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22 avril 2025
Sports
JE ME SUIS DÉMERDÉ COMME JE POUVAIS
Troisième de sa série en demi-finale avec un chrono de 13s34, Louis-François ne verras pas la finale du 110m haies. le hurdler sénégalais n’accomplira pas son vœu de de décrocher la deuxième médaille olympique du Sénégal après l’argent de El Hadj Amadou
Niveau du championnat, échec à la Bal, son avenir avec l’As Douanes…Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi
Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi. La mauvaise saison des Gabelous marquée par une élimination à la prochaine Basketball Africa League (Bal), avec la perte du titre de champion et un seul trophée remporté, l’absence de terrain d’entraînement pour son équipe ont fini de peser dans le panier de coach Pabi. Qui dresse le bilan d’une longue et difficile saison.
Quel bilan tirez-vous de la saison ?
Ça a été une saison difficile parce qu’on ne parvenait pas à gagner nos matchs comme on le voulait. C’est beaucoup plus facile de s’entraîner et de gagner que de s’entraîner et de perdre des matchs, surtout importants. C’est cela aussi le sport, le fait qu’on ressente ce que les autres ressentaient lorsqu’ils perdaient des matchs pendant les dix dernières années. Maintenant, on va essayer de faire l’évaluation pour voir ce qui a marché et qui ne l’a pas été pendant cette saison pour essayer de revenir plus fort l’année prochaine.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile, perdre le championnat, les autres trophées ou ne pas prendre part à la prochaine Basketball Africa League (Bal) ?
C’est l’ensemble. A la Bal, on n’avait pris que trois joueurs. Maintenant, la motivation des uns et des autres a forcément baissé, même s’ils ne le disent pas. C’est après qu’ils se rendent compte qu’il y avait de la place pour retourner à la Bal. Que tu perdes ou pas, les avantages sont les mêmes que pour ceux qui participent à la Bal. Je crois qu’ils s’en sont rendu compte après coup. Malheureusement l’année prochaine, on ne sera pas à la Bal. Il n’y aura pas les avantages de la Bal. On va se contenter du championnat, en essayant de le gagner à nouveau.
Est-ce que cela a été difficile de gérer la suite de la saison après l’élimination en quarts de finale de la Bal ?
Ah oui, sachant surtout que nous n’avons aucune chance de retourner à la Bal pour montrer à tout le monde que cela a été une erreur. Après avoir mené de 20 points à quatre minutes de la fin, il y avait de la place pour aller jusqu’en finale et même remporter le trophée. J’y croyais. Les joueurs y croyaient aussi. Malheureusement, le basket est tellement cruel. C’est comme ça le haut niveau. On va essayer de retenir les leçons et travailler pour revenir encore plus forts. Nous avons un métier tellement ingrat. Aujourd’hui, tu es bon, demain, tu es mauvais, après demain, tu peux être un héros national.
Mais finalement avec la Coupe du Sénégal, vous avez sauvé votre saison…
Tout à fait parce que, personnellement, depuis que je suis à l’As Douanes, je n’ai jamais connu une saison blanche. Cela fait maintenant huit à dix ans. Chaque année, on remportait deux, voire trois trophées. C’est une nouvelle situation. Cela va nous permettre de grandir et, comme je l’ai dit, de ressentir ce que les autres ressentaient en cas de contre-performance.
Maintenant focus sur la prochaine saison. Mais d’abord, est-ce que vous allez continuer à être sur le banc de l’As Douanes ?
Personnellement, j’ai des contacts un peu partout. Si cela vaut le coût, je vais partir et tenter ma chance, sinon, j’aime l’As Douanes, c’est mon club. Je pourrai continuer parce que je leur dois quelque chose. On n’avait pas le droit de faire une telle saison et je n’ai pas le droit de les laisser tomber pour autre chose.
Vous n’avez donc pas envie de partir ?
Quelque part, j’ai envie de partir afin de découvrir autre chose. Comme je l’ai dit, je suis en discussion avec certains clubs, mais il faut vraiment que cela soit quelque chose de concret pour que je puisse partir.
Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à rester ?
L’organisation surtout. On manque de terrain. Aujourd’hui, on s’entraîne, demain, on ne s’entraîne pas. Bien que les joueurs soient payés à partir du 25 du mois, tout est Ok, on ne doit rien à personne. La première arme d’un coach, c’est un terrain d’entraînement, une salle de musculation, un médecin, un kiné… Tous ces petits trucs qui peuvent permettre à mes joueurs d’être vraiment performants sur le terrain.
Est-ce qu’il sera facile de conserver le groupe au moment où les autres déploient les mêmes moyens que l’As Douanes pour se renforcer ?
De toutes les façons, je ne retiens personne. Je leur ai dit cela. Ceux qui ont envie de partir peuvent le faire. Lorsqu’on a perdu le championnat il y a deux ans, j’avais perdu huit joueurs. Nous avons travaillé pour remporter deux championnats.
Dans une analyse générale, comment avez-vous trouvé le niveau du basket masculin cette saison ?
