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24 novembre 2024
Sports
LES CONFESSIONS D'UN GARDIEN DE BUT SÉNÉGALAIS VICTIME DE RACISME EN ESPAGNE
Cheikh Sarr, gardien sénégalais du Rayo Majadahonda (D3 Espagne), a été suspendu deux matchs après avoir réagi à des insultes racistes lors d'une rencontre de football en Espagne.
iGFM (Dakar) Cheikh Sarr, gardien sénégalais du Rayo Majadahonda (D3 Espagne), a été suspendu deux matchs après avoir réagi à des insultes racistes lors d'une rencontre de football en Espagne. Cet incident, survenu le week-end dernier lors d'un match contre Sestao, soulève une fois de plus la question du racisme dans le sport. Le joueur de 23 ans a décidé de s'exprimer sur cette épreuve et sur son engagement contre le racisme, lors d'une interview dans Marca reprise par Afrikfoot.
Pour avoir sauté dans la tribune adverse pour s'expliquer avec l'individu l'ayant insulté à plusieurs reprises, Cheikh Sarr a été expulsé. Choqués par l'incident, ses partenaires avaient d'ailleurs refusé de poursuivre le match, retournant aux vestiaires en signe de solidarité envers leur gardien, condamnant des “insultes racistes inacceptables” et une “honte absolue“. Cette attitude lui a donc valu une suspension mais elle a également été payée au prix fort par son club du Rayo Majadahonda, qui a vu trois points retirés de son classement en plus d'une défaite par forfait et de 6000 euros d'amende.
Mercredi, Cheikh Sarr s'est exprimé dans une interview avec Marca, discutant des conséquences de l'acte qui a mené à sa suspension. “Les trois points perdus me font beaucoup souffrir“, confie-t-il, soulignant l'impact de la sanction sur lui et son équipe. Dans son verdict, la Fédération de football espagnole a admis que Cheikh Sarr avait subi une “offense grave“, mais a jugé inappropriée sa manière de réagir, suggérant qu'il aurait dû “suivre les procédures officielles“.
"J'ai agi ainsi parce que j'étais affecté..."
Dans son témoignage, l'ancien international U20 avec le Sénégal révèle son désarroi. “Nous, qui sommes sur le terrain, parfois nous ne pouvons pas endurer et nous agissons sans réfléchir. J'étais affecté et c'est pour cela que j'ai agi ainsi“, dit-il, reconnaissant l'importance de lutter contre le racisme et l'effet de ses actions.
“Si cela m'arrive à nouveau, je ne réagirai pas comme je l'ai fait et je saurai comment me comporter. Ma fille mérite un monde meilleur. Je me bats et je me battrai pour elle“, avait-il aussi communiqué dans un post sur Instagram publié avant l'annonce de sa suspension.
Quoi qu'il en soit, sa suspension intervient alors que les médias ibériques encourageaient les instances à ne pas sanctionner Cheikh Sarr si l'Espagne “souhaitait vraiment mettre fin au racisme” dans ses stades. “La victime ne peut pas être sanctionnée“, titrait par exemple le très connu quotidien sportif Marca mercredi, avant la décision de la RFEF. Cheikh Sarr s'était également exprimé mardi lors d'une conférence de presse, indiquant que ce qu'il avait subi “était quelque chose d'horrible, quelque chose que je ne pouvais pas supporter, d'une grande tristesse“.
“Défendre ma dignité vaut plus que tout”
La situation du natif de Dakar souligne les défis rencontrés par les athlètes face au racisme. En choisissant de s'exprimer, Sarr lutte non seulement pour sa propre dignité mais aussi pour celle de tous ceux qui ont été confrontés au racisme dans le sport et ailleurs. Ses mots, “défendre ma dignité vaut plus que tout“, agissent comme un appel à combattre le racisme sous toutes ses formes.
LE SENEGAL MAINTIENT SA 17E PLACE MONDIALE
Malgré ses deux succès de rang contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0) lors de la trêve internationale, l’équipe nationale du Sénégal reste toujours deuxième en Afrique et 17e au classement mondial.
La FIFA a réactualisé hier, jeudi 4 avril, son classement son classement de l’année 2024. Malgré ses deux succès de rang contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0) lors de la trêve internationale, l’équipe nationale du Sénégal reste toujours deuxième en Afrique et 17e au classement mondial.
