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22 avril 2025
Sports
MAMADOU DIAGNA NDIAYE ÉLEVÉ À LA DIGNITÉ DE L’ORDRE OLYMPIQUE
Cette distinction, remise par le président du CIO Thomas Bach lors de la clôture de la 142ème session à Paris, récompense l'engagement sans faille et le dévouement de l'homme en faveur du sport et de l'olympisme
Lors de la clôture de la 142ème session du CIO à Paris, Mamadou Diagna Ndiaye s'est vu décerner l'Ordre Olympique en argent, la plus haute distinction pour un membre de l'institution. Un honneur qui vient couronner des années d'engagement sans faille au service du sport et de l'olympisme, saluées par le président du CIO Thomas Bach dans le communiqué ci-dessous reçu du cabinet du récipiendaire.
"Le Sénégal, à travers notre compatriote Mamadou Diagna Ndiaye, a été célébré à Paris le samedi 10 août 2024, lors de la clôture de la 142eme session du CIO.
Le président Diagna Ndiaye, membre du CIO depuis 2015, s’est vu décerné la prestigieuse distinction de l’ordre olympique en argent, qui récompense ses services rendus à la cause du sport et de l’olympisme.
Le président Thomas Bach du CIO, en lui remettant la distinction, a salué l’éminent membre du CIO qui a toujours servi le sport avec passion et dévouement, mais surtout avec désintéressement.
Il a également fait part de sa ferme conviction quand au succès des JOJ Dakar 2026 avec l’engagement renouvelé du président de la République du Sénégal et sous le leadership du président Diagna ».
À l’unanimité, les membres présents à la session ont salué le travail qui est en train d’être fait par le COJOJ en direction de 2026.
S’adressant aux participants à la session, le président Diagna Ndiaye a affirmé que « vivre sa passion est en soi un privilège dont je serai, à jamais, redevable au CIO. La vivre au sommet de l’Olympie et en être récompensé est un moment magique, que j’accueille avec une très grande fierté. Cette distinction rejaillit sur toute l’équipe du Comité Olympique ».
La distinction de l’Ordre Olympique constitue la plus prestigieuse récompense pour les membres du CIO qui ont su contribuer à l’avancée de la cause du sport dans le monde."
REUSSIR LES JOJ, C’EST REUSSIR D’ABORD L’ORGANISATION
El hadji Magatte Seye, ambassadeur du Sénégal en France, Monaco et Andorre, avertit les Sénégalais sur l’importance des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que notre pays va abriter du 31 octobre au 13 novembre 2026
Recueillis par Abdoulaye Boubou THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 10/08/2024
El Hadji Maguette Seye sonne l’alerte. L’ambassadeur du Sénégal en France, Monaco et Andorre, qui a vécu en amont et aval les Jeux olympiques Paris2024, avertit les Sénégalais sur l’importance des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que notre pays va abriter du 31 octobre au 13 novembre 2026. A cet effet, le diplomate appelle à un changement de comportement. Parce que selon lui, ce sont 206 pays qui seront au Sénégal avec presque 500 millions de téléspectateurs. Ce qui lui fait dire que le premier défi, c’est d’abord de l’organisation.
Vous avez accueilli la délégation sénégalaise. Qu’est-ce qu’on peut retenir de cette organisation et puis de la participation des sénégalaise aux JO Paris2024 ?
Je dois d’abord me réjouir de la participation de nos athlètes, les féliciter, les encourager. On a eu une finaliste, deux demi-finalistes et une quart de finaliste. Je pense que globalement, c’est une participation satisfaisante. On aurait aimé bien sûr avoir une médaille et je pense une réelle chance de médaille d’ailleurs. C’est le lieu de dire qu’il faut davantage qu’’on prépare nos athlètes, qu’on les encadre et les soutienne davantage. Le Sénégal, depuis 1988, n’a pas eu de médaille olympique. Je pense que l’édition de Los Angeles (2028) sera la bonne pour qu’on puisse enfin décrocher une deuxième médaille olympique pour le Sénégal. Globalement, on est satisfaits de la participation de la délégation, vous la presse sportive, les athlètes, l’encadrement. Les instructions et les orientations données par nos autorités ont été suivies. Nous avons eu une participation qui a permis que le Sénégal soit respecté parce que le comportement était exemplaire à tous les niveaux, que ce soit au niveau de l’encadrement des athlètes mais de l’ensemble des accompagnements. Il faut s’en féliciter.
