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24 novembre 2024
Sports
LE DIAGNOSTIC DES EXPERTS SUR LA PARTICIPATION DU SÉNÉGAL AUX JO
L’Association nationale de la presse sportive (Anps) a tenu ce samedi, à la Maison de la presse, un Panel sur les JO de Paris 2024, au cours duquel les experts ont abordé la préparation saccadée des 11 athlètes, le rôle de l’Etat et des Fédérations
L’Association nationale de la presse sportive (Anps) a tenu ce samedi, à la Maison de la presse, un Panel sur les JO de Paris 2024, au cours duquel les experts ont abordé la préparation saccadée des 11 athlètes, le rôle de l’Etat et des Fédérations pour de meilleures conditions.
La réalité est dure à avaler : Amadou Dia Ba est l’unique médaillé olympique de l’histoire du Sénégal. Depuis Séoul 88, aucun autre n’est arrivé sur le podium. Au moment d’en parler ce samedi, lors d’un Panel sur les JO de Paris, organisé par l’Association nationale de la presse sportive, le concerné éprouve une certaine gêne. Mais il est conscient que le manque de politique sportive adaptée y est pour quelque chose. « Si ce n’était pas certains dirigeants de la trempe de Lamine Diack ou mon entraîneur en France qui gérait certaines de mes dépenses en attendant que je gagne quelque chose lors des meetings, je n’en serais pas là. Déjà, quatre ans avant ma médaille à Séoul, j’étais finaliste (Los Angeles 84). Cela prouve que c’est un travail de longue haleine. Mais tout de suite après cette performance, j’avais établi une fiche pour m’aider lors des échéances à venir mais c’est resté comme lettre morte », a témoigné le directeur du Centre africain d’athlétisme de Dakar.
UN CONTEXTE DE TENSION DE TRESORERIE
Ce manque de regard des autorités étatiques s’est ressenti pour le cas de Louis François Mendy. Le champion d’Afrique du 110m haies et espoir de médaille pour les joutes de Paris (26 juillet – 11 août 2024) avait déposé une expression de besoins chiffrée à 23 millions de FCfa. Ayant présidé la cérémonie d’ouverture dudit Panel, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a mis en avant les efforts qui ont été faits pour débloquer 11,3 millions de francs pour chacun des 11 athlètes qualifiés. « D’importants moyens ont été mobilisés. Malgré le contexte de rareté des ressources, chaque athlète recevra 11,3 millions de francs Cfa correspondant aux différentes étapes, de la préparation à la participation en passant parla qualification », a-t-elle relevé, appelant à la mobilisation du secteur privé et à la synergie entre les autorités du pays et le mouvement sportif. Revenant justement sur le « Rôle de l’Etat », Souleymane Boun Daouda Diop a soutenu que la puissance publique a le « devoir de donner la possibilité à chaque Sénégalais de pratiquer le sport de son choix. Et, s’il a un potentiel, de l’accompagner pour qu’il puisse le représenter aux compétitions internationales ». « L’Etat a le droit et le devoir d’investir sur sa jeunesse sportive car une jeunesse sportive performante signifie que l’Etat a de bonnes politiques de jeunesse, de sport et de santé. Maintenant, la politique sportive d’un pays n’est pas un modèle à importer, mais un construit qui se base sur nos réalités politiques, économiques, sociales et culturelles. Au Sénégal, les régimes passent mais le rôle de l’Etat n’a pas changé. Ce qui est constant, c’est que le rôle de l’Etat envers les sportifs et le mouvement sportif est de permettre au mouvement sportif de participer aux Jeux olympiques. La philosophie de l’olympisme, c’est l’universalité. Quand 205 Comités nationaux se retrouvent dans une même ville, il est inconcevable qu’un pays puisse être absent. Le Sénégal fait partie des 20 pays qui n’ont jamais raté les JO. De 1965 à aujourd’hui, malgré les boycotts qui ont marqué l’histoire, nos gouvernants ont toujours voulu dissocier la politique du sport », a appris l’ex directeur de la haute compétition, aujourd’hui à la retraite.
