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6 octobre 2024
Sports
LE MESSAGE DE SAMUEL ETO'O AVANT LE CHOC SÉNÉGAL-CAMEROUN
Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a envoyé un message aux joueurs et au peuple camerounais avant le choc contre le Sénégal, prévu vendredi prochain, à Yamoussoukro.
iGFM (Yamoussoukro) Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a envoyé un message aux joueurs et au peuple camerounais avant le choc contre le Sénégal, prévu vendredi prochain, à Yamoussoukro, dans le cadre de la 2e journée de la CAN 2023.
"Les Lions indomptables, à titre de rappel, ont disputé la finale de la Coupe d'Afrique des Nations à sept reprises, avec cinq victoires […] En 2000, j'étais là. Nous avions commencé contre le pays organisateur : le Ghana. Nous avions fait un match nul 1 mais partout. Et l'histoire vous dit comment ça s'est terminée. En 2002 et 2008, j'étais toujours là. Je comprends les frustrations des uns et des autres mais le temps du bilan viendra mes chers compatriotes. Ce que je sais, c'est que la compétition n'est pas comment elle a commencé mais comment elle doit se terminer. Nous aurons le temps de faire le bilan, alors gardons nos émotions", a déclaré l'ancien buteur des Lions indomptables, ce mercredi.
14 COACHS AFRICAINS RIVALISENT AVEC LES SORCIERS BLANCS POURLE SACRE FINAL
De plus en plus nombreux sur les bancs des sélections africaines, les entraineurs du cru veulent confirmer leur capacité à rivaliser avec les expatriés
Thierno Assane BA, Envoyé spécial à Yamoussoukro |
Publication 17/01/2024
La Coupe d’Afrique des nations, organisée par la Côte d’Ivoire, a démarré le week-end dernier. 24 équipes nationales sont présentes et parmi celles-ci, 14 coaches africains se disputent le trophée continental et rivalisent avec leurs collègues étrangers.
C’est partie ! La coupe d’Afrique des nations s’est ouverte, le week-end dernier, en Abidjan. A travers la cérémonie d’ouverture, le pays hôte a étalé les différentes facettes de sa riche culture à travers le monde. Ce pays, qui a réussi le pari de l’organisation, veut aussi réussir celui de la participation. Le 11 février n’est plus loin, mais en attendant, certains entraineurs africains veulent ravir la vedette à leurs collègues étrangers. Parmi les 24 pays et coachs qualifiés pour cette présente coupe d’Afrique des nations, 14 sont issus de pays africains. Ils sont pour la plupart du temps d’anciens joueurs de clubs professionnels en Europe ou d’anciens internationaux.
Les équipes nationales africaines semblent par ce geste, démystifier les entraîneurs européens plus connus sous le pseudonyme de «sorciers blancs». Lesquels ont régné en Afrique durant de longues années pour avoir remporté le trophée continental avec leur équipe nationale. De Philippe Troussier en passant par Roger Lemaire, Herve Renard entre autres tous ont eu à décrocher une Can avec une équipe nationale africaine. Cependant, il faut noter qu’avec le temps, certains anciens internationaux africains, après avoir raccroché les crampons, ont décidé d’aller approfondir leurs connaissances pour devenir par la suite des sélectionneurs. Une fois de retour au pays, on leur confie les destinées de l’équipe nationale. A travers leur travail, ils ont fini de démontrer à la face du monde qu’ils ne nourrissent aucun complexe face à leurs collègues européens. Cette expertise dite locale a fait des émules en Afrique notamment et de manière récente lors de la finale remportée en 2019 par l’Algérie coachée par Djamel Belmadi. L’année suivante, en 2021, les Lions du Sénégal avec à leur tête Aliou Cissé, ont remporté pour la première fois de leur histoire le trophée continental devant l’Égypte.
