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6 octobre 2024
Sports
CAN, LE SILY NATIONAL AU MENU DES LIONS MARDI
Le Sénégal et la Guinée vont s’affrontent mardi pour la troisième journée de la phase des poules de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), un match représentant la 48ᵉ confrontation entre les deux équipes depuis leur première rencontre amicale en 1963.
Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Le Sénégal et la Guinée vont s’affrontent mardi pour la troisième journée de la phase des poules de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), un match représentant la 48ᵉ confrontation entre les deux équipes depuis leur première rencontre amicale en 1963.
Les Lions du Sénégal comptent 22 victoires au total, contre 13 pour le Sily national, les deux équipes s’étant quittées sur un nul à 12 reprises.
Mardi, elles vont s’opposer pour la 48e fois, soit la quatrième rencontre entre les deux équipes en phase finale de la CAN.
Le premier match ayant opposé le Sénégal et la Guinée dans cette compétition date de 1994. Les Lions s’étaient imposés, 2-1, en match de poule.
Le Sénégal était aussi venu à bout de la Guinée, 3-2, lors des quarts de finale de la CAN 2006.
Le sélectionneur actuel de la Guinée, Kaba Diawara, avait marqué le premier but de cette rencontre, au stade stade Haras El-Hedood d’Alexandrie, à la 24ᵉ mn.
Seize matchs amicaux
La troisième et dernière confrontation entre les deux pays en CAN date de la précédente édition à Bafoussam, au Cameroun, en 2022, pour la phase des poules. Cette rencontre s’est soldée par un nul vierge.
Deux des confrontations entre le Sénégal et la Guinée ont eu lieu lors d’éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.
La Guinée a éliminé le Sénégal des CAN de 1970 et 1972, des Jeux africains de 1973 également.
La première opposition entre les deux voisins a eu lieu le 15 février 1963. C’était un match amical, qui s’est terminée par un nul, 1-1.
Les deux équipes se sont affrontées au total 15 fois pour des rencontres amicales. On peut citer celles du 16 mars 1965 et du 17 mai 1970, lors desquelles la Guinée a été sans pitié pour le Sénégal, 5-0, 4-0.
Les deux équipes se sont croisées 11 fois en Coupe Amílcar-Cabral et une fois en Coupe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 1985.
CAN 2024 : UNE BILLETTERIE EN LIGNE À LA MERCI DES HACKERS
De sérieuses failles de sécurité ont été décelées, permettant à quiconque d'acquérir des places pour une bouchée de pain. Pire, des pirates peuvent modifier les prix à leur guise
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/01/2024
Selon plusieurs experts en cybersécurité contactés par Le Parisien, le site officiel de vente en ligne de billets pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) organisée en Côte d'Ivoire comporterait des vulnérabilités permettant d'acheter massivement des places à des prix dérisoires.
Clément Domingo, hacker éthique ayant alerté la Confédération Africaine de Football (CAF) sur ces failles, affirme avoir lui-même réussi à se procurer une place de qualité pour seulement 11 francs CFA (0,01 euro) en quelques clics. "Il y a clairement une potentielle cyberattaque facile à mener pour quelqu'un qui a les bases des protocoles de cryptographie et le bon plan circule déjà sur le darknet", alerte-t-il.
Matthieu Dierick, expert en cybersécurité pour l'entreprise F5, explique de son côté avoir pu acheter des billets pour quelques centimes. Selon lui, "le prix final d’un panier n’est normalement pas envoyé vers le prestataire de paiement par le navigateur Internet mais il est fourni par un serveur afin d’éviter justement que quelqu'un modifie le montant en utilisant un bug sur un site".
Ces vulnérabilités résulteraient d'un manque de sécurisation du code informatique gérant les transactions sur le site. "C'est surprenant de retrouver ce genre d'erreur car c'est le b.a.-ba de la cybersécurité qui n'a pas été mis en place", déplore Clément Domingo, soulignant les compétences techniques disponibles dans les pays organisateurs. Contactée par Le Parisien, la CAF n'a pas commenté ces informations à ce stade.
CAN 2023, LA RDC TIENT TÊTE AU MAROC
Coupables d’avoir baissé le pied dans un match haché par de multiples interruptions, les Lions de l’Atlas avaient déjà concédé un penalty, raté par Cédric Bakambu en première période, et devront patienter avant de valider leur qualification.