« IL NOUS FAUT UNE EQUIPE NATIONALE OLYMPIQUE EN REUNISSANT LES MEDAILLES AFRICAINS, TOUTES DISCIPLINES CONFONDUES » (SOULEYMANE BOUN DAOUDA DIOP)
A Paris, c’est la 15e fois que le Sénégal va participer à des Jeux. L’enjeu, pour Souleymane Boun Daouda Diop, est de ne pas se contenter du simple rôle de participant. Ce qui renvoie à une meilleure préparation. « Sur ce point, aucun effort n’a été fait par un gouvernement. Ce n’est pas à deux mois des JO qu’on prépare un athlète, mais il en faut 8 ans au minimum. Or, ici, vous ne voyez jamais un budget spécifique pour la préparation des JO. Les Fédérations n’ont pas les moyens. Et une médaille olympique, c’est comme de la matière première. Les nouveaux dirigeants disent qu’il faudrait qu’on puisse transformer nos matières premières. C’est la même chose avec nos athlètes qui ont besoin d’avoir à disposition des infrastructures, ressources humaines et machines de qualité. Tant que nous n’avons pas cela, nous faisons fausse route. Le dirigeant, le technicien et l’athlète font partie de l’ensemble, ils doivent tous être préparés. Avoir une médaille en 2024 voire en 2028, c’est hypothétique. Il faut donc mettre en place une génération 2032, doter les communes de moyens pour pouvoir les entraîner pendant deux ans au niveau local, avoir une équipe départementale puis régionale et, au bout de quatre ans, une équipe nationale. Il nous faut une équipe nationale olympique en réunissant les médaillés africains, toutes disciplines confondues, pour que le Comité olympique et l’Etat les prennent en charge. Avec le statut de sportif de haut niveau, cela leur permettra de participer à des compétitions internationales. Il faut donc une politique adaptée à nos moyens », a-t-il ajouté.
COMBLER LE DEFICIT DE PREPARATION
Les échanges l’ont trouvé dans la capitale française mais Ibrahima Wade, coordonnateur général des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, a tenu à jouer sa partition par visio. Pour lui, le CNOSS, en tant que mère des Fédérations, a pour mission d’être à leurs côtés. Seulement, à part les Jeux Londres 2012 (foot ball) et Rio 2016 (basket), il a constaté une faible participation dans les sports individuels. Ce qu’il explique par un déficit de préparation. Tirant les leçons, le CNOSS a changé d’approche en renonçant depuis deux ans aux subventions destinées aux Fédérations et en faisant bénéficier à 8 athlètes des bourses de qualification. Mieux, en février 2023, les athlètes ont été accompagnés de façon spéciale, après plusieurs réunions avec les directeurs techniques nationaux. Soit 1000 euros par mois pour chaque athlète. Un accompagnement qui concernait aussi les entraîneurs. M. Wade trouve qu’il y a un déficit à combler sur l’identification de préparation. L’objectif étant d’aller vers Los Angeles 2028 et Brisbane 2032. Dans son mot de bienvenue comme dans son discours pour clôture, le président de l’Anps a rappelé la tenue de tels exercices avant chaque compétition internationale et remercié les panélistes, le modérateur Santi Sène Hagne, président de la Fédération de Handisport, ainsi que la qualité de l’assistance, notamment le professeur Abdoulaye Sakho, le président de la Zone 2 de basket, Mathieu Faye, le coach des Lions du football, Aliou Cissé, Amadou Mactar Diop, président de la Fédération de Karaté… Comme pour répondre aux interpellations des observateurs sur le fait de « vendre » l’image des athlètes, Abdoulaye Thiam a promis que la presse sportive continuera de jouer son rôle de vigie tout en invitant à ne pas confondre égalité et équité.