14 coachs africains pour le sacre final
Les pays africains ont appris avec le temps à faire confiance à l’expertise locale. Durant cette compétition de Can, quatorze pays seront coachés par des africains. Il s’agit du Sénégal avec à sa tête Aliou Cissé, l’Algérie avec Djamel Belmadi, la Mauritanie avec le Comorien Amir Abdou, Juan Micha de la Guinée Équatoriale, Baciro Candé de la Guinée Bissau, Bubista du Cap-Vert, Chiquinho Condo du Mozambique, Rigobert Song du Cameroun, Kaba Diawara de la Guinée Conakry, Éric chelle du Mali, Collin Benjamin pour la Namibie, Jalel Kadri de la Tunisie, l’Algérien Adel Amrouche de la Tanzanie et Walid Regragui du Maroc. Tous ces pays ont fait confiance à la compétence africaine pour pouvoir faire un parcours honorable à défaut de remporter Dame Coupe. La concurrence s’avère rude pour les 24 pays qualifiés. Cependant la CAF prône l’esprit de fair-play. Si un entraineur africain remporte cette année encore la Coupe, cela augmenterait non seulement leur côte de popularité dans le continent mais aussi les pays africains penseraient à deux fois avant de choisir les « sorciers blancs « qui ne sont mus que par des intérêts pécuniaires.
OÙ SONT PASSÉS NOS ATTAQUANTS ?
Lamine Camara et Pape Guèye sont les seuls buteurs du Sénégal face à la Gambie. Des milieux de terrain qui supplient les attaquants. Pendant ce temps qu’ont fait Habib Diallo et Nicolas Jackson ?
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU, Adama AIDARA , Saikou SEYDI, Cheikh Diop, Papa Madiakhaté Sarr, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam |
Publication 17/01/2024
Lamine Camara et Pape Guèye sont les seuls buteurs du Sénégal face à la Gambie. Des milieux de terrain qui supplient les attaquants. Pendant ce temps qu’ont fait Habib Diallo et Nicolas Jackson.
Qui sera à la pointe de l’attaque des Lions à la CAN ? C’est une question que beaucoup se posaient avant le début de la compétition, mais dont personne n’avait réussi à trouver la réponse. La preuve, face à la Gambie pour cette entrée en matière, il a fallu l’apport des milieux de terrain pour marquer. Le talent de Lamine Camara et la puissance de Pape Guèye ont été déterminants pour dominer les Scorpions. Ni Habib Diallo encore moins Nicolas Jackson n’ont réussi à faire la différence.
Habib Diallo, trop mou
Boulaye Dia absent, Cissé a débuté avec Habib Diallo pour accompagner Ismaïla Sarr et Sadio Mané. Mais malheureusement l’ancien Messin n’a jamais réussi à se détacher ou à se mettre dans les bonnes dispositions pour marquer. Il a pendant 60 minutes souffert de l’impact d’un Omar Colley qui le colle aux basques jusqu’à sa sortie. Avec aucun tir cadré, Habib n’a non plus gagné aucun duel aérien face au défenseur gambien. Sa seule lumière aurait dû venir de sa remise pour Ismaïla Sarr à la 30ème minute, mais le Marseillais a refusé de l’honorer par un but. Souvent trop seul devant, il a perdu la moitié (6) de ses ballons touchés (12). Ce qui caractérise l’entame difficile de Habib, qui doit montrer plus pour rester dans le onze.
Nicolas Jackson, égal à lui-même
Même à son entrée personne n’est enthousiasmé. Nicolas Jackson semble encore rien montrer en équipe nationale du Sénégal. La force de Nicolas Jackson réside certes dans sa capacité à se créer des occasions. Il arrive facilement à se détacher du marquage mais peine à chaque fois sur le dernier geste. La superbe ouverture de Kalidou Koulibaly qu’il envoie sur Baboucarr Gaye en est la parfaite illustration. Mais contrairement à Habib Diallo, lui a au moins réussi à cadrer un tir.
L’apport des attaquants de pointe dépend en grande partie de celui des joueurs de couloir. Sadio Mané et Ismaïla Sarr ont chacun délivré une passe décisive mais n’ont pas pesé dans le jeu offensif des Lions. Ce qui a amoindri l’utilité des 9. Face aux Lions indomptables ce vendredi à 17h Gmt, il faudra une autre animation offensive pour déstabiliser une équipe camerounaise limitée mais physiquement coriace.
UNE LEGENDE NE MEURT JAMAIS
L’avant-première africaine du film «Essamaay : Bocandé la panthère» du réalisateur sénégalais Macky Madiba Sylla a eu lieu hier, mardi 16 janvier dans la salle de l’hôtel Président de Yamoussoukro.
