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23 avril 2025
Sports
SALY SARR QUALIFIÉE AUX JO DE PARIS
L’athlète sénégalaise sera de la partie grâce à son classement mondial. Elle s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala.
Dakar, 4 juil (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr, spécialiste du triple saut, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 (26 juillet-11 août), grâce à son classement mondial, a confirmé le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy.
Selon M. Oualy, Saly Sarr s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun (21-26 juin).
L’athlète de 21 ans, avait été, grâce à un saut de 14,06 mètres, sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m)
Elle va ainsi participer aux JO de Paris en compagnie à ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf, spécialiste du 400 mètres et Louis François Mendy, spécialiste du 110 mètres haies.
Saly Sarr avait remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.
Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
L’athlète sénégalaise avait décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.
Elle s’était emparée de l’or aux neuvièmes Jeux de la francophonie tenus en 2023 à Kinshasa.
Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).
POUR RETROUVER SON DOJO NATIONAL, LA FSJ VEUT DEPOSER UNE PLAINTE AUPRES DU PROCUREUR !
Pour retrouver son dojo national, la Fédération Sénégalaise de Judo veut déposer une plainte auprès du procureur de la République et compte sur le soutien du régime en place !
Pour retrouver son dojo national, la Fédération Sénégalaise de Judo veut déposer une plainte auprès du procureur de la République et compte sur le soutien du régime en place !
C’était l’occasion parfaite pour la FSJDA de solder ses comptes avec ceux qui ont démoli le dojo national Amara Dabo. Ababacar Ngom n’a pas utilisé le dos de la cuillère pour en parler. « Comme nous le savons tous, la destruction injuste du dojo national maître Amara Dabo, était interprétée par nos partenaires techniques et financiers étrangers, comme une remise en cause de la place et de l’intérêt du judo dans la politique sportive de l’ancien régime. Et légitimement, nos partenaires se demandaient s’il était opportun de continuer à aider le judo sénégalais au moment même où leurs autorités posaient des actes contraires à la promotion et au développement du judo dans leur propre pays ».
Le président de la fédération sénégalaise de judo de saluer l’élan du nouveau régime en place qui selon elle porte des actions rassurantes pour le développement de cette discipline. « Avec le nouveau régime en place, le judo sénégalais a connu une renaissance porteur d’espoirs en témoigne les nombreuses marques de sympathies à notre égard depuis sa prise de fonction. On peut citer l’audience accordée à l’équipe des consultants de FSJDA, les efforts déployés pour nous faire participer aux Championnats d’Afrique au Caire et aux Championnats du Monde de Doha, aux opens internationaux de Marrakech et Abidjan en 2024. C’est pour cela que nous sommes persuadés que nous pouvons compter sur son appui et celui de toute son équipe pour trouver un abri provisoire en attendant de récupérer notre dojo national injustement arraché à nos mains ».
Ainsi, il annonce une procédure juridique qui sera lancée par la fédération qui compte sur le soutien de l’équipe de la ministre des sports. « Sur la question du dojo national, je voudrais, monsieur le Directeur de Cabinet, vous prier de bien vouloir être notre interprète auprès de madame le ministre en charge des Sports, pour lui faire part de la volonté de la FSJDA de déposer une plainte auprès du Procureur de la République contre le patrimoine bâti de l’État qui nous spoliés de notre patrimoine ».
Alors que la ministre en charge des sports Khady Diène Gaye n’a pas pu se présenter à Pikine ce mercredi, elle a été représenté par le directeur du sport de haut niveau Cheikh Tahirou Fall, du directeur des activités physiques et sportives Gilbert Sidy Mbengue, l’inspecteur des affaires administratives et financières Rajak Sarr et son directeur de cabinet Tanor Gningue. Ce dernier qui a pris la parole, s’est accordé sur l’importance de la disponibilité d’infrastructure sportive.
« L’objectif des nouvelles autorités élues au soir du 25 mars 2024 est de contribuer largement à la pratique démocratique du sport par tous les citoyens selon leurs choix. Et cela passe par la disponibilité d’infrastructures sportives. Le problème du dojo a toujours une préoccupation depuis que nous sommes à la tête de ce département. Notre intérêt se porte sur la disponibilité de l’infrastructure. Nous ne parlons pas seulement de la disponibilité de dojo national mais nous voulons qu’au moins que chaque capitale régionale qu’il puisse avoir un dojo pour permettre aux arts martiaux de manière générale de pouvoir se développer. Cela fait partie des ambitions de Madame le ministre dans le cadre du développement des infrastructures de proximité en relation avec les collectivités locales et les partenaires techniques et financiers » a-t-il fait savoir.
