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24 novembre 2024
Sports
RED STAR – APRÈS LA MONTÉE, HABIB BÈYE DÉVOILE SES AMBITIONS
L’entraîneur du Red Star s’est exprimé après avoir acquis la montée en Ligue 2 ce vendredi 20 avril- Mes critères de choix sont liés à mon plan carrière, mon ambition, et la perspective de travailler dans un club qui me donne les moyens de le faire.
Après l’avoir raté de peu la saison dernière, le Red Star atteint enfin son objectif. Malgré la défaite 0-2 contre Dijon ce vendredi lors de la 30e journée de National 1, le club audonien a officiellement validé la montée en Ligue 2, suite au match nul de Martigues contre Cholet (2-2). Après la fin de la rencontre, l’entraîneur Habib Bèye s’est exprimé dans Le Parisien. Occasion pour le consultant de Canal+ d’évoquer son avenir. Il n’écarte pas l’idée de rester au Red Star et mener l’équipe en Ligue 2, mais Bèye veut de réelles garanties.
« Je suis en fin de contrat. J’ai été sollicité par deux clubs du Top 10 de Ligue 1 dont Lyon, mais je suis resté pour finir ma mission, confie l’ancien latéral international sénégalais. Ce n’est pas un secret. On va prendre le temps de s’asseoir et de manger avec mon président, avec qui j’ai une relation privilégiée, pour prendre les bonnes décisions. Si on repart ensemble, ça sera à 2000 % comme l’an dernier. On prendra la décision avant le match de Versailles (3 mai). Ma décision est avancée. Mais j’ai besoin d’éléments pour nourrir ma réflexion ».
J’ai peu de temps dans mon ambition
Depuis qu’il a pris les clés du Red Star, Habib Bèye ne cesse d’attirer les convoitises. Si deux de ses adjoints sont partis – Pierre Sage à l’Olympique Lyonnais et Sébastien Bichard à Clermont, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a voulu être fidèle à un projet. Pour autant, il ne cache pas ses ambitions en tant qu’entraîneur. « J’ai besoin de savoir où le club veut aller dans le futur, dit-il. Le Red Star, je ne veux plus jamais le revoir en National. Je ne le cache pas, j’ai des ambitions d’entraîner au plus haut niveau le plus vite possible. Mais je me suis donné le temps pour ça car j’aurais pu partir. Mais il fallait que je sois prêt ».
CASA SPORTS - GENERATION FOOT, AS PIKINE - STADE DE MBOUR, CHOCS DES 16ES
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF).
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF). Si Teungueth FC et le Jaraaf qui occupent actuellement la 1ère et la 3e place ont été épargnés, ce n’est pas le cas pour quatre autres clubs appartenant à l’élite. En plus du duel entre Casa Sport et Génération Foot, on assistera à un choc prometteur entre l’As Pikine (L1) et le Stade de Mbour (L1). Ces affiches sont prévues entre les 22, 23 et 24 avril prochains.
Le tirage des 16es de finale de la Coupe du Sénégal qui a eu lieu hier, vendredi 19 avril au siège de la Fédération sénégalais de football présente deux affiches alléchantes entre clubs de Ligue 1. Le premier choc opposera le Casa Sports à Génération foot. Ces deux formations qui occupent respectivement la 8ème et la 10ème places du classement de Ligue 1 profiteront de cette intervalle pour se repositionner et mieux aborder cette phase cruciale de fin du championnat où il faudra batailler pour s’accrocher pour se maintenir dans l’élite. Mais aussi tenter de sauver sa saison avec un trophée majeur.
L’autre duel tout aussi attendu mettra aux prises l’As Pikine au Stade de Mbour, deux pensionnaires de la Ligue 1. Si les Pikinois restent sur une bonne lancée avec une quatrième place à six journées de la fin, ce n’est pas le cas pour les Mbourois finalistes malheureux lors de la dernière saison première équipe relégable du championnat. Le tirage au sort a ainsi épargné aussi bien Teungueth FC, actuel leader de la Ligue 1 et le Jaraaf (3e) qui sont tombés sur des adversaires largement à leurs portées. Les Rufisquois vont affronter l’As Bambèye, évoluant en National 1. De leur côté, les «Vert et Blanc» vont croiser l’équipe de Haayo Agnam de la National 2.
Outre les rencontres, entre les équipes de la Ligue 1 le tirage offre des duels entre les équipes de la Ligue 2. Au menu, les rencontres HLM contre Ajel de Rufisque, Wallydan-Duc, l’As Douanes-Thies FC. Après avoir éjecté Guediawaye FC, actuellement à la 2e place de Ligue 1, les Mbourois de Keur Madior (Ligue 1) seront aux prises avec Avenir Dakar (National 1). Dakar Sacré Cœur (L 1) va se mesurer au modeste club de Sandiara FC (D5). Quant à Jamono Fatick (L1), il est tombé sur Africa Promo (National 1).
IDRISSA GANA GUEYE, UNE RETRAITE DOUILLETTE EN ARABIE SAOUDITE ?