BALLA GAYE 2 BAT TAPHA TINE
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le "Lion de Guediawaye" a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale, lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine, dimanche, à l’arène nationale et remporte ainsi le titre de l’empereur des arènes. Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine pour la deuxième fois
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le "Lion de Guediawaye" a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale, lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
Malgré une domination prévisible de Tapha Tine, Balla Gaye 2 a rapidement pris le dessus, infligeant des coups de poing sanglants qui ont obligé le géant du Baol à consulter le médecin.
De retour, Tapha Tine n’a pas réussi à reprendre l’ascendant, contrairement à son bourreau du jour.
Balla Gaye 2 a continué son offensive implacable, utilisant ses poings avec précision et force, avant de mettre définitivement à terre son adversaire lors du deuxième accrochage.
Avec ce succès , Balla Gaye 2 redore son blason. Depuis son dernier succès enregistré en 2019 devant Modou Lo, le fils de l’ancien lutteur Double Less n’a plus connu de victoire. Il a essuyé deux défaites devant Emeu Sene et Boy Niang.
PALMARÈS :
Balla Gaye 2
29 combats
23 victoires
6 défaites
0 match nul
0 sans verdict
——————-
Tapha Tine
22 combats
16 victoires
6 défaites
0 match nul
0 sans verdict
Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine, dimanche, à l’arène nationale et remporte ainsi le titre de l’empereur des arènes. Le lutteur Balla Gaye 2 bat Tapha Tine pour la deuxième fois
C’est dans un combat maîtrisé de bout en bout que le »Lion de Guediawaye » a triomphé face au géant du Baol ce dimanche à l’arène nationale. Lors de cet événement organisé par Albourakh Events.
VIDEO
LE RÊVE OLYMPIQUE DE MBAGNICK NDIAYE
Après avoir porté haut les couleurs de son pays à Tokyo, le judoka des quartiers populaires de Dakar vise désormais le podium aux Jeux de Paris 2024, son idole Teddy Riner dans le viseur
(SenePlus) - Deux mètres, 137 kg et une détermination à toute épreuve : tel est Mbagnick Ndiaye, qui portera haut les couleurs du Sénégal lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Triple champion d'Afrique, le colosse sera à la recherche de sa première médaille olympique à domicile, comme l'a suivi France 24 dans sa quête.
Champion d'Afrique à trois reprises (2019, 2020, 2023), le judoka de 28 ans sera le leader de la délégation sénégalaise. Pourtant, son parcours olympique avait mal débuté à Tokyo l'été dernier, avec une défaite d'entrée face au Russe Tamerlan Bashaev. Mais cette fois, Mbagnick Ndiaye veut marquer l'histoire en décrochant un titre, le 2 août prochain dans le Grand Palais Éphémère.
C'est dans son quartier natal du Plateau, à Dakar, que tout a commencé pour le géant. Entraîné depuis l'âge de 8 ans au fameux dojo national sénégalais, berceau du judo local depuis les années 70, il y a forgé sa technique. Comme il l'a raconté à France 24 lors de son passage en novembre dernier pour l'Open de Dakar, remporté haut la main.
Désormais installé à l'Insep près de Paris pour peaufiner sa préparation, Ndiaye reste très attaché à ses racines. Il y retourne avant chaque compétition pour puiser la force dans les rues de son quartier, où il est adulé par tous. "C'est là où je suis né, où j'ai fait mes premiers pas. Ce quartier m'a tout donné, je le représente", a-t-il confié ému à France 24.
Sa quête pour décrocher le sésame olympique a également mené Ndiaye à dominer l'Afrique, devenant N°1 continental dans sa catégorie des +100kg. Une performance essentielle pour valider son billet pour Paris 2024.
Désormais, c'est le rêve ultime qui l'attend dans l'arène du Grand Palais. Celui d'affronter son idole Teddy Riner en finale, et peut-être, de rentrer au Sénégal auréolé d'une médaille historique. Le combat promet d'être homérique.