Malgré ses performances lors des deux derniers matchs amicaux de la fenêtre FIFA de mars 2024 contre respectivement le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0), à Amiens en France, l’équipe du Sénégal n’a pas bougé dans le classement de la FiFA zone Afrique.
Dans ce classement de l’année réactualisé hier, jeudi 4 avril, le Sénégal a gardé sa deuxième place au niveau africain et sa 17e place mondiale. Après leur élimination en quart de la finale de la dernière CAN, les Lions de l’Atlas ont bouclé la trêve du mois de mars avec à la clé une victoire face à l’Angola (1-0) et un match nul contre l’équipe de la Mauritanie (0-0).
Ces résultats leur permettent de conserver encore le premier rang en Afrique. Mais, ils perdent toutefois une place en passant de la 12e à la 13e place. Championne en titre de la CAN, la Côte d’Ivoire, a réussi un bond dans le classement africain. Classés 39e lors du dernier classement, les Éléphants ont pu gagner une place (38ème). Cette progression est la résultante du match nul concédé d’abord face au Bénin (2-2) et ensuite de ce prestigieux succès obtenu contre l’Uruguay (2-1) qui occupe la 15e place au niveau mondial.
Dans ce classement, le Nigéria complète le podium africain. Les vice-champions d’Afrique sont actuellement à la 30e place mondiale. Outre le trio de tête, le top dix africain est respectivement de l’Egypte (37e mondial), la Côte d’Ivoire (38e), la Tunisie (41e), l’ Algérie (43e), Mali (44e), le Cameroun (51e) et l’Afrique du Sud (59e).
Malgré sa défaite contre l’Allemagne à Lyon l’Argentine conserve ainsi la première place mondiale, à l’issue de la trêve internationale de mars. La France talonne les champions du monde en titre avec la deuxième place. La Belgique s’empare de troisième place. Derrière ces équipes, on retrouve dans le top cinq le Portugal et les Pays Bas.
LE FOOTBALLEUR SUD-AFRICAIN, LUKE FLEURS, TUÉ PAR BALLES
« C'est avec une immense tristesse que nous annonçons que le joueur des Kaizer Chiefs, Luke Fleurs, a tragiquement perdu la vie la nuit dernière lors d'une tentative de vol de son véhicule à Johannesburg », a posté son club sur les réseaux sociaux.
iGFM (Dakar) Le défenseur central du club sud-africain des Kaizer Chiefs de Johannesburg, Luke Fleurs, a été tué par balles mercredi lors du vol avec violence de son véhicule à une station-service, ont annoncé jeudi son club et la police.
« C'est avec une immense tristesse que nous annonçons que le joueur des Kaizer Chiefs, Luke Fleurs, a tragiquement perdu la vie la nuit dernière lors d'une tentative de vol de son véhicule à Johannesburg », a posté le club sur les réseaux sociaux.
Les Chiefs sont l'un des plus grands clubs de football du pays, douze fois champions d'Afrique du Sud, et finalistes de la Ligue des champions d'Afrique en 2021.
Formé à l'Ubuntu Cape Town, sa ville de naissance, avant d'évoluer à SuperSport United de 2018 à 2023, Fleurs avait participé aux Jeux olympiques en 2021 à Tokyo. Il avait également été appelé en équipe nationale, mais ne comptait aucune sélection.
84 meurtres par jour en Afrique du Sud
Selon la police, le joueur de 24 ans était en train d'attendre qu'on le serve, à bord de sa Volkswagen Golf, lorsque deux hommes armés arrivés en voiture ont fait irruption.
« Les suspects l'ont menacé avec une arme à feu et l'ont fait sortir du véhicule, avant de lui tirer une balle dans la partie supérieure du corps », a raconté un porte-parole de la police, « l'un des suspects est parti avec le véhicule de la victime, suivi par son complice ».
Le footballeur a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital.
La police a lancé une enquête et est à la recherche des suspects, mais aucune arrestation n'avait été annoncée jeudi matin.
La criminalité violente est un problème récurrent en Afrique du Sud, et un sujet politique brûlant à l'approche des élections générales prévues en mai. Le pays a enregistré une moyenne de presque 84 meurtres par jour entre octobre et décembre 2023, selon des chiffres officiels.