Qu’est-ce qui vous a marqué dans l’organisation de ces JO ?
Je pense que ce sont la préparation exceptionnelle et le niveau de préparation. Ces Jeux, la France les prépare, depuis quasiment huit ans. Toutes les composantes, tous les acteurs étaient mobilisés autour de ces JO. Rien que les aspects liés à la sécurité. Pendant plus de deux ans, les gens ont travaillé nuits et jours sur le plan de sécurisation parce qu’accueillir les JO, c’était un grand défi. Les JO, ce sont 206 fédérations que vous accueillez. 206 fédérations composées de l’ensemble des pays du monde et bien sûr éventuellement avec beaucoup de risques, beaucoup d’expositions. Dans ce contexte particulier que nous vivons aussi, il y avait beaucoup d’enjeux sécuritaires. Je pense que la France a réussi le défi de la sécurisation des Jeux. Il y a un autre défi, c’était le défi de la cérémonie d’ouverture. Je pense que pour la 1ère fois dans l’histoire des JO, nous avons assisté à une cérémonie d’ouverture en plein air. C’était un défi réussi. C’était une belle cérémonie d’ouverture, beaucoup d’aires de compétitions sont implantées un peu partout à Paris. Ce sont des aires de jeux démontables. Ça aussi, c’était un défi à relever et la France l’a réussi. L’autre défi, c’est la participation. Il y a eu un engouement véritablement des populations, des spectateurs. Je crois que finalement au niveau de la billetterie, ce qu’on entend, c’est que ce sont les JO qui ont eu le plus grand nombre de spectateurs. Il faut s’en féliciter globalement et féliciter la France et les autorités françaises pour cette réussite-là. Après la France, c’est notre pays qui doit accueillir le monde.
Quel est le comportement que le Sénégalais doit adopter pour relever d’abord le défi de l’organisation ?
Je pense que c’est déjà un évènement dont on doit se féliciter. Le Sénégal va, au nom de l’Afrique, accueillir les JOJ (Jeux olympiques de la jeunesse, Dakar 2026). C’est le premier évènement olympique que l’Afrique accueille. C’est une opportunité, un honneur mais comme le dit le Président de la République, c’est aussi un défi. C’est un défi parce que la réussite du Sénégal ouvrira certainement la porte à d’autres pays africains pour organiser et accueillir des évènements sportifs mondiaux. On a déjà eu l’Afrique du Sud qui a accueilli une Coupe du monde. Mais, il faut sortir de ce paradigme-là qu’à chaque fois qu’on donne un évènement sportif de dimension mondiale à l’Afrique qu’on dise : enfin. Non, il faut que ce soit une normalité, qu’on inscrive ça dans le cours normal des choses. Pour cela, Dakar a un rôle essentiel à jouer. Ce défi, c’est de réussir les Jeux. Réussir les Jeux, c’est réussir d’abord l’organisation. Il y a l’autre aspect qui sportif, on y reviendra. Mais c’est d’abord l’organisation. Quand vous accueillez 206 fédérations, vous accueillez beaucoup de monde, pas moins de 5 000 athlètes avec leur encadrement mais avec tous les gens qui vont venir pour assister aux Jeux. Donc, nous avons un défi sécuritaire, un défi organisationnel du point de vue de la logistique, du point de vue de la circulation, comment les gens vont se déplacer. Mais surtout du point de vue du comportement global des sénégalais. Il faudrait que tout un chacun s’approprie ces Jeux, que ce soit le Sénégalais de Dakar, de Tamba, le Sénégalais qui se réveille à Thiès ou à Ziguinchor. Que le Sénégalais se dise « pendant 15 jours en 2026, les yeux du monde entier seront braqués sur le Sénégal ». C’est peut-être pas de 500 millions de téléspectateurs qui vont regarder ce qui se passe au Sénégal et pour moi, c’est un moment pour dire « nous devons montrer à la face du monde ce qu’est notre pays, ce grand pays, ce très beau pays, ce merveilleux pays, ce pays qui peut rassembler tout le monde, ce pays qui a des valeurs qu’il souhaite partager avec l’ensemble du monde, ce pays où on cherche à promouvoir le vivre ensemble, la Teranga, ce pays avec sa beauté, la beauté de ses sites mais ce pays où on a une jeunesse engagée, déterminée, entreprenante, ingénieuse. C’est cette image-là que nous devons monter au monde. Pour cela, il faut y travailler.