Un niveau très relevé. Il va falloir que tout le monde soit au même niveau. Que ce soit les joueurs, les entraîneurs et aussi les arbitres, parce qu’il y a tellement de fautes non sifflées. Ce qui fait qu’on a du mal à atteindre les 90 points par match. Le basket est un jeu d’adresse. On doit pouvoir privilégier l’aspect offensif, mais il y a trop d’accrochages, trop d’antijeu. Il va falloir donc évoluer dans ce sens pour vraiment donner du spectacle aux supporters qui viennent suivre les matchs. Il y a des équipes, comme la Jeanne d’Arc, une équipe que j’apprécie, l’Asc Ville de Dakar qui est championne, le Duc avec sa jeunesse. Il va falloir qu’on travaille pour espérer continuer à dominer le basket sénégalais comme nous l’avions fait durant ces dernières années.
APPEL À LA RÉHABILITATION DU STADE MAWADE WADE ET À LA RÉOUVERTURE DU STADE BABACAR SEYE
La ligue régionale de football de Saint-Louis a bouclé sa saison ce samedi 10 Août , avec l’organisation de ses finales en catégorie cadette junior et sénior au stade Mawade Wade , unique stade encore fonctionnel au niveau de la 1ere capitale du Sénégal
La ligue régionale de football de Saint-Louis a bouclé sa saison ce samedi 10 Août , avec l’organisation de ses finales en catégorie cadette junior et sénior au stade Mawade Wade , unique stade encore fonctionnel au niveau de la première capitale du Sénégal. Les responsables régionaux du football de Saint-Louis ont saisi l’occasion pour dénoncer l’état désastreux où se trouve actuellement la pelouse du stade Mawade Wade qui à chaque rencontre compte des blessés graves à cause de la défectuosité du gazon synthétique. Le président de ligue régionale de football a lancé un cri de cœur concernant le manque d’infrastructures sportives dans la commune.
« La ville de Saint-Louis ne mérite pas la situation déplorable qu’elle vit présentement en terme d’infrastructures sportives. Saint-Louis fait face à un sérieux problème de terrains pour jouer pleinement son rôle de producteur de talents. La surexploitation du terrain du stade Mawade Wade a complètement détruit la pelouse. C’est le seul terrain de la ville qui abrite toutes les compétitions de toutes catégories. D’ailleurs l’état de la pelouse du stade Mawade Wade est devenu un véritable danger pour les pratiquants. Beaucoup de joueurs ont contracté de graves blessures à cause de son état catastrophique . J’ai un pincement au cœur parce que nous ne disposons pas d’un stade digne de ce nom à Saint-Louis. La ville souffre énormément, car nous ne pouvons pas organiser de belles manifestations faute d’infrastructures adéquates. Avec cette situation, on ne peut rien faire de bien sans une bonne pelouse. Saint-Louis mérite mieux que cela. Aujourd’hui, tout le monde joue dans ce seul stade et c’est dommage” .
A dénoncé Dr Ahmadou Dia qui a interpellé les autorités étatiques pour la réhabilitation du stade Mawade Wade qui est surexploité et la réouverture du stade Me Babacar Seye , fermé depuis octobre 2015. Selon Dr Ahmadou Dia, il est impératif de rendre le Stade Me Babacar Sèye aux sportifs de Saint-Louis et la réhabilitation du stade Mawade Wade est devenue une nécessité. « Saint-Louis doit disposer de plusieurs infrastructures qui vont permettre à ses fils de développer le sport de manière générale. Saint Louis qui a le potentiel ne peut l’exprimer , faute d’infrastructures sportives adéquates. C’est un cri du coeur lancé aux autorités pour doter la ville d’infrastructures sportives dignes d’accueillir des compétitions “. A lancé Dr Dia.
Le président de la ligue régionale de football de Saint-Louis, s’est tout de même réjoui du bon déroulement du championnat avec la participation de toutes les équipes et de toutes catégories. Pour lui , ce fut une réussite totale. « Le championnat de cette année a été exceptionnel puisque nous avons toujours organisé de belles finales, mais cette année, il y avait vraiment un plus» En catégorie cadette, c’est l’ASC Almamy qui a été sacrée championne, en junior, c’est Médina Marmiyal qui a remporté le trophée devant Saint-Louis Académie Foot (SAF) au tir au but (1 - 1) (5 - 4 ). En catégorie senior , Foyer Richard Toll a été sacré champion régional suite à sa victoire sur Ndar Académie Foot (NAF) 2-1 après prolongations. Le parrain Amadou Niang, président du club Almamy n’a pas lésiné sur les moyens et a choyé les équipes en offrant 10 jeux de maillots, 3 trophées pour les vainqueurs, des trophées individuels, des médailles , et une enveloppe financière d’un million cinq cent mille francs CFA.
LES CINQ GRANDS ENSEIGNEMENTS DES JO DE PARIS POUR L'AFRIQUE
Les JO 2024 ont baissé le rideau à Paris avec un bilan total de 39 médailles pour l'Afrique. Si certains athlètes ont répondu présent et fait honneur à leur statut, d'autres sont passés à côté de leur sujet, quand d'autres ont créé la sensation.