Idrissa Gana Guèye pourrait changer d’air, cet été. Le milieu de terrain serait dans le viseur des clubs de la Saudi Pro League, selon les médias anglais. Les Saoudiens seraient revenus à la charge après le feuilleton inachevé d’Al-Ahli la saison dernière
Après une occasion manquée l’été dernier, l’Arabie saoudite serait de retour dans le dossier Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain sénégalais âgé de 34 ans devrait pouvoir rejoindre la bande à Sadio Mané et se faire une retraite confortable en Saudi Pro League.
Idrissa Gana Guèye pourrait changer d’air, cet été. Le milieu de terrain serait dans le viseur des clubs de la Saudi Pro League, selon les médias anglais. Les Saoudiens seraient revenus à la charge après le feuilleton inachevé d’Al-Ahli, la saison dernière.
‘’Le milieu de terrain d’Everton, Idrissa Gana Guèye, est recherché par les clubs de la Pro League saoudienne avant le mercato d’été. Guèye, 34 ans, est en fin de contrat à Goodison Park à la fin de la campagne 2023-2024’’, a indiqué Football Insider.
Même s’il existe une clause dans le contrat pour prolonger d’une année supplémentaire le Sénégalais, Football Insider est convaincu que les Toffees ne sont pas dans les dispositions de lever cette option. Le club de la Merseyside connaissant des difficultés financières en ce moment souhaiterait alléger sa masse salariale. Ainsi, il espère économiser ‘’les 80 000 £ (environ 61 millions de francs CFA) du salaire hebdomadaire de la star du milieu de terrain’’. ‘’Les Toffees restent dans le désarroi financier après leur déduction totale de huit points, enregistrant 89,1 millions de livres sterling de pertes sur leurs derniers comptes et l'incertitude persistante autour de leur rachat imminent par la société d'investissement américaine 777 Partners’’, a renseigné la même source.
Dans son plan de dégraissage, Everton se résoudrait à se départir de certaines stars. Parmi elles, Amadou Onana. À en croire Football Insider, Les Toffees ‘’exigeraient cet été jusqu’à 60 millions de livres sterling’’ pour libérer le milieu de terrain Sénégalo-Belge.
‘’Une proposition attrayante pour Guèye’’
De retour à Everton la saison dernière (2022-2023), après un séjour de trois années dans la capitale française, au Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye a dû mal à enchainer les matchs. A cause d’une blessure à l'aine, le milieu de terrain sénégalais n’a joué que 19 matchs cette saison (23 apparitions toutes compétitions confondues), en 33 journées de Premier League. Du fait de ses pépins physiques, il n’a plus rejoué depuis deux semaines, manquant ainsi deux rencontres en championnat.
À 34 ans, bientôt 35 en septembre, le Sénégalais est au crépuscule de sa carrière. En plus, Everton n’est pas encore sûr de rester en Premier League cette saison. Les Toffees n’ont que deux points d’avance sur le premier relégable.
Compte tenu de tous ses facteurs, Football Insider, qui cite une source bien placée, croit savoir qu’‘’un changement au Moyen-Orient est une proposition attrayante pour Guèye’’, qui devrait pouvoir se payer une retraite confortable dans la très opulente Saudi Pro League.
L’ancien pensionnaire de Diambars pourrait donc grossir la colonie des joueurs sénégalais en Arabie saoudite. Très actifs dans le mercato estival précédent, les clubs saoudiens avaient réussi à attirer dans leurs filets plusieurs Lions. Promu en Saudi Pro League, Al-Ahli a reçu la signature d’Édouard Mendy, en provenance de Chelsea. Le portier des Blues avait rejoint le club de Djeddah en paraphant un contrat de trois ans pour la somme de 19 millions d'euros. Il émarge pour un joli salaire de 11 millions d’euros.
Dans la foulée, son coéquipier à Chelsea, Kalidou Koulibaly, a emprunté la même trajectoire, en déposant toutefois ses valises dans la capitale saoudienne sous le maillot d’Al-Hilal de Riyad. Le capitaine des Lions a un salaire de 25 millions d’euros par an. Puis, c’est au tour de Sadio Mané, auteur d’une saison difficile, de quitter le Bayern en direction d’Al-Nassr. Dans cet autre club de Riyad, où il va toucher un salaire annuel de 40 millions d’euros, il va faire équipe avec la star portugaise Cristiano Ronaldo. C’est Mamadou Loum Ndiaye et Habib Diallo qui ont fermé la longue file des Sénégalais en rejoignant respectivement Al-Raed et Al-Shabab.
Si l’intérêt des Saoudiens pour lui se confirme, Idrissa Gana Guèye ne devrait pas réfléchir trop longtemps avant de se décider.
LA POLITISATION DE LA LUTTE NE PROFITE QU’AUX PROMOTEURS ET MANAGERS
Après avoir démissionné il y a quelques années du Cng, Biram Bigué Mbaye se félicite de la nomination de Mme Khady Diène Gaye — qu’il considère comme la femme qu’il faut à la place qu’il faut — à la tête du ministère des Sports.