IL EST TEMPS DE REVISER L’ARRETE YOUSSOUPHA NDIAYE
Primes de performances des athlètes - Le cri de cœur de Louis François Mendy a eu une onde de choc dans le landerneau sportif sénégalais. Pourtant tout a été fait dans les règles de l’art en respect de la règlementation en vigueur
Le cri de cœur de Louis François Mendy a eu une onde de choc dans le landerneau sportif sénégalais. Pourtant tout a été fait dans les règles de l’art en respect de la règlementation en vigueur. Sauf qu’il faut reconnaitre qu’un athlète de sa trempe mérite un meilleur traitement. D’où l’urgence de réviser l’arrêté Youssoupha Ndiaye de 2005 pour une meilleure gestion des athlètes de haut niveau.
«Être champion d’Afrique pour gagner une prime (sic) de 50.000 FCFA de la part du ministère des Sports. Une autre somme de 30.000 FCFA rajoutée à cette dernière par le président de la Fédération. Mieux vaut aller jouer au football car Sadio Mané ou Gana n’aurait jamais accepté cette somme. Je vous remets votre prime. Fier d’être Champion d’Afrique. Il est tant que cela cesse». Cette sortie au vitriol de Louis François Mendy, sacré champion d’Afrique à Douala au Cameroun a eu une onde de choc. Pourtant, c’est le règlement en vigueur au Sénégal qui lui a été appliqué dans toute sa rigueur, sur la base de l’arrêté de Youssoupha Ndiaye du 25 février 2005 portant sur «classification des disciplines sportives et récompenses aux sportifs» et qui fixe les barèmes de quatre primes auxquelles, les athlètes sénégalais ont droit. Il s’agit des primes de qualification, de préparation, de participation et de performance. Cette dernière s’élève dans le cas d’espèce à 700.000 F CFA. Une dernière prime dite exceptionnelle est prévue selon le bon vouloir du président de la République, compte tenu de la performance.
Abdou Diouf avait déjà déclaré : «Kou Def Lou Rey, am lou rey» en s’adressant aux Lions de basketball qui avaient remporté le titre continental en 1997 au stadium Marius Ndiaye, devant l’ogre du Nigeria. Après le sacre des Lions le 6 février 2022 au stade Olembe du Cameroun, le Président de la République avait offert à chaque membre de la délégation officielle deux terrains (200 mètres carrés à cote de l’aéroport Senghor et 500 mètres carrés au niveau de la nouvelle ville de Diamniadio) en plus d’une rondelette somme de 50 millions. Après l’élimination des Lions en 8èmes de finale de la coupe du monde au Qatar, le Président Sall avait aussi usé de son pouvoir discrétionnaire pour octroyer 20 millions de primes aux membres de la délégation officielle.
Pour revenir au cas Louis François Mendy, il faut noter qu’en plus des primes susmentionnées, l’arrêté Youssoupha Ndiaye prévoit aussi des indemnités journalières qui s’élèvent à 3000 F CFA/J au Sénégal et de 5000 F CFA/J au niveau international plus une indemnité de participation journalière fixée à 10.000 F CFA. C’est sur cette dernière que la coqueluche de l’athlétisme sénégalais a craché. Et nous estimons que son cri de cœur devrait être entendu et compris par les nouvelles autorités qui prônent le Jul, Jubal et Jubanti.
Pour y arriver, il n’y a pas 36 solutions : il faut tout simplement réviser l’arrêté de Feu le ministre d’État, ministre des Sports, Youssoupha Ndiaye. Si cet arrêté avait le mérite de régler beaucoup de choses, parce qu’il faut le souligner aucune fédération, aucun athlète ne pouvait se prévaloir du paiement de prime(s) de médailles obtenues avant la survenue de l’arrêté susmentionné. C’est le premier document administratif encadrant l’octroi de récompenses ou de primes aux athlètes et aux équipes nationales. Toutefois, il faut reconnaitre qu’il est complètement obsolète et ne répond plus aux aspirations des athlètes de niveau haut. Un haut responsable du département des Sports avait d’ailleurs suggéré, l’intégration de technique, administratif et médical ; des nouvelles compétitions dans la classification ; des nouvelles disciplines dans la classification mais aussi l’actualisation du barème des primes selon le niveau et l’importance de la compétition. Sa requête dort encore dans les tiroirs.
