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6 octobre 2024
Sports
JÜRGEN KLOPP ANNONCE SON DÉPART DE LIVERPOOL
"Je vais quitter le club à la fin de la saison. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l'expliquer"
8 octobre 2015. Un visage nouveau venait bousculer la hiérarchie des entraîneurs de Premier League : Jürgen Norbert Klopp. Ce dernier succédait à un certain Brendan Rodgers, limogé seulement quelques semaines après le début de la saison 2015-2016 en raison de résultats sportifs décevants pour un club de la trempe de Liverpool, qui ne traversait pas la période la plus faste de son histoire. Il s’agissait là de la première expérience à l’étranger du natif de Stuttgart, après avoir fait ses gammes en Allemagne, après Mayence et le Borussia Dortmund, club avec lequel il se révèle au grand public.
Très vite à la tête des Reds, il devient la véritable coqueluche des pensionnaires d’Anfield, qu’il emmène d’abord en finale de la Ligue Europa dès sa première saison avant de lui faire passer un cap au fil des années. Le natif de Stuttgart remet le nom du Liverpool FC non seulement parmi les grands d’Angleterre mais aussi d’Europe. Il aura tout gagné avec les Scousers, avec un effectif qu’il aura construit de ses propres mains au fil des années : une Premier League en 2020 (30 ans après le dernier sacré), deux finales de Ligues des champions dont une remportée en 2019, une Supercoupe d’Europe ainsi que tous les trophées nationaux possibles (FA Cup, League et Community Shield). Mais au milieu de sa neuvième saison (2023-2024), le coach de 56 ans a fait une annonce retentissante quant à son avenir.
«Je suis à court d’énergie…»
«Je vais quitter le club à la fin de la saison, a-t-il déclaré dans un entretien accordé du média officiel du club et posté sur les réseaux sociaux. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l’expliquer. J’aime absolument tout dans ce club, dans cette ville, dans ses supporters. J’aime l’équipe, le staff, tout. Mais je prends quand même cette décision, dont je suis convaincu.» Une véritable bombe pour les supporters liverpuldiens, alors qu’il avait signé un nouveau bail jusqu’en 2026 il y a moins de deux ans, preuve de la belle histoire d’amour entre Klopp et Liverpool. Le technicien outre-Rhin explique néanmoins ses raisons sur la fin d’aventure à venir avec les Reds.
«Je suis à court d’énergie. Je n’ai aucun problème actuellement, je vais bien en ce moment. Mais je sais que je ne pourrais pas continuer à faire le job encore, encore et encore. Après toutes ces années ensemble, tout le temps passé, toutes les épreuves, avec tout le respect et l’amour qui ont grandi au fil des années, je vous devais la vérité, et c’est la vérité.» Six trophées, une prestance retrouvée à l’échelle du Vieux Continent, une philosophie de jeu bien installé durant des années : Jürgen Klopp aura réussi sa mission de marquer à jamais l’histoire du Liverpool FC, en bonne route pour aller chercher une deuxième Premier League sous ses ordres cette saison.
CAN 2023 : L’EQUIPE DU SENEGAL MEILLEURE QU’EN 2022 ?
Logé dans le groupe C en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, le Sénégal a réussi un sans-faute inédit. Avec des statistiques impressionnantes (3 victoires, 8 buts), les champions en titre ont lancé un signal fort à leurs concurrent...
Logé dans le groupe C en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, le Sénégal a réussi un sans-faute inédit. Avec des statistiques impressionnantes (3 victoires, 8 buts inscrits), les champions en titre ont lancé un signal fort à leurs concurrents qui ambitionnent de les déchoir de leur couronne.
Avec trois victoires en trois sorties, le Sénégal a fait le plein de points lors des phases de groupe. Les «Lions» terminent à la première place du groupe C qui leur garantit de rester à Yamoussoukro ; ville qui les a vus dominer tous leurs adversaires. Les champions d’Afrique ont bien démarré la compétition en battant nettement la Gambie (3-0), lançant ainsi idéalement la défense de leur titre. Face au Cameroun pour le duel des «Lions», les joueurs d’Aliou Cissé n’ont pas tremblé et se sont imposés sur le score sans appel de 3 à 1. Mardi, face à la Guinée, ils n’avaient besoin que d’un point pour terminer à la tête du groupe. Mais le «Syli» National n’a pas réussi à stopper la machine sénégalaise qui fait mieux qu’en 2022.
Les «Lions», en plus de réaliser un premier sans-faute historique en 17 participations en phase finale de Can, se sont montrés très efficaces offensivement. Ils ont inscrit 8 buts en 3 matches seulement, soit un ratio de 2,6 buts par rencontre. Des buts qui portent la signature de sept joueurs différents. Aucune équipe n’a fait mieux. Même la Guinée Équatoriale qui a inscrit un but de plus (9). En 2022, l’année du sacre au Cameroun, l’équipe avait mis 9 buts en 7 matches et deux ans plus tôt, la moisson était de 8 buts en également 7 rencontres. Cette belle performance laisse augurer de belles promesses pour la suite. Mais Aliou Cissé, tout comme ses joueurs, jouent la carte de la prudence. Car son équipe reste celle à battre ; donc tous les matches seront comme des finales. «Nous étions dans un groupe de la mort avec de fortes oppositions et nous avons gagné les trois matches ; ce qui est satisfaisant. Lorsque nous avons perdu la finale en 2019 contre l’Algérie, nous avons beaucoup appris de cette défaite. C’est ce qui nous a permis de remporter le titre deux ans plus tard, au Cameroun. Jusqu’à présent, nous avons marqué 8 buts en 3 matches. Nous allons nous reposer un peu, et nous avons 5 jours avant de jouer les huitièmes de finale», a expliqué Cissé.