Ancien membre du Comité national de gestion (Cng) de la lutte où il était chargé de la commission de règlement et discipline, Biram Bigué Mbaye est diplômé en management du sport, marketing et sponsoring. Il est également diplômé en lutte internationale. Après avoir démissionné il y a quelques années du Cng, Biram Bigué Mbaye se félicite de la nomination de Mme Khady Diène Gaye — qu’il considère comme la femme qu’il faut à la place qu’il faut — à la tête du ministère des Sports. Et se dit prêt à la soutenir pour réformer la lutte, une discipline qui, à l’en croire, ne profite qu’aux promoteurs et managers.
Le Témoin : Comment voyez-vous la politisation de la lutte à travers les « drapeaux » dédiés aux hommes politiques ?
Biram Bigué Ndiaye : La politisation de la l’arène sénégalaise est un constat très amer. Surtout durant ces cinq (05) dernières années où le Comité national de gestion de la lutte (Cng) a politisé la lutte avec la complicité des différents ministres des Sports de l’ancien régime du président Macky Sall. Une politisation qui a fini par agacer de nombreux téléspectateurs du Sénégal et de la Diaspora. Malheureusement, seuls les promoteurs et managers en profitaient.
D’ailleurs je suis en phase avec le nouveau ministre de l’Energie et du Pétrole, Biram Souleye Diop, qui a déclaré le jour de la korité qu’aucun membre du gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko ne va parrainer des combats de lutte. Oui, il a parfaitement raison puisque les promoteurs et managers n’ont jamais fait la part des choses entre sponsoring, marketing et mécénat dans le sport. Donc il est temps de sonner la rupture pour mettre un terme aux agissements politiques des promoteurs qui ont déstabilisé la lutte par ignorance des textes du management du sport.
Pensez-vous que la création d’une Fédération sénégalaise de lutte peut être la solution ?
Une très bonne question ! Oui, la création d’une Fédération sénégalaise de lutte à la place du Cng pourrait être une solution. Car une éventuelle fédération sénégalaise de lutte comme toute fédération affiliée aux instances mondiales ou internationales de lutte interdirait tout drapeau, signe, parrainage manifeste d’une appartenance politique. C’est dans ce sens que le ministre Biram Soulèye Diop entend rompre avec certaines vieilles mauvaises pratiques bien ancrées dans l’arène sénégalaise. Et pour mieux l’appuyer dans son rejet contre les drapeaux et parrainages politiques, Madame la ministre des Sports Khady Diène Gaye doit dissoudre le Cng pour un retour de la Fédération sénégalaise de lutte. D’ailleurs, permettez-moi de déplorer que le Sénégal est un des rares pays au monde à ne pas disposer de Fédération sénégalaise de lutte. Ce alors que la lutte est l’un des sports les plus anciens et les plus populaires au Sénégal. Elle est à la fois moderne et traditionnelle donc mérite une reforme de sa gouvernance et sa gestion. Vous savez, le « Lamb » est comme la musique car il est marqué par tam-tams et chants qui l’accompagnent. Sans oublier la chorégraphie par les danses, la poésie par les « backs » qui touchent la sensibilité des amateurs. « Lamb », c’est-à-dire la lutte, allie sport et culture. Malheureusement, la politique est venue dans l’arène sénégalaise casser le binôme sport/culture.
Donc, selon vous, une réforme est impérative pour sauver l’arène ?
Non seulement elle est impérative mais encore elle est une obligation car correspondant à une demande générale des lutteurs et des amateurs. Et cette réforme tant souhaitée doit s’articuler sur onze (11) points : la mise en place d’une fédération nationale comme tous les pays affiliés à United world Wrestling qui a remplacé la Fila, la révision du statut du lutteur, du promoteur, de l’entraineur et du manager y compris l’obtention de sa carte professionnelle, la formalisation des écuries en association, la décentralisation des programmes de lutte et leur adaptation aux réalités locales etc... De même qu’au niveau de la lutte olympique au Sénégal où la formation n’est pas conforme à la graduation appelée « les maitrises ». Je propose également aux nouvelles autorités un taux de répartition qui peut se constituer comme suit : manager 3 % du cachet déclaré à la Fédération, 7% restants du cachet à partager entre les entraineurs qui ne perçoivent aucun sou, 2,5% du cachet doivent être distribué aux lutteurs n’ayant pas de combat mais qui participent aux entrainements, 0,75% devant retourner aux entraineurs principaux, 1,75% sera versé dans les caisses de l’écurie ou de l’école de lutte etc. Je propose aussi que la future Fédération de lutte ne soit pas être gérée par des gens des « navétanes » comme l’actuel Cng. En tout cas, le chantier sera trop vaste pour Mme la ministre puisque la lutte sénégalaise souffre d’une absence de politique sportive.
CHAQUE ANNEE, DES MILLIARDS DE DENIERS PUBLICS SE VOLATISENT DANS L’ARENE
Aujourd’hui, nous revenons sur les relations entre les responsables politiques et les acteurs de la lutte pour poser la question : Rupture ou continuité ?
Dans son édition du vendredi 05 avril dernier, « Le Témoin » se félicitait de la déroute des lutteurs et promoteurs avec la chute du régime de Macky Sall. Et surtout quand on sait que la plupart d’entre eux ne s’activaient qu’au rythme des tam-tams financiers des responsables politiques de l’Apr/Bby. D’où l’instrumentalisation de la lutte, rimant avec la tympanisation des citoyens, à des fins politiques. Aujourd’hui, nous revenons sur les relations entre les responsables politiques et les acteurs de la lutte pour poser la question : Rupture ou continuité ?