PRIX MARC-VIVIEN FOÉ, UNE PÉPITE SÉNÉGALAISE PARMi LES 11 NOMMÉS
Le prix Marc-Vivien Foé 2024 récompense le meilleur joueur africain de Ligue 1 de la saison en cours.
iGFM (Dakar) RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi la liste des 11 nommés pour le prix Marc-Vivien Foé 2024, qui récompense le meilleur joueur africain de Ligue 1 de la saison en cours.
Tenant du titre, Chancel Mbemba sera bien présent ! Malgré une saison moins aboutie en club, le défenseur central congolais aura donc l'occasion de défendre sa couronne, même s'il ne partira pas forcément favori. Il n'est d'ailleurs pas le seul membre du large contingent africain de l'OM à être plébiscité puisque Pierre-Emerick Aubameyang est logiquement de la partie. Vainqueur de ce prix en 2013, le buteur gabonais réalise une excellente saison à l'OM, avec notamment 11 buts en Ligue 1, et fera partie des grands favoris.
On retrouvera peut-être aussi dans cette catégorie Nabil Bentaleb, qui brille dans l'entrejeu du LOSC et qui représente l'Algérie avec le néo-Fennec Amine Gouiri (Rennes), plus inconstant. Le Nigeria comptera également deux représentants avec l'ailier de Nantes, Moses Simon, gravement blessé et dont la saison est terminée, et le buteur de Nice, Terem Moffi. Les deux Super Eagles sont des habitués de ce prix, au même titre que le Marocain du PSG, Achraf Hakimi, qui sera une nouvelle fois de la partie.
Lamine Camara nommé pour la première fois
Le champion d'Afrique ivoirien place aussi deux joueurs avec l'attaquant de Reims, Oumar Diakité, et le précieux Wilfried Singo, auteur d'une première saison aboutie à l'AS Monaco et possiblement candidat à une belle place. Nommés pour la première fois, la pépite sénégalaise Lamine Camara (Metz) et le Burundais de Nice, Youssouf Ndayishimiye, débarquent eux sur la pointe des pieds.
Rayon absences, on notera que le Cameroun n'est pas représenté pour la deuxième année consécutive, tandis que l'Egyptien de Nantes, Mostafa Mohamed, et le Nigérian de Montpellier, Akor Adams, n'ont pas été retenus malgré respectivement 8 et 7 buts marqués. Le lauréat sera connu le 13 mai prochain au terme d’un vote effectué par un jury composé de médias spécialisés, dont fait partie Afrik-Foot.com.
Les 11 nommés pour le Prix Foé 2024
AUBAMEYANG Pierre-Emerick (Gabon/Marseille)
BENTALEB Nabil (Algérie/Lille)
CAMARA Lamine (Sénégal/Metz)
DIAKITÉ Oumar (Côte d’Ivoire/Reims)
GOUIRI Amine (Algérie/Rennes)
HAKIMI Achraf (Maroc/PSG)
MBEMBA Chancel (RD Congo/Marseille)
MOFFI Terem (Nigeria/Nice)
NDAYISHIMIYE Youssouf (Burundi/Nice)
SIMON Moses (Nigeria/Nantes)
SINGO Wilfried (Côte d’Ivoire/Monaco)
LES DEFIS DU NOUVEAU MINISTRE DES SPORTS
Beaucoup de chantiers attentent le prochain ministre des sports. Des infrastructures, de la formation des acteurs en passant par l’inclusivité de toutes les disciplines, le remplaçant de Mame Mbaye Niang a du pain sur la planche.
Beaucoup de chantiers attentent le prochain ministre des sports. Des infrastructures, de la formation des acteurs en passant par l’inclusivité de toutes les disciplines, le remplaçant de Mame Mbaye Niang a du pain sur la planche.
Lors de la nomination du nouveau gouvernement, une attention particulière est donnée au nouveau ministre des sports. Car, malheureusement pour le premier gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, tout est priorité dans ce pays. Le sport ne déroge pas à la règle. Celui qui sera en charge des disciplines sportives n’aura pas de moment de grâce, car il trouvera sur sa table de chauds dossiers et des défis qu’il doit très vite relever.