15e victoire de Cissé en Can…
Invaincu en phase finale de Can depuis la finale perdue le 19 juillet 2019, au Stade international du Caire, contre l’Algérie (0-1), le Sénégal n’a plus goûté à la défaite. L’année du sacre, en 2022, au Cameroun, les «Lions», sans être très fringants durant le premier tour, avaient conclu leurs sept matches sans le moindre revers. Ils avaient concédé deux nuls et remporté cinq succès. Et depuis le coup d’envoi de la Can «Côte d’Ivoire 2023», le champion en titre est resté sur cette dynamique victorieuse lors de ses trois premières sorties contre la Gambie, le Cameroun et la Guinée. De son premier match à la tête de l’équipe en phase finale de Can, le 17 janvier 2017, contre la Tunisie (victoire 2-0) à celui joué mardi dernier, contre la Guinée (victoire 2-0), Aliou Cissé a remporté 15 victoires en 21 rencontres, contre 3 nuls et autant de défaites. Ces statistiques, fussent-elles élogieuses, ne l’empêchent pas de garder la tête sur les épaules et de faire preuve d’humilité. Il préfère faire le bilan à la fin de la compétition. «Quand vous êtes entraîneur, vous avez envie de donner le meilleur de vous-même quand vous rentrez sur le terrain. Après, ces statistiques sont très élogieuses pour nous, mais en réalité, on n’y pense pas beaucoup. On fera le bilan à la fin de cette compétition. On est encore en pleine compétition, il est un peu trop tôt de faire des conclusions», a laissé entendre Aliou Cissé qui a la tête tournée vers les huitièmes de finale. «En arrivant en Côte d’Ivoire, on s’était promis de jouer 7 matches. Actuellement, on en a joué trois, il nous en reste quatre. Donc, rien n’est encore joué. Chaque match à ses réalités et ses caractéristiques. Cette Can, comme vous le voyez, est une compétition assez difficile, très compliquée où il faut être focus, continuer à être humble et travailler. Parce que tout peut arriver», a prévenu le sélectionneur sénégalais.
… 20 joueurs utilisés en 3 matches
Dans sa mission de mettre en place une équipe solide, à même de défendre le titre acquis en 2022, Aliou Cissé a fait appel à 27 joueurs. L’effectif a été réduit à 26 avec le départ d’Abdallah Sima qui a finalement déclaré forfait suite à une blessure aux adducteurs. En 3 rencontres, El Tactico a réussi à transformer l’équipe en véritable machine à gagner. En trois matches, Cissé a bien fait tourner son effectif. Il a essayé 20 joueurs, 8 d’entre eux ont eu le privilège d’être titularisés sur l’ensemble de ces matches : Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Ismaïl Jakobs, Krépin Diatta, Pape Guèye, Sadio Mané, Ismaïla Sarr et Habib Diallo. Lamine Camara et Moussa Niakhaté, sortis sur blessure, ont été ménagés, tandis qu’Abdou Diallo n’a pas été aligné contre la Guinée pour cumul de cartons jaunes. Blessé depuis le début de la compétition, Fodé Ballo Touré a fait sa première apparition contre la Guinée. Tout comme Cheikhou Kouyaté. En revanche, 6 joueurs n’ont pas encore été utilisés. Il s’agit, outre Mory Diaw et Alfred Gomis, de Youssouf Sabaly, toujours blessé, Formose Mendy, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et Bamba Dieng. Ce dernier avait un problème à la cheville, mais est redevenu opérationnel, selon Aliou Cissé. «On s’est améliorés depuis deux ans dans tous les domaines. On a marqué huit buts, c’est un bon ratio. On a un groupe qui permet de mettre en avant tout le monde. Que ce soit des milieux, des attaquants ou des défenseurs. On met le collectif en avant et tout va bien», a précisé Aliou Cissé.
Développement du football sénégalais
Avec 3 victoires en 3 matches, entame ne pouvait être plus idéale pour les «Lions». Et Aliou Cissé, satisfait du rendement sur les trois matches, ne pouvait rêver mieux. Pour le technicien, la persévérance et l’abnégation ont beaucoup payé. «Avec le temps, on apprend. La défaite contre l’Algérie en finale de la Can, en 2019, nous a beaucoup servi. On a beaucoup appris de cette défaite-là. Ce qui nous a propulsés, deux ans plus tard, en finale, au Cameroun et de remporter le titre. Aujourd’hui, on est dans cette continuité-là, parce que si on regarde le groupe actuel, il y a des joueurs de 2019 qui sont encore là», a indiqué Aliou Cissé. Le technicien demeure convaincu que le rôle d’une équipe, c’est de tracer son histoire dans la douleur, le bonheur, les moments difficiles et les moments de gloire. «Avec ce groupe, on est ensemble depuis pratiquement 8 ans ou 9 ans. Et durant cette période, ça n’a pas toujours été facile. Perdre, c’est quelque chose qui peut empêcher en un moment donné la progression. Mais on a appris et on s’est projeté sur l’avenir», a fait savoir Aliou Cissé qui a salué la politique mise en place par la Fédération pour le développement du football sénégalais. «Aujourd’hui, le football sénégalais est en train d’avancer. Quand on regarde les petites catégories (U17 et U20) et notre équipe locale qui sont aujourd’hui championnes d’Afrique, ça se reflète aussi sur l’équipe A. Mais ce qui est important aujourd’hui, c’est que les jeunes Sénégalais, partout où ils sont, soient sélectionnables, qu’ils puissent continuer à travailler et que l’on puisse les récupérer en équipe nationale», a-t-il estimé.
AU RYTHME DE LA TANIÈRE
Les comités de supporters, hôtes de l’écosystème du football sénégalais
Les comités de supporters sénégalais composés du «12e Gaïndé», de «Allez Casa» et de «Lébougui» ont convié, hier, tous les acteurs qui tournent autour du football. Ce, pour communier autour d’un repas sur leurs activités dans cette 34e édition de Coupe d’Afrique des Nations (Can) «Côte d’Ivoire 2023» sous la présidence du Ministre des Sports, Lat Diop.
Comme il est de coutume, à la fin du premier tour de chaque compétition internationale, les comités de supporters de l’équipe nationale du Sénégal (12e Gaïndé, Allez Casa et Lébougui) ont convié, hier, tout l’écosystème du football sénégalais (ministère, Fsf, Anps et les partenaires stratégiques et financiers), à un copieux repas dans leur camp de base, autour d’échanges et d’animations. Le but de cette rencontre qui sonne comme des retrouvailles de l’ensemble de la délégation officielle du Sénégal en Côte d’Ivoire, est de réaffirmer leur cohésion et leur entente afin de favoriser une bonne coordination de leurs activités respectives, mais aussi de dégager des pistes de travail dans le but de pousser les «Lions» à la victoire finale dans cette 34e édition de Coupe d’Afrique des Nations (Can). C’était sous la présence effective du Ministre des Sports, Lat Diop.
