Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 aura lieu ce jeudi 4 juillet à 12h30 GMT à Johannesburg, en Afrique du Sud. Si la CAF n'a encore rien dévoilé sur le format, on peut d’ores et déjà effectuer une projection sur les chapeaux du tirage au sort. Ils devraient être au nombre de quatre, composés de 12équipes chacun, lesquelles seront réparties suivant leur rang au dernier classement FIFA. On aura donc 12 groupes qualificatifs composés chacun de 4 équipes et les deux premières se qualifieront pour la CAN, dont la phase finale aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
LE BURKINA FASO GRAND PERDANT ?
Les équipes les plus redoutables comme la Côte d'Ivoire, championne d'Afrique en titre, le Nigeria, le Sénégal, le Maroc ou encore l'Algérie figureront sans surprise dans le chapeau 1.
Le Burkina Faso, passé dans le 2e chapeau suite au dernier classement FIFA, fait office de grand perdant, à l'inverse du Ghana, grand gagnant car passé du chapeau 2 au 1er. Cela dit, ce second chapeau contient plusieurs autres équipes qui sont de taille à lutter avec celles du chapeau 1 : Cap-Vert, Guinée, Gabon ou encore Guinée Equatoriale. Tirer ce genre d'adversaires ne sera clairement pas non plus un cadeau pour les favoris
LE PRESIDENT DE LA CAF ACCUSE D'AVOIR SACRIFIE LES INTERETS DE L'AFRIQUE
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a été accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles. Ce, à la suite du report de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, renseigne Afrikf
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a été accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles. Ce, à la suite du report de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, renseigne Afrikfoot.
L 'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, qui aura finalement lieu en 2026 au Maroc à des dates jugées inappropriées, suscite une vive controverse au sein du football africain. Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, est au cœur des critiques. Accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles, Motsepe fait face à des allégations sérieuses d'ingérence de la FIFA sous la direction de Gianni Infantino. Le journaliste renommé, Osasu Obayiuwana, a récemment partagé un post révélateur sur les réseaux sociaux, soulignant cette problématique. “Samedi, j'ai eu une conversation avec un ancien haut responsable de la Fédération sud-africain de football qui a déjà eu des interactions avec le président de la CAF, Patrice Motsepe. Je lui ai demandé pourquoi Motsepe capitule face à l'ingérence de la FIFA dans le football africain, donnant l'impression qu'il est faible et manque de caractère de leadership“, a-t-il d'abord expliqué, avant de partager la réponse de son interlocuteur : “Je suis assez perplexe par la manière dont la FIFA interfère dans la CAF qu'il dirige, car le Motsepe que je connais n'est pas une personne faible. Lorsqu'il est mécontent d'une situation qu'il souhaite changer, il peut se montrer très déterminé pour obtenir ce qu'il veut. Je l'ai vu moi-même. Il n'est pas arrivé là où il est dans la vie en étant faible."
“Il se peut simplement que Motsepe, qui a accédé à cette position avec l'implication de Gianni Infantino, soit tout à fait satisfait des termes de l'accord qu'il a conclu avec ceux qui l'ont amené à la présidence et ne voit donc aucune raison de s'opposer à l'accord qui a été fait pour l'y conduire, car cela lui convient”, a-t-il aussi souligné. L'Afrique perd son autonomie Notre confrère nigérian, qui travaille notamment pour The Guardian, a ensuite analysé les choses de cette manière : “Je suis convaincu par cet argument, car Motsepe n'est pas un imbécile, contrairement à ce que beaucoup de gens disent. Mais l'Afrique paie un prix insupportable pour le pacte faustien qu'il a apparemment conclu. Elle a perdu son droit de contrôler son propre avenir et ses compétitions, comme la CAN et la CAN féminine. Sans un leadership fort capable de défendre les intérêts du football africain contre les attaques extérieures, l'avenir du football sur le continent est vraiment sombre.”