Les JO 2024 ont baissé le rideau à Paris avec un bilan total de 39 médailles pour l'Afrique. Si certains athlètes ont répondu présent et fait honneur à leur statut, d'autres sont passés à côté de leur sujet, quand d'autres ont créé la sensation. A l'heure du bilan, quels enseignements retenir de la participation africaine ?
Le Kenya et l'athlétisme principaux pourvoyeurs de médailles
Le Kenya a une fois de plus montré sa suprématie dans les courses de fond, une tradition bien établie aux Jeux Olympiques. Beatrice Chebet, en particulier, a marqué les esprits en remportant deux médailles d'or dans les épreuves de 5000m et 10 000m. Ces performances la placent comme l'une des figures de proue de l'athlétisme mondial, et confortent la place du Kenya en tant que leader incontesté des courses de fond. De plus, Emmanuel Korir a défendu son titre olympique en s'imposant au 800m masculin, démontrant la continuité du succès kenyan dans cette discipline. Et comme lors des éditions précédentes, l'athlétisme a été le terrain de chasse principal des médailles africaines aux JO 2024. Outre les exploits du Kenya, Joshua Cheptegei de l'Ouganda a enfin complété son palmarès en remportant l'or au 10 000m, tandis que Soufiane El Bakkali du Maroc a confirmé son hégémonie sur le 3000m steeple en décrochant l'or pour la deuxième fois consécutive après Tokyo 2020. Des athlètes qui, comme Faith Kipyegon sur le 1500m, incarnent la domination africaine dans les courses de fond et de demi-fond.
Des performances stables mais en deçà des espérances
Avec un total de 39 médailles aux JO 2024, les nations africaines ont montré une certaine stabilité par rapport aux éditions précédentes, mais sans réussir à dépasser le record de 45 médailles établi à Rio 2016. Cette stagnation relative laisse penser qu'il y a encore beaucoup de potentiel inexploité sur le continent. Des figures attendues, comme la Nigériane Tobi Amusan, détentrice du record du monde sur 100m haies, ont déçu, ce qui a contribué à cette performance en demi-teinte.
Premières médailles historiques pour des nations africaines émergentes
Les Jeux Olympiques de 2024 ont vu des nations comme le Botswana et le Cap-Vert entrer dans l'histoire avec leurs premières médailles. Letsile Tebogo du Botswana a remporté l'or au 200m, une première pour un athlète africain sur cette distance, et David da Pina du Cap-Vert a décroché le bronze en boxe. Ces succès historiques démontrent du potentiel croissant de ces nations émergentes et pourraient inspirer d'autres petits pays à investir davantage dans le sport de haut niveau.
Sports de combat, pourvoyeurs de médailles à l'avenir ?
Les performances remarquables de plusieurs nations africaines dans les sports de combat ont marqué ces JO 2024. En dehors de l'Algérie avec Imane Khelif, la Tunisie s'est également illustrée grâce à Khalil Jendoubi, qui a décroché l'or en taekwondo, confirmant son talent après l'argent obtenu à Tokyo 2020. De même, le Cap-Vert a fait une entrée fracassante dans l'histoire olympique avec David da Pina, qui a remporté la première médaille de son pays en boxe. La Côte d'Ivoire, avec Cheick Sallah Cissé, a ajouté une nouvelle médaille de bronze à son palmarès en taekwondo, consolidant ainsi sa position dans ce sport après son titre olympique à Rio en 2016. De quoi laisser espérer l'émergence de nouveaux champions dans ces disciplines à l'avenir.
Inégalités persistantes entre les nations africaines
Si certaines nations, comme le Kenya et l'Algérie, ont particulièrement brillé, d'autres, notamment les grandes nations comme le Nigeria, ont été beaucoup moins performantes et sont rentrées bredouilles. Ce déséquilibre met en lumière les inégalités de développement et de ressources entre les pays africains, ce qui pourrait nécessiter une coopération accrue et des stratégies collectives pour élever le niveau de l'ensemble du continent.
Le défi : maintenir une progression continue dans le temps
Comparé à Rio 2016, le nombre de médailles décroché par les nations africaines à Paris 2024 montre une légère baisse, suggérant que la progression du continent n'est pas linéaire. Ce défi de maintenir une progression constante soulève des questions sur les infrastructures sportives, le financement, et le soutien aux athlètes, autant de facteurs cruciaux pour transformer le potentiel en résultats tangibles aux futures éditions des Jeux Olympiques. Ces enseignements montrent que les Jeux Olympiques de 2024 ont été un mélange de succès et de défis pour les nations africaines, avec des performances individuelles exceptionnelles mais aussi des signes qu'il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre le plein potentiel du continent sur la scène sportive mondiale.
