, ne voulant plus jouer en France ailleurs qu’à l’OM. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
ALFRED GOMIS REJOINT PALERME
Le gardien de but sénégalais Alfred Gomis a rejoint Palerme, un club de la Serie B d’Italie, avec lequel il a signé un contrat de deux ans, ont annoncé plusieurs médias, jeudi 4 juillet.
Dakar, 4 juil (APS) – Le gardien de but sénégalais Alfred Gomis a rejoint Palerme, un club de la Serie B d’Italie, avec lequel il a signé un contrat de deux ans, ont annoncé plusieurs médias, jeudi 4 juillet.
Gomis avait été prêté au FC Lorient (France) par Rennes (France), pour une saison.
Il a résilié son contrat avec le club rennais avant de s’engager avec Palerme pour deux ans, avec une troisième année en option.
L’international sénégalais âgé de 30 ans a passé sa visite médicale “avec succès” au Juventus Medical Center de Turin, en Italie, selon les mêmes médias.
Avec ses nouveaux coéquipiers, il va séjourner à Brescia pour un stage de préparation de la prochaine saison. Ils vont rester dans cette ville du nord de l’Italie jusqu’au 20 juillet.
Alfred Gomis, qui joue en équipe nationale sénégalaise depuis 2017, a remporté l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et a été finaliste de la précédente.
Il a aussi participé à la dernière édition de la CAN, en Côte d’Ivoire, même s’il n’a joué aucun match.
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, n’a pas fait appel à lui lors des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les 6 et 9 juin, contre la République démocratique Congo (1-1), à Dakar, et la Mauritanie (1-0), à Nouakchott.
ELIMINATOIRES CAN 2025, LE SÉNÉGAL CONNAÎT SES ADVERSAIRES
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud. La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Dakar, 4 juil (APS) – Le Sénégal est logé dans le groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 qu’il partage avec le Burkina Faso, le Malawi et le Burundi.
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud.
La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Quarante-huit équipes prendront part aux éliminatoires pour tenter de décrocher les 24 places qualificatives pour la phase finale de la CAN.
Sur la base du dernier classement de la FIFA du 20 juin dernier, les nations les mieux classées ont occupé
le pot 1, et la même procédure a été suivie pour les pots 2, 3 et 4 afin de constituer les 48 nations.
Elles sont réparties dans 12 groupes de quatre équipes , a l’issue de ce tirage au sort.
Les deux premières de chaque groupe sont qualifiées.
Le Maroc, pays hôte est déjà qualifié.
La Côte d’Ivoire hôte de la dernière édition est la tenante du titre.
Les matchs de ces éliminatoires sont prévus en début septembre.
Voici la composition des autres groupes :
Groupe A : Tunisie, Madagascar, Comores, Gambie,
Groupe B : Maroc, Gabon, Centrafrique, Lesotho,
Groupe C : Egypte, Cap-Vert, Mauritanie, Botswana,
Groupe D : Nigeria, Bénin, Libye, Rwanda,
Groupe E : Algérie, Guinée équatoriale, Togo, Liberia,
Groupe F : Ghana, Angola, Soudan, Niger,
Groupe G : Côte d’Ivoire, Zambie, Sierra Leone, Tchad,
Groupe H : RD Congo, Guinée, Tanzanie, Ethiopie,
Groupe I : Mali, Mozambique, Guinée-Bissau, Eswatini,
Groupe J : Cameroun, Namibie, Kenya, Zimbabwe,
Groupe K : Afrique du Sud, Ouganda, Congo, Soudan du Sud,
Groupe L : Sénégal, Burkina Faso, Malawi, Burundi.
SALY SARR QUALIFIÉE AUX JO DE PARIS
L’athlète sénégalaise sera de la partie grâce à son classement mondial. Elle s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala.
Dakar, 4 juil (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr, spécialiste du triple saut, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 (26 juillet-11 août), grâce à son classement mondial, a confirmé le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy.