Les autorités sont déjà engagées ce défi-là. Comment faire que la population suive ?
Je dois d’abord mentionner ce qui est extrêmement rassurant, ce sont les instructions et orientations données par le Président de la République lui-même qui, déjà, engage l’ensemble de son gouvernement, des acteurs à faire un monitoring serré et sérieux de l’ensemble des évènements qui ont mené à 2026. Je pense que tut Sénégalais qui entend cette orientation, cette impulsion venant de la plus haute autorité, doit rassurer. C’est de dire à la tête de cette organisation-là, il y a le Président de la République qui va donner l’impulsion et le suivi nécessaire. Il faut maintenant que chaque sénégalais se dise à son niveau « le Président, quelle que puisse être sa volonté, la volonté des autorités ne pourra pas avec l’ensemble de ses équipes de réussir l’organisation ». Il faut que chaque Sénégalais soit impliqué. Que moi Sénégalais, je me dise « je dois montrer un pays propre, un pays calme, je ne vais pas jeter un mouchoir dans la rue, mon pays doit être propre, non seulement pour les JOJ mais après. Je dois faire de sorte que ceux qui viennent disent que les Sénégalais sont chaleureux, accueillants. Je dois être tolérant, ouvert. Je dois aider ». Mais je pense que c’est un moment aussi parce qu’on parle de Jeux olympiques de la jeunesse de se pencher aux questions liées à la problématique de la jeunesse. Ce sont les questions d’emploi, de formation professionnelle et le Président de la République a pris lui-même la décision d’accueillir à Dakar la 2ème édition du Sommet mondial sur le sport pour le développement durable, un sommet qui sera un moment avec l’ensemble des Chefs d’Etats et de Gouvernements, ceux qui y prendront part, avec l’ensemble des institutions financières et sportives qui accompagnent de se pencher sur les questions d’aider le Sénégal, de l’accompagner dans sa politique pour la formation professionnelle, l’employabilité des jeunes, l’entreprenariat. Donc, c’est un moment extrêmement important pour le Sénégal et les sénégalais.
Sur le plan diplomatique, qu’est-ce que l’organisation des JOJ peut offrir comme opportunités au Sénégal ?
Je pense que le sport de manière général était un excellent vecteur diplomatique. On s’en souvient tous les performances que notre équipe nationale de football a eu à faire par le passé, ont permis au Sénégal de rayonner bien au-delà de l’Afrique, de l’Europe et des continents traditionnellement dans lequel on connaissait le Sénégal. Les JOJ, c’est la même chose. C’est le plus grand évènement diplomatique que le Sénégal va accueillir dans les prochaines années. Ça permettra comme je l’ai dit tantôt, peut-être que les yeux de plus de 500 millions de personnes à travers le monde soient braqués sur le Sénégal. L’ensemble des pays du monde, des journaux, groupes de presse à travers le monde écriront sur Sénégal. Mais, on va accueillir aussi énormément de touristes et je pense que c’est aussi une opportunité pour nous, non seulement de renforcer notre dynamique en matière de politiques touristiques, mais de prendre comme point de départ les JOJ mais de l’impulser davantage. Nous accueillons aussi, il ne faut pas l’oublier, les comités olympiques, ce n’est pas forcément d’Etat mais 206 comités olympiques et donc plus de 193 pays que constituent les Nations unies, nous les accueillons à Dakar. Donc, c’est un évènement sportif. C’est aussi un évènement aussi diplomatique qui permettra au Sénégal de monter encore au monde notre posture et notre position d’équilibre, d’ouverture sur le monde bien que nous restons ancrés dans nos valeurs que le Sénégal qu’il veut partager avec l’ensemble de la communauté humaine.