Pour mieux camper le « face-to-face » de la déroute électorale des lutteurs et responsables politiques d’une part ; lutteurs et « businessman » de la frappe (door marteau !) d’autre part, il nous « déplait » de rappeler que, durant les douze de règne de l’Alliance pour le Progrès (Apr) de Macky Sall, tous ces acteurs de la lutte s’étaient ligués contre les leaders de l’opposition. Et particulièrement les responsables politiques aux colorations « Pastef ». D’où l’instrumentalisation de la lutte sénégalaise — et la tympanisation des citoyens ! — à des fins politiques. Pour matérialiser cette politisation politicienne de l’arène, managers, lutteurs et promoteurs avaient fini par loger dans leur agenda financier annuel d’innombrables combats ou « drapeaux » dédiés aux « Aperistes » : « Drapeau Boun Abdallah Dionne», «Drapeau Cheikh Kanté », «Drapeau Youssou Ndour », «Drapeau Marieme Faye Sall », «Drapeau Matar Ba », « Drapeau Amadou Ba », «Drapeau ElHaj Mansour Mbaye », «Drapeau Lat Diop » etc. Au delà de ces drapeaux aux parrainages « Apéristes », les promoteurs-politiciens, en complicité avec le ministre des Sports Lat Diop, remplacé juste avant l’élection présidentielle par Mame Mbaye Niang, ont eu à ficeler plusieurs combats en pleine pré-campagne et campagne électorale. Ce pour divertir le bon peuple et détourner son attention des multiples scandales du pays. Voire d’un éventuel holdup électoral. Les combats montés étaient les suivants : Siteu /Narou Sogas, Modou Lo /Boy Niang, Landy Fall /Tidiane, Gora Gaye/Khérou Ngor, Gris Bordeaux /Ama Baldé et autres affiches passionnantes.
En organisant ces chocs de gladiateurs, promoteurs «door marteau » et leaders de la mouvance présidentielle pensaient que la lutte pouvait détourner les jeunes de l’opposition incarnée par Ousmane Sonko. Ils s’étaient trompés de calcul électoral ! Comme l’avait si bien révélé « Le Témoin », la coalition Apr-Bby a perdu au soir du scrutin du 25 mars dernier dans tous les grands centres de vote et quartiers populaires où habitent des lutteurs et promoteurs pro-Macky à savoir Boy Niang 2, Moustapha Guèye « Fass », Balla Gaye 2, Modou Lo, Pape Abdou Fall, Baye Niang 2, Gaston Mbengue, Luc Nicolaï, Mansour Ba, Gris Bordeaux, Kandji Production etc. Ils ont tous subi les quatre appuis infligés par le duo « Diomaye-Sonko » dépourvu de drapeaux, de sponsors, de gris-gris et de marabouts.
Le reveil de l’arène !
Dommage que les politiciens n’apprennent pas des erreurs des autres. Surtout face à l’éveil de la conscience citoyenne des jeunes devenus de plus en plus matures sur le plan politique. Toujours est-il que depuis le président Abdou Diouf jusqu’à ses successeurs Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, les promoteurs et managers de lutte sont prompts à s’allier avec les régimes en place. Pourtant, ils ne sont pas des militants politiquement engagés mais des hommes d’affaires intéressés par l’argent. Et rien que par l’argent ! Selon un ancien célèbre chroniqueur de lutte à la retraite, seul le regretté Serigne Modou Niang de « Mouniang Productions » a été fidèle à Abdoulaye Wade jusqu’à son rappel à Dieu. « D’ailleurs, On le surnommait le ‘Promoteur de l’alternance’. Et Serigne Modou Niang l’est resté après le départ du pouvoir de Me Wade en continuant à revendiquer son appartenance au Pds jusqu’à son décès survenu le 28 janvier 2023 » se souvient notre interlocuteur.
En tout cas, de nombreux promoteurs ont tourné casaque après la chute de Me Wade. Les drapeaux qui portaient les noms des responsables politiques « Sopistes » (ministres, Dg, députés, maires) ont changé radicalement de parrains. Du jour au lendemain, les parrains étaient des responsables de l’Apr ou de Benno qu’ils soient ministres, Dg, députés et maires. Oubliés, les responsables du Pds ! Ignorés, les leaders de l’opposition surtout ceux de Pastef ! A quelques mois de la dernière présidentielle, croyant sans doute qu’ils pourraient détourner les jeunes du parti Pastef qui les fascinait tant, le désormais ancien président de la République Macky Sall le jour avait battu le rappel des lutteurs et promoteurs au Palais de la République. Confidences d’un ancien Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (Dage) d’un grand ministère. « Il est déplorable que le président Macky Sall avait mis en place un fonds de promotion de la lutte doté de plus de 500 millions cfa pour accompagner les promoteurs. Un geste qui avait encouragé certains ministres, directeurs de société et maires à puiser dans les deniers publics qu’ils distribuaient aux lutteurs et promoteurs. Un jour, j’ai remis une enveloppe de 25 millions cfa à un promoteur de lutte dont le drapeau portait le nom de mon ministre « apériste ». Et chacun des deux lutteurs à l’affiche avait reçu un montant de 5 millions cfa en guise de soutien. Sans oublier un montant de 2 millions en guise de tickets d’entrée au stade et de transports destinés aux supporteurs. Et tous ces fonds étaient puisés dans les caisses de l’Etat. Car aucun ministre, maire ou directeur de société ne va dépenser ses fonds propres dans l’arène, jamais ! » se désole notre interlocuteur qui nous révèle que chaque année, des dizaines de milliards de deniers publics se volatisent dans l’aréne.