UN CLUB ANGLAIS VEUT RECRUTER ISMAILA SARR
Crystal Palace s’intéresse à l’ailier de l’Olympique de Marseille. Et, selon les informations de Foot Mercato, la formation anglaise a formulé une première offre contractuelle au Sénégalais, emballé par un retour en Angleterre.
Sur le départ à Marseille, Ismaila Sarr pourrait atterrir en Primer League. Il est approché par Crystal Palace qui semble convaincu par son talent.
Crystal Palace s’intéresse à l’ailier de l’Olympique de Marseille, Ismaïla Sarr. Et, selon les informations de Foot Mercato, la formation anglaise a formulé une première offre contractuelle au Sénégalais, emballé par un retour en Angleterre.
Dans le même temps, le récent 10e de Premier League, s’est rapproché du club phocéen pour prendre la température. Selon les derniers échos venus d’outre-Manche, l’OM pourrait récupérer près de 20 millions d’euros. Une potentielle belle affaire pour un joueur acheté 13 millions d’euros l’été dernier.
L’USO DEFIE LE DUC
La finale de la Coupe du Maire de basket masculin, va opposer l’Union Sportive de Ouakam au Dakar université club, ce samedi 20 juillet, au stadium Marius Ndiaye, à partir de 19h30.
La finale de la Coupe du Maire de basket masculin, va opposer l’Union Sportive de Ouakam au Dakar université club, ce samedi 20 juillet, au stadium Marius Ndiaye, à partir de 19h30.
Uso-Duc ! C’est l’affiche de la finale de la coupe du maire messieurs. Victorieuse du Duc (62-49) en quart de finale de la Coupe Saint-Michel, l’Union Sportive de Ouakam voudra surfer sur cette dynamique pour aller chercher sa première Coupe du Maire. Les Ouakamois n’ont d’ailleurs que cette compétition pour sauver leur saison. Ils disputent pour le moment les play-down (phase de maintien en N1). Une victoire face au Duc pourrait remotiver l’équipe. Ce ne sera pas facile car le club estudiantin lorgne son 6ème trophée après ceux acquis en 2008, 2012, 2013, 2015 et 2022. Duc est qualifié pour la finale du championnat contre Ville de Dakar, prévue le 28 juillet. Il est en lice en Coupe du Sénégal et va croiser l’AS Douanes en demi-finales retour, ce mardi. Les « Étudiants » sont donc plus en jambes en cette fin de saison. Ils pourront s’appuyer sur leur collectif en l’absence de leurs supporters en retrait à cause de la mise en place du comité de gestion qui gère les affaires courantes en attendant.
GUEDIAWAYE BASKET ACADEMY A L’ASSAUT DE L’ASC VILLE DE DAKAR
Qui de Guediawaye Basket Academy ou de l’Asc Ville de Dakar va succeder au Dakar Universite Club (DUC) ? Le verdict sera connu ce samedi a l’issue de la finale de la coupe du maire prevue a 17h 30 au stadium Marius Ndiaye.
Qui de Guediawaye Basket Academy ou de l’Asc Ville de Dakar va succeder au Dakar Universite Club (DUC) ? Le verdict sera connu ce samedi a l’issue de la finale de la coupe du maire prevue a 17h 30 au stadium Marius Ndiaye.
L a finale de la 24ème édition de la Coupe du Maire de basket féminin va opposer ce samedi 20 juillet, Guédiawaye Basket Academy à l’ASC Ville de Dakar. Ce sera à partir de 17h30, au stadium Marius Ndiaye. Le vainqueur va succéder au Dakar université club au palmarès de cette compétition.