Selon M. Oualy, Saly Sarr s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun (21-26 juin).
L’athlète de 21 ans, avait été, grâce à un saut de 14,06 mètres, sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m)
Elle va ainsi participer aux JO de Paris en compagnie à ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf, spécialiste du 400 mètres et Louis François Mendy, spécialiste du 110 mètres haies.
Saly Sarr avait remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.
Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
L’athlète sénégalaise avait décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.
Elle s’était emparée de l’or aux neuvièmes Jeux de la francophonie tenus en 2023 à Kinshasa.
Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).
POUR RETROUVER SON DOJO NATIONAL, LA FSJ VEUT DEPOSER UNE PLAINTE AUPRES DU PROCUREUR !
Pour retrouver son dojo national, la Fédération Sénégalaise de Judo veut déposer une plainte auprès du procureur de la République et compte sur le soutien du régime en place !
Pour retrouver son dojo national, la Fédération Sénégalaise de Judo veut déposer une plainte auprès du procureur de la République et compte sur le soutien du régime en place !
C’était l’occasion parfaite pour la FSJDA de solder ses comptes avec ceux qui ont démoli le dojo national Amara Dabo. Ababacar Ngom n’a pas utilisé le dos de la cuillère pour en parler. « Comme nous le savons tous, la destruction injuste du dojo national maître Amara Dabo, était interprétée par nos partenaires techniques et financiers étrangers, comme une remise en cause de la place et de l’intérêt du judo dans la politique sportive de l’ancien régime. Et légitimement, nos partenaires se demandaient s’il était opportun de continuer à aider le judo sénégalais au moment même où leurs autorités posaient des actes contraires à la promotion et au développement du judo dans leur propre pays ».
Le président de la fédération sénégalaise de judo de saluer l’élan du nouveau régime en place qui selon elle porte des actions rassurantes pour le développement de cette discipline. « Avec le nouveau régime en place, le judo sénégalais a connu une renaissance porteur d’espoirs en témoigne les nombreuses marques de sympathies à notre égard depuis sa prise de fonction. On peut citer l’audience accordée à l’équipe des consultants de FSJDA, les efforts déployés pour nous faire participer aux Championnats d’Afrique au Caire et aux Championnats du Monde de Doha, aux opens internationaux de Marrakech et Abidjan en 2024. C’est pour cela que nous sommes persuadés que nous pouvons compter sur son appui et celui de toute son équipe pour trouver un abri provisoire en attendant de récupérer notre dojo national injustement arraché à nos mains ».
Ainsi, il annonce une procédure juridique qui sera lancée par la fédération qui compte sur le soutien de l’équipe de la ministre des sports. « Sur la question du dojo national, je voudrais, monsieur le Directeur de Cabinet, vous prier de bien vouloir être notre interprète auprès de madame le ministre en charge des Sports, pour lui faire part de la volonté de la FSJDA de déposer une plainte auprès du Procureur de la République contre le patrimoine bâti de l’État qui nous spoliés de notre patrimoine ».
Alors que la ministre en charge des sports Khady Diène Gaye n’a pas pu se présenter à Pikine ce mercredi, elle a été représenté par le directeur du sport de haut niveau Cheikh Tahirou Fall, du directeur des activités physiques et sportives Gilbert Sidy Mbengue, l’inspecteur des affaires administratives et financières Rajak Sarr et son directeur de cabinet Tanor Gningue. Ce dernier qui a pris la parole, s’est accordé sur l’importance de la disponibilité d’infrastructure sportive.
« L’objectif des nouvelles autorités élues au soir du 25 mars 2024 est de contribuer largement à la pratique démocratique du sport par tous les citoyens selon leurs choix. Et cela passe par la disponibilité d’infrastructures sportives. Le problème du dojo a toujours une préoccupation depuis que nous sommes à la tête de ce département. Notre intérêt se porte sur la disponibilité de l’infrastructure. Nous ne parlons pas seulement de la disponibilité de dojo national mais nous voulons qu’au moins que chaque capitale régionale qu’il puisse avoir un dojo pour permettre aux arts martiaux de manière générale de pouvoir se développer. Cela fait partie des ambitions de Madame le ministre dans le cadre du développement des infrastructures de proximité en relation avec les collectivités locales et les partenaires techniques et financiers » a-t-il fait savoir.