Rapidement en tête, le Maroc s’est fait reprendre sur la fin par la RD Congo (1-1) ce dimanche à San-Pedro à l’occasion de la 2e journée du groupe F de la CAN 2023. Coupables d’avoir baissé le pied dans un match haché par de multiples interruptions, les Lions de l’Atlas avaient déjà concédé un penalty, raté par Cédric Bakambu en première période, et devront patienter avant de valider leur qualification. De leur côté, les Léopards ont signé une belle performance qui leur permet de garder toutes leurs chances.
Départ canon du Maroc dans ce choc du groupe F. Dès la 2e minute en effet, Youssef En-Nesyri, à la retombée d’un centre millimétré d’Achraf Hakimi catapultait une tête claquée au-dessus de la barre par Lionel Mpasi. Un début de match parfait, couronné par l’ouverture du score après quatre minutes d’arrêts de jeu en raison d’un problème d’oreillette de l’arbitre. Sur un corner botté du coin gauche par Hakim Ziyech, Hakimi arrivait lancé depuis l’arrière et reprenait de l’intérieur du droit le ballon dans le dos de Gaël Kakuta (1-0, 6e).
Virtuellement qualifié, le Maroc cherchait rapidement à se mettre à l’abri, par l’intermédiaire de Ziyech notamment. Cependant, la frappe de l’ailier droit de Galatasaray était arrêtée au premier poteau par Mpasi (11e). Plus que jamais en danger par rapport à la qualification, les Léopards ripostaient par Theo Bongonda, auteur d’une reprise contrée par la charnière marocaine Aguerd-Saïss (12e), puis par une reprise à bout portant manquée par Chancel Mbemba sur un corner venant de droite (13e). Une vingtaine de minutes plus tard, En-Nesyri, bien trouvé sur une longue passe en profondeur, manquait lui l’occasion de faire le break pour les Lions de l’Atlas. En effet après un bon contrôle, l’attaquant sévillan perdait la balle suite au retour de Mbemba secondé par Mpasi sorti à sa rencontre (31e).
Sans doute en quête d’un second souffle après sa débauche d’énergie à l’entame, le Maroc concédait les offensives congolaises et commettait quelques maladresses. À commencer par le capitaine Romain Saïss qui était proche de marquer contre son camp, alors que sa mauvaise déviation sur un corner congolais botté à droite frôlait miraculeusement le second poteau (33e). Avant la fin du temps réglementaire, Selim Amallah, coupable d’un coup de coude involontaire sur Inonga Baka lors d’un duel aérien dans la surface, était rattrapé par la patrouille après visionnage de la VAR. Néanmoins, le penalty litigieux accordé par monsieur Peter Kamaku ne profitait pas à Cédric Bakambu. Et pour cause, Yassine Bounou partait du bon côté et forçait l’ex-Marseillais à tirer sur son poteau droit (42e).
Desabre, le coaching ganant
Au retour de la pause, le sélectionneur Sébastien Desabre abattait sa première carte en remplaçant Inonga Baka, blessé à la tête depuis son duel avec Amallah, par Dylan Batubinsika à la mi-temps. Le défenseur de Saint-Étienne se mettait aussitôt dangereux, en l’occurrence sur un corner tiré à gauche, en reprenant le ballon qui passait près du montant droit de Bounou (48e). En face, la menace marocaine était toujours présente, à l’image d’un centre vicieux d’Hakimi traversant toute la surface jusqu’à Sofiane Boufal (52e). Desabre dégainait dans la foulée sa deuxième cartouche, à travers les changements de Bakambu et Bongonda pour Fiston Fiston Mayele et Meschack Elia respectivement (52e), puis sa troisième avec la sortie de Kakuta pour Silas Mvumpa (64e). Changements payants à l’arrivée, puisqu’une vingtaine de minutes plus tard, Elia, lancé par une passe en profondeur à droite, passait en retrait pour Mvumpa qui ajustait Bounou (1-1, 76e).
Un accrochage Regragui-Mbemba dégénère
Littéralement carbonisés, les Marocains concédaient les vagues congolaises les unes après les autres. La preuve avec un centre en retrait d’Elia sur un quasi copié-collé du but, sauvé par la défense marocaine (77e) ou encore la frappe de Mayele à gauche claquée au premier poteau par Bounou (90e).