Ce sont les retrouvailles entre les deux équipes. L’ASC Ville de Dakar reste sur 4 victoires consécutives devant Guédiawaye Basket Academy. Elle a battu en finale de Coupe de la Ligue son adversaire du jour, puis en aller et retour dans les Finals 8, avant de le sortir en quart de finale de la Coupe du Sénégal.
PROGRAMME : FINALE SAMEDI 20 JUILLET 2024
Stadium Marius Ndiaye
PALMARÈS
2023 : Duc,
2022 : Ville de Dakar,
2021 : Ville de Dakar,
2020 : néant (Covid),
2019 : Duc,
2018 : Ville de Dakar,
2017 : Ville de Dakar,
2016 : non décernée,
2015 : Duc,
2014 : Duc,
2013 : Duc,
2012 : Duc,
2011 : Duc,
2010 : Jaraaf,
2009 : Duc,
2008 : Duc,
2007 : Duc,
2006 : Duc,
2005 : Duc,
2004 : Duc,
2003 : Duc,
2002 : Duc,
2001 : Duc
EL HADJI DIA BA AFFICHE SA SATISFACTION
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains.
Depuis son ouverture en 2018, le Centre de Développement de l’Athlétisme Africain (CDAA) n'a cessé de s'affirmer comme un pilier incontournable de la préparation des athlètes africains. Ce centre, né de la fusion du HPTC de Dakar et du Centre Régional de Développement (CRD) sous la houlette de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA), a été le théâtre d'innombrables succès sportifs. Alors que les Jeux Olympiques de Paris approchent, le CDAA dont le directeur, El Hadji Amadou Dia Ba, a fait face à la presse hier, jeudi 18 juillet 2024 à l’arène nationale, se prépare à envoyer ses 6 champions pour représenter fièrement le continent.
«En 2020, aux J0 de Tokyo, Mamadou Diagna Ndiaye, devant Ibrahima Wade m’a dit ceci : « Dia BA je ne veux plus avoir d’athlètes invités à Paris 2024. Je veux avoir des athlètes qualifiés sur le terrain. C’est après que nous nous sommes mis au travail, la fédération et moi-même. Aujourd’hui le Sénégal a eu 11 qualifiés et mon centre en a produit 6 athlètes». Cette confidence de l’ancien champion Olympique, El Hadji Amadou DIA BA qui répondait aux questions des journalistes hier, jeudi 18 juillet 2024. En prélude des Jo de Paris le Directeur du centre estime que le centre a beaucoup contribué à la participation sénégalaise aux JO. « Nous encourageons et félicitons la direction technique qui a beaucoup travailler. Avoir 6 athlètes est une première pour le centre et les JO parce qu’avant, nos athlètes étaient aux JO à Tokyo sur invitation mais cette année ils sont partis suite à des qualifications», a indiqué Amadou Dia BA qui poursuit pour dire « Cette saison a vu le CDAA battre des records nationaux et personnels. Parmi les athlètes vedettes, Gina Bass (Gambie) a abaissé son temps de 11’’36 à 10’’93 aux 100m, battant le record de la Gambie. Louis (François Mendy), quant à lui, a amélioré son temps au 110m haies de 14’’03 à 13’’18. Saly (Sarr) a progressé au triple saut de 13m06 à 14m18, tandis que Sidonie a réduit son temps de 13’’34 à 12’’85 en 2024 » a expliqué le Directeur du centre. Dès la saison 2018- 2019, le CDAA a marqué les esprits en remportant trois médailles lors des Jeux africains de Rabat : deux médailles d'argent et une de bronze. Au fil des ans, le nombre d’athlètes et la diversité des nationalités représentées au centre ont augmenté, malgré les défis posés par la pandémie de Covid19. La saison 2020-2021 a été particulièrement fructueuse avec la signature de contrats avec des managers pour les athlètes de l’élite et la qualification de Gina (Bass) pour les demi-finales des JO de Tokyo. Selon Amadou Dia BA, le succès du CDAA repose sur une équipe soudée et dévouée, incluant des entraîneurs comme Alain Smail et Amadou Diouf, le Dr Seydina pour le volet médical, et Mama Sougou Goumbala, kinésithérapeute. Leur engagement, soutenu par l'administration et le personnel de restauration et d’entretien, crée un environnement propice à l'épanouissement des athlètes.