IL EST TEMPS DE REVISER L’ARRETE YOUSSOUPHA NDIAYE
Primes de performances des athlètes - Le cri de cœur de Louis François Mendy a eu une onde de choc dans le landerneau sportif sénégalais. Pourtant tout a été fait dans les règles de l’art en respect de la règlementation en vigueur
Le cri de cœur de Louis François Mendy a eu une onde de choc dans le landerneau sportif sénégalais. Pourtant tout a été fait dans les règles de l’art en respect de la règlementation en vigueur. Sauf qu’il faut reconnaitre qu’un athlète de sa trempe mérite un meilleur traitement. D’où l’urgence de réviser l’arrêté Youssoupha Ndiaye de 2005 pour une meilleure gestion des athlètes de haut niveau.
«Être champion d’Afrique pour gagner une prime (sic) de 50.000 FCFA de la part du ministère des Sports. Une autre somme de 30.000 FCFA rajoutée à cette dernière par le président de la Fédération. Mieux vaut aller jouer au football car Sadio Mané ou Gana n’aurait jamais accepté cette somme. Je vous remets votre prime. Fier d’être Champion d’Afrique. Il est tant que cela cesse». Cette sortie au vitriol de Louis François Mendy, sacré champion d’Afrique à Douala au Cameroun a eu une onde de choc. Pourtant, c’est le règlement en vigueur au Sénégal qui lui a été appliqué dans toute sa rigueur, sur la base de l’arrêté de Youssoupha Ndiaye du 25 février 2005 portant sur «classification des disciplines sportives et récompenses aux sportifs» et qui fixe les barèmes de quatre primes auxquelles, les athlètes sénégalais ont droit. Il s’agit des primes de qualification, de préparation, de participation et de performance. Cette dernière s’élève dans le cas d’espèce à 700.000 F CFA. Une dernière prime dite exceptionnelle est prévue selon le bon vouloir du président de la République, compte tenu de la performance.
Abdou Diouf avait déjà déclaré : «Kou Def Lou Rey, am lou rey» en s’adressant aux Lions de basketball qui avaient remporté le titre continental en 1997 au stadium Marius Ndiaye, devant l’ogre du Nigeria. Après le sacre des Lions le 6 février 2022 au stade Olembe du Cameroun, le Président de la République avait offert à chaque membre de la délégation officielle deux terrains (200 mètres carrés à cote de l’aéroport Senghor et 500 mètres carrés au niveau de la nouvelle ville de Diamniadio) en plus d’une rondelette somme de 50 millions. Après l’élimination des Lions en 8èmes de finale de la coupe du monde au Qatar, le Président Sall avait aussi usé de son pouvoir discrétionnaire pour octroyer 20 millions de primes aux membres de la délégation officielle.
Pour revenir au cas Louis François Mendy, il faut noter qu’en plus des primes susmentionnées, l’arrêté Youssoupha Ndiaye prévoit aussi des indemnités journalières qui s’élèvent à 3000 F CFA/J au Sénégal et de 5000 F CFA/J au niveau international plus une indemnité de participation journalière fixée à 10.000 F CFA. C’est sur cette dernière que la coqueluche de l’athlétisme sénégalais a craché. Et nous estimons que son cri de cœur devrait être entendu et compris par les nouvelles autorités qui prônent le Jul, Jubal et Jubanti.