L’athlétisme n’est certes pas le football. Mais en tant que première discipline olympique, il mérite plus d’égards de la part des autorités. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que dans la classification des disciplines sportives et récompenses aux sportifs méritants, Feu Youssoupha Ndiaye avait mis les Jeux olympiques en pole position, suivis des championnats du monde seniors. Les jeux africains, de la Francophonie et les championnats d’Afrique des nations seniors sont loges dans la classe C. Les jeux sous régionaux, (CEDEAO…), les championnats d’Afrique des nations jeunes et les Championnats Ouest-africains seniors (Cabral) ferment la marche. Mieux, dans le classement des disciplines sportives, le Football, l’athlétisme, le Basketball et le karaté occupent le groupe I. Dans le groupe II, on retrouve le judo, le tennis, la boxe, le handball, le cyclisme, la natation, la lutte, la pêche sportive, le taekwondo et le jeu de dames. Toutes les autres disciplines sont logées dans le groupe III.
CLONER LES FEDERATIONS DE FOOTBALL, DE BASKETBALL ET DE HANDBALL
Le principal problème du sport sénégalais semble être la gestion des disciplines individuelles. Paradoxalement ce sont elles qui ont valu à notre pays le plus de satisfaction. La dernière belle surprise, ce sont les performances réalisées par Louis François Mendy (110 mètres haies), Saly Sarr (triple saut) et Cheikh Tidiane Diouf (400 mètres). Une telle moisson remonte en 2012. Pourtant, ils n’auront droit qu’à 700.000 F CFA chacun selon toujours l’arrêté de Youssoupha Ndiaye. Pendant ce temps, chaque joueur de l’équipe nationale de football du Sénégal a touché 1.000.000 F CFA comme de primes de sélection pour les matches contre la RD Congo et la Mauritanie. Mieux, chaque Lion a touché 1.000.000 pour le match nul contre la RD Congo et 2.000.000 pour la victoire devant la Mauritanie. Personne ne prône l’égalité entre le football qui a une dimension sociétale sans commune mesure avec les autres disciplines. Toutefois, le curseur devrait être mis sur l’équité sportive. Nos Lionceaux U-17 qui sont montés sur la plus haute marche du podium en Algérie ont été reçus en grande pompe par le Chef de l’État, Macky Sall qui leur a octroyé une prime exceptionnelle de 5 millions chacun. Les U-20 ont eu le double de ce moment pour la même performance. Alors que l’État doit encore à certains athlètes des sports individuels, pour la plupart, médaillés en 2022 et en 2023, des primes non payées.
Toutefois, il faut quand même saluer le fait que les primes des grands événements sportifs internationaux (GESI) soient prises en compte en amont, intégrées lors de l’élaboration des fiches techniques et payées dès le retour de compétition sanctionnée par une performance. Elles sont d’emblée programmées dans le budget; conformément aux arrêtés fixant les primes des joueurs ou athlètes et des membres de l’encadrement technique et administratif des équipes nationales. Une nouvelle dynamique qui s’approche de celle des Fédérations de football, de basketball et de handball qui anticipent sur les primes et autres indemnités en commun accord avec l’État. Des exemples à suivre !
LE CAPITAINE DE L'ÉQUIPE NATIONALE MALIENNE SUSPENDU POUR RÉBELLION
Hamari Traoré, qui joue en Liga espagnole à la Real Sociedad, fait partie des joueurs de la sélection qui ont publié en juin une lettre dans laquelle ils déplorent la mauvaise gestion de leur sport par leurs dirigeants.
La Fédération malienne a prononcé la suspension du capitaine de la sélection Hamari Traoré, après la publication d'une lettre critiquant durement la gestion du football national, a dit un responsable mardi.