RÉVISION DE L’ARRÊTÉ YOUSSOU NDIAYE
Cependant, malgré ces succès, l’ancien champion olympique appelle à une révision de l’arrêté Youssou Ndiaye de 2005 concernant la rétribution des athlètes. Amadou Dia BA, directeur du centre, souligne que « nous devons reconnaître équitablement les efforts des athlètes, quel que soit leur sport. Il est crucial de valoriser pleinement leurs contributions et succès » plaide ce dernier pour une équité dans la rétribution des athlètes.
ATTEINDRE LES FINALES D’ABORD
Pour les JO de Paris 2024, le centre n’entend pas jouer le second rôle. «L’objectif c’est d’entrer en final et c’est jouable, les athlètes sont confiants et sont à Paris avec les entraineurs pour la dernière ligne droite de préparation. Nous espérons voir nos athlètes performer surtout à nos trois athlètes Gina Bass, Saly Sarr et Louis François Mendy», a soutenu Amadou Dia Ba . Pour la saison 2023-2024, le CDAA se distingue avec trois titres continentaux et six athlètes qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris. Ces performances sont le fruit du travail acharné et du soutien de la Confédération Africaine d’Athlétisme, des partenaires comme la Solidarité Olympique et la Confejes, et des Comités Nationaux.
JO 2024, LE VILLAGE OLYMPIQUE OUVERT AUX ATHLETES
Le village olympique a officiellement ouvert ses portes aux athlètes, ce jeudi matin, au nord de la capitale française, à quelques jours du début des Jeux olympiques Paris 2024( 26 juillet au 11 aout ), a-t-on appris des organisateurs.
Dakar, 18 juil(APS) – Le village olympique a officiellement ouvert ses portes aux athlètes, ce jeudi matin, au nord de la capitale française, à quelques jours du début des Jeux olympiques Paris 2024( 26 juillet au 11 aout ), a-t-on appris des organisateurs.
Le village olympique est réparti sur trois communes : Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et l’Île-Saint-Denis.
Les premiers athlètes sont attendus au village olympique dans la journée, signalent les organisateurs. Il va accueillir 14 500 athlètes et leur staff pendant les Jeux Olympiques, et 9 000 athlètes et leur staff pendant les Jeux paralympiques.
Jusqu’à 60 000 repas seront servis par jour, et une polyclinique sera à disposition des athlètes 7 jours sur 7, et 24h sur 24.
Le Village olympique et paralympique a été inauguré le 29 février 2024.
Onze athlètes vont représenter le Sénégal aux Jeux olympiques Paris 2024. Ils viennent de sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
Le Sénégal avait été représenté aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 par 10 athlètes. Prévue en 2020, la compétition s’était tenue finalement du 24 août au 5 septembre 2021 en raison de la pandémie de Covid-19. A Paris, le Sénégal ne sera représenté dans aucun sport collectif comme à Tokyo.
L’athlétisme est la discipline qui compte le plus de représentants avec trois athlètes qualifiés. Il s’agit de Louis Francois Mendy (110 m haies), Cheikh Tidiane Sarr (400 m) et Saly Sar (triple saut).
Le canoë kayak et la natation vont aligner chacun deux athlètes. Les autres disciplines seront représentées chacune par un seul athlète.
Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille, grâce à Amadou Dia Ba qui avait remporté l’argent aux 400 m haies en 1988, à Séoul.
CLASSEMENT FIFA, LE SENEGAL À RECULONS
À l'issue de la Copa America et de l'Euro, la FIFA a actualisé son traditionnel classement des meilleures nations. Le Top 2 reste inchangé avec l'Argentine, vainqueure de la Copa, à la première place et la France, demi-finaliste de l'Euro, juste derrière.