Pour y arriver, il n’y a pas 36 solutions : il faut tout simplement réviser l’arrêté de Feu le ministre d’État, ministre des Sports, Youssoupha Ndiaye. Si cet arrêté avait le mérite de régler beaucoup de choses, parce qu’il faut le souligner aucune fédération, aucun athlète ne pouvait se prévaloir du paiement de prime(s) de médailles obtenues avant la survenue de l’arrêté susmentionné. C’est le premier document administratif encadrant l’octroi de récompenses ou de primes aux athlètes et aux équipes nationales. Toutefois, il faut reconnaitre qu’il est complètement obsolète et ne répond plus aux aspirations des athlètes de niveau haut. Un haut responsable du département des Sports avait d’ailleurs suggéré, l’intégration de technique, administratif et médical ; des nouvelles compétitions dans la classification ; des nouvelles disciplines dans la classification mais aussi l’actualisation du barème des primes selon le niveau et l’importance de la compétition. Sa requête dort encore dans les tiroirs.
L’athlétisme n’est certes pas le football. Mais en tant que première discipline olympique, il mérite plus d’égards de la part des autorités. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que dans la classification des disciplines sportives et récompenses aux sportifs méritants, Feu Youssoupha Ndiaye avait mis les Jeux olympiques en pole position, suivis des championnats du monde seniors. Les jeux africains, de la Francophonie et les championnats d’Afrique des nations seniors sont loges dans la classe C. Les jeux sous régionaux, (CEDEAO…), les championnats d’Afrique des nations jeunes et les Championnats Ouest-africains seniors (Cabral) ferment la marche. Mieux, dans le classement des disciplines sportives, le Football, l’athlétisme, le Basketball et le karaté occupent le groupe I. Dans le groupe II, on retrouve le judo, le tennis, la boxe, le handball, le cyclisme, la natation, la lutte, la pêche sportive, le taekwondo et le jeu de dames. Toutes les autres disciplines sont logées dans le groupe III.
CLONER LES FEDERATIONS DE FOOTBALL, DE BASKETBALL ET DE HANDBALL
Le principal problème du sport sénégalais semble être la gestion des disciplines individuelles. Paradoxalement ce sont elles qui ont valu à notre pays le plus de satisfaction. La dernière belle surprise, ce sont les performances réalisées par Louis François Mendy (110 mètres haies), Saly Sarr (triple saut) et Cheikh Tidiane Diouf (400 mètres). Une telle moisson remonte en 2012. Pourtant, ils n’auront droit qu’à 700.000 F CFA chacun selon toujours l’arrêté de Youssoupha Ndiaye. Pendant ce temps, chaque joueur de l’équipe nationale de football du Sénégal a touché 1.000.000 F CFA comme de primes de sélection pour les matches contre la RD Congo et la Mauritanie. Mieux, chaque Lion a touché 1.000.000 pour le match nul contre la RD Congo et 2.000.000 pour la victoire devant la Mauritanie. Personne ne prône l’égalité entre le football qui a une dimension sociétale sans commune mesure avec les autres disciplines. Toutefois, le curseur devrait être mis sur l’équité sportive. Nos Lionceaux U-17 qui sont montés sur la plus haute marche du podium en Algérie ont été reçus en grande pompe par le Chef de l’État, Macky Sall qui leur a octroyé une prime exceptionnelle de 5 millions chacun. Les U-20 ont eu le double de ce moment pour la même performance. Alors que l’État doit encore à certains athlètes des sports individuels, pour la plupart, médaillés en 2022 et en 2023, des primes non payées.
Toutefois, il faut quand même saluer le fait que les primes des grands événements sportifs internationaux (GESI) soient prises en compte en amont, intégrées lors de l’élaboration des fiches techniques et payées dès le retour de compétition sanctionnée par une performance. Elles sont d’emblée programmées dans le budget; conformément aux arrêtés fixant les primes des joueurs ou athlètes et des membres de l’encadrement technique et administratif des équipes nationales. Une nouvelle dynamique qui s’approche de celle des Fédérations de football, de basketball et de handball qui anticipent sur les primes et autres indemnités en commun accord avec l’État. Des exemples à suivre !