Hamari Traoré, qui joue en Liga espagnole à la Real Sociedad, fait partie des joueurs de la sélection qui ont publié en juin une lettre dans laquelle ils déplorent l'absence de résultats depuis des années, la "mauvaise gestion" de leur sport par leurs dirigeants et le manque de professionnalisme de ces derniers.
Les joueurs y menacent de boycotter la sélection si leurs dirigeants ne remédient pas à la crise que traverse selon eux le football malien. La lettre destinée aux supporteurs a fait grand bruit au Mali. La commission disciplinaire a convoqué Hamari Traoré, qui n'a pas répondu.
Le comité exécutif de la fédération s'est réuni le 27 juin et a décidé de suspendre le joueur de toutes les sélections "pour manquement à l'honneur et à la dignité, incitation et fronde contre l'équipe nationale et le football malien", a dit à l'AFP un responsable sous le couvert de l'anonymat. Cette mesure est prononcée "à titre conservatoire" en attendant que la procédure soit transmise à la commission de discipline, a-t-il précisé.
Le Mali, éliminé en quarts de finale de la CAN-2024, est seulement quatrième du groupe I des qualifications pour le Mondial-2026 avec une victoire, deux nuls et une défaite. Les Maliens restent sur un nul 0-0 à Madagascar en juin, bien qu'en supériorité numérique une grande partie du match. Les joueurs n'étaient arrivés à destination à l'autre bout de l'Afrique que quelques heures avant la rencontre après plusieurs reports de vol, selon différents médias.
La fédération a annoncé le 13 juin mettre fin aux fonctions de l'entraîneur national Eric Sékou Chelle.
ILIMAN NDIAYE QUITTE L’OM POUR EVERTON
Transféré à l’OM l’été dernier, Iliman Ndiaye va retrouver l’Angleterre un an après l’avoir quittée. L’attaquant sénégalais, auteur d’une saison délicate avec le club phocéen, s’est engagé en faveur d’Everton pour les cinq prochaines saisons.
Transféré à l’OM l’été dernier, Iliman Ndiaye va retrouver l’Angleterre un an après l’avoir quittée. L’attaquant sénégalais, auteur d’une saison délicate avec le club phocéen, s’est engagé en faveur d’Everton pour les cinq prochaines saisons.
Le mercato de l’Olympique de Marseille est lancé. Alors que Roberto De Zerbi vient tout juste de poser ses valises sur la Canebière, l’OM a officialisé sa première recrue estivale en la personne d’Ismaël Koné. Désormais ex-milieu de terrain de Watford, la pépite canadienne s’est engagée avec le dernier 8e de Ligue 1, ce mercredi. En attendant l’arrivée de Lilian Brassier en provenance du Stade Brestois, le club phocéen vise également à dégraisser son effectif. En ce sens, l’OM s’est d’ores et déjà séparé de Vitinha. Recrue la plus chère de l’histoire des Olympiens, l’attaquant portugais a pris la direction du Genoa, club où il était prêté depuis janvier dernier, contre un chèque avoisinant les 20 millions d’euros, bonus compris. À présent, c’est au tour d’Iliman Ndiaye d’emboîter le pas à l’ancien joueur de Braga.
Déjà courtisé par Everton l’été dernier, l’attaquant de 24 ans avait finalement donné sa préférence à l’Olympique de Marseille plutôt qu’au club de la Mersey. Toutefois, le natif de Rouen a fait l’objet d’un regain d’intérêt des Toffees ce mois-ci, ces derniers allant même jusqu’à formuler une première offre pour lui dont le montant n’a pas filtré. Si la première offensive des Anglais a été jugée insuffisante aux yeux des dirigeants phocéens, la seconde tentative a été la bonne pour la formation anglaise. En discussions très avancées, les deux clubs ont finalisé les derniers détails de son transfert outre-Manche.
Iliman Ndiaye est de retour en Angleterre !
Et comme nous l’avons révélé en exclusivité en début de semaine, l’international sénégalais quitte l’OM contre un chèque de 18,5 millions d’euros, avec 2 millions d’euros de bonus. Une sacrée revente pour les pensionnaires de l’Orange Vélodrome, qui avait déboursé à l’origine 20 millions d’euros pour le débaucher à Sheffield, l’été dernier. À ce titre, Everton a confirmé son arrivée via un communiqué :« Nous avons recruté l’attaquant polyvalent Iliman Ndiaye de l’Olympique de Marseille pour un montant non divulgué sur un contrat de cinq ans. Bienvenue à Everton, @iliman_ndiaye ! ».