Dans sa communication, ce dernier a salué l’atmosphère joviale et fraternelle qui existe entre les différents comités de supporters mais surtout, leurs sacrifices consentis pour cette cause nationale. «J’aimerais, tout d’abord, saluer cette très belle initiative du « 12e Gaïndé » qui rentre dans le cadre de la promotion du sport de notre pays. J’aimerais aussi vous rendre un vibrant hommage pour votre esprit de dépassement et votre sens du discernement et du sacrifice parce que vous êtes de dignes ambassadeurs. Et ce que vous faites pour notre pays est reconnu de tous», a rappelé Lat Diop, non sans souligner le soutien de l’État du Sénégal qui, dit-il, n’a fait que son devoir pour les mettre dans de très bonnes conditions. En effet, le ministère des Sports n’a pas lésiné sur les moyens pour accompagner financièrement les comités de supporters sénégalais avec des subventions conséquentes de l’ordre de 20 millions de FCfa pour le «12e Gaïndé», 15 millions pour «Allez Casa» et 8 millions pour «Lébougui». Raison pour laquelle Lat Diop leur a demandé de continuer à faire ce qu’ils font le mieux dans les tribunes, parce qu’il a une confiance inébranlable en cette équipe nationale dans sa quête d’un nouveau sacre. Il a, par ailleurs, appelé à l’union sacrée autour de l’équipe entraînée par Aliou Cissé et sollicité des prières pour qu’au soir du 11 février, le peuple sénégalais puisse célébrer, à nouveau, partout dans le pays, la victoire finale. Prenant la parole au nom des comités de supporters, Seydina Issa Laye Diop, président du «12e Gaïndé», a magnifié ce geste du Ministre tout en promettant que ses camarades et lui feront tout pour traduire en actes les vœux exprimés par le patron des Sports.
D’un de nos envoyés spéciaux Mouhamadou Lamine DIOP
AU RYTHME DE LA CAN
AFRIQUE DU SUD – TUNISIE 0-0
Les «Aigles» de Carthage passent à la trappe
Les huitièmes de finale devaient impérativement passer par une victoire, mais la Tunisie n’a pas réussi à prendre le dessus sur l’Afrique du Sud, hier, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, lors de la 3e et dernière journée du groupe E de la Coupe d’Afrique des Nations. Les «Aigles» de Carthage, bons derniers du groupe E avec seulement deux points au compteur, n’ont pas réussi à bousculer les «Bafana-Bafana», très solides, qui ont repoussé tous les assauts des hommes de Jalel Kadri. L’Afrique du Sud, qui avait également besoin d’une victoire pour se hisser à la tête du groupe, a tenté de trouver le chemin des filets pour se mettre à l’abri d’une éventuelle surprise, mais Percy Tau et compagnie n’ont pas affiché la même réussite que contre la Namibie. Dans cette rencontre qui était assez fermée et pauvre en occasions de buts, les minces espoirs de qualification de la Tunisie s’envolaient au fil des minutes. Aucune des deux équipes ne réussira à se mettre en évidence. À l’arrivée, les deux équipes se séparent sur un match nul et vierge. Un résultat qui ne permet pas aux «Aigles» de Carthage de se qualifier pour les huitièmes de finale, tout le contraire des «Bafana Bafana», qui terminent deuxièmes du groupe E. Une énorme désillusion pour la Tunisie qui sort par la petite porte cette Can.
NAMIBIE – MALI 0-0
Les «Braves Warriors» en huitième de finale
Face au Mali, la Namibie n’avait besoin que d’un point pour se qualifier pour la première fois de son histoire, en huitième de finale de Can. Hier, au stade Laurent Pokou de San Pedro, les «Braves Warriors» se sont battus comme de vrais guerriers et n’ont pas fait de complexe face aux «Aigles» qui avaient, eux aussi, besoin d’une victoire pour terminer à la tête du groupe E. Vainqueurs de la Tunisie (1-0) lors de leur match inaugural avant de prendre l’eau (0-4) contre l’Afrique du Sud, les Namibiens qui, en trois participations (1998, 2008 et 2019) n’avaient jamais atteint le deuxième tour, ont joué crânement leurs chances. Les hommes de Benjamin Collin, qui savaient que l’exploit était possible, n’ont pas flanché. Ils ont anéanti toutes les velléités maliennes et sauvé les meubles à chaque incursion des attaquants adverses. Ils ont tenu bon jusqu’au coup de sifflet final et concèdent un bon nul (0-0) qui leur permet de se hisser pour la première fois de leur histoire en huitième de finale. Ce résultat fait aussi l’affaire du Mali qui termine premier du groupe E devant l’Afrique du Sud.
AU RYTHME DE LA CAN
La Côte d’Ivoire miraculée
Hakim Ziyech. Les Ivoiriens n’oublieront jamais ce nom. C’est l’attaquant marocain qui a ressuscité leur équipe qui n’était plus maîtresse de son destin après la correction que leur a administrée, lundi dernier, la Guinée Équatoriale (4-0). Une cinglante défaite lourde de conséquence puisque les «Éléphants», troisièmes du groupe A avec seulement trois points, ont dû attendre la fin des matches du premier tour, hier mercredi 24 janvier, pour savoir s’ils feraient partie des quatre meilleurs troisièmes et donc, s’ils verraient les huitièmes de finale ou non. L’élimination n’était donc pas une certitude pour les Ivoiriens qui étaient engagés dans des calculs très complexes. Leur survie dépendait des résultats des dernières rencontres du groupe F. Et grâce à son unique but contre la Zambie, Ziyech a délivré le peuple ivoirien, puisque le Maroc était déjà qualifié avant la rencontre. Les «Éléphants», qui avaient été presque touchés, sont passés par un trou de souris pour revenir dans la course. Ils devront désormais se battre sur le terrain pour espérer aller loin. Car il n’y aura pas un deuxième miracle, surtout dans les matches couperet.