LES LIONS REMPORTENT LA PREMIERE MANCHE
Dans le cadre de son stage en vue de la fenêtre de novembre des éliminatoires de l’Afro¬basket masculin 2025, les Lions ont réussi son premier test en remportant ce lundi le premier acte de la double confrontation amicale qui l’oppose à la Tunisie ( 66-64
Dans le cadre de son stage en vue de la fenêtre de novembre des éliminatoires de l’Afro¬basket masculin 2025, l’équipe nationale du Sénégal masculin a réussi son premier test en remportant ce lundi le premier acte de la double confrontation amicale qui l’oppose à la Tunisie ( 66-64). Les Lions de De Sagana Diop, sans leurs joueurs majeurs, redescendent ce mercredi sur le parquet de Marius Ndiaye pour un second et dernier acte. Un duel qui s’annonce encore très serré contre les Aigles de Carthage.
L’équipe nationale du Sénégal a livré lundi au Stadium Marius Ndiaye, son premier acte de la double confrontation amicale qui l’oppose à la Tunisie. Sans la plupart de ses cadres, les Lions ont réussi le premier test face à une accrocheuse équipe des Aigles de Carthage.
La victoire des poulains de Ngagne Desagana Diop ne s’est dessinée qu’aux ultimes secondes d’un match tendu et serré. Après le premier quart- temps en faveur du Sénégal (19-15), la rencontre s’est équilibrée dans le deuxième quart-temps. Grâce à une bonne série sur les tirs primés, les Aigles retrouvent de l’allant. Ils ne tardent pas à rejoindre les Lions au score avant d’échouer à trois points à la pause (35-32).
Au retour des vestiaires, Branco Badji, Ibou Faye et autre Gora Camara, plus en réussite, reprennent l’avantage qu’ils garderont jusqu’ à la fin du troisième quart-temps et avec une petite marge (49-45). De quoi se mettre la pression lors du décisif dernier quart- temps. Les Lions parviennent à stabiliser ce court écart jusqu’à la fin du match conclue sur la marque de 66 à 64. Un résultat qui annonce un second match très disputé et plein d’enseignement dans la phase de préparation. Même si le coach Desagana ne dispose pas encore de tous ses cadres. Cette rencontre est prévue ce mercredi (19h30) au stadium Marius Ndiaye.
Le Sénégal, on le rappelle, prépare la fenêtre de novembre des éliminatoires de l’Afro¬basket masculin 2025, prévues du 22 au 24 novembre 2024 à Dakar. Les Lions sont logés dans le Groupe B, en compagnie du Cameroun, du Gabon et du Rwanda. Les éliminatoires prendront fin par la fenêtre du 17 au 25 février 2025 avec au bout les 16 équipes qualifiées pour l’Afrobasket masculin prévu en Angola.
ÉLIMINATOIRES DE L’AFROBASKET 2025, LE SÉNÉGAL BAT LA TUNISIE EN AMICAL
L’équipe nationale masculine du Sénégal de basketball a battu celle de la Tunisie par 66 points à 64, lors d’un match amical joué, lundi, à Dakar, pour la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre 2024.
Dakar, 12 août (APS) – L’équipe nationale masculine du Sénégal de basketball a battu celle de la Tunisie par 66 points à 64, lors d’un match amical joué, lundi, à Dakar, pour la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre 2024.
Les deux équipes ont livré un match serré et solide, qui s’est terminé par une courte victoire du Sénégal.
Les Aigles de Carthage, deux fois champions d’Afrique, ont tenu leur rang dans ce match. Ils ont souvent mis en difficulté la jeune équipe sénégalaise, qui a été obligée de sortir les gros moyens pour gagner la partie.
Les joueurs de Ngagne Desagana Diop ont livré un match sérieux, grâce à des individualités comme El Hadji Oumar Branco, le meilleur marqueur du match.
Le Sénégal et la Tunisie vont se rencontrer pour un second match amical, mercredi, à Dakar.
Les deux équipes se sont croisées en février 2023 pour une fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023, pour la zone Afrique.
Les Lions du Sénégal avaient dominé leur adversaire (63-53) à l’aller, à Monastir (Tunisie). Ils ont ensuite été battus (53-70) à Alexandrie, lors du match retour.
Le Sénégal jouera contre le Rwanda, le Gabon et le Cameroun, pour les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre à Dakar.
Le prochain Afrobasket masculin se tiendra à Luanda, la capitale de l’Angola, en août de l’année prochaine.
L'EXPLOIT AVEC MONACO
L’international sénégalais de football Lamine Camara, de l’AS Monaco (France), a marqué un premier but avec le maillot de ce club français qu’il vient de rejoindre, à l’occasion de l’édition 2024 du trophée Joan-Gamper, lundi, à Barcelone.
L’international sénégalais de football Lamine Camara, de l’AS Monaco (France), a marqué un premier but avec le maillot de ce club français qu’il vient de rejoindre, à l’occasion de l’édition 2024 du trophée Joan-Gamper, lundi, à Barcelone.
L’équipe monégasque a remporté ce trophée en battant le FC Barcelone, 3 buts à 0.
Le Sénégalais de 20 ans a ouvert le score à la 50e mn. Breel Embolo, son coéquipier suisse, a signé le deuxième but à la 57e mn, sur une passe décisive du Japonais Takumi Minamino.