LA KÉNYANE CHEBET DOUBLE MÉDAILLÉE OLYMPIQUE SUR 10 000 ET 5 000 MÉTRES
La spécialiste de course de fond est arrivée première de la finale du 10 000 m avec un chrono de 30’43’’25, devant l’Italienne Nadia Battocletti (30’43’35) et Sifan Hassan (30’44’’12).
Dakar, 9 août (APS) – L’athlète kényane Beatrice Chebet a été sacrée championne, vendredi, sur 10 000 mètres, aux Jeux olympiques de Paris, dérochant sa deuxième médaille d’or de la compétition, après le 5 000 mètres.
La spécialiste de course de fond, Chebet est arrivée première de la finale du 10 000 mètres avec un chrono de 30’43’’25, devant l’Italienne Nadia Battocletti (30’43’35) et Sifan Hassan (30’44’’12).
Beatrice Chebet est détentrice du record du monde sur 10 000 mètres. Elle est aussi sacrée championne olympique au 5 000 mètres.
JO 2024, L’ESPAGNE S’OFFRE LA MÉDAILLE D’OR EN FOOTBALL
La Roja décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone.
Dakar, 9 août (APS) – L’Espagne a battu la France en finale du tournoi masculin de football des Jeux olympiques de Paris 2024 sur le score de 5 buts à 3 et décroche sa deuxième médaille d’or dans la discipline après celle remportée aux JO de Barcelone, en 1992.
L’affiche de la finale du tournoi masculin de football aux JO de Paris entre l’Espagne et la France a tenu toutes ses promesses.
Jouant devant leur public, les Français ont ouvert le score dès la 11e mn sur un but de Enzo Millot. Ne laissant pas la place au doute, les Espagnols égalisent grâce à Fermin Lopez moins de 8 mn après le but français.
Le joueur du FC Barcelone (Espagne) va profiter d’une erreur de défense des Français pour doubler la mise à la 25e mn, avant que son coéquipier Alex Baena ne vienne aggraver la marque à la 28e mn portant le score à 3-1.
La Roja va partir à la pause avec cet avantage malgré une forte pression des Bleus pour revenir au score.
Maghnes Akliouche va redonner espoir à la France en réduisant le score à 11 mn de la fin du temps réglementaire. Mateta va égaliser à la 90e mn sur pénalty permettant ainsi aux joueurs de Thierry Henry de jouer des prolongations inespérées.
La prolongation va profiter aux Espagnols qui vont inscrire deux autres buts à la 100e et 120e par Sergio Camello.
L’Espagne décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone. L’équipe espagnole réalise ainsi un doublé Coupe d’Europe et JO. La France décroche sa première médaille olympique dans la discipline depuis 40 ans.
Le Maroc a remporté, jeudi, la troisième place du tournoi, en battant 6-0, l’Egypte. Le Marocain Soufiane Rahimi auteur de huit buts est le meilleur buteur du tournoi.
YACINE DIOP, NOUVELLE CAPITAINE DES LIONNES DU BASKET
"C'est une bonne nouvelle. Chaque personne qui travaille veut progresser. Donc, je pense que c'est une progression même si je ne m'attendais pas à cette nomination. Je pensais que ça allait prendre des années mais non", a-t-elle réagi.
iGFM (Dakar) Yacine Diop est la nouvelle capitaine de l'équipe nationale féminine de basketball du Sénégal. L'ailière des Lionnes a réagi à son nouveau statut.