Motsepe est donc accusé d'avoir passé un “pacte faustien”, une expression qui renvoie à l'idée de vendre son âme au diable en échange de pouvoir ou de succès. Dans ce contexte, Motsepe est accusé d'avoir cédé aux exigences de la FIFA et de Gianni Infantino pour obtenir la présidence de la CAF, au détriment des intérêts du football africain.
La critique principale est que Motsepe aurait permis à la FIFA de s'immiscer encore un peu plus dans les affaires de la CAF, compromettant ainsi l'autonomie et la souveraineté du football africain. Les compétitions majeures comme la CAN et la Coupe d'Afrique des Nations féminine sont particulièrement touchées, perdant leur indépendance au profit d'intérêts extérieurs, à l'image de la CAN 2025, reportée spécialement pour permettre l'organisation du Mondial des clubs à l'été 2025. L'ancien responsable de la SAFA (South African Football Association), qui connaît bien Motsepe, exprime son étonnement face à cette situation. Selon lui, Motsepe est loin d'être une personne faible et a toujours montré une détermination inébranlable pour obtenir ce qu'il veut. Mais il pense que le soutien de Gianni Infantino à l'élection de Motsepe a créé une sorte de dette morale, rendant Motsepe réticent à défier la FIFA, même lorsque cela nuit aux intérêts africains.
À PROPOS DE LA POLÉMIQUE AUTOUR DES PRIMES DE LOUIS FRANÇOIS MENDY
Le cri du cœur de l'athlète sénégalais, champion d'Afrique du 110 m haies, qui a craché sur une prime de 80.000 FCFA, a fait le tour du monde ces dernières heures.
Le cri du cœur de l'athlète sénégalais, Louis François Mendy, champion d'Afrique du 110 m haies, qui a craché sur une prime de 80.000 FCFA, a fait le tour du monde ces dernières heures. Cette situation a poussé iGFM à aller plus loin. Ce qu'il faut comprendre :
Les 50.000 sont considérés comme une prime journalière. C’est 10.000 par jour puisqu'il a du faire 5 jours au Cameroun, a-t-on appris. Malgré tout, la Fédération sénégalaise d'athlétisme aurait pu faire plus puisqu'il s'agit là d'un champion d'Afrique médaillé d'Or aux championnats d'Afrique se déroulant au Cameroun. Pire, Louis François Mendy a déjà décroché sa qualification pour les jeux Olympiques de Paris 2024.
Pourtant, la médaille d’or aux championnats d’Afrique est primée à 700.000 francs CFA. Mais le constat est que la prime est payée dès mois ou dès années après généralement dans ce pays qu'est Sénégal. Les exemples sont multiples : des athlètes sénégalais courent après leurs primes depuis 2007. Le cas de Amy SENE trois fois championnes d’Afrique de Marteau en est la parfaite illustration. Pire, la judokate, Monica Sagna, championne d'Afrique, a été contrainte de vendre de la friperie.
C’est tragédie dont vivent les sportifs sénégalais surtout les athlètes pourrait pousser ces derniers à changer de nationalité sportive.
Pour rappel, Louis François a affiché son mécontentement hier sur son compte Instagram : "Être champion d’Afrique pour gagner une prime de 50.000 FCFA de la part du ministère des Sports. Une autre somme de 30.000 FCFA rajoutée à cette dernière par le président de la fédération. Mieux vaut aller jouer au football car Sadio Mané ou Gana n’aurait jamais accepté cette somme. Je vous remets votre prime. Fier d’être Champion d’Afrique. Il est tant que cela cesse ».
Les athlètes sénégalais qui ont déjà décroché des médailles d'or dans ces championnats d'Afrique sont : Cheikh Tidiane Diouf (400 m), Louis François Mendy (110m haies) et Saly Sarr (triple saut).