L’AS Monaco a nettement dominé le FC Barcelone en inscrivant un troisième but, grâce à Christian Mawissa, à la 86e mn.
Le trophée Joan-Gamper est un match amical joué chaque année au Camp Nou en hommage à Joan Gamper, le fondateur du FC Barcelone.
Le championnat de France de football 2024-2025 va démarrer le week-end prochain. L’AS Monaco jouera son premier match, samedi, contre Saint-Etienne, qui a été promu en Ligue 1 après deux saisons en Ligue 2.
L’AS DOUANES S’OFFRE SA NEUVIÈME COUPE DU SENEGAL
En clôture de la saison de l’élite du basketball sénégalais, l’AS Douanes s’est adjugé, samedi au stadium Marius Ndiaye, de son 9ème trophée de Coupe du Sénégal en s’imposant 78-56 devant le Guédiawaye basket académie (Gba)
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 12/08/2024
En clôture de la saison de l’élite du basketball sénégalais, l’AS Douanes s’est adjugé, samedi au stadium Marius Ndiaye, de son 9ème trophée de Coupe du Sénégal en s’imposant 78-56 devant le Guédiawaye basket académie (Gba). Une bonne consolation pour les Gabelous qui ont perdu leur double titre en championnat en plus de la Coupe Saint Michel et de la Coupe de la Ligue de Dakar.
Sur le toit du basketball sénégalais depuis quelques années, l’As Douanes a vécu une saison compliquée avec notamment la perte de son double titre de champion du Sénégal. Sans trophée avant cette finale de la Coupe du Sénégal, le club gabelou a tout donné pour s’éviter une année blanche. Face à une jeune équipe de Guédiawaye Basket Academy (Gba) qui a bousculé la hiérarchie en dépit de son statut de promu, l’équipe coachée par Mamadou Pabi Guèye l’a joué à l’expérience. Ce dernier avait donné comme consigne à ses joueurs de «prendre soin de la balle, de prendre les rebonds, de bien défendre sur les pick and roll et d’assurer notre transition défensive». Les partenaires de Alkaly Ndour les ont bien appliqué pour réussir à dominer de bout en bout cette finale comme l’illustre les 9 points d’avance à la mi-temps (45-36).
Porté par un Mamadou Lamine Diop auteur d’un double-double (21 points, 12 rebonds), l’As Douanes a surclassé le club de la banlieue en s’imposant de finalement 22 points d’écart (78-56). Les Gabelous décrochent ainsi leur 9ème Coupe du Sénégal après 2000, 2005, 2006, 2011, 2014, 2017, 2019 et 2021) et succèdent au Dakar Université Club (Duc) au palmarès de cette compétition.
«Rien n’est éternel»
Un trophée qui sauve la saison des hommes de Pabi Guèye qui sont habitués à jouer les premiers rôles mais qui sont passé à côté de leur saison mais qui n’ont suffisamment pas digéré l’élimination en quart de finale de la Basketball Africa League d’après leur entraineur. «On est habitué à disputer trois ou quatre finales depuis presque dix ans, mais rien n’est éternel, ce sont des événements qui se produisent. Nous avons échoué cette année à la BAL. Au Sénégal, nous sommes revenus avec peu de ressources et peu d’énergie. C’est pourquoi, alors que les autres se sont efforcés d’être champions, nous, peut-être, nous sommes un peu tétanisés par notre élimination à la BAL : c’est ça le sport, depuis presque huit ans, la Douane se trouve en tête du basket sénégalais», a fait savoir Pabi Guèye qui est annoncé sur le banc de l’Asc Ville de Dakar la saison prochaine. Avant de poursuivre : «Les perspectives c’est déjà bien récupérer, il faut analyser ce qui a été positif et ce qui a été négatif, voir si nous allons apporter des modifications aux joueurs, recruter de nouveaux joueurs beaucoup plus motivés afin de vraiment dominer encore ce basketball sénégalais».
Promu cette saison en National mais ambitieuse, Gba ressentira certainement des regrets après avoir également perdu la finale de la Coupe SaintMichel face à la Ville de Dakar le 23 juin dernier mais pourra tout de même se réjouir d’avoir assuré son maintien en National 1 tout en réussissant à se faire une place parmi les gotha du basketball sénégalais.
DAKAR2026 EST UNE PORTE D’ENTREE DE L’AFRIQUE POUR L’ORGANISATION DES JO
C’est la conviction de Me Moustapha Kamara. L’avocat et professeur de droit du sport à Paris Business School a aussi estimé que l’héritage matériel et immatériel de Paris2024 devrait servir aux JOJ2026 pour relever le défi de l’organisation.
(PARIS, France) - Dakar2026, un tremplin pour l’Afrique pour l’organisation des Jeux olympiques d’été. C’est la conviction de Me Moustapha Kamara. L’avocat et professeur de droit du sport à Paris Business School a aussi estimé que l’héritage matériel et immatériel de Paris2024 devrait servir aux JOJ2026 pour relever le défi de l’organisation.
Qu’est-ce que vous retenez de Paris2026 ?