Les deux équipes se quittent donc dos à dos sur un beau spectacle, terni toutefois par une brève échauffourée entre joueurs et staffs, partie d’une altercation entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et le capitaine des Léopards Chancel Mbemba. Le Maroc, leader provisoire (4 points, +3) devra attendre la dernière journée avant d’entériner sa qualification pour les huitièmes. La RDC, dauphin des Lions de l’Atlas avant Zambie-Tanzanie plus tard dans la journée, devra elle l’emporter face aux Taifa Stars pour espérer rallier les huitièmes.
ALIOU CISSÉ, HOSPITALISÉ, SE PORTE MIEUX
Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, hospitalisé à Yamoussoukro, à la suite d’une petite infection gastrique, se porte mieux, a-t-on appris de sources proches de l’équipe nationale.
Yamoussoukro, 20 jan (APS) – Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, hospitalisé à Yamoussoukro, à la suite d’une petite infection gastrique, se porte mieux, a-t-on appris de sources proches de l’équipe nationale.
Cissé, victime d’une infection gastrique, a été hospitalisé, vendredi soir, après la rencontre Sénégal-Cameroun (3-1) pour le compte de la deuxième journée de la poule C de la CAN.
Des sources proches de la Sélection assurent que l’état de santé de Aliou Cissé s’est stabilisé et qu’il se porte mieux.
Selon le président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), l’entraîneur des Lions était « un peu malade avant le match contre le Cameroun ».
CAN 2023, BOUNEDJAH SAUVE L’ALGÉRIE À LA 95E
Ce samedi s’est joué en levée de rideau le premier match de la deuxième journée du groupe D. Le Burkina Faso accroche L’Algérie et se rapproche de la qualification.
L’Algérie qui a été tenu en échec par l’Angola lors de son premier match 2-1 était dans l’obligation de réagir pour ne pas subir sa déroute de la CAN 2021.
Les hommes de Jamel Belmadi l’ont bien compris vu que dès les premières minutes les fennecs se sont mis dans la moitié de terrain du Burkina Faso en ayant même la possession de balle. Les Étalons sont bien en place et ne se laissent pas pour autant se faire bouffer par les coéquipiers de Riyad Mahrez.
Dans le temps additionnel (45+3)sur un bel caviar d’Abdoul Tapsoba, qui surplombe la défense du champion d’Afrique 2019, Mohamed Konate ouvre le score d’une tête super puissante 1-0, l’un des plus jolis buts de la compétition. Le Burkina Faso, rentre au vestiaire avec cette nette avance.
Dans la deuxième période, les Algériens n’ont pas attendu longtemps pour revenir au score par l’intermédiaire de B.Bounedjah à la 51ème minute qui égalise pour son équipe 1-1.
Les Burkinabés n’abdiquent pas dans ce match en enchaînant les occasions jusqu’à la 71ème minute, l’ancien Lyonnais Bertrand Traoré permet à son équipe de reprendre les commandes dans cette rencontre 2-1. L’avant-centre de L’Algérie B. Bounedjah, semble boire du lion dans ce match vu qu’il permet aux siens de recoller au score 2-2.
L’Algérie se complique la tâche dans cette poule et est obligé de remporter son prochain match s’il veut se qualifier.
LA LÉGENDE JULES FRANÇOIS BOCANDÉ IMMORTALISÉE À YAMOUSSOUKRO
Il y avait de l’émotion dans l’air lors de la projection du documentaire «Essamay : Bocandé la panthère » des réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui, à l’hôtel Président de Yamoussoukro. La légende du football sénégalais a ainsi été immortalisée
Il y avait de l’émotion dans l’air lors de la projection du documentaire « Essamay : Bocandé la panthère » des réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui, à l’hôtel Président de Yamoussoukro. La légende du football sénégalais a ainsi été immortalisée pour que les générations futures puissent s’inspirer de lui.