C’EST MALHEUREUX D’ETRE CHAMPION D’AFRIQUE AU SENEGAL…
Louis François Mendy exprime son ras le bol après s’être paré de l’or lors des championnats d’Afrique d’athlétisme
L’actuel champion d’Afrique des 110 m haies des 23e championnats d’Afrique qui se déroule présentement à Douala a exprimé son ras le bol contre les autorités qui gèrent le sport au Sénégal. A l’en croire, dans ce pays, mieux vaut jouer au foot que de pratiquer d’autres sports, notamment l’athlétisme.
Alors que les sportifs Sénégalais n’ont pas encore fini de siroter le succès retentissant obtenu de haute lutte à Douala, voilà que le couscous vient de recevoir du sable. Louis François Mendy, qui s’est paré de l’or du 110 m haies en début de semaine à Douala lors des championnats d’Afrique d’athlétisme, n’est pas content. Il est à la limite très remonté contre les autorités sportives du pays.
Pour cause, auréolé du titre de champion d’Afrique, Louis François Mendy n’a obtenu en guise de prime pour cette performance émérite que la modique somme de 50 000 FCFA. « Etre champion d’Afrique pour gagner une prime de 50 000FCFA de la part du Ministère des Sports (…) une autre somme de 30 000 FCFA est rajoutée à celle-ci par le président de la Fédération sénégalaise d’Athlétisme. C’est vraiment malheureux d’être champion d’Afrique au Sénégal » s’est indigné Louis François Mendy.
A l’en croire, être champion d’Afrique au Sénégal ne signifie rien du tout aux yeux des autorités qui n’ont aucun respect pour les autres disciplines. Ce n’est pas la première fois que les autres sportifs fustigent l’attitude des autorités à leur égard. Aussi bien les pratiquants des arts martiaux, en passant par le Volley ball, le basket entre autres ont toujours décrié le favoritisme du football à leur détriment.
Les autorités dépensent rien que pour les regroupements et le déplacement des Lions du foot plus des centaines de millions sans compter les primes de match qui varient 5 et 8 millions. Il est vrai que le football est l’opium du peuple, disait l’autre, et les gouvernants précédents jouaient beaucoup sur ce fil pour tenter d’amadouer la jeunesse, férus du ballon rond. C’est pourquoi ils ne lésinent pas sur les moyens. Le tiers de ces moyens octroyés aux disciplines leur permettrait de faire des miracles. D’où le courroux manifesté par cet athlète à l’endroit des autorités. « Mieux vaut aller jouer au football car aussi bien Sadio Mané qu’ Idrissa Gana Gueye n’auraient jamais accepté cette somme », a-t-il martelé avant de soutenir avec dépit et comme pour narguer le ministère des Sports. « Je vous remets votre prime, mais je suis fier d’être champion d’Afrique. Il est temps que cela cesse » a-t-il conclu.
A quelques semaines de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 et au moment où beaucoup de sportifs sénégalais comptent sur lui pour décrocher une seconde médaille olympique, cette sortie de Louis François Mendy va sans doute apporter une discordance entre le ministère des Sports et certains athlètes. Peut-être qu’il est temps de revoir la prise en charge des sportifs de haut niveau afin de les motiver pour permettre au Sénégal de briller en Afrique et dans le monde pour nous glaner encore et encore des médailles d’or.
DIOMAYE FÉLÉICITE LES MÉDAILLÉS SÉNÉGALAIS DU CHAMPIONNAT D’AFRIQUE D’ATHLÉTISME
Le président de la République a adressé, mercredi, les médaillés d’or sénégalais des Championnats d’Afrique d’athlétisme, qui ont pris fin mercredi à Douala, au Cameroun.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé, mercredi, les médaillés d’or sénégalais des Championnats d’Afrique d’athlétisme, qui ont pris fin mercredi à Douala, au Cameroun.