C’est bien déjà que vous soyez là, que les membres aussi des JOJ Dakar soient là, Ibrahima (Wade) Diagna (Ndiaye) et leur staff. Les JO de Paris, le résultat, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail. Si vous voyez bien à Paris, ils étaient obligés d’abord sur le plan juridique de prendre des législations puisqu’on sait que les lois françaises sont en contradiction sur beaucoup de points notamment en matière de droit d’image, de fiscalité, de droit du sport et aussi de gouvernance avec les textes du CIO. Donc, la France était obligée déjà d’avoir une législation olympique qui permet de mettre en coordination la loi française et les réglementations du CIO. Donc ça déjà, la France a réussi à le faire. La première chose était donc de mettre en place une législation olympique.
Deuxième chose, c’est la coordination des activités, on a le COJO (Comité d’organisation des jeux olympiques de Paris) mais on a aussi le délégué interministériel des jeux olympiques. C’est lui qui assure la coordination entre le COJO, l’Etat, les partenaires privés, la coordination de toutes ces instances. Dans d’autres pays, c’était un ministre chargé des Jeux olympiques. Là, c’est un délégué. Ce qui n’est pas mal.
Troisième chose, ce sont les héritages des Jeux olympiques : l’héritage d’abord matériel avec toutes les infrastructures. On a construit des infrastructures dans les zones qui en avaient beaucoup plus besoin. Par exemple, à Saint-Denis où il y a le village olympique, des maisons olympiques mais aussi la piscine olympique et beaucoup d’autres infrastructures ainsi que de centres d’entraînement. Parce que Saint-Denis, c’est le département le plus pauvre de France. C’est le département ou à part le stade de France, il n’y a pas d’infrastructures. Ils ont construit le village olympique parce qu’il manque de logements sociaux là-bas.
Donc, après les jeux olympiques, ce sont des milliers de familles qui seront logés là-bas. Deuxième chose, c’est aussi l’héritage immatériel. C’est-à-dire que quand vous voyez bien dans ces zones, on ne pratique pas le golf, le tennis, le rugby parce qu’il n’y a pas d’infrastructures et ça demande beaucoup de moyens et les femmes n’ont pas d’argent. Avec les Jeux olympiques, ils ont d’abord permis le contact entre les grandes stars françaises du sport qui étaient en contact avec les élèves et aussi les écoles, les collèges et les lycées, expliquer leur discipline mais en même temps aussi rendre une confiance à ces jeunes qu’ils peuvent réussir dans le sport même si ce sont les disciplines sportives (le tennis, le golf, le rugby) qui sont chères. Autre héritage en dehors des scolaires, il y a aussi les femmes. Beaucoup de femmes dans ces zones ont été impliquées dans, non seulement l’organisation, si vous voyez les bénévoles, mais aussi dans l’information pour que les femmes puissent participer beaucoup plus à ces Jeux. Ce n’est pas simplement pendant les Jeux mais après les Jeux, que ces femmes, ces gens défavorisés continuent à s’intéresser à la chose sportive.
Sur le plan culturel, les Jeux olympiques ont permis aussi à la France de mettre en lumière le château de Versailles, les Invalides, le Musée d’Orsay, la Tour Eiffel, la place du Trocadéro, la Seine, la Mairie de Paris. Les Jeux olympiques ont permis de mettre en lumière tous ces grands monuments.
En quoi ça peut être un avantage pour le Sénégal d’organiser les JOJ après Paris 2024 ?
C’est une grande chance pour le Sénégal et le COJOJ Dakar 2026, d’organiser après Paris2024. Sans la Covid, si on avait organisé, on n’aurait pas cette expérience. J’ai des collègues du Cameroun, de beaucoup de pays qui me disent que le Sénégal a été très présent pendant ces JO : la presse, les délégations, les dirigeants. Ils sont partout. Ils regardent comment ça se passe, la billetterie, l’organisation. Je pense que c’est une grande expérience qu’ils ont acquise ici et en même temps aussi quand on voit les dirigeants qui sont là, ils observent et en même temps, ils utilisent l’héritage matériel et immatériel. Dakar va accueillir plus de 3000 athlètes et des milliers de participants et plusieurs millions qui vont être tournés vers la capitale. C’est une très bonne chose. Ibrahima Wade ou Diagna Ndiaye et leur staff, ce sont des gens qui sont très dégourdis, très attentionnés. On voit aussi qu’ils ont utilisé pas mal de panels qui ont été de très grandes réussites. Vraiment, on a senti une grande présence du Sénégal. C’est une très bonne chose et puis on voit aussi des gens qui sont hyper motivés, que ça soit Ibrahima Wade qui dit que « nous, on fera plus que ou en tout cas on fera autant de Paris ou plus ». C’est une très bonne chose pour le Sénégal d’accueillir tout ce monde, d’avoir cette expérience, cet héritage.
Quelle peut être la stratégie à adopter pour que Dakar 2026 soit plus des Jeux africains, que l’Afrique puisse être concernée ?