Le défi de l’inclusivité
Tous les ministres des sports qui se sont succédé ces dernières années ont subi une critique commune : être un ministre du football et de la lutte seulement. C’est la première étiquette que le nouveau ministre doit décoller de son image. Il a le défi donc de traiter toutes les disciplines avec la même manière, avec les mêmes moyens. Ce qui est difficile mais faisable. Une vielle doléance dans le sport sénégalais.
Les exemples de cette discrimination sont nombreux et l’équipe des sourds qui a représenté le Sénégal au dernier mondial l’illustre parfaitement. Ces disciplines «secondaires» sont souvent laissées à ellesmêmes et ne sont finalement reconnues et reçues au palais que quand elles sont récompensées. Des anomalies que le ministre a l’obligation de régler dès sa prise de fonction. Le football est certes le sport roi, mais il ne doit pas à lui seul cristalliser toutes les attentions et user de tous les moyens disponibles.
L’outil de travail
Dans l’immédiat, le ministre des sports doit s’atteler aux jeux olympiques de la jeunesse que le Sénégal abrite dans deux ans. Les travaux marchent à pas de caméléon et le Sénégal ne donne même pas l’impression d’organiser une si grande compétition. Ce qui est une grande première en Afrique.
Encore une fois, quand on parle d’infrastructures on pense directement au foot mais non. Les arts martiaux, le basketball et surtout l’athlétisme sénégalais sont dans une léthargie depuis des années. C’est que déplore d’ailleurs le président de la fédération sénégalaise de judo. « Nos athlètes sont prêts à défendre le pays mais n’ont même pas de local pour s’entraîner », se désolait Ababacar Ngom lors de l’assemblée générale de la fédération sénégalaise de judo et disciplines associées.
Et dire que le judo n’est pas le seul laissés-pour-compte par les autorités sportives d’un pays où seul le football est traité avec respect. Le football de sélection en tout cas.
La formation des acteurs
Dans son programme, Bassirou Diomaye Faye veut redonner au sport scolaire une toute autre dimension : permettre aux jeunes de s’adonner très tôt au sport pour le poursuivre dans l’avenir. Raison pour laquelle les moyens doivent être mis dans la formation des jeunes. L’exemple du football avec l’académie fédérale doit être propagé dans les autres disciplines, afin de permettre aux acteurs d’exercer leurs activités avec commodité.
Mais en dehors, tous les acteurs ont besoin de formation. Les entraîneurs, les stadiers et surtout les arbitres qui sont le plus souvent pointés du doigt dans leurs performances médiocres sur les terrains. C’est cette formation de tous les jours qui permettra au sportif sénégalais de pouvoir rivaliser avec ses autres homologues du continent et du monde.
ALIOU CISSE PREFERE LA CAN 2025 QUE D’ATTEINDRE LE DERNIER CARRE DU MONDIAL
Reconduit à la tête de l’équipe nationale du Sénégal jusqu’en 2026 en dépit de l’élimination des huitièmes de finale de la dernière Can, Aliou Cissé est focus sur l’avenir.
Bés Bi le Jour |
Lamine M. DIEDHIOU |
Publication 03/04/2024
Reconduit à la tête de l’équipe nationale du Sénégal jusqu’en 2026 en dépit de l’élimination des huitièmes de finale de la dernière Can, Aliou Cissé est focus sur l’avenir.
Concernant ces prochaines échéances, le technicien aux dreadlocks préfère glaner un deuxième trophée de Coupe d’Afrique des Nations plutôt de d’atteindre le dernier carré de la Coupe du Monde comme le Maroc tout dernièrement. Il en a fait la confession lors de son passage dans les locaux de RMC. «Si je vous donne une baguette magique pour choisir entre faire un parcours de folie en Coupe du monde et gagner la CAN 2025 ? La Can 2025 (rires). Parce qu’elle est spéciale. Même si tu gagnes une Coupe du Monde, la CAN reste quelque chose de très spéciale. Mais on sait que le Sénégal est capable de gagner la Coupe du Monde dans le futur, c’est clair et net. Avec cette génération qui arrive à son terme, ce serait bien de sortir par la grande porte qui est, en réalité, de ramener (en 2025) cette Coupe (CAN) qui nous a échappé en Côte d’Ivoire», a confié l’entraineur des Lions au micro de Rmc.