"C'est une bonne nouvelle. Chaque personne qui travaille veut progresser. Donc, je pense que c'est une progression même si je ne m'attendais pas à cette nomination. Je pensais que ça allait prendre des années mais non. Puisque je suis la plus ancienne du groupe, donc, je pense que c'est pour cette raison", a-t-elle déclaré, vendredi après la séance d'entraînement de l'équipe. Yacine succède ainsi à Aya Traoré.
Le Sénégal prépare le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu à Kigali (Rwanda) du 19 au 25 Août 2024. Ce samedi, elle affrontera la sélection locale en amical, au stadium Marius Ndiaye.
"Les séances se passent bien", rassure Yacine Diop, louant la présence de toutes les joueuses. "Je pense que c'est la première fois qu'on s'entraîne avec un groupe au complet. Le coach aussi qui était absent, est là. Donc, c'est bien."
Sans club depuis plus d'un an, l'ailière tient à souligner que "la mayonaise prend forme petit à petit" même si "ça va prendre du temps" en raison de la présence de "beaucoup de nouvelles joueuses". "Nous sommes en train d'y travailler et s'il plaît à Dieu, nous y arriverons", conclut-elle.
PARIS 2024 : LE SÉNÉGAL FAIT MIEUX QU’À TOKYO
Les athlètes sénégalais engagés aux Jeux Olympiques (JO) Paris 2024 ont fait mieux que lors de l’édition précédente à Tokyo (Japon) en 2021, en dépit du fait qu’ils n’ont décroché aucune médaille
Paris, 9 août (APS) – Les athlètes sénégalais engagés aux Jeux Olympiques (JO) Paris 2024 ont fait mieux que lors de l’édition précédente à Tokyo (Japon) en 2021, en dépit du fait qu’ils n’ont décroché aucune médaille à l’occasion de cette compétition.
La participation des athlètes sénégalais aux JO a pris fin jeudi avec l’élimination en quart de finale de la céiste Combé Seck au canoë kayak sprint.
Si aucun des 11 athlètes nationaux n’a remporté de médaille, le fait est que les représentants du Sénégal ont eu de meilleurs résultats à Paris qu’à Tokyo.
Dans la capitale française, le Sénégal a réussi à aligner une athlète en finale, deux en demi-finale, une en quart de finale, un en huitième de finale. Tous les autres représentants du pays s’étant arrêtés au premier tour.
Le céiste Yves Bourhis est l’athlète qui s’est le mieux illustré de la délégation sénégalaise. Il a réussi l’exploit de se qualifier en finale. Depuis le sauteur Ndiss Kaba Badji, en 2008 à Pékin (Chine), aucun autre Sénégalais n’avait disputé une demi-finale aux olympiades.
Yves Bourhis a terminé 12ᵉ de la finale de canoë slalom, avec un chrono de 95.78, avant de subir une pénalité de 50 secondes qui l’a relégué à la dernière place du classement.
ll avait été éliminé dès les préliminaires des épreuves de kayak-slalom des JO, en se classant 22ᵉ sur 24 concurrents.
Au kayak cross contre-la-montre, Bourhis n’a pas réussi à se hisser en quart de finale.
L’autre céiste sénégalais, Combé Seck, a vu son aventure olympique stoppée net en quart de finale.
Après avoir échoué à faire partie des deux premières de sa série lors des qualifications, elle a été obligée de passer par les quarts de finale pour espérer obtenir son ticket pour les demi-finales.
De manière générale, l’athlétisme sénégalais a fait un bon résultat aux JO de Paris, en plaçant deux athlètes en demi-finale : Louis François Mendy (110 m haies) et Cheikh Tidiane Diouf (400 mètres).
Mendy n’a cependant pas réussi à se qualifier pour la finale du 110 mètres haies des Jeux olympiques en dépit d’une troisième place en demi-finale.
Le champion d’Afrique en titre et porte-drapeau du Sénégal a terminé troisième de sa série avec un chrono de 13 secondes 34.