Il y a un article du journal Le Monde du 31 juillet 2024 dont le titre était l’Afrique, l’anneau manquant parce que si vous voyez, il y a cinq anneaux. Il y a l’Europe, l’Océanie, les Amériques, l’Asie et il y a l’anneau noir qui représente l’Afrique. Mais quand on voit, tous ces quatre continents ont déjà organisé sauf l’Afrique. Donc, il faut vraiment que l’Afrique organise. Et les JOJ Dakar 2026, ce sont des prémices, une porte d’entrée pour que l’Afrique puisse organiser les Jeux olympiques mais en même temps aussi, ce 5ème anneau manquant soit là et qu’on ait de vrais Jeux Olympiques. Le Sénégal a donc une grande responsabilité et pour que ça soit une réussite, il ne faut pas que ça soit simplement une chose sénégalaise mais une chose aussi africaine. Et c’est ce que Wade, Diagna (Ndiaye) et toutes les personnalités qui sont là qui représentent les JOJ de Dakar ont exprimé. D’ailleurs, on a vu la devise, «l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». C’est franchement une très belle devise, un très beau slogan. C’est le Sénégal mais aussi toute l’Afrique.
En s’inspirant de Paris2024, le Sénégal devrait mettre l’accent sur quoi pour pouvoir réussir les JOJ ?
S’inspirer de Paris sur le plan organisationnel et pour tout ce qui concerne la gouvernance comme je viens de l’expliquer, un délégué et tout mais il faut aussi l’originalité. J’avais animé un panel où j’avais dit c’est bien de s’inspirer de Paris pour l’héritage mais après, il faut une originalité. Il y aura des millions voire des milliards de téléspectateurs. Quand ils allument leurs télés, qu’ils se disent « on est en Afrique, on est au Sénégal ». Là, l’l’originalité, ça peut être les disciplines comme la lutte, la lutte avec frappe, la lutte sans frappe, la danse sportive, le yoga pharaonique. Ce sont des disciplines qui sont typiquement africaines et qu’on peut valoriser. Le folklore, la danse, la culture sénégalaise, africaine, ça aussi on peut les valoriser pour montrer l’originalité, la spécifité des JOJ de Dakar. J’ai parlé d’héritage immatériel, ça devra permettre à des milliers de jeunes qui vont tous regarder Dakar, d’apprendre la culture. Eux, ils viennent, ils s’entrainent, ils jouent sur des infrastructures pendant au maximum deux semaines mais quand ils partent, ces jeunes qui regardent Dakar, ce sont les futurs dirigeants. Ils vont dire quand on avait entre 15 et 18 ans, on était à Dakar. La culture sénégalaise, la danse sénégalaise, la lutte sénégalaise nous a marqués. C’est ça qu’il faut mettre en valeur.
Le football sénégalais, on est dans une bonne dynamique. Qu’est-ce qu’il faut faire pour le maintenir le cap ? Surtout que nous allons vers des échéances importantes, la Coupe du monde, la Coupe d’Afrique, les élections de la présidence de la Fédération sénégalaise de football.
Le sport sénégalais en général et le football de façon spécifique a gagné des trophées. On voulait une équipe fédérale dynamique, on l’a. On voulait des petites catégories. Aujourd’hui, elles compétissent. Le football de plage, le beach volley, ça commence à se développer. En revanche, on a toujours le même problème, c’est le problème des textes. Je prends juste un exemple. Pour les élections, avec des textes qui datent de longtemps, jusqu’à présent le mandat du président est limité. Ça n’existe nulle. J’avais fait un papier pour rappeler que les mandats sont limités à 3. Au niveau de l’UEFA, a la FIFA, c’est limité à trois. Dans toutes les grandes fédérations sportives nationales, c’est limité à trois. Donc, au Sénégal, tous les quatre ans, on nous dit que les textes ne limitent pas les mandats. Il y a un moment, il faut faire des textes. En France, c’était pareil. Un président, il restait 3, 4 ou 5 mandats. En un moment, c’est l’Etat qui a pris ses responsabilités et qui a mis en place le Code du sport. Le Code du sport, au Sénégal, on n’en parle depuis 12 ans ou 15 ans mais on n’a jamais vu ce Code. Il faut un Code du sport qui limite les mandats, qui encadre les contrats de travail, qui protège les investisseurs. Parce qu’on a eu pas mal de problèmes. Ngor, Thiès, quelqu’un vient, il investit et derrière, c’est l’association qui récupère tout. Il nous faut un Code du sport. Les droits de retransmission, les relations entre la gouvernance, les relations entre les sociétés et les associations sportives, il faut un Code du sport. Ce Code du sport, tant qu’on ne l’a pas, on peut gagner des trophées, on peut tout faire mais il n’y aura pas d’argent. On reproche à quelqu’un d’avoir investi en France et pas au Sénégal ? C’est parce qu’il n’y a pas de textes. Ce qu’il faut faire, c’est vraiment se battre pour qu’il y ait un Code du sport qui protège tous les acteurs du football.
JO PARIS 2024, L’AFRIQUE DÉCROCHE 39 MÉDAILLES
Le continent a brillé en natation, en boxe, en gymnastique, en taekwondo, mais surtout en athlétisme, sa chasse gardée, avec le Kenya qui a décroché onze médailles, quatre en or, deux en argent et cinq en bronze.