CAN 2023, LE SENEGAL RESTE FOCUS
L’équipe nationale du Sénégal reste sur ses objectifs de départ et se prépare à affronter celle de la Côte d’Ivoire, pays hôte de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), dans les meilleures conditions possibles, avec l’ambition de se qualifier
Yamoussoukro, 25 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal reste sur ses objectifs de départ et se prépare à affronter celle de la Côte d’Ivoire, pays hôte de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), dans les meilleures conditions possibles, avec l’ambition de se qualifier pour le prochain tour, a assuré le milieu de terrain des Lions Pape Matar Sarr.
« C’est une belle affiche », a-t-il dit au sujet de la rencontre devant opposer le Sénégal à la Côte d’Ivoire, lundi, à 20 h 00 GMT, au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, pour les huitièmes de finale de la CAN 2023 dont la finale est prévue le 13 février prochain.
« Nous savons que la Côte d’Ivoire est une bonne équipe. Nous allons essayer de l’affronter de la meilleure des manières. Elle a eu des difficultés [lors du premier tour], cela ne veut rien dire, parce que c’est une autre étape de la compétition qui démarre et elle est différente de la précédente », a souligné Pape Matar Sarr.
Il s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à la fin de la séance d’entraînement des Lions, au terrain annexe du stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro.
Pape Matar Sarr assure que l’état d’esprit de l’équipe du Sénégal « n’a jamais changé ». « Nous y allons. Le groupe vit bien. Nous avons les pieds sur terre. Nous allons continuer à travailler pour aller le plus loin dans la compétition », a-t-il ajouté.
L’ancien joueur de Metz (France), absent du premier match, contre la Gambie, mais titularisé contre le Cameroun et la Guinée, promet de faire de son mieux pour la victoire des Lions.
Pour le défenseur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, les Lions préparent le match contre la Côte d’Ivoire comme ils préparent « tous les autres [matchs] ».
Selon lui, lorsqu’une équipe participe à une compétition avec l’ambition de la gagner, « peu importe l’adversaire qui se dresse devant elle, il faut juste être prêt ». « Nous le sommes. C’est le pays organisateur, certes, mais nous allons jouer avec nos arguments », a-t-il promis.
Niakhaté a salué le carton plein réalisé par l’équipe à l’issue des phases de poule, avec trois matchs tous gagnés.
« Tout le monde disait que notre groupe était le plus relevé. Certains se demandaient si nous allions nous qualifier. Nous avons gagné nos trois matchs. Je félicite toute l’équipe et les staffs techniques pour cette performance », a-t-il dit.
Mais ces trois matchs sont désormais oubliés, assure le défenseur central des Lions et de l’ES Troyes AC (France). « Nous entamons une nouvelle étape de la compétition. C’est maintenant que nous sommes plus concentrés et déterminés. Je n’ai pas encore joué, mais nous sommes un groupe de 27, et chacun contribue à sa manière à booster l’équipe. Nous sommes tous animés par l’ambition de gagner », martèle-t-il.
«NOUS AVONS L’ŒIL FIXE SUR LE MEME OBJECTIF»
Comme d’habitude, à chaque séance ouverte à la presse, la FSF met à la disposition des journalistes deux joueurs. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye qui était face à nos confrères a précisé qu’ils ont l’œil fixé sur le même objectif : décrocher la deuxième médaill
Thierno Assane BA Envoyé spécial à Yamoussoukro |
Publication 26/01/2024
Comme d’habitude, à chaque séance ouverte à la presse, la FSF met à la disposition des journalistes deux joueurs. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye qui était face à nos confrères a précisé qu’ils ont l’œil fixé sur le même objectif : décrocher la deuxième médaille.
Le défenseur international des Lions et de Troyes, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye continue d’apprendre auprès de ses aînés. Il ne se gêne pas d’être le second de Khalidou Koulibaly pour qui il voue un immense respect. Selon le défenseur central de Troyes, son heure n’a pas encore sonné et il est patient.
Tirant le bilan du groupe C, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye soutient que le Sénégal était très attendu dans la poule de la « mort ». « Le bilan est forcément positif. On disait qu’on nous avait mis dans la poule de la mort lors du tirage. On était donc attendu. Mais nous sommes venus remporter tous nos trois matchs. Il faut féliciter l’équipe, le staff pour cette performance » a révélé le jeune défenseur international.
A l’en croire, c’est une autre compétition qui commence avec les huitièmes de finale contre la Côte d’Ivoire. « On le prépare comme on a toujours préparé les matchs précédents. Une fois, la phase de groupe terminée, c’est une autre compétition qui démarre, nous en sommes bien conscients. On a un groupe qui a de l’expérience et de bons jeunes joueurs. On sait comment préparer et aborder ce match. Si on veut remporter la coupe, on ne doit pas avoir de préférence par rapport à notre adversaire. On doit être prêts à affronter tout le monde. D’ailleurs, si on veut gagner, on ne peut pas éviter les grosses équipes. C’est une rencontre décisive » a-t-il précisé avant d’ajouter : « Nous avons l’œil fixé sur le même objectif ».
Abordant la question du public ivoirien qui risque d’envahir le stade, Abdoulaye Niakhate Ndiaye soutient que tout se passera sur le terrain mais invite aussi les supporters sénégalais à se faire entendre afin de galvaniser l’équipe. « On est venu pour jouer et on ne calcule pas ça. La vérité se passe sur le terrain et c’est là-bas que ça se jouera. Nous, aussi, nos supporters seront présents. Par ailleurs, nous leur lançons un message pour qu’ils viennent en masse nous soutenir parce qu’on a plus que jamais besoin d’eux (…) Après notre match contre la Guinée, on savait déjà qu’une autre compétition commence. On reste concentrés et humbles. On est tout simplement prêts à se battre devant n’importe quel adversaire. Nous, on fait ce qu’il faut faire. Tout se passe sur le terrain » a poursuivi le joueur de Troyes.
Remplaçant depuis le début de la compétition, le défenseur international sénégalais révèle qu’il n’est nullement gêné par cet état de fait et que seul le groupe compte. « Le groupe vit bien et ça nous permet de rester dans la compétition. Il y a eu des équipes qui ont eu des difficultés dans leurs vestiaires. Pas nous. Rester ensemble, c’est ce qui fait aussi notre force. Peu importe que tu joues ou non, tout le monde est solidaire. Certes, sur le terrain, on voit onze joueurs mais, en réalité, nous sommes 27. Par exemple, moi, je n’ai pas encore joué mais je reste focus pour l’intérêt du groupe » a-t-il conclu.