L’avant-première africaine du film «Essamaay : Bocandé la panthère» du réalisateur sénégalais Macky Madiba Sylla a eu lieu hier, mardi 16 janvier dans la salle de l’hôtel Président de Yamoussoukro. Le film retrace le parcours d’une légende du football sénégalais, Jules François Bocandé décédé en 2012.
C’est le tir de l’attaquant Sadio Mané lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, Can-2022 au Cameroun que le Sénégal a remporté pour la première fois de son histoire, qui ouvre et ferme le film. Ce 06 février 2022, l’immense joie des Sénégalais replonge les esprits dans la qualification du Sénégal en Can-1986 en Egypte, grâce au but historique de Jules François Bocandé. Ce dernier a marqué l’histoire du football sénégalais, africain voire mondial. Un parcours exceptionnel que le réalisateur Macky Madiba Sylla retrace dans un film intitulé « Essamaay: Bocandé la panthère» qui a été projeté hier, mardi dans la salle de l’hôtel Président de Yamoussoukro. L’hôtel qui sert d’ailleurs de tanière aux Lions du Sénégal pour les besoins de la Can-2023.
De Ziguinchor à Tournai en Belgique en passant par Dakar jusqu’à Metz (France), le film ne laisse rien de la vie de l’ancien joueur et entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal : son enfance, ses débuts dans le football, ses sélections, ses succès. « Essamaay: Bocandé la panthère » fait aussi revivre les spectateurs les moments forts de la carrière de Jules François Bocandé. Tout ceci est accompagné des témoignages d’anciens joueurs et entraîneurs de l’équipe du Sénégal ou du monde entier comme Claude Leroy, Roger Mendy, Omar Gueye Sène, Luc Sonor. Des journalistes sportifs ne sont pas non plus en reste à l’image du Doyen Abdoulaye Diaw. Mais également la famille du joueur. «Quand vous parlez de star sans forcer, le gars est une star », reconnaît Aliou Cissé dans le film.
Ziguinchor, c’est là où tout a commencé pour Jules François Bocandé. Dans le document, on le voit raconter ses débuts dans le football. « J’ai perdu mon père très jeune. J’étais élevé par une dame. Elle ne comprenait pas ce que c’est le football. C’était trop difficile », disait-il. Après avoir joué au Sénégal, le natif de Casamance dépose des valises à Tournai en Belgique avant de se retrouver dans des clubs français. « Jules était un garçon très agréable, dit son entraîneur. Il n’avait peur de personne. Il avait une bonne technique», raconte son entraîneur.
Cependant, même si la projection du film a été faite en marge de la Can, on note une absence des autorités dans la salle. Ce que le réalisateur n’a pas apprécié. Macky Madiba Sylla déplore aussi le fait de ne pas pouvoir faire parler Sadio Mané dans le film. «Le regret, c’est juste avant le penalty de Sadio Mané, de ne pas entendre sa voix, lui commenter. Il n’allait pas apparaitre à l’écran. Ça aurait donné surle plan cinématographique quelque chose de formidable. On ne voit pas son visage. On voit ses mains, un peu sa coiffure. On entend sa voix, il commente : il allait apparaitre de dos pas plus d’une minute », souligne le réalisateur.
Né en 1958, le fils prodige de Ziguinchor Jules François Bocandé est décédé en 2012 des suites d’un Avc. Il aura marqué des générations, sur tous les continents et restera une icône pour les amoureux du football.