“Félicitations à nos champions Louis François Mendy, Cheikh Tidiane Diouf et Saly Sarr pour leurs médailles d’or aux 23èmes Championnats d’Afrique d’athlétisme Seniors ! Vous faites la fierté du Sénégal”, a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
“Votre détermination et vos performances inspirent toute la nation. Bravo !”, a ajouté le chef de l’Etat à l’endroit des champions sénégalais, dont Louis François Mendy, qui a remporté à 25 ans la première médaille d’or sénégalaise sur 110 mètres haies au niveau africain, avec un chrono de 13”48.
Cheikh Tidiane Diouf, 28 ans, a remporté la finale du 400 mètres, en 45s 23, pour sa deuxième participation à ces joutes continentales.
Saly Sarr, 21 ans, a pour sa part gagné la finale du triple saut, avec un bond de 14,06 mètres
SALY SARR CHAMPIONNE D’AFRIQUE DU TRIPLE SAUT
La spécialiste du triple saut de 21 ans a été sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m).
Dakar, 26 juin (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr a remporté, mercredi, la finale du triple saut, avec une marque de 14,06 mètres aux championnats d’Afrique d’athlétisme en cours à Douala, au Cameroun.
Le Sénégal a encore brillé à cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme avec une troisième médaille d’or au triple saut féminin.
Saly Sarr rejoint ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf et Louis François Mendy, médaillés d’or respectivement aux 400 mètres et aux 110 mètres haies.
La spécialiste du triple saut de 21 ans a été sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m).
Saly Sarr a remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.
Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
En 2022, Saly Sarr a décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.
Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).
PLUS DE 400 ENFANTS ONT PARTICIPE A L'EVENEMENT AVEC COMME THEMATIQUE SPORT ET EDUCATION....
Olympiades citoyennes à Saint-Louis - Au menu , il y avait des jeux coopératifs, des jeux socio sport et Kid’S Athlètics et des animations et théâtre.
Pour une meilleure sensibilisation sur les articulations possibles entre Sport et Développement , le CEM André Louis Guillabert a abrité les olympiades Citoyennes de Saint-Louis, organisée par l’Association de Solidarité Sportive Culturelle et Artistique Nationale (ASSCAN) , en collaboration avec l’inspection d’académie , l’inspection de l’éducation et de la formation commune de Saint-Louis et des partenaires comme l’Agence Française de Développement (AFD) , le Comité d’organisation de Paris 2024 et le projet Jeux Olympiques Publics (JOP).
Trois cent (300) enfants des écoles de Devlop, 30 enfants du projet JOP , 32 enfants déficients visuels et 40 autres déficients intellectuels, 15 enseignants des 10 écoles et 20 animateurs socio sportifs formés au certificat en compétence d’animation socio éducative et populaire (CASEP), des autorités académiques et scolaires de Saint-Louis commune , les parents d’élèves , organisations de la société civile , les 10 directeurs d’écoles concernés, et des ONG comme Humanité & Inclusion ont participé à ces olympiades Citoyennes qui ont comme objectifs principaux à favoriser la sensibilisation aux valeurs olympiques , paralympiques et au sport pour la santé, en professionnalisant le secteur de l’animation socio éducative , le sport et l’activité physique qui seront au coeur de la cité.
Au menu , il y avait des jeux coopératifs, des jeux socio sport et Kid’S Athlètics et des animations et théâtre. Insa Diagne , responsable ASSCAN est revenu sur le sens de cet événement qui est selon lui multiple. « C’est le 23 juin , la journée olympique qui n’est pas beaucoup célébrée au Sénégal, mais à Saint-Louis, il y a 10 ans nous l’avons célébrons avec le Cnoss. Nous développons beaucoup de projets autour de l’olympisme, avec ses valeurs que sont l’amitié, l’excellence, l’inclusion et le respect que j’ai toujours considéré comme des valeurs ancestrales de notre société « A t-il d’emblée déclaré. Pour lui , c’est une occasion saisie pour organiser une activité citoyenne avec un thématique intitulé Sport et Développement, autour duquel sont associées des structures qui ne sont pas dans le sport où les activités physiques. « On a voulu mettre en lumière sport et éducation qui est une façon pour nous d’associer toutes les catégories d’enfants qui jouent ensemble et qui apprennent l’amitié, la cohésion sociale. D’autres thématiques et problématiques d’actualité à Saint-Louis sont embrassés notamment le diabète, les facteurs de risques, le sport inclusion avec la participation d’une classe déficients visuels de l’école Boly Diaw. L’innovation a été la participation à ces olympiades de l’équipe de Cécifoot de Saint-Louis, qui ont joué contre une équipe d’enfants valides à qui on a fermé les yeux. Une occasion d’aller à l’inclusion et d’ouvrir tous les secteurs d’activité à des personnes portant de handicap où en situation de handicap».