OEIL DE CAN... OEIL DE CAN... OEIL DE CAN...
Lamine Camara et Aliou Cissé...
Le Sénégal s’est encore fait distinguer à l’issue de la phase de poule où ses joueurs ont pesé de tout leur poids sur leurs différents adversaires. Pour sept buts marqués et un seul de pris, le Sénégal a réussi l’une des meilleures performances. C’est donc sans surprise que milieu de terrain Lamine Camara a été élu meilleur jeune joueur et le coàch Aliou Cissé meilleur entraîneur. De quoi les mettre en confiance pour mieux aborder la Côte-d’Ivoire en huitièmes de finale.
Souvenirs, souvenirs...
Depuis la coupe d’Afrique organisée en Egypte en 1986, le Sénégal et la Côte-d’Ivoire ne se sont pas croisés dans cette compétition. Une rencontre historique qui a marqué les esprits. Le Sénégal de Jules Bocandé favori de cette rencontre s’était incliné par un but à zéro alors qu’un nul le qualifierait. Finalement ce sont les ivoiriens qui passent en gagnant par un but à zéro. Cette élimination est jugée par certains comme la plus grande déception sportive au Sénégal. C’est sûr que dans les couloirs, ces souvenirs seront évoqués par des anciens et acteurs comme Youssouf Fofana, Abdoulaye Traoré pour mieux doper les éléphants.
Défaite contre la Guinée Équatoriale...
Les Ivoiriens se souviendront pour longtemps encore de cette coupe d’Afrique des Nations qu’ils accueillent pour la deuxième fois quarante ans après. La défaite cuisante enregistrée conte la Guinée Équatoriale sera difficile à oublier à moins que les éléphants ne se rattrapent en remportant le trophée. Peut-être que cela sera perçu comme un mal nécessaire. En 1990 le Nigeria battue 5 à 0 d’entrée par l’Algérie, l’a retrouvée en finale pour ne perdre que par un à zéro. Mais ce cas de figure ne leur est pas souhaité par le Sénégal en quête d’un second titre qui doit passer par une victoire sur la Côte-d’Ivoire.
Gagner ou rentrer...
Dorénavant les choses sérieuses commencent, les rencontres de poule étant complètement différentes de celles à élimination directe. A partir de maintenant qui perd fait ses valises. C’est pourquoi on peut voir des équipes moins bonnes au départ tenir tête à de grosses cylindrées par des calculs technico-tactiques. Chaque entraîneur va essayer de mettre tous les atouts de son côté pour prendre au piège son adversaire. Le refus de jouer pour aller aux séries de penalty, le repli défensif, le procédé par contre-attaque... Tous les moyens sont bons. L’essentiel c’est de gagner ses matches pour poursuivre l’aventure. Bonjour les surprises.
Le Sénégal, c’est du lourd...
Le Sénégal est vraiment redouté par toutes les équipes à plus forte raison la Côte-d’Ivoire. Très concentrés sur la rencontre Maroc-Namibie, ils ont sauté de joie après la victoire des lions de l’Atlas, seul résultat qui pouvait les qualifier. Mais après avoir eu écho que le prochain adversaire c’est le Sénégal, ils se sont vite refroidis. Autant ils ont prié pour rester en compétition, autant ils ne souhaitaient pas se frotter à la bande à Sadio Mané. Mais tout de même cela vaut mieux d’être éliminé par les champions d’Afrique en titre qu’un petit poucet comme la Guinée Équatoriale. Et de quelle manière !
LE SENEGAL N’EST PAS PROPHETE CHEZ LE PAYS HOTE
Pour certains, le match Sénégal – Côte d’Ivoire est le choc des 8es de finale. Pour le Sénégal du foot, c’est un match face à une bête noire. Que Aliou Cissé et sa bande sachent que c’est aussi un match contre le pays hôte.
Pour certains, le match Sénégal – Côte d’Ivoire est le choc des 8es de finale. Pour le Sénégal du foot, c’est un match face à une bête noire. Que Aliou Cissé et sa bande sachent que c’est aussi un match contre le pays hôte. Et que dans le passé, cela ne réussit presque jamais les «Lions». Le défi est majeur, il suffit de le relever pour poursuivre l’aventure.
Devoir jouer un match contre la Côte d’Ivoire dans son antre de Charles Konna Banny, n’est pas chose aisée. Et c’est d’autant plus compliqué pour Cissé et sa bande que le Sénégal ne réussit presque jamais ses matches contre le pays hôte en phase finale de Can. Mais puisque jusqu’ici Aliou Cissé a tué toutes les bêtes noires qui se sont dressées sur son chemin et exorcisé toutes les malédictions qui suivaient les «Lions» auparavant, gagner et poursuivre l’aventure ne serait pas un rêve de trop. Qualifiés en faisant le carton plein dans la poule C, les «Lions» ne devraient pas accepter de se défier de leur chemin qui mène vers le sacre final. Car il faut le reconnaître, la Côte d’Ivoire est un vrai obstacle difficile à surmonter. Et le passage à vide de cette dernière qui se s’est contentée d’une ignominieuse troisième place pour jouer le deuxième tour, n’est plus un indice de valeur pour la juger dans cette deuxième partie du tournoi. Ayant connu des complications en phase de groupe qui ont même fini d’emporter le coach Gasset, la Côte d’Ivoire pourrait puiser de ces difficultés une force mentale difficile à tenir par ses adversaires. Ce qui fait que de l’Eléphant un animal dangereux et prêt à tout pour faire face aux crinières du Lion. Il y aura de la poussière dans l’antre de Charles Konan Banny. Avant de devoir se frotter aux Ivoiriens lundi 30 janvier 2024 en 8e de finale de Can, les «Lions» ont dû affronter les pays hôtes en sept phases finales de Can pour une seule victoire contre cinq défaites et un nul.