Il a fait moins que lors des qualificatifs, avec un chrono intéressant de 13 secondes 31.
Le spécialiste sénégalais du 110 m haies avait terminé premier de sa série et signé son meilleur chrono de l’année.
Agé de 25 ans, le pensionnaire du centre de développement africain de l’athlétisme (CDAA) et de l’AVEC, l’Athletic Vosges Entente Clubs (France), a fait mieux qu’à Tokyo (Japon), où il avait été éliminé en série.
L’autre sensation de l’athlétisme sénégalais est Cheikh Tidiane Diouf. Pour sa première participation aux JO, Cheikh Tidiane Diouf s’est hissé en demi-finale.
L’étudiant en sixième année à l’INSEPS de Dakar a battu au Stade de France le record du Sénégal du 400 mètres datant de 1968, sans toutefois réussir à accéder à la finale des Jeux olympiques de Paris.
L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.
Le précédent était jusque-là détenu par Amadou Gakou avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux JO de 1968 alors organisés par le Mexique.
Très attendue, la championne d’Afrique au triple saut Saly Sarr s’est arrêtée aux préliminaires.
Elle n’a pas réalisé les minimas requis pour disputer la finale du triple saut dames.
La championne d’Afrique en titre a fait un saut de 13 m 96, loin des minimas fixés à 14 m 32 mètres, se classant à la 17ᵉ place sur 30 concurrentes.
Pour sa première participation aux JO, la native de Ouakam n’a même pas pu améliorer sa performance personnelle de 14,18 m.
Comme Saly Sarr, Bocar Diop (taekwando), Mathieu Ousmane Sèye (natation) et Oumy Diop (natation) n’ont pas dépassé les préliminaires.
Le judoka Mbagnick Ndiaye, pour sa deuxième participation, a passé le premier tour, avant d’être éliminé en huitième de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.
Le Sénégal est à la quête d’une deuxième médaille olympique, après celle obtenue par El hadj Amadou Dia Bâ en 1989.
El Hadj Amadou Dia Bâ est l’unique médaillé olympique de l’histoire du sport sénégalais aux JO. Il avait obtenu la médaille d’argent au 400 m haies à Séoul, en Corée du Sud.
LA CAF CHANGE LES SIFFLETS
Qualification Can 2025 : Sénégal-Burkina et Burundi -Sénégal - La présence d’arbitres marocains sur pratiquement chaque match des Lions a fini par intriguer la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Abdoulaye Boubou THIAM (Envoyé Spécial à Paris) |
Publication 09/08/2024
(PARIS, Sénégal) - La Confédération africaine de football (CAF) a procédé au changement des arbitres devant officier les matches Sénégal-Burkina Faso, le 6 septembre au stade du Président Abdoulaye Wade et Burundi -Sénégal au Lilongwe-Bingu National Stadium du Malawi le 9 septembre. À la place des sifflets marocains dont la présence à chaque «sortie» des Lions depuis quelques temps commençait à intriguer la Fédération sénégalaise de football qui l’a d’ailleurs signifiée dans une lettre, la CAF a choisi des tunisiens et des égyptiens.
La présence d’arbitres marocains sur pratiquement chaque match des Lions a fini par intriguer la Fédération sénégalaise de football (FSF). Le président de la FSF, Me Augustin Senghor, par ailleurs Premier vice-président de la CAF et le ministre Abdoulaye Saydou Sow sont même montés récemment au créneau pour marquer leur étonnement. La suspicion concerne surtout l’arbitre marocain qui était dans le match Sénégal - Côte d’Ivoire comptant pour les huitièmes de finale de la CAN 2023. Il était assistant VAR mais n’a pas vu le penalty sénégalais. Tout récemment encore, c’est ce même arbitre qui a été désigné par la CAF pour le match ô combien important entre le Sénégal et la Mauritanie à Nouatchott comptant pour les qualifications à la coupe du monde United2026. Comme ça ne suffisait pas, il est encore désigné assistant pour siffler la rencontre Sénégal -Burkina Faso le 6 septembre prochain au stade du Président Abdoulaye Wade.