A t-il expliqué. Un Citystade , infrastructure multisports de proximité a été réalisé au CEM Guillabert par ASSCAN, pour mieux relier le communautaire au scolaire , pour une société éducative Un héritage de Paris 2024 , selon Insa Diagne qui espère que les jeux olympiques de la jeunesse vont laisser des héritages pareils pour le Sénegal et pour toutes les structures qui travaillent autour de l’olympisme. « Sport et éducation rentre dans le secteur du sport et développement qui a plein de thématiques qui embrassent les objectifs de Développement Durable , l’égalité des sexes, la parité entre autres. L’éducation est à la base du développement. Dans toutes prises d’initiatives , il faut impérativement le volet éducation derrière pour avancer. Sport-santé, sport -éducation, sport -infrastructures, sport - cohésion sociale. L’individualisme gagne de plus en plus nos sociétés, aujourd’hui le sport est le meilleur moyen de rassembler le monde «. A t-il conclu. Pape Amadou GUÉYE, secrétaire général de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) commune de Saint-Louis a quant à lui fait savoir qu’à travers cet événement, les organisateurs veulent montrer qu’il est bon de placer l’éducation au centre de nos activités quotidiennes. « Autant on dit l’éducation tout le long de la vie , il faut également dire que le sport , tout le long de la C’est pourquoi je suis pour la pratique du sport partout et surtout montrer aux enfants les valeurs olympiques, sociales , et sanitaires».
L’autorité académique a lancé un message à l’endroit des parents d’élèves, élèves et structures que le sport c’est l’affaire de tous et que dans chaque entité, des leaders émergent pour montrer que le sport est une activité quotidienne. Selon le secrétaire général de l’IEF commune de Saint-Louis, le sport permet d’améliorer la santé des gens , en étant moins oisif avec la pratique de toutes les disciplines pour que Saint-Louis reprenne sa place d’antan dans le sport sénégalais.
Papa Amadou Ndiaye , président de l’association des parents d’élèves s’est dit très ravi de la réalisation du Citystade du CEM Guillabert par ASSCAN . Une infrastructure de proximité qui permet aux enfants de s’exprimer physiquement, intellectuellement et de se détendre avec la pratique du sport. Avec les vacances qui se profilent , et la particularité de Saint-Louis qui a la mer et le fleuve , les cas de noyade sont fréquents. C’est pourquoi les éléments des Sapeurs pompiers de Saint-Louis ont conseillé aux jeunes de ne fréquenter que les plages surveillées et autorisées. Les soldats du feu ont également fait une démonstration sur la protection et comment secourir une victime d’accident de la circulation en difficulté. L’association des diabétiques de Saint-Louis qui compte 3600 membres a eu droit à un stand où une séance de sensibilisation s’est faite sur le diabète qui est une maladie qui fait des ravages dans la vieille ville, avec un taux de prévalence de 16% d’après les enquêtes menées en 2023. Les 402 enfants âgés entre 6 et 13 ans ont communié ensemble dans une parfaite inclusion.