Jules François Bocandé. Ce nom évoque bien des souvenirs. Et pour l’équipe nationale du Sénégal qui dispute présentement la Can en Côte d’Ivoire, le nom de cette légende aurait pu être stimulateur. Car Bocandé a permis au football sénégalais de renaître et a permis à des millions de Sénégalais de rêver. C’est lui qui a permis au pays de renouer avec la plus prestigieuse des compétitions de football en Afrique en claquant trois but contre le Zimbabwe (3-0), le 1er septembre 1985. Le premier Sénégalais meilleur buteur du championnat de France avec Metz, en 1986, a marqué les esprits. Même s’il n’a pas réussi à offrir le trophée continental, en 1986, au Caire, en 1990 en Algérie et en 1992, à domicile. Bocandé a écrit l’une des plus belles pages du football sénégalais et tracé la voie pour nombre de ses compatriotes et autres joueurs africains. « On n’a gagné pour lui », a indiqué Aliou Cissé dans ce film hommage. L’entraineur national explique d’ailleurs à quel point « Essamay » l’a marqué. Il était admiratif de Bocandé au point même de porter la même coiffure que lui : les dreadlocks.
Sa carrière de joueur terminé en 1993, à Alost, en Belgique, Bocandé devient entraîneur et prend les rênes de l’équipe nationale avec Boubacar Sarr Locotte. Mais, lors de la Can 1994, le parcours des « Lions » s’arrête en quarts de finale. Il reviendra dans l’encadrement de l’équipe avec l’avènement de Bruno Metsu grâce à El Hadj Malick Sy « Souris ».
Les réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui ont voulu immortaliser ce joueur talentueux qui a failli ne pas connaître la gloire parce que banni à vie du football sénégalais pour avoir frappé un arbitre lors de la finale de la Coupe du Sénégal ayant opposé le Casa Sports à la Jeanne d’Arc au début des années 1980. Mais il était écrit que celui qui fut lauréat du concours du jeune footballeur, en 1974, serait une légende. Et ce documentaire revient sur son parcours, de la Casamance à la France en passant par la Belgique où il a fait ses premiers pas avec Tournai puis Seraing. Ce documentaire, inspiré du livre d’Abdoulatif Diop, est le fruit d’une longue recherche documentaire de quatre ans, avec des témoignages poignants sur la vie et l’œuvre incommensurable de l’homme.
Abdoulaye Diaw, Luc Sonor, son ami et ancien coéquipier à Metz, Daour Guèye, Roger Milla, Roger Mendy, Amadou Diop et Oumar Gueye Sène, ses coéquipiers en équipe nationale sont tous unanimes : Bocandé était un génie du ballon rond doublé d’un vrai patriote. Pour honorer une sélection en équipe nationale, il a dû insulter un arbitre parce que son club ne voulait pas le libérer. « Quand l’arbitre m’a expulsé, je lui ai dit ‘’merci’’ et il ne comprenait pas. Après le match, je lui expliqué la raison qui m’avait poussé à agir de la sorte et il a compris », explique Bocandé dans le film. Ses entraîneurs, Gildo Foda, Yves Barré, Marcel Husson, Claude Le Roy et Carlo Molinari, président de Metz, ont tous reconnu le talent de Jules François Bocandé qui était, selon eux, « le bon oiseau rare », le joueur qui vous marque à jamais, qui a du caractère dans le terrain et en dehors. Son match contre la mort, « Essamay » l’a perdu. Un accident vasculaire cérébral a eu raison de lui en 2012. Il est décédé le 7 mai de cette année-là, à l’âge de 54 ans.
La « panthère » est partie à jamais. Mais il reste immortel dans les cœurs et les esprits. Et ses feulements résonneront toujours sur les pelouses africaines et européennes où il a fait des misères aux défenses adverses.
LIGUE DE DAKAR DE BASKETBALL, SAMBA GUEYE SEUL CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE
L’actuel patron de la ligue de Dakar de Basketball, Samba Gueye, est le seul candidat déclaré pour les prochaines élections. L’assemblée générale élective est d’ailleurs prévue le samedi 27 Janvier 2024.
L’actuel patron de la ligue de Dakar de Basketball, Samba Gueye, est le seul candidat déclaré pour les prochaines élections. L’assemblée générale élective est d’ailleurs prévue le samedi 27 Janvier 2024.