CAN-1965 Un nul d’entrée face à la Tunisie
Le Sénégal a disputé sa première phase finale de Can en 1965. Une édition abritée par la Tunisie avec une participation de six équipes regroupées en deux poules de trois. Pour son match inaugural dans une compétition qu’il venait de découvrir, le Sénégal cale contre le pays hôte la Tunisie (0-0). Un nul suivi d’une victoire écrasante sur l’Ethiopie (5-1). Avec 4 points le Sénégal termine deuxième de sa poule et se qualifie pour la 3e place d’autant que les deux leaders de poules se sont qualifiées directement en finale.
CAN-1986 L’exception à la règle
La seule victoire du Sénégal face au pays hôte en phase finale de Can a eu lieu au Caire lors de l’édition de 1986. En deuxième journée des phases de poule, le Sénégal bat l’Egypte (1-0), mais se fait éliminer en poule. Une victoire certes précieuse mais qui n’aura pas servi à grand-chose. CAN-1990 Ça bute devant l’Algérie en demie Deuxième de la poule B derrière la Zambie, les «Lions» se qualifient directement en demi-finale face au leader de la poule A, l’Algérie. Une situation qui n’a pas facilité la tâche au Sénégal éliminé par le pays hôte sur la marque de 2 buts à 1. C’est ainsi que les Lions ont perdu devant son adversaire de poule la Zambie (1-0) en match de 3e place. Ils s’étaient neutralisés en poule (0-0)
CAN-2000 Les incidents puis l’élimination
Deuxième du groupe C dominé par l’Egypte qui a fait le plein de points, le Sénégal tombe encore sur le pays hôte en quart de finale. Le Nigeria qui avait co-organisé cette édition avec le Ghana a presque failli mordre l’hameçon à domicile. Ayant ouvert le score à la 7e mn, le Sénégal a bien géré le match jusqu'à la 85e mn avant d’encaisser l’égalisation nigériane. Un but suivi des incidents et un envahissement du terrain par le public Nigeria pendant plusieurs minutes. Perturbés par les incidents, les «Lions» ont perdu dans les prolongations (2-1)
CAN-2004 Sous le brouillard de Tunis
Encore une aventure stoppée nette par le pays hôte en phase finale de Can. Sur le chemin du deuxième tour le Sénégal hérite du pays hôte la Tunisie. Un match disputé sous le brouillard et surtout des fumigènes. Une élimination malheureuse par la Tunisie (1-0) suivie d’incidents qui ont abouti à des suspensions des joueurs sénégalais à l’image d’El Hadji Diouf.
CAN-2006 L’aventure s’arrête en demi-finale
Comme lors des précédentes éditions, le Sénégal est encore éliminé par le pays hôte du tournoi. Cette fois-ci c’est en demi-finale que le chemin des «Lions» se croise avec celui de l’Egypte qui abritait la compétition. Et sans difficultés, les Pharaons ont éliminé les «Lions» par 2 buts à 1 avant de remporter plus tard le tournoi.
CAN-2012 Et la Guinée-Equatoriale entra dans la danse
Parmi les trois défaites sur le même score de 2-1 qui ont sanctionné le parcours du Sénégal à la Can-2012, il y a celle subie face la Guinée-Equatoriale co-organisatrice du tournoi avec le Gabon. C’est lors de la deuxième sortie que le Nzalang National a battu les «Lions» d’Amara Traoré pour un deuxième revers de suite et synonyme d’élimination. Seulement, ils ont été achevés par la suite par la Lybie.
CAN, LAMINE CAMARA MEILLEUR JEUNE JOUEUR DU 1ER TOUR
Le joueur de Metz (France) a inscrit un doublé et a été élu homme du match, lors première sortie du Sénégal contre la Gambie (3-0).
Yamoussoukro, 25 jan (APS) – Pape Matar Sarr et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye saluent les performances de Lamine Camara désigné meilleur jeune joueur des phases de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
La Confédération africaine de football (CAF) a décerné le titre de meilleur jeune joueur à Lamine Camara. Le joueur de Metz (France) a inscrit un doublé et a été élu homme du match, lors première sortie du Sénégal contre la Gambie (3-0).
‘’C’est une source de motivation. Lamine est un joueur que j’apprécie bien. J’aime bien jouer avec lui, parce qu’il nous fait beaucoup de bien’’, a dit Pape Matar Sarr, jeudi, à la fin de la séance d’entraînement au terrain annexe du stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro.
‘’Nous félicitons et encourageons Lamine à continuer sur sa lancée. Nous voyons ses résultats et les performances qu’il est en train de faire. Je le félicite. L’équipe a besoin de lui et tout le Sénégal à besoin de lui’’, a soutenu le défenseur du Sénégal, Abdouaye Niakhaté Ndiaye.
Aliou Cissé a été élu meilleur entraineur de la phase de poule.Ses coéquipiers le défenseur Kalidou Koulibaly et l’attaquant Ismaila Sarr.
Le latéral droit du Maroc, Achraf Hakimi ses coéquipiers de la défense Nayef Aguerd et du milieu Azzedine Ounahi et Sofyan Amrabat.
Le latéral gauche : de la République démocratique du Congo, Arthur Musuaku.
Jesus Owono de la Guinée Equatoriale est élu meilleur gardien.
En attaque, Emilio Nsue (Guinée équatoriale) et Gelson Dala (Angola) complètent le onze-type.
CAN 2023, SIX ENTRAINEURS DÉJÀ VIRÉS
Alors que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) bat son plein en Côte d’Ivoire, les fortunes sont diverses pour les différentes sélections. La vague de démissions ou de limogeages d’entraîneurs après des déroutes dans cette 34e édition se poursuit.
Alors que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) bat son plein en Côte d’Ivoire, les fortunes sont diverses pour les différentes sélections. La vague de démissions ou de limogeages d’entraîneurs après des déroutes dans cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations se poursuit.
COTE D’IVOIRE
Réveillé mardi avec le casque à boulons au lendemain de l’humiliation de son équipe face à la Guinée Equatoriale, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a démis, ce mercredi, de son poste d’entraineur le français Jean-Louis Gasset.
« Pour résultats insuffisants, conformément au contrat d’objectif qui les à la FIF », a annoncé dans un communiqué la Fédération Ivoirienne de football. L’ancien international Emerse Fae, jusque-là son adjoint, assurera l’intérim sur le banc ivoirien en cas de suite dans la compétition « en attendant l’ouverture d’une procédure de recrutement du nouveau sélectionneur-entraineur »
GAMBIE
Éliminée dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations, la Gambie perd son sélectionneur Tom Saintfiet après sa démission ce mercredi 23 janvier. Le Belge, en poste depuis 2018, avait notamment mené les Scorpions en quart de finale de la CAN 2022 pour sa première participation.