Les confidences d’un ex-Dage…
Il est vrai que la lutte étant le sport le plus populaire après le football donne l’occasion aux responsables politiques de montrer leur capacité de mobilisation en venant au stade avec une cohorte de militants, en plus des cars remplis de supporters nourris, transportés et habillés par…l’Etat. « Ces millions de francs dépensés peuvent pourtant servir à aider les populations démunies qui sont un électorat considérable. Comment peut-on donner autant d’argent public à un seul promoteur privé qui fait le montage d’un combat à plus de 100 millions cfa alors qu’il avait déjà le soutien des sponsors ? » s’étrangle un ancien conseiller technique du ministre des Sports interrogé par « Le Témoin ». Avant de déplorer : « C’est la même chose pour les lutteurs qui, après le combat, ne remercient jamais l’entraîneur ou le manager qui a négocié le contrat, mais le responsable politique qui a affrété les cars, payé les billets et le repas pour les supporters. Si ce n’est pas de l’ingratitude, c’est tout comme ! » pense-t-il.
La razzia électorale de Pastef dans les « fiefs » de toute cette faune a montré l’inconscience des responsables « Apr » qui avaient du mal à comprendre que les lutteurs et promoteurs n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts. Il est à souhaiter que les nouveaux dirigeants du pays rompent avec ces vieilles méthodes. Même si le sport occupe une bonne place dans leur programme, ne doivent pas accepter de parrainer des combats de lutte ou des soirées mondaines auxquelles nous étions habitués et lors desquelles, on assistait à des ballets de driankés, d’épouses de ministres parées de bijoux dont les montants distribués pouvaient construire des postes de santé ou des bornes-fontaines. Sans oublier les hommes politiques qui rivalisaient de générosité et de richesses en faisant du « battré » qui agaçait l’opinion publique.
En tout cas, les hommes et femmes du nouveau régime sont élus pour faire la rupture et combattre le gaspillage. Ils doivent en être conscients car si ces pratiques de parrainages et de gaspillages étaient payantes, les pouvoirs qui les ont devancés ne seraient jamais battus et trôneraient encore à la tête de ce pays !
LEVER LES ECUEILS JURIDIQUES ET ECONOMIQUES AU DEVELOPPEMENT DU SPORT
Dans le projet décliné par Khady Diène Faye, nouvellement portée à la tête du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, l’adoption du code du sport constitue sans doute un des points majeurs parmi les dix-sept mesures énumérées
Annoncée depuis des années, l’adoption du nouveau code du sport sera l’une des attentes majeures dans la batterie de mesures annoncées par la nouvelle ministre en charge du sport, Khady Diène Gaye. Elle devrait répondre aux préoccupations des acteurs suivant les mutations intervenues dans le domaine du sport. Dans sa déclinaison, ledit code devrait donner au secteur les outils lui permettant d’améliorer le cadre juridique du spot sénégalais et lui assurer les moyens de financer son développement.
Dans le projet décliné par Khady Diène Faye, nouvellement portée à la tête du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, l’adoption du code du sport constitue sans doute un des points majeurs parmi les dix-sept mesures énumérées lors de son installation.
Après la refonte de la loi portant charte du sport qui date de 1984, l’élaboration de nouveaux textes, permettra d’aller vers une meilleure prise en charge des exigences modernes du sport mais aussi l’intégration des nouvelles préoccupations et mutations dans le domaine du sport. Ce, en levant les écueils juridiques et économiques. Comme il a été porté par la quasi-totalité des candidats de la dernière présidentielle, les acteurs du sport accueillent favorablement l’application de ce nouveau code qui devrait donner une nouvelle orientation au sport. si l’on sait que les sportifs s’accordent depuis longtemps que le financement du sport reste une urgence incompressible pouvant assurer la survie du secteur et le mettre sur la rampe de l’émergence.
LE FONDS DE DEVELOPPEMENT DU SPORT, L’INDISPENSABLE OUTIL
Car, en plus de cette vielle doléance visant à porter le budget alloué au sport à plus de 1%, le mouvement sportif attend des nouvelles autorités l’application de ce code qui n’est pourtant pas une nouveauté. Fortement annoncé il y a moins de cinq mois, par le dernier ministre Lat Diop son application n’est toujours pas effectif.