MACKY MADIBA SYLLA, REALISATEUR DU FILM «ESSAMAAY: BOCANDE LA PANTHERE» : « Je voulais réhabiliter Bocandé »
J’ai d’abord écrit le film et quand j’ai commencé à tourner, je suis tombé sur le magnifique livre d’Abdou Latif Diop qui s’appelle Bocandé, l’éternelle légende. J’ai discuté avec lui pour acquérir les droits du livre et à partir de cela, ça m’a donné une mine d’informations. J’ai pu finalement réaliser le film avec son appui, ses archives et surtout le travail extraordinaire qu’il avait déjà entamé. Les difficultés dans la réalisation des films, c’est souvent d’ordre financier. En fait, ça vaut de l’argent. Ce sont des voyages. Il faut payer l’équipe technique, acquérir des archives qui coûtent cher. Il faut aussi payer ce qu’on appelle la post production. C’est-à-dire les montages, les droits d’utilisation de musique. En réalisant ce film, je voulais réhabiliter Bocandé qui était tombé dans l’oubli, que les gens se rappellent de lui mais pas que lui. Vous l’avez vu dans le film, des gens qui ont joué avec lui sont un petit peu tombés dans l’oubli. Roger Mendy, je ne le vois nulle part. Omar Gueye Sène, pareil. Je ne sais combien d’années, il n’a pas fait d’interview. Je voulais que les Sénégalais comprennent que la conquête de cette première étoile a été un long processus et Bocandé et la génération 86 ont joué un rôle extraordinaire dans cette conquête-là. Ça m’a pris 4 longues années pour réaliser ce film. Sadio Mané, j’ai tout fait pour l’avoir dans le film. Je me suis rapproché de son agent marketing mais je pense qu’il n’a peut-être pas compris ce qu’on voulait réellement faire. On a fait un film sur Bocandé, pas une seule autorité de la fédération sénégalaise de football du Sénégal n’a voulu m’accorder une interview. La Fédération n’est pas dans le film. Le président de tutelle aurait dû glisser quelques mots sur Bocandé. Il a été entraîneur de l’équipe nationale, joueur de l’équipe nationale. Ce qui est important, c’est que les générations comprennent qu’elles vont passer, une autre génération va venir. En France, ils ont gardé le lien entre les générations 98 et celle qui a remporté la Coupe du monde en 2018 avec Didier Deschamps. C’est ce que je voulais montrer. C’est pourquoi je remercie Aliou Cissé. Quand je lui ai envoyé la bande annonce, il a dit qu’il comprend maintenant ce que je veux faire. Il m’a accordé une interview au Portugal.
ABOUBACRY BA, JOURNALISTE SÉNÉGALAIS ET DIRECTEUR DE CIS MÉDIA (GUINÉE) : « C’est un document essentiel pour la mémoire collective »
C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai pu regarder ce film. Je pense d’ailleurs que Bocandé méritait ça. Le public sénégalais mérite également de connaître qui est vraiment Bocandé. Parce que chaque Sénégalais a un petit bout de Bocandé. Ceux sont ces bouts de souvenirs, ces bouts d’attachement diffusent un peu dans la population qui ont été réuni dans ce même film de Macky Sylla. Et ça fait du coup un document essentiel pourla mémoire collective pour tout ce que Bocandé a offert au peuple sénégalais. Bocandé a été attaché à son pays. Il l’a prouvé à plusieurs reprises. L’équipe nationale, ce n’est pas quelque chose d’anodin pour Bocandé et il réconforte aujourd’hui les Sénégalais dans leur attachement viscéral, presque charnel avec cette équipe du Sénégal. Je pense que c’est l’un des plus grands mérites de ce documentaire. J’ai beaucoup admiré dans le documentaire le témoignage de Luc Sonor (ancien footballeur français) parce qu’il m’a toujours dit, « je pense que vous les Sénégalais, vous ne pouvez pas vous rendre compte combien Bocandé aimait le Sénégal» et en réalisant ce film, on est en train de donner une réponse à cette préoccupation de Luc Sonor.
NDEYE DOME DIOUF, JOURNALISTE À RADIO SÉNÉGAL INTERNATIONAL (RSI) : « Le film montre le chemin qui a été parcouru »
La première impression en regardant ce film, c’était l’émotion. Parce que, c’est un film qui retrace le parcours de Jules François Bocandé, mais au-delà de ça, c’est le parcours de l’équipe nationale. Cela montre le chemin qui a été parcouru car c’était une génération talentueuse mais qui manquait de professionnalisme aussi bien dans la gestion que dans l’environnement. C’est ça qui a plombé cette génération qui avait les moyens intrinsèques d’être des champions d’Afrique et cela montre quelque part tout ce qui a été fait et par l’Etat et par également les responsables du football pour permettre à notre équipe nationale d’être là où il y est. Donc, c’est important que tout le monde voit ce documentaire surtout les jeunes. Parce que l’histoire du football, ce n’est pas Sadio Mané et sa génération. C’est vrai qu’ils ont gagné cette première étoile, mais il y a eu beaucoup de travail qui a été fait avant par des générations précédentes. Il faut qu’on ait également le film de cette génération de El Hadji Diouf qui a marqué durablement le football sénégalais et aujourd’hui qu’on fixe par l’image ce qui est en train de faire cette génération de Sadio Mané. Cela va permettre d’avoir une continuité et une histoire
GUEYE, LE NOUVEAU PAPE DU MILIEU
La longue absence des terrains pour cause de suspension de la Fifa (aout – décembre 2023) a donné à Pape Guèye assez de fraicheur pour aller à la conquête du milieu de terrain sénégalais.