C’est en conférence de presse que l’ex-sélectionneur de la Gambie a annoncé la nouvelle.« Je veux annoncer que c’est mon dernier match comme sélectionneur de la Gambie, j’ai un contrat jusqu’en août 2026 mais il est temps pour moi de partir», a dit Tom Saintfiet après 5 ans à la tête de la sélection gambienne.
GHANA
Il fallait s’y attendre pour Chris Hughton. Le technicien a été remercié par la Fédération Ghanéenne de Football (FGF) au lendemain de l’élimination de la sélection dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023).
«La Fédération ghanéenne de football (GFA) souhaite annoncer que Chris Hughton a été démis de ses fonctions d’entraîneur-chef de l’équipe nationale senior avec effet immédiat. Le conseil exécutif a également pris la décision de dissoudre l’équipe technique des Black Stars. La Fédération ghanéenne de football fournira dans les prochains jours une feuille de route sur l’orientation future des Black Stars», a publié la fédération.
En trois matches les Black Stars ont totalisé 2 points (2 nuls et une défaite). Tout comme en 2021, les Blacks Stars quittent la compétition dès le premier tour.
ALGERIE
Après la nouvelle déroute des Fennecs et Déjà affaibli par la sortie de route précoce de son équipe lors de la précédente édition, en 2021, et par la non-qualification pour la Coupe du monde 2022, le sélectionneur des Fennecs a été démis de ses fonctions par le président la Fédération algérienne, Walid Sadi, ce mercredi.
« J’ai rencontré le sélectionneur national pour discuter des conséquences de cette amère exclusion, et nous sommes parvenus à un accord à l’amiable pour rompre le contrat qui le lie à la Fédération Algérienne de Football, a déclaré le patron de la FAF. Nous remercions Djamel Belmadi pour tout ce qu’il a fait pour l’équipe et nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière», a dit Walid Sadi.
TUNISIE
Après la prestation très modeste de l’équipe nationale de la Tunisie qui a conduit à son élimination dès le premier tour du tournoi, l’entraîneur Jalel Kadri a annoncé, mercredi 24 janvier 2024, qu’il quitte son poste de sélectionneur.« Ma décision est claire. J’ai un contrat qui fixe comme objectif les demi-finales et puisque cet objectif n’a pas été atteint le contrat prend fin. C’est ma décision et c’est ce que mon contrat stipule » a-t-il annoncé.
TANZANIE
Double peine pour Adel Amrouche, le désormais ex-sélectionneur avait écopé d’une suspension de8 matchs et d’une amende de 10000 dollars par le conseil de discipline de la CAF après ses propos contre la Fédération du royaume marocain de football (FRMF). Amrouche a été limogé en pleine CAN alors que son équipe venait de perdre 3-0 contre le Maroc, complétant ainsi la liste de 6 entraineurs virés depuis le début de la compétition.
VIDEO
CAN 2023, SABALY, LA COURSE CONTRE LA MONTRE
Blessé avant la Coupe d'Afrique des Nations, Youssouf Sabaly n'est pas loin de retrouver les terrains.
Ce jeudi après-midi, lors de la séance des Lions tenue au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, l'arrière droit de l'équipe du Sénégal a travaillé très dur avec le préparateur physique de la tanière. Un travail physique pendant plus d'une 1h pour tenter de revenir et faire partie du groupe avant le huitième de finale de la CAN 2023, face à la Côte d'Ivoire lundi prochain. Ci-dessous quelques séquences de la préparation de Sabaly.
CAN 2023, UNE ÉDITION DÉJÀ HISTORIQUE
Avec 2,47 buts par match, elle surpasse toutes les autres depuis 2008. Plus de 600 passes réussies par rencontre également, un record. Mais au-delà des chiffres, c'est son scénario renversant à chaque fois que les fans retiendront
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/01/2024
Selon les statistiques avancées par Opta, expert en données sportives, cette édition 2023 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) restera dans les annales comme l'une des plus spectaculaires. Malgré une journée finale peu prolifique, le tournoi a été marqué par une pléthore de buts, de nombreux coups de théâtre et des performances surprenantes.
Les chiffres sont éloquents. Avec déjà 89 buts inscrits, cette CAN égale presque le total des éditions 2021 (100 buts) et 2019 (102 buts) alors que les huitièmes de finale ne sont pas encore disputés. Avec un ratio de 2,47 buts par match, c'est le tournoi le plus prolifique depuis 15 ans, soit l'édition 2008. Seules 4 éditions sur 16 ont connu une moyenne supérieure.
Autre tendance notable selon Opta, la qualité technique affichée cette année est en hausse. Pour la première fois, une CAN a dépassé la barre des 600 passes réussies par rencontre. Le nombre moyen de séquences de 10 passes et plus a augmenté de 31% par rapport à 2021, à 15,2 actions par match. Cela dénote un style de jeu plus collectif.
Mais le principal enseignement de ce tournoi reste le rythme effréné des rebondissements. Le groupe B a parfaitement illustré cette folie avec un scénario digne d'un thriller hollywoodien: l'Égypte a cru se qualifier dans les ultimes secondes avant de se faire reprendre dans le temps additionnel tandis que le Ghana s'est écroulé en concédant deux buts dans le money time face au Mozambique.
Autre fait marquant selon Opta, pas moins de 13 buts ont été inscrits dans le temps additionnel durant la phase de poules, soit plus du double des éditions depuis 2010. Ce chiffre illustre le caractère imprévisible de chaque rencontre.
Sur le plan des performances, cette CAN a également consacré des équipes outsiders à l'image de la Guinée équatoriale, première de son groupe devant la Côte d'Ivoire et le Nigeria. La Mauritanie a créé l'exploit en battant pour la première fois l'Algérie tandis que la Namibie s'est qualifiée pour la première fois en huitièmes.
Avec des affiches alléchantes au programme des huitièmes, on espère que ce tournoi historique saura garder jusqu'au bout sa réputation de spectacle garantie et de suspense insoutenable. L'Afrique du football a une fois de plus montré qu'elle était le continent du possible.