Grand artisan de la remontée de Sheffield Utd en Premier League lors de l’édition 2022-2023, Iliman Ndiaye nourrissait de grands espoirs lors de son arrivée à Marseille. Accueilli en grande pompe par les supporters phocéens, l’attaquant de 24 ans, qui n’a jamais caché son rêve de porter les couleurs de son club de cœur, n’a pas été en réussite cette saison. Malgré une deuxième partie d’exercice encourageante et un temps de jeu conséquent, le natif de Rouen n’a trouvé le chemin des filets qu’à 4 reprises (son dernier but en Ligue 1 remontant au 2 mars dernier) pour 3 passes décisives toutes compétitions confondues. Moins d’un an après son départ, Iliman Ndiaye retrouve donc l’Angleterre et aura l’opportunité de se relancer avec Everton.
CHEIKH TIDIANE DIOUF COMPOSTE SON TICKET
Champion d’Afrique du 400m a Douala, il y a une semaine, Cheikh Tidiane Diouf va prendre part aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 aout). Le sprinteur s’est qualifié grâce au ranking mondial.
Champion d’Afrique du 400m a Douala, il y a une semaine, Cheikh Tidiane Diouf va prendre part aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 aout). Le sprinteur s’est qualifié grâce au ranking mondial.
I l termine à la 45e place du classement mondial dont la mise à jour a été effectué hier, mardi 2 juillet 2024 par World Athletics. Ainsi, Cheikh Tidiane Diouf peut prendre part aux rendez-vous olympique qui mettra en lice une cinquantaine de compétiteurs.
Après sa bonne performance à Douala lors des Championnats d’Afrique d’Athletisme où il a décroché la première médaille d’or de sa carrière en athlétisme lancée il y a 5 ans, Cheikh Tidiane Diouf sociétaire de l’AS Douanes peut désormais rêver de Paris où se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, les Jeux Olympiques d’été. Il y a un mois, Cheikh Tidiane Diouf frôlait la qualification pour Paris 2024 en prenant part au meeting d’athlétisme de Martinique.
L’athlète de 29 ans avait réalisé une course sur un temps de 45’03. C’est une bonne progression pour le spécialiste du 400 m qui avait terminé à la 3e place lors des Jeux Africains en mars 2024. N’ayant pas réussi les minima (45’), il décroche enfin son ticket pour les Jeux Olympiques 2024 en faisant partie des athlètes les mieux classés.
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC L'ATHLÈTE LOUIS FRANÇOIS MENDY
Le nouveau champion d'Afrique aux 110m haies s'exprime quelques jours après la polémique autour de sa prime dérisoire (80.000).
iGFM (Dakar) Le nouveau champion d'Afrique aux 110m haies, Louis François Mendy, a accordé une interview exclusive à IGFM, quelques jours après la polémique autour de sa prime dérisoire (80.000). Sans hésiter, l'athlète sénégalais est revenu sur cette affaire qui a fait grand bruit dans le pays. Celui qui représentera le Sénégal aux JO de Paris, a aussi analysé sa performance lors des 23es championnats d'Afrique tenus à Douala la semaine dernière. Ci-dessous la première partie de l'interview.
"À Douala, je ne peux pas me réjouir de cette performance. Je cherchais plutôt la médaille que la performance. Les conditions n'étaient pas réunies à 100% pour que je puisse faire une grosse performance."
Sa médaille d'or à Douala
"L'objectif était juste d'être champion d'Afrique afin de pouvoir poursuivre ma saison tranquillement parce qu'on nous avait dit que ce n'était pas un bon stade. C'est en ce moment que je me suis dit que ce serait difficile d'avoir une bonne performance. Ce qu'il faut c'est d'avoir la médaille d'or et passer à autre chose. C'est ce que j'ai fait finalement. Je me rappelle bien, j'avais perdu ce titre en 2022, à cause d'une chute. Après, je me suis juré que je ferai le maximum au prochain champion d'Afrique. J'étais sur une bonne pente et là je suis devenu champion d'Afrique. Je sais me concentrer.