Gana Guèye (convalescent), Nampalys Mendy (retour de blessure) et Cheikhou Kouyaté (choix du coach) pourraient regretter leur absence de l’équipe qui a démarré samedi face à la Gambie. D’autant que ça a coïncidé avec la montée en puissance de Pape Guèye et Lamine Camara qui ont assuré avec brio lundi soir. Surtout Pape Guèye qui répète les performances de Dakar face au Niger le 08 janvier 2024.
La longue absence des terrains pour cause de suspension de la Fifa (aout – décembre 2023) a donné à Pape Guèye assez de fraicheur pour aller à la conquête du milieu de terrain sénégalais. Alors que pour certains, il n’avait aucun chance de figurer sur la liste des Lions pour la Can-2023, le voilà aujourd’hui indéboulonnable dans l’entrejeu de l’équipe nationale.
Deux matches lui ont suffi pour bouleverser la hiérarchie et imposer le respect à ses concurrents du secteur. D’abord contre le Niger (1-0) en match amical à Dakar (le 08 janvier 2024) et face à la Gambie à l’occasion de l’entrée en lice du Sénégal dans cette 34e édition de la Coupe d’Afrique. A Dakar, le Marseillais a été de loin le meilleur sénégalais sur le terrain.
A Yamoussoukro également, n’eut été le doublé de Lamine Camara, il allait être choisi sans aucun doute homme du match. Tellement le milieu de terrain sénégalais a pesé sur la rencontre tant au niveau offensif comme dans la récupération du ballon. Ayant touché beaucoup de balles et fourni trop assez d’efforts, Pape Guèye dopé sans doute par son but matinal (4e mn) envoie un message clair à ses concurrents au poste. Et force est de reconnaître que les Gana, Kouyaté et autres ne dorment plus à poings fermés, parce que tout simplement leur place est menacée par un jeune Lion débordant d’énergie et d’envie. Et s’il a toujours débarqué en sélection avec des incertitudes quant à une place de titulaire dans l’équipe, la donne pourrait changer en sa faveur. Avec ses deux dernières copies rendues à Aliou Cissé, Pape Guèye est devenu un vrai concurrent à prendre très au sérieux pour la distribution des places au milieu de terrain. Surtout qu’il peut évoluer aussi bien devant la défense ou justement derrière l’attaque. Une polyvalence intéressante pour le contrôle des postes au milieu.
UN PROFIL DIFFERENT DES AUTRES
Rien que du fait qu’il soit le seul gaucher des milieux axiaux présents à Yamoussoukro augmente ses chances de garder jalousement sa place de titulaire dans l’équipe de Cissé. S’y ajoute que le Marseillais dégage des caractéristiques rares dans la Tanière. Doté d’une technique au dessus de la moyenne, Pape Guèye est très essentiel dans les transitions offensives grâce à ses capacités de longues transversales. Il peut aussi être utile pour casser les lignes mais aussi et surtout pour les deuxièmes ballons qui lui permettent de déclencher des tirs de loin. Et si le Sénégal mène au score, il se distingue très souvent par ses capacités à temporiser et à casser le rythme de l’adversaire. Toutefois sa lenteur dans ses mouvements est à gommer s’il veut demeurer intouchable dans le onze de départ de Cissé. Après deux prestations de haute facture contre des équipes de moindre envergure (Niger et Gambie), Pape Guèye a besoin de récidiver vendredi contre le grand Cameroun pour convaincre les plus sceptiques à lui accorder une totale confiance pour les années à venir. IL
DOIT SOIGNER SES STATS
Le football moderne exige une efficacité aux milieux de terrain. Si marquer des buts a toujours été le ressort exclusif des attaquants, la donne a changé depuis quelques années. Les milieux de terrain dits modernes sont aussi attendus dans ce terrain au point que leurs stats sont scrutés avec intérêts par les analystes et autres recruteurs. Et Pape Guèye traine des lacunes dans ce domaine en équipe nationale.