Quatre autres arbitres marocains seront encore désignés pour siffler le match Burundi - Sénégal du 9 septembre prochain à Lilongwe-Bingu National Stadium de Malawi.
Face à la récurrence des arbitres marocains à chaque match des Lions, la FSF finira par adresser à la CAF une lettre pour comprendre la situation.
En réponse, l’instance suprême du football continental procède à un changement. Exit les arbitres marocains. Ils sont remplacés par des sifflets égyptiens et tunisiens.
«Nous vous informons par la présente que pour des raisons d'ordre technique, il a été procéder à un remplacement de M.Hamza EL FARIQ EL FARIQ (Maroc) [Quatrième officiel] initialement désigné pour la rencontre sus-mentionnée (Burundi-Sénégal, LilongweBingu National Stadium au Malawi, NDLR) par Mahmoud Elbana (Égypte) [Quatrième officiel] », informe la CAF dans une note dont Sud Quotidien a obtenu copie.
Sur la deuxième missive dont nous avons reçu copie aussi, il est écrit: « Nous vous informons par la présente que pour des raisons d'ordre technique, il a été procéder au remplacement de M.Jalal JAYED (Maroc) [Arbitre], M.Lahsen AZGAOU (Maroc) [Arbitre Assistant I], M.Zakaria BRINSI (Maroc) [Arbitre Assistant II], M.Kech Chaf Mustapha (Maroc) [Quatrième officiel] initialement désigné pour la rencontre sus-mentionnée (Sénégal-Burkina Faso) par SADOK SELMI (Tunisie) [Arbitre], Khalil HASSANI (Tunisie) [Arbitre Assistant I], Wael HANNACHI (Tunisie) [Arbitre Assistant II], Amir LOUCIF (Tunisie) Quatrième officiel ».
L’attitude des responsables du football sénégalais confirme encore une fois si besoin en était l’importance d’avoir des dirigeants alertes et qui maîtrisent parfaitement les textes. On se souviendra toujours du match rejoué à Polokwane mais aussi de la qualification des Lionceaux au Mondial argentin suite à la suspension pour fraude sur l’âge de jeunes joueurs guinéens à la CAN en Tanzanie.
LETSILE TEBOGO, PREMIER CHAMPION OLYMPIQUE DU BOTSWANA BRILLE AU 200 METRES À PARIS 2024
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Le Botswana célèbre son premier champion olympique ! Letsile Tebogo 21 ans a remporté la médaille d’or dans le 200 mètres aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Cette victoire historique marque un moment de fierté pour le pays, plaçant Tebogo parmi les grands noms de l’athlétisme mondial.
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Il offre au Botswana la première médaille d’or de son histoire.
DÉCÈS D'ISSA HAYATOU, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF
A la tête de la Confédération africaine de football, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable.
Dakar, 8 août (APS) – Le Camerounais Issa Hayatou, décédé ce jeudi à Paris, à l’âge de 77 ans, était un grand sportif dans l’âme durant sa jeunesse, une personnalité phare qui a régné longtemps à la tête de Confédération africaine de football (CAF).
Né le 9 août 1946 à Garoua dans le nord du Cameroun, Issa Hayatou était un grand sportif dans l’âme. Durant sa jeunesse, il a pratiqué l’athlétisme dans son pays. Entre 1964 et 1971, Il a décroché le titre de champion du Cameroun au 400 et 800 mètres.
Son talent promet d’être sélectionné dans l’équipe nationale d’athlétisme pour participer aux Jeux africains de 1965 à Brazzaville. Hayatou a aussi évolué dans l’équipe nationale de basket de son pays. Il a pratiqué le football à l’université.
Professeur d’éducation physique et sportive, il a obtenu le Certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive (CAPEPS) à l’Université de Yaoundé en 1973.
A l’âge de 28 ans, il devient le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, poste qu’il occupera pendant neuf ans de 1974 à 1983.