«Démontrer ce dont je suis capable»
Dans un entretien d’une vingtaine de minutes, Aliou Cissé a également parlé de ses futures ambitions. L’entraineur des Champions d’Afrique 2021 rêve d’entrainer un club dans l’avenir pour prouver un peu plus sa valeur. «Entraîner une équipe à l’étranger ? Pourquoi pas ? Pour l’instant, je suis avec le Sénégal mais les opportunités n’ont pas manqué pour partir. Il y en a eu dans le passé et il y en aura dans le futur. Rien n’est acquis dans le monde du football. Je suis un professionnel. Je suis bien avec le Sénégal avec lequel on nous a assignés des objectifs très importants. L’avenir nous dira. Absolument pas (contre d’entraîner un club dans le futur). Un club fera partie de mon expérience. Jusqu’à présent, c’est le projet d’une solution que j’ai eu. Le club serait une découverte. Ça peut démontrer ce dont je suis capable de faire», a déclaré El Tactico.
LAMINE CAMARA PARMI LES ONZE FINALISTES DU PRIX MARC-VIVIEN FOE 2024
L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
Dakar, 2 avr (APS) – L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
”RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi les noms des onze finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2024, désignant le meilleur joueur africain évoluant dans le Championnat de France de Ligue 1’’, indique la même source.
Le communiqué signale que le jury est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de nombreux médias (radio, télévision, presse écrite, Internet).
Lamine Camara, milieu de terrain de 20 ans, est pensionnaire du FC Metz.
Le nom du lauréat, qui succédera au défenseur de la République démocratique du Congo, évoluant à l’Olympique de Marseille, Chancel Mbemba, sera révélé le lundi 13 mai.
Le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1, mis en jeu depuis 2011, est décerné en hommage à Marc-Vivien Foé, joueur camerounais décédé le 26 juin 2003, à l’âge de 28 ans, sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.
«LE JUDO SENEGALAIS EST EN TRAIN DE RETROUVER SON LUSTRE D’ANTAN»
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers. Une occasion pour le président de la FSJDA, Ababacar Ngom de revenir sur le bilan de la saison marquée par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Ce qui, selon le patron du judo sénégalais, a permis à la discipline de retrouver son lustre d’antan. Ce, en dépit de la perte du dojo national qui constitue une entrave à la marche de la discipline. Cette rencontre a également été mise à profit pour dégager la feuille de route en direction des JO 2024 et des JOJ de 2026.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées était en conclave ce samedi 30 mars à l’occasion de l’Assemblée générale d’information organisée au cercle mess des officiers. Une rencontre qui a pour but d’informer les clubs affiliés sur les activités de l’année de la FSJDA, a été une occasion pour l’instance fédérale de de partager les projets et de recueillir des avis et suggestions mais aussi de présenter le bilan de la saison.
Une saison marquée, selon Me Ababacar Ngom, par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Avec en prime la consécration du capitaine des Lions du judo Mbagnick Ndiaye, champion d’Afrique et médaillé d’or dans la catégorie reine des plus de 100 Kilos mais aussi par les 4 médailles glanés aux Jeux africains d’Accra.
«Il faut aussi noter la performance des jeunes pousses qui sont dans la bonne direction des JOJ de « Dakar 2026 » à travers leurs brillants résultats dans les différents « African cup », a-t-il déclaré. «Comme nous le constatons tous, le judo sénégalais est en train de retrouver son lustre d’antan grâce à l’effort conjugué de l’Etat à travers le ministère des Sports, du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais, de la Fédération Internationale de Judo, de l’Union Africaine de Judo, de la Fédération dans toutes ses composantes et aussi de nos partenaires techniques et financier», ajoute -t-il. Me Ngom estime que le judo sénégalais est à la recherche d’un podium dans une compétition de la FIJ. Une ambition qui, selon lui, passe, par des innovations majeures et à la gestion moderne des grandes fédérations sportives.