Je suis satisfait car ce n'est pas donné à n'importe qui de devenir champion d'Afrique. Déjà, dans les hôtels, les voyages...parfois c'est un peu compliqué. Si Dieu t'aide à devenir champion d'Afrique, tu es content même si c'est en 15 secondes.
On connaît bien ce qui se passe en Afrique. Tous les moyens ne sont pas réunis surtout dans certains pays. Avec moi, c'est un peu compliqué. Mais j'ai une bonne mentalité. Je me prépare en conséquence, c'est ma façon de vivre. Je me prépare à tout, c'est ce que me dit mon grand-père. Il faut faire focus et savoir ce que l'on veut. C'est la détermination. Il y a quelque chose qu'on oublie souvent, c'est la discipline. Si tu l'as, c'est bon. Il y a la rigueur, le mental aussi."
Embrouille avec le ministère des Sports
"Quand l'affaire a fait du bruit, c'est mon papa qui m'a appelé. Le président du Comité olympique (Diagna Ndiaye) et Amadou Dia Ba m'ont aussi appelé. Diagna a fait un appel à trois entre lui, mon père et moi pour essayer de me calmer. Ils m'ont dit que le ministère va s'en occuper. D'après les échos que j'ai eus, le ministre (sports) avait décidé de nous recevoir avec nos médailles. Mais moi je suis rentré directement en France mais on est en Afrique, il y a toujours des promesses. Après, j'ai appris que ce sera peut-être lors de la cérémonie de remise du drapeau avant les jeux olympiques. On m'a demandé de me calmer, qu'ils allaient régler ça autrement. Après tout, je suis quelqu'un qui ne parle pas trop aux médias, ni sur les réseaux sociaux. Mais parfois, il faut que tu parles pour que les gens sachent ce qui se passe."
Sa nuit cauchemardesque après la prime dérisoire de 80.000
"J'ai un mental extraordinaire, je fais focus souvent. J'ai un mental de fer car j'ai traversé beaucoup d'épreuves dans ma vie. Ceux qui me connaissent le savent. Quand j'ai fait ce post, pour dénoncer ce qui s'est passé, j'ai parlé à Amadou Dia Ba et à mon DTN aussi que je remercie beaucoup. Après j'ai tourné cette page. J'avais tenté de joindre ma maman pour lui en parler, mais c'était impossible car elle avait un décès. J'avais éteint mon téléphone pour dormir. À mon réveil vers 6h du matin pour prier, j'ai rallumé mon téléphone et j'ai vu que j'avais reçu beaucoup de messages. C'est après que j'ai reçu l'appel de Diagna. Le lendemain aussi, j'ai reçu d'autres appels. Finalement, je me suis concentré sur ma propre personne parce que je ne pouvais pas répondre aux commentaires.
Je suis passé à autre chose, car j'ai une compétition cette semaine et il y a d'autres échéances qui arrivent. La vie, ce n'est pas que Louis François. Certes, je ne peux oublier ce qui s'est passé, car le coup est déjà parti mais je dois aussi me concentrer sur mon avenir."
VIDEO
LE LUTTEUR ADA FASS SUSPENDU PAR LE CNG
Le CNG de lutte a annoncé avoir infligé une suspension d'un an au lutteur de Fass, suite à son acte jugé malvenu lors de son combat contre Gouye Gui, dimanche dernier.
iGFM (Dakar) Le CNG de lutte a annoncé avoir infligé une suspension d'un an au lutteur Ada Fass, suite à son acte jugé malvenu lors de son combat contre Gouye Gui, dimanche dernier, à l’Arène nationale de Pikine. Explications :
"Attendu que le lutteur Adama Korera dit Ada Fass a manifestement retardé de son propre chef la poursuite des combats, provoquant une fin tardive du gala de lutte ; Constatant la violation flagrante et volontaire des règles de lutte en général et de la circulaire citée ci-dessus en particulier ; Par ces motifs le bureau du Comité National de Gestion de la Lutte (CNGL), en sa séance du Lundi 01 Juillet 2024, a pris les décisions suivantes : le lutteur reçoit son reliquat après déduction des pénalités financières, le lutteur est suspendu à un (01) an ferme à compter de la date de signature de la présente correspondance", a fait savoir le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG).