À l'issue de la Copa America et de l'Euro, la FIFA a actualisé son traditionnel classement des meilleures nations. Le Top 2 reste inchangé avec l'Argentine, vainqueure de la Copa, à la première place et la France, demi-finaliste de l'Euro, juste derrière. L'Espagne gagne 5 places et monte sur le podium après sa victoire à l'Euro contre l'Angleterre. Grands perdants, les Belges sont sixièmes.
L'Argentine conserve la première place
L'Argentine, vainqueur de la Copa America, conserve la première place du classement FIFA devant la France, demi-finaliste de l'Euro 2024, a annoncé jeudi la Fédération internationale de football. En s'imposant en finale contre la Colombie (1-0), l'"Albiceleste" reste en tête. Son adversaire gagne trois places et intègre le top 10 : "Los Cafeteros" sont neuvièmes et passent devant l'Italie (10e).
En Europe, l'équipe de France conserve sa place de dauphin des champions du monde après leur défaite en demi-finale de l'Euro contre l'Espagne (2-1). La "Roja", récente championne d'Europe, grimpe sur la troisième marche du podium, gagnant cinq places par rapport au dernier classement. La Belgique, troisième avant l'Euro, dégringole à la sixième place et poursuit sa descente dans le classement. L'Angleterre - finaliste de l'Euro - est quatrième. Le Brésil complète le Top 5.
Les percées les plus spectaculaires sont réalisées par la Turquie, quart de finaliste de l'Euro, qui gagne 16 places (26e), et le Venezuela, également quart de finaliste de la Copa America, qui progresse de 17 rangs (37e).
Le Sénégal se retrouve au 19e rang
En Afrique, le Maroc, la nation la mieux classée dans ce classement mondial, tombe désormais à la 14e place avec 1669.44 points. Le Sénégal, son poursuivant, perd une place et se retrouve 19e avec 1623.34 points.
Le prochain classement Fifa sera actualisé après les matches internationaux de septembre.
LE SENEGAL BAT LA RDC UNE DEUXIEME FOIS
L’équipe nationale féminine sénégalaise a battu celle de la République démocratique du Congo par 2 buts à 0, lors d’un deuxième match amical joué mardi au stade Lat-Dior de Thiès, au Sénégal.
L’équipe nationale féminine sénégalaise a battu celle de la République démocratique du Congo par 2 buts à 0, lors d’un deuxième match amical joué mardi au stade Lat-Dior de Thiès, au Sénégal. Fatoumata Baldé (41e mn) et Nguénar Ndiaye (66e mn) ont signé les buts de la partie. Les deux équipes se sont rencontrées vendredi dernier, pour un premier match amical, qui a débouché sur une victoire des Sénégalaises, 1-0, un but contre son camp de Belange à la 92e mn. Les Lionnes du Sénégal se sont qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024 prévue au Maroc. Elles prendront part à leur troisième phase finale de la CAN, après celles organisées en Guinée Équatoriale en 2012 et au Maroc en 2022. L’équipe zambienne avait éliminé les Lionnes du Sénégal des quarts de finale de la dernière édition de la CAN féminine par 4 tirs au but à 2.
La CAN 2024, initialement prévue en juin dernier, a été reportée à juillet (5-26) 2025 en raison du tournoi féminin de football des Jeux olympiques prévus du 25 juillet au 10 août prochains. Douze équipes prendront part à la 15e édition de la compétition féminine africaine. Le Maroc va accueillir cette CAN une deuxième fois consécutive.
La Confédération africaine de football organise cette compétition depuis 1991. Le Nigeria est la nation la plus titrée avec 11 trophées (1991, 1995, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2010, 2014, 2016 et 2018). La Guinée Équatoriale a remporté la CAN féminine en 2008 et en 2012.