A la tête de la Ligue de Dakar de Basketball (LDBB) depuis 2020, il semble bien parti pour briguer un 2e mandat. La raison ? Aucune autre candidature n’a été déposée : « Pour l’instant il n’y a que le dossier du président sortant, pas de nouvelles candidatures », a confié une source proche de la LDBB.
Samba Gueye avait succédé à Ibrahima Diagne après l’AG élective de 2020. Un premier mandat marqué par l’épisode de la Covid-19 où toutes les activités étaient presque à l’arrêt. Mais ces deux dernières années, il y’a eu de l’amélioration dans les compétitions régionales même s’il y a encore du travail à faire.
De grands chantiers attendent par conséquent l’équipe dirigeante, surtout en ce qui concerne la petite catégorie et la 2e Division à Dakar.
CAN2023, SALAH FORFAIT POUR LES DEUX PROCHAINS MATCHS DE L’EGYPTE
L’attaquant égyptien, Mohamed Salah, blessé jeudi lors du match de la deuxième journée du groupe B, souffre d’une élongation au dos et manquera les matchs de la troisième journée et les huitièmes de finale en cas de qualification
Yamoussokro, 20 jan (APS) – L’attaquant égyptien, Mohamed Salah, blessé jeudi lors du match de la deuxième journée du groupe B, souffre d’une élongation au dos et manquera les matchs de la troisième journée et les huitièmes de finale en cas de qualification, a annoncé, un communiqué de la Fédération égyptienne de football, vendredi.
Salah est sorti dans le temps additionnel de la première période contre le Ghana (2-2).
Le joueur de Liverpool (Angleterre) manquera, lundi, le match de la troisième journée du groupe B contre le Cap-Vert, déjà qualifié, et la rencontre des huitièmes de finale en cas de qualification de l’Egypte qui compte deux points.
Le capitaine des Pharaons (96 sélections, 54 buts), a inscrit son premier but de la compétition sur penalty, dans les derniers instants du premier match contre le Mozambique (2-2).
L’Egyptien qui peine en équipe nationale a perdu deux finales avec la sélection, en 2017 contre le Cameroun (2-1), et en 2022 contre le Sénégal (0-0, 4 t.a.b. à 2).
«J’assume ! Parce que quand il y a une défaite comme celle d’aujourd’hui (hier, Ndlr), il faut assumer. Les joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Ils se sont battus. On a manqué ce qu’il fallait mais on pouvait faire autrement. J’assume ! Je ne vais pas faire porter le chapeau à qui que ce soit. Je prends cette responsabilité parce que c’est moi qui suis en avant. Mes joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Maintenant, il faut reconnaitre que le Sénégal a été meilleur que nous. Ils ont concrétisé ce que nous on n’a pas pu faire».
SENEGAL TROP FORT
«Le Sénégal a été fort. Il faut le reconnaitre. C’est une équipe qui est déjà bien rodée et bien en place. Je pense qu’on n’a pas su être réalistes. Certains de mes joueurs découvrent la Can. Il ne faudrait pas que nous restions dans l’imagination. Le Sénégal a mérité cette victoire parce qu’ils ont su concrétiser des actions qui ne devaient pas l’être. Il y a des nouveaux parmi nos joueurs et tout ça fait partie du football. On doit en prendre conscience et il faut souvent aussi qu’on accepte d’apprendre».
CE QUI N’A PAS MARQUE
«Nos joueurs ont été présents. On a toujours du mal à être au niveau dans les 20 premières minutes. On a manqué de concentration. Ce sont les détails qui font la différence au haut niveau. On a laissé faire certaines choses qui nous ont mis en difficulté. Il faut que nos joueurs apprennent encore. Ils n’ont pas été mauvais mais il faut dire que le Sénégal a été meilleur ».
MANQUE DE HAUTEUR POUR COACHER L’EQUIPE
«Nous avons une jeune équipe. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui ce n’est plus les années passées. Il faut savoir que nous bâtissons une jeune équipe pour le futur. Peut-être que je partirais, mais il faudrait accorder du temps à cette équipe. Il faudrait que celui qui arrive trouve quelque chose avec lequel il pourra fonctionner».
PLUS DANS LA REACTION QUE L’ACTION
«On n’a pas assez de maturité. C’est une jeune équipe qui se met en place et qui découvre. Nos joueurs devraient apprendre encore. On a eu des occasions, mais il faut les mettre au fond des filets. Si on n’arrive pas à les mettre, ça devient compliqué».