AUGUSTIN SENGHOR RECADRE SADIO MANÉ
Quelques semaines après sa pique contre son sélectionneur, Sadio Mané a été repris de volée par le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Quelques semaines après sa pique contre son sélectionneur, Sadio Mané a été repris de volée par le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Le 6 juin dernier en zone mixte, après le résultat nul au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio contre la RDC (1-1) dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Sadio Mané avait osé une critique sur les choix tactiques du sélectionneur Aliou Cissé. “A mon avis, je pense qu'on doit revoir notre système. On a essayé de jouer avec plus de combinaisons mais dans l'ensemble je dirais que cela n'a pas marché comme il faut. Donc pour être redoutable je pense qu'on doit, comme je l'ai dit, revoir le système”, avait-il réagi à chaud, alors qu’il était forfait pour cause de blessure.
“JE DOIS LUI DIRE QU’IL S’EST TROMPE, S’IL SE TROMPE”
Augustin Senghor, le président de la FSF, n’a pas du tout goûté à cette sortie. De passage sur les ondes de la radio locale Sud FM, le dirigeant a estimé que la star a raté une occasion de se taire. “Ce n’est pas dans un micro que je vais donner toute notre position sur cette déclaration de Sadio Mané. Si je commente vraiment cette déclaration, je le rejoindrais sur son erreur. Toutefois, en tant que président de la Fédération, je pense qu’il ne devait pas prendre la parole à ce moment-là. Ce serait une grossière erreur de ma part si je ne le dis pas. C’est mon devoir d’être franc. J’admire et je respecte beaucoup Sadio Mané, et c’est justement pour cette raison que je dois lui dire qu’il s’est trompé, s’il se trompe”, a-t-il blâmé dans des propos relayés par wiwsport.
“IL A DEVIE, LE SADIO MANE QU’ON CONNAIT NE DOIT PAS CHANGER”
À ses yeux, non seulement l’ailier d’Al-Nassr n’a pas les formes en passant par médias interposés, mais le timing d’une telle prise de parole n’était pas idéal non plus. “Aujourd’hui, on doit protéger nos légendes et nos stars. (…) La vérité est que personne ne peut parler de Sadio Mané sans parler d’Aliou Cissé. Et vice-versa. Mais s’il y a des choses à se dire entre les deux, ce n’était pas en zone mixte. La forme et le timing de cette déclaration de Sadio Mané n’étaient pas bons (…) Ce n’est pas négociable de s’exprimer en ce moment-là, d’autant plus que la question ne lui a même pas été posée. Pour vous dire, on m’a envoyé la vidéo à 2h du matin. Quand je l’ai visionnée, j’étais très étonné. Il a dévié les questions des journalistes. Le Sadio Mané qu’on connaît ne doit pas changer. Je ne dis pas qu’il ne doit pas s’exprimer, mais sa prise de parole doit être rare, claire et dans le bon timing”, a poursuivi un Senghor plus véhément.
LOUIS-FRANÇOIS MENDY SE PARE D’OR ET BALISE LA VOIE DES JO DE PARIS
Médaillé d’or aux derniers Jeux Africains, Louis - François Mendy a encore frappé fort en remportant la médaille d’or du 110 mètres haies aux 23èmes championnats d’Afrique qui se déroulent à Douala, au Cameroun
Quelques jours après Cheikh Tidiane sacré au 400 m, Louis-François Mendy lui a emboité le pas en décrochant ce mardi 25 juin, la médaille d’or du 110 m haies des 23èmes championnats d’Afrique d’athlétisme. Le hurdler sénégalais a réussi à dominer sa finale en réalisant un chrono de de 13”48. Avec cette nouvelle performance, le spécialiste sénégalais balise avec brio la voie en direction des Jeux olympiques de Paris 2024.
Médaillé d’or aux derniers Jeux Africains, Louis - François Mendy a encore frappé fort en remportant la médaille d’or du 110 mètres haies aux 23èmes championnats d’Afrique qui se déroulent à Douala, au Cameroun. Donné favori après son succès aux derniers Jeux africains, l’actuelle tête de file de l’athlétisme sénégalais a confirmé sur les pistes en s’imposant en finale avec un chrono de 13’48’’.