Pour rappel, le débat s’était posé entre le ministère des Sports et le Cnoss sur l’utilité de la mise en place d’un fonds ou d’une fondation pour financer le sport sénégalais. La tutelle était pour un Fonds de développement là où le mouvement olympique jugeait plus intéressant la création d’une fondation, afin d’avoir l’avantage «des dons défiscalisés». Mais, le ministre du sport d’alors Matar Ba avait annoncé l’option de ce Fonds de développement du sport. Un fonds, qui devrait être logé dans un compte, devant permettre au patron du sport sénégalais et son équipe de mieux gérer les compétitions internationales.
Outre l’équipe nationale de foot, ce fonds qui sera mis en place permettra de faciliter la prise en charge les besoins liés aux compétitions internationales. Dans son offre programmatique et les grandes réformes dans le domaine sportif, la coalition Diomaye Président avait fait de la mise en place d’un Fonds national de développement du sport (Fnds) en premier ligne Il est aujourd’hui l’une des mesures centrales de la gouvernance sportive du nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
«Un fonds national de développement du sport sera créé. Ce fonds sera alimenté par les taxes de droits de télévision, les loteries, les parrainages, les casinos, etc. afin de compléter les limites budgétaires de l'État et de soutenir le développement du sport », promettait le futur chef de l’Etat.
Remis au goût du jour, par la nouvelle patronne du sport, Khady Diéne Gaye, cette disposition majeure de son programme devrait répondre aux attentes de différentes fédérations sportives dont le manque de financement entrave leur épanouissement et les performances nationales et internationales.
Pour une entité comme la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), la promotion d’un nouveau mode de financement vient en tout cas à son heure et répond aux objectifs de financement de son championnat local par les grandes entreprises nationales et internationales ou encore la commercialisation des droits TV.
VERS UNE AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SELECTIONNEURS NATIONAUX
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de bons résultat
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
”Il y a des sélectionneurs qui ont un vécu international. Ils ont gagné des trophées continentaux et ils sont allés en coupe du monde. Il y a des nouveaux sélectionneurs qui sont arrivés (…)’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier de partage d’expérience organisé par la Direction technique nationale. Cette rencontre, selon lui, ‘’permet de faire un partage des acquis et d’expérience et surtout, de prendre du temps, de gagner des raccourcis pour que ceux qui arrivent puissent travailler” sur la base de l’organisation déjà mise en place. ”La performance de haut niveau, c’est la coordination de beaucoup de travail. Nous avons montré l’exemple à l’Afrique toute entière (…) en recrutant des entraîneurs locaux (…) nous avons l’expertise technique nécessaire”, a dit Me Augustin Senghor qui a présidé cette réunion d’échange avec les différents staffs techniques nationaux. ”Tout le monde a suivi le cursus du football sénégalais ces dix (10) derrières années. (…) Un pays, qui en l’espace d’une année, a remporté cinq (5) à six (6) trophées continentaux, c’était du jamais vu’’, a souligné le président de la FSF. Il a annoncé le démarrage prochain, du championnat de Futsal.
Equipes nationales : l’osmose entre les staffs en ligne de mire
La Direction technique nationale (DTN) a réuni ce lundi, à Dakar, les membres des staffs techniques des différentes sélections nationales de football, “pour créer une osmose’’ entre ces différents staffs et ‘’essayer d’améliorer les acquis’’. L’objectif recherché est notamment de ‘’voir qu’est-ce qu’on peut améliorer pour mieux faire’’ dans l’encadrement des équipes nationales’’, a précisé le directeur technique national, Mayacine Mar.
Concrètement, il s’agit pour la DTN d’écouter les staffs des sélections nationales et ‘’essayer de voir ce que nous avons pu faire’’ depuis leur arrivée à la tête de ces sélections. En définitive, l’objectif consiste à ‘’permettre à l’ensemble des staffs de créer une osmose entre eux et essayer d’améliorer ce que nous avons pu faire depuis longtemps”, a expliqué Mayacine Mar. La dernière réunion de ce genre remonte à deux ans. Celle de ce lundi a permis, pendant une journée, d’aborder des thèmes, comme la philosophie de jeu et le profil des joueurs. Et c’est le coach de l’équipe A, Aliou Cissé, qui s’en est chargé, tandis qu’Alioune Badara Sène a abordé la question de l’utilisation des équipements sportifs. Quant à Adama Mbaye, il a évoqué celle des infrastructures sportives et de manière spéciale les centres de développement technique de Toubab Dialao et Guéréo dont il a la charge. Le directeur technique national, Mayacine Mar, souligne qu’il s’est agi de ‘’se retrouver, travailler mutuellement et créer une osmose entre les acteurs’’. Selon lui, avec le réaménagement des staffs, beaucoup de leurs membres, comme Ansou Diadhiou (adjoint des U20) viennent fraîchement de les intégrer. Il a indiqué que la tenue de cette réunion est guidée par la volonté de continuer à gagner en Afrique et dans le monde comme cela a été le cas avec les cinq trophées continentaux remportés en une année, dont la CAN sénior au Cameroun. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a saisi l’occasion pour afficher sa fierté à l’endroit de la DTN qui, selon lui, a toujours cru en l’expertise locale. Augustin Senghor a relevé, par exemple, le patriotisme dont a fait preuve le coach des Lions, Aliou Cissé, en 2012 en laissant tout en France pour venir travailler au Sénégal. D’abord chez les Olympiques en tant qu’adjoint de feu Karim Séga Diouf puis chez les A.