LA «SPOLIATION» DU DOJO, UNE ENTRAVE A LA MARCHE DU JUDO
Le patron du judo n’a pas manqué de déplorer la malheureuse idée des autorités du pays de délocaliser le dojo national de la rue Moussé Diop, au moment où, dit-il, le où le judo sénégalais offrait de belles perspectives pour la course à la qualification aux « JO de Paris 2024 » et à la préparation de nos jeunes aux « JOJ de Dakar 2026 »
«En spoliant le Dojo National Maître Amara Dabo au profit d’un projet que nous ignorons mais qui en aucun cas ne sera pas plus utile que la formation du jeune sénégalais aux valeurs du sport, non seulement l’Etat du Sénégal dans un mauvais timing prive le judo d’un siège social, d’un centre d’entrainement et d’un lieu de compétition. En nous expropriant, l’Etat du Sénégal met aussi en péril du matériel d’entrainement et de compétitions et des équipements de bureaux équivalents à des centaines de millions», regrette-t-il.
En termes de perspectives, le patron du judo sénégalais a rappelé les grands chantiers inscrits dans sa feuille de routes. Il s’agit entre autre du règlement du contentieux du Dojo National Maitre Amara Dabo, la relance du Tournoi International de Judo Ababacar FALL dit Mbaye BOYE de la Ville de Saint-Louis, la recherche de moyens additionnels pour une plus grande prise en charge des athlètes et de leur encadrement, la restructuration de la FSJDA avec la réhabilitation de la Direction Technique Nationale, la planification de la course à la qualification aux Jeux Olympiques de « PARIS 2024 », la préparation et la participation des jeunes judokas aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, « Dakar 2026 » ou la construction d’un « Centre d’Excellence Judo-Etudes », (CEJE) qui permettra à nos judokas d’allier à la fois, les exigences des études de qualité et de la pratique du sport de haut niveau.
CAN 2025, SÉLECTIONS ENGAGÉES, FORMAT DES QUALIFICATIONS... TOUT SUR LE TIRAGE AU SORT
Dans cet article, nous allons plonger au cœur des préparatifs pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des Nations 2025, mettant en lumière les équipes engagées, tentant d'anticiper la date du tirage au sort des éliminatoires.
iGFM (Dakar) Afrikfoot nous plonge au cœur des préparatifs pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des Nations 2025, mettant en lumière les équipes engagées, tentant d'anticiper la date du tirage au sort des éliminatoires, et détaillant le format des qualifications.
La CAN est le tournoi que toutes les nations africaines rêvent de disputer. Dans cet article, nous allons plonger au cœur des préparatifs pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des Nations 2025, mettant en lumière les équipes engagées, tentant d'anticiper la date du tirage au sort des éliminatoires, et détaillant le format des qualifications.
Les 48 sélections engagées
Les 48 sélections engagées pour les qualifications de la CAN 2025 se composent des 44 premières nations africaines au classement FIFA de février 2024, auxquelles s'ajoutent quatre équipes qualifiées via le tour préliminaire qui a eu lieu en mars. Voici la liste des pays participants :
Algérie
Angola
Bénin
Botswana
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Cap-Vert
Comores
Congo
RD Congo
Côte d'Ivoire
Égypte
Eswatini (qualifié via le tour préliminaire)
Éthiopie
Gabon
Gambie
Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Kenya
Lesotho
Liberia (qualifié via le tour préliminaire)
Libye
Madagascar
Malawi
Mali
Maroc
Mauritanie
Mozambique
Namibie
Niger
Nigeria
Ouganda
République centrafricaine
Rwanda
Sénégal
Seychelles
Sierra Leone
Soudan
Soudan du Sud (qualifié via le tour préliminaire)
Tanzanie
Tchad (qualifié via le tour préliminaire)
Togo
Tunisie
Zambie
Zimbabwe
La date du tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2025
La date précise du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 n'a pas encore été annoncée par la Confédération Africaine de Football (CAF). Cependant, en se basant sur le calendrier de la précédente édition, où le tirage au sort avait eu lieu le 19 avril 2022, il est raisonnable de s'attendre à ce que l'annonce pour cette édition soit faite dans les prochaines semaines.
Il est important de noter que le prochain classement FIFA, qui joue un rôle crucial dans la répartition des équipes en chapeaux pour le tirage, sera publié le jeudi 4 avril. Ainsi, il est probable que le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2025 sera annoncé après cette date, une fois le nouveau classement FIFA dévoilé.
Lors du dernier tirage, les 48 équipes étaient divisées en quatre chapeaux de 12, organisés selon leur classement FIFA. La même procédure devraitt être suivie cette année afin de tirer des groupes de 4 équipes, issues chacune d'un chapeau différent.