Dakar, 11 août (APS) – Trente-neuf médailles dont treize en or ont été remportées par les athlètes africains aux Jeux olympiques de Paris 2024, faisant mieux qu’à Tokyo 2020 où 37 breloques avaient été récoltées.
A Paris, l’Afrique n’a pas réussi son pari de franchir, pour la première fois, la barre des 50 médailles, mais la campagne parisienne a été plus prolifique avec 39 médailles dont 13 en or que celle de Tokyo où 37 médailles (11 en or) avaient été obtenues.
Depuis les Jeux de Sydney de 2000, c’est la troisième meilleure participation africaine aux JO.
Les Africains font certes moins qu’à Rio 2016 avec les 45 médailles engrangées dont 11 en or et Pékin 2008, 40 breloques dont 13 en or, mais mieux qu’à Londres 2012 avec ses 34 médailles dont 11 en or, qu’en Athènes 2004 (35, dont 9 en or) et Sydney 2000 (35 dont 9 en or).
Le continent a brillé en natation, en boxe, en gymnastique, en taekwondo, mais surtout en athlétisme, sa chasse gardée, avec le Kenya qui a décroché onze médailles, quatre en or, deux en argent et cinq en bronze.
Beatrice Chebet a obtenu l’or sur 5 000 et 10 000 mètres. Ses compatriotes Faith Kipyegon et Emmanuel Wanyonyi sont aussi médaillés d’or respectivement sur le 1 500 mètres féminin et le 8 00 mètres masculin.
Faith, habituée à être sur la première marche du podium et à régner en reine sur sa discipline a récidivé, comme en 2016 à Rio et en 2020 à Tokyo. Elle a aussi fini à la deuxième place du 5 000 mètre, derrière justement sa compatriote Chebet.
Faith Kipyegon, 30 ans, est aussi championne du monde en titre du 1 500 et 5000 mètres.
Des résultats qui prouvent que le demi-fond et la course de fond sont et restent une affaire du Kenya.
L’Algérie a aussi offert à l’Afrique, deux médailles d’or de plus, exclusivement féminine. La gymnaste de 17 ans, Kaylia Nemour et la boxeuse Imane Khelif ont décroché l’or aux barres asymétriques et à la boxe dans la catégorie des moins de 66 kg. L’Algérie a obtenu une troisième médaille en bronze.
L’Afrique du Sud, l’Ethiopie, l’Egypte et la Tunisie ont eu chacune une médaille d’or. Ces médailles ont été obtenues par la nageuse sud-africaine Tatjana Smith au 100 mètres brasse, l’Ethiopien Tamirat Tola au marathon et l’Egyptien Ahmed ElGendy au pentathlon moderne, et le Tunisien Firas Katoussi au taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg.
L’Afrique du Sud est le deuxième pays qui a le plus récolté de médailles, six dont trois en argent et deux en bronze. Elle est suivie de l’Ethiopie avec quatre dont trois en argent. L’Egypte et la Tunisie totalisent le même nombre de médailles, trois dont un en argent et en bronze, chacune.
Les exploits en or du Botswana, Ouganda, Maroc
Le Botswanais Letsile Tebogo a décroché la première médaille olympique africaine au 200 mètres. Le Botswana est médaillé d’argent au relais 4×400 mètres. L’Ougandais, spécialiste des courses de fond, Joshua Cheptegei est médaillé d’or du 10 000 mètre. Le Marocain Soufiane El-Bakkali a conservé son titre sur le 3 000 mètres steeple.
Les bronzés africains qui entrent dans l’histoire
La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont décroché chacun le bronze. L’Ivoirien Cheick Sallah Cissé s’est imposé dans la petite finale devant le Mexicain Carlos Sansores. Il était médaillé d’or aux Jeux de Rio.
Le Cap-verdien Daniel Varela de Pina a gagné la première médaille olympique de l’histoire de son pays à la boxe dans la catégorie des 51 kg. Le boxeur de 27 ans a battu le Zambien Patrick Chienyemba, lors du match pour la troisième place.
Le Zambien Muzala Samukonga a offert à son pays une médaille olympique aux 400 mètres, 28 ans après. La dernière fois que la Zambie a gagné une médaille olympique, le sprinter de 21 ans n’était pas encore né. Il a terminé troisième avec un temps de 43’’74, battant ainsi son record personnel et national.
Le Sénégal qui a pris part à ces Jeux olympiques de Paris 2024 avec 11 athlètes n’a pas obtenu de médailles, mais a amélioré ses performances.
Eliminé en demi-finale du 400 mètres avec un chrono de 44’’94s, Cheikh Tidiane Diouf a battu le record national vieux de 56 ans détenu par Amadou Gakou. Il avait été réalisé au JO de Mexico en 1968. Une performance qui a pris le dessus sur une élimination.
Louis François Mendy, auteur d’une belle performance, lors des séries, a été éliminé en demi-finale du 110 mètres haies. Il a terminé troisième de sa course.