En effet, en 19 sélections dont 9 titularisations, Pape Guèye n’a été décisif que lundi dernier face à la Gambie avec son premier but sous le maillot de l’équipe nationale. Des statistiques très faibles pour un candidat à l’un des secteurs les plus fournis en équipe nationale. Convoqué en sélection pour la première fois lors du match Togo – Sénégal du 11 novembre 2021 à Lomé. Il a finalement fait son baptême du feu trois jours plus tard à l’occasion du match Sénégal – Congo (2-0) du 14 novembre 2021 à Thiès. Il était entré à la 58e mn à la place de Gana Guèye. Symbole d’une passation de «service» qui se précise de plus en plus, trois ans après. Jusqu’ici, il n’avait offert ni passe décisive encore moins marqué un but. Ce qui pourrait l’handicaper dans la farouche bataille pour le contrôle du milieu de terrain sénégalais. Et c’est d’autant plus facile pour lui qu’il a enfin ouvert son compteur-buts et qu’il a des missiles qui peuvent briser n’importe quels murs. Il lui reste juste à confirmer sous peu par un autre but ou au moins une passe décisive afin de sécuriser davantage son poste de titulaire dans l’équipe.
FACE À LA TUNISIE, LA NAMIBIE EMPOCHE SA PREMIÈRE VICTOIRE DANS UNE CAN
Le premier match du groupe E, a opposé la Tunisie à la Namibie. Les hommes de Collin Benjamin, créent la sensation et remportent leur première victoire dans une phase de coupe d’Afrique des Nations 1-0.
Lors du premier acte, ce sont les Namibiens qui ont eu les occasions plus plus franches mais n’ont pas réussi à les concrétiser. Malgré quelques assauts des Brave warriors, les coéquipiers du vétéran Youssef Msakni, qui est à sa 8ème participation à une CAN, ont mené la barque dans ces premières 45 manettes même si les deux équipes rentrent au vestiaire sur un score nul et vierge 0-0.
En deuxième mi-temps, les Namibiens sont revenus sur le terrain avec une intensité physique diabolique dans le jeu, ils imposent leur rythmes aux Aigles du carthage en multipliant les occasions de buts.
Juste avant la fin du temps réglementaire (88′), B.Muzeu, d’une inspiration fantastique, distille une passe d’amour pour Deon HOTTO, qui scelle le sort du match 1-0 .
La Tunisie tombe d’entrée et est contraint de relever la tête si elle veut sortir des poules.
CAN 2023, LE MALI SURPREND L’AFRIQUE DU SUD
Dans le dernier match de la journée de ce mardi et le deuxième du groupe E, le Mali et l’Afrique du Sud croisaient le fer dans un match très alléchant. Au finish, ce sont les Aigles du Mali qui ont dominé l’Afrique du Sud (2-0)
Dans le dernier match de la journée de ce mardi et le deuxième du groupe E, le Mali et l’Afrique du Sud croisaient le fer dans un match très alléchant. Au finish, ce sont les Aigles du Mali qui ont dominé l’Afrique du Sud (2-0) et lancent parfaitement leur compétition.
Le début de la rencontre est dominé par les Bafana Bafana qui ont livré une première mi-temps de qualité. Très techniques et virevoltants dans le jeu, les hommes de Hugo Broos, en ont fait voir de toutes les couleurs à la défense malienne.
À la 18ème minute, l’axe central Malien, Sikou Niakhaté, commet une faute sans ballon dans la zone de vérité mais le meneur de jeu des Sud-Africains, Percy Tau envoi le ballon dans les gradins du stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho 0-0.
Le Mali tente de revenir dans ce match mais les 22 acteurs ne parviennent pas à scse départager après plus de quarante-cinq minutes de jeu.
Dans la deuxième période, les Aigles du Mali, montrent un autre visage, Bissouma et sa bande reprennent les commandes du match en occupant tout le terrain.
À la 60ème minute, le capitaine de l’équipe du Mali, Amari Traoré reprend devant les buts, un coup franc parfaitement exécuté par Sekou Koita (60′ 1-0).
Moins de 5 minutes après le but (66′), Lassine Sinayoko, s’infiltre dans la surface de réparation des verts et jaunes et trompe la vigilance de Ronwen Williams 2-0.