Le hurdler sénégalais reste dans les standards de ses performances. Même si cette nouvelle performance est au-dessous de celle réalisée au meeting de Troyes en juillet dernier où il avait réussi à faire tomber le record national du 110 m haies avec un chrono de 13’18’’. Ce qui lui avait valu une qualification aux Mondiaux d’athlétisme en Hongrie. Mais surtout de réaliser dans la même foulée les minimas du 110 m haies pour les Jeux olympiques de Paris 2024, fixés à 13’ 27.
À un mois, jour pour jour, du début des Jeux Olympiques de Paris, le hurdler sénégalais booste, en dépit des difficultés notées dans sa préparation, son moral. Il est actuellement le seul athlète sénégalais qualifié pour Paris 2024. Si l’on sait que l’autre chance de qualification Cheikh Tidiane Diouf, champion d’Afrique du 400 m plat, a raté de quelques tierces sa tentative d’atteindre les minimas requis dans la spécialité.
À LA PEINE, LES OLYMPIENS SÉNÉGALAIS CRIENT LEUR MANQUE DE MOYENS
Qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris, ils espéraient enfin voir leur dévouement récompensé. Mais les athlètes du pays font face à l'indifférence des autorités. Conditions d'entraînement déplorables, précarité financière...
(SenePlus) - Au Sénégal, être un athlète qualifié pour les Jeux Olympiques ne garantit malheureusement pas un soutien adéquat. C'est le constat amer dressé par de nombreux sportifs sénégalais dans un récent reportage du journal Le Monde.
Bocar Diop, taekwondiste de 25 ans, fait partie des 11 athlètes sénégalais qualifiés pour les JO de Paris 2024. Pourtant, comme le rapporte Le Monde, "il pensait qu'être sportif de haut niveau avec une qualification aux JO changerait un peu sa vie, c'est presque pire". Malgré une promesse de bourse de 4500 euros du Comité national olympique sénégalais (CNOSS), celle-ci ne lui est toujours pas parvenue. Sans budget, il ne peut pas s'offrir de stages d'entraînement à l'étranger, cruciaux pour se mesurer à ses futurs adversaires.
Pour se consacrer à l'entraînement, Bocar Diop a dû lâcher son emploi de soudeur. Aujourd'hui sans revenus, il est hébergé par sa fédération dans des conditions spartiates. "Ma famille m'en veut, confie-t-il. Ils ne comprennent pas que je donne tant à mon pays, sans rien en retour."
Ndèye Binta Diongue, escrimeuse qualifiée pour Paris 2024, connaît également d'importantes difficultés financières malgré une bourse du CNOSS de 18 300 euros pour 18 mois. "En France, une fois que j'ai payé mon loyer, c'est terminé", déplore-t-elle auprès du quotidien. Pour partir en stage, elle a dû recourir à une cagnotte en ligne.
Cette précarité contraste avec l'ambition du Sénégal d'être "une nation de sportifs", comme le souligne le champion d'Afrique du 110m haies Louis-François Mendy, cité par Le Monde : "Pour faire du haut niveau, il faut des moyens et des infrastructures de qualité. Malheureusement, nous ne faisons pas partie des préoccupations politiques."
Face à ces critiques, le CNOSS assure plancher sur un projet de loi visant à mieux rémunérer les athlètes d'élite. "Nous travaillons avec le gouvernement sur le Code du sport sénégalais. Dedans, il y aura un statut pour les sportifs de haut niveau avec une rémunération prévue", promet son secrétaire général Omar Sedima Diagne, cité par Le Monde.
En attendant, le manque de moyens continue d'entraver les rêves olympiques de nombreux sportifs sénégalais, contraints de choisir entre précarité et exil à l'étranger. Une réalité à laquelle ce pays réputé pour ses champions fait tristement face.