QUALIFICATION COMPROMISE
Je reste positif. Il y a le dernier match où il n’y aura pas de calcul à faire. On reste dans cette compétition, rien n’est encore perdu. Il y a encore espoir pour le dernier match de poule qui doit être une finale parce qu’on n’a plus rien à perdre. Je sais qu’on ira au 2ème tour.
«MON SEUL REGRET, C’EST D’AVOIR PRIS CE BUT SUR COUP DE PIED ARRETE»
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe.
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe. Satisfait d’être qualifié avant la troisième journée, le coach des Lions dit toutefois, regretter le but encaissé à la deuxième mi-temps. Surtout sur coup de pied arrêté
ANALYSE DE LA VICTOIRE
«Il faut féliciter les joueurs. Ils ont respecté les consignes et ils ont travaillé sur ces deux trois jours qui ont précédé la rencontre contre la Gambie (3-0). Ils ont été réceptifs. Ils ont contrôlé le match même si on a eu quelques frayeurs en deuxième période. Mon seul regret, c’est d’avoir pris ce but sur coup de pied arrêté. On aurait pu être un peu plus attentifs mais je salue la qualité de jeu de mes joueurs».
APRES LA QUALIFICATION ?
«C’est difficile dans une compétition de promettre quoi que ce soit. On a validé notre ticket pour les 8e, mais ce n’est pas encore fini. Il nous reste ce dernier match de poule contre la Guinée. Une rencontre très importante. Rappelez-vous en 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs avant de faire match nul contre l’Algérie (2-2). Après la belle équipe du Cameroun nous a éliminés en quart de finale. On reste encore sur l’objectif qui est de jouer les 7 matchs. On a joué les deux et on va continuer et garder l’humilité».
QU’EST-CE QUI A PERMIS DE TUER LE SUSPENSE ?
«Je ne sais pas si on a tué le suspense mais cette envie là c’est une culture depuis longtemps. Quand on arrive en équipe nationale, ce n’est plus un club. C’est avec beaucoup de détermination, c’est comprendre qu’il y a plus de 17 millions de personnes qui sont partout dans le monde et qui nous suivent. Donc, il ne faut pas les décevoir, et il faut toujours essayer de faire mieux. C’est l’expérience aussi. On a vécu des moments difficiles, des échecs, c’est ça aussi qui fait qu’on a tout d’une équipe. On a appris de nos échecs. Il y a de la solidarité, ça commence par les joueurs dans les moments difficiles. Mais comme je le dis, ça reste du football. On a gagné contre le Cameroun mais cela n’enlève en rien les qualités du Cameroun. Je sais qu’ils vont se battre pour au moins terminer 2ème ou 3ème de cette poule».
LE POSITIONNEMENT DE PAPE GUEYE
«Vous savez, il fait très chaud avec cette intensité qu’on ne peut pas tenir toute une rencontre. On a décidé de nous évoluer avec une zone médiane pour après, sortir. Ça nous a un peu réussis. On a été solides, on ne les a pas laissés entrer dans notre bloc. La seule solution qu’ils avaient, c’est de «verticaliser». Les deuxièmes ballons nous permettaient d’aller rapidement en transition. Effectivement, on n’est pas une équipe qui attend. On est une équipe qui avance qui va très haut».
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«Le Cameroun reste le Cameroun. Mais je le dis encore, on est allés chercher notre premier sacre en terre camerounaise (le 6 février 2022, Ndlr). Il fait du bon travail. Il a perdu aujourd’hui (hier) contre nous mais cela n’enlève en rien de ses qualités. Mais, ce que je veux dire, c’est que le Cameroun a changé de profils de joueurs. Aujourd’hui, ce n’est plus Eto’o. Ce n’est plus Kalla. Ce n’est plus Tchato… des joueurs qui sont dans l’impact. Le Cameroun a des profils de joueurs qu’il faut rapidement s’adapter. Des joueurs qui aiment le ballon et qui ne sont pas dans l’impact physique comme leurs aînés. C’est ce qui s’est passé un peu avec le Sénégal. Donc, le football évolue et il faut s’adapter aux profils de joueurs».