CAN-BEACH SOCCER, LES LIONS DE LA PLAGE EN REGROUPEMENT CE LUNDI
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va entamer, ce lundi, son regroupement en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Egypte cette année
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va entamer, ce lundi, son regroupement en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Egypte cette année, a appris l’APS auprès de la Fédération sénégalaise de football(FSF).
Dans un communiqué, la FSF rappelle que quatorze Lions ont été sélectionnés pour ce stage de six jours au Centre de développement technique Jules François Bocandé de Toubab Dialao.
Au total, 14 Nations participeront à ces éliminatoires qui se dérouleront en manche aller (du 19 au 21 juillet) et retour (26-28 juillet) pour déterminer les sept pays qui prendront part à la compétition continentale.
La date de la CAN sera communiquée par la Confédération africaine de football (CAF).
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, affrontera durant ces qualifications la Guinée qui vise une première participation à une CAN de Beach Soccer.
LE TEMOIGNAGE FORT DE AMARA TRAORE SUR SON SUCCESSEUR
Le fait est rare pour ne pas être souligné. Suite à sa démission de la présidence de la Linguère de St-Louis, Amara Traoré a fait un témoignage sur son successeur à la tête du club fanion de la vieille ville, Bamba Ba, avec qui il a cheminé depuis 2015
Le fait est rare pour ne pas être souligné. Suite à sa démission de la présidence de la Linguère de St-Louis, Amara Traoré a fait un témoignage très fort sur son successeur à la tête du club fanion de la vieille ville, Bamba Ba, avec qui il a cheminé depuis 2015.
L’Asc Linguère de St-Louis a un nouveau président. Il s’agit de l’homme d’affaires Bamba Ba. Vice-président des «Samba Linguère», il remplace Amara Traoré, démissionnaire.
Le bureau la Linguère annonce avoir décidé, «à l’unanimité de ses membres, de nommer M. Bamba Ba président de la Linguère de Saint-Louis, en remplacement de M. Amara Traoré», informe un communiqué du club. Qui a tenu à remercier le président sortant en adressant «ses très sincères remerciements à M. Amara Traoré et lui exprimer ses vœux de plein succès dans toutes ses entreprises». Amara Traoré a démissionné récemment pour «raisons personnelles», après six ans à la tête du club fanion de la vieille ville. Justement, samedi, juste après l’élection de son successeur, l’ancien coach des Lions lui a rendu un vibrant hommage à travers un post.
«Sa vision et les stratégies de développement qu’il avançait en 2015 sont aujourd’hui en vogue…»
Sur les circonstances de leur rencontre, il écrit : «En 2015, j’étais encore entraîneur de HoroyaAc en Guinée, lorsque j’ai croisé un jeune homme en mission à Conakry. Lors d’un échange cordial, il me contait l’histoire de la Linguère de Saint-Louis. C’est lors de cet entretien qu’il m’a ensuite informé qu’il est le fils d’un des doyens du club saintlouisien. Sa vision et les stratégies de développement qu’il avançait en 2015 sont aujourd’hui en vogue au Sénégal. La preuve, il est leader dans son domaine. Et, c’est quelqu’un qui a toujours été membre du Comité directeur.» Et l’ancien international de poursuivre sur sa page Facebook, en révélant : «Pour la petite histoire, cette année, lors des quatre derniers matchs, la Linguère a été confrontée à d’énormes difficultés financières. Le jeune homme dont je parle a reçu l’ordre de son papa, lui intimant de venir en aide au club. Il lui a obéi. Ce qui nous a soulagés et nous a permis de terminer la saison en sécurité.»
En clair, «Mamar» avait fini de trouver le profil idéal pour lui succéder en cas de départ. «Je me suis donc rapproché des fondateurs du club pour les aviser de ma décision et également pour leur présenter le profil du successeur approché et démarché. Profil qu’ils ont tous approuvé à l’unanimité.»
Insistant sur le profil, Amara ajoute : «Je peux dire ici que les critères de sélection étaient, vu le développement du football professionnel, d’avoir un profil jeune, apolitique et visionnaire, avec une expérience avérée dans la gestion des entreprises.»
Notons que Bamba Ba est le fils de Pape Amadou Ba dit «Bapau», ancien joueur et membre fondateur de la Linguère