DIAMBARS ET LE SPECTRE GRANDISSANT D’UNE RELEGATION
Battu ce samedi pour la 10ème fois de la saison, Diambars traverse une saison très compliquée et est plus que jamais au bord du gouffre.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 16/04/2024
Battu ce samedi pour la 10ème fois de la saison, Diambars traverse une saison très compliquée et est plus que jamais au bord du gouffre. La crainte d’une relégation à l’échelon inférieur, comme en 2018, plane dans les têtes des Académiciens à six journées de la fin avec cette inconstance chronique et un calendrier tout sauf facile.
Ce samedi 13 avril, Diambars (14ème, 14 pts) a perdu à domicile le match de la peur devant le Stade de Mbour (13ème, 18 pts) qui est juste devant lui au classement avec quatre points de plus. Une mauvaise opération qui confirme les déboires des Académiciens qui ont presque toujours végété cette saison dans la seconde partie de tableau. Un exercice 2023-2024 compliqué du champion du Sénégal 2013 qui peut s’expliquer par un ensemble de facteurs dont la délocalisation de ses rencontres au stade Lat-Dior, loin de son antre de Fodé Wade de Saly, le gros changement dans l’effectif avec le départ de plusieurs joueurs ou encore l’absence du président, Saer Seck, jadis au cœur de la gestion de l’Académie.
Sur le plan comptable, Diambars ne compte que 2 victoires contre 8 nuls et 10 défaites après 20 journées. L’actuelle lanterne rouge de la Ligue 1 est la pire formation à l’extérieur (4 points sur 30 points possibles) et 2ème plus mauvaise équipe à domicile (10 points pris sur 30 possibles). Si elle est tout sauf ridicule offensivement 17 buts marqués), c’est sa défense qui constitue son talon d’Achille avec 29 buts encaissés. Ce qui en fait la pire défense du championnat avec le pire goal-avérage (-12).
« Nous n’avons pas le droit de lâcher»
Des chiffres affligeants qui expliquent quelque peu le downfall de Diambars cette saison. Mais en dépit de cette spirale négative, Bruno Rohart montre toujours un brin d’optimisme à six journées de la fin. «Nous avons une équipe jeune qui commet de grosses erreurs individuelles, mais tant que ce n’est pas fini, nous devons nous battre. Il reste 6 matchs, soit 18 points à prendre, et il faudra prendre le maximum, travailler et espérer. Nous savons que ce sera extrêmement difficile, mais rien n’est fini pour nous», a confié le technicien français après le revers de son équipe dans le derby de Mbour. Mais l’ancien entraineur de Dsc ne veut pas pour autant baisser et croit plus que jamais à un sursaut d’orgueil de ses poulains. «C’est un point négatif, mais cela nous motivera encore plus. Nous savons que cela sera très dur, mais quelque part, c’est aussi de notre faute. Nous devons nous réfugier dans le travail, ne pas lâcher, car nous sommes Diambars, nous n’avons pas le droit de lâcher, même si nous sommes une équipe jeune. Nous devons aller chercher les points nécessaires et jouer jusqu’au bout. Nous croyons toujours au maintien, cela sera difficile, mais nous serons là», ajoute-t-il.
13 matchs de rang sans succès
Mais le calendrier s’annonce dantesque pour son équipe. Les prochaines sorties seront toutes des finales pour le maintien avec des déplacements compliqués à Jamono Fatick (21ème journée), la Linguère de Saint-Louis (23ème journée) et Dakar Sacré-Cœur (25ème journée) et les réceptions tout aussi difficiles de l’Us Ouakam (22ème journée), Guédiawaye Fc (24ème journée) et Génération (26ème journée).
A six journées de la fin, il faudra donc batailler ferme pour se maintenir dans l’élite pour les Académiciens de Saly qui se dirigent journée après journée vers la relégation. Le discours de Bruno Rohart se veut certes optimiste en dépit de ce calendrier compliqué et de cette spirale négative de 13 matchs sans victoire. Le dernier en date remonte au 16 décembre dernier devant Jamono Fatick (1-0). Une équipe que les Académiciens croiseront ce week-end avec l’objectif de renouer avec le succès pour endiguer cette mauvaise passe et se donner les moyens de croire au maintien.
VERS UNE AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SÉLECTIONNEURS NATIONAUX
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
Dakar, 15 avr (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a déclaré vouloir améliorer les conditions de travail des sélectionneurs nationaux, soulignant que c’est grâce à l’expertise locale que le Sénégal a pu engranger de meilleurs résultats.
”Il y a des sélectionneurs qui ont un vécu international. Ils ont gagné des trophées continentaux et ils sont allés en coupe du monde. Il y a des nouveaux sélectionneurs qui sont arrivés (…)’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier de partage d’expérience organisé par la Direction technique nationale.
Cette rencontre, selon lui, ‘’permet de faire un partage des acquis et d’expérience et surtout, de prendre du temps, de gagner des raccourcis pour que ceux qui arrivent puissent travailler” sur la base de l’organisation déjà mise en place.