CAN 2023, LE SENEGAL SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID A YAMOUSSOUKRO
Le premier tour de la 34ème édition de la CAN s’est achevé, mardi, pour l’équipe nationale du Sénégal avec un bilan de trois victoires en autant de sorties. Leaders du groupe C avec ce parcours sans faute, les Lions ont réussi à se qualifier...
Le premier tour de la 34ème édition de la CAN s’est achevé, mardi, pour l’équipe nationale du Sénégal avec un bilan de trois victoires en autant de sorties. Leaders du groupe C avec ce parcours sans faute, les Lions ont réussi à se qualifier avec la manière dans un groupe de la mort où ce n’était pas évident. Si les prestations lors de ce premier tour effleurent le presque parfait, tout n’a pas été rose par contre pour l’équipe d’Aliou Cissé qui aura dégagé une sérénité sans faille et une assurance digne d’un champion qui veut se succéder à lui-même.
L’équipe nationale du Sénégal a fait honneur à son statut de champion en titre. Tombeurs sans forcer de la Gambie (3-0) lors de leur entrée en lice, réalistes et appliqués contre le Cameroun (3-1) mettant fin à 34 ans sans victoire contre les Lions indomptables puis un dernier succès en patron contre une accrocheuse équipe de la Guinée (2-0), les hommes d’Aliou Cissé se sont globalement comportés comme de possibles triomphateurs au soir du 11 février prochain, afin de réussir un doublé historique. Avec une identité de jeu claire, un groupe soudé qui dégage une force collective presque jamais vue, le Sénégal a survolé sa poule et réussi à déjouer pour le moment la malédiction du champion en titre sous la férule d’un Aliou Cissé qui fait les choix justes depuis le début du tournoi. Une bonne impression que le pays de la Téranga doit à une arrière-garde presque imperméable, un milieu de terrain au niveau et une attaque prolifique comme jamais auparavant.
Un Mendy retrouvé, une défense
Si le Sénégal est parmi les meilleurs défenses de ce tournoi avec un seul but (à égalité avec le Nigeria et le Mali), il le doit en partie à un Édouard Mendy qui a su se montrer impérial sur sa ligne. Le Sénégal n’a certes concédé que très peu d’occasions mais le dernier rempart des Lions a su repousser les rares tirs cadrés (4 seulement en 3 matchs pour un seul but). Des prestations qui rassurent et montrent que l’Albatros a retrouvé ses standards habituels quelques mois plutôt avec 5 clean-sheets sur six derniers matchs toutes compétitions confondues, dont 2 à cette Can.
Un net regain d’Édou qui se reflète sur une défense sénégalaise qui a été dans son élément durant ces trois matchs. En dépit d’une certaine fébrilité dans le jeu aérien, l’arrière-garde a su annihiler les assauts des différents adversaires entre un Krépin Diatta qui fait plus que dépanner à droite avec une activité débordante à l’image de sa passe décisive contre le Syli, Kalidou Koulibaly en patron même s’il doit parfaire ses relances, Moussa Niakhaté toujours si solide même s’il n’a pas pris part qu’à un match, Abdoulaye Seck, buteur de la tête mardi, qui apporte de solides garanties dans le domaine aérien sur les deux côtés du terrain, ou encore un Ismail Jakobs sérieux, mais pas encore épanoui offensivement.
Les jeunes ont pris le pouvoir au milieu
Avec Nampalys Mendy et Idrissa Gana Guèye touchés et incertains pour les débuts du Sénégal, il y avait une certaine inquiétude par rapport à l’entre-jeu des Lions. Mais les jeunes (Pape Guèye, Lamine Camara et Pape Matar Sarr) ont pris le pouvoir et maintenu cette flamme. Le premier est l’un des meilleurs joueurs sénégalais de ce tournoi avec des prestations de haute facture comme relayeur lors du match contre la Gambie où il a marqué, puis dans un rôle hybride entre la défense et le milieu lors des deux derniers matchs.
Le meilleur jeune joueur africain en 2023 a confirmé toutes les attentes avec un doublé contre les Scorpions et des prestations plus que convaincantes comme titulaire.
Le joueur de Tottenham qui n’a pas encore marqué ni délivré de passe décisive est resté dans le sillage de son bon début de saison en club avec un gros travail dans le pressing et la construction du jeu. Les anciens (Idrissa Gana Guèye, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté) ont aussi apporté quand ils ont été mis à contribution par Aliou Cissé à l’image de Gana qui a délivré une passe décisive à Sadio Mané contre le Cameroun puis été au départ du but d’Iliman contre la Guinée. Un entrejeu au niveau qui fait fière allure et donne de gros gages de confiance à un sélectionneur national qui sera confronté à un problème de riches pour le deuxième tour avec 7 milieux tous prêts à jouer.
Un trio d’attaque impliqué dans 7 des 8 buts
Lors de la dernière Can, le Sénégal n’avait inscrit qu’un seul but (sur penalty à la dernière minute du premier match. Pour cette édition, le pays de la Téranga en a déjà inscrit 8 soit un de moins que le total de buts inscrits au Cameroun en 2022. Seule la Guinée équatoriale avec 9 buts a fait mieux, alors que les 8 buts ont été inscrits par sept buteurs différents. Tous les secteurs ont contribué à cette moisson qui dévoile le nouveau visage d’un Sénégal prolifique comme jamais. Sadio Mané (1 but et 2 passes décisives) continue d’attirer toute la lumière sur lui, même s’il n’a plus les jambes de 2022. Habib Diallo (1 but) joue bien son rôle de pivot avec une grosse débauche d’énergie pour le premier pressing alors qu’Ismaïla Sarr réussit aussi son tournoi avec un but et deux passes décisives. Ces trois titulaires sont impliqués dans 7 des 8 buts marqués par le champion en titre. Iliman Ndiaye apporte un plus en remplaçant avec un but et une passe décisive de même qu’un Nicolas Jackson muet mais précieux à chaque entrée en jeu.
Le Sénégal aura montré durant ce premier tour qu’il avait les moyens d’aller loin dans cette compétition, mais attention ! Comme l’a prouvé la phase de groupes, cette Can est celle des surprises, et il faudra consolider les acquis pour éviter tout accroc.