Le format des qualifications
Le format des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2025 suit une structure conçue pour garantir que les meilleures équipes du continent se qualifient pour cette 35e édition du tournoi qui aura lieu au Maroc à une date exacte restant à déterminer.
Les qualifications sont organisées autour de 12 groupes, chacun composé de 4 équipes. Au terme de cette phase de groupes, les deux premières équipes de chaque groupe, soit un total de 24 équipes, se qualifieront pour la phase finale de la CAN 2025.
MIKAYIL NGOR FAYE, UN AVENIR EN GRAND !
Encensé par Xavi et convoité en Europe, Buteur pour sa première cape avec les Lions, Mikayil Ngor Faye vit un conte de fées cette saison avec une ascension fulgurante au sein du Barça B. prêt à joueur avec l’équipe A selon Xavi,
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 30/03/2024
Buteur pour sa première cape avec les Lions, Mikayil Ngor Faye vit un conte de fées cette saison avec une ascension fulgurante au sein du Barça B. prêt à joueur avec l’équipe A selon Xavi, le défenseur sénégalais pourrait connaitre un été mouvementé avec des sollicitations qui ne devraient pas manquer.
Ces dernières semaines se suivent et semblent se ressembler pour Mikayil Ngor Faye. En constante progression depuis son transfert au Barça, le joueur formé par Diambars est dans une bonne dynamique qui ne laisse personne insensible. Auteur d’un but splendide pour sa première sélection avec l’équipe nationale du Sénégal, le natif de Sédhiou n’a pas froid aux yeux et aura fait forte impression pour ses débuts dans la Tanière. Aliou Cissé n’a d’ailleurs pas tari d’éloges envers celui qui était tombé dans le quasi anonymat en Croatie un an plutôt.
«Mikayil est prêt pour l’équipe première»
De retour en Catalogne, Mikayil Ngor s’est entrainé avec l’équipe première, ce jeudi, et pourrait de nouveau être inclus dans le groupe du Barça comme ce fut le cas au début de ce mois lors du match contre Majorque. Celui dont la clause libératoire s’élève à 400 millions d’euros (261,3 milliards FCFA) et dont la valeur est évalué à 5 millions d’euros (3,2 milliards Fcfa) par Transfermarkt même sans encore aucune minute jouée avec l’équipe première pourrait suivre les pas de son ancien compère en défense du Barça B, Pau Cubarsi, qui fait actuellement les beaux jours de l’équipe A du club catalan aux côtés de Araujo. En conférence de presse, ce vendredi, Xavi a loué les qualités du néointernational sénégalais et a ouvert la porte à cette éventualité. «Si je le vois prêt à jouer avec l’équipe première du Barça ? Oui. Il a déjà joué des matchs amicaux avec nous pendant la pré-saison. C’est un joueur compétent. Il a de bonnes qualités dans les sorties de balle, il est agressif, rapide. Il remplit les conditions pour participer et nous aider à un moment donné. Il a un bon niveau, sans aucun doute», a déclaré l’entraineur des Blaugrana
Un avenir à la croisée des chemins
Il apparait clair que Mikayil Ngor Faye est à la croisée des chemins avec une première saison déjà réussie en Catalogne. Courtisé avec insistance par Lens durant le mercaato hivernal, il devrait en être de même durant la prochaine fenêtre des transferts avec une cote qui ne cesse de monter en flèche. Le Fc Barcelone dispose déjà de Ronald Araujo, Jules Koundé, Andreas Christensen, Pau Cubarsi ou encore Inigo Martinez comme défenseurs centraux. Le club catalan ne pourrait vraisemblablement pas pouvoir maintenir Mikayil avec l’équipe B alors que ce dernier ne manquera pas de rêver de faire ses débuts avec une équipe première. Un prêt dans une équipe de première division des grands championnats européens ou une vente pour renflouer les caisses sont deux options qui pourraient être envisagées si l’impatience gagne le camp du défenseur sénégalais âgé de 19 ans.
Xavi ne sera pas là la saison prochaine et le joueur formé par Diambars pourrait attendre l’avis du prochain entraineur pour prendre une décision concernant un avenir qui pourrait prendre un tournant cet été.