”La performance de haut niveau, c’est la coordination de beaucoup de travail. Nous avons montré l’exemple à l’Afrique toute entière (…) en recrutant des entraîneurs locaux (…) nous avons l’expertise technique nécessaire”, a dit Me Augustin Senghor qui a présidé cette réunion d’échange avec les différents staffs techniques nationaux.
”Tout le monde a suivi le cursus du football sénégalais ces dix (10) derrières années. (…) Un pays, qui en l’espace d’une année, a remporté cinq (5) à six (6) trophées continentaux, c’était du jamais vu’’, a souligné le président de la FSF.
Il a annoncé le démarrage prochain, du championnat de Futsal.
KHADY DIENE GAYE «OUBLIE» LES JOJ 2026 !
Dans sa déclaration lors de sa passation de services, vendredi, comme nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye a annoncé 17 mesures. Mais aucun mot sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», que l’Afrique va accueillir pour la première foi
Dans sa déclaration lors de sa passation de services, vendredi, comme nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye a annoncé 17 mesures. Mais aucun mot sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», que l’Afrique va accueillir pour la première fois.
9e ministre des Sports depuis l’indépendance, Mme Khady Diène Gaye a été officiellement installée vendredi, à l’issue de la passation de services avec son prédécesseur Mame Mbaye Niang.
Dans sa déclaration, la première femme à diriger le sport sénégalais a ratissé large, en annonçant 17 mesures qu’elle compte prendre, en droite ligne du projet de la Coalition «Diomaye Président».
Parmi ces mesures déclinées et qui sont très ambitieuses, on peut citer, entre autres, «la redynamisation du sport scolaire et universitaire pour mieux assurer la démocratisation de l’accès au sport». Dans ce cas, il faudra nécessairement, selon Mme Gaye, «reprendre l’organisation des Festivals nationaux du sport scolaire, relancer l’organisation des championnats nationaux universitaires, veiller à la régularité de la tenue des championnats du sport scolaire et favoriser la pluridisciplinarité dans les compétitions». Il y a aussi «l’accompagnement des collectivités territoriales dans l’aménagement d’installations sportives de proximité».
Longtemps réclamé par les anciens sportifs, «un processus de mise en place d’une mutuelle pour les sportifs pendant et après leur carrière» fait aussi partie des 17 mesures. Et cela passe par «l’élaboration d’un plan de reconversion des sportifs de haut niveau avec l’adoption du statut du sportif de haut niveau».
Mais le fait marquant de cette première sortie officielle de l’ex-Inspectrice régionale de la Jeu¬nesse et des sports de la région de Dakar, est la non-évocation, dans sa prise de parole, des Jeux Olympiques de la Jeu¬nesse (Joj) que Dakar va ac¬cueillir en 2026. Et qui est une pre¬mière pour le continent africain.
Un «oubli» d’autant plus étonnant que la nouvelle patronne du sport sénégalais sera «triplement» impliquée, car son ministère devant désormais gérer le sport, la jeunesse et la culture. Trois volets essentiels qui seront au cœur des Jeux de Dakar 2026. Surtout quand on sait que le compte à rebours a démarré depuis, marqué par les activités et initiatives du Comité d’organisation (Cojoj) qui se poursuivent.
Sûrement que la ministre aura l’occasion de se «réajuster» par rapport à cet évènement olympique et mondial, prévu dans deux ans et qui sera précédé, dans trois mois, des Jeux de «Paris 2024» où le Sénégal compte faire bonne figure.
Le Code du sport, le Fonds de financement… des dossiers qui dormaient dans les tiroirs
En attendant, il est bon de revenir sur quelques-unes des 17 mesures annoncées et où on note des «dossiers réchauffés» et qui dormaient dans les ti¬roirs.
Il y a celui de «l’adoption du Code du sport pour doter le secteur d’un cadre juridique qui intègre les nouvelles préoccupations et mutations intervenues dans le domaine du sport». Une réforme, selon la ministre, «qui va consacrer la refonte de la loi portant Charte du sport. L’élaboration de nouveaux textes pour une meilleure prise en charge des exigences modernes du secteur».
Vieille doléance du monde sportif, la mise en place d’un Fonds national de développement du sport (Fnds) a encore été évoquée au chapitre du financement du sport. Et dans la même foulée, il y a l’autre vieux dossier de «l’accompagnement de nos clubs sur le chemin de la professionnalisation», avec la participation de l’Etat qui se fait toujours attendre.
Une transition vite trouvée pour parler de «l’incitation des entreprises du secteur parapublic et du privé à orienter leur Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) vers le sport».
L’Office de gestion des infrastructures relooké ?
Sur la gestion des infrastructures sportives, Mme Gaye parle de «la mise en place d’un cadre de gestion formelle et optimisée des infrastructures sportives de grande envergure».
Evidemment, à travers ces mots, on pense directement à l’Office national de gestion des infrastructures sportives. Une structure mise en place par l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, et qui a même nommé un nouveau Directeur général récemment.
Chahuté par l’ancien Directeur de la haute compétition (Dhc), Boun Daouda Diop, qui a émis des réserves par rapport à cette structure qu’il ne trouve pas opportune, cet Office de gestion va-t-il être un mort-né ? On attend de voir