Le Mali s’impose avec la manière et prend une belle option avant la deuxième journée.
LES NOUVELLES DE LA TANIÈRE DES LIONS DU SÉNÉGAL
Les Lions du Sénégal se sont entraînés, ce mardi soir à Yamoussoukro, au lendemain de leur victoire contre la Gambie. Seuls les remplaçants (14) étaient sur la pelouse. Les titulaires étaient en salle de musculation.
iGFM (Yamoussoukro) Les Lions du Sénégal se sont entraînés, ce mardi soir à Yamoussoukro, au lendemain de leur victoire contre la Gambie. Seuls les remplaçants (14) étaient sur la pelouse. Les titulaires étaient en salle de musculation.
Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, Formose Mendy, Ballo-Touré, Moussa Niakhate Ndiaye, Abdallah Sima, Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson, Gana Gueye, Bamba Dieng, Pathé Ciss, Alfred Gomis, Mory Diaw sont les joueurs qui étaient présents au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.
En revanche, Sabaly est toujours absent de l'entraînement en raison de sa blessure. Il devrait reprendre avec le groupe la semaine prochaine.
ENTAME DIFFICILE POUR LES FAVORIS À LA CAN
Seul le Sénégal a réussi son entrée en matière. La Tunisie et le Maroc, en lice plus tard dans la compétition, sont prévenus
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/01/2024
Seul le Sénégal a réussi son entrée en matière lors de la première journée de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 qui se déroule actuellement en Côte d'Ivoire. Les Lions de la Teranga se sont imposés 3-0 face à la Gambie dans le groupe C.
Les champions d'Afrique en titre ont fait forte impression en s'appuyant sur leur pépite Lamine Camara. À seulement 20 ans, l'attaquant a inscrit un doublé pour mettre les siens sur de bons rails. Grâce à cette victoire, le Sénégal prend la tête de sa poule devant le Cameroun et la Guinée.
Car ces deux sélections ont buté sur un score de parité 1-1 lors de leur opposition. Mohamed Bayo avait donné l'avantage aux Guinéens sur une réalisation du Toulousain Franck Magri pour les Camerounais, réduits à 10 pendant une mi-temps après l'exclusion de leur capitaine François Kamano. Malgré leur supériorité numérique, les Lions Indomptables n'ont donc pas pu empocher les 3 points.
L'Algérie, tenante du titre sortie dès le premier tour lors de la précédente édition, a également débuté sa campagne par un match nul 1-1 face à l'Angola. Bien qu'en tête grâce à un but de Baghdad Bounedjah, les Fennecs se sont fait rejoindre sur penalty par Cristovao Paciencia "Mabululu" qui a imité la célébration de Bafétimbi Gomis.
Selon l'AFP, cette entame poussive des cadors rend la vie dure aux favoris en Côte d'Ivoire, où seuls les Eléphants locaux se sont imposés 2-0 contre la Guinée-Bissau. Le Nigeria, l'Egypte et le Ghana ont également été contraints au match nul ou à la défaite pour leurs débuts. La Tunisie et le Maroc, en lice plus tard dans la compétition, sont prévenus. Il leur faudra se méfier pour ne pas décevoir à leur tour.
LA ROMA SE SÉPARE DE JOSE MOURINHO
José Mourinho et l'AS Roma, c'est fini. Le technicien portugais quitte le club avec effet immédiat, après 138 rencontres à sa tête, a annoncé la Roma ce mardi.
La défaite face au Milan (3-1) dimanche aura été celle de trop. José Mourinho n'est plus l'entraîneur de l'AS Roma. Les Romains sont englués à la 9e place de Serie A à 4 points de la 5e place qualificative en Coupe d'Europe. Dans son communiqué, le club explique sa décision : « Nous garderons toujours de bons souvenirs de son mandat à la Roma, mais nous pensons qu'un changement immédiat est dans le meilleur intérêt du club. »
Le « Special One » a notamment hissé le club de la Louve jusqu'en finale d'Europa Ligue la saison dernière. Mais ce dernier a surtout remporté la première édition de la Ligue Europa Conference, avec l'AS Roma. Son successeur n'a pas encore été annoncé. La Roma indique qu'elle donnera « d'autres mises à jour sur la nouvelle équipe d'entraîneurs sous peu. »