Issa Hayatou gravit les échelons et devient directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports du Cameroun et vice-président, entre 1982 et 1986.
Porte bonheur du football africain
En 1986, Issa Hayatou devient membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football. Suite au décès de l’Ethiopien Ydnekatchew Tessema, il occupe en août 1987 la présidence d la CAF et en devient son cinquième président. En 1988, il est élu président de la Fédération camerounaise de football jusqu’en 2017.
Son ascension dans le milieu du sport ne cesse de progresser. En 1990, il devient membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA). Deux ans plus tard, il occupe le poste de vice-président de la FIFA.
A la tête de CAF, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable. Grâce à lui, désormais, le contient aura cinq représentants au lieu de deux à la Coupe du monde de football.
Issa Hayatou aura ainsi contribué à donner une aura au football africain qui s’illustre au niveau mondial. C’est aussi sous son autorité que la Coupe d’Afrique des nations de football passera de huit à douze équipes en 1992 au Sénégal puis à 16 en 1996 en Afrique du Sud.
Hayatou a aussi favorisé le développement des compétitions interclubs de la CAF : la Ligue des champions de la CAF depuis 1997, la Coupe de la confédération, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe. Le football féminin et le beach soccer ont connu une ère nouvelle sous sa présidence.
En 2002, il va tenter de briguer la présidence de la FIFA, mais est battu par le président sortant, le Suisse Sepp Blatter.
En mars 2017, il se présente pour un huitième mandat à la tête de l’instance dirigeante du football africain, mais est battu par le Malgache Ahmad Ahmad.
La fusillade de Cabinda et les soupçons de corruption
En janvier 2010, lors de la CAN tenue en Angola, Issa Hayatou s’oppose à un report des matchs de l’équipe togolaise victime d’une fusillade à la frontière entre l’Angola et la République démocratique, dans la province de Cabinda ayant causé la mort de personnes à la veille de la compétition.
Les coéquipiers d’Emmanuel Adébayor quitteront la CAN. Ils seront suspendus pendant quatre ans par la CAF.
Souvent, Hayatou a été cité dans des affaires de corruption, sans pour autant être inquiété par la justice.
En octobre 2015, Sepp Blatter suspendu pour des soupçons de corruption et épinglé pour ‘’gestion déloyale’’ par la justice suisse, Hayatou devient le président intérimaire de la FIFA. Quelque mois après, Gianni Infantino est élu président de la FIFA, lors d’un congrès extraordinaire.
Condamné à une amende ‘’d’environ 24,5 millions d’euros pour avoir signé en 2016 un contrat sur les droits médias/marketings du foot africain avec la société française Lagardère Sports’’, le Camerounais ‘’ne rendra jamais compte de cette condamnation’’.
L’ancien passionné des pistes décède en pleine compétition des Jeux olympiques de Paris 2024, à 24h de son anniversaire.
COMBE SECK ÉLIMINÉE EN QUART DE FINALE
L’une des porte-drapeau du Sénégal a terminé dernière de sa série avec un temps de 54″76. En quart, elle a amélioré sa performance avec un temps de 53″82. Cependant, cela n’a pas suffi.
La céiste sénégalaise Combe Seck, dernière représentante du Sénégal aux Jeux Olympiques de Paris 2024, a terminé septième de sa course en quart de finale et est donc éliminée.
Combe Seck, seule athlète sénégalaise encore en lice, s’arrête en quarts de finale du canoë monoplace (C1) 200 mètres. Il n’y a plus de représentant sénégalais à Paris.
L’une des porte-drapeau du Sénégal avait terminé dernière de sa série avec un temps de 54″76. En quart de finale, elle a amélioré sa performance avec un temps de 53″82.
Cependant, cela n’a pas suffi pour éviter une septième place dans la série 3, la privant ainsi d’une qualification pour les demi-finales.
Après la 13e journée des Jeux, le Sénégal ne compte plus aucun athlète en compétition.